Continuez à télécharger, Internet n`est pas encore saturé Continuez
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La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N° 08/3 08/38 22 Septembre 2008 La pensée de la semaine «Là où la volonté est grande, les difficultés diminuent.» Nicolas Machiavel Continuez à télécharger, Internet n'est pas encore saturé http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/55932.htm En dépit de pronostics inquiétants annonçant un effondrement d'Internet sous le poids de la croissance du trafic liée notamment aux téléchargements de contenus vidéo le trafic international sur Internet entre mi-2007 et mi-2008 n'a crû que de 53 % ; soit 61 % de moins que la croissance de l'année précédente d'après une étude de TeleGeography. Pour la deuxième année consécutive, la capacité internationale d'Internet a crû plus rapidement que le trafic Internet. Les niveaux d'utilisation des backbones d'Internet sont ainsi en train de baisser. Entre 2007 et 2008 le niveau d'utilisation moyen est passé de 31 à 29 % et le niveau des pics d'utilisation est passé 44 à 43 %. La tendance globale vers une plus basse utilisation de la capacité du réseau trahit cependant des différences régionales significatives. Alors que les niveaux d'utilisation des liens internationaux en Europe et en Asie ont diminué, ils ont augmenté aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique Latine où la hausse du trafic a été plus rapide que le déploiement de nouvelle bande passante pour Internet. Aux Etats-Unis la croissance du trafic continue malgré le ralentissement de la croissance du nombre d'abonnés au haut débit constatée depuis 2001. D'après le rapport, le hausse du trafic est, sans surprise, liée à la demande de vidéo en ligne via des services peer-to-peer ou des protocoles de streaming. Yahoo! lance un langage langage universel pour les mobiles http://www.01net.com/editorial/390468/yahoo.-lance-un-langage-universel-pour-les-mobiles/ Basé sur le XML, Blueprint permet de créer des applications et de publier des sites optimisés pour tous les mobiles, de l'iPhone aux BlackBerry. Face à un Google très menaçant avec sa plate-forme pour téléphone mobile Android, l'américain Yahoo! est loin d'avoir dit son dernier mot dans ce créneau : il vient en effet d'apporter de nouvelles possibilités à son langage de programmation Blueprint, qui permettait à l'origine de développer des applications pour sa plate-forme de widgets mobiles Yahoo! Go. Désormais, ce langage basé sur le XML s'ouvre à d'autres développements que ceux de Yahoo! Go. Grâce à lui, il sera ainsi possible de créer des logiciels autonomes pour des terminaux Symbian (essentiellement Nokia et Sony Ericsson) et Windows Mobile et pour tous les mobiles dotés d'une machine virtuelle Java (les BlackBerry notamment). Il permettra également de publier simplement des sites Internet mobiles, dont l'affichage sera optimisé pour n'importe quel téléphone pourvu d'un navigateur mobile capable d'interpréter le HTML ou le xHTML. Avec ce nouveau langage, l'objectif de Yahoo! est de permettre aux développeurs de n'écrire qu'une seule fois le code d'une application, qui pourra pourtant fonctionner sur l'ensemble des smartphones et des PDA communicants du marché. Et, pour que son langage soit largement adopté, le portail Internet fournit gratuitement, en téléchargement sur son site, tous les outils nécessaires pour faire ses premiers pas avec Blueprint. On y trouve ainsi Blueprint SDK, un kit de développement du langage. Ceux qui veulent éditer un site Internet mobile devront se procurer Blueprint Runtime for Mobile Sites. Ce composant s'installe sur son propre serveur Web et permet, en dialoguant avec des serveurs situés chez Yahoo!, d'optimiser le rendu de pages Web sur les mobiles qui les interrogent (rendering). Enfin, Blueprint Runtime for Mobile Apps est un petit moteur d'exécution pour les téléphones mobiles destiné à faire fonctionner les applications écrites en langage Blueprint. Selon Techworld.com, le vice-président exécutif de Yahoo! Connected Life, Marco Boerries, aurait taclé Google lors de la conférence de presse annonçant les évolutions de Blueprint, en déclarant que la stratégie de Yahoo! est de créer « un écosytème pour des milliards d'utilisateurs » et que c'était la raison pour laquelle il « ne développe pas un OS ». HP voudrait se passer de Vista ? http://www.macgeneration.com/news/voir/131745/hp-voudrait-se-passer-de-vista HP chercherait à contourner Vista ou à l'améliorer. À en croire BusinessWeek, le fabricant explorerait deux principales pistes de réflexion. La première, sur laquelle la société reconnaît travailler, consisterait à aménager l'OS de Microsoft pour l'adapter à ce qu'en désire HP. Depuis neuf mois, des ingénieurs travailleraient notamment au développement de la technologie tactile. Il s'agit de proposer à l'utilisateur une manière simple d'interagir avec son ordinateur. Plus radicale, la seconde consisterait cette fois à se passer tout simplement de Vista. HP travaillerait (mais refuse de le reconnaître) à une distribution Linux spécifique à ses ordinateurs. Asus a en quelque sorte ouvert le bal. En commercialisant le EeePC 700 et ses successeurs avec une distribution Linux, le fabricant taïwanais à ouvert la voie et certainement donné des idées à d'autres fabricants qui se verraient bien diminuer le prix de leurs ordinateurs ou augmenter leurs marges en préférant installer sur les ordinateurs qu'ils commercialisent un Linux plutôt que Windows. Lassé des problèmes de lourdeur et de lenteur de Vista, le fabricant mettrait au point son propre système d'exploitation, familial, rapide et simple. Après Dell, qui commercialise certains de ses ultraportables avec Linux, après Asus donc, qui a fait sensation avec son EeePC, HP viendrait jeter avec un nouveau pavé dans la mare de Microsoft. HP n'est en effet rien d'autre que le premier fabricant de PC au monde. En attendant, Microsoft se démène comme un beau diable pour modifier la perception qu'a le public de Vista. Pas sûr que cela suffise. NEC Joins IBM Chip Consortium http://www.internetnews.com/breakingnews/article.php/3771091 Japanese chip giant is the latest to team with IBM to keep costs down as they chase Intel. Japan's NEC Electronics Corp, the world's No.12 chipmaker, said on Thursday it would team up with IBM and others on next-generation microchips in a bid to beat mounting development costs. They have said they would work through 2010 to develop and produce 32-nanometer chips. A nanometer is a billionth of a meter, or roughly the amount a person's fingernail grows in one second. Chip makers are working together to shrink chips and squeeze more power out of them, even as they try to keep costs below sliding prices. NEC Electronics will be the eighth manufacturer to join an alliance of companies that comprises IBM, Samsung Electronics Co Ltd, Toshiba Corp, STMicroelectronics, Infineon Technologies, Freescale Semiconductor, and Chartered Semiconductor Manufacturing Ltd. AMD is also a member of this partnership. It expects to ship its first 45nm chips later this year. Windows 7 : Microsoft annonce la bêta 1 pour la mimi-décembre http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383237,00.htm?xtor=EPR-101 Selon notre blogueuse américaine, Mary-Jo Foley, l'éditeur devrait avoir bouclé la première version bêta de Windows 7 dès le mois de décembre. La version finale pour poste client est, quant à elle, prévue pour la fin 2009 - au plus tard janvier 2010. Un groupe limité de testeurs a déjà accès à une première mouture du successeur de Vista : il s'agit de deux versions M (pour « milestone » ou étape importante), nommées donc « Build M1 et M2 ». La M3 devrait suivre dans les jours à venir. Avant de présenter sa bêta 1, Microsoft devrait proposer à ces testeurs une « Community Technology Preview (CTP) Build » cet automne. Le développement du nouvel OS est donc bien plus rapide que celui de Vista. Il faut dire que la firme de Redmond reprend en grande partie la structure de Vista. Et comme le précisait Bill Gates, la rupture technologique entre Windows 7 et Vista sera moins importante qu'entre Vista et Windows XP ; Windows 7 devra tourner avec des PC de 2008. « Nous allons tenir compte de la base installée plutôt que d'anticiper l'évolution des composants comme nous l'avions fait avec Vista », a indiqué le cofondateur de Microsoft. YouTube fait la guerre au terrorisme http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/14/youtube_fait_la_guerre_au_terrorisme Le site américain de vidéos va interdire les images montrant des terroristes ou encore comment fabriquer une bombe YouTube ferait-il de la politique ? Le site a décidé de bannir tout qui s'apparente à de l'incitation au terrorisme ou à des causes extrémistes. Une décision qui fait suite aux pressions du sénateur du Connecticut Joseph Lieberman, estimant que la puissance de diffusion du site facilitait le recrutement pour des camps secrets en Afghanistan. Il faut savoir que selon le FBI, plusieurs vidéos montrant comment pratiquer un égorgement ont circulé, ainsi que d'autres détaillant le processus de fabrication d'un gilet pour devenir une bombe humaine kamikaze. Le sénateur a donc demandé à la maison mère (Google) de faire le ménage parmi les vidéos postées sur le site. Car bien souvent les vidéos mises en ligne se retrouvent par la suite sur d’autres sites. Cet "effort national" vise à responsabiliser les entreprises face à la lutte contre le terrorisme que mènent les Etats-Unis. Certains universitaires apparentent néanmoins la mesure à une forme de censure et expliquent qu’un contrôle a priori des vidéos postées devrait être effectué par le site de vidéos en ligne YouTube. Fondation World Wide Web : Tim BernersBerners-Lee prône un Internet accessible à tous http://www.vnunet.fr/news/fondation_world_wide_web_tim_berners_lee_prone_un_internet_accessible_a_tous-2028663 L'un des pères fondateurs du World Wide Web a créé une fondation pour rendre le Web utile et à la portée de toutes les populations. Internet est un formidable outil, mais il ne demeure accessible qu’à une partie encore insuffisante de la population dans le monde. C’est pourquoi un des pionniers du Web, Sir Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web, vient de créer sa propre fondation, nommée Fondation World Wide Web, avec pour but avoué de promouvoir un Internet libre et ouvert, de renforcer ses capacités, mais surtout de le rendre vite accessible à tous les habitants de la planète. Afin de mener à bien ces projets, la fondation a annoncé qu’elle bénéficie d’ores et déjà d’un fonds d’amorçage de 5 millions de dollars sur cinq années, versé par la fondation John S. et James L. Knight. Réunissant des entrepreneurs, des établissements d’enseignements et de recherche, des ONG, des gouvernements et des experts, la fondation se donne pour mission de financer des projets internationaux selon trois grands programme liés à la rechercher, aux technologies et au développement durable. Internet doit devenir le moteur du développement social D’ailleurs, dans un premiers temps, les projets en rapport avec le développement social auront pour but de permettre aux populations les plus mal desservies, notamment en Afrique, d’avoir un meilleur accès à un Internet libre. Des contenus utiles et surtout accessibles au plus grand nombre pourraient en effet avoir des impacts positifs sur les soins médicaux, l’alimentation, l’aide d’urgence, et bien sûr, l’éducation dans ces pays. N’en étant qu’à sa phase de planification initiale, la Fondation Word Wide Web espère vite séduire de nouveaux investisseurs pour commencer à lancer ses premiers projets début 2009… VMware joue à fond la carte du cloud computing http://www.vnunet.fr/news/vmware_joue_a_fond_la_carte_du_cloud_computing-2028676 De nouvelles solutions pour les postes de travail et centres de données virtuels seront dévoilées à l'occasion du VMworld. A la veille de son VMworld de Las Vegas, VMware, le spécialiste de la virtualisation, a dévoilé de nouvelles solutions pour les bureaux virtuels, de nouveaux produits pour la gestion de centre de données virtuels et une offre "d'informatique en nuage" (cloud computing*). VMware a dévoilé deux initiatives liées visant à aider les entreprises à utiliser "l'informatique en nuage" avec leur propre infrastructure et celle de fournisseurs d'accès externes. Le système d'exploitation VDC-OS (Virtual Datacenter Operating System) vient s'ajouter à la suite de virtualisation existante de la firme afin de permettre aux organisations de rassembler leurs ressources en serveurs, stockage et réseau en un nuage situé dans les locaux. Ses ressources peuvent être allouées aux applications en fonction des nécessités, d'après VMware. L'éditeur a ajouté une quantité d'applications au VDC-OS, dont Application vServices pour la tolérance aux pannes et Hot Add, qui permet aux utilisateurs d'ajouter des composants supplémentaires comme de la mémoire et des processeurs sans désactiver les systèmes. VMware a également ajouté la fonction VNetwork Distributed Switch, qui permet le contrôle d'un maximum de 16 hôtes ESX à partir d'un simple commutateur. La vCloud Initiative permet aux organisations d'étendre leur capacité chaque fois que nécessaire en utilisant des nuages externes opérés par les partenaires fournisseurs de service de VMware. Elle peut fédéraliser en toute sécurité des charges de travail vers des nuages externes pour faire bénéficier de ressources de calcul supplémentaire, déclare la société. "Nous allons devenir les fournisseurs de nuages pour la virtualisation, tout comme Cisco était devenu le fournisseur de concentrateurs et de routeurs au moment de la bulle Internet", déclare Paul Maher, responsable communication chez VMware. Le système vCloud permettra aux logiciels d'un vaste panel de fabricants d'être déployés via la technologie VMware. La société a annoncé le soutien de plus de 100 partenaires, dont BT, Rackspace, SAVVIS, Sungard, T-Systems et Verizon Business. * Définition de cloud computing : les applications et les données ne se trouvent plus sur l'ordinateur local, mais - métaphoriquement parlant - dans un nuage (Cloud) composé d'un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d'une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système (source Wikipedia). Le mégaméga-projet informatique des Hôpitaux de Paris remporté par le consortium Agfa http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/16/le_mega_projet_informatique_des_hopitaux_de_paris_remporte_par_le_consortium_agfa Le belge est associé à Capgemini, Hewlett-Packard et Oracle C'est un projet titanesque. Le développement et la mise en place du 'système d'information patient' pour l'AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) a pour objectif de créer un dossier médical unique permettant de centraliser les identités, les prescriptions et les résultats d'examens des patients des 38 hôpitaux de l'institution. Il faudra en théorie cinq ans pour mener à bien ce projet qui concernera 72.000 utilisateurs répartis sur 43 sites. Montant de l'opération : €100 M. C'est le plus gros et le plus complexe contrat d'informatique hospitalière jamais passé dans l'Hexagone. Pour mener à bien ce contrat, un appel d'offres a été lancé en 2005 (!). Selon les Echos, c'est le consortium mené par Agfa et composé de Capgemini, Hewlett-Packard et Oracle qui emporte le lot. Il devance Atos Origin et sa solution Open Source (Cristal-net adopté par 40 hôpitaux dans le monde) pourtant moins chère et l'éditeur américain de logiciels médicaux Cerner associé au géant IBM. En 2007, le projet avait été initialement confié à Thales, General Electric et Medasys. Mais le contrat a été dénoncé "en raison des difficultés du consortium à concrétiser sa proposition", selon l'institution. Du coup, l'AP-HP a dû formuler un second appel d'offres. Après le T9 : Swype! http://materiel.branchez-vous.com/archives/2008/09/apres_le_t9_swy.html L'un des créateurs du T9, une façon de saisir du texte sur un clavier de téléphone, revient à la charge avec Swype, qui permet d'entrer du texte sur un écran tactile bien plus rapidement qu'en tapant les touches une à une. Pour entrer un message texte dans un téléphone, il existe principalement deux façons. La lente, où il faut appuyer plusieurs fois sur une même touche pour dire quelle lettre on essaie de saisir (exemple : Maxime = 6-2-99-444-6-33), ou la méthode T9, qui devine le mot que l'on tape (Maxime = 6-2-9-4-6-3). Si vous n'avez jamais essayé le mode T9, faites-le sur le champ. C'est vraiment plus rapide. Une nouvelle façon, qui vise les écrans tactiles s'apprête à être lancée par Cliff Kushler l'un des créateurs du T9. Il s'agit de Swype, où l'utilisateur n'aura qu'à relier les lettres les unes aux autres, sans avoir besoin de lever le stylet ou son doigt. Et c'est sérieusement impressionnant. Puisqu'une vidéo vaut quelques milliers de mots, je vous invite à voir Swype en action par vousmême : http://cnettv.cnet.com/9742-1_53-50003669.html Le système ne semble pas totalement prêt selon ce que l'on peut voir de la vidéo de CNET (particulièrement sur un téléphone, où il semble plutôt lent), mais une fois qu'il sera optimisé, ça pourrait être vraiment efficace. Et puisque les écrans tactiles sont de plus en plus communs (GPS, TabletPC, iPhones et autres) et que son système pourrait être installé sur n'importe quel appareil, Cliff Kushler a peut-être une bien belle retraite devant lui! La demande en compétences SAP continue de croître http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-la-demande-en-competences-sap-continue-de-croitre-26905.html Les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter des profils spécialisés sur les applications d'entreprise. Une étude de Foote Partners montre que la demande est tirée par les projets autour de SAP, mais pas uniquement. Une étude de Foote Partners, cabinet américain de conseil et de recherche sur l'emploi IT, vient confirmer l'augmentation importante, dans les tous derniers mois, de la demande de compétences sur les applications d'entreprise. Pour mesurer cette progression, tirée par la demande de profils spécialisés sur les environnements SAP, le cabinet s'est appuyé sur l'évolution des salaires de 22 000 professionnels de la IT en Amérique du Nord. « Les employeurs ont plus que jamais des difficultés à recruter des collaborateurs expérimentés sur les applications et les technologies SAP et cette situation devrait perdurer pendant un an et demi, peut-être plus », estime David Foote, PDG du cabinet de conseil. Une tension qui s'illustre par la hausse des salaires. Sur le premier semestre de l'année, ils ont grimpé de 25 à 30% pour certaines compétences SAP. 30 000 professionnels certifiés SAP en 2008 La pénurie est particulièrement vive sur les projets de déploiement de la plateforme d'intégration SAP NetWeaver, mais pas uniquement. Le patron de Foote Partners signale des rémunérations majorées pour des compétences autour d'offres SAP telles que Web Application Server, NetWeaver Master Data Management, ou encore, pour la partie fonctionnelle, des solutions comme Production Planning, Quality Management, Strategic Enterprise Management, Product Lifecycle Management, Human Capital Management. Sans oublier les compétences requises pour déployer l'offre décisionnelle de Business Objects. Pour remédier à ce décalage, l'éditeur allemand donne, avec ses partenaires, un coup d'accélérateur à la formation de nouvelles ressources. Sur les 18 derniers mois, 20 000 professionnels ont ainsi bénéficié d'une certification autour de son offre. Et, selon Saswato Das, l'un de ses porte-parole, cité par nos confrères d'IDG News Service, l'objectif visé pour 2008 atteint 30 000 professionnels certifiés. Sur sa conférence TechEd de Las Vegas (08-12 septembre), SAP vient par ailleurs d'annoncer le lancement d'une certification pour les experts de la gestion de processus métiers. La carence touche aussi Oracle, le sans fil, PHP et la sécurité Mais, au-delà de l'offre SAP, l'étude montre que le manque de ressources spécialisées touche également d'autres domaines. Le cabinet Foote Partners note des augmentations significatives des salaires sur les projets de messagerie unifiée, les réseaux sans fil, ainsi que sur les compétences autour de PHP, XML, Oracle, les applications décisionnelles et la sécurité réseau. Et pour avoir une bonne idée des tendances de l'année, on peut ajouter à cette liste Ajax, XML et les projets SAN (storage area network). Google Google Chrome : des versions officieuses pour Mac et Linux http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383369,00.htm?xtor=EPR-101 Le premier navigateur de Google, Chrome, est désormais disponible pour Mac (OS X) et Linux. D'un point de vue technique, c'est Chromium, le code open source sur lequel est basé Chrome, qui a été adapté. La version proposée, CrossOver Chromium, n'est toutefois pas l'oeuvre de Google, mais des développeurs de la société CodeWeavers, qui n'ont pas attendu que le moteur de recherche propose des versions pour ces deux autres environnements après avoir privilégié Windows dans un premier temps. Les versions pour Mac (OS X) et Linux sont disponibles gratuitement, comme le précise sur un blog le directeur de CodeWeavers, Jeremy White. CodeWeavers a pour spécialité l'adaptation de logiciels dans des systèmes d'exploitation autres que ceux disponibles par défaut. Ses développeurs ont ainsi porté Microsoft Office pour Linux. Des versions habituellement payantes. Le premier cellulaire «Google» sera présenté la semaine prochaine http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/09/20080917-125606.html C’est maintenant confirmé! Le tout premier cellulaire Android, conçu à partir d’une plate-forme mise au point par Google et ses partenaires, sera lancé à New York la semaine prochaine, le 23 septembre. L’appareil, qui a été fabriqué par la compagnie HTC, pourra être utilisé sur le réseau de la société T-Mobile. Depuis plusieurs mois, une trentaine de compagnies travaillent à mettre au point un système d’exploitation ouvert et libre (open source), appelé Android, qui pourra faire fonctionner tout cellulaire de n’importe quelle compagnie. T-Mobile devient donc la première compagnie au monde à offrir un cellulaire, élaboré à partir d’Android, mais plusieurs autres devraient faire la même chose les prochains mois. Le nouvel appareil, nommé DREAM, sera en mesure d’offrir la technologie 3G. Selon des informations non confirmées, il sera équipé d’un écran tactile, d’un clavier et d’une caméra de 3 mégapixels. Évidemment, l’appareil offrira tous les services reliés à Google, dont Gmail. D’ailleurs, ce service deviendra obligatoire pour les usagers, car c’est par Gmail que les utilisateurs pourront mettre l’appareil en marche. Selon les informations qui courent sur le Net, le nouvel appareil ne sera pas disponible avant d’octobre. La conférence de presse de la semaine prochaine devrait servir à révéler plusieurs détails sur ce nouvel appareil, comme les services, le prix, le type de forfaits, etc. L’arrivée d’Android sur le marché des cellulaires dits intelligents devrait en principe bouleverser l’industrie du cellulaire et offrir une alternative au iPhone et au Blackberry. La compagnie HTC espère en écouler entre 500,000 et 700,000 d’ici la fin de l’année. Le bureau de l'écolier devient complètement interactif http://www.atelier.fr/usages/10/17092008/tableau--numerique--ecole--37168-.html SynergyNet développe l'école interactive via des tables tactiles et multi-utilisateurs. Ces supports devraient optimiser le travail en commun des élèves et faciliter la communication avec le professeur. On connaissait les iPhones comme support pédagogique à l'école. On connaissait également la table tactile multipoint Microsoft Surface comme outil de vente pour les opérateurs. Désormais, c'est une solution à la croisée de ces deux systèmes qui pourra être adoptée par les écoles américaines. Dans le but de développer des classes interactives, en exploitant les nouvelles technologies de la communication, la Durham University est en train de mettre en place un système de tableau numérique amélioré. L'objectif : assurer la participation et la collaboration entre les élèves et leurs professeurs, mais aussi favoriser les travaux en groupe. La solution développée à cet effet, baptisée SynergyNet, dépasse le simple concept de tableau virtuel. Un logiciel relie les tableaux entre eux Il s'agit en effet d'équiper chaque élève de son propre tableau : une surface tactile, qui fonctionne via un système de reconnaissance visuelle qui capte les lumières infrarouges. Ce tableau permet à plusieurs utilisateurs d'y travailler en même temps, car il est multipoints et peut reconnaître plusieurs commandes et mouvements en même temps. Les élèves peuvent par ailleurs se servir de leurs mains ou de stylets pour interagir avec la table. Les chercheurs ont également développé un logiciel spécifique, capable de relier entre eux les différents tableaux. Ce qui permet aux élèves de partager leurs travaux, leurs créations et réflexions. Mais ce qui donne aussi la possibilité au professeur de surveiller les avancées de leurs étudiants, d'intervenir en temps voulu et au final de mieux superviser sa classe : en effet, les tables interactives des élèves sont toutes reliées au support du maître. Faciliter la participation "Outre le fait que ce système dynamise le fonctionnement d'une classe en optimisant le travail en équipe et le partage d'idées et de connaissances, nous sommes certains qu'il augmentera la participation des élèves", souligne Liz Burd, chercheuse membre du projet. Les chercheurs espèrent ainsi que cette solution de classe numérique et interactive permette aux étudiants les plus en retrait ou les moins assidus en cours de s'impliquer. "Nous avons pu remarquer lors de précédentes études que les garçons étaient plus attirés par les nouvelles technologies. Nous pensons que ce type de système remettra les filles dans la course high-tech". Microsoft et Cray inventent le supercalculateur de bureau http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-et-cray-inventent-le-supercalculateur-de-bureau-26929.html Surprise. Microsoft se lance dans le HPC de bureau avec le monstre sacré du supercalcul, Cray. Mieux encore, l'éditeur équipera dès octobre le CX1 de son Windows HPC Server 2008. En avance sur son planning... Il fut un temps où le seul nom de Cray allumait des petites étoiles dans les yeux des informaticiens férus de calcul. De là à disposer un jour d'une des petites merveilles du constructeur sur son bureau... Et pourtant, si eux en ont rêvé, Microsoft, lui, l'a fait. Il dévoile avec Cray, un supercalculateur de bureau. Selon Kyril Faenov, DG de l'équipe HPC de Microsoft, le CX1 serait disponible dès octobre. Il compte jusqu'à 8 noeuds et un total de 16 Xeon d'Intel (au printemps, le fondeur est devenu partenaire de Cray, qui travaillait jusque là avec AMD.) Les Xeon sont des bi ou quadricœurs, au choix. Chaque nœud possède jusqu'à 64Go de mémoire et l'ensemble dispose d'un maximum de 4 To de stockage. Les systèmes mixent des lames de calcul, de stockage et de visualisation en fonction des besoins. Le CX1 tournera dès octobre sous Windows HPC Server 2008 Le partenariat de Microsoft avec Cray n'est pas exclusif et l'éditeur en envisage d'autres pour mettre au point des petits frères au CX1. Certains pourraient être dévoilés en même temps que Windows HPC Server 2008. En effet, bien que compatible avec Linux, le CX1 tournera sous l'OS HPC (High performance computing) de Microsoft. Prévu initialement pour la fin de l'année, celui-ci pourrait être disponible dès lundi. Reste à savoir si Microsoft, qui n'a jamais percé dans le domaine, répondra aux attentes d'un secteur particulièrement exigeant. Pour l'instant, les deux partenaires n'annoncent aucune mesure de puissance pour la machine. Compact, le CX1 est destiné aux applications de simulation et modélisation, particulièrement gourmandes en puissance. Le projet pourrait paraître incongru, mais ces applications longtemps réservées aux chercheurs et aux scientifiques se répandent de plus en plus hors des laboratoires dans l'industrie pour la conception de produits, dans la finance pour anticiper, dans l'animation vidéo pour modéliser les images, voire même dans le commerce pour simuler le comportement des clients dans les magasins, etc. Enfin, même si le CX1 s'installe sur le bureau et ne prend que peu de place, ce n'est pas un netbook. Il faudra compter entre 20000 et 60000 $ pour s'en offrir un. Mais pour un supercalculateur, c'est un vrai prix d'ami. IE 8 : la version bêta 2 disponible en français http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39383393,00.htm?xtor=EPR-102 http://www.zdnet.fr/telecharger/windows/fiche/0,39021313,39325501s,00.htm La bêta 2 de IE 8 est disponible en français, plus de 20 jours après les versions en anglais, allemand, japonais et chinois. Cette version est la dernière bêta avant la version RTM (Release to manufacturing) prévue « d'ici à la fin de l'année ». Rappelons que IE 8 bêta 2 intègre toutes les fonctions du navigateur ; Microsoft travaillera désormais sur l'amélioration des performances du logiciel. Protection des données Deux principales nouveautés au crédit d'IE 8 : d'une part, les nouvelles fonctions de protection de la vie privée, dont un mode de navigation nommé InPrivate Browsing. D'autre part, les accélérateurs. Il s'agit de petites extensions à ajouter au navigateur pour lancer une recherche dans une petite fenêtre, par exemple sur Wikipedia, sans quitter la page que l'on consulte. Les internautes pourront eux-mêmes créer ces accélérateurs, basés sur du langage XML, dédiés à différentes recherches spécifiques. Le Tablet PC met automatiquement les brouillons au propre http://www.atelier.fr/applications/10/18092008/script&go--schemas-electriques--tablet-pc-37174-.html Développé par Evodia, le logiciel Script&Go reconnaît et permet d'exploiter instantanément les relevés de schémas industriels. Il devrait être décliné pour d'autres activités, de l'architecture à la musique. Reproduire les habitudes de saisie classique des techniciens du BTP lorsqu'ils élaborent des schémas d'installations électriques. Tel est l'objectif d'un nouvel outil software développé par la société bretonne Evodia. Intitulé Script&Go, le logiciel intègre une technologie d'analyse et de reconnaissance des tracés manuscrits. Utilisé avec un stylet sur Tablet PC, il permet de dessiner rapidement des schémas à main levée. Lesquels sont immédiatement mis au propre et exploitables, sans qu'il soit nécessaire de les remanier à l'aide d'autres logiciels de conception et de calculs. "Les spécialistes des installations électriques se sont habitués à utiliser des logiciels de dessin classique" explique Yvan Ridé, le directeur d'Evodia. "Mais ces habitudes ne sont pas naturelles : le dessinateur doit utiliser des menus, une souris, des palettes de symbole". Reproduire les habitudes du dessinateur Grâce à son interface et à une technique de reconnaissance des symboles à la volée, Script&Go préserve les habitudes de dessins des techniciens.La solution leur permet surtout un gain de temps de plus de 30 % sur la saisie des schémas par rapport à la méthode traditionnelle "glisser-déposer". Les symboles étant standardisés, les dessins et les informations qu'ils comportent sont directement transmissibles, que ce soit aux clients ou aux équipes en interne. Le logiciel Script&Go ne prend encore en compte que les schémas électriques. Mais Evodia travaille à sa déclinaison sur l'ensemble des activités des industriels du BTP : bureaux d'études, architectes etc. "Tout ce qui est lié aux infrastructures et aux réseaux nous intéresse. Des versions du produit adaptées aux schémas hydrauliques, synoptiques ou aux plans de chantiers sont actuellement en R&D". Saisie de partitions musicales Evodia a également réalisé un logiciel prototype de saisie de partitions musicales. "Historiquement, c'est même de là que nous sommes partis. Les partitions regorgent de symboles si complexes qu'ils ont valeur de paradigme en matière de reconnaissance de contenu". Ce logiciel intègre notamment une technologie de rétroconversion que les ingénieurs essayent d'appliquer aux autres projets en cours : il suffit de scanner le document papier pour qu'il soit immédiatement exploitable par un ordinateur. Cette version du logiciel devrait être disponible d'ici la fin de l'année, sous une forme - gratuite ou payante - qu'Evodia n'a pas encore déterminée. Quant au logiciel de schémas électroniques, il coûte mille euros par licence. VMWorld 2008 : des machines virtuelles encore plus puissantes http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vmworld-2008-des-machines-virtuelles-encore-plus-puissantes-26945.html Chacun veut une part du gâteau de la virtualisation. Pour l'instant, c'est bien VMware qui donne le 'la' technologique. A VMworld, on assiste, en quelques jours, à la naissance d'un impressionnant écosystème centré sur la virtualisation. Tout le monde y va de son annonce, de préférence à vocation hégémonique et, surtout, futuriste. En plein Las Vegas, à l'hôtel Venetian, les 14 000 personnes inscrites à cette conférence, nagent en plein vaporware virtuel. Il faudra attendre jusqu'à un an pour rappeler à tous les acteurs leurs promesses de ce mois de septembre. D'ici là, quelques faits saillants à noter pour s'imprégner de l'atmosphère. Des machines virtuelles VMware encore plus puissantes WMware promet, qu'en 2009, ses machines virtuelles (VM) pourront exploiter chacune quatre CPU et 64 Go de mémoire (contre 2 CPU et 4 Mo de mémoire aujourd'hui). Elles pourront aussi atteindre un débit d'entrées/sorties de 9 Gbit/s contre seulement 300 Kbit/s aujourd'hui. VMware fait miroiter un pool de 4 096 cœurs Lors de sa sortie, le Virtual Datacenter Operating System (VDC-OS) pourra agréger les ressources de 4 096 coeurs de processeurs. Si l'on prend des machines équipées de quatre processeurs Xeon 7400 animés par six coeurs chacun, cela fait tout de même 170 serveurs surpuissants... Les jeux d'API vStorage promettent une administration transparente Avec les interfaces de programmation (API) vStorage, VMware propose de centraliser l'administration de toutes les ressources de stockage au lieu d'avoir à utiliser les consoles du fournisseur concerné. Une excellente façon aussi de planifier la gestion des capacités de stockage (thin provisionning). On se doute qu'EMC, maison mère de VMware, va s'empresser d'adopter ces API. En revanche, il sera intéressant de voir commun IBM et HP vont décider de les prendre en compte dans, respectivement, Tivoli et OpenView. La console d'administration VirtualCenter portée sur iPhone La console d'administration VirtualCenter sur l'iPhone, il s'agit bien sûr d'une image, pour l'instant. Stephen Herrod, CTO de VMware, l'a utilisée pour montrer qu'il prévoyait de porter ses outils d'administration sur tout type de plateforme. Jusque-là cantonné à Windows, le client VirtualCenter va être porté sur Linux, MacOS et sur... iPhone. C'est du moins ce que laissait comprendre la diapositive qu'il a affichée. Microsoft joue les trouble-fêtes Faute de disposer -encore- d'autre arme que son hyperviseur Hyper-V et de promettre l'arrivée enfin imminente de System Center Virtual Machine Manager (SCVMM), son outil d'administration, Microsoft fait de propagande. Son site WMware Cost way too much vaut le clic circonspect. Paul Maritz, l'ex-Microsoft devenu l'homme fort de VMware, a parlé avec condescendance de "guérilla". Pour lui, le modèle que propose VMware à ses clients est celui de Google. Ils doivent pouvoir disposer d'une infrastructure redondante et répartie similaire à celle du moteur de recherche.