En Jeux - md performances
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Préface Cet ouvrage décrit, au terme de plus de dix années d’expérience dans la formation, la méthodologie que nous utilisons comme fondement d’une évolution vers un savoir-faire relationnel. Une des qualités de cette méthodologie est d’être d’origine française. C’est suffisamment rare pour être mentionné à l’époque où la grande majorité des méthodes proposées dans ce cadre sont d’origines anglo-saxonnes et le plus souvent nées aux États Unis. L’objectif principal de nos formations est de proposer aux participants d’être à l’écoute de leurs sensations physiques considérées comme guide premier de toute action relationnelle. Nous les y préparons par l’entraînement à la mise en œuvre volontaire des mécanismes du langage parlé et à l’utilisation consciente des modes du fonctionnement relationnel. Notre expérience au sein d’entreprises privées, de facultés, d’écoles d’ingénieurs… comme dans le secteur public, nous a conduit à proposer le concept de qualité relationnelle comme garantie de l’équilibre et de l’efficacité de chacun dans son cadre professionnel. Aucune justification scientifique ne sera mise en avant. Il sera d’ailleurs toujours davantage question d’art relationnel plutôt que de science de la relation. Au fur et à mesure de la description de notre méthodologie, nous signalerons simplement certaines coïncidences ou synchronicités. L’approche que nous vous proposons, vise à vous rendre conscient, de manière précise et simple, de vos différents états physiques et de ceux de votre interlocuteur au cours des échanges. Ceci vous permet d’accroître votre capacité à vous faire écouter, à intéresser et à trouver ainsi le moyen de résoudre certaines difficultés relationnelles. D’autres méthodes existent. Elles sont souvent d’approches psychologiques et ne s’intéressent encore et toujours à la parole que sous l’angle du contenu, vous laissant croire que seule la pertinence de votre argumentation suffit à persuader votre interlocuteur. En réalité, il n’en est rien. L’argumentation reste un support relationnel proprement immatériel car uniquement d’ordre intellectuel alors que les appuis physiques qui l’accompagnent — respiration, regard, silences, intensité vocale — restent les seuls garde-fous des débordements émotionnels. En effet, ils canalisent et modifient l’énergie que l’émotion génère. Quel étonnement pour nous de constater que les formations visant, par exemple, à réguler des situations conflictuelles, excluent le plus souvent la prise en compte des types d’énergies et des états moteurs des personnes mises en situation. Table des matières Préface 1er Jeu : Traité de nos sensations créatrices d’action Dis … comment ça marche ? Votre capacité à installer une qualité relationnelle Votre regard Votre voix Votre respiration Vos postures Votre gestuelle Vos tensions musculaires 2e Jeu : Les lois de l’action La perception du temps La sensation de votre énergie La perception de l’espace La sensation de votre qualité d’articulation et d’organisation Conclusion 3e Jeu : Les lois de la relation La Commedia dell’arte révélatrice des lois de la relation Les sept personnages premiers de la Commedia dell’arte Les modes du fonctionnement relationnel Reconnaître les modes du fonctionnement relationnel Ces forces réflexes qui régissent nos réactions Les forces réflexes et les modes du fonctionnement relationnel 4e Jeu : Les applications Utilisation des tableaux Vous managez Vous travaillez en équipe Vous prenez la parole devant un auditoire Vous conduisez une réunion Vous devez réguler une situation conflictuelle Vous conduisez un entretien Vous êtes en situation de vente 7 9 13 15 17 19 26 28 30 31 33 38 41 44 47 51 53 55 63 71 87 97 113 117 120 122/123 124 125 126/127 128 129 130/131 Épilogue 133 Les auteurs 136 Remerciements 137 1er jeu Traité de nos sensations créatrices d’action « Le corps, les sensations sont les pourvoyeurs des informations de l’intelligence, les aliments de l’âme : l’œil écoute et la main voit. » Odette Laure Aimer, rire et chanter - Flammarion - 1997 Toutes les nourritures sont sensorielles, y compris celles de notre intelligence. Vivre la rencontre avec une ou plusieurs personnes fait éprouver d’étranges sensations intérieures. Tantôt vous vous sentez abattu, tantôt excité au plus haut point, mais vous ne restez jamais insensible. L’ensemble de votre corps est soumis à des modifications physiques. Seul compte cet instant grandiose, mystérieux où vous rencontrez l’autre. Tout s’emballe intérieurement. Puis, vous regardez, sans rien dire, pendant quelques secondes ; cela vous semble long, très long. Se réalise alors un échange propre aux natures en présence. C’est une sorte d’alchimie. Et le contenu de ce qui est dit n’est que le vecteur de ce qui se trame entre vous et l’autre. C’est un moment animal, archaïque même, durant lequel vous acceptez, plus ou moins facilement, cette mise en commun de vos présences. Ce moment reste intuitif. Mais en réalité vous cherchez, trop souvent et trop rapidement, à connaître l’autre intellectuellement. C’est une toute autre approche que de vous intéresser seulement à percevoir l’influence de la présence physique de l’autre sur votre propre fonctionnement relationnel. Si vous vous en rendez compte et si vous l’acceptez, cela peut vous aider à conduire vos émotions, à ne plus les laisser vous submerger. C’est pendant que vous regardez votre interlocuteur, pendant le silence que vous installez, qui se dilate et que vous acceptez, que se produit la rencontre. Ce moment est troublant, mais constant dans toutes les actions que vous menez au cours de votre vie. Habituellement, vous faites tout pour accélérer, un peu comme si vous vouliez éviter et faire disparaître ce silence. Alors, comme par crainte du vide, vous commencez à parler, trop tôt, trop vite et parfois même en décalant votre voix dans les sons aigus. Au contraire, si vous décidez de prendre le temps de ce silence et de l’offrir à l’autre comme partie intégrante de votre parole, votre respiration s’amplifie, votre rythme cardiaque se calme, vos sensations deviennent très agréables et se partagent avec l’autre. Vous découvrez alors que la confiance en vous ne s’installe pas grâce aux mots ou au discours, mais qu’elle réside essentiellement dans ce que vous percevez de vous, dans votre corps. C’est cela qu’il vous faut apprendre à apprécier à chaque instant, vous entraîner à devenir ami avec ces perceptions. C’est à cette expérience d’écologie individuelle, non seulement pour votre bienêtre, mais aussi pour celui de vos interlocuteurs, que nous vous convions. La Commedia dell’arte révélatrice des lois de la relation Il en est de la relation humaine comme des plus grandes énigmes. Ces dernières ne peuvent être résolues qu’en partie, et à chaque fois que nous croyons tenir un début de solution, nous sommes obligés de faire preuve d’une grande humilité devant notre ignorance. Si nous connaissions les ressorts de la relation humaine – tous les ressorts – nous vivrions dans un monde idyllique, tellement lisse, d’ailleurs, que, très vite, l’ennui nous guetterait. La réalité nous prouve le contraire. Les résolutions des problèmes relationnels n’appartiennent pas à la logique cartésienne et scientifique. Les solutions ne sont jamais universelles et doivent se construire sur la mise en confiance réciproque des acteurs, leur responsabilité, au cas par cas. La tradition théâtrale nous propose une réponse. Remontant à la nuit des temps, cette tradition est à la fois le témoin et le résultat de la plus longue observation du jeu relationnel jamais effectuée par l’homme. Forme aboutie du théâtre satirique, la Commedia dell’arte, fidèlement transmise d’une génération de comédiens à une autre, nous donne à voir une représentation simple des fonctionnements relationnels humains. Bien que s’appuyant à l’origine sur une satire de la société des XVIe et XVIIe siècles, elle nous montre des archétypes du fonctionnement relationnel qui, à l’échelle de l’évolution de l’espèce humaine, sont toujours de notre temps. Si bien qu’elle est encore pratiquée et appréciée aujourd’hui, et qu’elle sert de référence au théâtre et au cinéma actuels. Le jeu relationnel entre les personnages de la Commedia dell’arte s’appuie sur une utilisation contrôlée et intelligente des pulsions, ces forces réflexes qui nous régissent, sans jamais les nier ni les rejeter mais au contraire, en se riant d’elles. Ainsi, sans référence à des jugements de valeurs moraux ou culturels, la Commedia dell’arte nous invite à la mise en place d’une qualité relationnelle civilisée1. Notre recherche, pour en faire un outil applicable en formation, nous a conduit à mettre en évidence 7 principes clés de la Commedia dell’arte, indispensables pour la compréhension des lois de la relation : 1 Le terme civilisé est ici employé dans son sens premier de « rendre civil, plus apte à la vie en société » Alain Rey – Dictionnaire historique de la langue française (Le Robert – 1994) Le renforcement des liens sociaux La Commedia dell’arte propose un cadre social très hiérarchisé, à l’image de certaines sociétés animales. Mais, et c’est là tout l’enjeu de la comédie, cette hiérarchie est remise en cause par le jeu qui se joue entre d’une part, les personnages qui détiennent le pouvoir de par leur position sociale et d’autre part, ceux qui n’en ont pas, du moins apparemment. Ce cadre social hiérarchisé est toujours lisible dans nos sociétés et surtout dans ces microsociétés que constituent les entreprises. Certains responsables des ressources humaines cherchent à instaurer un management relationnel qui vise à réduire certains effets néfastes du système pyramidal. La qualité relationnelle, dans sa dimension humaine, civilise les rapports hiérarchiques. En effet, elle recrée des liens sociaux sans altérer la compétence, l’expérience et la fonction de chacun. La valorisation de l’écoute Le code d’improvisation des comédiens est régi par un principe simple : lorsqu’un personnage entre en situation, il s’informe du drame2 de celui ou de ceux qui sont déjà là, en posant des questions si cela s’avère nécessaire et, alors seulement, il peut entrer dans le jeu relationnel. L’écoute est un leitmotiv récurent dans notre société. Mais, au quotidien, chacun constate que cette qualité n’est pas équitablement distribuée. La Commedia dell’arte nous invite à élargir le champ de l’écoute à la totalité de nos potentialités d’observation et de perception des autres. Écouter consiste non seulement à percevoir les propos de l’autre, à les entendre pour les comprendre mais également et surtout, à percevoir son état physique afin d’adapter notre fonctionnement relationnel dans le seul objectif d’établir des échanges fructueux La nécessité de l’étonnement Pour maintenir le jeu d’improvisation, chaque personnage utilise des surprises, des tours appelés des lazzi. Un des plus important est celui laissé en quittant la scène. Ce cadeau, souvent empoisonné, permet d’alimenter l’improvisation entre les protagonistes restants, tout en augmentant le plaisir du spectateur. Au sens premier, action (du grec drama : action souvent chargée de conséquence – Alain Rey - Dictionnaire historique de la L’art dramatique serait donc l’art de la mise en action. Dans le contexte de la Commedia dell’arte, le drame n’est surtout pas à prendre au sens de tragédie mais dans le sens large d’action menée par les personnages. 2 langue française - Le Robert – 1994) Si cela déclenche le rire, c’est parce que cela nous ramène à nos propres fonctionnements autant dans notre vie privée que professionnelle : nous avons tous en tête les personnes qui ne savent pas quitter une réunion sans lâcher un pavé dans la marre. Réussir à surprendre, à étonner, à être le moins prévisible possible constitue un des meilleurs ingrédients pour une relation à l’autre réussie. L’instauration de la confiance Toute situation d’échange dans la Commedia dell’arte est bâtie sur un principe d’équilibre qui tient du bon sens. Ainsi, chaque personnage passe alternativement d’un mode de fonctionnement relationnel de type dominant à un mode de fonctionnement relationnel de type dominé, quelle que soit sa position sociale et sa fonction. Le mode dominant correspond tout simplement au moment de l’expression alors que le mode dominé correspond au moment de l’écoute. S’entraîner à alterner mode dominant et mode dominé implique d’accepter avec confiance que l’autre passe lui aussi alternativement par les deux modes. La réconciliation avec l’aspect ludique La Commedia dell’arte nous rappelle que tout est jeu et je dans la relation humaine. Tout fonctionne comme un grand jeu dans lequel chacun des personnages est responsable de la situation qu’il vit. Grâce au plaisir du jeu, les acquisitions les plus importantes sont réalisées durant les premières années de notre vie. Pour l’enfant, tout est prétexte au jeu et le jeu reste un moteur tout au long de notre vie. Il n’en reste pas moins que l’un des paradoxes pour un comédien ou un musicien est de dire à ses enfants, lorsqu’il part travailler : « Je vais jouer ! » Cependant, lorsque nous réussissons à avoir la maîtrise d’une action, nous savons dire que nous nous sommes joué des difficultés. L’aspect ludique reste, dans nos formations, le seul moyen efficace pour réconcilier chacun d’entre nous avec ses sensations si souvent négligées, refusées même quand la situation relationnelle nous paraît importante et sérieuse. Quelle que soit notre position sociale, constater que nous éprouvons tous les mêmes difficultés dans certaines situations et que nous pouvons en rire, est l’occasion de retrouver un peu d’humilité en goûtant, pour un temps, l’abandon de son masque social. La nécessité de créer une tension juste dans la relation Toute relation dans laquelle nous voulons nous impliquer demande que nous soyons tendus vers l’autre. Nous voyons bien alors que la relation aux autres ne peut exister sans tension. Mais il s’agit ici d’une tension musculaire juste, sans crispation, un engagement vers l’autre tant dans la prise de parole que dans l’écoute. L’art de l’improvisation ou art de s’articuler avec les autres, demande aux comédiens une exigence d’entraînement physique pour créer cette tension musculaire adaptée aux nécessités relationnelles. A nous de reconstruire pour chaque situation relationnelle les conditions d’un état de tensions justes, catalyseur de notre énergie. Respecter l’autre en évitant les débordements de l’affect. Les personnages de la comédie italienne ne fonctionnent jamais en terme d’envie mais uniquement en terme de besoin : « j’ai besoin de manger, j’ai besoin de boire…» et non « j’ai envie de manger, j’ai envie de boire… » Dès que la relation s’appuie sur l’envie, il y a intervention de l’affect et donc risques majeurs de polémiques. L’envie est un des ressorts de la consommation moderne puisque le publicitaire cherche à exciter nos envies afin de nous obliger à nous créer des besoins que nous ne ressentons pas. Lorsque la relation s’appuie sur des envies, les débordements de l’affect empoisonnent les relations professionnelles avec les risques de dérapage vers le harcèlement moral, trop souvent dénoncé actuellement dans nos entreprises pourtant civilisées. En revanche, lorsque la relation s’appuie uniquement sur des besoins, il nous est plus facile d’entendre ceux de l’autre ou d’exprimer les nôtres. Les demandes deviennent alors factuelles et concrètes et les risques de tension ou de conflit s’estompent. Les sept personnages premiers de la Commedia dell’arte Pendant deux années, par l’expérimentation sur le terrain au cours de nos stages et par l’entraînement à l’art de la comédie italienne sous la direction de comédiens professionnels3, nous avons approfondi notre connaissance de ce que les personnages de la Commedia dell’arte pouvaient nous apprendre sur les modes du fonctionnement relationnel. Ces personnages sont masqués, hormis les personnages féminins et le personnage masculin de l’aristocrate. Ces masques « ne rient pas, ne pleurent pas, n’expriment aucun sentiment déterminé, à l’encontre de la plupart des masques antiques, des masques chinois, japonais ou javanais. (…) l’expression donnée par chacun de ces masques varie suivant l’angle sous lequel on le voit, et ainsi, de comique, il peut devenir inquiétant ou tragique. (…) Le masque se tait si le corps ne parle pas … si le corps sait parler, le masque devient alors un bien meilleur moyen d’expression et surtout autrement puissant que les muscles d’un visage. » 4 Ceci met en évidence que l’expression humaine, même portée par la parole, est beaucoup plus puissante si elle met en oeuvre un engagement moteur impliquant le corps entier, que si elle se limite aux seules expressions de notre visage. Celles-ci sont en effet souvent mal maîtrisées et nous mettent au risque d’une interprétation qui ne correspond pas à ce que nous avons voulu exprimer. Lors de la plupart de nos stages, le masque n’est pas utilisé. Nous n’envisageons la pratique du masque que dans le cadre d’un travail approfondi sur les modes du fonctionnement relationnel, au cours de stages de perfectionnement. Toutefois, même sans le masque, nous portons une grande attention à l’engagement physique total nécessaire à la prise de parole. Si ces personnages sont pour la plupart masqués, c’est pour rendre évidents les archétypes qu’ils sont censés représenter. « Le trait caractéristique et permanent de la Commedia dell’Arte, sa marque bien connue, ce sont ses personnages nettement définis, presque invariables, qui se réduisent à quelques types fixes ou tipi fissi.5 » Nous avons pratiqué cet entraînement sous la conduite de Guy PION et de David PION, comédiens formés euxmêmes à l’art de l’improvisation Commedia dell’arte par le maître incontesté en France : Carlo BOZO. 4 Pierre-Louis Duchartre – La commedia dell’arte (Librairie Théâtrale – 1955) 5 Constant Mic – La commedia dell’arte (Librairie théâtrale – 1980) 3 Parmi ces types fixes, nous avons retenu les 7 principaux personnages.6 Ils symbolisent à eux seuls les grands jeux de pouvoirs dans notre société mais aussi les différents modes du fonctionnement que chacun d’entre nous est amené à utiliser dans sa relation quotidienne aux autres. Pour certains de ces personnages, nous avons fait le choix de leur laisser le nom qui résonne le mieux dans notre mémoire d’homme du XXIe siècle, quitte à choquer certains puristes, mais sans pour cela dénaturer les caractéristiques de ces personnages. Ainsi en est-il d’Arlequin, de Colombine, du Magnifico. Arlequin est le plus célèbre de tous les Zani, de tous les valets ; Colombine est ancrée dans toutes les mémoires comme un personnage lunaire avec son pendant masculin, le Pierrot ; il Magnifico parle immédiatement à notre imaginaire7. Au-delà de la représentation de nos modes de fonctionnement dans la relation aux autres, ces personnages ont un autre avantage qui est loin d’être le moindre : ils déclenchent le rire. Et lorsque nous les reconnaissons chez nous et chez l’autre en pleine action relationnelle, toute la gravité, tout le sérieux de la situation est instantanément relativisé et, au minimum, un sourire intérieur nous éclaire. Souvent, le rire salvateur arrive. Ceci est un point clé car, dans nos formations, nous laissons le rire s’exprimer librement, sans retenue, avec ses effets connus d’antistress, de mise en confiance, de disparition des inhibitions ou des retenues liées aux fonctions exercées par les uns et les autres. Nous vous invitons à la découverte de ces 7 personnages hauts en couleurs : ARLECCHINO & COLOMBINA CAPITAN MATAMORE PANTALONE & IL DOTTORE IL MAGNIFICO & PRIMA DONNA 6 Constant Mic cite les deux vieillards Pantalone et le Docteur, le Zani (valet comique), le Capitaine, l’Amoureux (Innamorato), la première dame (Donna innamorata) et la soubrette 7 comme par exemple « Le Magnifique » Film de Philippe de Broca avec Jean-Paul Belmondo (1973).