Journée Essais SKODA
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Journée Essais SKODA
Samedi 2 juin 2 012 Thomas WAELDELE pour MonJournalAuto.fr Journée Essais SKODA Un concessionnaire à la rencontre de ses clients. U n samedi matin, comme les autres. Aller essayer une ou deux voitures, comme d’habitude, ou presque. Skoda, j’aime bien en plus (ben oui, j’ai un Roomster). Alors je prends mon matériel pour répondre à l’invitation de Gilles JOLY (responsable commercial de Skoda à Hoenheim) aller me perdre au fin fond de mon Alsace natale et découvrir un lieu d’essai pour le moins original, un terrain d’auto cross… Tiens donc…. Accueil chaleureux (comme d’habitude), une équipe de professionnels s’occupent de nous dès notre arrivée et nous explique le programme des festivités. Les essais routier se passeront à bord d’Octavia Scout, version surélevée et protégée du combi, et la partie « tout terrain » se fera au volant de Yéti 4X4. Exception à la règle, une Fabia RS 1.4 TSI DSG 7 étant présente et bien tentante, nous avons troqué notre « scout » contre la petite bombinette lors du changement de conducteur pour notre plus grand plaisir. Pas que le combi surélevé soit déplaisant, mais 180 chevaux sur une petite traction, ça décoiffe ! Tous les véhicules destinés aux essais, prêts à partir ! Mais le plus intéressant n’allait pas tarder à arriver. En effet, il s’agissait pour la concession Paul Kroely Automobiles d’Hoenheim d'organiser, grâce à sa cellule formation représentée par Sébastien Piette et ses collègues, une démonstration des capacités hors des sentiers battus de son petit crossover, le Yéti. Bien entendu, les versions présentes étaient des quatre roues motrices, avec au choix, soit une transmission manuelle, soit la boîte robotisée à double embrayage DSG à 6 rapports sur ces motorisations 2.0 TDI 140 chevaux. Mon choix se porte sur cette dernière, histoire de voir si franchissement et boite automatique se conjuguent bien. Et il faut reconnaitre que les gestions électroniques ont bien suivi l’évolution des voitures et que les capteurs de l’ESP, de l’ABS et autres dispositifs communiquent entre eux afin de fournir une quantité d’informations bien utiles pour guider ces véhicules hors des sentiers. Accueillis par l’équipe de professionnels et quelques beaux modèles... Le parcours commence par un passage de gué, histoire de « se mettre dans la bain ». Pas de souci jusqu’au moyeu, tout le monde s'en sort sans plus d’humidité que nécessaire. Nous poursuivons dans un chemin accidenté dans lequel vont s’enchaîner les croisements de ponts, et toujours sans sourciller… L’histoire commence à se corser avec la partie suivante. Il s’agit en effet de grimper un pente attaquée en devers. La touche « Offroad » enclenchée, elle va permettre de réguler la motricité, car, pour corser l’affaire, le terrain devient graillonneux. Confiance en les instructions de notre guide, je braque et j’accélère progressivement pour finir en milieu de côte par appuyer franchement, comme demandé. Et tout s’est admirablement bien passé. Mais le plus impressionnant arrive. Parce que ce qu’il a fallu monter, il faut le descendre. Et oui, sinon pas de retour au point de départ… Si j’ai parlé de confiance avant, il faut y mettre un cran en plus pour cet exercice. La pente est raide, (de l’ordre de 30%), pour s’y engager, il faut faire une manoeuvre (sans tomber) et pour la descente en elle-même, il faut viser deux rebords de tranchée à peine plus larges que les pneus… Une fois engagé, il faut déplacer votre confiance sur les puces électroniques qui gèrent le freinage en descente du mode « offroad ». Quand l’instructeur vous annonce « lâchez les freins », ben on lève progressivement le pied (sans jamais vraiment oser l’éloigner) et… ça passe ! Bluffant... Il faut reconnaître que ce système est vraiment au point, et que le Yéti poursuit son chemin en freinant l’une ou l’autre roue en fonction de l’accroche de chacune d’elles, sans que l’on intervienne. La boite ne patine jamais (ou n’en donne pas l’impression en tout cas), et l’arrivée en bas se fait en douceur. « Impressionnant », « incroyable », sont les mots qui reviennent le plus à la sortie des véhicules et les discussions sur les exploits de chacun vont bon train autour d’un rafraichissement bienvenu après de telles émotions. Confiance, on vous dit !!! Voila ce qui renforce les liens entre une marque et ses clients actuels ou potentiels. Des journées évènementielles où l’on peut essayer des véhicules dans des conditions exceptionnelles et découvrir leur vrai potentiel, le tout dans une ambiance décontractée. Un coup de chapeau à Skoda Hoenheim pour cette initiative que l’on retrouve généralement avec des constructeurs plus huppés. © Thomas WAELDELE pour www.monjournalauto.fr – Tous droits réservés