Interview de Jean-Michel

Transcription

Interview de Jean-Michel
Mai 2010 • n° 5
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
SECOND CHANCE
La faillite, un tremplin
pour mieux rebondir?
Interview
de Jean-Michel
«L’avenir de notre
économie dépend
de la réussite
des PME»
JOB DAY DOMAINE
PORTUAIRE
Un bassin d’emplois
mal connu
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edito
Emmanuel van Innis,
Président de Beci
Surréalisme?
Nous jouons avec le feu !
En pleine tourmente économique et financière,
à la veille de la Présidence européenne -occasion
extraordinaire pour se profiler positivement- on
préfère ne pas régler BHV, problème sommes
toutes mineur, et faire croire que ce Pays est ingouvernable et condamne à dépérir!
Certes, on peut se contenter de hausser les épaules, d’évoquer la tradition de surréalisme belge,
d’encourager le non vote ou le vote «ras le bol»
et protestataire...
Et pourtant ce Gouvernement sortant, tant décrie, avait prouve son efficacité lors de la crise
bancaire et financière, il avait pris des mesures
anticrise opportunes, il s’était enfin attaque au
problème des retraites, il avait réalise un accord
sur la politique énergétique (prolongation du
nucléaire, énergies renouvelables, éolien offshore) et la Présidence belge a été prépare avec soin.
Or certains prétendent que le communautaire
empêche toute prise de décision...
Est il trop demande que les uns abandonnent
une fois pour toutes leurs revendications territoriales (cela n’existe dans aucun Etat fédéral) et
que les autres respectent les droits individuels
acquis? Comme quoi les extrêmes s’alimentent
mutuellement et en deviennent des allies objectifs !
Faut il donc laisser tomber le bras, faire mine de
croire a un scenario séparatiste destructeur pour
tous et quasi impossible a réaliser? Non évidemment et il faudra inlassablement continuer à
oeuvrer à gérer le pays au profit de ses citoyens
et de ses entreprises.
On peut à cet égard se réjouir que les Gouvernements Régionaux n’aient pas été contamines
par la crise politique et assurent des lors une certaine continuité d’action.
Il faudra, après les élections, faire en sorte qu’un
Gouvernement soit rapidement constitue,
qu’une révision de la Constitution soit préparée
avec le soucis d’une plus grande efficacité de
nos institutions, d’une meilleure répartition des
compétences et d’un cout de fonctionnement
moins élevé.
Espérons également que tous ceux qui proclament ne pas vouloir la fin du pays préparent des
à présent la solution de nos problèmes communautaires sans lesquels notre Pays exploiterait
bien mieux ses formidables atouts.
Il nous reste l’espoir que le 13 juin l’électeur ne
se laissera pas séduire par les sirènes abstentionnistes ou protestataires. Et qu’il indiquera
par son vote que la prospérité des citoyens et des
entreprises lui tient plus à coeur que de jeter le
pays dans une nouvelle situation de paralysie et
d’incapacité de gouverner.
O
1
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
L
e Et voilà nous y sommes: en dépit des mises en garde des Fédérations d’Entreprises
et des Partenaires Sociaux, le monde politique n’a pas cru avoir d’autre choix que de jeter
l’éponge et d’organiser de nouvelles élections.
Nous sommes tristes et furieux ! On joue ainsi
avec la prospérité des citoyens, avec l’image et
l’attractivité du Pays et avec la compétitivité des
entreprises.
sommaire MAI 10
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE
& INDUSTRY
1
Edito
4
Enjeux:
Handicaps: une opportunité de diversité
8
Enjeux:
La faillite, un tremplin pour mieux rebondir
10
Enjeux:
« Nuestros Silencios» sur la Toison d’Or
12
Job Day Domaine Portuaire
16
BECI Executive Meeting chez Square
18
BECI Executive Interviews
20
Espace Membres
27
BECI Job Alert
28
Efficy au Salon du CEBIT 2010
63
Bloc-notes
64
Demandes d’admission - Index pub
Entreprendre est le mensuel de Beci
(Chambre de Commerce & Union
des Entreprises de Bruxelles)
Editeur responsable
Olivier Willocx [email protected]
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles
t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28
www.beci.be
Rédaction
Responsable : Roel Veyt [email protected]
Collaborateurs : Luc Rivet • Vincent Delannoy
• Hélène Legrand • Michael Grosjean
• Sylvie Cousin • Carline Taymans • Jean Blavier
• Olivier Duquesne • Geert Degrande
• Jacqueline Remits • Guy Bernard • Johan Dillen
Production & Abonnements
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN
29
Bizzbox news
30
Boîte à Outils: assurance sociale
32
BECI, un soutien à l’entreprise de A à Z
DOSSIER PME
37
Interview Jean-Michel Courtoy, vice-président SME de Belgacom
40
La crise ? L’Occasion de réinventer son envie
d’entreprendre
46
Financement: De l’importance d’être bien
informé
49
Cession d’entreprise: Les PME sont-elles prêtes ?
50
Le moteur de recherche, le « mass media
ciblé» pour PME ?
52
Les intérêts notionnels, aussi avantageux
pour les PME
Design : Megalunatriumviraat
Graphisme – Impression: DB Print
Traduction: Pascale Swaelens, Wouter Devriese et
Data Translations International
Photos de couverture : montage Bureau d’architecture LOWETTE/Reporters
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation
écrite de l’éditeur
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Infos : [email protected] • t 02 643 78 34
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Véronique Legein •T 02 763 18 19
F 02 772 54 22 • [email protected]
DOSSIER Voyages d’affaires
55
Brussels Airlines, dans la cour des grandes
59
A-t-on encore besoin des agences de voyages ?
60
La sécurité aéroportuaire demande de la
cohérence
61
Que nous concoctent les compagnies
aériennes?
62
L’Union européenne est désormais
compétente en matière de tourisme
Partenaires structurels de Beci
NOS PROCHAINS DOSSIERS
Entreprendre – Dynamiek
Septembre 2010
• Outsourcing & Facility management
• Energie
Date limite : le 15 août 2010
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Z Z Z P H U D N E H
enjeux
BECI TALKING LUNCH
Handicaps: une opportunité de diversité
Le dernier talking lunch organisé par BECI était consacré à la problématique du handicap
dans l’entreprise considéré sous un aspect encore trop souvent méconnu: la diversité: “ Il
existe une diversité de compétences chez la personne handicapée, un potentiel que les
entreprises ne connaissent pas suffisamment”.
Q
N°N°
3 -5 MARS
- MAI 2010 - ENTREPREN DRE
4
uatre intervenants familiarisés avec le handicap et
quatre points de vue: Thierry
Conrads, Wheelit, Jacques Masson,
Mediamarkt, Serge Pauquet, Exki et
Yves Veulliet, IBM Belgium. Thierry
Conrads et Yves Veulliet portent une
double casquette: étant eux-mêmes
des personnes handicapées, ils ont
certainement expérimenté les nombreuses difficultés auxquelles sont
confrontées leurs semblables, ensuite, impliqués dans le monde de
travail, leur discours tient compte des
contraintes des entreprises.
Le débat tournait essentiellement
autour des question suivantes:
1. Ces personnes à intégrer, se trouvent-elles aujourd’hui sur le marché
du travail? Si oui, de quelle manière
les entreprises les détectent-elles?
2. Quel type d’entreprise et quelle
sorte d’activité sont concernés?
3. Comment l’entreprise communique-t-elle sur le handicap et quels
sont les aspects organisationnels à
prendre en considération?
Inadéquation entre l’offre et
la demande sur le marché du
travail
Thierry Conrads est administrateur
de Wheelit, cette plateforme de E-recrutement centralisant les CV des
personnes avec handicap, une roue
Il faut engager des compétences – et non le handicap - qui répondent au besoin de
rendement et d’efficacité de l’entreprise. © Photo Science Library/Reporters
d’endosser une fonction commerciale, toujours en bénéficiant de la
sympathie de ses employeurs. Rapidement, il a remarqué l’inadéquation
entre l’offre et la demande et ce parodoxe: du côté des entreprises, il existe
une réelle demande à engager des
personnes avec un handicap, même
si elles se savent pas vraiment où
les chercher tandis que la personne
Serge Pauquet, Exki
«Dans la pratique, le seul frein que j’observe est lié au contact avec la
clientèle: les employés sourds ne sont pas confinés à la téléphonie, à la
caisse mais sont plutôt chefs d’équipe ou responsables de production.»
qui met en relation l’ensemble des
partenaires concernés. Handicapé
depuis son enfance, Thierry Conrads
est d’abord ingénieur du son - il a fréquenté le monde du showbizz - avant
handicapée hésite à mentionner son
handicap sur le CV, se pensant ainsi
discriminée.
Thierry Conrads: “Je défends l’idée
qu’il faut engager des compétences –
et non le handicap - qui répondent au
besoin de rendement et d’efficacité
de l’entreprise. Il n’y a pas de mauvaise volonté, simplement beaucoup de
sociétés ne pensent pas directement
à un personne handicapée lorsqu’un
poste est vacant.”
Le point de vue des entreprises
sur la diversité
En tant que store manager de Mediamarkt à Woluwé, Jacques Rasson
dirige une équipe de collaborateurs
et il est sensible au respect de la diversité. Cependant, il avoue qu’il a
mis l’objectif du handicap sur le côté,
privilégiant l’âge ou l’égalité hommes-femmes. C’est plutôt par hasard
qu’il a recruté une personne atteinte
de surdité: elle avait des compétences
correctes. Ensuite, grâce à elle, il a eu
accès à un réseau de personnes souffrant du même handicap.
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enjeux
cap. Afin de soutenir le manager, un CD-rom lui est fourni
contenant un guide simple et basique sur les handicaps
qui lui permet ainsi de comprendre et de mieux communiquer.
Yves Veuillet: “A l’heure actuelle, trop de préjugés négatifs
par rapport au handicap subsistent dans les mentalités.
Comment les contourner? Premièrement, ne pas communiquer sur le handicap. Deuxièmement, le management doit
s’impliquer, se mouiller la chemise. Troisièmement, chercher des personnes handicapées qui montrent l’exemple.”
Thierry Conrads, Wheelit
«Du côté des entreprises, il existe une réelle demande à engager
des personnes avec un handicap, même si elles se savent pas
vraiment où les chercher tandis que la personne handicapée hésite
à mentionner son handicap sur le CV, se pensant ainsi discriminée.»
Et les personnes handicapées?
La communication est axée sur le succès d’un potentiel
collaborateur avec la mention “by the way” de son handicap.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
6
Jacques Rasson: “ Engager une personne handicapée n’est
pas un acte évident. Lors de mes demarches auprès d’Actiris ou de Références, personne n’a mentionné cette possibilité et à l’époque, je ne connaissais pas Wheelit.”
Serge Pauquet est Operating Manager chez Exki. Il y a huit
ans, le manager a décidé d’engager une personne sourde.
Cette première expérience n’a pas été vraiment concluante, certainement par un manque de compréhension et de
communication. Par la suite, sept autres personnes handicapées ont été engagées. Serge Pauquet a lui-même suivi
une formation au langage des signes et le personnel a dû
s’adapter: les réunions se déroulent en présence d’une interprète avec une copie papier et les postes de travail ont
été aménagés.
Serge Pauquet: “Travailler avec des personnes handicapées
m’a appris à me poser ; avant de communiquer, je m’arrête
et je dois toujours me munir d’un bic et de papier. Dans
la pratique, le seul frein que j’observe est lié, dans le cas
d’Exki, au contact avec la clientèle: les employés sourds ne
sont pas confinés à la téléphonie, à la caisse mais sont plutôt chefs d’équipe ou responsables de production.”
La communication interne et externe sur le
handicap
Yves Veulliet est program manager chez IBM Belgique et
il est lui-même handicapé depuis qu’il est jeune adulte ;
il a notamment en charge les programmes ayant trait aux
personnes handicapées. Selon lui, on ne communique pas
sur les personnes handicapées mais bien sur les succès et
les talents. En effet, une entreprise fonctionne en terme
de productivité, rendement, efficacité. Les managers ont
besoin de personnel compétent au sein de leur équipe.
La communication est axée sur le succès d’un potentiel
collaborateur avec la mention “by the way” de son handi-
Les employeurs, les Pouvoirs Publics ne sont pas les premiers concernés par la mise au travail de la personne handicapée. Finalement, c’est la personne handicapée qui est le
meilleur juge de sa situation. Actuellement, elle est encore
trop modeste, jouant souvent un rôle passif. Faire preuve
d’agressivité, oser appeler les entreprises alors qu’on est
hors du circuit, proposer des solutions d’aménagement de
son poste de travail en sont quelques exemples.
Deux cas concrets de diversité:
La Poste et Belgacom
Isabelle Golenvaux est responsable du programme de diversité à La Poste: “ La Poste n’a pas pris le train du label égalitédiversité en 2006. Or, l’entreprise sera libéralisée en 2011.
Aujourd’hui, La Poste se trouve face à un grand défi avec
un nombre important de personnes souffrant de problèmes de santé ou de handicaps au cours de leur carrière. La
diversité en matière de handicap est à ses balbutiement et
le démarrage interne est modeste.
Aurélie Minne, Project Manager en Ressources Humaines chez
Belgacom confirme ce constat: “ Belgacom, en tant qu’entreprise autonome, intègre le handicap dans sa diversité.
Avant, le pourcentage était d’environ 1% alors que maintenant, ce chiffre doit tourner autour de 0,5%. Le reclassement d’une personne handicapée nécessite beaucoup de
temps.”
L’idée de placer des quotas émerge ; ainsi, la France a décidé d’imposer un pourcentage minimum de personnes
handicapées.
Le mot de la fin
L’ensemble des acteurs y gagne à engager des personnes
handicapées dans l’entreprise. C’est même ainsi qu’un
pays arrivera à sa maturité sociale.
Selon Thierry Conrads: «Intégrer des personnes avec un
handicap est un objectif aussi difficile ou facile à réaliser
que la difficulté ou la facilité d’une personne handicapée
à s’intégrer.»
Murielle Lona
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enjeux
SECOND CHANCE
La faillite, un tremplin pour mieux rebondir
9469 faillites en 2009, soit 10,7% de plus qu’en 2008. Même des structures à priori viables
sont à présent en dépôt de bilan. Face à ce constat, la Ministre Laruelle a lancé son projet
Seconde Chance, qui s’inscrit dans son plan PME démarré en 2008. Le Fonds de Participation
a reçu un budget de 100.000 € pour mettre en place un vrai programme d’accompagnement
du candidat à la reprise. BECI figure parmi les partenaires naturels désignés du projet.
«
Q
ue vais-je faire à présent? C’est une crainte
souvent exprimée au Centre pour Entreprises en difficulté par le gérant exposé à sa
faillite. BECI adhère sans réserve à ce projet pilote», entame Olivier Willocx, Administrateur BECI.
Le plan Seconde
Chance offre aussi une
formation et du coaching
stratégique.
© PhotoAlto/Reporters
Créer les conditions favorables au redémarrage
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
8
C’est l’objectif de la Ministre des PME. Le volet juridique
de son projet vise à débloquer des situations où l’accès
au crédit était ardu. Citons la levée de la responsabilité
des établissements de crédit en cas de nouvelle faillite de
l’emprunteur. Ou la réforme de la notion d’excusabilité,
en cours de réflexion chez des experts. «Le volet financier
prévoit le recours au médiateur de crédit, et nous assistons le candidat dans la rédaction du dossier destiné au
Fonds de participation», explique Cindy Torino, du CEd.
«Nous analysons avec lui les raisons, les lacunes à combler pour sortir de l’ornière», s’enthousiasme-t-elle. Et
comme nombre de faillites sont dues à une sous-capitalisation ou à des erreurs de gestion, le plan Seconde Chance offre aussi une formation et du coaching stratégique.
Le CeFiP propose aussi un outil de diagnostic en ligne.
Ne pas piétiner
Le coaching aide d’abord à remettre le candidat en contact
avec ses ressources et ses points forts. Il y puise l’énergie
pour repartir», explique Jean Ribesse, Coach en Stratégie et Consultant au CEd: «Ensuite, on l’aide à reprendre
contact avec la réalité de son marché, à trouver sa vraie
valeur ajoutée. Beaucoup sont plein de ressources mais
ne voient pas comment se différencier.» Un exemple?
Sabine Laruelle, ministre des PME et des Indépendants
«Déprime, anxiété, honte, colère… ne sont pas les
émotions que l’on attend à la naissance d’un projet
d’entreprise. Se voir comme un perdant n’est pas sain pour
demander un nouveau financement.»
«Oui, une fleuriste me consulte, en manque de clientèle», répond le Coach: «En repartant de sa passion et de
son talent, elle découvre que d’autres créneaux complémentaires s’ouvrent à elle, apprendre aux clients à réaliser des décors floraux selon leur intérieur. Elle reprend
confiance en elle et m’annonce à présent qu’elle engage
pour répondre à la demande» Est-ce évident pour tout le
monde? «Je n’ai encore rencontré personne qui n’envisageait pas de solutions enthousiasmantes». Mais la phase
de deuil est inévitable pour accepter et comprendre ce
qui n’a pas fonctionné.
Second essai
«Plus question de coller une étiquette aux faillites», plaide Sabine Laruelle. «Déprime, anxiété, honte, colère… ne
sont pas les émotions que l’on attend à la naissance d’un
projet d’entreprise. Se voir comme un perdant n’est pas
sain pour demander un nouveau financement», précise
Lucien Stéru, psychiatre partenaire du CEd. «Si l’échec est
accepté par les autres, il est plus acceptable pour moi»,
renchérit Jean Ribesse, Coach au CEd. C’est la force de ce
projet. «Après, on en connait plus sur son métier, sur son
marché et sur soi-même», conclut Lucien Stéru. Et vous
n’êtes plus seul.
Plus d’infos: www.beci.be ou www.ced-com.be
Sylvie Cousin
Ne laisse z pas les huiles usagées envoyer
l’env ir onnement au diable.
Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé.
Une seule goutte d’huile usagée peut pol-
les seules procédures de collecte qui per-
vos huiles usagées est également avantageuse
luer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant
mettent de recycler vos huiles en respectant
pour votre portefeuille. Les petites quantités
qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez
l’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGE
collectées vous donnent en effet droit, sous
l’obligation de faire reprendre vos huiles usa-
et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler
certaines conditions, à des compensations
gées par un opérateur agréé. Encore faut-il
vos huiles à d’autres déchets, car cela compli-
forfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diable-
y satisfaire de manière adéquate. En effet :
que sérieusement le recyclage. La collecte de
ment convaincu ?
D’abord lubrifier, puis recycler
Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales.
enjeux
BRUSSELS, FROM BORING TO DARING
«Nuestros Silencios» sur la Toison d’Or
Benoît Cerexhe, ministre de
l’Economie et du Commerce, a
«Nuestros Silencios»,
l’exposition itinérante
de l’artiste mexicain Rivelino.
inauguré avec son excellence
l’ambassadeur du Mexique,
Sandra Fuentes-Berain et JeanClaude Daoust, président de
Brussels Louise et vice-président
de BECI, l’exposition «Nuestros
Silencios» de l’artiste mexicain
Rivelino. Le site de la Toison d’Or
accueille désormais, jusqu’au
15 juillet 2010, 10 géants en
bronze.
N
uestros Silencios est une exposition de sculptures monumentales en bronze composée de dix bustes d’une dimension
de 320 X 320 X 110 cm. Conçue pour
être exposée dans des lieux publics
comme des places, rues, avenues,
l’exposition se veut une rencontre
tactile avec le citoyen du monde.
Après Lisbonne et Madrid, la capitale
européenne se met au diapason du
Mexique en accueillant jusqu’au 15
juillet l’exposition monumentale signée par l’artiste sculpteur Rivelino.
L’Artiste Rivelino, Jean-Claude
Daoust, l’ambassadeur du
Mexique, Sandra FuentesBerain et son mari, et
ministre Benoît Cerexhe. ©
Fred Guerdin/Reporters
© Fred Guerdin/Reporters
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
10
© Fred Guerdin/Reporters
enjeux
Après le 15 juillet, elle partira vers
l’Allemagne (Berlin), puis l’Italie, le
Royaume-Uni et la France, pour revenir au Mexique au premier trimestre
2012.
Arne Quinze
Ministre Benoît Cerexhe a inauguré
l’exposition: «Beaucoup se souviennent encore de l’œuvre monumentale de l’artiste belge Arne Quinze
qui a illuminé pendant près de deux
ans le quartier en s’installant sur le
même terrain que nous surplombons
aujourd’hui. C’est donc aujourd’hui
au tour du Mexique de nous impresBernadette Erpicum (manager Brussels
Louise) et l’ambassadeur du Mexique, Sandra
Fuentes-Berain. © Fred Guerdin/Reporters
merciaux à Bruxelles. Il est essentiel
de redonner ses lettres de noblesse
à ce quartier de la Toison d’Or et en
faire un lieu incontournable pour
les Bruxellois, les non-Bruxellois et
les touristes. Mais je n’y arrive pas
tout seul bien sûr! Pour ce qui nous
concerne aujourd’hui, je souhaite remercier l’asbl Brussels Louise qui se
démène sans arrêt pour fédérer les
commerçants de la Toison d’Or, organiser des activités pour attirer de
nouveaux publics et trouver, pour le
bonheur de tous, des œuvres comme
celle présentée aujourd’hui pour illuminer le quartier.»
O
sionner ! Suite au succès retentissant
de l’exposition Frida Khalo au Bozar,
c’est au tour de «Nuestros Silencios»
de commémorer les 200 ans du Mexique et les 100 ans de leur Révolution.
Ce ne sont pas moins de 10 géants de
bronze qui prennent ainsi possession
de ce terrain jusqu’au 15 juillet.»
Rebooster l’image des pôles
commerciaux
«Nous sommes ici au cœur d’un
quartier commerçant qui a connu des
heures de gloire mais aussi des moments de désenchantement. Le gouvernement bruxellois ne cesse depuis
des années de rebooster et redorer
l’image des différents pôles com© Fred Guerdin/Reporters
11
N° 3 - MARS 2010 - ENTREPREN DRE
© Fred Guerdin/Reporters
Event
JOB DAY DOMAINE PORTUAIRE
Un bassin d’emplois mal connu
Le prochain Brussels Job Day sera consacré aux métiers du Port de Bruxelles, mais pas uniquement…
Le 28 mai prochain, les Brussels Job Day s’installeront pour la 4ème année consécutive chez iris TL
(Centre de référence pour le transport et la logistique) au Port de Bruxelles, pour permettre aux
entreprises, membres de la Communauté portuaire ou non, de recruter du personnel dans les
secteurs suivants: transport et logistique, construction et services aux personnes.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
12
© Danny Gys/Reporters
M
ême si on parle de plus en
plus d’une reprise économique, la sortie de la crise
ne semble pas annoncer d’effets positifs sur l’emploi en 2010 et les chiffres du chômage n’ont jamais été plus
mauvais. Mais est-ce le cas dans tous
les secteurs? Probablement pas. Y a-til encore du travail à Bruxelles? Bien
entendu. Benoît Cerexhe, ministre
bruxellois de l’emploi et de l‘économie, l’a à nouveau affirmé lors du Job
Day Airport Region du 20 mars: «Le
nombre d’emplois créés à Bruxelles
est en constante augmentation mais
le problème, c’est qu’il y a de moins
en moins de Bruxellois qui ont accès
à ces emplois». D’où l’importance de
mettre entreprises et demandeurs
d’emploi en contact les uns avec les
autres. C’est la mission que se sont
fixés les Brussels Job Days depuis 5
ans et qui n’a jamais eu autant de
sens qu’aujourd’hui.
Nous avons voulu en savoir un peu
plus sur la situation de l’emploi dans
ces différents secteurs et plus particulièrement le transport et la construction. Quelles ont été les conséquences
Le Port de Bruxelles a pris une série de mesures pour protéger l’emploi portuaire.
bruxellois. 87% de ces entreprises
sont des PME. Une étude réalisée
par l’Observatoire bruxellois du
Marché du Travail et des Qualifications montre qu’en 2004, les activités portuaires généraient un emploi
global, direct et indirect, de près de
Geert Aelbrecht, directeur des ressources humaine de Besix:
«Il est exact que le carnet de commande s’est réduit depuis fin 2008,
mais quand cette crise est arrivée la plupart des projets en cours devaient
de toute façon être finalisés. A présent, depuis le début de cette année,
La tendance s’est clairement inversée, et face à la reprise nous sommes à
nouveau dans une phase de recrutement.»
de la crise en terme d’emploi, quels
sont les profils les plus demandés, les
fonctions critiques?
Des emplois de type industriel
On recense plus de 350 entreprises
actives sur le domaine portuaire
13.000 unités. Avec plus de 2.200
emplois supplémentaires entre 2002
et 2007, le secteur des transports de
la logistique s’est plutôt bien porté à
Bruxelles. Mais ces dernières années
le secteur doit répondre à des exigences diverses: nouvelles réglementa-
tions, de plus en plus de pressions en
matière de respect de délais, routes
fortement saturées… et le contexte de
crise actuel a une incidence négative
sur ce secteur soumis à la concurrence internationale. On note, depuis fin
2008, une augmentation du nombre
de faillites des sociétés de transport
de marchandises.
Valérie Tanghe, coordinatrice marketing et communication du Port
de Bruxelles: «Concernant l’impact
de la crise sur l’emploi portuaire, il
faudra attendre la publication d’une
étude prévue pour mi-2010, pour en
connaître l’ampleur. Mais le Port de
Bruxelles a pris une série de mesures pour protéger l’emploi portuaire,
comme l’attribution d’une prime au
recrutement pour ses concessionnaires qui déclarent les postes vacants
auprès d’Actiris, la participation au
centre de référence IRIS TL, la prise
en compte du critère «nombre d’em-
la minute
Brother HL-3040CN.
es iront de l’avant. Car c’est ça le plus important pour votre entreprise. Que ce
ent vous gagnez du temps, mais vous imprimez de manière plus économique et
partir de 299. Plus d’infos sur www.brother.be ou appelez le 02/467 42 11.
Event
plois créés» dans l’attribution de nouvelles concessions, un partenariat
renforcé avec Actiris… et puis il y a
eu la création de Iris TL qui s’occupe,
outre la formation des demandeurs
d’emploi et la formation continue des
travailleurs portuaires et logistiques,
de la promotion des métiers du transport et de la logistique auprès des
écoles bruxelloises.»
notamment au niveau du taux de
faillites, plutôt élevé pour ce secteur.
Pourtant, Geert Aelbrecht, directeur
des ressources humaine de Besix, admet que la mauvaise conjoncture n’a
pas vraiment eu d’impact sur leur recrutement, pour plusieurs raisons: «Il
est exact que le carnet de commande
s’est réduit depuis fin 2008, mais
quand cette crise est arrivée la plupart
Parmi les fonctions recherchées au port de Bruxelles, on trouve
notamment des chauffeurs, magasiniers, manutentionnaires,
mécaniciens, électriciens, commerciaux, administratifs. On le voit, le Port
de Bruxelles contribue également à conserver au cœur de la capitale des
emplois de type industriels, notamment peu qualifiés.
Un bassin d’emplois mal connu
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
14
L’analyse du recrutement et de la
politique de formation dans les entreprises portuaires met en évidence
la difficulté pour celles-ci de trouver
du personnel possédant à la fois les
compétences théoriques et pratiques
recherchées, notamment en matière
linguistique. Brigitte Grouwels, ministre en charge du port de Bruxelles,
estime que les possibilités de trouver
un emploi dans la zone portuaire
sont encore trop méconnues et que
le Port de Bruxelles doit être davantage promu. Dans le Contrat pour
l’Economie et l’Emploi du gouvernement Bruxellois la zone du canal est
définie explicitement comme bassin
de l’emploi pour les Bruxellois. Parmi
les fonctions recherchées au port de
Bruxelles, on trouve notamment des
chauffeurs, magasiniers, manutentionnaires, mécaniciens, électriciens,
commerciaux, administratifs. On le
voit, le Port de Bruxelles contribue
également à conserver au cœur de
la capitale des emplois de type industriels, notamment peu qualifiés.
Ce type d’emploi permet le maintien
d’une mixité sociale à Bruxelles.
des projets en cours devaient de toute
façon être finalisés. A présent, depuis
le début de cette année, La tendance
s’est clairement inversée, et face à
la reprise nous sommes à nouveau
dans une phase de recrutement. Par
ailleurs l’entreprise est active sur un
marché très diversifié tant du point de
vue géographique que du point de vue
des types de projets. Enfin, les clients
ont de plus en plus une demande de
solutions globales, ce qui fait que le
secteur devient de plus en plus multidisciplinaire et beaucoup plus large
qu’on l’imagine». Besix, membre de la
communauté portuaire et qui a participé au Job Day Domaine Portuaire
en 2008 et 2009, recrute de plus en
plus de profils qui ne sont pas purement liés à la construction, comme
des éléctro-mécaniciens, des spécialistes en bio-technologie, des financiers, des juristes,… En ce qui concerne
les ouvriers, la société sous-traite en
partie mais recrute aussi ses propres
équipes de manière centralisée: elles
sont ensuite dispatchées sur les différents chantiers en fonction des besoins, ce qui offre à la fois flexibilité
et continuité dans la formation des
travailleurs.
ter la main-d’œuvre nécessaire dans
ce secteur reste actuellement difficile, malgré la crise. Pour les ouvriers,
comme pour les employés, le manque
de candidats et le manque de qualifications apparaissent comme les principales raisons de ces difficultés. Les
entreprises participantes évoquent
clairement davantage une intention
d’embaucher (dans plus de 50% des
cas) qu’une intention de licencier
(dans moins de 20% des cas). En outre,
elles indiquent majoritairement (dans
60% des cas) que l’embauche envisagée résulte d’une volonté d’accroître
les effectifs et non d’un simple besoin
de remplacer les départs naturels.
Tous les indicateurs concluent au fait
que les entreprises de la construction sont actuellement à la recherche
d’une main-d’œuvre qualifiée qu’elles
ne trouvent pas facilement.
Les métiers le plus recherchés
On peut avoir une première indication
des métiers les plus recherchés grâce
aux informations données par les
entreprises à la recherche de personnel. Les métiers les plus fréquemment
cités comme «difficiles à recruter» et
«recherchés» sont: les coffreurs, couvreurs, installateurs sanitaires, monteurs de chauffage central, menuisiers,
conducteurs d’engins, conducteurs de
grue, les étancheurs, les peintres décorateurs, les électriciens.
Pour ce qui est des employés et des
project managers, Geert Aelbrecht
constate: «Il y a toujours la problématique des ingénieurs civils. Ils
sont chaque année moins nombreux
à sortir des universités et, parmi eux,
de moins en moins nombreux à choisir de s’orienter vers le secteur de la
construction. C’est pourtant un métier
de plus en plus multi-facette et un des
rares domaines où vous avez la satisfaction de voir le résultat concret de
votre travail !»
Sibylle Dechamps
Et le bâtiment?
Particulièrement sensible à la conjoncture et soumise à la hausse du prix des
matières premières, la construction
voit ses performances, tant en terme
d’emploi que de richesse produite,
fluctuer au fil des ans. Cela se reflète
La pénurie de main-d’œuvre
persiste
Près de 750 entreprises ont répondu à
une enquête de la Confédération de la
Construction pour indiquer très majoritairement (à près de 75%) que recru-
En pratique:
La participation au «Brussels Job Day Domaine
Portuaire» du 28 mai 2010 est gratuite pour les
entreprises membres de la communauté portuaire. Pour toutes les autres sociétés, participation à partir de 500€ tout compris. Informations
sur www.jobdays.eu ou à [email protected]
Et aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fera plaisir ?
Le coupé sport ou la berline quatre portes de luxe ?
La nouvelle Passat CC R-Line. Maintenant aussi en 5 places.
La Passat CC est déjà une exception. Et la R-Line est une exception au sein de cette exception.
Une version qui s’exprime par un design exquis, s’exposant avec des jantes en aluminium
“Mallory”, un volant multifonctions à trois branches rehaussé d’aluminium et estampillé R-Line,
les ailes et le pare-chocs avant portant le logo R-Line et des feux arrière assombris. Avec ses moteurs
puissants et sobres, la R-Line satisfait les conducteurs les plus exigeants. Les options Keyless Access,
Lane Assist et Park Assist en font une beauté d’une extraordinaire intelligence. Enfin, le Pack Business
complète parfaitement les nombreux équipements de série pour un prix, lui aussi, d’exception.
Venez la tester sans attendre chez votre concessionnaire Volkswagen.
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EVENT
BECI Executive Meeting chez Square
Les Executive Meetings de BECI visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises.
Cinq fois par an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de
minimum vingt travailleurs. Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre
chefs d’entreprises, telle est la vocation des BECI Executive Meetings ! La soirée de BECI Executive
Meeting chez Square Brussels Meeting Center (22/04) a été couronnée de succès! Après le
discours de John Buyckx, CEO de Square, les participants ont été invités à un walking diner.
SQUARE, avec ses équipements high tech, son design contemporain, sa culture du service et de l’excellence, vous ouvre
ses portes pour des événements exclusifs au coeur de la capitale européenne. Situé au centre-ville historique de Bruxelles, facile d’accès et à deux pas d’une myriade d’hôtels, de rues commerçantes et de sites touristiques, SQUARE offre un
espace généreux de 13.500m2 pour la création sur mesure de vos conférences internationales, conventions, séminaires,
lancements de produits, dîners de gala, défilés de mode ou remises de prix.
Plus de photos: www.becitv.be
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
16
Square offre des espaces généreux pour la création des séminaires.
John Buyckx, CEO de GL events Brussels.
Monique Corda (Randstad Belgium), Guy de Lassasie (Action Group)
et Martine Dendievel.
Square est un lieu de rencontre inspirant au coeur de l’Europe.
Après l’exposé, le walking diner.
Axel Monnom (New Alternative)
et Christian Grey (Getronics Belgium).
© Reporters
Beci Executive Meetings
Networking for executives
2009
2010
CONCEPT
Les Executive Meetings de BECI visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises. Cinq fois par an, le CEO d’une société de
plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum vingt travailleurs.
De septembre 2009 à juin 2010 vous découvrirez les rotatives du Groupe Rossel, le Palais des Congrès de Bruxelles rebaptisé Square,
OHVQRXYHDX[EXUHDX[GH0LFURVRIW9LDJHHWHQÀQOH0XVpHGHO·,7FKH]8QLV\V
Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre chefs d’entreprises, telle est la vocation des BECI
Executive Meetings !
VIAGE, THE NEW PLACE TO ENJOY IN BRUSSELS
08.06.10 BRUXELLES
Andrew WEBB
Managing Director
Un nouvel espace unique et incontournable en Europe mettra tous vos
sens en éveil...Imaginez un vaste complexe dédié aux loisirs, aux jeux
et aux spectacles en plein cœur de Bruxelles. Vous pourrez y vivre ou
découvrir de multiples saveurs et émotions dans un décor grandiose.
En voyageant d’un univers à l’autre, vous changerez au gré de vos
envies d’ambiance et d’activité. Un restaurant spectaculaire situé
sur le toit, des bars aux ambiances multiples, une salle de spectacle
internationale, des salles de jeux équipées du matériel dernier cri,...
Notre équipe créative transformera tous vos évènements de
rêves en réalité. VIAGE vous invite à rire, manger, boire, danser,
découvrir, rencontrer, frissonner, dans ce lieu inattendu où toutes les
expériences fusionnent ! Managing Director Andrew Webb vous invite à
découvrir cet espace splendide.
Programme
Pour vous inscrire, veuillez contacter Beci
18.00
Accueil
+32 (0)2 643 78 05
18.30
Discours
[email protected]
19.00
Visite du site
20.00
Cocktail dînatoire
22.00
Fin de l’évènement
Le prix de participation s’élève à 75 € HTVA par personne.
/DIDFWXUHHWODFRQÀUPDWLRQYRXVVHURQWHQYR\pHVGqVODUpFHSWLRQGHYRWUHLQVFULSWLRQ
Le nombre de places étant limité, merci de vous inscrire rapidement.
event
BECI Executive Interviews
Qu’est-ce que peuvent se dire des CEO’s d’entreprises de plus de 100 employés qui se
rencontrent? Vous le saurez en écoutant les Beci Executive interviews, sur www.becitv.be .
L’
idée: des chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par Beci se retrouvent deux fois par mois dans
un superbe hôtel bruxellois pour partager le petit-déjeuner. Pendant environ 30 minutes, chacun est interviewé
et filmé par un journaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur Beci TV (www.becitv.be) et lus dans
Entreprendre. Nous retranscrivons ici les interviews dans la langue du CEO interrogé.
Chantal De Vrieze, Country Manager d’ECONOCOM
D
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
18
e plus en plus d’entreprises ont besoin d’employés mobiles. Et qui dit employé
mobile dit aussi informatique mobile. C’est là qu’intervient Econocom, une
société spécialisée en informatique et télécom.
Un temps de crise est un moment où “le cash est king“ nous explique Chantal De Vrieze, Country Manager pour le Belux. Pour ce qui est de leur quatrième secteur d’activité,
la location opérationnelle de tout ce qui concerne les gros investissements informatiques, les clients d’Econocom ont gardés le cash pour leur court-activité et ont demandé
à la société de faire l’outsourcing financier de leurs plus gros investissements. “Ce que
nos clients recherchent principalement en temps de crise c’est maîtriser leur parc informatique, avoir une transparence, une vraie gestion et bien sûr une diminutions des
coûts.”C’est entre autres ceci qui a permis à Econocom de générer en 2009 un chiffre d’affaires de près de 760 millions d’euro.
Les actionnaires le sauront: “nous sommes listés sur l’Euronext depuis 86 maintenant.”
www.becitv.be
Daniel Vande Poel,
General Manager
de C.P. BOURG
A
près le travail d’impression, il faut exécuter
une série d’actions qui sont: trier le papier, le
réassembler, le couper, le rainurer, l’agrafer,
etc…, pour en faire un produit fini.” nous explique Daniel Vande Poel, General Manager de C.P. Bourg. Cette
société spécialisée dans le print finishing est unique en son genre, à son
niveau et en Europe. “Nous sommes
aujourd’hui un leader sur le marché
mondial dans ce domaine. Nous avons
des concurrents, principalement Japonais. Ce qui n’est pas toujours facile
en termes de compétitivité” spécifie
le Général Manager. C.P. Bourg est une
entreprise familiale, dont les actions
restent au sein de la famille. Pas question donc d’être côté en bourse. De
plus, l’entreprise exporte son produit et a des filiales
en France, au Luxembourg, en Allemagne et même en
Amérique au Massachussets. Par ailleurs “L’activité .
www.becitv.be
Hubert Lacroix,
CEO de NIZET
F
ort d’un savoir-faire développé depuis 1972 en installations électriques et électromécaniques d’ateliers de
fabrication performants, de spécialistes en énergies renouvelables, Nizet est un partenaire
devenu aujourd’hui incontournable
sur le marché belge. Hubert Lacroix,
Administrateur Délégué explique:
“L’entreprise a été créée dans les années 70 par Monsieur Nizet qui au départ a commencé avec un petit magazin, un petit atelier et six monteurs.”
“Dans les années nonante cette société a atteint la classe 8 en tant qu’installateur électricien, ce qui lui permettait d’avoir accès aux plus grands
projets du secteur public.” Aujourd’hui l’entreprise compte plus
de 250 collaborateurs. Et “grâce à l’activité photovoltaïque, le
chiffre d’affaires a dépassé en 2009 les 40 millions d’euro.”
Nizet compte parmi ses projets l’installation électrique du
centre commercial “Médiacité” à Liège “qui compte plus de 9
millions d’euros et avec en pointe plus de 250 personnes sur
chantier”. Un autre projet dans le secteur photovoltaïque pour
l’intercommunale Ivarem a permis d’installer 15.000 panneaux
pour produire 3 Megawatts.
www.becitv.be
Belgacom a opté
pour l’énergie verte
d’Electrabel.
Belgacom s’est engagée à diminuer ses émissions de CO2 de 70% entre 2007 et 2020. Avec le soutien
d’Electrabel, l’entreprise consomme désormais exclusivement de l’électricité verte - elle est à ce titre le plus
important utilisateur de ce type d’énergie en Belgique - et a développé une capacité d’autoproduction
d’électricité via l’énergie solaire.
Electrabel a par ailleurs collaboré à l’élaboration du plan énergétique pour un des centres de données de
Belgacom et a aussi réalisé des audits énergétiques pour les principaux bâtiments de l’opérateur.
Ces solutions sont financièrement abordables et techniquement réalisables.
Aujourd’hui, 1 100 de nos clients business ont opté pour l’énergie verte d’Electrabel.
Intéressé par notre plan ‘Ensemble pour moins de CO2’ ? Contactez votre Account Manager.
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Vous avez l’énergie.
vous bougez !
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déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui
vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected]
Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.
«folder by Delvaux» sur la Foire du meuble de Milan
Les marques belges Delvaux et Bulo ont pris l’initiative de poursuivre ensemble la diffusion internationale de la chaise «folder by Delvaux» développée et réalisée par la plus ancienne maroquinerie au monde. «folder by Delvaux» est une chaise des
plus ingénieuses qui est fabriquée à la main à partir de la célèbre technique japonaise de l’origami. Cette technique sophistiquée du pli, appliquée en général sur des feuilles de papier, conduit à des images bien reconnaissables et de nos jours elle est
considérée au japon comme un art à part entière. La chaise «folder by Delvaux» est réalisée en Taurillon, un cuir exclusif qui
bénéficie d’un grain brut, tout comme d’une belle épaisseur, qui peut être plié sans coutures ni charnières. La chaise «folder
by Delvaux» déclinée dans une gamme de coloris allant du noir au taupe, en passant par café, tourterelle et blanc est en vente, en édition limitée, depuis l’automne 2009. Cet origami de cuir est intégré avec évidence dans la collection Only Original de
Bulo qui compte déjà en son sein les créations intemporelles d’Ann Demeulemeester, Jean Nouvel et Jules Wabbes. La chaise
«folder by Delvaux» est choisie par le magazine Wallpaper* pour être présentée dans le cadre de l’exposition «Handmade»,
organisée à la Foire internationale du meuble 2010 de Milan.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
20
Maroquinerie Delvaux Belgium
«L’Arsenal»
Boulevard Louis Schmidt 7
1040 Bruxelles
T +32 2 738 00 40
F +32 2 738 00 50
[email protected]
La chaise
www.delvaux.com
“folder by Delvaux”.
© by² photographers
Jane Murphy au Conseil d’administration d’Elia
Jane Murphy
succède Ingrid
Lieten en tant
qu’administrateur
au Conseil
d’administration
d’Elia.
Le Conseil d’administration d’Elia a coopté Jane Murphy, Senior Associate au département Corporate & Finance du bureau d’avocats Lydian, en tant qu’administrateur indépendant. Jane Murphy est juriste de formation et senior associate
au département Corporate & Finance du bureau d’avocats Lydian. Elle succède à Ingrid Lieten qui avait démissionné
suite à sa désignation en tant que ministre du gouvernement flamand. Le Conseil d’administration d’Elia se compose
de douze administrateurs, dont la moitié d’indépendants. Les administrateurs indépendants sont, outre Jane Murphy,
Clement de Meersman, Jean-Marie Laurent Josi, Jacques de Smet, Luc Van Nevel et Thierry Willemarck.
Elia est le gestionnaire du réseau belge de transport d’électricité. L’entreprise a pour mission de transporter l’électricité
fournie par les producteurs vers les gestionnaires de réseau de distribution et les grands utilisateurs industriels et d’importer et exporter l’énergie électrique depuis et vers les pays voisins. Le réseau d’Elia se compose de 5.645 kilomètres de
lignes aériennes et de 2.767 kilomètres de câbles souterrains et est un maillon essentiel entre les marchés de l’électricité
d’Europe du Sud et d’Europe du Nord.
Elia
Boulevard de l’Empereur 20 - 1000 Bruxelles
T +32 2 546 70 11 F +32 2 546 70 10
[email protected] - www.elia.be
espace membres
«Que faire maintenant?»
Être efficace dans le monde du
travail c’est prendre des décisions rapides et fiables, à chaque
instant et pour tous les sujets
qui nous inondent. Être efficace
c’est avoir la bonne réponse à
la question «que faire maintenant», dans un environnement
où nous sommes submergés
d’informations floues, de tâches
et d’objectifs contradictoires.
Être efficace ce n’est pas simplement être productif. La question
n’est pas d’en faire «plus», mais
de se concentrer sur la «bonne»
Yannick Bollati, tâche au «bon» moment. Parfois
Managing un manager avec moins d’exDirector périence va s’épuiser, travailler
de Templay.
d’arrache-pied sans une vision
tactique et stratégique correcte,
qui donnera un sens et une efficacité à ses efforts.
Être efficace nécessite de maîtriser un «processus
personnel d’efficacité» qui va permettre le traitement rapide des informations, le tri et le classement
intelligent des tâches et des projets et enfin l’habitude d’agir avec l’esprit clair et selon des priorités
bien établies. Le programme d’efficacité Templay
est conçu pour les cadres, les managers et les dirigeants, qui sont déjà des professionnels accomplis
dans leur domaine, mais qui perdent inutilement
une partie de leur énergie, de leur concentration et
de leur créativité, à la suite d’une manière non optimale d’organiser leur gestion personnelle. L’efficacité n’est pas une connaissance, c’est une habitude.
Apprendre quelques «trucs» de gestion du temps
ne vous permettra pas de changer. L’efficacité est
liée à la manière dont chacun de nous pense pour
agir, c’est très personnel. Nous avons tous des habitudes différentes, de bons et de mauvais réflexes
innés lorsqu’il s’agit d’organisation personnelle. Le
programme d’efficacité Templay est conçu pour
vous aider à vous améliorer, à partir de vos forces et
de vos faiblesses actuelles.
Templay
Avenue Paul Hymans 128 boite 4 - 1200 Bruxelles
T +32 2 888 75 40
[email protected] - www.templay.eu
La Chambre belge pour l’innovation:
Séances d’information!
Vous avez une idée de produit ou de service innovant? Un projet de
création d’entreprise? C’est avec plaisir que la Chambre belge pour
l’innovation vous convie à une séance d’information sur les services
qu’elle met à votre disposition. Le premier pas vers la réussite de votre
projet ! Lors de cette séance, des experts d’horizons différents (Experts
Propriété Intellectuelle, business angels, business start-up, coaching,
marketing) répondront à vos questions et vous orienteront gratuitement. Que vous soyez porteur de projets, jeune société innovante ou
starter. Elise Goffin: «Nous vous donnons rendez-vous: A Bruxelles le
10 juin de 11h00 à 14h00 chez BECI (Avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles). Accès libre et sur inscription via [email protected]
. Pour votre confort, sandwiches et boissons vous sont offerts.» Plus
d’infos sur www.brussels-innova.com
Chamber of Innovation
T +32 2 808 41 62/63 - F +32 2 732 05 09
[email protected]
www.brussels-innova.com
21
Merak: la bonne adresse pour un
archivage électronique professionnel
Merak, le numéro un en Belgique sur le plan de l’archivage externe de copies de sauvegarde et de documents sur papier et film,
vient d’étoffer sa gamme de services d’une solution en ligne sécurisée avantageuse. La formule s’avère particulièrement intéressante pour les entreprises et les organisations, la numérisation et l’archivage électronique en interne étant des opérations
coûteuses de longue durée. Entraînant en outre
des risques de sécurité non négligeables. Kristel
Blommaert: «Merak a développé une solution en
ligne 100 % sécurisée qui soulage les entreprises
et organisations de ces inquiétudes. Un système
d’archivage électronique qui offre le plus haut degré de fiabilité et d’efficacité. Pas besoin d’investir
dans des logiciels ni dans des plateformes informatiques. Une connexion internet et un navigateur suffisent. On paie uniquement pour l’espace
mémoire réellement utilisé. Tout en économisant
substantiellement sur les frais de personnel. Il
n’est donc pas du tout étonnant que les entreprises et organisations soient nombreuses à confier
leurs données essentielles à Merak pour une numérisation et un
archivage en toute fiabilité. Il reste encore beaucoup à raconter
sur les solutions d’archivage électronique proposées par Merak.
N’hésitez pas à nous contacter, ou visitez www.merak.be.»
Merak
Steenhoevestraat 6 - 2800 Mechelen
Contact: Kristel Blommaert
T +32 15 28 40 60
[email protected]
www.merak.be
N° 11
N°- 3JANVIER
- MARS 2010 - ENTREPREN DRE
Templay:
vous bougez !
Siemens inaugure un
data center «hybrid cloud»
en Belgique
Siemens IT Solutions and Services a inauguré un
data center de nouvelle génération à Huizingen,
près de Bruxelles: une infrastructure «hybrid cloud»
qui combine les avantages des infrastructures de
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
22
Le nouveau data center de Siemens.
nuage privées et publiques. Grâce à la configuration
hybride du nouveau centre, les entreprises peuvent
non seulement gérer de manière exclusive leurs
données et services comme un nuage privé, mais
aussi bénéficier de capacités IT et de stockage supplémentaires en toute rentabilité, grâce aux services de nuage publics ou partagés et à un domaine
utilisé conjointement avec d’autres utilisateurs. Ce
data center de pointe se distingue également par
son efficacité énergétique. Siemens à également
investi dans un nouveau centre de production à
Huizingen. Le nouveau site a une surface de 6 000
m , dont une partie dédiée aux activités OEM (fabricants). C’est actuellement l’unique site de production de Siemens en Belgique. Il occupe au total
70 employés et 160 ouvriers. La principale activité
est la fabrication d’armoires électriques, dont la
taille varie entre 80 et 3 000 connexions, pour des
constructeurs tels que Atlas Copco et Daikin. La production de systèmes destinés à la purification de
l’eau de process pour l’industrie constitue une autre
activité importante du site.
Siemens
Square Marie Curie 30
1070 Bruxelles
T +32 2 535 21 11
[email protected]
www.siemens.be
Croissance de 39% pour
Companeo Bene
Companeo a atteint en 2009 une croissance de 30% en Belgique et aux
Pays-Bas. L’ensemble du groupe, dont le siège social est établi en France
et qui possède des filiales en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, a
réalisé un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros. Companeo a été créé
en 2000 en France. L’objectif était d’exploiter un nouveau marché, celui
de la «lead generation». Il s’agit de mettre en contact des entreprises et
des fournisseurs potentiels. La mission de Companeo consiste à aider les
PME (surtout les plus petites) à trouver efficacement les bons fournisseurs. D’autre part, la société aide les entreprises à exploiter le segment
PME, un marché qui n’est pas simple à pénétrer. Christophe Nottebaert,
responsable Europe du Nord: «Aux Pays-Bas, nous avons noté un net
ralentissement de la croissance, suivi par une forte reprise à partir de
septembre/octobre 2009. En Belgique, la croissance n’a pas faibli. Au
contraire, notre croissance de 39% en 2009, nous la devons essentiellement à la Belgique. Nous desservions récemment 80 000 PME sur une
population totale de 300 000 indépendants/entreprises qui possèdent
un numéro de TVA en Belgique. Les bons chiffres du premier trimestre
de 2010 nous confortent dans notre prévision d’une croissance de plus
de 40% en 2010.» Companeo occupe actuellement 23 collaborateurs en
Belgique et recherche pour le moment 15 nouveaux collaborateurs.
Companeo.
Park Hill - Mommaertslaan 18A
1831 DIEGEM
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ONET BELGIUM:
un portail web dédié
à sa relation client
ONET BELGIUM, entreprise de nettoyage fournit une gamme complète de prestations autour du nettoyage (approvisionnement en
consommables sanitaires, traitements spéciaux de tous types de
sols, vitrerie) appliquée à tous les types de sites (bureaux, grandes
surfaces et réseaux de distribution); des compétences assorties d’exigences qualité élevées qui nous permettent de répondre à vos besoins, et ceci avec la mise en place d’outils comme un portail client
privé et dédié à sa relation client: www.onet-client.com. Ce tout nouveau dispositif instauré en Belgique centralise toutes les demandes
d’interventions sur le réseau. Notre Espace Client est accessible 7j/7
et 24h/24. Il permet également à ONET BELGIUM une meilleure réactivité dans la prise en compte de la réclamation ainsi qu’un suivi
et une traçabilité de toutes les étapes dans le traitement de votre
demande. Cet outil nous permet de mettre en place un processus
continu d’amélioration de la prestation de nettoyage, un atout dans
notre secteur.
ONET BELGIUM
Contact: Emily-Anne Gonzalez
Park Hill - Mommaertslaan 18A - 1831 Diegem
T +32 2 428 20 29
[email protected]
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Pour sa 10ème édition des Trends Gazelles, Trends-Tendances a sélectionné,
parmi les entreprises belges du Trends Top 100.000, les 200 entreprises qui, à Bruxelles,
ont affiché la plus forte croissance et influencé positivement le climat d’investissement
dans chaque région.
Trends-Tendances a le plaisir de vous inviter à la soirée de remise
des Gazelles à Bruxelles 2010.
La remise des
Trends Gazelles Bruxelles 2010
OB44151
aura lieu le mercredi 26 mai 2010
dans les bureaux de KBC à Bruxelles.
De plus, la rédaction de Trends-Tendances a choisi, dans chaque catégorie (petites,
moyennes et grandes entreprises), l’entreprise qui mérite le plus le titre d’Ambassadeur
des Trends Gazelles de l’année 2010.
Découvrez toutes les Gazelles de votre province dans l’édition spéciale de
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de chaque événement chez votre libraire.
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vous bougez !
René Philips nommé KPMG Global Head of
International Executive Services
René Philips, associé chez KPMG Conseils Fiscaux et Juridiques en Belgique, a été nommé Global Head of International Executive Services (IES) au sein de KPMG International. Assisté de son équipe, René Philips aura désormais pour
mission de confirmer la position de leader du cabinet IES en termes de réputation, tout en étant un maillon-clé de la
croissance du réseau KPMG à l’échelle internationale. La Pratique Fiscale de KPMG International compte six secteurs
de services mondiaux: International Corporate Tax, Indirect Tax Services, Mergers & Acquisitions, Global Tax Outsourcing, Global Transfer Pricing Services et International Executive Services (IES). René Philips assume, à présent, la
direction de ce dernier au niveau mondial. L’IES se focalise sur la fiscalité, la sécurité sociale, le droit du travail, l’immigration, l’externalisation et la technologie dans les domaines de la rémunération et de la mobilité internationale.
René Philips (49) peut se targuer d’une riche expérience après 25 années au service de KPMG en Belgique. Il a joué un
rôle majeur au sein des activités IES du cabinet belge depuis sa création dans les années 1990. En tant qu’associé il est
également IES Country Leader pour la Belgique et, depuis 2007, IES Regional Leader de la région EMA.
KPMG
René Philips est nommé Global Head of
Avenue Bourget 40
International Executive Services (IES)
1130 Bruxelles
au sein de KPMG International.
T +32 2 708 43 00 - F +32 2 708 43 99
[email protected] - ww.kpmg.be
N°N°
3 -5 MARS
- MAI 2010 - ENTREPREN DRE
24
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Business Center
au cœur de l’Europe
Why not?
Il était une fois un Business Center:
GeniOne !
GeniOne, le Business Center
Au cœur de l’Europe les affaires
à l’avenue Marnix.
étaient dures !
Chacun se battait pour ses intérêts préserver !
La crise, tous, les malmenait !
La chasse aux coûts devint pure !
Loin d’un conte de fée, le business est réalité.
Virtual Office et coworking sont enfin nés !
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Spreek met ons mee in het
Kindermuseum!
Dans le cadre de la collaboration entre le département de la
jeunesse, la Culture et les Sports
de la Vlaamse Gemeenschapscommissie, le Conseil Bruxellois
des Musées et de BRU-Taal les
tables de conversation en néerlandais agrémentée d’une visite
culturelle prennent places dans
différents musées bruxellois. Le
Musée des Enfants accueille la
deuxième édition de ses tables
de conversation dédiées au personnel non néerlandophone
des musées de Bruxelles afin
d’exercer de façon pratique leur
connaissance du néerlandais.
Le Musée des Enfants accueille la deuxièLa visite guidée en néerlandais me édition des tables de conversation déd’une durée d’une heure à tra- diées au personnel non néerlandophone
vers l’exposition actuelle du des musées de Bruxelles.
Musée «Rouge, voyage dans une
couleur» est suivie d’une table de conversation d’environ deux heures. Des professeurs de «Het Huis van het Nederlands» mènent les
débats, dirigent, écoutent et améliorent les conversations entre participants. Cette formation personnalisée est une méthode très stimulante pour approfondir, dans le cadre très particulier des Musées, la
langue de Vondel. Le Musée des Enfants ouvre ses portes et participe
à cette initiative avec enthousiasme. Les animateurs et le personnel
du Musée suivent cette formation particulière. Certains d’entre eux
ont également suivis en 2009 les cours de néerlandais proposés par
la Vlaamse Gemeenschapscommissie ayant pour thème «l’accueil
dans les Musées».
Le Musée des Enfants
Rue du Bourgmestre 15 - 1050 Ixelles
T +32 2 640 01 07 - F +32 2 646 80 07
[email protected]
www.museedesenfants.be
espace membres
CicliSSimo, la passion du vélo sur mesure
La SDRB lance
deux appels à projets
Les réserves foncières en Région de Bruxelles-Capitale diminuent comme peau de chagrin. C’est
pourquoi, dans le cadre de sa mission de rénovation
urbaine, la SDRB a lancé deux appels à projets destinés aux professionnels de la construction et aux
promoteurs, seuls ou en association. L’objectif est
de créer des sites qui auront un effet de levier sur
les quartiers en déficit urbanistique. Chaque appel
à projets concerne un projet de taille spécifique.
Pour le premier, la superficie brute développée totale sera comprise entre 5.000 m² et 10.000 m². Le
second aura une superficie située entre 10.000 m²
et 40.000 m². Une partie de ces sites sera affectée
au logement pour les revenus moyens. Cette partie
bénéficiera de subventions, ce qui limitera fortement le risque commercial pour les promoteurs. Le
promoteur pourra choisir l’affectation de la partie
à prix libre, qu’il s’agisse de logements, de surfaces économiques, de bureaux ou d’équipements
collectifs. Les logements subsidiés représenteront
50 % de la superficie totale pour les grands projets
et 25 % pour les petits projets. Outre l’architecture,
la construction et le financement, les promoteurs
devront fournir un terrain pour accueillir les bâtiments. En d’autres termes, ils devront proposer à la
SDRB un projet complet. Ils ne pourront soumettre
qu’une seule proposition par appel à projets. Un
projet sera retenu pour chaque appel. Le cahier spécial des charges de ce marché de promotion de travaux est disponible sur le site Internet de la SDRB,
www.sdrb.be. Pour toute information complémentaire: Willy Coppens, [email protected] et Nicolas
Joschko, [email protected].
SDRB
Rue Gabrielle Petit 6 - 1080 Bruxelles
T + 32 2 422 51 91 - M + 32 497 59 96 66
www.sdrb.be - [email protected]
CicliSSimo, des vélos sur mesure.
24 rue du Duc
1150 Bruxelles
T +32 486 35 25 73
[email protected]
www.ciclissimo.be
Promoevents:
Il y a du neuf en team-building!
Passez à l’ère du recyclage tout en resserrant
les liens au sein de votre équipe. Recyclez,
c’est percutant ! est une approche ‘verte’
pour optimiser le rendement au départ de
ressources limitées. Le défi proposé par cet
atelier consiste à fabriquer des instruments
de musique au départ d’objets de récupération… et d’en jouer ! Cette quête créative est
menée par le musicien Max Vandervorst,
célèbre pour son talent à transformer du
bric-à-brac en de surprenants instruments
sonores. Aucune expérience musicale n’est
requise; tout ce qu’il faut prévoir, c’est du
matériel de récupération récolté à domiciMusicien Max Vandervorst, célèbre pour son talent à transformer le, au bureau ou à l’usine… et une imaginadu bric-à-brac en de surprenants tion débordante. L’atelier se clôture par un
instruments sonores.
concert en équipe au rythme entraînant du
© Phile Deprez.
Recycle Rock !
Recyclez, c’est percutant ! est une initiative de team-bonding créatif lancée
par Promoevents, une division de Promotions, l’agence d’événement et de
divertissement d’entreprise. Sa directrice et fondatrice, Valerie Jacob, rejette
les formes traditionnelles de team-building qui créent des ‘gagnants et des
perdants’ ou des ‘clones’. «Nos ateliers soulignent l’importance de l’individu
au sein d’une équipe. Le team-bonding créatif peut être utilisé pour rassembler une nouvelle équipe ou apporter une cure de jouvence à une équipe
existante. Et grâce à Recyclez, c’est percutant !, nous aidons les entreprises à
réagir à la pression économique et environnementale.» Promoevents organise également les ateliers de team-bonding Caricature et BDs, Céramique,
Peinture, Arts du cirque, et Tambours brésiliens, japonais, africains.
Promoevents
Contact: Valerie Jacob
Rue de la Vénerie 4 - 1170 Bruxelles
T +32 2 647 19 50
[email protected]
www.promoevents.be
25
N°N°
3 -5 MARS
- MAI 2010 - ENTREPREN DRE
Naissance d’un nouveau concept et grande première cycliste à Bruxelles ! Les vélos d’exception
Passoni et Cyfac International ont désormais leur distributeur et revendeur agréé en Belgique.
L’atelier CicliSSimo a ouvert son show-room à Woluwé Saint-Pierre près du square Montgomery. Ouvert lundi, mardi jeudi et vendredi de 14 h à 19 h, le samedi de 10 h à 18 h.
Au menu et en exclusivité à Bruxelles:
l’étude posturale cycliste avec cabine anthropométrique (Cyfac Expert, premier en Belgique)
avec réglage de votre position sur votre vélo, ou la création de votre vélo sur mesure (géométrie du cadre et finition, coloris)
présentation et exposition de vélos 100% européens (Italie et France):
• des vélos Passoni: titane, titane-carbone, carbone, acier;
• des vélos Cyfac International: carbone, alu-carbone;
• de la gamme de roues Marchisio
et possibilité de tester ces vélos d’exception sur rendez-vous.
Pascal Vanden Bergh, CicliSSimo: «Notre approche personnalisée permet la fabrication de vélos
aux mesures de chacun. Nous vous invitons à venir découvrir notre espace, à votre convenance.
A l’occasion de notre lancement, les membres BECI se verront offrir une remise de 15% sur les
études posturales, ou leur vélo et accessoires. Le mot de passe pour profiter de cette offre est
«PASSION».
vous bougez !
Suseia: Jamais les Jeux Olympiques n’auront
été aussi près de chez vous!
Le Comité Olympique et Interfédéral
Belge (COIB) vient de désigner Suseia
Flash Travel & Hospitality en tant
qu’agence officielle en vue des JO de
Londres pour la Belgique.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
26
L’agence de voyage Suseia Flash Travel
& Hospitality sera donc votre interlocuteur exclusif pour organiser votre
‘Olympic One Day Trip’ ou un voyage
avec séjour aux JO de Londres en 2012.
Ces Jeux Olympiques de Londres en 2012
seront une opportunité exceptionnelle
pour vivre une expérience olympique.
Ces JO se dérouleront du 27 juillet au 12
août de 2012. Et, rappelons-le, Londres
est à moins de 2 heures de train de
Bruxelles. Même si aujourd’hui, il est
trop tôt pour réserver son voyage aux
Jeux Olympiques de Londres - car les
tickets aux compétitions ne seront attribués au COIB qu’au début de l’année
2011 - il est certainement intéressant
d’indiquer la période des JO de Londres
dans vos agendas.
Suseia Flash Travel & Hospitality propose dès maintenant aux sociétés belges qui le souhaitent de participer à
une formule appelée ‘Hospitality Package London 2012’ afin d’emmener 20
personnes (clients, prospects…) vivre
des moments historiques aux JO de
Londres. Toute personne intéressée de
se rendre aux JO de Londres 2012 peut
dès à présent trouver une liste de ré-
ponses aux questions souvent posées
et s’inscrire pour être tenu au courant
de l’ouverture des ventes de la gamme
complète des packages en 2011, en surfant sur: www.suseia.com
OFFICIAL TRAVEL AGENT LONDON 2012
Suseia
Rue des Palais 44 - 1030 Bruxelles
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[email protected] - www.suseia.com
Jaques Vitu élu nouveau président de la BHA
Suite à la nomination de l’ancien Président, M. Patrick Bontinck, au titre de
Directeur Général du B.I.T.C (Brussels
International Tourism & Congress), Jacques Vitu est élu en tant que nouveau
Président de la Brussels Hotels Association (BHA). Jacques Vitu dirige, depuis 2007, le prestigieux Hôtel Amigo.
Auparavant, il a acquis une grande expérience de son industrie au travers de
ses multiples fonctions au sein de nombreux groupes hôteliers dans différents
pays. D’origine franco-américaine, mais
bruxellois d’adoption depuis plus de dix
ans, ses nombreux et fructueux contacts
et sa connaissance des différents acteurs de l’économie de notre capitale
amplifieront le rôle moteur de la BHA.
Il s’agit de renforcer, toujours et encore,
l’importance de l’impact économique
du Tourisme sur la Région de Bruxelles
Capitale et de son Hinterland. L’Hôtellerie est un maillon fort pour lutter contre
Jacques Vitu, le nouveau le chômage endémique de la Capitale
de l’Europe. De par ses investissements
Président de la BHA.
et sa croissance reconnue depuis de nombreuses années, elle
est créatrice d’emplois diversifiés dont Bruxelles a un besoin
criant. Des emplois jeunes et
porteurs d’espoir car insensibles
à la «délocalisation» et à la «robotisation». En bref: des emplois
nombreux et durables. Jacques
sera aidé dans sa tâche par un
nouveau Secrétaire Général, Rodolphe Van Weyenbergh. Bruxellois d’origine, licencié en droit et
diplômé de l’école hôtelière de
Lausanne, M. Van Weyenbergh
sera un atout majeur pour le développement de la BHA. !
BHA - Brussels Hotels Association
Avenue Louise, 500
1050 Bruxelles
T +32 2 648 50 02
F +32 2 640 93 28
[email protected]
Rodolphe Van Weyenberg,
le nouveau Secrétaire
Général de la BHA
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SALES EXECUTIVE (h/f) ref:5869
Uccle / RISC GROUP BELGIUM SA/NV
Technicien IT expérimenté (h/f) ref:5663
Anderlecht / Amster sa.
Assistant(e) commercial(e) et admin. (h/f) ref:5861
Uccle / Kafuji
Webdeveloppeur (h/f) ref:5547
Bruxelles-Villes / DWEB sprl
Account manager (h/f) ref:5345
Jette / Coralis
Conseiller commercial (h/f) ref:5640
Belgique / Services & Consulting
Secrétaire junior (h/f) ref:5852
Evere / Climax Films
Un(e) employé(e) administrative polyvalente (h/f) ref:5629
Etterbeek / Boogaerts
ANALYSTE-PROGRAMMEUR (h/f) ref:5715
Milmort / Delrez-Lourtie S.A.
Un(e) Technico-Commercial(e) offset (h/f) ref:5516
Berchem-Sainte-Agathe / manufast-abp
Junior commercial assistant (h/f) ref : 5224
Saint-Gilles / Ink studio
Freelance Secretary (h/f) ref:5598
Bruxelles-Villes / MDW Architecture
ING. INDUST. OU CIVIL ELECTROMECAN.HVAC (h/f) ref : 5833
Uccle / ELLYPS SA
CONSEILLER BIZLINE (h/f) ref:5168
Bruxelles-Villes / ABE-BAO
Développeur Java SE/EE Senior (h/f) ref : 5574
Liège / Manex SPRL.
Technicien Helpdesk trilingue (h/f) ref:5482
Fernelmont / Vtrade Int sa
Commercial (h/f) ref:5162
Belgique / Strategic Media Marketing
Comptable (h/f) ref:5476
Auderghem / IL&C sa
Analyste R&D Biologie molécul. et/ou cellul. (h/f) ref:5725
Donstiennes / Quality Assistance
Analyste programmeur (h/f) ref:5438
Fernelmont / RVC
Chargé(e) de clientèle Belgique et Pays Bas (h/f) ref:5747
Schaerbeek / Vigeo Belgium nv
TECHNICO-COMMERCIAUX (h/f)ref:5462
Deinze / Nestor Company S.A.
Comptable ou aide-comptable (h/f) ref:5743
Woluwe-Saint-Lambert / C & G
Un(e) Technico-Commercial(e) offset (h/f) ref:5516
Berchem-Sainte-Agathe / manufast-abp
Technico-commercial (h/f) ref:5740
Hannut / sprl christophe adam
Business Development Manager (h/f) ref:5388
Auderghem / Orion B.
Délégué technico commercial interne (h/f) ref:5732
Leval-Trahegnies / STIERNON SA
Chargé de communication et site internet (h/f) ref:5487
Bruxelles-Villes / Le Centre Urbain
DELEGUE COMMERCIAL (h/f) ref:5722
Herstal / BURO SHOP SPRL
Conseiller commercial (h/f) ref:5435
Wavre / Gourdin SA
Architecte (h/f) ref:5310
Nivelles / dune Architecture sprl
Assistant conseiller PME (h/f) ref:5420
Jodoigne / BACOFISC SC SPRL
Employé production (h/f) ref: 5697
Thimister-Clermont / Assurance J. PIRENNE
Responsable technico-commercial (h/f) ref:4917
Woluwe-Saint-Pierre / Liftinc SPRL.
Account Manager (h/f) ref:5680
Blégny / MMM BUSINESS MEDIA
Junior Digital Media Buyer (h/f) ref : 5407
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1
27
N° 33 -- MARS
MARS 2010
2010 -- ENTREPREN
E N T R E P R E NDRE
DRE
N°
Job alert
event
SALON DU CEBIT 2010
Efficy devient une PME à
envergure internationale
Après cinq jours d’exposition à Hanovre, au cœur du plus
grand salon mondial du marché numérique, l’entreprise
Efficy a conquis des partenaires du monde entier par sa
créativité et son logiciel CRM innovant. Explications.
Place à une entreprise belge et
avant bruxelloise qui s’exporte!
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
28
Créée en 2005, l’entreprise belge a réalisé un chiffre d’affaires de 1.850.000
euros en 2009, soit une croissance de
20% en période de crise. Le logiciel
CRM Efficy séduit par sa facilité d’emploi, sa compatibilité et enfin par son
efficacité. C’est en collaboration avec
l’Agence bruxelloise pour l’entreprise
(ABE), Enterprise Europe Network et
Bruxelles Export que l’entreprise belge a présenté son logiciel au salon du
CeBIT, tout comme 12 autres PME présentes au sein du pavillon «Software
in Brussels». Basée à Woluwe-SaintLambert, elle disposait déjà de représentants permanents au Pays-Bas, en
France et en Allemagne. «BECI nous
a aidé pour notre notoriété dans le
cadre du CeBIT mais également sur
le territoire belge en nous permettant de présenter notre société à des
membres et aux autorités», explique
Cédric Pierrard, CEO d’Efficy. «BECI
nous a introduit à des sociétés étrangères qui sont aujourd’hui devenues
des clients Efficy» assure-t-il.
Grâce au salon du CeBIT, ce sont des
partenaires venus des quatre coins
du monde qui ont manifesté un réel
intérêt pour le logiciel Efficy. «Nous
avons signé, sur le salon, deux accords de partenariat avec l’Allemagne
et les pays du Golf» explique Cédric
Pierrard. En Allemagne, ils vont collaborer avec la société «Megasolution».
Pour les pays du Golf (Qatar, Koweit,
Arabie Saoudite et Dubaï), un accord
a été signé avec la société «ICC Solutions».
«D’ici deux ans au plus tard, chacun
de ces contrats devrait rapporter mi-
nimum 100.000 euros par an. Pour
les partenaires, chaque contrat devrait générer un chiffre d’affaires
d’au moins 1 million d’euros par an»,
explique Cédric Pierrard. «On peut
donc compter sur 50 à 100 clients supplémentaires par an et par contrat, ce
qui représente chaque année entre
500 et 2000 nouveaux utilisateurs
par contrat».
Benoît Cerexhe, le ministre bruxellois
de l’Economie, de l’Emploi, de la Recherche scientifique et du Commerce
extérieur était de passage au salon
pour saluer les 13 PME actives dans
le secteur du software. Dans une interview livrée à un quotidien belge,
le ministre a souligné le potentiel
des entreprises présentes. «Je veux
donc continuer à développer ce secteur pour positionner Bruxelles sur la
carte européenne en matière de TIC»
a affirmé le ministre. Défi remporté
par l’entreprise Efficy qui, depuis son
retour du salon, a également signé un
accord de partenariat avec la Turquie
via l’entreprise Fins, le 9 mars dernier.
La créativité bruxelloise en ébullition? Dans tous les cas, Efficy a choisi
de développer au-delà de nos frontières en se lançant dans de grands
projets internationaux. Une réussite
exemplaire…
François-Xavier Finet
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Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
BIZZ
BOX
FOCUS
La diversité parmi le personnel: une richesse pour votre entreprise
Sur le marché du travail, les
femmes sont plus souvent
confrontées à des difficultés,
que les hommes ignorent;
les jeunes sont mis de côté pour leur
inexpérience; les collaborateurs plus
expérimentés risquent davantage
d’être «mis sur la touche», les personnes d’origine étrangère font parfois
face à la méconnaissance ou à l’incompréhension; et les personnes en
situation de handicap sont le plus
souvent oubliées. Voilà les a priori
auxquels se sont attaqués les pouvoirs publics. Mener une politique de
diversité de l’emploi au sein des entreprises, c’est faire en sorte que tout
tourne autour du principe «chances
égales à compétences égales». Voilà
pourquoi, la Région de Bruxelles-Capitale propose aux employeurs les
«Plans de diversité».
Un Plan de diversité dure deux
ans. C’est un outil de management
concret et pratique, qui offre un cadre
éprouvé pour structurer les étapes
à suivre, afin de mettre en place des
actions adaptées à son entreprise.
L’entreprise implémentant un plan
diversité avec la Région bruxelloise
sera accompagnée par des consultants spécialisés en diversité et jouira
d’une aide financière.
Une trentaine d’entreprises se sont
déjà engagées dans un tel plan; soit
approximativement
10.000
travailleurs concernés à Bruxelles. Deux
cents autres entreprises ont lancé la
procédure pour l’établissement d’une
telle démarche.
Opter pour plus de diversité est un
engagement qui mérite d’être communiqué. La Région de BruxellesCapitale a créé, pour valoriser les
entreprises ayant fait ce choix, le
label ‘Nous cultivons la diversité’.
Pour pouvoir utiliser ce label librement dans toutes ses communications, l’entreprise doit avoir mené à
terme un plan de diversité en Région
bruxelloise, en Région wallonne ou
en Flandre. Le label est valable deux
ans. Pour renouveler ce label, un plan
plus pointu est établi (plan de consolidation), cette fois-ci sans subvention, mais toujours avec le soutien de
consultants et de partenaires.
Informations sur les plans diversité?
Cellule diversité: 02/505.77.05
ou [email protected]
Informations sur le label diversité?
Direction de la Politique de l’Emploi
et de l’Economie Plurielle, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale: 02/204.13.56 ou gpungu@mrbc.
irisnet.be
Informations également sur la
charte, les plans et la label diversité:
www.diversite.irisnet.be
L’ENTREPRISE DU MOIS
ATRIUM favorise le développement commercial
des quartiers et améliore l’environnement urbain
La principale mission de l’agence est
d’aider gratuitement les candidats
commerçants à trouver l’emplacement idéal pour leur commerce à
Bruxelles. Atrium offre un accompagnement personnalisé, une connaissance de terrain pointue et des services sur mesure pour réussir son
implantation commerciale. Son baromètre recueille les indicateurs géomarketing de 26 quartiers (flux piétons, zones de chalandises, attentes
des clients, profils socio-économique
et de consommation, analyse du mix
commercial).
L’appel à projets OpenSoon permettra à 60 commerces originaux d’obtenir une prime de plusieurs milliers
d’euros pour l’aménagement de leur
magasin ainsi qu’une diminution de
leur loyer d’ici 2013.
www.atrium.irisnet.be
www.opensoon.be
BIZZBOX Y EST PRESENT!
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29
N°N°
3 -5 MARS
- MAI 2010 - ENTREPREN DRE
Bruxelles est reconnue pour
la très grande multi-culturalité de sa population.
Néanmoins, toutes et tous
ne sont pas traités sur un
même pied d’égalité sur le
marché du travail, et renforcer la diversité au sein
du personnel peut aussi
renforcer votre entreprise.
boîte à outils
SÉCURITÉ SOCIALE
Êtes-vous actif dans plusieurs
États membres de l’UE?
À partir du 1er mai, vous bénéficiez éventuellement d’une assurance sociale
et vous payez le cas échéant vos cotisations sociales dans un autre pays.
L
N°N°
3 -5 MARS
- MAI 2010 - ENTREPREN
ENTREPRE N DRE
30
e nouveau Règlement européen
en matière de sécurité sociale
entre en vigueur à partir du 1er
mai 2010. Il détermine le pays qui est
compétent dans le domaine de la sécurité sociale pour les personnes qui travaillent dans plusieurs pays. Les règles
de coordination sont modifiées sur un
certain nombre de points, avec comme
conséquence que les travailleurs et/ou
les indépendants qui se trouvent dans
cette situation bénéficient d’un autre
régime de sécurité sociale à partir du
1er mai.
maine aux Pays-Bas et les autres 4 jours
en Belgique. Selon le règlement précédent, le travailleur concerné devait
payer des cotisations sociales aux PaysBas. L’application du nouveau règlement a pour effet que l’on a désormais
affaire au régime de sécurité sociale
belge. Cette modification a des implications sur le plan financier (aux PaysBas, les cotisations de sécurité sociale
sont plafonnées) ainsi que sur le plan
de la couverture sociale (p. ex. la constitution d’une pension aux Pays-Bas par
rapport à une constitution de pension
en Belgique).
Le principe de l’État de résidence
Les personnes qui travaillent simultanément dans plusieurs pays, dont le
pays de résidence, ne sont soumises,
en vertu du nouveau règlement européen, au régime de sécurité sociale du
pays de résidence que pour autant que
l’activité exercée dans ce pays ait un
caractère «substantiel». Alors que précédemment il suffisait, pour se voir appliquer le principe du pays de résidence,
d’y travailler un jour par mois, à partir
du 1er mai, il est exigé qu’au moins 25%
du temps de travail soit effectué dans le
pays de résidence ou que 25% du salaire
ou du chiffre d’affaires soit obtenu dans
le pays de résidence.
Si l’activité dans le pays de résidence n’a
pas un caractère substantiel, le nombre
d’employeurs ne joue un rôle que pour
autant qu’il s’agisse d’activités en tant
que travailleur. S’il n’y a qu’un employeur, le pays compétent est celui où
est établi le siège de l’employeur. S’il y
a plusieurs employeurs, l’on est soumis
au régime de sécurité sociale du pays
de résidence du travailleur concerné. Si
en revanche la personne concernée est
active en tant qu’indépendant, le pays
compétent est celui où se situe le centre
de ses intérêts et de ses activités.
Supposons qu’un Néerlandais travaille
pour un employeur belge 1 jour par se-
Actif à la fois en tant
qu’indépendant et en tant que
travailleur
Une autre modification concerne la
situation dans laquelle quelqu’un est
actif à la fois en tant que travailleur et
en tant qu’indépendant. Le principe de
base jusqu’à présent consistait à considérer que la personne concernée était
soumise pour les deux activités au régime de sécurité sociale du pays où était
exercée l’activité de travailleur.
Il existait toutefois un certain nombre
d’exceptions. Les États membres pouvaient en effet exiger une exception à
cette règle pour autant qu’une activité
d’indépendant était exercée dans leur
pays. Dans ce cas, l’État membre restait
compétent en ce qui concerne l’exercice
des activités d’indépendant. C’était le
cas pour la Belgique.
Selon le nouveau règlement,,
cette exception est supprieull
eu
mée, ce qui a pour effet que sseul
ppliquer
le principe de base peut s’appliquer.
Dans le même exemple, l’administrateur concerné sera de ce fait soumis au
régime du Royaume-Uni pour les deux
mandats. La qualification que donne la
Belgique à l’exercice d’un mandat d’administrateur doit cependant être prise
en considération par le Royaume-Uni, ce
qui signifie que l’intéressé sera soumis
au Royaume-Uni au statut d’indépendant pour les revenus lié à son mandat
belge. Dès lors, les nouvelles règles ont
aussi éventuellement un impact financier (les cotisations sociales payées en
Belgique en tant qu’indépendant sont
plafonnées) et un impact en termes de
couverture sociale (l’intéressé n’est plus
assuré en Belgique).
Mesures de transition
Les nouvelles règles entrent en principe en vigueur à partir du 1er mai 2010.
Cependant, les personnes qui se trouvaient déjà avant cette date dans une
situation où ils exerçaient une activité
dans plusieurs pays peuvent encore appliquer les anciennes règles durant 10
ans à condition que leur emploi transfrontalier reste inchangé. S’il s’avère
que les nouvelles règles sont plus intéressantes, l’on peut toujours introduire
une demande expresse pour obtenir
immédiatement l’application des nouvelles règles.
Guy Van De Velde, Deloitte ACS
Exemple
Une personne qui est administrateur
d’une société belge (= activité indépendante) et d’une société britannique (=
activité salariée) était soumise au régime belge applicable aux indépendants
en ce qui concerne l’exercice de son
mandat belge, alors que pour l’exercice
de son autre mandat, c’est le régime du
Royaume-Uni qui s’appliquait.
Plus d’infos: www.deloitte.com/be/acs
Chaque personne active dans plusieurs
pays de l’Union européenne, soit en tant
que travailleur, soit en qualité d’indépendant, se devra de vérifier quel est l’impact
de l’application du nouveau Règlement
883/2004.
Publireportage
Votre entreprise possède
un patrimoine immobilier affecté
à son activité? Utilisez-le pour financer
votre croissance sans recourir à l’emprunt.
Sale & Rent/Lease back immobilier:
une alternative à l’emprunt
Quelles entreprises peuvent
recourir au Sale & Rent/
Lease back?
Toutes les entreprises qui disposent
de locaux industriels, de bureaux ou
d’immeubles commerciaux, d’une
valeur minimale de € 1 million.
En quoi consiste l’opération?
Votre entreprise vend un immeuble à
ING Lease (Sale), qui le lui donne
ensuite en location (Rent) ou en
leasing (Lease). Pour des raisons
fiscales, la vente est remplacée par
une opération soumise à des droits
d’enregistrement réduits (0,2% de la
valeur de la transaction): l’emphytéose.
Vous octroierez donc à ING Lease un
bail emphytéotique. Cette forme de
location dure de 27 à 99 ans et confère
à l’emphytéote (ING Lease), des droits
réels sur le bien, moyennant paiement
d’une redevance annuelle. Dans le cas
du Sale & Rent/Lease back, cette
redevance sera un paiement unique,
effectué en début de contrat (comme
si vous vendiez le bien).
Ensuite, ING Lease vous donnera
l’immeuble en location au travers d’un
contrat de leasing ou de location
d’une durée d’environ 15 ans, assorti
d’une option d’achat ou de relocation.
Au terme de la location, vous pourrez
racheter les droits sur le bien à un prix
convenu à l’avance, ou le reprendre
en location jusqu’à la fin du bail
emphytéotique.
Après le rachat, ou au terme du bail
emphytéotique, vous récupérerez la
pleine propriété du bien.
Quels sont les avantages
pour votre entreprise?
Le produit de l’emphytéose peut
financer de nouveaux investissements,
rembourser une dette existante ou
apporter à votre entreprise des liquidités supplémentaires. De plus, la
transaction tient compte du prix de
marché de l’immeuble, en règle générale largement supérieur à sa valeur
comptable. Vous pourrez donc mobiliser le «réservoir de valeurs» constitué
par les plus-values non exprimées sur
vos biens immeubles, et augmenter
les actifs de votre entreprise.
L’opération aura-t-elle
un impact sur ma structure
financière?
Cet impact sera particulièrement visible dans le cas du Sale & Rent back.
En effet, l’immeuble ne figurera plus
dans votre bilan, les plus-values réalisées au cours de l’opération viendront
s’additionner à vos fonds propres, et
le prix de vente viendra grossir vos
liquidités. Cela aura un effet positif sur
les ratios de liquidité et de solvabilité
utilisés par les systèmes informatiques
des banques et des agences de credit
scoring. Vous pourrez donc obtenir
plus facilement de nouveaux financements bancaires, voire négocier une
extension des délais de paiement avec
vos fournisseurs.
Quelles sont les
conséquences fiscales du
Sale & Rent/Lease back?
D’un côté, la plus-value réalisée sur
l’immeuble sera en principe taxée.
Cette taxation peut être étalée si le
produit de la transaction est utilisé
sous certaines conditions pour
financer de nouveaux investissements.
D’un autre côté, cette plus-value peut
être incorporée dans les fonds propres
de l’entreprise, et augmenter ainsi la
base de calcul de la déduction des
intérêts notionnels. De plus, les loyers
déboursés sont fiscalement
déductibles. Bien préparée, l’opération
s’avèrera donc en général fiscalement
neutre, voire positive.
Intéressé?
[email protected] 02/739 64 11
Madame Dominique Denivelle
boîte à outils
GUICHET D’ENTREPRISE
«J’ai besoin d’un numéro de TVA»
Oui, il vous est essentiel pour éditer vos factures. Mais on ne pourra vous l’ouvrir que si
vous avez votre numéro d’entreprise. Les raccourcis administratifs sont réels mais n’oubliez
pas de passer par la case départ. Rappel du circuit simplifié.
V
ous voulez créer une société?
Dirigez-vous d’abord chez
votre notaire qui va rédiger
vos statuts et envoyer votre dossier
au greffe du tribunal de commerce.
Statuts qui seront à publier au Moniteur Belge. Dans le cas d’une société,
c’est le greffe qui crée le numéro
d’entreprise.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
32
Etape clé du parcours: le Guichet,
vous en sortez avec un dossier parfaitement en ordre
Après le notaire, vous vous acquitterez de toutes les formalités en une
fois, en passant par le Guichet d’Entreprise BECI. Le Guichet attribue à
votre entreprise la qualité commerLe Guichet d’Entreprise
de BECI peut vous ouvrir
directement un numéro
de TVA.
© BSIP/Reporters
ciale (ou non, dans le cas des professions libérales), vérifie si l’administrateur délégué a bien son certificat
de gestion, crée l’unité d’établissement, définit l’objet social et les activités sur base du code NACE.
«Le notaire a tendance à inclure de
nombreux métiers, notre vision est
plutôt de cibler le plus possible».
Pourquoi restreindre le champ des
activités possible ? « Parce que certaines professions sont réglementées
et requièrent un diplôme d’accès à la
profession ou une expérience dans le
domaine. Si l’entrepreneur n’est pas
amené à exercer une activité, autant
de pas alourdir son dossier».
Un numéro unique à deux fonctions
Le Guichet peut vous ouvrir directement un numéro de TVA. Vous êtes
ainsi assujetti et pouvez facturer!
C’est le même numéro que votre
numéro d’entreprise, mais ils ont
des finalités différentes et s’activent
dans des systèmes différents, même
si in fine, ils se retrouvent dans la
même base de données, la Banque
Carrefour: «C’est souvent une étape
oubliée depuis la simplification administrative. En passant par le Guichet, vous assurez toutes les opérations nécessaires et n’oubliez rien.»
Et l’inverse est vrai aussi, vous ne
pouvez recevoir un numéro de TVA
que si votre numéro d’entreprise est
ouvert.
Sylvie Cousin
Une question ?
Appelez BECI, T 02/643 78 09 ou
www.beci.be/guichet
Beci de A à Z
BECI STARTER
Bridgewater coupe dans vos frais généraux
Interpellés par le gaspillage récurrent de papier, d’énergie, de déchets… deux jeunes amis
d’université créent leur entreprise et font des frais généraux leur terrain stratégique. 10
à 20% d’économies réalisées sur des postes déjà réduits, 90% d’offres acceptées par les
clients, un effectif qui passera de 3 à 10 fin 2010… Nous sentons un parfum de succès dans
les bureaux de Bridgewater, qui entend devenir la référence belge en matière de réduction
de coûts. Qu’est-ce qui explique ce bon démarrage ?
La volonté d’aller plus loin
33
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
« L’idée tout d’abord: nous offrons notre expertise dans les divers domaines
des frais généraux, un secteur généralement peu stratégique», se prononce
Florent Hainaut, Account Manager
et co-fondateur. Télécom, assurances,
leasing, énergie, logistique, gestion du
bâtiment, des déchets, des impressions
Le contexte économique a été un adjuvant. « Et puis, notre réseau est notre
fonds de commerce. Nous avons des
experts orientés résultats pour chaque
domaine, notre offre est exclusive et
taillée à la mesure des besoins. Souvent bien moins chère que ce que chaque client a pu obtenir isolément, et
assortie de solutions innovantes, glanées lors de nos nombreuses rencontres en entreprise et négociées via nos
experts auprès de fournisseurs choisis
pour leur sérieux», intervient son associé, Vincent Thilly: « Et lorsqu’on parle
de démarrage, il faut ajouter que nous
avons été bien entourés.»
« Nous remuons les habitudes mais
nous sommes bien perçus»
Bridgewater ne cherche pas à décrocher l’externalisation complète des FG,
mais se positionne comme le regard
extérieur qui remet des choix en question, grâce à son écoute du marché. «
Parfois, nous faisons un pas en arrière
et reprenons le cahier des charges
pour remettre à plat les besoins de
départ. Pour apporter des alternatives,
dont on sait qu’elles sont appréciées
ailleurs», nuance Florent Hainaut. Et
qu’en pense le client ? « Nous avons
comme interlocuteurs des Directeurs
financiers surpris de l’importance de
l’économie que nous leur offrons», répond Vincent Thilly.
Florent Hainaut et Vincent Thilly de Bridgewater.
Maintenir coûte que coûte
un esprit positif
C ‘est le conseil des deux associés de
Bridgewater. Des difficultés, ils en
ont bien sûr rencontrées. « Il est toujours plus facile de dénigrer les actes
d’autrui quand la pression monte.
C’est un effort de tous les instants»
reconnaît Vincent Thilly. « Nous avons
été bien conseillés depuis le départ, les
services BECI nous ont orientés sur les
conditions d’accès au crédit, par exemple, qui reste un parcours de combattant. Et nous sommes aussi de grands
consommateurs des outils de Networking et friands des bonnes adresses du
magazine», termine Florent Hainaut.
Sylvie Cousin
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Alors venez retirer votre ouvrage
«Pratique de la création d’entreprise 100
questions – 101 réponses !» par O. Kahn
et J.-P. Riquet, l’ouvrage de référence pour
les créateurs et indépendants.
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BECI INTERNATIONAL
Exportez-vous!
En un an, BECI a établi 500
contacts d’affaires internationaux
et conseillé 60 sociétés en matière
de financement et d’appel d’offre
européens.
Repoussez les frontières, ouvrez-vous de
nouveaux débouchés: aujourd’hui, les
marchés étrangers sont aussi à la portée
de la PME. Pour autant qu’elle parte avec
un roadbook bien rodé… L’exportation en
quelques étapes, sous le pilotage de BECI.
D
e quels documents ai-je besoin pour exporter en
Ukraine? Comment sortir mes marchandises bloquées en Turquie? Mon entreprise d’emballages en
carton est-elle concernée par la directive REACH? Quelles
opportunités m’apporte la Directive Services en vigueur
depuis le 1er janvier 2010?
Pas d’improvisation
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
34
Exporter ne s’improvise pas. Une récente enquête Ipsos
le relève, les entreprises qui briguent une activité internationale ne vont plus en voyage de prospection sans un
programme de rendez-vous sur mesure et sans avoir réuni
toute l’information indispensable à leurs besoins, comme
la législation du pays, les pratiques locales, les partenaires
potentiels… BECI figure parmi les organes officiellement
reconnus composant le paysage de la promotion de l’internationalisation. Grâce à la collaboration avec l’Agence
Bruxelloise pour l’Entreprise (sur l’aspect innovation et
R&D), BECI a constitué (pour le volet commercial) Entreprise Europe Brussels, l’antenne bruxelloise d’EEN (Entreprise
Europe Network): c’est désormais un réseau de plus de 500
organisations dans 45 pays qui s’ouvre aux PME désireuses
de saisir des opportunités d’affaires à l’étranger.
Plan d’exportation
«Il ne s’agit pas d’exporter à tout prix», prévient Jean-Philippe Mergen, Directeur du Commerce International chez
BECI. Loin d’une démarche opportuniste, l’internationalisation s’inscrit clairement dans une stratégie. «C’est un
parcours d’étapes, que nous vous invitons à suivre pour un
meilleur rendement de vos efforts», ajoute-t-il, convaincu.
Etape 1. Diagnostiquez votre activité: est-elle exportable?
Quelle est la valeur ajoutée de vos services sur les marchés
étrangers? Avez-vous les moyens d’exporter: capacités de
production, effectifs, ressources financières …? Si vous pouvez vendre facilement, vous n’avez peut-être pas le fonds
de roulement nécessaire pour pouvoir attendre d’être payé.
BECI analyse avec vous vos forces et faiblesses, étape essentielle avant d’aller plus loin. «Exemple: la France semble, aux yeux de la plupart, le marché test idéal, le pays est
grand et proche du nôtre», illustre JP.Mergen: «Mais la législation des apporteurs d’affaires est différente.»
Etape 2. Réunissez toute l’information utile avant de partir
Le chef d’entreprise a souvent d’excellentes idées en termes de produits et est parfois seul à arpenter les allées des
salons internationaux, mais sa formation en commerce
international ne suffit pas toujours à débusquer tous les
écueils ou à prendre les raccourcis possibles. Partant de ce
© Jimmy Kets/Reporters
constat, BECI propose plusieurs cycles de formation. Et l’Information Desk d’Enterprise Europe Brussels vous fournit
les données utiles sur tous les aspects de l’exportation, les
subsides européens, l’accès aux marchés…
Etape 3. Identifiez sans tarder les bons partenaires à
l’étranger
C’est ce que le Brokerage Event d’EEN propose en marge
des salons professionnels: grâce au «business matching»,
vous avez, à un excellent rapport qualité / prix (1/2h suffit
souvent), l’agenda des rendez-vous avant le départ. Et cela
fonctionne? «A CeBIT Hanovre, en mars 2010, 6 des 16 sociétés exposant sur le stand collectif d’Entreprise Europe Brussels y ont participé. Et à ce jour, un accord de collaboration
vient d’être signé», répond le responsable BECI.
Le recours à l’accompagnement de BECI est aussi un précieux gain de temps et d’efficacité pour les appels d’offre
européens. JP. Mergen: «On en publie 10 par jour. Il faut pouvoir les trier et répondre au cahier des charges dans le respect des contraintes et du jargon imposés.» L’expert réalise
un premier repérage et revient avec une étude de marché,
qui étayera la décision de l’entreprise.
La conclusion d’accords de tout type, représentation commerciale, franchise, coproduction, sous production, distribution, support logistique… trouve aussi sa genèse dans les
discours BECI lors des missions princières. Elles sont également destinées à faciliter l’importation et la recherche de
fournisseurs fiables. L’importation était à l’agenda de la
dernière mission princière en Inde. «Depuis, nous avons eu
des demandes d’entreprises indiennes sur des modèles de
statuts de SA et avons ouvert plusieurs dossiers pour des
sociétés qui désirent aller plus loin», témoigne encore JP.
Mergen.
Etape 4. Explorez toutes les sources de financement
«Mon secteur d’activité est-il éligible pour les subsides
européens? Comment satisfaire à tous les critères et augmenter mes chances de réussite?» Ici aussi, l’expert BECI
vous aide à introduire un dossier auprès de la Commission
Européenne.
Faites partie des succès de BECI
En un an, BECI a traité plus de 500 questions dans les matières
européennes, (directives, règlements, accès aux marchés…),
établi quelque 500 contacts d’affaires internationaux (mise
en relation individuelle), et conseillé 60 sociétés en matière
de financement et d’appel d’offre européens. Si ce n’est déjà
fait, pourquoi ne pas passer la frontière vous aussi?
Info: [email protected]
Sylvie Cousin
Beci de A à Z
BECI Programme de formation
Réussissez vos exportations By BECI
Marchandises en transit, produits en
transformation… quel impact sur les
taxes? Limiter les coûts et les responsabilités entre contractants, pourquoi? Comment remplir ma déclaration en douane sans me perdre dans
la classification?
Formation Douane: jusqu’au
25/06/2010 (organisé en collaboration
avec le SPF Finances)
Après la formation, les taxes qui
s’appliquent aux différents régimes
douaniers, les nombreux types de
contrats internationaux, (ou «incoterms») le Document Administratif
Unique… n’auront plus de secret pour
vous.
BECI Export Days de mai:
maîtrisez vos opérations
d’exportation
Quel moyen de paiement proposer à
mes clients à l’étranger?
Dans le commerce international,
quelles garanties ai-je que mes factures soient honorées?
31/05. Thème: le crédit documentaire
Après la formation, vous connaîtrez
mieux les risques du commerce international, les différents modes et
moyens de paiement, les pays cibles
et les techniques du crédit documentaire en tant que moyen de paiement.
Le contexte juridique de l’exportation: évitez les essais et erreurs,
maîtrisez les points d’attention d’un
contrat international, visez juste du
premier coup.
Les Contrats internationaux: les
DO’S et les DON’T: 31/05
délais, les obligations des parties…
La négociation avec des partenaires
étrangers: 11/06
Tous les conseils pour mieux connaître le partenaire étranger, enquêter à
son sujet avant le départ, apprendre
comment on entre en négociation selon la culture du pays et suivre toutes
les étapes nécessaires.
Infos & Réservations aux
Formations BECI
Nadine Shango, Département International: [email protected]
Vous n’avez pu y assister aux formations du trimestre passé? Infos sur demande (contenu des présentations et
prochaines formations): [email protected]
Pendant la formation, vous apprendrez à éviter les mauvais pas et
connaîtrez tous les éléments à inclure dans la rédaction d’une convention avec un partenaire étranger, les
clauses, les lois qui s’appliquent, les
THE PROMETHEA SYMPOSIUM OF CORPORATE SPONSORSHIP
Mécénat et sponsoring,
actions marketing à finalité sociale
le 3 juin 2010 à 14h00 au DOLCE La Hulpe Brussels
! Mécénat et sponsoring en Belgique, état de la question*
Chantal Pirlot, Managing Director - Promethea
Roland de Turck, Vice-President - Ipsos Belgium
! Mécénat et sponsoring, narcissisme ou altruisme
Fernand Grifnée, Communication Director – Electrabel GDF Suez
! Mécénat et sponsoring comme outils d’intégration et de motivation du personnel
Patricia van Dijck, Managing Director - Lundbeck
Phillip Vandervoort, General Manager - Microsoft Belux
Christian Jacobs, Chairman - United Fund for Belgium
! Mécénat et sponsoring, vecteurs de relations privilégiées
Eric Hemeleers, Managing Director - Leon Eeckman Art Insurance
Eric Van den Bruel, Business Development & Marketing Director - Sappi Fine Paper Europe
Bart Vandesompele, Head of Corporate Communication - KPN Group
Avec la participation de
Eric de Keuleneer, Managing Director - Fondation Universitaire
Johan Ral, Managing Partner - akkanto
*selon une étude quantitative réalisée en avril 2010
Pour toute information : www.promethea.be – [email protected] – 02/513.78.27
35
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
Cycle Douane: développez vos
compétences sur le terrain
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et toujours l’envie d’en faire plus.
L’an passé, nous avons mis plus de 8 milliards d’euros à la disposition des indépendants, des professions libérales et
des entreprises. Cette année encore, nous avons investi dans l’économie et nous n’avons pas l’intention de nous
arrêter là. Parce que, ce qui caractérise nos chargés de relations, c’est leur intérêt et leur dévouement pour la réalisation
de vos ambitions. Venez nous parler de vos projets et vous découvrirez en quoi nous pouvons vraiment faire la différence.
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Dossier PME
37
La crise? L’Occasion de réinventer
son envie d’entreprendre
40
Financement:
De l’importance d’être bien informé
46
Cession d’entreprise:
Les PME sont-elles prêtes?
49
Le moteur de recherche,
le «mass media ciblé» pour PME?
50
Les intérêts notionnels,
aussi avantageux pour les PME
52
INTERVIEW DE JEAN-MICHEL COURTOY,
VP SME DE BELGACOM
«L’avenir de notre économie
dépend de la réussite des PME»
«Belgacom a toujours cherché à soutenir les gagnants de
demain. L’avenir de notre économie dépend de la réussite des
milliers de petites et moyennes entreprises implantées en
Belgique et dans le reste de l’Europe. Ce sont ces entreprises
là qui fournissent la plus grande partie des offres d’emploi
et, parmi elles, certaines sont promises à un grand avenir.»
Entretien avec Jean-Michel Courtoy, l’enthousiaste vice-président
de SME (Small & Medium Enterprises) chez Belgacom.
Jean-Michel Courtoy, VP SME de Belgacom.
© Fred Guerdin/Reporters
Avec le lancement de Bizz, le nouveau
concept en matière de services aux PME,
l’année 2009 marque une étape importante pour Belgacom. Mais qu’est-ce
que Bizz exactement ?
Jean-Michel Courtoy: « Bizz signifie
‘Belgacom at the service of all SMEs’,
ou ‘Belgacom au service de toutes les
PME’. En d’autres termes, les PME sont
devenues notre priorité absolue. Notre
objectif est de faire de Belgacom une
PME au service des PME. Bizz offre des
solutions flexibles combinant lignes
fixes, smartphones, internet mobile
et même ordinateurs portables avec
technologie 3G intégrée. Ce nouveau
concept est également synonyme de
hausse du niveau de service, que ce
soit en ligne, par téléphone ou dans
l’un des nombreux Bizz Corners établis
dans nos boutiques. Belgacom souhaite offrir aux PME des services qui leur
donnent la possibilité de faire des TIC
un véritable outil de succès.»
Belgacom entend donc se rapprocher
de sa clientèle ?
Jean-Michel Courtoy: « Au cours de
l’année 2009, nous avons ouvert des
dizaines de Bizz Corners aux quatre
37
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
DOSSIER
Interview Jean-Michel Courtoy,
vice-président SME de Belgacom
dossier
« Entre les sociétés unipersonnelles et les moyennes
entreprises, il existe tout un éventail de profils d’entreprise.
Toutefois, elles ont toutes un élément en commun: elles
évoluent toutes dans le même environnement concurrentiel, où
la connaissance des données et le réseau des TIC occupent une
place prépondérante.»
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
38
PME
« Nous souhaitons jouer un rôle proactif au sein du réseau
des entrepreneurs bruxellois. Et ce partenariat avec BECI
nous offre les opportunités que nous cherchions. Belgacom
s’est engagé à mieux se concerter avec les chefs d’entreprise
bruxellois: quels sont leurs besoins réels en matière de TIC?»
dossier PME
cloud computing n’est certainement
pas étranger à son succès. Nous sommes passés d’un modèle d’achat à un
modèle de location correspondant à
l’utilisateur: les coûts sont dorénavant
plus prévisibles et, plus important encore, ils baissent significativement. Par
conséquent, les petits entrepreneurs
n’ont plus à se soucier des questions
informatiques et des infrastructures
et ont donc les mains libres pour se
concentrer exclusivement sur leur activité principale. Toutefois, le principal avantage réside dans la possibilité
pour les PME d’accéder à tout moment
et en tout lieu aux données vitales pour
doit absolument veiller en matière de
TIC. En collaboration avec nos partenaires, nous souhaitons avant tout donner
un coup de pouce décisif aux jeunes
entrepreneurs. Ce partenariat connaît
par ailleurs un succès croissant: la plateforme compte aujourd’hui plus de
4.000 membres et reçoit chaque mois
pas moins de 60.000 visites d’utilisateurs uniques. Belgacom souhaite
favoriser l’esprit d’entreprise: notre
groupe a toujours cherché à soutenir
les gagnants de demain. L’avenir de
notre économie dépend de la réussite
des milliers de petites et moyennes
entreprises implantées en Belgique et
dans le reste de l’Europe. Ce sont ces
« En proposant des services sur-mesure
destinés au segment des PME, Belgacom
poursuit un double objectif: stimuler la
croissance de ces entreprises et s’assurer une
part significative de ce marché en plein essor.»
entreprises là qui fournissent la plus
grande partie des offres d’emploi et,
parmi elles, certaines sont promises à
un grand avenir.»
d’utilisation de données mobiles sur le
réseau national, permettant au client
de passer à un tarif plus avantageux.
Bien sûr, certains freins psychologiques
demeurent – ‘les données mobiles coûtent trop cher’ - mais les prix pratiqués
aujourd’hui sont bien plus avantageux
que par le passé.»
Pour une PME, quels sont les avantages
du cloud computing ?
Jean-Michel Courtoy: « Le cloud computing se trouve aujourd’hui à un
moment charnière de son existence.
Jusque-là, il s’agissait surtout d’une
tendance, rien de plus. Aujourd’hui,
c’est une réalité concrète. A cet égard,
la crise a joué un rôle prépondérant
et le facteur d’économie des coûts du
l’entreprise.»
Belgacom chapeaute également le partenariat Start your business.
Jean-Michel Courtoy: « Pour les nouvelles entreprises, nous avons lancé le partenariat Start Your Business en collaboration avec ING, Electrabel et Systemat.
Il s’agit d’un portail spécialisé fournissant aux entreprises naissantes toutes
les informations dont elles ont besoin
ainsi qu’une liste d’événements susceptibles de les intéresser. Au delà des
informations et des événements, nous
proposons également un kit pour débutants comprenant un accès à internet, un nom de domaine et un niveau
de sécurité garanti, soit les principaux
points auquel un jeune entrepreneur
Belgacom a récemment noué un partenariat structurel avec BECI. Pouvez-vous
nous expliquer les raisons de ce choix ?
Jean-Michel Courtoy: « Belgacom est
un acteur incontournable du marché
belge des télécommunications, mais le
groupe souhaite également renforcer
sa présence au niveau local. Nous souhaitons jouer un rôle proactif au sein
du réseau des entrepreneurs bruxellois.
Et ce partenariat nous offre les opportunités que nous cherchions. Belgacom
s’est engagé à mieux se concerter avec
les chefs d’entreprise bruxellois: quels
sont leurs besoins réels en matière de
TIC ? Grâce aux séminaires et aux formations de BECI, Belgacom est en mesure de partager son savoir-faire et ses
connaissances avec les jeunes entrepreneurs et les chefs d’entreprise aguerris.
Notre objectif est de leur expliquer les
possibilités offertes par les TIC afin de
mieux s’armer face aux défis qui sont
les leurs sur le marché actuel.»
Roel Veyt
39
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
en terme d’attraction de nouveaux
clients. Nous avons lancé une série de
Bizz Deals fournissant des données
avancées mobiles. Grâce à ceux-ci, les
clients ont la possibilité de combiner
un smartphone mobile ou un BlackBerry et un plan tarifaire internet
mobile à un prix très intéressant. Nous
avons revu notre portefeuille Internet
on GSM et Mobile Internet on laptop,
en lançant de nouvelles offres séduisantes. Ces offres ont continué à dynamiser les ventes et bénéficient des
progrès engrangés au niveau de l’expérience client, comme la notification par
SMS, tant en cas de roaming qu’en cas
PME
dossier
La gare du Midi.
TABLE RONDE
«La crise? L’Occasion de réinventer
son envie d’entreprendre»
Elle est sur toutes les lèvres et fait craindre le pire au plus optimiste des entrepreneurs. Elle,
c’est la crise. Pourtant, lors du récent salon Entreprendre2010, une table ronde a permis d’inverser la tendance et de voir dans le marasme économique actuel une occasion de réinventer la manière d’envisager la création d’une entreprise, mais aussi la façon de la gérer.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
40
Oser créer
Georges Fontaine, CEO de Kewlox, un
célèbre fabricant de meubles
Beaucoup de monde
présent au table ronde du
Salon Entreprendre.
© Patrick De Roo
A
lors que se retrouvaient sur
la même scène des représentants du monde politique,
économique, des entrepreneurs et
des communicants, la première question portait sur cette notion même
de crise et sur son évolution en ce
premier semestre 2010. L’occasion
de remarquer que les avis divergent.
Ainsi, si Marie Arena, députée fédérale, estime que les indicateurs restent mitigés, entraînant la frilosité
des consommateurs et la nécessaire
poursuite des plans anticrise, il n’en
est pas de même pour Philippe Ledent, économiste près de la banque
ING. «Le commerce international se
relance positivement. Un bon signe
pour la Belgique qui possède une économie essentiellement ouverte sur
le reste du monde. Certes, la période
est incertaine, mais les décideurs se
doivent, aujourd’hui, d’être positifs»
confie-t-il d’emblée.
La crise n’est pas une raison suffisante pour brider votre souhait d’entreprendre.
belge, n’y va pas par quatre chemins:
«Il n’est pas plus difficile de devenir
indépendant aujourd’hui qu’hier. On
court simplement plus de risques. Il
ne faut surtout pas devenir indépendant parce que l’on n’a rien d’autre
à faire». Le ton est donné. Jacques
Borlée, ancien sportif de haut niveau
et entraîneur de plusieurs athlètes
belges, ajoute que la considération
mille Van Vyve, rédactrice en chef
du mensuel Bizz, en a rencontré
des patrons. Pour elle, ils se doivent
d’être leaders, de croire en l’humain
et d’être flexibles pour espérer vivre dans le monde économique actuel. Pour cela, il n’existe pas d’école.
«D’ailleurs, s’amuse Olivier Willocx,
Administrateur Délégué de BECI, peu
d’universitaires créent leur entre-
Georges Fontaine, CEO de Kewlox:
«Il n’est pas plus difficile de devenir indépendant aujourd’hui
qu’hier. On court simplement plus de risques. Il ne faut surtout pas
devenir indépendant parce que l’on n’a rien d’autre à faire.»
accordée aux entrepreneurs est primordiale en période de crise pour
permettre à ceux-ci de créer et de
prospérer.
Il apparaît très vite que la création
d’une entreprise, petite ou grande,
est une question de caractère. Ca-
prise. Ils préfèrent intégrer des structures existantes, plus rassurantes.»
Tous s’accordent pourtant à dire que
si la création d’entreprise possède un
but de création de valeur, elle ne peut
se départir du plaisir personnel que
ressentira l’entrepreneur. En bref, les
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dossier
PME
© Patrick De Roo
te, s’attaquer aux points faibles qui
surgiront.» et Philippe Ledent d’ajouter que «les plus audacieux ont plus
de chance de s’en sortir. Un exemple?
L’économie belge travaille essentiellement avec les pays limitrophes
qui, eux, transformeront les matières
pour créer des marchés avec d’autres
secteurs porteurs. Nous devons apprendre à exporter dans les secteurs
qui fonctionnent.»
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
42
Se rencontrer et réagir
motivations doivent être positives ou
l’entreprise ne doit pas être !
Créer une entreprise nécessite néanmoins des fonds. L’occasion de voir
tous les regards se tourner vers le
secteur bancaire. Il apparaît pourtant
que la crise n’a pas empêché celui-ci
de poursuivre son rôle primordial
dans le processus de financement des
entreprises en devenir. «Bien sûr, les
profils à risque sont, en période de
crise, plus rapidement écartés. Mais
si la faisabilité du projet est forte et
qu’un lien de confiance peut être établi entre la banque et le créateur, rien
ne peut empêcher le financement»
indique Philippe Ledent. Et d’ajouter qu’un business plan en béton est
certainement le meilleur moyen de
s’ouvrir une voie royale vers la création de la structure tant désirée.
Georges Fontaine préfèrent parler
«d’anticipation». Celle-ci est fondamentale pour permettre à l’entrepreneur d’avoir une longueur d’avance
sur les difficultés et d’ainsi pouvoir
les esquiver plus aisément. Et si la
création se décline sur le mode des
associés, Camille Van Vyve souligne
l’importance de «la cohésion qui permettra de suivre les mêmes objectifs
et ainsi de prendre des décisions homogènes pour éviter de se saborder
soi-même.»
Olivier Willocx n’en démord pas:
«réussir son entreprise, c’est avoir la
capacité de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Si vous restez
en vase clos, à rencontrer toujours les
mêmes personnes qui s’emploient à
n’avoir qu’un regard positif sur votre
entrepreneuriat, vous ne pourrez pas
évoluer. C’est sans doute rassurant,
mais cela empêche de se remettre en
question et d’éventuellement modifier les choses qui pourraient mener
votre entreprise à sa perte.»
On ne peut pas être bon en tout. Pour
Jacques Borlée, dans le sport comme
dans l’entreprise, il est indispensable
Olivier Willocx, Administrateur Délégué de BECI:
«Réussir son entreprise, c’est avoir la capacité de rencontrer les bonnes
personnes au bon moment. Si vous restez en vase clos, à rencontrer
toujours les mêmes personnes qui s’emploient à n’avoir qu’un regard
positif sur votre entrepreneuriat, vous ne pourrez pas évoluer.»
Bien gérer pour croître
Créer son entreprise n’est pas tout.
Encore faut-il que celle-ci soit viable,
réaliste et innovante. «Il est indispensable d’être bien accompagné.
Un regard extérieur permettra toujours de pointer du doigt les écueils
que l’entrepreneur ne peut voir tant
il est plongé dans son affaire» explique Marie Arena. Jacques Borlée et
Camille Van Vyve, rédactrice
en chef du mensuel Bizz:
«Les patrons se doivent d’être leaders,
de croire en l’humain et d’être
flexibles pour espérer vivre dans le
monde économique actuel. Pour cela,
il n’existe pas d’école.»
Pour Jacques Borlée, une course se
prépare. C’est pareil pour faire fonctionner une entreprise. L’occasion
pour Olivier Willocx et Jean-Pierre
Riquet, fiscaliste, de rappeler l’importance du business plan qui permettra
de s’auto-analyser, mais aussi du plan
financier qui offrira la possibilité de
trouver de nouvelles voies de financement. Des indispensables qui ne
seront jamais plus efficaces que s’ils
sont établis par des professionnels
compétents.
Une gestion en «bon père de famille»
serait donc la solution pour voir son
entreprise traverser la crise sans trop
de remous? Pas seulement ! Pour Jacques Borlée, «le caractère positif d’un
entrepreneur est indispensable. On
améliore ses points forts pour, ensui-
d’aller vers les gens compétents, de
puiser en eux ces idées qui permettront d’aller plus loin ou tout simplement d’avoir la bonne réaction par
rapport à une difficulté surgissant
inopinément. «A l’heure de réagir,
il est indispensable de pouvoir faire
tomber l’émotionnel, de gérer les
choses avec le recul nécessaire pour
prendre les bonnes décisions. Cela
demande une connaissance accrue
de soi-même et savoir s’auto-suggérer les bonnes démarches à entreprendre.»
Réagir vite
Un élément récurrent à tous les niveaux de la création d’entreprise en
période de crise semble aussi être la
vitesse. Georges Fontaine n’explique
La prévention et la santé
ont des effets considérables.
Des collaborateurs motivés, par exemple.
Le service externe de Mensura. La solution pour plus de sécurité, de bien-être et de prévention en interne.
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aide à y parvenir avec des médecins et des experts du
sidérer cela comme une corvée. Mais vous pouvez aussi y
risque. Avec des solutions qui motivent vos collaborateurs
voir une réelle chance d’améliorer les résultats de votre
et qui ont ainsi un effet positif sur vos bilans. Voilà qui
entreprise. Tout le monde sait que des travailleurs en bon-
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ne santé, dans un environnement de travail sûr et sain,
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PME
© Patrick De Roo
dossier
Jaques Borlée, entraîneur de plusieurs athlètes belges.
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pas uniquement la réussite de Kewlox par sa capacité à réagir
vite, mais accorde une importance particulière à cette compétence. Cette dernière nécessite d’ailleurs de pouvoir ne compter que
sur soi. «Il faut multiplier les bonnes idées, parce que, lorsqu’on
en a cent, une seule sera viable. La décision doit être prise rapidement sous peine de voir un concurrent s’imposer avant nous.
On sait à quel point être le premier est un atout majeur sur des
marchés de plus en plus volatils. Je déplore souvent que l’on ne
soit pas suivi dans ce besoin de rapidité. Si je dois investir dans
de nouvelles machines pour pouvoir répondre mieux et plus professionnellement à la demande du marché, je ne peux pas me
permettre d’attendre la décision de notre banque. C’est pourquoi
je préconise toujours de travailler en autarcie financière quand
c’est possible. L’intervention de financements extérieurs ne devrait être qu’en vue d’améliorer notre confort, mais certainement pas être la pierre angulaire de notre réussite» précise-t-il.
Philippe Ledent, économiste ING
«Si la faisabilité du projet est forte et qu’un lien
de confiance peut être établi entre la banque et le
créateur, rien ne peut empêcher le financement.»
Rester humble
Jacques Borlée ne peut qu’être intéressé par cette analogie à la
course. Il est cependant un autre point commun entre la course
et le monde de l’entrepreneuriat en période de crise. «Evitez de
laisser trop parler votre égo. Il est important de rester humbleet
d’écouter les conseils de personnes qui sont, éventuellement,
déjà passées par là. En sport comme en entreprise, je suis un
adepte du coaching, car il s’agit d’un regard extérieur, généralement objectif, qui permettra de souligner les actes à poser pour
atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.»
La conclusion est rassurante: la crise n’est manifestement pas
une raison suffisante pour brider votre souhait d’entreprendre.
A peine est-elle un facteur vous obligeant à plus de prudence, de
rigueur, tant dans les objectifs que vous vous fixerez que dans
les moyens que vous injecterez dans votre entreprise pour les
réaliser.
Christophe Vanden Broeck
dossier
PME
FINANCEMENT PME
De l’importance d’être bien informé
En 2008, la Région Bruxelles-Capitale était la Région la plus entrepreneuriale du pays et, même
si 2009 a montré un léger tassement dans le domaine des créations d’entreprises, celle-ci reste
une Région attirante pour qui veut lancer son entreprise. Le phénomène pourrait sans doute être
encore plus marqué si les futurs entrepreneurs connaissaient mieux les aides au financement des
petites et moyennes entreprises telles qu’elles existent tant au niveau du Fédéral qu’à la Région.
E
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
46
n 2008, la Région BruxellesCapitale était la Région la plus
entrepreneuriale du pays et,
même si 2009 a montré un léger tassement dans le domaine des créations
d’entreprises, celle-ci reste une Région
attirante pour qui veut lancer son entreprise. Le phénomène pourrait sans
doute être encore plus marqué si les
futurs entrepreneurs connaissaient
mieux les aides au financement des
petites et moyennes entreprises telles
qu’elles existent tant au niveau du Fédéral qu’à la Région.
Le monde de l’entrepreneuriat vit
des situations paradoxales en Région
de Bruxelles-Capitale. Tous les indicateurs sont à la hausse et depuis le
début de l’année ce ne sont pas moins
de 1.500 personnes qui se sont lancées dans l’aventure que représente
la création d’une société. Cela n’empêche pas les créateurs et les autres de se
plaindre du manque de financement
du secteur et des difficultés financières qu’ils doivent rencontrer.
Les aides existent bel et bien
Les responsables politiques s’insurgent à cette accusation. Tant au niveau Fédéral que Régional, les aides
au financement des petites et moyennes entreprises existent. Elles ne sont
simplement pas utilisées comme il le
faudrait ou, pire encore, ne sont pas
assez connues et reconnues pour permettre leur parfaite intégration dans
la sphère économique bruxelloise.
Il est ainsi surprenant d’apprendre
qu’avec un montant de 11.790.000
euros débloqués pour l’année 2010,
les aides à l’expansion économique
ont doublé par rapport à leur niveau
de 2009. Ceci veut dire que, malgré les
restrictions budgétaires incontournables en période de crise, l’accent a bel
et bien été mis sur cette volonté de
voir croître et prospérer les entreprises bruxelloises.
Bien conseillés, mieux informés
Comment expliquer, dans ces conditions, que volonté d’entreprendre et
financements ne parviennent à se
retrouver sur un même terrain? Deux
mots clés viennent ici jouer un rôle
primordial: conseil et information.
Il est difficile d’être bon en tout et les
entrepreneurs sont souvent de piètres
financiers (et inversement). Pourtant,
pour des raisons obscures, ces entrepreneurs rechignent souvent à valoriser les compétences et les conseils
de leur comptable professionnel. En
effet, ces derniers sont parfaitement
habilités à faire le tri entre les fonds
de participation, prêts de la SRIB,
subsides à l’investissement et autres
financements privés. En informant
et conseillant leurs propres clients,
ils peuvent leur éviter de se trouver
devant des problèmes insolubles qui
n’auraient vite été que mauvais souvenirs grâce à un refinancement adéquat.
Question de confiance
On le voit, la prise de conscience d’une
difficulté et la rapidité de réaction
sont des éléments primordiaux dans
la survie d’une entreprise. La prévention permettra le plus souvent, quant
à elle, d’éviter purement et simplement le problème. Le financement est
pourtant un élément clé de la bonne
existence des entreprises en région
bruxelloise. En effet, il apparaît que
les sociétés en difficulté sont, pour
60% d’entre elles, endettées et, pour
20%, en retard de paiement à l’égard
de l’Etat belge (TVA, ONSS, impôts, précompte professionnel…).
Les aides au
financement
des petites
et moyennes
entreprises ne
sont pas assez
connues dans la
sphère économique
bruxelloise.
© Christophe Vander Eecken/Reporters
Dans ce cadre, on peut s’interroger
sur la pertinence du lancement, le
1er janvier 2010, de la SPRL Starter au
capital de 1 euro. En effet, s’il s’agit
d’un incitant à la création d’entreprises, il revêt un caractère dangereux à
moyen terme, le sous-financement
de la structure pouvant entraîner des
difficultés insurmontables. Si, au jour
d’aujourd’hui, la majorité des entreprises en difficulté ont moins de 4 ans
d’existence, on peut craindre que les
«Starters» ne rencontrent bien plus
rapidement ce type d’écueil.
En bref, un bon financement est celui
qui permettra de s’attaquer aux causes plutôt qu’aux conséquences d’un
mode de fonctionnement. L’esprit
d’entreprendre est également une notion primordiale en ce domaine. On ne
s’improvise pas «patron» et, lorsqu’on
prend le risque de le devenir, on n’hésite pas à prendre conseils et informations là où ils se trouvent.
Christophe Vanden Broeck
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profil d’entreprise
Servcorp
Optez pour un bureau virtuel
Trois entreprises sur quatre sont des SPRL ou des sociétés unipersonnelles. Parmi les décisions à prendre quant à la restructuration d’une entreprise se pose souvent la question des
dépenses immobilières. Avec des équipes plus petites, le besoin d’espace diminue, or le
manque de visibilité sur les résultats futurs est un frein à l’engagement dans des baux immobiliers pouvant s’étaler sur 3, 6 ou 9 ans.
Un autre problème concerne les équipes de support qui engendrent des coûts salariaux lourds à supporter pour une
entreprise en difficulté.
Comment réduire ces coûts sans pour autant surcharger de
tâches administratives les équipes commerciales?
Optez dans un premier temps pour un service
de domiciliation d’entreprise (également appelé
bureau virtuel).
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
48
Ceci permet aux entreprises ou à l’entrepreneur de disposer
d’une adresse pour la société, d’un accès à des bureaux ou
salles de réunion, d’un standard téléphonique voire d’un
secrétariat n’importe où dans le monde. La domiciliation
offre un ensemble de services et de technologies permettant de bénéficier de toutes les fonctionnalités du bureau,
sans ses contraintes.
«Cette prestation est particulièrement adaptée aux entreprises qui entendent créer une structure ou une filiale à
l’étranger», précise Anna Di Marco, Manager de SERVCORP
à Bruxelles. «Au travers de notre offre, les entreprises ont le
les appels, au nom de sa société, et une secrétaire expérimentée dont le temps peut être réservé ponctuellement
pour effectuer des tâches administratives. SERVCORP permet également à ses clients de réserver des salles de réunion en ligne et de manière instantanée, dans le monde
entier, 24H/24.»
… entièrement équipés de technologies de
dernière génération !
SERVCORP offre à ses clients la possibilité de modifier euxmêmes la manière dont la réceptionniste gère les appels via
leur outil en ligne, SERVCORP Online: instructions, phrase
d’accueil et numéro vers lequel les appels sont transférés.
On est ainsi joignable à tout moment, avec la certitude de
ne jamais manquer un appel important.
SERVCORP investit continuellement dans le développement de nouveaux outils. Une innovation déjà commercialisée dans les centres australiens et japonais arrivera très
prochainement en Belgique: un logiciel de télécommuni-
Anna Di Marco,
Manager de
SERVCORP
à Bruxelles.
Le boardroom de SERVCORP
choix du lieu parmi un vaste réseau d’adresses prestigieuses dans des centres d’affaires».
Puis évoluez vers une solution de location de
bureaux équipés …
Sans engagement de durée, les contrats de services sont
modulables sur un à douze mois pour optimiser l’investissement et profiter d’une offre flexible.
Selon les statistiques, les trois premières années sont décisives pour une nouvelle société. Il est donc important de
minimiser les coûts liés aux frais de fonctionnement de la
jeune entreprise. «La solution de bureaux équipés est parfaite pour démarrer une activité ou tout simplement tester
un marché. En quelques heures seulement, l’entrepreneur
a accès à un bureau clé sur porte, équipé de mobilier haut
de gamme et des dernières technologies. Il dispose également d’une réceptionniste trilingue qui répondra à tous
Le SERVCORP reception.
cation par lequel l’extension téléphonique de l’utilisateur
est téléchargée sur son ordinateur portable et lui permet
ainsi d’émettre et de recevoir des appels à partir de son extension de bureau, quelque soit le lieu où il se trouve.
Un récent communiqué de presse indique que Servcorp qui
a ouvert 10 ans avant Regus, est celui qui continue d’imposer les standards sur ce marché devenant une référence
que tous les autres centres d’affaires tentent de suivre.
«Nous allons continuer à ouvrir la voie» a confirmé le directeur général Alfred Moufarrige.
SERVCORP offre des bureaux de direction à Paris, Londres,
Bruxelles, Tokyo, Dubaï, Sydney, Melbourne, Brisbane, Hong
Kong, Singapour et Shanghai, notamment. Aux Etats-Unis,
vous trouverez des centres SERVCORP à New-York, Chicago,
Atlanta et Washington DC.
Infos: www.servcorp.be
dossier PME
ACQUISITION & TRANSMISSION
Cession d’entreprise:
Les PME sont-elles prêtes?
Votre entreprise est à vendre ou vous en convoitez une? Mais est-ce le bon moment?
Cession, fusion, acquisition ne s’improvisent pas. 5 étapes cruciales pour débusquer les
pièges et éviter les écueils.
Aujourd’hui,
la crise stimule
le marché des
transmissions
d’entreprise.
49
Les questions à se poser
«Les actionnaires sont-ils prêts à vendre? Comment se présente la «mariée»? Quelles sont les motivations
émotionnelles et rationnelles? C’est
un préliminaire important», conseille
Benoît Tas, CEO de Société À Vendre.
Les signaux d’alarme
Quelques points névralgiques sont à
surveiller: le fond de roulement, qui
n’est pas le profit. La PME dépend-elle
d’un seul patron ou d’un seul client?
Va-t-on vers une vente d’actions ou
d’un fonds de commerce?
Les 5 étapes clés
© Image Source/Reporters
nous l’accompagnons pour embellir la
mariée, 2 à 3 ans si nécessaire. Quitte à
renoncer dans l’immédiat à son projet
pour en tirer plus de profit le moment
venu», précise Benoit Tas.
3. La sélection
C’est le moment de filtrer les candidats, évaluer leurs intentions et leur
capacité financière. Avant d’ouvrir vos
livres aux intéressés, faîtes-leur signer
une lettre d’intention. En posant vos
conditions sans bloquer les négociations.
1. La préparation
Le vendeur analysera la situation de
son activité et la valorisera. «La ½ des
candidats le font avec l’outil disponible sur le site», entame B. Tas. Il donne
une projection financière sur base des
comptes annuels, à peaufiner par un
expert.
2. L’accompagnement
La valorisation peut ne pas coller avec
les attentes du vendeur. «Dans ce cas,
4. La signature
L’argent est versé, en tout ou en partie
selon le type de transfert.
5. Le transfert
On peut prévoir une période de transfert de la connaissance, afin de maintenir la clientèle, surtout pour un one
man show. «On la préconise d’un an
maximum, pour éviter l’effet de la belle-mère…», sourie Benoît Tas (SAV).
Le groupe de Benoit Tas actif sur 4 pays
met en présence des candidats de tout
type sur la scène nationale et internationale des fusions et acquisitions (particuliers, futurs entrepreneurs, patrons
de PME, agents…). Le groupe génère
2 millions de visiteurs et 12 réactions
en moyenne par profil contre 6 sur le
marché. Comment? «Nous brassons
quelque 15 000 candidats que nous stimulons par des alertes email annonçant les nouveaux profils (10 000 placés en ligne). Près de 80% des inscrits
trouvent acquéreur entre 6 et 10 mois.
Pour une moyenne de 2 à 5 millions €»,
répond Benoît Tas.
Aujourd’hui, la crise stimule le marché des transmissions, marqué par un
entreprenariat qui devient séquentiel:
on réalise plusieurs projets dans sa
vie. Vous êtes au bout du vôtre et en
caressez un nouveau? Rendez-vous
sur www.societesavendre.be et créez
votre profil.
Sylvie Cousin
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
I
ci aussi, des moteurs de recherche assurent le matching entre
l’offre et la demande. A priori,
c’est simple: on crée le profil de sa société sur un outil web multi critères.
Il est qualifié et mis en ligne en 24h.
On peut donc faire son shopping de
sociétés exclusivement sur la toile?
Oui et non. Les plateformes Société
À Vendre, Brutrade, Sowaccess, Overnamemarkt, Overnameweb… offrent
leur base de données, à utiliser avec
ou sans conseils. Mais que faire si j’ai
affluence de candidats? Et si je n’ai
aucune réaction?
dossier
PME
IAB SEARCH BEHAVIOR STUDY
Le moteur de recherche,
le «mass media ciblé» pour PME?
L’Interactive Advertising Bureau, l’association professionnelle du marketing digital, a publié les
résultats de l’étude réalisée en 2009 auprès des internautes par InSites Consulting sur le comportement de l’utilisateur et sa recherche. Les conclusions? 9 belges sur 10 utilisent le search chaque
semaine et en sont satisfaits. Le développement d’outils (tels que le très répandu Google) et
l’optimisation des sites portent leurs fruits.
A
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
50
vec la crise, le Search Engine
Marketing grappille du budget
chez les annonceurs, pressés
par les résultats quand les moyens se
rétrécissent. «Ici, tout se mesure», se
prononce Patrick Marck, General Manager IAB Belgium: «Si la publicité sert à
la notoriété, l’online marketing crée un
lien évident vers la vente.»
Le monde de l’entrepreneuriat vit des
situations paradoxales en Région de
Bruxelles-Capitale. Tous les indicateurs
sont à la hausse et depuis le début de
l’année ce ne sont pas moins de 1.500
personnes qui se sont lancées dans
l’aventure que représente la création
d’une société. Cela n’empêche pas les
créateurs et les autres de se plaindre du
manque de financement du secteur et
des difficultés financières qu’ils doivent
rencontrer.
l’avis de ses amis. Google indexe aussi
les réseaux sociaux, Facebook, Netlog…
mais on n’y échange encore que des
idées de loisirs ou des références.
Comment se faire sa place sur le net? En
investissant dans le Search Engine Optimisation, ou référencement, avec des
mots clés qui décrivent au mieux votre
site. Afin qu’ils se rapprochent de ceux
encodés dans la requête du surfeur et
que le moteur qui scanne votre site
vous place «naturellement» en tête de
liste. «Beaucoup pensent alors que vous
êtes leader sur votre marché», explique
G.Cooreman, Director Digital Media
d’InSites Consulting. «Figurer dans les
10 premiers résultats «naturels» (ou
non payants) d’une requête, c’est encore
plus utile aujourd’hui», nous avertit
Gianni Cooreman: «Selon l’étude 2009,
les surfeurs abandonnent dès la 1ère
page.»
Même une PME peut figurer dans
le top 10
Search marketing
Le search a fait connaître de nombreuses PME. Le moteur est le 1er générateur
de trafic en ligne. L‘avenir des Pages
d’or? «Fournir l’info locale, le plombier
du quartier…», précise P. Marck (IAB).
Fouiner sur les moteurs pour obtenir de
l’info générale, c’est bien. Comme avoir
Etudions le cas de Windose qui a utilisé le Search Engine Marketing pour
présenter et vendre en ligne ses barres énergétiques, dédiées aux athlètes
de haut niveau mais qui trouvent en
chaque sportif un amateur potentiel.
Annick Vandersmissen, Managing
Director de l’agence de Search Engine Advertising Blue2purple,
témoigne: «En associant son
produit à l’univers sémantique de la récupération et
de l’endurance, Windose a
pu s’ouvrir à tous les marchés
du globe, dans leur langue.
9 belges sur 10 utilisent
le search engine chaque
semaine et sont satisfaits.
Des moyens traditionnels seraient
inadaptés au budget d’une PME
moyenne. Allons plus loin: imaginez que pour toucher les cyclistes,
l’on combine la force du search à
un site d’actualité qui ouvre une
fenêtre Google sur sa page cyclisme. Que se passe-t-il? Dès que le
contenu cyclisme du jour évoque
l’univers sémantique des mots clés
de Windose, on sait que Google va
référencer Windose. Est-ce payable
pour Windose? «Oui, en optimisant
la pertinence entre la requête (le
mot clé) et le message du lien, car
seul le clic est facturé», confirme
Mme Vandersmissen.
«On clique 2 fois plus sur les
liens «sponsorisés»: 11% contre 5%
en 2007. Un internaute engagé
dans son cycle d’achat ira sur
un lien payant pour trouver un
fournisseur.»
Référencement naturel ou payant?
«On clique 2 fois plus sur les liens
«sponsorisés»: 11% contre 5% en 2007»,
relève Patrick Marck (IAB). «C’est surtout vrai pour un e-shop», intervient
G. Cooreman (InSites). Un internaute
engagé dans son cycle d’achat ira sur
un lien payant pour trouver un fournisseur. Et cela reste abordable, on ne paie
qu’au contact utile: dès qu’un intéressé
en quête d’un produit comme le sien clique sur son lien. Prospect que l’on peut
capter et convertir en client.
Sylvie Cousin
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PME
INTÉRÊTS NOTIONNELS
Avantage fiscal pour les PME
Il circule à qui mieux-mieux dans les médias. Mais que (et qui) comprend ce concept d’intérêts
notionnels? Eclairages sur ses atouts avec un fiscaliste.
La manœuvre
visait à inciter les PME
à augmenter leurs
fonds propres.
© PhotoAlto/Reporters
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
52
A
l’inverse de ce que l’on pourrait
croire, les intérêts notionnels,
ce n’est pas chinois. En deux
temps trois mouvements, un associé
du département fiscal chez Deloitte en
définit les contours: «Techniquement,
ce n’est jamais qu’une déduction fiscale pour capital à risque», circonscrit
Patrick Brauns.
En les mettant sur pied, le législateur
poursuivait un but louable: éviter une
discrimination entre régime fiscal du
financement par fonds propres et par
emprunt. C’est-à-dire? C’est-à-dire que
les intérêts de ce dernier sont déductibles; à l’inverse, l’augmentation de
capital n’induisait nul avantage en matière d’impôts.
Pas compliqué de s’en apercevoir. La
manœuvre visait à inciter les boîtes,
les PME plus particulièrement, à augmenter leurs fonds propres. Comment
s’opère le calcul dudit gain? Encore une
fois, «le mécanisme est simple», d’après
notre contact: «On prend l’ensemble
des fonds propres de la société, à savoir
capital et réserves, à la clôture de l’exercice comptable auquel on applique le
taux d’intérêts notionnels de l’année.
Pour les revenus 2009, le pourcentage a été fixé à 4,473%. Et c’est majoré
d’un demi pourcent pour les petites
et moyennes entreprises: 4,973%.» Ce
taux est déterminé sur base du taux des
obligations linéaires (les OLO) à 10 ans
de l’Etat. Le montant obtenu et déduit
de la base imposable subit de menues
corrections; mais s’applique automatiquement à toute firme… si ce n’est aux
PME, justement. A celles-là le choix entre les intérêts notionnels et leur incitant ou la réserve d’investissement.
Excellent pour la compétitivité !
Le corollaire immédiat des intérêts notionnels -applicables depuis les revenus 2006 et, par voie de conséquence,
en rien liés à la crise-? Il saute aux yeux
de tout entrepreneur. En poussant
ceux-ci à renforcer leurs fonds propres,
l’Etat diminue leur risque d’exposition
aux conditions bancaires. Ce faisant, le
législateur est allé dans le sens d’une
une analyse établissant le lien direct
entre hausse de fonds propres et fiabilité de l’entreprise.
«Sur la plan fiscal, la mesure
fonctionne bien ! Elle contribue
à la baisse du taux effectif
d’imposition en Belgique et ce,
dans un contexte de compétitivité
fiscale en Europe.»
«Sur la plan fiscal, la mesure fonctionne bien !», estime Patrick Brauns. «Elle
contribue à la baisse du taux effectif
d’imposition en Belgique et ce, dans
un contexte de compétitivité fiscale en
Europe.» Comprenez que les intérêts
notionnels attirent les investisseurs
étrangers, les grandes entreprises internationales.
Ceci précisé, ces intérêts notionnels,
aux attraits manifestes, sont-il appelés à durer, voire à s’étendre? Oui, à en
croire le fiscaliste. Pour autant, pondère-t-il, que stoppent les discussions
politiques sur l’existence même de ce
régime. «Rien de plus perturbant que
cette incertitude !», commente-t-il en
réclamant un «message clair». Pour
2011, les notionnels sont plafonnés
à 3,8% (grandes entreprises) et 4,3%
(petites et moyennes). Et cette limite,
d’après notre homme de n’être pas un
bon signal, parce que donnant, erronément, le sentiment que le régime n’est
pas garanti.
Guy Bernard
Case study: EW Facility Services
« La formation et la responsabilisation de nos
collaborateurs au centre de notre politique RH »
EW Facility Services, une entreprise néerlandaise dans le top 10 du
secteur du nettoyage, a lancé ses activités en Belgique en 2006.
En trois ans, la société compte près de 200 travailleurs. Kris Calle,
directeur de EW Belgium a choisi le Groupe HDP-AristA comme
partenaire HR dans cette aventure.
La société EW a été fondée en 1991
aux Pays-Bas. Pour se différencier
de la concurrence, elle opte pour une
stratégie basée sur des collaborateurs
drillés à l’hospitalité. La perception
du service fourni par l’invité, l’hôte ou
collaborateur est centrale. Le fondateur
de EW choisit de se concentrer d’abord
sur le secteur hôtelier. Il développe
ensuite ses activités dans le monde de
l’entreprise (bureaux, supermarchés…)
et des soins de santé (maisons de repos,
hôpitaux…). Progressivement, la société
se profile en tant que partenaire unique
offrant désormais non seulement le
nettoyage mais également des services
complémentaires tels que du personnel
de service, de plonge, produits nettoyants
et hygiéniques, gestion du linge, du
verre… EW s’occupe d’une centaine
d’hôtels, d’environ 200 entreprises et d’une
trentaine d’institutions de soins de santé.
« Nous confions beaucoup de
responsabilités à nos managers
de site. Et bien entendu, nous les
formons de manière adéquate
pour cela. » explique Kris Calle.
Lorsque EW démarre sa filiale belge en
2006 avec cette même vision d’hospitalité,
Kris Calle part à la recherche d’un
partenaire RH qui peut le soutenir et
le conseiller dans le lancement de son
projet. Les législations sociales belge et
néerlandaise sont différentes, par exemple
en matière de flexibilité des heures de
travail, de contrat de travail…
Le secrétariat social HDP a guidé
EW Belgium dans le dédale de la
législation sociale belge.
Particularité des entreprises de
nettoyage : elles doivent travailler avec
ce que l’on appelle des ‘centres de frais’.
Chaque collaborateur est ‘rattaché’ à un
hôtel, une institution, une entreprise.
L’administration des salaires n’est pas
chose aisée avec des collaborateurs
répartis dans toute la Belgique en fonction
des clients. EW Belgium travaille, pour
ce faire, avec le logiciel d’administration
salariale Link Costcenter qui permet de
connaître facilement le nombre d’heures
prestées par client.
Les collaborateurs, acteurs de la
politique RH
« Les managers de site se concentrent par
exemple sur l’engagement de personnel pour
leur hotel ou région, jouent un rôle crucial
dans la gestion de l’absentéisme, composent
les plannings du personnel… Ce qui a
pour avantage de créer un lien solide avec
l’entreprise. Pour nos clients,
ce haut pouvoir de décision permet de
pouvoir traiter rapidement les questions.
Le service RH centralisé s’occupe quant
à lui de déterminer la politique générale,
a une fonction de contrôle, s’occupe
des déclarations dimona et des salaires
avec HDP »
Kris Calle a récemment fait appel à
HRConnect, l’entité de consultance du
Groupe HDP-AristA, pour dresser une carte
de l’absentéisme au sein de l’entreprise.
Suite aux conclusions de cette analyse, il
a décidé d’organiser avec HRConnect une
formation des managers de site. Le but :
mieux les conscientiser de leur rôle et leur
offrir des outils pour y faire face. Cette
action fut un succès et Kris Calle compte
poursuivre dans cette voie. L’absentéisme
est un phénomène qu’il faut traiter sur le
long terme.
collaborateurs est l’un de nos cheval de
bataille. Ils doivent presque se confondre
avec personnel de l’hôtel ou l’institution
pour laquelle ils travaillent. Lors de
nos recrutements, nous accordons une
attention toute particulière à ces points
et nos collaborateurs sont formés dans ce
sens en plus de la formation technique en
nettoyage. » ajoute Kris Calle.
« Nous tentons de leur faire comprendre
qu’ils sont un maillon essentiel dans la
satisfaction des hôtes ou collaborateurs
du client de EW Belgium. Nous travaillons
souvent avec des profils peu scolarisés mais
il ne faut pas avoir fait d’études pour sourire
et être gentil avec un client.»
Rétention du personnel
EW Belgium doit faire face à des pics
d’activité saisonniers. Afin d’éviter de
nombreux licenciements et engagements,
l’entreprise offre, dans la mesure du
possible, des contrats de travail à durée
indéterminée avec, si le cas se présente,
des périodes de chômage économique.
Le fait d’offrir une sécurité d’emploi
permet au collaborateur de s’investir
dans son travail. EW Belgium organise
également des activités et prévoit des
attentions pour son personnel. Les
managers de site ont un rôle important
à jouer : être à l’écoute de leurs
collaborateurs et en assurer le lien avec
le reste de l’entreprise. Grâce à cette
approche, le taux de rotation est moins
élevé que celui du secteur.
Kris Calle conclut : «Pour moi, un
partenaire RH doit pouvoir penser
avec son client, l’aider à découvrir
les nouveaux outils disponibles
sur le marché, lui signaler des
problématiques, le conseiller et être
proactif. Grâce au Groupe HDP-AristA,
nous pouvons nous concentrer sur
notre business. »
Rendez-vous est donc pris avec HRConnect
pour assurer le suivi de ce processus.
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L’Europe à grande vitesse
Dossier Voyages d’Affaires
Brussels Airlines, dans la cour des grandes 55
A-t-on encore besoin
des agences de voyages?
59
La sécurité aéroportuaire demande
de la cohérence
60
Que nous concoctent
les compagnies aériennes?
61
L’Union européenne est désormais
compétente en matière de tourisme
62
INTERVIEW DES CEO,
DOSSIER
MICHEL MEYFROIDT ET BERNARD GUSTIN
Brussels Airlines,
dans la cour des grandes
© Reporters
d’événements, dont certains peuvent être qualifiés d’historiques. Il y a d’abord eu l’autorisation de la Commission européenne de l’entrée de Lufthansa dans le capital de la compagnie belge et ensuite l’entrée de celle-ci dans la très puissante Star Alliance. En ce début
d’année, Brussels a résolument pris le parti de développer son marché africain. Il était utile
de faire un point de la question avec les deux co-administrateurs-délégués de la compagnie, Michel Meyfroidt et Bernard Gustin.
Comme toutes les compagnies,
Brussels Airlines a souffert de la crise
en 2009 avec 8,4% de passagers
en moins. A-t-elle pu néanmoins
limiter les dégâts?
Michel Meyfroidt (MM): La réduction
du nombre de passagers a été en ligne
avec ce que nous avions prévu, puisque nous avions réduit notre capacité
en places offertes de 8%, ce qui fait que
nous avons pu stabiliser nos taux de
remplissage. Toutefois, le recul a surtout été enregistré en Europe, tandis
que le trafic africain a augmenté de
3,4% malgré la crise. À ceci s’ajoute
qu’avec plus de 3.000 heures prestées,
nos activités charters pour des tiers ont
augmenté de plus de 50%. Ces chiffres
ne se retrouvent pas dans nos statistiques. Financièrement, si nous avons
terminé 2009 dans le rouge comme les
autres transporteurs, c’est aussi parce
que nous avons massivement investi
pour notre entrée dans Star Alliance.
Aujourd’hui, sur le réseau européen,
vous proposez, depuis l’an dernier,
trois classes: Business, Flex et Light.
Le seul binôme B.flex/B.light ne s’est
pas avéré satisfaisant?
MM: Au contraire. Dans toutes les
compagnies européennes, on a vu que
les voyageurs d’affaires ont quitté la
Business pour se retrouver en Econo-
my. Du reste, bon nombre d’entre elles
visent à supprimer la classe Affaires
pour se rapprocher du modèle low
cost. Chez nous, la B.flex a justement
connu un grand succès grâce à la crise,
car, comme il s’agit d’une Economy
améliorée, la clientèle d’affaires y a
trouvé le prix qu’elle était disposée à
payer pour une souplesse d’utilisation
digne d’une Business. Aujourd’hui,
quelque 35% des clients empruntent la
B.flex ou la Business, ce qui représente
15 points de plus qu’un an plus tôt.
Quant à la Business, je vous rappelle
qu’elle a été rajoutée pour permettre
la cohérence dans les connexions non
seulement Afrique/Europe, mais aussi
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
Depuis notre dernier dossier sur les voyages d’affaires, Brussels Airlines a vécu beaucoup
55
Michel Meyfroidt (CEO Brussels Airlines):
Michel Meyfroidt et Bernard
Gustin, les deux co-administrateursdélégués de Brussels Airlines.
«Dans toutes les compagnies européennes,
on a vu que les voyageurs d’affaires
ont quitté la Business pour se retrouver en
Economy.»
entre les partenaires de Star Alliance.
Nous satisfaisons ainsi un segment
certes de plus en plus petit, mais qui
existe, et le paradoxe, c’est que depuis
que la Business est de retour, les passagers comprennent beaucoup mieux la
valeur ajoutée de la B.flex.
Le 22 juin 2009, la Commission
européenne a donné son feu vert
au rapprochement Lufthansa/
Brussels Airlines. Ne risque-t-on pas
aujourd’hui le «syndrome Swissair/
Sabena», à savoir un partenaire
minoritaire (à 45%) destiné à
devenir majoritaire?
© Reporters
N° 3 - MARS 2010 - ENTREPREN DRE
56
MM: C’est évidemment la question
que tout le monde nous pose, mais les
leçons de la période Swissair ont été
retenues. Les règles de Corporate Governance seront respectées scrupuleusement. Le conseil d’administration se
compose de dix personnes, dont trois
sont de Lufthansa. Ce sont de grands
formats qui visent le long terme. Quant
aux actionnaires majoritaires actuels,
ils auront à cœur de valoriser au mieux
la compagnie avant la revente des 55%
restants dans deux ans.
Bernard Gustin (BG): Au niveau de la
stratégie de groupe, les deux compagnies ont engagé un dialogue permanent. Nous ne sommes pas toujours
d’accord, du reste, mais l’essentiel est
de travailler dans l’intérêt des deux. Il
est évident qu’en matière de renouvellement de la flotte, nous aurons l’appui
de Lufthansa qui a une flotte de 725
avions, plus 160 en commande. Avec
elle, nous avons un allié de poids pour
négocier de nouveaux ordres d’achat.
Mais d’un point de vue commercial, la
stratégie globale va toujours dépendre
de nos marchés spécifiques et aussi de
Brussels Airport, nouveau hub européen
En choisissant Brussels Airlines pour en faire un nouveau partenaire, Lufthansa a clairement misé
sur son potentiel de développement, son réseau européen et sa position sur le marché africain,
mais elle a aussi tablé sur l’importance de la place de Bruxelles comme capitale européenne et
siège de grandes institutions internationales.
À ceci s’ajoute que l’aéroport est loin
d’être saturé et qu’il se positionne de
façon optimale en Europe du Nord entre des aéroports «concurrents» comme
Londres, Paris ou Francfort. La compagnie allemande poursuit ainsi sa politique «multi-hubs», après avoir choisi
Francfort, Munich, Zurich (avec Swiss)
et Milan (avec Lufthansa Italia).
Brussels Airport est aujourd’hui une
magnifique porte ouverte sur l’Afrique
avec un espace (la «zone T») qui lui est
spécialement dédié. C’est là qu’on trouve tous les avions de Brussels Airlines
en partance pour l’Afrique, mais aussi
un salon d’affaires qui a déjà reçu les
louanges des revues internationales de
voyages. Très prochainement, la «zone
T» sera développée avec de nouvelles
boutiques destinées à la clientèle en
transit. À cet égard, Brussels Airlines
doublera la fréquence de ses vols en provenance de Paris pour attirer davantage
la clientèle française fort nombreuse
sur les vols africains.
Star Alliance
Ultérieurement, il est envisagé de dédier tout un terminal de l’aéroport aux
compagnies membres de Star Alliance,
comme c’est déjà le cas dans d’autres aéroports internationaux. Ceci devrait faciliter les transferts des passagers entre
compagnies de Star. Toutefois, ce n’est
pas une mince affaire, parce qu’il faut
non seulement tenir compte de l’espace
disponible et des flux de passagers entre
les différents transporteurs atterrissant
à Bruxelles, mais aussi de la distinction
à faire entre les passagers Schengen et
non-Schengen. Plusieurs groupes de travail planchent assidûment sur le projet.
Actuellement, outre Brussels Airlines, 14
compagnies membres de Star assurent
des vols intra-européens de Brussels
Airport et trois autres (plus Air Canada
en juin) des liaisons intercontinentales.
80 destinations du réseau de l’alliance
sont accessibles à raison de 190 départs
quotidiens en semaine.
P.A.
dossier Voyages d’Affaires
Bernard Gustin (CEO Brussels Airlines):
Pour le voyageur d’affaires, un
des changements notables du
rapprochement avec Lufthansa
a aussi été l’introduction de la
nouvelle carte de fidélité «Miles &
More»…
BG: Effectivement, tous les titulaires
de la carte Privilege ont eu leurs points
transférés sur M&M dès le 25 octobre,
voire additionnés s’ils avaient déjà sur
cette carte. Immédiatement, ils se sont
vu ouvrir de nouvelles opportunités de
récolter des points, mais aussi de les dépenser sur un réseau plus vaste. Cette
opportunité a été considérablement
élargie, lorsque nous sommes devenus
membres à part entière de Star Alliance, le 9 décembre dernier. Il est désormais possible d’accumuler des points
sur 26 compagnies et de les dépenser
sur ces mêmes compagnies. La carte
M&M est utilisée 49 millions de fois
par an, soit chaque seconde !
Il n’a fallu qu’un an pour que
Brussels Airlines rejoigne Star
Alliance. Peut-on parler d’une
performance et quels seront les
avantages pour les voyageurs?
BG: C’est effectivement très rapide et
nous l’avons réalisée sans aide extérieure, sauf, évidemment, de la part de
Lufthansa pour notre entrée dans le
programme Miles & More. En officialisant notre nouveau statut de membre
à part entière de la plus grande alliance aérienne au monde, le 9 décembre
à l’Hôtel de Ville de Bruxelles avec les
présidents de toutes les compagnies,
«Les quatre nouvelles escales en Afrique
de l’Ouest représentent un potentiel
de 100.000 passagers supplémentaires
et 4.000 tonnes de fret.»
nous sommes effectivement entrés
dans la «ligue des champions». Depuis
lors, nous avons finalisé toute une série d’accords de partage de codes avec
les plus grandes compagnies, ce qui va
élargir le réseau disponible pour nos
passagers. Ces accords leur permettent
d’organiser leurs vols avec plus de souplesse, par exemple en partant avec
un transporteur et en revenant avec
un autre en fonction de leurs horaires.
Et pour Brussels Airlines, cela signifie
aussi proposer à la clientèle des autres
compagnies de nouvelles opportunités
sur notre réseau européen et également sur l’Afrique. De Bruxelles, l’offre
est désormais mondiale.
employés (plus autant de manière indirecte).
BG: Les quatre nouvelles escales représentent un potentiel de 100.000
passagers supplémentaires et 4.000
tonnes de fret. Un nombre important
de ceux-ci viendront d’Europe, d’Asie
ou d’Amérique grâce à nos différents
partenariats avec Hainan Airlines, Jet
Airways, Lufthansa et les partenaires
de Star. Rien qu’au début de l’année,
notre progression de passagers en provenance des États-Unis a augmenté de
40%.
Parlons-en, justement, de l’Afrique.
Cela reste votre marché de niche.
Avez-vous toujours l’intention
de développer un réseau de vols
domestiques dans différentes
régions d’Afrique centrale?
MM: Le 5 juillet, nous ouvrirons quatre
nouvelles escales en Afrique de l’Ouest:
Accra (Ghana), Cotonou (Bénin), Lomé
(Togo) et Ouagadougou (Burkina Faso).
Dans le même temps, nous ferons
passer nos fréquences sur Abidjan de
quatre à six vols par semaine grâce à
l’introduction d’un cinquième longcourrier Airbus A330. Nous aurons
ainsi 18 destinations africaines. Avec
les vols de Lufthansa et Swiss, nous assurerons ainsi la desserte de 34 villes à
raison de 210 rotations hebdomadaires.
Je voudrais ajouter que, pour mener à
bien nos nouveaux services, nous engagerons pas moins de 110 nouveaux
MM: Absolument ! Nos projets au Cameroun et au Rwanda/Burundi n’ont
pas été oubliés, mais celui qui devrait
se réaliser en premier est le projet
«Korongo» (du nom des échassiers
migrateurs d’Afrique centrale). Cette
nouvelle compagnie aura Lubumbashi
pour base et sera développée en partenariat avec le groupe George Forrest. Il
proposera un réseau domestique fiable
et conforme aux règles internationales
les plus strictes en matière de sécurité
aérienne. Nous savons qu’il existe une
forte demande pour ce nouveau produit au Congo et nous avons obtenu le
soutien total des autorités congolaises.
57
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
la place de Brussels Airport sur l’échiquier multi-hubs de Lufthansa en Europe (voir encadré).
profil d’entreprise
Antares Inventive Travel House
Des voyages d’entreprise exceptionnels
à plus d’un titre
En près de 25 ans, Antares Inventive Travel House s’est forgé une réputation enviée d’organisateur inventif de voyages à la carte. Dont tout le monde revient ébloui.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
58
Spécialisée en organisation de voyages culturels lors de
sa création, en 1985, Antares Inventive Travel House a
vite diversifié ses activités pour répondre à la demande
des entreprises. «A la vue du catalogue de voyages à thèmes très culturels que nous leur avions envoyé, les entreprises et associations ont perçu le potentiel organisationnel que nous représentions pour leurs déplacements
de tous genres», raconte Philippe de Renesse, fondateur
d’Antares «Nous les avons écoutées, et proposé des solutions globales à la carte pour leurs voyages culturels à la
carte, mais aussi pour leurs voyages de type «Incentive»
ou pour tout autre expédition de détente ou de travail,
que cela soit 15 ou 800 personnes». Aujourd’hui, une
équipe de 10 personnes mène de front, au départ de deux
agences bruxelloises, ces activités très spécialisées.
Fidèle à sa position de départ, Antares offre avant tout
une écoute. Patiente et constructive. S’agit-il, pour l’entreprise cliente, de récompenser une équipe par un voyage de pure détente? De joindre l’utile à l’agréable avec
des sessions de travail alternées de visites culturelles? De
planifier une retraite de quelques jours pour une activité
de team building? De se familiariser avec une région du
monde qui va devenir un important partenaire commercial? Dans quel contexte interne? Avec quel budget? Pendant combien de temps? Pour combien de participants?
Sur base de ces données, Antares prépare un programme
à livres ouverts, sans miroir aux alouettes ou approximations, mais avec un aspect qualitatif dirigé vers l’excep-
«Les cinq plus
beaux jours de notre vie»
L’un des voyages d’entreprise organisé par Antares, il y a près de 20 ans, sur un voilier d’exception,
dans la mer des Caraïbes. Un mélange d’activités
professionnelles et d’expériences culturelles. La
découverte dans toute sa splendeur: de la beauté
du monde, de la richesse d’une équipe, d’instants
époustouflants. Dix ans plus tard, à cinquante ans
passés, un couple de participants y pensent encore.
«Les cinq plus beaux jours de notre vie», disent-ils
à ce propos, spontanément.
En Zambie, un rapport émouvant et impressionnant
juste avant la réinsertion de ces lions en milieu sauvage,
sans plus aucun contact avec l’homme…
tionnel. «Nous voulons permettre aux entreprises d’offrir
des choses que leurs invités ne pourraient pas se permettre s’ils voyageaient seuls», insiste Philippe de Renesse.
Le voyage ainsi organisé devient un atout gagnant pour
l’entreprise, la révélation ou confirmation de son image,
l’occasion de gâter ses invités avec des expériences humaines inoubliables.
Les participants s’y engagent à la fois les yeux fermés,
parce qu’ils savent que toutes les solutions proposées ont
été testées par les responsables de l’agence de voyage, et
les yeux grands ouverts, parce que ces derniers ont pris
soin de les informer des réalités culturelles et humaines
de la région visitée. Des liens très forts se nouent du reste
souvent entre les voyageurs et les correspondants locaux
d’Antares sur les lieux de destination, qui les accompagnent, au sens premier du terme, d’un bout à l’autre de
leur présence dans le pays d’accueil. C’est la richesse et
la diversité des expériences humaines qui fait toute la
différence.
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dossier Voyages d’Affaires
ENQÛETE TEST-ACHATS
A-t-on encore besoin des agences de voyages?
Avec Internet, tout candidat au voyage peut se renseigner sur les destinations qu’il affectionne ou qu’il doit
rejoindre pour affaires. Il peut aussi prendre connais-
© PhotoAlto/Reporters
sance auprès de tour-opérateurs d’hôtels sur place, puis,
via Google rechercher lesdits hôtels. Ensuite, il peut
passer commande via des sites spécialisés ou composer
lui-même son voyage en réservant en direct ses vols,
son hébergement, la location de voitures, etc. Dans ces
conditions, quels sont encore les avantages offerts par
les agences de voyages?
Connaisance encyclopédique
La profession s’est émue de cette enquête qui laissait supposer que les enquêteurs demandaient aux intermédiaires
une connaissance encyclopédique de la
planète, chose que l’on ne demande plus
à d’autres prestataires de services qui
ne sont formés et entraînés, finalement,
qu’à vendre leurs propres produits. Tout
au plus auraient-ils pu attendre qu’on
leur réponde: «Je ne connais pas la réponse à votre question, mais laissezmoi le temps de m’informer.»
Malheureusement, aujourd’hui, à quelques exceptions (légitimes) près, les
agents de voyages ne facturent pas des
demandes de renseignements. C’est
si vrai que la profession se plaint que,
souvent après de longues recherches,
les clients – satisfaits – s’en vont réserver directement par Internet, l’intermédiaire y étant pour ses frais. S’il est
vrai, comme le relevait l’Association
des grandes chaînes d’agences BTO que
«chaque métier connaît de bons et de
moins bons acteurs», il n’en demeure
pas moins que de sérieux déficits de
culture générale apparaissent au sein
des jeunes générations. Et c’est encore
plus affligeant dans des secteurs comme
l’histoire ou la géographie pour les jeunes qui veulent se lancer dans le secteur
voyagiste. En témoignent en particulier
les professeurs des principales écoles
de tourisme du pays. Certes, le secteur
investit chaque année dans la formation professionnelle, mais les résultats
paraissent infimes devant l’ampleur
de la tâche. Même les tour-opérateurs
semblent avouer que leurs «éduc-tours»
à l’étranger sont plus perçus comme de
petites vacances que comme de réelles
sessions de formation.
Hommes d’affaires
Il n’empêche que le passage par un intermédiaire de voyages demeure une
nécessité, en particulier pour l’homme
d’affaires. Pas question pour lui de passer de longues heures sur Internet pour
dénicher l’hôtel qui sera le plus proche
de son lieu de rendez-vous et qui répondra à ses critères de qualité. Ce seront
des Carlson-Wagonlit, American Express, BCD Travel ou TQ3, précisément
spécialisés dans les voyages d’affaires,
qui pourront au mieux répondre à leurs
besoins, puisqu’ils les connaissent. Et
les conseiller pour toutes les formalités
administratives, en assurances, voire
médicales.
Moins cher
Pour les PME, les agences de quartier,
que l’on connaît toujours mieux, présentent également de l’intérêt. Ou encore les enseignes spécialisées dans les
destinations (Afrique, Moyen-Orient,
États-Unis, Extrême-Orient, etc.). Surtout, il faut bien comprendre que toutes
les agences agréées du pays doivent être
couvertes par des Fonds de garantie qui
protègent le consommateur de faillites
éventuelles, y compris des leurs. En réservant en direct par ordinateur, aucune garantie n’existe et le voyageur est
livré à lui-même. Quand on est bloqué
à 10.000 kilomètres par des circonstances imprévues, c’est parfois gênant. Enfin, un dernier argument. Compte tenu
«Le passage par un intermédiaire
de voyages demeure une nécessité,
en particulier pour l’homme d’affaires.
Pas question pour lui de passer de
longues heures sur Internet pour
dénicher l’hôtel qui sera le plus proche
de son lieu de rendez-vous et qui
répondra à ses critères de qualité.»
de leurs volumes d’affaires, les agences
de voyages disposent de conditions
tarifaires particulières. Même si elles
facturent des frais de dossier, elles sont
généralement moins chères que les services Internet, contrairement à ce qu’on
imagine généralement.
Patrick Anspach
59
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
C
u début de l’année, l’association
deconsommateurs«Test-Achats»
a procédé à une enquête qui a
suscité bien des commentaires dans le
secteur des intermédiaires de voyages.
De faux candidats au voyage se sont
présentés dans une trentaine d’agences
du pays pour demander comment se
déplacer à Londres, quand on est à mobilité réduite ou ce qu’on pouvait faire
au Caire à part la visite des pyramides.
Autant dire que les résultats n’étaient
pas terribles. Bien sûr, l’échantillon de
voyagistes n’était pas très représentatif
et les questions un peu pointues pour
des agents de comptoir.
Voyages d’Affaires
dossier
SÉCURITÉ AÉROPORTUAIRE
Pourquoi toujours pénaliser l’aérien?
À chaque attentat ou tentative d’attentat, les autorités mondiales de la sécurité s’agitent
comme des vierges effarouchées en prenant de nouvelles dispositions très pénalisantes
pour les usagers et pas toujours efficaces. Il serait temps que les États s’entendent sur une
politique cohérente, efficace et durable.
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
60
Obama en colère
Nous ne savons toujours pas pourquoi l’homme était sorti
des toilettes pour faire exploser l’avion; ce qu’on sait en
revanche, c’est qu’il avait été clairement identifié comme
dangereux par son père, ancien ministre nigérian et qu’il
est quand même passé à travers les mailles du filet de la
sûreté américaine. Barack Obama a d’ailleurs piqué une
colère assez légitime à ce propos. Malheureusement, dans
les 48 heures, ce fut la folie furieuse dans les aéroports du
monde. À Bruxelles, cela s’est traduit, pour les passagers
se rendant aux États-Unis, par l’obligation de se présenter
trois heures à l’avance à l’aéroport, de n’emporter qu’un
seul bagage de cabine et par de nouvelles fouilles à l’entrée
de l’avion. Ailleurs, cela s’est traduit par des mesures diverses, y compris dans les avions, avec des curiosités comme
l’interdiction de se lever de son siège une heure avant
l’atterrissage, de garder quelque chose sur ses genoux ou
d’utiliser des appareils électroniques.
Dans la série «si vous avez du temps à perdre, prenez l’avion», les voyageurs d’affaires sont de plus en plus agacés
par ces mesures qu’ils considèrent généralement inutiles.
Pourquoi, dans un monde où il faut vivre avec le terrorisme,
doit-on toujours pénaliser l’aérien? Pourquoi n’applique-ton pas des contrôles aussi sévères à l’entrée des gares, des
hôtels ou de n’importe quels lieux publics?
Scanners corporels
La tendance est actuellement à l’utilisation généralisée des
scanners corporels qui vous déshabillent virtuellement.
Rien d’érotique à cela, quoi qu’on en dise (les images ressemblent plus à des zombies) et bien moins dérangeant en
tout cas que des palpations corporelles «poussées». Mais
outre le fait qu’on n’est pas complètement sûr qu’être ex-
© AP/Reporters
À
la fin de l’année dernière, la presse aéronautique
spécialisée s’apprêtait à lancer une information
heureuse à l’adresse de tous les passagers aériens:
dès avril 2010, la Commission européenne demanderait
aux États membres de cesser de contrôler les liquides avant
l’embarquement des passagers. La raison en était que les
nouveaux scanners de bagages de cabine étaient à même
de détecter des liquides «dangereux». Patatras !, un certain
Umar Farouk Abdulmutallab a mis fin à ce bel espoir en
tentant de se faire exploser à bord d’un avion de Delta/Northwest entre Amsterdam et Detroit, le jour de Noël.
L’Association du transport aérien
international (IATA) estime que les frais de sécurité
devraient incomber aux États qui doivent assurer
la sécurité sur leur territoire.
posé à leurs rayons soit complètement inoffensif, lesdits
scanners sont chers (1 million USD par appareil, dit-on) et
peut-être pas aussi efficaces qu’on le croit. Il suffirait effectivement de faire passer des poudres mortelles dans les bagages de cabine pour détourner le risque de leur détection
sur le corps.
Acheter du foie gras?
L’Association du transport aérien international (IATA) s’insurge. Non seulement elle estime que tous les frais de sécurité devraient incomber aux États qui doivent assurer la
sécurité sur leur territoire au lieu de les faire supporter par
les aéroports qui les répercutent sur les redevances et donc
sur les passagers, mais, en plus, elle dénonce le manque de
cohérence des mesures de sécurité dans le monde. En allant
de A à C en passant par B, le voyageur ne sait plus ce qui
est autorisé ici, là ou ailleurs. Peut-il acheter en free taxe à
son aéroport de départ sans risquer de se voir confisquer sa
bouteille quelque part en transit? Acheter du foie gras estil autorisé? Oui, lui dira-t-on dans la boutique, mais quid,
en réalité, à 8.000 kilomètres de là? Peut-il emporter son
ordinateur en plus de son bagage à main? Et surtout, pourquoi doit-il multiplier les passages aux détecteurs, alors
qu’il n’a traversé que des zones sécurisées.
Il y a là, indéniablement, des tracasseries qu’on pourrait
éviter aux passagers fréquents qui sillonnent les cieux
dans le but de favoriser l’économie mondiale. Qu’ils voyagent pour affaires ou pour leurs loisirs.
Patrick Anspach
dossier Voyages d’Affaires
NOUVEAUX TENDANCES «LOW COST»
Que nous concoctent les compagnies aériennes?
Les compagnies «low cost» ont parfois des idées qui, si elles sont acceptées par les clients
sans trop de difficultés, sont copiées par les transporteurs traditionnels. Plusieurs bruits de
couloir – et ce ne sont pas que des rumeurs – nous ont amenés à dresser une petite liste de
projets pas très réjouissants. Petit florilège non exhaustif:
Les repas payants. Les Air France, BA, Lufthansa envisagent sérieusement de faire payer les repas en court-courrier (vols de moins d’une heure et demie). Les compagnies
américaines y songent aussi pour les vols long-courriers
en classe économique, après avoir perçu que les boissons
alcoolisées payantes avaient du succès. On pourrait réserver ses repas pour 10 USD à l’achat du billet.
Des suppléments. Ils pourraient être demandés pour certaines places dans l’avion: hublots, couloirs ou places près
de la sortie. Dans le même registre, les transporteurs pourraient copier EasyJet en faisant payer la priorité d’accès en
cabine en créant trois files (dont deux payantes) à l’entrée
de l’avion. Ensuite, une fois entré parmi les premiers dans
l’avion vide, on choisit sa place. Continental vend désormais (plus cher) des sièges Economy avec davantage d’espace pour les jambes.
Ventes à bord. Elles pourraient être étendues, car le free-shop
fonctionne toujours bien. Mais pas seulement. Il nous revient
que des compagnies envisagent des «kits de sommeil», en l’occurrence, oreillers, couvertures, cire pour oreilles, bandeaux,
etc. pour des vols de plus de 4 heures. American Airlines vend
à 8 USD des couvertures sur son réseau domestique depuis
le 1er mai. L’an prochain, elle pourrait étendre la mesure aux
vols transatlantiques.
Les programmes de fidélisation. Avec la consolidation des
compagnies aériennes et les fusions de leurs programmes de
fidélité, les miles accumulés représentent des valeurs de plus
en plus importantes, voire inquiétantes pour les comptables.
Il n’est pas interdit de penser que les possibilités de les dépenser en vols gratuits seront de plus en plus limitées.
Mais dire tout ça est probablement politiquement incorrect. Wait
Patrick Anspach
and see…
61
Voyages d’Affaires
dossier
L’UE ET LES DROITS DES CONSOMMATEURS
Bruxelles veut mieux protéger les voyageurs
Jusqu’au début de l’année, c’est-à-dire la mise en application du Traité de Lisbonne, le
tourisme n’entrait pas dans le champ de compétence de la Commission européenne, si
ce n’est de façon indirecte (directive Bolkestein sur la reconnaissance des qualifications
professionnelles, protection des consommateurs, liste noire de compagnies aériennes…).
Mais désormais, plusieurs plans d’action sont à l’étude en particulier pour protéger les
voyageurs aériens.
Q
en 2008 a dépassé le chiffre de 1,4 milliard. En termes de
dépenses, l’UE se situe à la première place sur l’échiquier
mondial avec des dépenses de 94,2 milliards (chiffres de
2007) hors UE. Dans ce contexte, Bruxelles veut stimuler la
compétitivité du secteur du tourisme en Europe, mais aussi
s’attacher à protéger les voyageurs. Ce dossier sur le droit
des voyageurs sera centralisé par la vice-présidente de la
Commission, Viviane Reding (Luxembourg) en charge de
la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté.
Autant dire qu’on s’acheminera assez vite vers des règlements qui seront d’application immédiate (à l’inverse des
directives qui doivent être transcrites dans les réglementations nationales).
Nombre de voyages: 1,4 milliard
Low cost
En outre, indépendamment de leur durée, le nombre de
voyages effectués par les résidents des 27 pays membres
Le dossier est ample, raison pour laquelle tout le secteur a
été convié à donner son point de vue sur toute une série de
questions. Bien que certaines règles existent déjà en matière d’annulations de vols ou de retards d’avions (mais aussi
de trains), de bagages perdus ou abîmés, de transparence
des sites de réservation, d’accueils de passagers handicapés, par exemple, certaines directives doivent être revues,
notamment celles sur les voyages à forfait qui date de
1990, ceux-ci ayant fortement évolué en vingt ans: arrivée
d’Internet, développement du low cost, croissance des croisiéristes, mode de rémunération des agences de voyages,
ventes transfrontalières et nous en passons.
Bruxelles veut stimuler
la compétitivité du secteur du
tourisme en Europe,
mais aussi s’attacher
à protéger les voyageurs.
Voyages à forfait
© Science Photo Library/Reporters
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
62
u’il soit d’affaires ou de loisirs, le tourisme a été
identifié par la Commission européenne comme
une activité économique dotée d’une grande capacité à générer de la croissance et de l’emploi dans l’UE,
et à contribuer au développement et à l’intégration économique et sociale dans les régions rurales, périphériques
ou sous-développées. En 2006 (derniers chiffres publiés),
ce secteur a généré auprès des fournisseurs traditionnels
de voyages et de prestations touristiques 5% du PIB de
l’Union, générés par 1,8 million d’entreprises employant
directement 9,7 millions de personnes. Mais si l’on tient
compte de toutes les activités connexes, il faut doubler ces
chiffres.
Mais surtout, la Commission veut dépasser cette simple
notion de voyages à forfait, ce qui intéresse directement
les voyageurs d’affaires. En effet, si les voyageurs de loisirs
sont couverts lorsqu’ils sont passés par des tour-opérateurs,
pourquoi oublier des passagers qui seraient lésés en cas de
faillites de compagnies aériennes chez qui ils auraient réservé en direct? Les risques ne sont pas négligeables: nonremboursement de leur billet ou non-rapatriement s’ils
sont déjà à l’étranger… Au regard des nombreuses faillites
de petites compagnies low cost en 2009, la question d’un
«Fonds de garantie de transporteurs» est de plus en plus à
l’ordre du jour, mais il faut bien s’attendre à ce que le chemin soit long. Même à l’échelon européen, en attendant
une réglementation mondiale qui serait plus efficace.
Patrick Anspach
BLOC - NOTES
Management
• Réussissez vos présentations en
public
Formateur: Fabian DELAHAUT
Les 21 et 28 mai 2009 de 9h à 17h
• Special Starters: Le Networking ou
comment développer votre activité
grâce à votre réseau relationnel
Formateur: Jasmine VLIETINCK
Le 31 mai 2010 de 9h00 à 12h30
• Avocats: Les cinq clés du développement de votre clientèle
Formateur: Antoine HENRY de
FRAHAN
Le 4 juin 2010 de 13h30 à 16h30
• Les entretiens avec ses collaborateurs
Formateur: Pierre GALLOUX
Le 8 juin 2009 de 9h à 17h30
• Office 2010: workshop exceptionnel
Orateur: Alex HUART
Le 17 juin 2010 de 12h30 à 17h
• Faire Faire Ou Comment réussir la
délégation
Formateur: Michel SEIFERT
Le 18 juin 2010 de 9h à 17h
• Nouveau Réseau Apprenant en
RSE (Responsabilité Sociétale des
Entreprises)
À partir de septembre 2010
Organisation
• Gagnez 12 ans d’expérience
professionnelle en 1 an !: Alter Ego –
Assistante de direction
Coach: Sophie FELTRIN
A partir du 19 mai 2010 – de 9h à 13h
• Plus de 90 trucs pratiques pour
mieux gérer votre temps
Formateur: Luc TOUBEAU
Le 8 juillet 2010 de 9 à 17h
Finances
• Apprenez à décortiquer les comptes de la partie adverse
Formateur: Olivier KAHN
Les 20 et 27 mai 2010 de 14h à 17h
Infos:
Brigitte van der Mensbrugghe
02 643 78 30 – [email protected]
Séminaires
Législation sociale
• La prime d’innovation: récompensez vos travailleurs créatifs par une
prime 100% nette !
Orateur: Renaud COLLETTE
Le 20 mai 2010 de 9h à 10h
• 2ème Beci HR Lunch
Orateur: Olivier RIJCKAERT
Le 21 mai 2010 de 11h à 13h
• La responsabilité pénale des
personnes morales en droit social
et en droit financier
Orateurs: Frédéric LUGENTZ & François LAGASSE
Le 28 mai 2010 de 14h à 17h
• La concurrence déloyale et le
contrat de travail
Orateurs: Fabienne Raepsaet, Gaëlle
Willems & Jean-Yves Verslype
(Claeys & Engels)
Le 15 juin 2010 de 14h à 17h
• Sécurité sociale internationale:
de nouvelles règles du jeu en 2010
(pour avocats)
Orateur: Bruno DE PAUW
Le 18 juin 2010 de 13h30 à 16h30
Infos: Frédéric Simon
T +32 2 643 78 17 – [email protected]
Législation commerciale
• La nouvelle loi sur les pratiques
du marché
Orateur: Zoe Platinckx
Le 1er juin 2010 de 18h à 20h
• Les recours de l’acheteur insatisfait
Orateur: François GLANSDORFF
(Janson Baugniet)
Le 8 juin 2010 de 17h00 à 18h30
• Le creancier face à l’insolvabilité
de son débiteur
Orateur: Cedric Altes
Le 15 juin 2010 de 18h à 20h
Législation fiscale
• Payer moins d’impôts ?
C’est possible!
Orateurs: Ivan CORBISIER & Hubert
GENDEBIEN
Le 25 mai 2010 de 9 h à 12 h
• Développer son activité en France:
Aspects fiscaux
Orateurs: Patrick BRAUNS & Benoît
DAMBRE
Le 26 mai 2010 de 14h à 17h
• La refacturation de frais: Les pièges
à éviter !
Formateur: Frédéric FOSSEUR
Le 27 mai 2010 9h à 12h
• Les aspects fiscaux de la levée de
capitaux
Orateurs: Benoît MALVAUX & EricGérald LANG
Le 2 juin 2010 de 18 h à 20 h
• Actualités fiscales
Orateur: Renaud HENDRICE, Tax
Director Deloitte
Le 25 juin 2010 - de 13h30 à 16h30
Mercredis juridiques:
Nous répondons à vos questions
juridiques tous les premiers
mercredis du mois en dehors des
heures de bureau à partir de 17h30
Infos: Eric Brabant
T 02 643 78 18 [email protected]
Séances d’info
de Beci Starters
Participez gratuitement à nos séances
d’informations
• de 10 à 11h30:
Mercredi 26/05/2010
Mercredi 09/06/2010
Mercredi 23/06/2010
• de 14 à 15h30
Mercredi 02/06/2010
Mercredi 16/06/2010
Mercredi 30/06/2010
Infos : Annick Van De Sande
T 02 210 01 71 - [email protected]
Formations de la
Woman’s Academy
• Word – Version 2007
Formatrice: Marie Vandenberghe
Jeudi 25 mai de 13h30 à 17h00
(Bruxelles)
www.womansacademy.be
Activités Internationales
• Comment s’y prendre à l’international ? Les pièges à éviterl
Orateurs: Annick Mottet Haugaard,
Jane Murphy, Senior Associate &
Olivia Santantonio de Lydian
Le 31 mai de 9h à 11h
• Vos certificats d’origine online
grâce à Digichambers !
Séance d’information
Le 4 juin 2010 de 10h à 12h
• Export day
Ateliers pratiques pour augmenter
votre efficacité à l’export !
Le 8 juin 2010 de 10h à 12h
• Délégation Luxembourg
Accueil d’une délégation d’hommes
d’affaires luxembourgeois, mercredi
le 9 juin 2010
• Hungary Business Club Brussels
Le 10 juin 2010
• EU funding and tenders seminar in
the field of Construction
Information session and individual
coaching about the EU funding &
tenders in the field of construction
Le 15 juin 2010
A noter: Cycle de formations “
Douanes”: 25 mai et 8, 15, 22 et 25 juin 2010
Infos : J.-Ph. Mergen
T 02 210 01 77 - [email protected]
63
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
Formations
DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *
Arcturus Group SA Rue Guimard 15 - 1040
Bruxelles CODE NACE: 73200 - Études de
marché et sondages d’opinion del: Godard Xavier
Becsat - Sattler Philippe PPE Rampe Gauloise 1 - 1020 Bruxelles CODE NACE: 69202
- Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del: Sattler Philippe
Brand-Partners SA Chaussée de Waterloo
200 - 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE
NACE: 70220 - Conseil pour les affaires
et autres conseils de gestion 7810001
- Recherche, sélection, orientation et
placement de personnel à l’intention de
l’employeur ou du demandeur d’emploi:
formulation des descriptions de postes;
sélection et examen des cand.; vérif. réf.
del: Curnel Sébastien
N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE
64
Butaeye d’Hollander Monique PPE Avenue Princesse Elisabeth 84 - 1030 Bruxelles del: Butaeye d’Hollander Monique
Climact SA Chaussée de charleroi, 96 1060 Bruxelles CODE NACE: 58290 - Édition d’autres logiciels 63110 - Traitement
de données, hébergement et activités
connexes 64200 - Activités des sociétés
holding del: Vermeulen Pascal
Control Risks Benelux BV Adam Smith
Building, 6th Floor Thomas Malthusstraat
1-3 - 1066 JR Amsterdam - Nederland del:
Stefels Walter
Duferco Diversification SA Rue des Rivaux
2 - 7100 La Louvière CODE NACE: 35110
- Production d’électricité 39000 - Dépollution et autres services de gestion des
déchets 4110212 - l’Aménagement ou la
rénovation de zones urbaines par voie de
promotion del: Zoller Frédéric
Elsys International SPRL Rue Vilain XIIII
53-55 - 1000 Bruxelles CODE NACE: 47410
- Commerce de détail d’ordinateurs,
d’unités périphériques et de logiciels en
magasin spécialisé del: Goldstein Jean
The GreenHouse Group SPRL Rue de la
Montagne 54-56 - 1000 Bruxelles CODE
NACE: 7021001 - Conseils et assistance
opérationnelle aux entreprises dans les
domaines des relations publiques et de
la communication 7810001 - Recherche,
sélection, orientation et placement de
personnel à l’intention de l’employeur
ou du demandeur d’emploi: formulation
des descriptions de postes; sélection et
examen des cand.; vérif. réf. 7810002 - Les
activités de recherche et de placement de
cadres («chasseurs de têtes») del: Bigge
Robert
Hallon Freddy PPE Rue Vanden Bossche 71
- 1140 Bruxelles del: Hallon Freddy
Handary SA Avenue De Fré 267 - 1180
Bruxelles CODE NACE: 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles,
métaux, minéraux et produits chimiques
46751 - Commerce de gros de produits
chimiques industriels 70220 - Conseil
pour les affaires et autres conseils de gestion del: He Aimin
Laurent Sabine SPRLU Rue de la Fauvette
37 - 1180 Bruxelles del: Laurent Sabine
MDM-P1 NV Vogelsanck 10 - 2970 s Gravenwezel CODE NACE: 42110 - Construction de routes et d’autoroutes 43120
- Travaux de préparation des sites 43390
- Autres travaux de finition del: Meers
Michel
Menssana SA Terhulpsesteenweg 6B 1560 Hoeilaart CODE NACE: 46319 - Commerce de gros de fruits et de légumes,
sauf pommes de terre de consommation
47210 - Commerce de détail de fruits et
de légumes en magasin spécialisé del: De
Herdt Harold
Mesters Jean-Paul PPE Rue des Coteaux
157 - 1030 Bruxelles CODE NACE: 62090
- Autres activités informatiques del: Mesters Jean-Paul
Metaphore SPRL Avenue de l’Ecuyer 63
- 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE:
7311001 - Conception et réalisation de
campagnes publicitaires pour des tiers,
en utilisant tous les médias 6391001 - Activités des agences de presse, c’est-à-dire
la communication aux médias d’informations, de photos 7021001 - Conseils et
assistance opérationnelle aux entreprises
dans les domaines des relations publiques et de la communication del: Gilbert
Muriel
Plus Uitzenkrachten /Intérimaires SA Rue
d’Arenberg 2 - 1000 Bruxelles CODE NACE:
7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur
d’emploi: formulation des descriptions
de postes; sélection et examen des cand.;
vérif. réf. 78200 - Activités des agences de
travail temporaire del: Vandekerckhove
Brigitte
Puilaetco Dewaay Private Bankers SA
Avenue Herrmann Debroux 46 - 1160
Bruxelles CODE NACE: 64190 - Autres intermédiations monétaires del: Kanepen
Denis
Sequoia Com PPE Rue Joseph Stallaert
7 - 1050 Bruxelles CODE NACE: 70210 Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592
- Formation professionnelle del: Bodson
Catherine
Van der Verren PPE Avenue du Onze Novembre 9 - 1040 Bruxelles CODE NACE:
4617001 - Intermédiaires du commerce
en denrées alimentaires et en tabac del:
Van der Verren Guillaume
Verleyen Christ’L PPE Avenue Louise 326
- 1050 Bruxelles CODE NACE: 69101 - Activités des avocats del: Verleyen christ’l
Voice-Insight SA Eebic Building Avenue
Joseph Wybran 40 - 1070 Bruxelles CODE
NACE: 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique
6311001 - Traitement en continu ou non
de données à l’aide, soit du programme
du client, soit d’un programme propre à
un constructeur: service de saisie de données, traitement complet de données del:
Kemper Charles
Index
Vous trouverez ci-après la liste
des annonceurs que nous tenons
à remercier pour leur soutien:
• ACTIRIS
• ANTARES INVENTIVE
TRAVEL HOUSE
• AVIABEL
• BNP PARIBAS FORTIS
• BROTHER
• DEXIA
• D’IETEREN – VW
PASSAT
• ELECTRABEL
• EUROLOGOS
• ING
• HDP & ARISTA
• KBC
• MENSURA
• MERAK
• MINISTÈRE DE
LA RÉGION DE
BRUXELLESCAPITALE –
ADMINISTRATION
DE L’ECONOMIE
• PARTENA
• PROMETHEA
• PROXIMUS
• RAIL EUROPE
• SECUREX
• SERVCORP
• TRENDS GAZELLES
• VALORLUB
• VALWARD
"5,,%4).ß$´).3#2)04)/.
2mPONSEßAVANTßLEßßJUINßSVP
8;9?[j7N78[b]_kcß
ONTßLEßPLAISIRßDEßVOUSßCONVIERß
gßLAßSEPTInMEßmDITIONßDEßLA
0ARßFAXßAUßßß
0ARßEMAILßßEVENTS BECIBE
/NLINEßSURßWWWBECIBEEVENTS
--MEßNOMßETßFONCTION
)NVITEß--MEßNOMßETßPRmNOMß
%NTREPRISE
8hkii[bi"(*$&,$(&'&
$ANSßUNEßAMBIANCEßGOURMANDEß
ETßDmCONTRACTmEßPRO½TEZßDESß
DERNIERSßMOMENTSßDEßNETWORKINGß
AVANTßLEßREPOSßDESßVACANCESßD´mTmß
!CCUEILßDnSßH
7:H;II;:K@EKH0
,ESßJARDINSßD´!8!ß"ELGIUM
"OULEVARDßDUß3OUVERAINßßßß"RUXELLES
0ARKINGßCOUVERTßß
!Vß4ENREUKENßENTRmEß±6)3)4%523²
0LANßDmTAILLmßSURßWWWAXABE
.UMmROßDEß46!
!DRESSE
#ODEßPOSTALßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß,OCALITmß
4mLßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß
&AXß
%MAILß
PASSISTERAßASSISTERONTßgßLAß"%#)ß'ARDENß0ARTY
&RAISßDEßPARTICIPATIONßßßEß(46!ßPARßPERSONNEß
ßPOURßLESßNONMEMBRESß"%#)
,AßFACTUREßETßLAßCON½RMATIONßD´INSCRIPTIONßVOUSß
SERONTßENVOYmESßDnSßLAßRmCEPTIONßDEßVOTREßBULLETINß
D´INSCRIPTIONß
À la recherche du coup
stratégique décisif ?
Choisissez
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hoisissez IING
NG ccomme
omme p
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fin
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entreprise.
ntreprise.
Choisir
Choisi
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isirr ING
ING com
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me par
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partenaire
tenair
ten
aire
air
e fina
ffinancier
inanci
ina
ncier
nci
er est un coup
coup
u
stratégique
gagner.
str
traté
atégiq
até
gique
giq
ue grâ
grâce
ce auq
auquel
uel vo
vous
us ave
avezz ttout
out à gag
ga
ne .
ner
Nous
No s vous
Nou
vous proposons
propo
pr
oposon
opo
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