Ségou, Ancienne capitale Bambara

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Ségou, Ancienne capitale Bambara
Ségou, Ancienne capitale Bambara
(19-03-2004) - Contribution de Alex - Dernière mise à jour (20-03-2004)
{mosgallery id=738 style=float:left;}Mercredi 3 Mars 2004, départ en bus de Bobo pour rejoindre Ségou au Mali! Après
un bref passage, dans l’ordre, à la Bonne Miche, au Cyber, au distributeur de brouzoufs et aux courses au MarinaMarket,
départ à 13h!
Je tombe sur un grand barbu que j’avais remarqué la veille au soir, au restaurant les Bambous. Il est australien, s’appelle
Bruce Robertson, surnommé « Robo ». A chaque arrêt du bus (passage des douanes, passage de la frontière, arrêt
police, arrêt pipi, arrêt casse-croute) je vais avoir l’occasion d’échanger en Anglais (que j’étais super méga fier quand
au bout de 5min de discussions, in English please, me demande de quelle nationalité je suis… putain, que même qu’il
pensait que j’étais suédois dis-donc… comme quoi, ça aide d’être blond!). Un grand gaillard, la cinquantaine, ressemble à
un énorme Père Noël en tenue de baroudeur, marrant, il profite d’une mise en disponibilité de 3 mois pour faire un
voyage en Afrique! (équivalent de l’année sabbatique en France, sauf qu’en Australie, ben, euh, c’est 3 mois…)
On arrive sur le coup des 20h à l’hôtel Djoliba, c’est celui qui m’inspire le plus dans le guide du routard et s’avèrera un bon
choix. Comme Robo descend dans le même hôtel, on décide de partager la chambre avec clim et… 2 lits séparés,
biensûr (Les pères noël, c’est pas mon genre vous comprenez). A 20 000 CFA la chambre, je ne pourrais pas me
permettre d’y passer une autre nuit! Heureusement, l’hôtel possède normalement des dortoirs pas chers du tout…
Dîner super bon, sur un air de Flag, je plaisante avec Robo sur nos aventures respectives, les coins à faire, me conseille
pour l’Australie, cool quoi. Il me conseille aussi de faire Djenné le lundi, car c’est jour de marché. J’espère que Ségou
offre assez de curiosités pour m’occuper d’ici là!
Jeudi 4 Mars 2004, alors que je termine de prendre ma douche (sur le coup des 9h, le bus, ça crève), j’ai tout juste le
temps de croiser Robo qui s’envole pour Mopti à 9h30!
{mosgallery id=613 style=float:left;}Je dois maintenant m’occuper de trouver un lit moins cher, quitte à changer d’hôtel. A la
réception, je demande à voir les lits en dortoir. Ben c’est pas mal du tout. On se retrouve quasiment en plein air, le dortoir
se trouvant au dernier étage de l’hôtel, un toit de tôle ondulée et des murs aérés. Ils fournissent la moustiquaire et les
draps pour 4000 CFA par jour. C’est Ok !
Muni d’un plan de la ville fourni par l’hôtel (inconvénient majeur du guide du routard, c’est d’être rapia sur les plans, au
contraire souvent du lonely) je décide de me balader par mes propres moyens. Je commence par le port (son nom :
rikiki) au bord du fleuve Niger. Le temps est exécrable, le vent souffle fort ce qui à pour effet de soulever le sable qui
charge le ciel et masque complètement le soleil. Il fait presque frais et je ne vois même pas l’autre rive (pourtant à moins
d’1 km!)
{mosgallery id=740 style=float:right;}Je m’enfonce dans les petites rues, le centre n’est pas si grand et j’en profite pour
pousser ma marche jusqu’aux portes de la ville, en passant par le quartier administratif à l’architecture coloniale. Avec ce
temps, la ville prend un air fantomatique mais elle semble calme et très reposante. J’arrête ma balade, les maisons se
faisant de plus en plus rare. Je reviens sur mes pas et m’arrête à la boutique des femmes, pour acheter deux chtis
néléphants en tissus tout mimi.
Je reviens dans le centre et remarque un Cyber (j’ai l’œil pour ce genre d’endroits, vous comprenez, c’est un peu comme
une deuxième maison pour moi). Il est 13h, il y a une formation et je dois repasser à 14h. Mon estomac me rappelle qu’il
est l’heure de s’enfiler un p’tit quelque chose et je file au restaurant le plus proche, Ariane et prends le plat du jour, sorte
de couscous à la sauce (au passage, resto moyen, les plats du resto de l’hôtel Djoliba étant d’un bien meilleur rapportqualité-prix)
Séance au Cyber, boudiou, mais c’est 3 fois plus cher qu’au Burkina! En arrivant, un homme m’aborde en se présentant
comme guide. Je lui donne rendez-vous à l’hôtel vers 17h pour voir ce qu’il me propose.
{mospagebreak title=Journée éducation civique}
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{mosgallery id=735 style=float:left;}{mosgallery id=733 style=float:right;}A la sortie du Cyber, je suis attiré par de la
musique et des chants. Sur une des routes, un chapiteau est dressé et un spectacle est en cours… Je ne comprends pas
tout mais je m’installe aux premières loges, sur une chaise à gauche au premier rang, pour ne rien perdre du spectacle.
Je demande à ma voisine de quoi il s’agit mais ayant un haut-parleur-brailleur dans mon oreille droite, je n’ai rien compris à
ce qu’elle m’a gentiment expliqué. 5min plus tard, la dame me détaille un peu plus le pourquoi du comment de cette
manifestation… C’est…
{mosgallery id=735 style=text-align:center;}
Oups, pas le temps de papoter, je vois débarquer tout un tas de véhicules (4x4, grosses mercedes) et tout un tas
d’officiels se dirigeant vers nous (a peur). Je vois toute ma rangée se lever et j’ai à peine le temps de lever les yeux que
me voilà à serrer les paluches de… Monsieur le Gouverneur de la Région, du Maire, du Préfet, du Président de l’Assemblée
régionale, du Procureur de la République, des Directeurs des services Régionaux… et d’un homme qui ne me sert pas la
main, un militaire, probablement le chef des armées des machettes, un dur à découper quoi (le con, m’a trop énervé)
{mosgallery id=732 style=float:left;}Reprenons, donc, tout ce remue ménage, c’est, tenez vous bien, pour « le lancement
de la campagne régionale d’Education Civique » ! Voui ma brave dame ! Et je suis là ! Au premier rang ! Si ! Civique que
je suis ! Oui ! Donc on a droit au discours du gouverneur de la région de Ségou, commentée par la brave dame qui est à
ma gauche.
Le but est d’expliquer le civisme et la démocratie au peuple en passant dans les villages (plus de 800 autour de
Ségou!), avec une « boite à images » (dixit la dame, chai pô ce que c’est, un faux appareil photos avec des photos dedans
comme pour les sites touristiques? Un ballon de football avec des images collées dessus? Un document PowerPoint XP
2004 sans rétroprojecteur? Mystère…) et de sensibiliser les chefs de village pour faire appliquer les principes du civisme :
on paye des impôts, hein, c’est pas pour rien, mais pour avoir des routes, des écoles, que le maire a des obligations…etc.
{mosgallery id=729 style=float:left;}{mosgallery id=730 style=float:right;}On assiste ensuite à un spectacle de théâtre (un
coca à la main, offert pour l’occasion). Le spectacle met en scène la confrontation du civisme avec le chef du village, le
maire, les villageois…etc. C’est assez marrant, bon, j’ai rien compris car c’était en Bambara (Principale langue au Mali) mais
c’était très vivant. On a eu droit successivement : Au chef du village qui refuse de payer ses taxes locales, un gars (celui
en marron) représentant du civisme explique pourquoi c’est nécessaire, à une assemblée du village avec des plaintes
des villageois qui critiquent les dépenses « douteuses » du maire : des motos flambants neuves, des voitures derniers
cris… etc.
{mosgallery id=725 style=text-align:center;}
Bref, tous le monde en prend pour son grade pour le bien de la prise de conscience des habitants de Ségou et de sa
région! Boudiou, mince, j’ai pas vu l’heure passer et je suis en retard avec mon guide. Vite, je file à l’hôtel et abandonne le
reste de la cérémonie, inattendue et enrichissante!
Je retrouve mon guide à l’hôtel et lui explique mon intention de visiter les environs de Ségou pour 2 jours. On dresse un
planning des sites à visiter. Je fixe mon prix, sur un ton calme et ferme… je sens qu’il ne dit pas non, 5000 CFA par jour, c’est
une assez bonne affaire pour moi, surtout qu’il a une moto (donc cela m’évite le surcoût d’une location). Affaire conclue!
Rendez-vous au lendemain à 9h. Il s’appelle Mamadou « dit P’tit Mamadou, parcequ’il y a des Mamadou qui sont plus
grand que lui à Ségou » (dixit P’tit Mamadou).
Dîner à l’hôtel Djoliba, le repas est excellent, direction le dortoir pour être en forme pour les visites!
{mospagebreak title=Ségoukoro, cité Bambara}
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{mosgallery id=721 style=float:left;}Direction avec P’tit Mamadou en moto pour le village de Ségoukoro, vieille cité de
Ségou, incontournable offrant quelques vestiges de l’Empire Bambara. Dixit le guide du routard, l’Empire Bambara fut un
royaume puissant, animiste, fondé au XVII renversé par les musulmans un siècle plus tard, à leurs tours battus par le
colonialisme Français, l’Islam devenant ainsi pour les Bambaras synonyme de résistance à l’envahisseur cuisse de
grenouille.
{mosgallery id=707 style=float:left;}Je vais passer la matinée à déambuler dans ce village, paisible, accueillant.
Pour l’occasion, j’apprends quelques rudiments du langage Bambara pour « m’intégrer » plus facilement.
En commençant naturellement par la coutume Africaine du Bonjour/Et la famille/Et la santé… :
- Moi : Bonjour (le midi) : Ani tlé
- Bonjour (le midi) : Ani tlé, Comment ça va ? : I ka kéné
- ça va : Torosité
- et la famille : ????
- ça va : Torosité
- et la Santé : ????
- ça va : Torosité
- …etc
Le simple fait d’apprendre ces quelques mots me permet d’échanger des sourires complices avec les villageois qui sont
surpris et j’aime beaucoup.
{mosgallery id=713 style=float:left;}{mosgallery id=711 style=float:right;}Nous passons devant la tombe (rénové
récemment) de Biton Mamary Koulibaly, chef Bambara incontesté de 1712 à 1755. Juste à côté se trouve la mairie de
Ségoukoro. Elle possède deux entrées placées de part et d’autre du bâtiment : c’est l’entrée des filles et celle des garçons.
{mosgallery id=684 style=text-align:center;}
{mosgallery id=706 style=float:left;}{mosgallery id=705 style=float:right;}Le village se situe au bord du fleuve Niger et ne
manque pas de charme. Les femmes du village s’affairent à faire la lessive ou laver les ustensiles de cuisine. Au centre du
village, nous passons par un petit marché, assez étonnant de voir toutes les femmes du village se vendre des poissons,
des fruits, des légumes… entre elles. J’en profite pour prendre des photos mais ce n’est pas facile, car j’attire toute de suite
l’attention sur la capacité de mon portefeuille à payer chacun de mes clichés…
{mosgallery id=691 style=float:right;}Nous passons devant plusieurs mosquées du village, à l’architecture soudanaise,
comme celle que j’avais photographié à Bobo Dioulasso (cf récit Bobo).
{mosgallery id=698 style=float:left;}Je découvre aussi les puits du village, souvent creusés par une organisation
européenne, pour Ségoukoro, elle était hollandaise… ou japonaise, je ne sais plus… enfin, par un pays sur-développé
quoi.
J’adore aussi prendre les entrées des maisons en photos. Elles donnent souvent sur une contre vue de la cour
intérieure de la maison, par le biais d’une autre porte. Très esthétique avec ses murs de couleurs ocres et les jeux
d’ombres et de lumières.
{mosgallery id=686 style=text-align:center;}
{mosgallery id=700 style=float:left;}{mosgallery id=689 style=float:right;}Je croise aussi beaucoup d’enfants qui veulent
me suivre dans ma petite visite du village. Même s’ils me demandent souvent « cadeaux ?, bonbons ?, stylos ? », c’est
plus par réflexe touristique que par conviction d’harcèlement. Ils sont gentils, j’en profite pour prendre des photos et leur
montrer le résultat (le numérique, c’est super pour ça), sous leurs yeux ébahis, en poussant des petits cris de surprises…
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c’est marrant.
{mosgallery id=668 style=text-align:center;}
J’ai même eu droit à la visite guidée par la main d’une petite copine qui ne m’a plus lâché jusqu’à mon départ!
{mosgallery id=664 style=text-align:center;}
Bref, vous vous en rendez compte… j’ai mitraillé de photos toute la matinée ce petit village qui m’a vraiment séduit par son
calme, son architecture et ses habitants.
Nous enchaînons ensuite une visite passionnante d’ateliers de quelques artisans de Ségou.
L’après-midi, nous faisons la visite d’une petit village Sébougou, situé un peu avant Ségoukoro, juste à la sortie de la ville.
{mosgallery id=653 style=float:left;}{mosgallery id=647 style=float:right;}La visite me passionne un peu moins que celle
du matin, peut-être parce que je rencontre peu de villageois et que le village semble moins riche par son architecture.
Néanmoins, j’ai plaisir à photographier les entrées de certaines maisons toujours très esthétiques.
{mosgallery id=645 style=float:left;}{mosgallery id=643 style=float:right;}Aux alentours du village, nous nous retrouvons
nez à nez avec deux immenses arbres… un baobab et un pécou (je crois). Pour les Baobabs, leurs écorces servent à
fabriquer des cordes tandis que les feuilles du Pécou servent à soigner le Palu.
Sur les bords du Niger, je croise des enfants qui me font coucou, c’est toujours amusant.
{mosgallery id=642 style=text-align:center;}
Le soir, en rentrant à l’hôtel, je remarque la présence d’une grande table de touristes. Comme je souhaites aller au site de
Kalabougou (voir le récit sur les Artisans de Ségou) le lendemain et qu’il m’est impossible de débourser la somme de 20
000 CFA pour louer une pirogue (immense pour moi seul), j’en profite pour aborder la discussion avec eux, ne sait-on
jamais?! Zut !, ils y sont déjà allés, aujourd’hui en plus!
Ils me proposent de passer le reste de la soirée et j’accepte volontiers leur compagnie. C’est un groupe d’européens qui
ont effectué un stage dans une administration européenne à Bruxelle (dans le service développement je crois) et ont
financé leur voyage de fin d’étude pour voir des réalisations sur le terrain.
Ils parlent tous super bien anglais, français, plus leur langue maternelle (en plus de la langue paternelle qui peut être
différente aussi)… autant dire que je ne fais pas le malin avec mon littleu Englisheu de blondinet européen du sud de la
France que je suis.
{mosgallery id=637 style=float:left;}{mosgallery id=636 style=float:right;}C’est l’anniversaire de l’une d’entre elles, Rebecca.
Avec l’aide de leur guide, ils ont improvisé une petite soirée concert Djembé avec gâteau à la crème à la clé! C’est plutôt
sympa!
En discutant avec leur guide, j’apprends qu’il est possible de traverser le fleuve Niger avec une moto en empruntant les
pirogues publiques (qui ne me coûtera pas plus de 450 CFA la traversée!). Chouette, je vais essayer de convaincre p’tit
Mamadou!
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{mospagebreak title=Pirogue sur le Niger}
{mosgallery id=630 style=float:left;}Samedi 6 mars 2004, je dois visiter le site de Kalabougou!
Comme conseillé hier par un autre guide, nous arrivons au petit port de Ségou pour dégotter une pirogue publique pas
chère afin de traverser le fleuve avec la moto dessus!
{mosgallery id=628 style=float:right;}En attendant que la pirogue fasse le plein des passagers (car elle ne part pas tant
qu’elle n’a pas atteint un certain nombre), je patiente en taquinant deux filles sur la rive qui me demande 25 CFA pour que
je leur tire le portrait avec mon appareil.
Elles explosent de rire et cherchent désespérément à se cacher lorsque je tente de les photographier…. La situation me
fait bien marrer.
{mosgallery id=617 style=float:left; }{mosgallery id=622 style=float:right;}C’est le départ pour le village de Kani situé sur
l’autre rive. La largeur du fleuve Niger varie suivant les endroits (à Ségou, environ 1km). La traversée du fleuve va se
faire à main de piroguier, un à l’avant et un à l’arrière et va durer environ 30 minutes.
{mosgallery id=616 style=text-align:center; }
En arrivant à Kani, P’tit Mamadou a du mal à faire démarrer sa moto (qui a du être un peu trop penchée pour la monter à
bord de la pirogue…). Mais c’est bon, nous pouvons partir!
Direction le village de Kalabougou pour assister à la confection des célèbres poteries! Ce qui fait l’objet d’un récit séparé
d’ailleurs : voir les Artisans de Ségou.
Nous prenons de petites pistes pour aller jusqu’à Kalabougou. Mon guide n’avait fait le trajet qu’une seule fois et a un peu
de mal à s’y retrouver… mais on y arrive sans trop de difficultés.
Après la visite, lorsque nous repartons à toute berzingue, alors que je tente tant bien que mal de de m’agripper à l’arrière de
la moto pour ne pas me renverser, je me coupe légèrement un doigt avec la selle… pas bien… je n’ai pas ma trousse de
secours… heureusement, je retrouve un pansement que j’avais laissé dans ma banane (un truc où je mets des papiers,
mon lecteur mp3, le fric… tout ça quoi… pourquoi… vous pensiez à autre chose vous, hum?) et muni de ma bouteille d’eau
minérale et d’un PQ (absolument nécessaire en cas de GROSSE envie en déplacement) je me rafistole le doigt. Ouf. Je
vous rassure, c’était une toute petite égratignure… mais cela m’a fait réfléchir sur le besoin de posséder une mini trousse
de secours pour mes petits déplacements… à prévoir pour mes autres étapes!
Nous terminons la visite par un village Bozo de pêcheurs avant de rentrer à l’hôtel en pirogue. Bref, une journée très
agréable!
Le soir, dernier repas à l’hôtel Djoliba… en montant au dortoir, je croise un pizzayolo qui prépare son four. C’est soirée Pizza
le samedi chez Djoliba! Youuupppiiiiii, ça fait trop longtemps que je n’en avais mangé une! Super bonne en plus, avec une
Castel (a pas Flag au Mali) en prime ce qui ne gâche rien !
Demain, départ pour San en Bus, étape à mi-chemin de Djenné. Je compte visiter un parc biologique… m’intrigue le truc.
Au revoir Ségou! Tu valais bien que je m’arrête quelques jours!
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Generated: 11 February, 2017, 15:09

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