Pro dia nascer feliz

Transcription

Pro dia nascer feliz
Pro dia nascer feliz
un documentaire de
João Jardim
En 2005, 97% des jeunes brésiliens sont scolarisés. 41% d’entre eux ne terminent pas leur scolarité…
Synopsis
Clécia a 13 ans et tient absolument à aller à l’école, même lorsqu’elle est
malade. Valeria a 16 ans, 11 frères et sœurs, adore Vinícius de Moraes et
voudrait devenir poète. Deivison Douglas a 16 ans. Elève turbulent, il a
pourtant de bonnes notes et veut faire carrière dans l’armée. Ronaldo, 16
ans, rêve de devenir prêtre, quoi qu’en pensent les autres. Keila a 16 ans
elle aussi, mais elle se sent différente. Pour s’exprimer, elle a décidé de
participer à la rédaction du journal de l’école. Maisa, Mariana et Ciça ont 16
ans, étudient dans un lycée privé de São Paulo et sont bien conscientes
d’être favorisées. Thais, 15 ans, a beaucoup travaillé pour réussir ses
examens et attend les résultats avec impatience. Rita a 18 ans. Elle s’est
battue en classe et a préféré fuir l’école par peur des représailles. Elle voulait
devenir psychologue, avocate ou professeur…
Entre mars 2004 et juillet 2005, João Jardim a suivi ces adolescents, du Nord
au Sud du pays, de la jeunesse dorée aux plus défavorisés. Il les interroge
sur leurs parcours et leurs expériences, leurs espoirs et leurs inquiétudes à
propos de la vie, l’amour, les parents, l’école et l’avenir.
Il promène son regard depuis Manari, petite ville désolée du Pernambouc,
jusqu’aux mégalopoles que sont Rio et São Paulo. Des écoles sans eau
courante aux grands lycées privés sécurisés, il nous fait entrer dans la
confidence : le bus qui ne pourra pas emmener les élèves en classe, le stress
des examens, l’absentéisme des professeurs, les notes, la violence, le
passage d’une classe à l’autre, les flirts et les injustices. Mais aussi le
quotidien du corps professoral, sa volonté de soutenir les élèves, le manque
de reconnaissance, les éléments perturbateurs, les conseils de classe…
Avec Pro dia nascer feliz, João Jardim dresse un état des lieux de l’école et cède la parole à celles et ceux
qui la vivent au quotidien. Il offre un recueil de témoignages sincères et une réflexion pleine de sensibilité,
sans jugement, sans a priori, qui laisse au spectateur la liberté de se faire sa propre opinion.
Le réalisateur
Originaire de Rio de Janeiro, João Jardim a dans un premier temps suivi une formation de journalisme.
Fraîchement diplômé, il intègre l’Université de New York où il étudie le cinéma. Il fait ses premières armes
dans le giron de la TV Globo et collabore à de nombreux projets télévisuels, avec notamment Walter Salles
et Eduardo Escorel. Il se lance dans le cinéma à la fin des années 80 comme assistant de réalisation de
Carlos Diegues (Dias melhores virão, 1988) et de Murilo Salles (Faca de dois gumes - 1989). Son
premier documentaire, Janela de Alma (Fenêtre sur l’âme), reçoit 11 prix nationaux et internationaux et
attire plus de 140 000 personnes dans les salles en 2002.
Pro dia nascer feliz, son second long métrage, est salué par l’ensemble de la profession au Brésil et
plébiscité par la critique. Prix du Jury du meilleur documentaire à la 29ème Mostra Internationale de Cinéma
de São Paulo en 2005, il s’est également vu décerner le Prix de la Jeunesse et le Prix Bombril du meilleur
documentaire. Lors du Festival de Gramado 2006, il reçoit le Prix du Public, la Mention spéciale du Jury, le
Prix de la Critique et le Prix de la Meilleure bande originale.
Festival du cinéma brésilien de Paris
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