Lettre Maison Blanche n° 46 de décembre 2013
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Lettre Maison Blanche n° 46 de décembre 2013
N°46 décembre 2013 M aison B lanche La Lettre S ommaire E Actualité Plan de formation 2014. dito Retour sur... 1er forum rééducateurs de Maison Blanche. La 2ème journée de l’encadrement. Projet de Master Européen en clinique avancée en psychiatrie et en santé mentale IFITS, Paris XIII. Le saviez-vous ? Site Intranet. Dossier Les 20 ans de l’Unité d’Hospitalisation Mère-Bébé. ça s’est passé cet automne : La semaine du goût. Restitution des formations-action Qualité. 15èmes rencontres Vidéo en Santé Mentale. La Vie de l’Etablissement « Les amis de Pylos » Maison Relais Navarin. Un peu d’histoire Sous-effectifs et encombrement. Agenda ça se passera en 2014. Qui fait quoi ? Yadranka Kovacevic, référente Handicap. Directrice de la publication : Nicole Pruniaux, chef d’établissement. Service communication : Jean-Claude Péna, ingénieur en organisation, responsable communication et qualité - Christine Weber, chargée de communication - Cécilia Pommier, assistante de communication. Tirage à 650 exemplaires Diffusion sur le site Intranet et Internet de l’établissement. www.ch-maison-blanche.fr 2013 a été une année de transition, avec la mise en place de la Communauté Hospitalière de Territoire de Maison Blanche, Perray-Vaucluse et SainteAnne incluant au titre d’associés, les hôpitaux de Saint-Maurice et l’ASM 13. La CHT est dotée d’une direction commune à partir du 1er janvier 2014, pour une meilleure coopération. Les différentes instances de la CHT ont commencé leur travail. Le projet médical s’organise autour de 3 axes susceptibles d’améliorer les prises en charge des usagers : la lisibilité des structures de soins, l’amélioration de l’accès aux soins et une meilleure articulation entre le secteur sanitaire et médico-social. Le changement est évidemment source d’appréhension, mais nous devons saisir cette opportunité pour innover. Deux projets sont d’ores et déjà en cours d’élaboration sur Paris : la création d’une unité de liaison psychiatrique concernant les personnes âgées, en collaboration avec le Centre d’Actions Sociales de la Ville de Paris (CASVP), et la création d’une unité d’hospitalisation pour les adolescents de 10 à 15 ans, dont le territoire de Paris a grandement besoin. Concernant Maison Blanche, les contraintes financières dans les investissements ne nous ont pas permis d’ouvrir le foyer du 19ème arrondissement, ni de déménager l’unité mère-bébé « La Pomme » sur le site de Rémy de Gourmont. Nous gardons bon espoir que ces deux projets aboutiront lors de l’année 2014. Nous préparons l’auto-évaluation en vue de la certification qui aura lieu courant 2015. Maison Blanche est pleinement engagé dans ce processus comme lors des précédentes visites qui se sont déroulées de manière positive. Une nos missions est de maintenir le déploiement actuel du dispositif de soins. Nous soulignons notre attachement à notre organisation sectorielle qui assure des soins de proximité dont le pivot est le CMP ; il tient une place centrale dans le parcours du patient. Nous devons cultiver nos valeurs avec persévérance et faire preuve de créativité dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge du patient. Ainsi, je vous souhaite mes meilleurs vœux de bonheur, de santé et d’épanouissement dans votre travail, pour l’année . 2014 Docteur Annie Msellati, Présidente de la Commission Médicale d’Etablissement 2 Plan de Formation 2014 Courant décembre le Plan de formation 2014 a fait l’objet d’une large distribution dans tous les services de l’établissement. Ce document recense les actions proposées par le service de la Formation tout au long de la vie au regard des besoins exprimés par l’ensemble des professionnels. Véritable démarche consensuelle et prospective, le recueil des besoins mené lors de l’entretien de formation a permis l’élaboration de ce plan d’actions : il tient compte des orientations nationales, du projet d’établissement, de la politique de la DRH et de la DSI en lien avec les projets de service, et des attentes des personnels toutes catégories confondues. A ctualité DPC ... un changement de dynamique Avec la mise en place du DPC (Développement Professionnel Continue), on assiste à un changement de dynamique. En effet les personnels soignants sont désormais tenus à une obligation de formation répondant à des programmes et objectifs fixés par la Haute Autorité de Santé. Un programme de DPC est un ensemble d’activités d’évaluation et de formation, centrées sur l’analyse des pratiques, l’appropriation et la mise en oeuvre de recommandations, réalisées pendant une durée définie dans le but d’atteindre des objectifs précis en termes d’amélioration de la qualité de la sécurité des soins et des pratiques professionnelles. Autonomie dans la gestion des demandes individuelles De plus, dès janvier 2014, les secteurs deviendront autonomes dans la gestion des demandes individuelles de formation. Ils disposeront d’un budget conformément à la réglementation en vigueur, dans une logique de concertation d’équipe. Ces demandes seront toujours gérées par le service de la formation continue dont il est essentiel de rappeler les missions d’orientation, de conseil et d’accompagnement auxquelles les personnels de Maison Blanche restent attachés. Alain Fabre, responsable formation R etour sur... 1er forum rééducateurs de Maison Blanche tenu le mardi 15 octobre 2013 A l’initiative du projet Caroline DRUSIANI, ergothérapeute cadre de santé au CATTP « La Comète » - 25ème secteur. C Comme nous avons retenu l’attention d’une bonne cinquantaine de participants comprenant des ergothérapeutes, psychomotriciens, IDE, éducateurs spécialisés, cadres de santé, cadres supérieurs de santé, responsable de la formation continue, coordinatrice générale des soins, chef de pôle, étudiants, formateur, nous espérons attirer la curiosité des absents sur ces approches parfois inconnues ou que l’on pense connaître … e projet reçoit le soutien de la direction et de la formation continue, un groupe de pilotage est constitué, de là nait l’idée d’une journée afin de promouvoir le travail des rééducateurs en psychiatrie ainsi que le partenariat pluriprofessionnel. Chaque intervenant volontaire exerçant à Maison Blanche a pour consigne de produire un écrit afin de faire partager une expérience ou un moment thérapeutique vécu avec un patient. Le choix du dispositif est libre, séances individuelles, groupe thérapeutique, réhabilitation psycho-sociale, thérapie corporelle, en individuel ou en co-thérapie avec un autre professionnel. Au cours de cette journée, sept interventions riches et variées ont lieu traitant de concepts cliniques, d’analyse de récits de pratiques. Le retour du questionnaire de satisfaction remis aux participants et intervenants de la journée est très encourageant pour la suite à donner. Dans un contexte où la psychiatrie évolue rapidement, nous avons pris le temps, en toute bienveillance de proposer un autre espace, un autre temps, une prise de distance nécessaire à l’élaboration, l’expression, le partage, la transmission. de gche à dte premier plan : S.Olivier, psychomotricienne 23e secteur, M. Vujanovic, F. Lascaux, ergothérapeutes 22e secteur. Second plan : D. Sement, ergothérapeute 27e secteur, C. Drissi, ergothérapeute 7e secteur, M. Michelin, ergothérapeute 24e secteur, G. Reynaud ergothérapeute 28e secteur, C. Drusiani, cadre de santé 25e secteur, G. Gusso Brada, thérapeute en shiatsu 11e secteur, F. Selmi, psychomotrienne 11e secteur, L. Bugnicourt, psychomotricien 6e secteur, S. Le Bail-Duqueroy, ergothérapeute 7e secteur. Les actes diffusés le jour du forum restent à disposition. Le Comité d’organisation R etour sur... La 2ème journée de Le 27 novembre 2013 s’est déroulé le 2ème colloque sur l’encadrement organisé par les cadres et la Direction, pour les cadres. Mme Nicole Pruniaux, directrice a ouvert cette journée en insistant sur l’importance institutionnelle que revêt le rôle des cadres. Mme Marchandet, directrice des ressources humaines et Mme Salem, directrice des soins ont rappelé que la mise en place d’une politique managériale était essentielle et qu’elle s’inscrivait à la fois dans le projet social et dans le PSIRMT. Le thème retenu par le comité d’organisation portait sur « la légitimité du cadre ». Comme l’année précédente, Mrs. Fabre et Péna étaient chargés de l’animation de la journée. Deux intervenants extérieurs ont été invités et treize cadres « maison » avaient été sollicités. La 1ère intervention, très remarquée, de Mme Casagrande, directrice adjointe en charge de la qualité, la gestion des risques et la promotion de la bientraitance à la Croix-Rouge Française et philosophe a porté sur une réflexion philosophique de la légitimité. Ensuite sont intervenus deux groupes de cadres : - Le 1er groupe constitué de faisant fonction : Mmes Canavet, Lakehal, Bourseiller et de M. Bernard, avait intitulé son intervention « Entre ce que l’on est, ce que l’on sait et ce que l’on devient quand on a appris ». Cette intervention mettait en exergue la nécessité d’accompagner le faisant fonction dans sa prise de poste. - Le 2ème groupe constitué de Mme Soliveau et de M. Benhamed nous exposait le point de vue du cadre administratif et technique dans le processus de légitimité dans les services support. l’encadrement : un succès à renouveler L’après-midi Mme Logiez, consultante nous donnait un regard pratique sur l’autorité de compétences en s’appuyant sur le champ d’activité des managers. Puis l’intervention réalisée par Mmes Limousin, Cappe de Baillon, Got et M. Hamoud nous apportait un éclairage sur « légitimité : mythe ou réalité » à travers les parcours de cadre ayant intégré des services de pédopsychiatrie. Ils posaient alors la question de savoir s’il faut connaître la spécialité pour être légitime. La dernière intervention présentée par Mmes Villalonga, Massolini et BruneauZamouri, intitulée « de l’autre côté du miroir » laissait entrevoir à travers un questionnaire, quels étaient les critères mis en avant par les cadres et les autres professionnels pour l’acquisition d’une légitimité. Mmes Salem et Marchandet concluaient cette riche et dense journée de réflexion. Toutes les interventions ont montré que pour être légitime en tant que cadre, le titre ne suffit pas, l’acquisition d’une légitimité nécessite du savoir-faire, de l’expérience, du charisme ; c’est un long parcours qui s’apparente à un processus de transformation psychologique qu’Eric Delavallée nomme la managérialité que l’on peut assimiler au processus de parentalité. Les évaluations de la journée ont montré tout l’intérêt de cette journée (des interventions de qualité et des échanges fructueux), puisque 2/3 des participants ont été très satisfaits et 1/3 satisfaits. Ces résultats constituent une satisfaction pour les organisateurs et les intervenants. Ils nous encouragent à poursuivre cette démarche pour 2014. 3 Alice Casagrande, Alain Fabre Liliane Canavet, Caroline Lakehal, Roger-Patrice Bernard, Cécile Bourseiller Mamoud Benhamed, Catherine Soliveau Jean-Claude Péna, responsable Communication-Qualité Alain Fabre, responsable Formation continue Carole Logiez Jean-Claude Péna Sophie Marchandet et Evelyne Salem Lydia Massolini, Françoise Villalonga, Béatrice Bruneau-Zamouri Freddy Hamoud, Annick Limousin, Sandrine Got, Isabelle Cappe de Baillon R 4 etour sur... de gche à dte premier : Mme Marchandet, Directrice des ressources humaines, Mme Salem, Directrice, coordinatrice des soins, Mme Abbas, Enseignante IFITS : EPS Maison Blanche, M. Masias-Valdes, Doyen des relations internationales HESAV, M. Bertrand, Enseignant IFITS Maison Blanche, Mme Marchal, Directrice du GIP-IFITS Maison Blanche, Mme Clerc, Directrice HESAV, M. Skuza, Professeur HES-S2, Mme LenoirSalfati, Sous-directrice RH Ministère, Mme Jovic, Conseillère Technique Régionale à l’ARS, M. Andrieu, Cadre supérieur de santé EPS Maison Blanche Projet de Master Européen en « Clinique avancée en psychiatrie et en santé mentale », IFITS, Paris XIII et HESAV de Lausanne D ans le cadre de la création d’un Master Européen de « Clinique avancée en psychiatrie et en santé mentale » par l’IFITS de Neuilly-sur-Marne, l’établissement de Maison Blanche a organisé une rencontre le 8 octobre dernier avec celui-ci et les partenaires universitaires Suisses de ce projet, la Haute Ecole de la Santé Vaudoise (HESAV) de Lausanne. Une rencontre avait eu lieu la veille, entre les trois partenaires du projet : l’IFITS, l’Université de Paris XIII et celle de Lausanne. Le lendemain pour faire connaître ce projet novateur et enrichir la réflexion commune, nous avions invité des représentants de l’Agence Régionale de la Santé (ARS) et de la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS) intéressés par le sujet. Il s’agissait de Mme Jovic, Conseillère Technique Régionale (CTR) représentant la Région et la DGOS représentée par Mme Lenoir-Salfati qui travaille notamment sur la réingénierie des diplômes et métiers de la santé au Ministère. Nous étions très heureux de recevoir ces invités de marque déjà fort engagés à différents niveaux sur le thème des formations universitaires de type Master pour les infirmières en psychiatrie. Le débat a intéressé toutes les parties présentes, car nos échanges et nos questionnements étaient totalement partagés et ouvraient sur des perspectives d’avenir. L’établissement était quant à lui, représenté par sa directrice Mme Pruniaux, la DRH Mme Marchandet et la Directrice des Soins Mme Salem, organisatrice de cette rencontre. Nous sommes partis d’un même constat concernant les besoins de personnels formés à un niveau « Master » en ce qui concerne le champ d’exercice en psychiatrie et en santé mentale. En effet consécutivement au diplôme d’infirmier généraliste de 1992 et malgré les formations d’adaptation à l’emploi et le tutorat mis en place, nous constations une déperdition des savoirs et compétences spécifiques à la psychiatrie. Cet appauvrissement est aussi constaté par tous les acteurs de terrain, enseignants, médecin, directeurs, Ministère. Un certain nombre de questions ont été abordées : L’expertise disciplinaire : La question de l’expertise disciplinaire semble à différencier d’un niveau Master en psychiatrie. En effet cette expertise est accessible par l’expérience professionnelle, par la formation d’adaptation à l’emploi (FAE) et par la formation continue en général, notamment avec le récent Développement Professionnel Continu (DPC) autour des Evaluations des Pratiques Professionnelles (EPP). Ces formations apportent avec l’expérience de terrain cette expertise disciplinaire. La spécialisation (DE) : Mme Lenoir-Salfati re-questionne : faut-il une formation Master, ou repenser une nouvelle spécialité infirmière ? Celle-ci permettrait de se spécialiser de manière pointue au regard des nouveaux besoins de la population, en gérontologie, en cancérologie, ou en santé mentale. Ces spécialisations cantonneraient cependant l’infirmière dans le champ des « Auxiliaires médicales » tel que défini dans le Code de Santé Publique. Les pratiques avancées : Celles-ci sont à situer en dehors d’un découpage disciplinaire qui serait lié aux disciplines médicales et aux activités strictement prescrites. Les pratiques avancées se sont développées à partir du champ du rôle propre infirmier et des sciences infirmières à partir de la recherche en soins infirmiers. C’est pourquoi les pratiques avancées nécessitent des niveaux Master et Doctorat et sont à différencier de ce que pourrait apporter une spécialisation infirmière. La réingénierie des métiers de santé : L’objectif de la réingénierie des métiers de la santé actuelle est de partir des besoins d’aujourd’hui et même par anticipation, de ceux de demain. De quels professionnels aurons-nous besoin ? Dans quel système de santé ? Faut-il penser l’infirmier du futur dans la continuité de ce qu’il existe déjà, dans le continuum des métiers socles ? Ceci reviendrait à aller vers une nouvelle spécialisation infirmière. Ou faut-il le penser comme un « nouveau métier » et penser cette Infirmière de Pratique Avancée (IPA) à une nouvelle place, une place différente que celle « d’auxiliaire médicale ». 5 Fluidifier les parcours des professionnels Un autre des objectifs de cette réingénierie est de fluidifier les parcours des professionnels qui existent actuellement et qui sont très cloisonnés, en proposant plusieurs parcours possibles sur des modes soit horizontaux, soit verticaux, tout en gardant une cohérence professionnelle. La région de son côté, travaille depuis plusieurs mois sur les Pratiques Avancées infirmières. Un guide va paraître, issu des réflexions du groupe de travail piloté par Mme Jovic CTR-Ile de France. En effet nous assistons actuellement à un foisonnement de création de Masters, sans aucun cadrage national. Le guide proposera des schémas simples qui puissent répondre à des besoins très diversifiés. La santé mentale apparaît comme une priorité qui s’appuie sur des pratiques infirmières non encore identifiées par le terrain comme des « pratiques avancées », bien qu’elles le soient. Identifier les « compétences génériques » La réflexion de la rencontre du 8 octobre, a abouti à l’idée de l’importance d’identifier d’abord les « compétences génériques » de pratiques avancées qui se déploieraient ensuite dans des domaines spécifiques comme la psychiatrie, la cancérologie, la gérontologie, en lien avec les besoins identifiés sur un territoire de santé. Des pratiques qui pourraient être très transversales et s’exercer dans les Etablissements de Santé ou en ambulatoire ou encore en articulation avec les structures médico-sociales. L’importance du développement de la recherche infirmière et para-médicale a été largement soulignée. Avec le développement possible de doctorat mais aussi de recherche opérationnelle, avec des méthodologies appropriables par le terrain pour permettre de développer, formaliser, transmettre les savoir infirmiers et paramédicaux. Les pays Européens et anglo-saxons qui ont depuis longtemps mis en place des sciences infirmières et des Masters de Pratique avancée, sont maintenant dans la mise en place de Masters interprofessionnels et de licence en santé. Ces Masters développent des compétences en santé génériques qui permettent de développer une culture commune. Puis des formations par métier sont offertes tout en maintenant des modules de formation interprofessionnels (pour savoir travailler ensemble). Ces évolutions, plaident pour un raisonnement global et cohérent de formation pour les différentes « professions de santé ». Enfin, des réflexions existent pour valoriser financièrement ces formations de niveau Master 2 en calquant les rémunérations sur les grilles des IDE spécialisées, mais c’est encore un peu trop tôt pour arriver à une véritable reconnaissance. Cette rencontre avec nos collègues de l’IFITS, les universitaires de l’HESAV de Lausanne, notre conseillère technique régionale et Mme Lenoir-Salfati de la DHOS a été passionnée et passionnante. Nous souhaitons à Mme Christine Marchal, Directrice du GIP-IFITS à l’origine de ce projet de Master Européen de « Clinique avancée en psychiatrie et santé mentale », de réussir dans ce projet novateur. Evelyne Salem, Directrice, coordonatrice des soins Le saviez-vous ? Les boutons IMPRIMES et URGENCES présents sur la page d’accueil Intranet ont été repensés pour un meilleur accès aux informations. Le bouton « Imprimés » permet d’accéder en un clic aux imprimés les plus utiles aux missions quotidiennes de chacun. Chaque imprimé est classé par service émetteur. Vous y trouverez par exemple, l’imprimé « Demande de changement de situation » du service informatique, l’imprimé « Avis sur renouvellement de contrat » émis par la Direction des Ressources Humaines, ou encore les fiches du Dossier Patient. Nous travaillons actuellement sur la refonte total des éléments composant le site Intranet. Si vous avez des questions et des suggestions, n’hésitez pas à me contacter ! [email protected] Le bouton Urgences rassemble les documents nécessaires lors de situations d’urgence. Y figurent également les tableaux de gardes médicales et administratives actualisés. D 6 A ossier Les 20 ans de l’Unité vec la participation de l’ARPE, Association Réseau Petite Enfance, co-créée par Dominique Brengard et René Bérouti, l’UHMB fête ses 20 ans le 18 Octobre 2013. A ce colloque festif, ont été invités les partenaires : services de psychiatrie de Maison Blanche et d’autres établissements parisiens et de l’Ile-de-France, les autres UHMB en France, les réseaux périnataux (PMI, Maternités, Associations, RPPN, etc…). Ce fut pour l’assemblée, composée de quelques 200 professionnels, l’occasion de « revisiter » cette structure de soin et de prévention de l’hôpital Maison Blanche. M. Rémy Féraud, Maire du Xe arrondissement a accueilli cet événement à la Mairie, continuant à soutenir les projets pour la santé mentale des enfants et la parentalité. Par leur présence et participation ont manifesté leur intérêt : l’ARS représentée par M. Gilles Echardour, l’EPS Maison Blanche avec M. Jean Vuillermoz, Mme Nicole Pruniaux , le Dr Annie Msellati, Mme Evelyne Salem, le Dre Dominique Brengard, la CHT avec le Dr Norbert Skurnik, l’ARPE avec Mme Arlette Zilberg. Située dans le 18ème arrt, cette unité accueille en hospitalisation temps plein, 5 bébés avec leurs mères qui présentent des troubles psychiques ou psychiatriques dans la période de la grossesse ou post-partum. Du fait de cet envahissement psychique, ces femmes se trouvent en difficultés dans leur fonction maternelle avec toutes les distorsions que cela peut induire dans les premiers liens à leur UHMB « La Pomme » bébé. L’hospitalisation conjointe va alors constituer un cadre privilégié qui proposera des soins pour la mère, pour le bébé, un accompagnement et un étayage de la relation précoce pensée en lien avec la dynamique familiale globale qui est prise en compte à travers un travail auprès des pères et des fratries. Il s’agit de prévenir les troubles de l’attachement mère-bébé et leurs conséquences défavorables pour le développement de l’enfant. Ainsi le Dr René Bérouti, fondateur de cette unité, nous dit : « en ce qui me concerne et concerne l’UHMB, pour ce qui est des sources, ce qui a été décisif, fut le choix progressif d’une optique de prévention, plutôt qu’un travail de réparation.» René Bérouti, médecin chef de service du 3ème secteur de psychiatrie infanto-juvénile de Paris jusqu’en 2002, nous relate dans un magnifique exposé inaugural chargé d’émotions, comment la création de cette unité s’est inscrite tant dans son parcours de vie personnel que profesE. Salem, Dr A. Msellati, Dr D. Brengard, J. Vuillermoz, N. Pruniaux sionnel comme un point d’ancrage pour ces mères, ces pères et leurs bébés ; une base pour le développement de cet enfant comme être différencié en relation aux autres. Penser du soin conjoint était, en 1993, alors très innovant, comme également de penser une structure hors les murs de l’hôpital, inscrite dans la ville, dans des locaux aménagés pour représenter un passage entre l’univers hospitalier et le domicile. Le Docteur Rafaèle Cammas, médecin responsable de l’UHMB et praticien hospitalier sur la structure depuis 15 ans, a d’ailleurs rappelé comment les soins en psychiatrie périnatale s’étaient inscrits dans l’histoire de la médecine, mais également les bases théorico-cliniques qui fondaient cette pratique et les soins proposés. Mme Sandrine Got, cadre de santé de l’unité a présenté la structure et le travail de l’équipe soignante, à partir d’un film réalisé par M. Daniel Simonnet, infirmier vidéaste au service communication de Maison Blanche. Une large place a été faite au récit du soin quotidien développé au fils des ans. Les premiers soignants de l’équipe pluridisciplinaire, les « anciens » : le Dr Françoise Sanchez, Mme Josiane Cassini, Mme Isabelle Cauchie, M. Daniel Villa, M. Armand Vaninetti, Mme Danièle Gentis nous ont fait partager leurs expériences cliniques faites de moments d’enthousiasme, de doutes aussi. Ce vécu a, de façon tout à fait naturelle, pu faire lien avec les communications de l’équipe actuelle représentée par le Dr Marie Champion, pédopsychiatre, Christine Bonazza, auxiliaire de puériculture, Isabelle Dandin, infirmière, Véronique Duchène, infirmière et Franck Rosala, infirmier. A travers des descriptions cliniques de situations récentes alliant poésie et description fine et sans concession, toute la diversité des soins nous est apparue : - l’accompagnement des temps de rencontre dans le réel avec leur bébé, - les entretiens psychothérapeutiques visant à mettre à jour les conflits intrapsychiques qui habitent ces jeunes mères, 7 d’hospitalisation Mère-Bébé - les soins spécifiques corporels aux bébés, - les soins de maternage et permettant une régression aux patientes quand elle est nécessaire, - l’accueil des fratries et des pères, notamment à travers le groupe de parole qui leur est dédié, - et enfin de la dynamique institutionnelle complexe qui permet que le tout s’articule dans un cadre contenant qui en fait la fonction thérapeutique. E. Desrum eaux, F. Die ng, M. Bine t, secrétaire L Dr B. Chardonnet, I. Cauchie, D. Gentis, Dr. R. Bérouti, Dr D. Brengard s a place des bébés et l’attention qui leur est portée ont largement été développées par la puéricultrice Jeannine Seznec et le Dr Bruno Chardonnet, pédiatre sur l’unité depuis sa création. Leurs propos ont mis en lumière tout ce travail subtil et délicat afin que ces bébés puissent émerger comme des êtres différenciés de leur mère ou de leurs parents dont ils pourront alors faire la rencontre. Mais lorsque ces parents se trouvent trop en difficultés dans leurs capacités de soin et de contenance, il revient aux soignants de prendre le relais auprès des enfants. Ceci garantit à ces derniers une continuité dans la réponse à leurs besoins. Catherine Kolko, psychologue psychanalyste qui œuvre auprès de l’équipe lors des réunions cliniques a rappelé l’importance de garder à l’esprit la « part de maternel » nécessaire dans ces soins. Cette journée s’est poursuivie par l’importance du parcours de soin et du travail en partenariat développés par Dominique Brengard, Médecin-Chef de service depuis 2002 et de pôle, qui a invité les principaux partenaires de l’UHMB. Ils ont pu exprimer leur témoignage sur l’intérêt de l’UHMB et leurs attentes : la psychiatrie générale avec le Dr Karina Gattegno du CMP Montmartre 18e arrt., la PMI avec le Dr Martine Chochon, l’association Enfant Présent avec sa présidente, Mme Christine Auguin, le Réseau Périnatal Paris-Nord avec Mme Séverine Tanchou, psychologue coordinatrice. Dominique Brengard a montré comment le tissage des liens entre professionnels de services différents et de façon transdisciplinaire réalise un réseau de proximité. Ce maillage en rhizomes a une fonction contenante pour la famille, en amont et en aval de l’hospitalisation et construit un système de soutien. Une rencontre entre les réseaux de proximité (horizontaux) et les réseaux institués administrativement (verticaux) est à soutenir. Enfin un chantier est ouvert pour apporter des améliorations, notamment des ponts plus articulés avec la psychiatrie générale, et la relocalisation de l’UHMB, toujours dans la cité, à Rémy de Gourmont, dans des locaux plus adaptés, permettant l’installation de places séquentielles et un meilleur déploiement des activités de l’équipe soignante. D. Gentis, Dr. Chard Dr F. Sanc hez, M. Va ninetti, M me J. Cass onnet, R. Cammas, Dr. Bérouti, D. Vil la ini Dr M. Champion MC. Bonazza, I. Dandin S. Got Dr R. Cammas L’équipe de « La Pomme » tient à remercier toutes les personnes qui ont œuvré pour que cette journée soit à la fois un moment de travail et de convivialité : les intervenants, le personnel du 3ème intersecteur, les services techniques et de la communication de Maison Blanche, les services de la mairie du 10ème. F. Rosala - V. Duchène Après une journée si riche et intense tant au niveau intellectuel qu’émotionnel, les participants ont pu profiter d’un concert de musique de l’Est et Klezmer par le Trio Moldova donnant une note festive à cet anniversaire. Le Dre Brengard et l’équipe de l’UHMB ç 8 a s’est passé cet automne La semaine du goût à Maison Blanche - du 14 au 20 octobre 2013 « La gourmandise en équilibre » Ah, cette semaine du goût ! En plus de flatter les papilles elle délie les langues… Et les commentaires se régalent devant cette cerise annuelle déposée sur le gâteau ! D’aucuns relèvent avec une pertinente acidité, que s’intéresser une semaine par an à la qualité gustative des repas a un petit côté soufflé contre-productif puisqu’il illustre par des prouesses fugaces la triste réalité des 51 autres semaines ! ... « Ne s’intéresse qu’à une seule matière : l’économie ». D’autres cependant, diététiciennes et cuisiniers en tête, adoucissent le propos en accordant à cette initiative une reconnaissante attention, car elle permet à l’assiette collective de prendre la parole ! Et elle en a des choses à dire cette élève consciencieuse inscrite à l’école de la gastronomie, qui ne récolte depuis des années que de médiocres appréciations : « Ne fait aucun effort » ; « Ne cherche pas à s’adapter » ; « Ne s’intéresse qu’à une seule matière : l’économie ». Et c’est vrai, que dans ses jeunes années, notre assiette collective passait son temps à bavarder avec son voisin « profit ». Mais elle a grandi. Elle a su évoluer grâce à un travail assidu porté par des encouragements de plus en plus pressants et une efficiente pédagogie. Bien encadrée par les diététiciennes, les responsables médicaux, les directeurs d’hôpitaux, elle a obtenu un peu plus de moyens et a fait des progrès. Peu visibles encore, car la mémoire collective reste longtemps fidèle à ses convictions ; mais réels et en bonne voie de recherche constante d’amélioration de la qualité. Les menus de la semaine du goût à Maison Blanche proposés par le service diététique se sont donc déclinés autour de la « gourmandise en équilibre » en améliorant modestement le contenu de l’assiette pour s’intéresser de plus près aux « temps repas » et proposer des petits déjeuners, déjeuners, goûters, dîners différents ; en mettant en lumière les éléments périphériques du repas : pain aux céréales, pain aux noix, pain au sésame, café gourmand ; en sensibilisant par des contenants originaux l’action des professionnels des offices autour de la présentation : verrines ; et en sollicitant la participation du patient dans le choix du contenu de son assiette : buffet de crudités, buffet de fromage, buffets de desserts. Car enfin, quelle plus grande gourmandise que celle d’avoir le choix ! Et pour conclure cette semaine sur une note culinaire, gourmande et nutritionnellement utile, les diététiciennes ont animé à l’USLD un atelier de cocktails vitaminés. Les jus fraîchement pressés de pomme-kiwi, ananas-orange et autres poire-banane ont été très appréciés des résidants. Danièle Martin, cadre de santé Diététicienne Le goût au service de la santé Alors la semaine du goût, c’est aussi l’occasion de sensibiliser le public soignant et les usagers aux nouvelles intentions de la cuisine collective : le goût au service de la santé. Cette année, le thème national était « la gourmandise ». Plus qu’un programme, un challenge ! Car malgré ses efforts, notre étudiante se ferait certainement encore recaler au « Top Chef de l’assiette gourmande collective » ! Sauf… si elle n’y va pas seule. Car le repas à l’hôpital ce n’est pas uniquement la créativité orexique de la diététicienne et le talent du cuisinier, c’est aussi l’implication de chaque professionnel tout au long de la chaîne alimentaire, depuis le budget accordé à cette prestation jusqu’à l’évaluation de la consommation, dans un souci constant d’interdisciplinarité au service de la qualité. Sophie Villon Service Diét et Danièle Martin, étique Restau ration Résidante de l’USLD U n peu d’histoire Sous-effectifs et encombrement 9 novembre 1949 : Mlle M..., atteinte de schizophrénie, est admise à la 4ème section de Maison-Blanche. Son état s’étant amélioré, elle est transférée du pavillon des agitées au pavillon 4/3 (demi-agitées), où les malades sont plus tranquilles. 18 15 novembre 1957. Au pavillon 4/3, la journée se passe sans incident. A 21h15, Mlle M… prend deux comprimés de Nozinan. A 21h45, elle reçoit, sans difficulté, une injection de Phénergan. Mme Bonnard, infirmière du service dans le dortoir, part nettoyer la seringue lorsque des cris la font revenir précipitamment dans le dortoir : Mlle M..., au cours d’une impulsion, s’est jetée sur sa voisine, qui dormait. Déjà une autre infirmière Mme Maucarre s’emploie à les séparer. Malheureusement, la victime est sérieusement blessée. L’interne de garde, arrivé quelques instants plus tard, constate une section de la moitié externe d’une paupière supérieure avec un lambeau n’adhérant plus que par une base réduite, et une plaie mâchurée de la paupière inférieure. En raison de la délicatesse de l’intervention sur la région, la malade est envoyée d’urgence à Sainte-Anne, où se trouve alors le service de chirurgie commun aux hôpitaux psychiatriques du département. La responsabilité infirmière non engagée « La responsabilité du personnel infirmier n’est pas en cause dans cet accident », écrit le lendemain le médecin-chef au directeur de l’hôpital : « l’infirmière étant seule dans le dortoir, il est normal qu’elle se soit absentée pour aller nettoyer sa seringue. De plus, très rapidement, plusieurs infirmières qui étaient à proximité se sont trouvées dans le dortoir. » Ce jour-là, cinq des sept infirmières qui y sont affectées étaient présentes dans ce pavillon de 80 malades : une infirmière est en repos hebdomadaire, le poste de surveillante est vacant. Un effectif réduit au maximum « Il est possible que l’accident eût été évité si le personnel avait été plus nombreux, précise le médecin, mais son effectif est réduit au maximum. Cette réduction n’est pas spéciale au pavillon 4/3, mais générale à la Section. Elle est due à ce que le supplément de personnel accordé pour la surpopulation est insuffisant. 133 infirmières sont affectées pour la population normale du service qui est de 410 malades -soit une infirmière pour 3 malades. Par contre, 16 infirmières seulement sont affectées pour la surpopulation qui, au 15 novembre, était de 161 malades -soit une infirmière pour 10 malades. » « Il est évident qu’avec l’importante surpopulation actuelle des accidents comme celui-ci risquent davantage de se produire qu’avec une population normale. Or, avec la proportion régle- mentaire d’une infirmière pour dix malades excédentaires, plus l’effectif des malades est élevé, plus la proportion des infirmières par rapport au nombre de malades est faible. » Sous-effectif et encombrement alarmants Ce que le Dr Teulié, Médecin-Chef de la Section a « l’honneur de faire connaître à Monsieur le Directeur » révèle un sous-effectif et un encombrement alarmants : cinq infirmières présentes pour 80 malades, 571 malades dans un service de 410 lits à la charge d’un médecin en chef, d’un assistant - alors le Dr Jean de Verbizier - et de deux internes. Mais Guilhem Teulié savait faire face : en poste à Villejuif, il avait dû en septembre 1939 assumer la responsabilité, en plus de son service, de celui de Dedieu-Anglade et les fonctions de directeur de l’hôpital. A Maison-Blanche, où il exerce de 1946 à 1960, Teulié dirige aussi plusieurs années le « Pavillon Ecole » de l’Ecole d’infirmiers et la crêche-garderie. Il décède brutalement le 10 juin 1960, à l’âge de 57 ans, à quelques jours de son départ pour Sainte-Anne. Dirigé successivement par Etienne Trillat, Marie-Claude Amieux puis Sonia Bouley, le service hospitalier, entre-temps sectorisé sur le Xe arrondissement, est aujourd’hui installé rue d’Hauteville à Paris. Docteur Michel Caire, Chef de service Responsable du Département d’Information Médicale - DIM ç 10 a s’est passé cet automne 15���� R��������� V���� �� S���� M������ L Le groupe du CATTP Les Cariatides sur la scène de La Villette es Rencontres Vidéo en Santé Mentale dont c’était la quinzième édition se sont déroulées comme à l’accoutumée en novembre à la Cité des sciences et de l’industrie. R���������� ��� ����������-������ Q������ Félicitations aux professionnels Initiée par le service Qualité voici quatre ans, la formation-action d’amélioration, réalisée en partenariat avec l’Université de Technologie de Compiègne (U.T.C.), a de nouveau porté ses fruits. Le 27 septembre 2013, les professionnels de la 4e session transformés, pour la circonstance, en étudiants ont présenté les résultats de leurs travaux qui se sont déroulés sur neuf mois dont six jours en présentiel. La présentation des études s’est faite devant la communauté hospitalière et en présence des Professeurs Caliste et Farges, qui accompagnent les étudiants tout au long de la scolarité. Cette année ce sont 17 professionnels de toutes catégories qui ont suivi la formation-action. Quatre groupes composés chacun de 4 à 5 personnes ont présenté leurs action d’amélioration qualité , en voici les thèmes et la composition : - Améliorer la prise en charge du patient psychiatrique au service d’accueil des urgences générales présenté par Mmes Dulac, Loemba, Wafa, Youmbi et M. Madelaine. - Améliorer l’hygiène bucco-dentaire chez les patients à séjour prolongé présenté par Mmes Alejandro, Carpentier et Ms Coulibaly et Minfardi. - Améliorer la traçabilité dans les logiciels « Gam, Cortexte, Pharma » avec le soutien de l’équipe mobile de nuit : groupe composé de Mmes Baty, Lakehal, Thomas et M. Bernard - Evaluation semestrielle des patients psychiatriques hospitalisés au long cours présenté par Mmes Abachi, Diaby, Martin et Nicolas Les présentations ont été très appréciées car pragmatiques, réalistes et professionnelles. Les posters présentés peuvent être consultés sur Intranet et sont affichés en salle Van Gogh. A l’issue des présentations les professeurs de l’Université ont remis à chacun leur attestation de l’U.T.C. Toutes nos félicitations aux 17 professionnels de la 4e session. Jean-Claude Péna et Dr Maria-Cristina Galeazzi Service Qualité Elles reposent sur plusieurs partenariats en particulier avec la Cité de la santé qui offrent à cette manifestation un cadre prestigieux. Ces collaborations sont une preuve de vitalité et une garantie pour l’avenir et la pérennité de cette manifestation qui a pour vocation de proposer à un large public des films réalisés le plus souvent par des patients suivis en psychiatrie mais aussi par toute personne impliquée à un titre ou à un autre dans un parcours de soins en santé mentale. (Cela peut être un proche, un soignant, un professionnel de l’image impliqué pour des raisons personnelles, etc.. ) Cette année anniversaire a été marquée par trois spectacles sur scène : un concert de piano classique par JeanFrançois Ortolo et par la présence sur scène de l’invitée d’honneur Véronique Péchin, auteur, qui a donné un « one-woman show » et une chorégraphie sur le Boléro de Ravel qui ont ravi le public. En ce qui concerne les films, la qualité et la diversité étaient au rendez-vous : se sont fait remarqués un clip avec Jean-Jacques Golman et un courtmétrage réalisé par un schizophrène sur sa maladie. L’intérêt, l’attractivité de ces Rencontres, ne semble pas se démentir, au vu d’une participation toujours importante et surtout renouvelée, parce que s’il y avait bien sûr, nombre d’habitués, il y a aussi une proportion non négligeable de nouvelles équipes réalisatrices qui viennent pour la première fois présenter leur travail... et évoquer l’aspect thérapeutique qui est engagé dans ces activités artistiques et dans leur communication à un public élargi. La spécificité de la programmation repose sur le fait que la plupart des films est réalisée dans des ateliers de structures extra-hospitalières. La présence des réalisateurs et la présentation par eux-mêmes de leurs films est une condition à leur programmation et aussi un gage de l’authenticité des témoignages et l’occasion de réelles rencontres et de partages d’expériences Outre l’intérêt de l’exposition de possibilités créatrices, ces journées sont une chance pour les usagers et professionnels de la psychiatrie de se faire mieux connaître et autrement que dans certaines rubriques… Ce qui n’est peut-être pas inutile dans un contexte où la psychiatrie est parfois repensée par ceux qui ne la font pas. Daniel Simonnet, infirmier vidéaste Service communication L a vie de l’établissement 11 « Les amis de Pylos » Maison Relais Navarin Fatima Gunthner, maîtresse de maison en compagnie de deux résidents. L a maison relais Navarin est une résidence sociale qui accueille, depuis décembre 2004, des personnes adultes souffrant de troubles psychiatriques. Elle se veut un lieu intermédiaire entre l’hospitalisation et un logement autonome. La Maison Relais accueille 16 résidents qui s’acquittent d’un loyer mensuel. Elle allie à la fois des parties privatives, chaque personne à son studio et des lieux communautaires : une cuisine collective au rez-de-chaussée, un salon au 6e étage, un local d’entretien des parties communes. Une équipe pluridisciplinaire assure le quotidien Elle se compose d’une maîtresse de maison, d’une éducatrice spécialisée, d’un maître de maison à temps partiel, d’un infirmier à temps plein et d’un infirmier à temps partiel. Notre équipe pluridisciplinaire assure le quotidien auprès des résidents, ainsi que la mise en place des activités et toute la gestion administrative du lieu. « Les Amis de Pylos » pour améliorer le confort des résidents Afin d’améliorer le confort de vie des résidents, l’association « Les Amis de Pylos » a été créée. Elle regroupe les résidents de la Maison Relais et de la Maison Communautaire ainsi que l’équipe encadrante. Toute personne peut adhérer librement à l’association. L’association est venue se poser comme un pont vers l’intégration sociale et a pour volonté de d’apporter aux résidents un mieux être dans la vie quotidienne, de faciliter et d’améliorer les accompagnements visant à leur autonomie et à leur insertion dans le quartier. Elle leur permet d’exercer leurs droits et devoirs de citoyen à part entière. Résidente de la Maison-Relais Navarin, accompagnée d’une stagiaire Une dynamique pour des moments convivaux Dans cette dynamique, l’association a, d’une part, mis en place des espaces de médiation au sein de la Maison Relais et, d’autre part, créer des moments conviviaux à l’extérieur, favorisant rencontres et échanges chaleureux. Ainsi, nous participons à des vides-greniers, brocantes et braderies, ainsi qu’à différents évènements de quartiers. Elle organise également un goûter pour l’anniversaire des résidents ainsi que deux repas hebdomadaires qui sont fait par et pour les résidents. Afin de permettre aux résidents de s’exprimer librement sur les sujets qui leur plaisent, le journal « Pylos News » a été créé. Chacun peut y participer ou non, et il peut être librement distribué dans votre entourage. Nous espérons que vous soutiendrez nos actions et vous pouvez, si vous le souhaitez faire un don à l’ordre des Amis de Pylos. Aurélie Tessier, éducatrice spécialisée Maison Relais Navarin - 7ème secteur Pourquoi Pylos ? Lors des braderies ou des brocantes, on nous demande souvent pourquoi notre association s’appelle Pylos. La raison en est que la maison-relais du 9ème arrondissement de Paris se situe rue Navarin. Il faut savoir que Pylos est le nom grec de la ville de Navarin, qui s’est illustrée au XIXème siècle, très précisément le 20 octobre 1827, par la bataille navale de la rade de Navarin, lors de la guerre d’indépendance de la Grèce, que le mouvement philhellène voulait libérer du joug turc. Une escade anglaise, russe et française s’opposa à la flotte turque et égyptienne. On en trouve une allusion dans un roman de Jules Verne intitulé l’Archipel en feu. Dans l’antiquité, du temps de l’Iliade, Pylos est la ville du vieux Nestor, sage entre les guerriers pendant le siège de Troie, il y a plus de trois mille ans. On aurait même localisé les ruines de l’ancienne Pylos et du palais de Nestor à quinze kilomètres au nord de la Pylos actuelle. Mais seul un cuisinier pourrait nous dire pourquoi l’on parle aussi d’un navarin du mouton. 12 A ça se passera en 2014 genda 20 ������� : Remise des médailles du travail et présentation des voeux aux personnels à Pierre Bayle 23 ������� : - Séminaire de l’Unité Parents-Bébés du 11e secteur (matin) (contact 01 40 05 62 83 Freddy Hamoud, cadre de santé) - « Les avancées de l’Education Thérapeutique du Patient à Maison Blanche » (après-midi) (Inscriptions Formation continue) 24 ������� : Journée d’accueil des nouveaux recrutés - Pierre Bayle 25 ������� : 11ème Journée Portes Ouvertes de l’IFITS de 10h à 16h30 à Neuilly-sur-Marne E� ����� �� ���� �� �’�����, �’������ ���������� ���� � ������... - La Clinique du cinéma (Inscriptions Formation continue) - Les Voi(e)x du Livre (Inscriptions Formation continue) - Séminaire « Thérapie parents bébés » proposé par le Dre Brengard 3e secteur de psychiatrie infanto-juvénile - Séminaire « Corps, langages, pensée chez l’enfant et l’adolescent » proposé par le Dr Zittoun, 11e secteur de psychiatrie infanto-juvénile - Semaine d’Information en Santé Mentale du 10 au 23 mars 2014 : www.semaine-sante-mentale.fr -... Q Aujourd’hui... Yadranka Kovacevic, ui fait quoi ? Référente Handicap Comité de rédaction : Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ? Yadranka Kovacevic: Je suis arrivée à Maison Blanche en 2003 où j’ai occupé pendant plusieurs années un poste à la Direction des soins. Ce fut une période très enrichissante humainement et professionnellement et particulièrement épanouissante. J’ai ensuite été cadre administrative à Maison Blanche - XIXe, au moment où le site ouvrait ses portes. Et enfin, j’occupe depuis juin 2012, au sein de la Direction des Ressources Humaines, le poste nouvellement créé, de référente handicap. CR : Pouvez-vous nous expliquer pourquoi une politique handicap à Maison Blanche ? YK : Début 2013, Maison Blanche a signé une convention triennale avec le F.I.P.H.F.P. (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) engageant ainsi l’établissement dans la mise en place d’actions permettant de recruter et de maintenir dans leur emploi des agents en situation de handicap. Le F.I.P.H.F.P. de son côté met à notre disposition les fonds nécessaires pour la mise en place de notre politique handicap. CR : Pourquoi une référente handicap ? YK : Dès lors, la création d’un poste de référent handicap devenait nécessaire afin, d’une part, de donner vie à la politique handicap en mettant notamment en place les dispositifs destinés aux agents en situation de handicap et en les proposant aux agents concernés, et d’autre part, en pointant les freins empêchant le déploiement de certaines actions et en tentant de trouver des solutions pour contourner les difficultés. CR : Parlez-nous de vos missions en tant que référente handicap. YK : Dans le cadre de mes missions, je rencontre, à leur demande, les agents de notre établissement en situation de handicap. Je leur explique quels dispositifs nous pouvons leur proposer afin d’améliorer leurs conditions de travail et ainsi de tenter de compenser leur handicap. Nous avons également créé un comité de pilotage handicap qui se réunit environ 1 fois par trimestre. Il regroupe notamment le médecin du travail, l’assistante sociale du personnel, la Directrice des Ressources Humaines, la Directrice des Soins, la Directrice du Patrimoine, de la Logistique, des Achats et des Travaux, des représentants du personnel et moi-même. Il s’agit d’un lieu d’échanges et de dialogue dans lequel je présente les retombées des dispositifs mis en place dans le cadre de notre politique handicap et ceux, nouveaux, en cours de réalisation. CR : Concrètement, quelles sont les actions menées dans le cadre de la politique handicap ? YK : Notre politique handicap permet d’apporter des aides concrètes (comme une participation financière à l’achat de prothèses, des études ergonomiques, des achats de matériels, de la formation, des aides aux transports domicile/lieu de travail, etc.) visant à améliorer de manière significative, les conditions de travail des agents en situation de handicap. Je les invite donc tous à prendre contact avec moi afin que nous puissions faire un point ensemble sur leur situation et étudier leur cas personnel. Je me tiens également à la disposition de tous ceux qui veulent savoir comment s’obtient une reconnaissance administrative de leur handicap. Car faire reconnaître administrativement son handicap, c’est aussi faire valoir ses droits et donc obtenir de l’aide. CR : En dehors de votre activité professionnelle, avez-vous des hobbies ? Je suis l’heureuse maman de deux petites filles adorables à qui je consacre la meilleure part de mon temps libre. J’aime aussi beaucoup la lecture.