Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du Diabète de

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Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du Diabète de
Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique du Diabète de type 2
En 2013, deux recommandations de bonne pratique ont été publiées pour le traitement du DT2 en France par
l’HAS* et l’ANSAM *et dans le monde par l’ADA* et l’EASD*.
Elles diffèrent sur certains choix en 2ème ligne, en particulier en raison d’une disponibilité différente de
certains médicaments en France (retrait des glitazones et non remboursement de certaines gliptines). Ainsi
sulfamides hypoglycémiants et glinides sont le choix recommandé en France après la metformine.
En revanche, elles se rejoignent sur plusieurs points :
1.
L’objectif du traitement doit être individualisé selon le profil du patient (âge, ancienneté du diabète,
complications ou co-morbidité, tolérance au traitement, motivation...)
2.
La stratégie recommandée doit tenir compte à la fois de l’efficacité des médicaments, de leur tolérance et
de leur coût définissant leur efficience.
3.
L’objectif cible du traitement en terme d’Hba1c peut se définir de façon un peu schématique :

6,5%au plus si le diabète est récent et non compliqué et si l’espérance de vie est supérieure à 15 ans

8% au plus en présence de complications ou de co-morbidité si le diabète évolue depuis plus de 10 ans ou
si l’espérance de vie est limitée

7% pour le cas général intermédiaire

chez le patient âgé de plus de 75 ans, les cibles seront de 7% pour le sujet vigoureux, 8% pour les
personnes dites fragiles et 9% pour les personnes dites malades.
4. Quand l’objectif glycémique n’est pas atteint par les recommandations hygienodiététiques, le traitement
médicamenteux prescrit en première intention est la metformine en l’absence de contre-indication. Les
étapes ultérieures, bithérapie et trithérapie orales, introduction des injections d’insuline ou d’analogues du
GLP1 vont dépendre essentiellement du niveau de glycémie (si l’écart avec la cible dépasse 1% d’Hba1c,
recourir aux injections), du risque d’hypoglycémie (préférer les gliptines) et de prise de poids.
Dans tous les cas, la correction « énergique » des facteurs de risque cardiovasculaire a fait la preuve de son
efficacité.
Pour plus de détails, lire les recommandations de l’HAS sur le site : www.has-sante.fr
Et l’article : Inzucchi SE , Bergenstal RM , Buse JB et al. Management of hyperglycaemia in type 2 diabetes
: a patient-centered approach. Position statement of the American Diabetes Association (ADA) and the
European Association for the Study of Diabetes ( EASD ).Diabetes Care 2012 ;35 ;1364-79.
*HAS : Haute Autorité de Santé
*ANSM : Agence Nationale de Sécurité du Médicament
* ADA : American Diabetes Association
*EASD : European Association for Study of Diabetes M.L ( Juin 2013 )

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