Jean-Michel SALMON Directeur de Recherches
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Jean-Michel SALMON Directeur de Recherches
1 2 Ils vous en parlent… 3 Jean-Michel SALMON Directeur adjoint en charge des opérations technologiques Depuis 2003, Jean-Michel SALMON est directeur de recherches INRA et dirige depuis 2011 l’unité expérimentale de Pech Rouge pour les aspects technologiques. Il est l’auteur de 80 publications scientifiques, de chapitres d’ouvrages et de très nombreuses communications orales dans des congrès. Partenaire historique du développement et de l’innovation d’Oenobrands, qu’avez-vous pensé la première fois que l’équipe d’OB vous a présenté la double technologie ILR ? J-M S : Si l’idée initiale d’une inoculation directe pouvait paraître surprenante en première approche, il m’est vite apparu que l’adéquation entre technologie d’introduction ILR et technologie d’élaboration des levures ILR pouvait permettre d’aboutir à une véritable inoculation en ligne des moûts. D’un point de vue technique, que pensez-vous après 3 ans de collaboration ILR ? J-M S : Trois ans de collaboration intense ont effectivement permis de résoudre de nombreux problèmes et d’obtenir une double solution technique satisfaisant aux critères d’une inoculation directe des moûts. Aujourd’hui, la technique proposée est fiable et reproductible. Quels avantages voyez-vous à l’utilisation de cette technologie en caves ? J-M S : Rapidité de mise en œuvre et fiabilité. Céline SPARROW Bernard MOCKE Responsable de la marque In-Line Ready Consultant Technique « Il y a quelques années, lors d’un de nos séminaires techniques, Alan, notre président, nous a parlé de son expérience d’ensemencement direct des levures en distillerie. Cette idée nous a tous enthousiasmés ! Je me suis alors dit que si cette méthode pouvait être appliquée en œnologie, elle changerait nos vies ! J’ai immédiatement compris la révolution que cela impliquait et j’allais en faire partie ! « Je me suis senti privilégié de pouvoir mener des démonstrations de la technologie ILR en cave. Je me suis déplacé à pied, en voiture, en avion dans plus de 15 domaines viticoles et 5 pays, dont l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Participer activement à une réelle innovation et être témoin du changement, cela n’arrive pas tous les jours ! Si je me penche sur ces 3 années passées en tant que responsable de projet, je dois dire que tout n’a pas toujours été simple. Comme dans toute innovation majeure, nous avons connu des hauts, des bas et des imprévus. Après tout, nous sommes des experts en biotechnologies, avec une grande expérience de la vinification, mais nous ne sommes pas des équipementiers. Silverson, de son côté, est plutôt habitué aux environnements aseptisés des autres industries. Nous avons dû nous adapter, apprendre, écouter et observer. Mais ce qui a le plus compté, ce qui nous a toujours permis de garder notre foi et notre enthousiasme dans le projet est que les fermentations ont toujours été réussies. Bien que la machine m’ait semblé un peu compliquée au départ, j’ai rapidement compris comment la faire fonctionner et optimiser son utilisation. J’ai été facilement capable de transmettre mon expérience et mes connaissances aux oenologues et à toutes les personnes intéressées. Nos partenariats, de nombreux échanges avec l’INRA et Silverson, et tous les essais que nous avons menés dans le monde entier nous ont permis de donner des conseils d’ordre général et de rédiger des bonnes pratiques. L’utilisation de nos levures In-Line Ready® spécialement conçues et produites selon un procédé spécifique, ainsi que le bon réglage de la machine font notamment partie des conseils d’ordre général que nous avons pu élaborer. Tous ceux qui ont vu la machine à l’œuvre ont été très impressionnés par la rapidité de l’ensemencement et étaient pressés de jouer avec cette nouvelle machine ! L’une de mes autres missions consistait à contrôler les fermentations, pour prouver que la cinétique fermentaire restait la même tout au long de la fermentation. » Je suis aujourd’hui fière de pouvoir dire que j’ai participé à un changement radical dans les pratiques œnologiques. Les oenologues ont compris les nombreuses possibilités offertes par cette double technologie, la révolution est en marche, l’enthousiasme se répand ! » Nous savons tous que la réhydratation des levures est un processus long. Un manque de contrôle des températures ou de formation pratique au chai peuvent influencer grandement la viabilité des levures et leur performance. La technologie ILR met fin à tous ces problèmes !