vaccinations et serotherapie

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vaccinations et serotherapie
VACCINATIONS ET
SEROTHERAPIE
I.
Ig non spécifiques (ou Ig polyvalentes),
Ig spécifiques :
La réponse immunitaire primaire
La réponse immunitaire secondaire
C.
Les différents types de vaccins utilisés
L’acte vaccinal
A.
Les contre indications de la vaccination
B.
Conservation des vaccins :
C.
Les incidents et accidents induit par les vaccins :
1.
IV.
Infectieux
La vaccination
A.
Définition
B.
Immunité
1.
2.
III.
Mme Brunel
Sérothérapie
A.
Cadre législatif
B.
Définition
C.
Immunoglobulines
1.
2.
II.
15/09/09
Les réactions générales :
D.
La consigne et précaution infirmiers pour l’acte vaccinal (très important !)
Vaccination et santé publique
A.
La vaccination agit à 3 niveaux :
I. Sérothérapie
A. Cadre législatif
Sur l’exercice des actes professionnels : actes sur PM : l’infirmier pratique des scarifications et des
injections destinées à la vaccination sur PM.
L’infirmier est habilité à pratiquer des injections et des perfusions de produits d’origine humaine à condition
que le médecin puisse intervenir à tout moment
B. Définition
Sérothérapie : c’est l’administration par voie injectable d’un sérum immunisant afin d’augmenter les
capacités de défense de la personne et en cela on parle d’immunité passive (on apporte à quelqu'un quelque
chose qui lui manque).
L’immunité de sérum d’origine animale est de plus en plus remplacée par celle des immunoglobulines du
fait des réactions anaphylactiques et de réactions locales.
C. Immunoglobulines
Dans les immunoglobulines (Ig), on a les :
1. Ig non spécifiques (ou Ig polyvalentes),
Elles sont d’origine humaine et sont constituées essentiellement d’Ig G qui ont une demi vie de 21 jrs
(polyvalentes car elles sont issues de plusieurs donneurs et vont donner un plus large éventail d’anticorps)
Dans les spécialités pharmaceutiques : gammagard®, Sandoglobuline®, tgline®.
Ces Ig non spécifiques d’origine humaine s’injectent uniquement par perfusion intraveineuse comme tout
produit dérivé du sang par une tubulure muni d’un filtre avec un débit très très lent surtout en début.
De une à trois heures après la perfusion pour ce risque de réaction anaphylactique ou de choc,
Surveillance pls, du pincement tension ; état de conscience, facies de la personne (réaction indésirable à type
de céphalée, d’hyperthermie, nausée frissons.
1
2. Ig spécifiques :
Antitétaniques d’origine humaine : gamma tétanos mais aussi l’anti rabique immogame rage,
Ces 2 là se réalisant par voie intramusculaire strict et …antib B qui elles s’injectent par voie intraveineuse
lente
Il est donc important de vérifier la voie d’injection préconisé par le labo (comme toute manipulation de
produit médicamenteux).
Vérification de la prescription, du dosage, date de péremption et état de conditionnement.
Les sérums d’origine animale (de plus en plus abandonné au profit de ceux d’origine humaine), l’injection
de ces sérums se fait uniquement par voie sous-cutané selon la méthode de Besredka qui consiste à
introduire le sérum par de toute petite quantité (0,5ml) par étape de 15 min pour éviter un choc (grâce à
l’apparition de signes)
II. La vaccination
A. Définition
Elle consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique dérivée ou proche d’un agent
infectieux déterminé.de manière à créer une réponse immunitaire capable de le protéger contre la
survenu de la maladie liée à cette agent infectieux, on parle alors d’immunité active spécifique.
B. Immunité
1. La réponse immunitaire primaire
L’injection du vaccin pour la première fois entraine dans l’organisme la production d’anticorps
spécifiques, c’est la réponse immunitaire primaire qui évolue en 3 temps :
Une période de latence qui va durer à peu près 24 h à 2 semaines qui est le délai nécessaire à
l’organisme pour produire des anticorps sériques.
A ce moment là nous allons avoir une période de croissance des anticorps
Période de décroissance ou le taux des anticorps va décliner (en sachant que les ig G sont les plus
durables).
C’était donc la première injection de vaccin
2. La réponse immunitaire secondaire
2ème période : 2ème injection de vaccin
2 semaines
2 semaines
1 semaine
L’introduction de l’antigène par la 2ème injection entraine la réponse immunitaire secondaire caractérisée
par la rapidité d’apparition et l’importance de la production des anticorps spécifiques.
Cette mémoire immunitaire va permettre à l’organisme de réagir rapidement lors d’une rencontre avec
l’agent pathogène tout autant que l’on va stimuler cette mémoire par le biais des rappels.
Le résultat c’est une immunité active spécifique.
C. Les différents types de vaccins utilisés
Les vaccins sont préparés à partir d’agents infectieux pathogènes qui sont modifiés par des procédés
physicochimiques pour les rendre inoffensifs pour l’homme, capable de déclencher la réponse
immunitaire.
Les vaccins vivant atténué sont les vaccins qui sont les plus proche de l’immunité naturelle (quelque fois
une seule injection suffit et laisse une immunité solide puis utilisation de rappels ex : le BCG)
Dans les vaccins viraux : rougeole, oreillon, rubéole et poliomyélite buccale
Vaccins inactivés ou tués qui restent quand même sensibilisant dans le sens ou on va prendre qu’une
fraction antigénique, on fait 3 injections vaccinale espacées de 3 à un mois.
Ex : Grippe, poliomyélite inject, coqueluche, typhoïde, pneumocoque.
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certains vaccin inactivé vont prendre en compte non pas la bactérie mais l’exotoxine libérée.
certains vaccins obtenus par recombinaison génétique, dans les associations vaccinales qui sont soit
associées par le labo ou injectées simultanément sur des sites spérés.
III. L’acte vaccinal
A. Les contre indications de la vaccination
Dans les CI de la vaccination on retrouve les personnes se trouvant dans les conditions
d’immunodéficience importante, congénitale ou acquise (VIH ou traitement immunosuppresseur).
Il y a des traitements provisoires qui peuvent être tératogènes au fœtus :
Fragilité immunitaire en cours, si elle a déjà contracté la tuberculose (d ou ter s tuberculinique)
Personne allergique, atteinte de dermatose, atteinte d’insuffisance rénale modéré d’où test
d’albuminémie préalable.
B. Conservation des vaccins :
Au frigidaire car ils craignent la chaleur et que c’est un produit biologique.
Il faut maintenir la chine du froid pendant tout transport de ce vaccin.
On fait la préparation immédiatement avant l’injection et toujours se référer à la notice du fabriquant.
Les voies d’administration :
Le parentéral est la plus employé
L’intradermique est la plus rare et concerne le BCG
La sous cutané qui va consister en une injection prof dans la région du deltoïde
L’intra musculaire
La voie orale particulière au vaccin antipoliomélyétique.
C. Les incidents et accidents induit par les vaccins :
Seront limités si les recommandations d’injection sont bien suivies.
Réaction inflammatoire
Douleur
Cette réaction va disparaître en 48 h selon le type de vaccination.
Parfois on peut se trouver avec des adénites (inflammation des ganglions), dans ce cas consulter le médecin.
Rarement on va trouver des abcès lié à des BCG avec création d’adénite splénomégalie (extension sévère)
1. Les réactions générales :
Hyperthermie et courbatures qui font parti du processus d’immunisation
De rares complications décrites comme des accidents neurologiques liés à une hyperthermie de
manière générale
De rare cas d’allergie
Un risque infectieux iatrogène itinérant au processus de soin
D. La consigne et précaution infirmiers pour l’acte vaccinal (très important !)
Vérifier toujours l’identité de la personne et la PM et toujours vérifier si la personne n’est pas en
période de grosses ni de processus pathologique (fièvre ou maladie en cours)
Vérifier le carnet de vaccination de la personne
Rappeler à la personne l’importance de la vaccination et des rappels
Informer des effets secondaire possibles
Vérification de l’intégrité de l’emballage
Relire la notice
Préparer l‘injection et jeter ce qui n’est par utilisé
Inoculée le vaccin conformément à la voie préconisé par la fabriquant
Noter son administration (en précisant le lot, la date, l’heure, dosage, et décoller l’étiquette
pharmaceutique…)
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Rendre à la personne son carnet de santé
IV. Vaccination et santé publique
La vaccination rentre dans la prophylaxie des maladies contagieuses en conférant une immunité individuelle
mais aussi collective ;
La politique de vaccination est réalisée au niveau international par l’OMS
Au niveau national chaque pays peut augmenter les objectifs de vaccination, en France les objectifs sont
issus du ministère de la santé (notamment aussi le Comité technique de vaccination).
A. La vaccination agit à 3 niveaux :
Primaire : information, campagne vaccinations obligatoires
Secondaire : Vaccination des personnes à risque
o personnes âgés (vaccin contre la grippe)
o vaccination des professionnels de santé (hépatite B),
o garde forestier (rage),
Prévention tertiaire pour éviter les rechutes et adapter l’individu à son travail, pour éviter les
complications et récidive (malades fragiles, malades chroniques) et aussi.
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