HARD OFF HEARING « Landscape in Composition » (2007

DETRITUS DE FETUS AVORTES « The Fecal Conspiracy » (2012-17 titres-65mn)
Attention, ce cd n’est pas à mettre entre toutes les
mains. Que les cathos, les puritains de tout poil passent
leur chemin. Car ici, on a affaire à un groupe à l’humour
potache pipi caca cucu. Musicalement, c’est un mélange
crossover metal entre S.O.D, Ultra Vomit, Gronibard et
Andréas er Nicolas. On a meme droit à une parodie de
Manowar avec « The Sword Of Sodomy » et ses paroles
toutes philosophiques. Des pubs façon Hara-kiri
parcourent le skeud. Et que penser du rap
« Retrokiller » ? Personnellement, ils me font bien rire et
en prime savent jouer, ça ne gâche rien ! Rien que la
pochette du cd me fait délirer et son texte tout en finesse
écrit sur le livret et au verso. A conseiller à tous les
décoincés du cul… Euh pourquoi ? Ben pour y mettre un
doigt !
N° 58 Bis Juillet 2014:
Finalement, on sort quand meme un second numéro ce mois-ci, juste avant le départ en vacances… Numéro
qu’on dédie à la mémoire de Johnny Winter décédé la semaine dernière. Bientôt la chronique dans ces pages de son
passage au Moloco au printemps. Sinon vous pouvez recevoir ce fanzine à chaque sortie gratuitement par mail en le
demandant à : [email protected] . Une page Facebook Fanzine Ge-underground accompagne
chaque sortie papier avec en prime les photos des soirées chroniquées. Demandez nous en ami…
Critix69
DATES :
JUILLET
J24 Colmar (Grillen) Mad Caddies + The Adolescents + Zero Talent
V25 Nommay (Pinky Bar) Foie De Pirate
18h gratuit
S26 Selestat (Rock Your Brain Fest) Les Sheriff + Les Wampas + The Adicts + Les Sales Majestés +
The Brains + The Real Mc Kenzies + Charge 69 + Murphy’s Law +
Misconduct + The Generators + The Black Zombie Procession +
Diego Pallavas 14h
14/20/25€
Chevenez (Forest Fest) Fides Inversa + Deathrow + Malhkebre + Alerion + Mourning Dawn +Nansis +
Mortis Mutilati + Neptrecus + Shaddai 12h 10€
Nommay (Pinky Bar) Phil Riza 18h gratuit
D27 Val D’Ajol (Chez Narcisse) Faut Qu’Ca Guinche
Nancy (Le Royal Royal) Alexia Von Toy
Fraisans (Forges) They Call Me Rico
L28 Montbéliard (Atelier Des Moles) The Wailers
20h
27/29€
M29 Colmar (Grillen) Sick Of It All +The Boring + Syndrom 187 20h
AOUT
V1 et S2 Metabief (festival de la Paille) Carbon Airways + Airnadette
D3 Pratteln (Z-7) Kansas
Colmar (Grillen) Red Fang + Kunz + Boar
20h
18/21€
L4 Clairvaux-les-Lacs (Fayolan) Nadamas
M5 Pratteln (Z-7) Amon Amarth + Suffocation + Havok + Skeletonwitch
M6 Pratteln (Z-7) Gojira + special guest
Colmar (Grillen) Agnostic Front + Spitback 20h
15/18€
J7 Nommay (Pinky Bar) soirée boeuf (sous reserve) gratuit
S9 Belleherbe (Festi’Violettes) Nadamas
Nommay (Pinky Bar) Antoine Loyer + Aurélien Merle
18h
gratuit
D10 Colmar (Parc Des Expos-Foire Aux Vins) Hard Rock Session : Motorhead + Airbourne + Tarja +
Blackrain
M12 Pratteln (Mini Z7) Steve Earle
J14 Colombe-les-Vesoul () Free Bastards + Les Infidèles + Adamanthium 19h30
V15 Fraisans (No Logo Festival) Nadamas
S16 Moffans (salle Polyvalente) Festimof: Desybes + The E Monsters + The Bundy + Mamadjo +
Les P’tits Troubadours 19h
Val D’Ajol (Chez Narcisse) Bob Dit L’Ane
D17 Le Girmont Val D’Ajol (préau municipal) Ziveli Orkestar + Suzana Djordjevic + Bob Dit L’Ane
Avec cochon à la broche, Air guitar contest, jeux olympigs… 11h/23h
Imprimé par nos soins-Ne pas jeter sur la voie publique
LIVE :
BIOHAZARD/BORN FROM PAIN/FIRST BLOOD/DESOLATED/NO SECOND THOUGHT le 11 avril
2014 au Grillen à Colmar
Les phrases de la soirée: “Y’a du sang sur le retro!”
« Je fais caca par le pénis ! »
« C’est les pertes blanches de la schtroumpfette, c’est dégueulasse ! »
« A Nantes, sur un kayak sur La Loire ! »
Tout d’abord, merci à Seb pour les deux accréditations presse nous permettant de suivre cette soirée hardcore. Tu
imagines Biohazard au Grillen ? Incroyable !
Lorsqu’on arrive, No Second Thought vient déjà de commencer son set. Hardcore classique mais avec quelques
passages plus lourds er plus sombres, normal ils viennent de Finlande. Le chanteur éructe tout le long. On peut
penser à All Out War. On ressent aussi une influence sludge pour les passages les plus lents. En tout cas, ça donne
envie de bouger, le groove est bien présent, meme si le public est encore bien calme à cette heure.
Une bien bonne entrée en matière avant Desolated qui joue vraiment très fort. Là, on a vraiment affaire à du
sombre, lourd et lent. Un croisement entre Eyehategod et Arkangel. Il y a deux chanteurs dont un dans la salle sur
le coté de la scène, capuche sur le crane. J’ai beaucoup de mal à accrocher. Les ninjas se tentent un peu à la
capoeira. Peut-être qu’en connaissant leurs morceaux, ça irait mieux, mais là, ça me laisse froid comme un cadavre.
Après une intro hard Fm, c’est la déception de la soirée. Un show bof ! C’est dommage car sur album, First Blood
reste une tuerie. Un show assez décousu ou on peut peut-être retirer « Next Time I See You, You’re Dead »,
« Lies », les deux morceaux liés « Armageddon/Victim », « Resist » et éventuellement « Silence », « Facism » et
« Preamble ». On ne va pas trop en parler car on risque d’être désagréable.
Et d’un coup d’un seul, on monte d’un niveau avec Born From Pain. En arrière plan défilent des images de
manifestations et de révoltes. Après une intro, c’est le nouveau « American Treason » qui met tout le monde
d’accord. Y’a pas photo, un concert de ce type, faut le vivre à 100%.
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Difficile de contrôler ses jambes et de ne pas se jeter dans
le pogo. On retiendra aussi les anciens « Death And The
City » et « When We Were Kings », sans oublier “State Of
Mind” ou encore “Sons Of A Dying World”. Le show se
termine avec une seule guitare, soucis techniques. Voici
une ouverture digne de nom pour Biohazard, meme si le
dernier album « The New Future » ne me motive pas plus
que ça.
Nous ne sommes qu’au mois d’avril mais Biohazard va
sans doute nous donner le concert de l’année déjà.
Excellent aussi bien musicalement que scéniquement avec
un public carrément fou. D’entrée « Chamber Spins
Three » va mettre le feu à l’endroit. Evan Seinfeld, le
bassiste légendaire n’est plus là, sans doute trop occupé à
faire des films pornos avec sa meuf. Billy Graziadei tient le
micro tout le long en laissant un petit peu de place au
nouveau bassiste. Le batteur Danny Schuler est toujours
aussi impressionnant de groove. Et on est content du retour
de Bobby Hambel à la guitare solo. Ce dernier me
reconnaît et on échange quelques mots, mon anglais restant
malheureusement trop limité. Et avec Bobby Hambel, ça a
intérêt de fonctionner, car pendant le show, il n’hésite pas à
shooter violement dans sa tête d’ampli défaillante. « Urban
Discipline », « Shades Of Grey », « Wrong Side Of The
Tracks », “Down For Life” prennent la suite. Quel plaisir
de réentendre live ces morceaux de légende. Ca continue avec “Vengeance Is Mine”, “Tales From The Hard Side”
et “Skinny Song”. Ce set list fait la part belle aux débuts du groupe, sa meilleure période, celle avec Bobby Hambel
d’ailleurs. Ce dernier bouge beaucoup on stage. Il y a une telle folie que le micro de Billy Graziadei se décroche
souvent de son pied perche qui subit les assauts des slammers. « Survival Of The Fittest », « Black And White And
Red All Over », « Five Blocks To The Subway », « Howard Beach », « Victory » terminent un show apocalyptique.
Mais le final revient à une reprise de Bad Religion “We’re Only Gonna Die” suivie de « Punishment » et « Hold
My Own ». Il va être compliqué de faire aussi bien que Biohazard. Tout était parfait, un moment inoubliable…
JELLO BIAFRA AND THE GUANTANAMO SCHOOL OF MEDICINE/WE INSIST! le 17 avril 2014 au
Moloco à Audincourt pour l’Impetus Festival
Les phrases de la soirée: “Plus fort ! Plus fort ! »
« Faites péter le son ! »
Tout d’abord, merci à Juliette pour les
deux accréditations presse nous
permettant de suivre plusieurs dates de
l’Impetus Festival. Festival de musiques
divergentes et autres cultures que nous
adorons.
Ca débute par le trio guitare, basse et
guitare parfois, batterie : We Insist ! On a
affaire ici à une musique bien barrée qui
peut parfois faire penser à No Means No.
C’est le batteur qui tient principalement
le chant en faisant en prime des plans
hyper compliqués, chapeau bas !
D’ailleurs sur un morceau, il tient un
micro à lampe d’une main et tape sur sa
caisse avec son autre main armée d’une
baguette. Le set list est axé sur le p’tit
dernier au nom éponyme « We Insist ! ».
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Avec pas moins de huit morceaux : « While The West Is Falling », « Folding Iron », « Another Era », « My
Friend’s Lonely Mate », « First Draft », « Elijah’s Spell », « Grinding Down The Pole » et « Black Post White
Ghost ». J’adore ce groupe et sa musique originale. C’est vrai, les morceaux sont compliqués, mais c’est jouissif en
diable. De « The Babel Inside Was Terrible » on a droit à « Custom Device » et « Oakleaves » qui termine le show.
De « Oh! Things Are So Corruptible », on a droit à « Half Awake » et « Early Recollections ». Le groupe aime
jouer avec les sons des pédaliers d’effets. Le guitariste est toujours aussi maniéré, une bonne tête de psychopathe.
Déjà une bonne grosse baffe pour commencer notre Impetus Festival.
Place à Jello Biafra et son groupe, le show commence par une déflagration sonore. Dès que Jello Biafra arrive on
stage, on sait que c’est lui le maitre de cérémonie. Haut de forme, costume arlequin, canne à la main, le dandy punk
va montrer à tous ce qu’est un performer. Et dès « The Brown Lipstick Parade », son show commence avec le
micro dans le cul, un cunnilingus à un gros cochon en plastique… Le guitariste Ralph Spight a une chemise avec
inscrit dessus : « Free Pussy Riot ». Comme sur son dernier album « White People & The Damage Done », c’est
« John Dillinger » qui prend la suite. Après cette entrée en matière qui met tout le monde d’accord, Jello peut parler
beaucoup pour expliquer ses morceaux et du coup la situation de ceux qui vivent aux USA. Ca continue avec
« New Feudalism », « Road Rage », « Barackstor O’Bummer » et « Mid-East Peace Process ». Jello mime ses
textes, une véritable bête de scènes. Dead Kennedys, son groupe mythique est bien sur de la partie avec “California
Uber Alles” et plus tard dans la soirée “Nazi Punks Fuck Off”, “Chemical Warfare”, “Too Drunk To Fuck” et
l’ultime “Holiday In Cambodia”. Jello continue ses speeches et parle des invasions de l’armée américaine, de Wall
Street et sa bourse, des soucis avec le gaz de schiste… Ce mec est vraiment politiquement incorrect, vive les
militants contestataires ! Ses musiciens tiennent le pavé avec ses compositions punk rock comme on aime car bien
dans l’esprit Dead Kennedys. Mais tous les regards se posent sur le leader. Le set list se compose aussi de « Were
Wolves Of Wall Street », « Panic Land », « Hollywood Good Disease”, “Pets Eat Their Master”, “White People
And The Damage Done” et “Crapture”. Jello se jette dans le public qui a bien du mal à le ramener sur scène. Il y
revient et repart en se jetant sur moi, je le retiens tant bien que mal, il est humide et lourd, le bougre !
Un Impetus Festival qui commence de la meilleure des manières avec cette légende vivante du punk rock qui
s’est démené sur scène et a tout donné. Ce mec est vraiment un frontman hors-pair. Mega respect Mr Biafra et
continuez de militer pour dénoncer les injustices de ce système pourri par le fric et sans humanité…
CD’s :
SCREAMING LEAD « Screaming Lead » (2014-4 titres-17mn)
Si tu aimes Megadeth, Annihilator, Metallica et Iron
Maiden, ce mini cd peut être pour toi. A conditions de
n’avoir rien contre le plagiat. Car l’intro de « Brain
Crushing » est le copié collé de celle de « Wasted Years »
d’Iron Maiden mais en plus rapide par exemple et « Hell
Or Win » est plus que très inspiré par « Alison Hell »
d’Annihilator. D’ailleurs si Jeff Waters l’entend, il
n’hésiterait pas à mettre ce jeune groupe au tribunal, je
pense. Et ce sur les quatre titres heavy thrash accrocheurs,
on a l’impression de connaître beaucoup de passages sans
forcement réussir à mettre un titre dessus, et ça s’est fort !
Sinon, le son est très bon, des soli de qualité parcourent les
morceaux. La voix et la diction sont un mélange de Dave
Mustaine (Megadeth) Jeff Waters (Annihilator) et James
Hetfield (Metallica). En tout cas, ces quatre titres
accrochent de suite, forcement… Screaming Lead, un
groupe d’avenir lorsqu’il aura digéré toutes ses influences
pour fabriquer une musique plus personnelle… Le groupe
en a les moyens techniques, y’a plus qu’à attendre…
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