Interview de Jean-Michel
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Interview de Jean-Michel
Mai 2010 • n° 5 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry SECOND CHANCE La faillite, un tremplin pour mieux rebondir? Interview de Jean-Michel «L’avenir de notre économie dépend de la réussite des PME» JOB DAY DOMAINE PORTUAIRE Un bassin d’emplois mal connu Kiflm\icXYfee\g\ijfee\ gflic\Yfegfjk\# ZË\jkjflm\ek\e^X^\icËXm\e`i [\mfki\\eki\gi`j\ Mflji\Zilk\q6 Nos services ciblés pour les PME vont vous faciliter la vie active ! Mfljjfl_X`k\qle\eki\k`\e6 Contactez-nous via notre «ligne Employeurs» au 02.505 79 15 ou via [email protected] 8m\Z8:K@I@J# i\Zilk\i[\m`\ek]XZ`c\ En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi, nous vous proposons gratuitement nos services personnalisés. nnn%XZk`i`j%Y\ ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous :-) edito Emmanuel van Innis, Président de Beci Surréalisme? Nous jouons avec le feu ! En pleine tourmente économique et financière, à la veille de la Présidence européenne -occasion extraordinaire pour se profiler positivement- on préfère ne pas régler BHV, problème sommes toutes mineur, et faire croire que ce Pays est ingouvernable et condamne à dépérir! Certes, on peut se contenter de hausser les épaules, d’évoquer la tradition de surréalisme belge, d’encourager le non vote ou le vote «ras le bol» et protestataire... Et pourtant ce Gouvernement sortant, tant décrie, avait prouve son efficacité lors de la crise bancaire et financière, il avait pris des mesures anticrise opportunes, il s’était enfin attaque au problème des retraites, il avait réalise un accord sur la politique énergétique (prolongation du nucléaire, énergies renouvelables, éolien offshore) et la Présidence belge a été prépare avec soin. Or certains prétendent que le communautaire empêche toute prise de décision... Est il trop demande que les uns abandonnent une fois pour toutes leurs revendications territoriales (cela n’existe dans aucun Etat fédéral) et que les autres respectent les droits individuels acquis? Comme quoi les extrêmes s’alimentent mutuellement et en deviennent des allies objectifs ! Faut il donc laisser tomber le bras, faire mine de croire a un scenario séparatiste destructeur pour tous et quasi impossible a réaliser? Non évidemment et il faudra inlassablement continuer à oeuvrer à gérer le pays au profit de ses citoyens et de ses entreprises. On peut à cet égard se réjouir que les Gouvernements Régionaux n’aient pas été contamines par la crise politique et assurent des lors une certaine continuité d’action. Il faudra, après les élections, faire en sorte qu’un Gouvernement soit rapidement constitue, qu’une révision de la Constitution soit préparée avec le soucis d’une plus grande efficacité de nos institutions, d’une meilleure répartition des compétences et d’un cout de fonctionnement moins élevé. Espérons également que tous ceux qui proclament ne pas vouloir la fin du pays préparent des à présent la solution de nos problèmes communautaires sans lesquels notre Pays exploiterait bien mieux ses formidables atouts. Il nous reste l’espoir que le 13 juin l’électeur ne se laissera pas séduire par les sirènes abstentionnistes ou protestataires. Et qu’il indiquera par son vote que la prospérité des citoyens et des entreprises lui tient plus à coeur que de jeter le pays dans une nouvelle situation de paralysie et d’incapacité de gouverner. O 1 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE L e Et voilà nous y sommes: en dépit des mises en garde des Fédérations d’Entreprises et des Partenaires Sociaux, le monde politique n’a pas cru avoir d’autre choix que de jeter l’éponge et d’organiser de nouvelles élections. Nous sommes tristes et furieux ! On joue ainsi avec la prospérité des citoyens, avec l’image et l’attractivité du Pays et avec la compétitivité des entreprises. sommaire MAI 10 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE & INDUSTRY 1 Edito 4 Enjeux: Handicaps: une opportunité de diversité 8 Enjeux: La faillite, un tremplin pour mieux rebondir 10 Enjeux: « Nuestros Silencios» sur la Toison d’Or 12 Job Day Domaine Portuaire 16 BECI Executive Meeting chez Square 18 BECI Executive Interviews 20 Espace Membres 27 BECI Job Alert 28 Efficy au Salon du CEBIT 2010 63 Bloc-notes 64 Demandes d’admission - Index pub Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Editeur responsable Olivier Willocx [email protected] Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28 www.beci.be Rédaction Responsable : Roel Veyt [email protected] Collaborateurs : Luc Rivet • Vincent Delannoy • Hélène Legrand • Michael Grosjean • Sylvie Cousin • Carline Taymans • Jean Blavier • Olivier Duquesne • Geert Degrande • Jacqueline Remits • Guy Bernard • Johan Dillen Production & Abonnements L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN 29 Bizzbox news 30 Boîte à Outils: assurance sociale 32 BECI, un soutien à l’entreprise de A à Z DOSSIER PME 37 Interview Jean-Michel Courtoy, vice-président SME de Belgacom 40 La crise ? L’Occasion de réinventer son envie d’entreprendre 46 Financement: De l’importance d’être bien informé 49 Cession d’entreprise: Les PME sont-elles prêtes ? 50 Le moteur de recherche, le « mass media ciblé» pour PME ? 52 Les intérêts notionnels, aussi avantageux pour les PME Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: Pascale Swaelens, Wouter Devriese et Data Translations International Photos de couverture : montage Bureau d’architecture LOWETTE/Reporters Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 PUBLICITÉ Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13.130 ex. Infos et réservations : Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] Véronique Legein •T 02 763 18 19 F 02 772 54 22 • [email protected] DOSSIER Voyages d’affaires 55 Brussels Airlines, dans la cour des grandes 59 A-t-on encore besoin des agences de voyages ? 60 La sécurité aéroportuaire demande de la cohérence 61 Que nous concoctent les compagnies aériennes? 62 L’Union européenne est désormais compétente en matière de tourisme Partenaires structurels de Beci NOS PROCHAINS DOSSIERS Entreprendre – Dynamiek Septembre 2010 • Outsourcing & Facility management • Energie Date limite : le 15 août 2010 )3/ "52%!56%2)4!3 #ERTIFICATION /DSDVVLRQGHODSHUIHFWLRQ (QTXrWHDXVVLGHODVROXWLRQ pFRQRPLTXHSDUIDLWH" Archiving Solutions <R X U L Q I R U P D W L R Q L V Q R Z K H U H V D I H U Z Z Z P H U D N E H enjeux BECI TALKING LUNCH Handicaps: une opportunité de diversité Le dernier talking lunch organisé par BECI était consacré à la problématique du handicap dans l’entreprise considéré sous un aspect encore trop souvent méconnu: la diversité: “ Il existe une diversité de compétences chez la personne handicapée, un potentiel que les entreprises ne connaissent pas suffisamment”. Q N°N° 3 -5 MARS - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 4 uatre intervenants familiarisés avec le handicap et quatre points de vue: Thierry Conrads, Wheelit, Jacques Masson, Mediamarkt, Serge Pauquet, Exki et Yves Veulliet, IBM Belgium. Thierry Conrads et Yves Veulliet portent une double casquette: étant eux-mêmes des personnes handicapées, ils ont certainement expérimenté les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontées leurs semblables, ensuite, impliqués dans le monde de travail, leur discours tient compte des contraintes des entreprises. Le débat tournait essentiellement autour des question suivantes: 1. Ces personnes à intégrer, se trouvent-elles aujourd’hui sur le marché du travail? Si oui, de quelle manière les entreprises les détectent-elles? 2. Quel type d’entreprise et quelle sorte d’activité sont concernés? 3. Comment l’entreprise communique-t-elle sur le handicap et quels sont les aspects organisationnels à prendre en considération? Inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché du travail Thierry Conrads est administrateur de Wheelit, cette plateforme de E-recrutement centralisant les CV des personnes avec handicap, une roue Il faut engager des compétences – et non le handicap - qui répondent au besoin de rendement et d’efficacité de l’entreprise. © Photo Science Library/Reporters d’endosser une fonction commerciale, toujours en bénéficiant de la sympathie de ses employeurs. Rapidement, il a remarqué l’inadéquation entre l’offre et la demande et ce parodoxe: du côté des entreprises, il existe une réelle demande à engager des personnes avec un handicap, même si elles se savent pas vraiment où les chercher tandis que la personne Serge Pauquet, Exki «Dans la pratique, le seul frein que j’observe est lié au contact avec la clientèle: les employés sourds ne sont pas confinés à la téléphonie, à la caisse mais sont plutôt chefs d’équipe ou responsables de production.» qui met en relation l’ensemble des partenaires concernés. Handicapé depuis son enfance, Thierry Conrads est d’abord ingénieur du son - il a fréquenté le monde du showbizz - avant handicapée hésite à mentionner son handicap sur le CV, se pensant ainsi discriminée. Thierry Conrads: “Je défends l’idée qu’il faut engager des compétences – et non le handicap - qui répondent au besoin de rendement et d’efficacité de l’entreprise. Il n’y a pas de mauvaise volonté, simplement beaucoup de sociétés ne pensent pas directement à un personne handicapée lorsqu’un poste est vacant.” Le point de vue des entreprises sur la diversité En tant que store manager de Mediamarkt à Woluwé, Jacques Rasson dirige une équipe de collaborateurs et il est sensible au respect de la diversité. Cependant, il avoue qu’il a mis l’objectif du handicap sur le côté, privilégiant l’âge ou l’égalité hommes-femmes. C’est plutôt par hasard qu’il a recruté une personne atteinte de surdité: elle avait des compétences correctes. Ensuite, grâce à elle, il a eu accès à un réseau de personnes souffrant du même handicap. Pour l’aider à monter sa propre affaire, nous sommes son meilleur allié. En tant que grand bancassureur de proximité, nous vous le garantissons. Vous connaissez vos produits, vos clients et votre branche mieux que quiconque. Vous ne reculez devant rien. Jour et nuit, vous y mettez toute votre énergie. L’esprit d’entreprise est en vous. Telle est la marque des indépendants, des titulaires d’une profession libérale et des gérants. Et nous, nous sommes comme vous. En tant que grand bancassureur de proximité, un lien étroit nous unit aux activités bien de chez nous. Quel que soit le secteur, quel que soit le niveau. C’est pour cette raison que notre expérience est unique et nos services, incomparables. Que vous ayez envie de monter votre affaire ou de la vendre, venez nous exposer vos projets. Nous rechercherons ensemble la meilleure solution. Tous nos chargés de relation et nos agents d’assurances vous attendent. Prenez rendez-vous et vous verrez : la parole est d’or, dans les affaires également. www.kbc.be Votre meilleur allié Société du groupe KBC © Photo Science Library/Reporters enjeux cap. Afin de soutenir le manager, un CD-rom lui est fourni contenant un guide simple et basique sur les handicaps qui lui permet ainsi de comprendre et de mieux communiquer. Yves Veuillet: “A l’heure actuelle, trop de préjugés négatifs par rapport au handicap subsistent dans les mentalités. Comment les contourner? Premièrement, ne pas communiquer sur le handicap. Deuxièmement, le management doit s’impliquer, se mouiller la chemise. Troisièmement, chercher des personnes handicapées qui montrent l’exemple.” Thierry Conrads, Wheelit «Du côté des entreprises, il existe une réelle demande à engager des personnes avec un handicap, même si elles se savent pas vraiment où les chercher tandis que la personne handicapée hésite à mentionner son handicap sur le CV, se pensant ainsi discriminée.» Et les personnes handicapées? La communication est axée sur le succès d’un potentiel collaborateur avec la mention “by the way” de son handicap. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 6 Jacques Rasson: “ Engager une personne handicapée n’est pas un acte évident. Lors de mes demarches auprès d’Actiris ou de Références, personne n’a mentionné cette possibilité et à l’époque, je ne connaissais pas Wheelit.” Serge Pauquet est Operating Manager chez Exki. Il y a huit ans, le manager a décidé d’engager une personne sourde. Cette première expérience n’a pas été vraiment concluante, certainement par un manque de compréhension et de communication. Par la suite, sept autres personnes handicapées ont été engagées. Serge Pauquet a lui-même suivi une formation au langage des signes et le personnel a dû s’adapter: les réunions se déroulent en présence d’une interprète avec une copie papier et les postes de travail ont été aménagés. Serge Pauquet: “Travailler avec des personnes handicapées m’a appris à me poser ; avant de communiquer, je m’arrête et je dois toujours me munir d’un bic et de papier. Dans la pratique, le seul frein que j’observe est lié, dans le cas d’Exki, au contact avec la clientèle: les employés sourds ne sont pas confinés à la téléphonie, à la caisse mais sont plutôt chefs d’équipe ou responsables de production.” La communication interne et externe sur le handicap Yves Veulliet est program manager chez IBM Belgique et il est lui-même handicapé depuis qu’il est jeune adulte ; il a notamment en charge les programmes ayant trait aux personnes handicapées. Selon lui, on ne communique pas sur les personnes handicapées mais bien sur les succès et les talents. En effet, une entreprise fonctionne en terme de productivité, rendement, efficacité. Les managers ont besoin de personnel compétent au sein de leur équipe. La communication est axée sur le succès d’un potentiel collaborateur avec la mention “by the way” de son handi- Les employeurs, les Pouvoirs Publics ne sont pas les premiers concernés par la mise au travail de la personne handicapée. Finalement, c’est la personne handicapée qui est le meilleur juge de sa situation. Actuellement, elle est encore trop modeste, jouant souvent un rôle passif. Faire preuve d’agressivité, oser appeler les entreprises alors qu’on est hors du circuit, proposer des solutions d’aménagement de son poste de travail en sont quelques exemples. Deux cas concrets de diversité: La Poste et Belgacom Isabelle Golenvaux est responsable du programme de diversité à La Poste: “ La Poste n’a pas pris le train du label égalitédiversité en 2006. Or, l’entreprise sera libéralisée en 2011. Aujourd’hui, La Poste se trouve face à un grand défi avec un nombre important de personnes souffrant de problèmes de santé ou de handicaps au cours de leur carrière. La diversité en matière de handicap est à ses balbutiement et le démarrage interne est modeste. Aurélie Minne, Project Manager en Ressources Humaines chez Belgacom confirme ce constat: “ Belgacom, en tant qu’entreprise autonome, intègre le handicap dans sa diversité. Avant, le pourcentage était d’environ 1% alors que maintenant, ce chiffre doit tourner autour de 0,5%. Le reclassement d’une personne handicapée nécessite beaucoup de temps.” L’idée de placer des quotas émerge ; ainsi, la France a décidé d’imposer un pourcentage minimum de personnes handicapées. Le mot de la fin L’ensemble des acteurs y gagne à engager des personnes handicapées dans l’entreprise. C’est même ainsi qu’un pays arrivera à sa maturité sociale. Selon Thierry Conrads: «Intégrer des personnes avec un handicap est un objectif aussi difficile ou facile à réaliser que la difficulté ou la facilité d’une personne handicapée à s’intégrer.» Murielle Lona 9RVFHUWLÀFDWVG·RULJLQHRQOLQH Via Digichambers Sans quitter votre bureau, toutes les démarches pour vos exportations en quelques clics. Efficace, rapide et facile. 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C’est une crainte souvent exprimée au Centre pour Entreprises en difficulté par le gérant exposé à sa faillite. BECI adhère sans réserve à ce projet pilote», entame Olivier Willocx, Administrateur BECI. Le plan Seconde Chance offre aussi une formation et du coaching stratégique. © PhotoAlto/Reporters Créer les conditions favorables au redémarrage N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 8 C’est l’objectif de la Ministre des PME. Le volet juridique de son projet vise à débloquer des situations où l’accès au crédit était ardu. Citons la levée de la responsabilité des établissements de crédit en cas de nouvelle faillite de l’emprunteur. Ou la réforme de la notion d’excusabilité, en cours de réflexion chez des experts. «Le volet financier prévoit le recours au médiateur de crédit, et nous assistons le candidat dans la rédaction du dossier destiné au Fonds de participation», explique Cindy Torino, du CEd. «Nous analysons avec lui les raisons, les lacunes à combler pour sortir de l’ornière», s’enthousiasme-t-elle. Et comme nombre de faillites sont dues à une sous-capitalisation ou à des erreurs de gestion, le plan Seconde Chance offre aussi une formation et du coaching stratégique. Le CeFiP propose aussi un outil de diagnostic en ligne. Ne pas piétiner Le coaching aide d’abord à remettre le candidat en contact avec ses ressources et ses points forts. Il y puise l’énergie pour repartir», explique Jean Ribesse, Coach en Stratégie et Consultant au CEd: «Ensuite, on l’aide à reprendre contact avec la réalité de son marché, à trouver sa vraie valeur ajoutée. Beaucoup sont plein de ressources mais ne voient pas comment se différencier.» Un exemple? Sabine Laruelle, ministre des PME et des Indépendants «Déprime, anxiété, honte, colère… ne sont pas les émotions que l’on attend à la naissance d’un projet d’entreprise. Se voir comme un perdant n’est pas sain pour demander un nouveau financement.» «Oui, une fleuriste me consulte, en manque de clientèle», répond le Coach: «En repartant de sa passion et de son talent, elle découvre que d’autres créneaux complémentaires s’ouvrent à elle, apprendre aux clients à réaliser des décors floraux selon leur intérieur. Elle reprend confiance en elle et m’annonce à présent qu’elle engage pour répondre à la demande» Est-ce évident pour tout le monde? «Je n’ai encore rencontré personne qui n’envisageait pas de solutions enthousiasmantes». Mais la phase de deuil est inévitable pour accepter et comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Second essai «Plus question de coller une étiquette aux faillites», plaide Sabine Laruelle. «Déprime, anxiété, honte, colère… ne sont pas les émotions que l’on attend à la naissance d’un projet d’entreprise. Se voir comme un perdant n’est pas sain pour demander un nouveau financement», précise Lucien Stéru, psychiatre partenaire du CEd. «Si l’échec est accepté par les autres, il est plus acceptable pour moi», renchérit Jean Ribesse, Coach au CEd. C’est la force de ce projet. «Après, on en connait plus sur son métier, sur son marché et sur soi-même», conclut Lucien Stéru. Et vous n’êtes plus seul. Plus d’infos: www.beci.be ou www.ced-com.be Sylvie Cousin Ne laisse z pas les huiles usagées envoyer l’env ir onnement au diable. Faites reprendre vos huiles usagées par un opérateur agréé. Une seule goutte d’huile usagée peut pol- les seules procédures de collecte qui per- vos huiles usagées est également avantageuse luer 1.000 litres d’eau. C’est pourquoi, en tant mettent de recycler vos huiles en respectant pour votre portefeuille. Les petites quantités qu’utilisateur professionnel d’huile, vous avez l’environnement, sont celles de l’OWD, de l’IBGE collectées vous donnent en effet droit, sous l’obligation de faire reprendre vos huiles usa- et de l’OVAM. Par exemple, il ne faut pas mêler certaines conditions, à des compensations gées par un opérateur agréé. Encore faut-il vos huiles à d’autres déchets, car cela compli- forfaitaires. Alors ? N’êtes-vous pas diable- y satisfaire de manière adéquate. En effet : que sérieusement le recyclage. La collecte de ment convaincu ? D’abord lubrifier, puis recycler Valorlub est une initiative du secteur privé et a été reconnu ou accepté par les trois autorités régionales. enjeux BRUSSELS, FROM BORING TO DARING «Nuestros Silencios» sur la Toison d’Or Benoît Cerexhe, ministre de l’Economie et du Commerce, a «Nuestros Silencios», l’exposition itinérante de l’artiste mexicain Rivelino. inauguré avec son excellence l’ambassadeur du Mexique, Sandra Fuentes-Berain et JeanClaude Daoust, président de Brussels Louise et vice-président de BECI, l’exposition «Nuestros Silencios» de l’artiste mexicain Rivelino. Le site de la Toison d’Or accueille désormais, jusqu’au 15 juillet 2010, 10 géants en bronze. N uestros Silencios est une exposition de sculptures monumentales en bronze composée de dix bustes d’une dimension de 320 X 320 X 110 cm. Conçue pour être exposée dans des lieux publics comme des places, rues, avenues, l’exposition se veut une rencontre tactile avec le citoyen du monde. Après Lisbonne et Madrid, la capitale européenne se met au diapason du Mexique en accueillant jusqu’au 15 juillet l’exposition monumentale signée par l’artiste sculpteur Rivelino. L’Artiste Rivelino, Jean-Claude Daoust, l’ambassadeur du Mexique, Sandra FuentesBerain et son mari, et ministre Benoît Cerexhe. © Fred Guerdin/Reporters © Fred Guerdin/Reporters N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 10 © Fred Guerdin/Reporters enjeux Après le 15 juillet, elle partira vers l’Allemagne (Berlin), puis l’Italie, le Royaume-Uni et la France, pour revenir au Mexique au premier trimestre 2012. Arne Quinze Ministre Benoît Cerexhe a inauguré l’exposition: «Beaucoup se souviennent encore de l’œuvre monumentale de l’artiste belge Arne Quinze qui a illuminé pendant près de deux ans le quartier en s’installant sur le même terrain que nous surplombons aujourd’hui. C’est donc aujourd’hui au tour du Mexique de nous impresBernadette Erpicum (manager Brussels Louise) et l’ambassadeur du Mexique, Sandra Fuentes-Berain. © Fred Guerdin/Reporters merciaux à Bruxelles. Il est essentiel de redonner ses lettres de noblesse à ce quartier de la Toison d’Or et en faire un lieu incontournable pour les Bruxellois, les non-Bruxellois et les touristes. Mais je n’y arrive pas tout seul bien sûr! Pour ce qui nous concerne aujourd’hui, je souhaite remercier l’asbl Brussels Louise qui se démène sans arrêt pour fédérer les commerçants de la Toison d’Or, organiser des activités pour attirer de nouveaux publics et trouver, pour le bonheur de tous, des œuvres comme celle présentée aujourd’hui pour illuminer le quartier.» O sionner ! Suite au succès retentissant de l’exposition Frida Khalo au Bozar, c’est au tour de «Nuestros Silencios» de commémorer les 200 ans du Mexique et les 100 ans de leur Révolution. Ce ne sont pas moins de 10 géants de bronze qui prennent ainsi possession de ce terrain jusqu’au 15 juillet.» Rebooster l’image des pôles commerciaux «Nous sommes ici au cœur d’un quartier commerçant qui a connu des heures de gloire mais aussi des moments de désenchantement. Le gouvernement bruxellois ne cesse depuis des années de rebooster et redorer l’image des différents pôles com© Fred Guerdin/Reporters 11 N° 3 - MARS 2010 - ENTREPREN DRE © Fred Guerdin/Reporters Event JOB DAY DOMAINE PORTUAIRE Un bassin d’emplois mal connu Le prochain Brussels Job Day sera consacré aux métiers du Port de Bruxelles, mais pas uniquement… Le 28 mai prochain, les Brussels Job Day s’installeront pour la 4ème année consécutive chez iris TL (Centre de référence pour le transport et la logistique) au Port de Bruxelles, pour permettre aux entreprises, membres de la Communauté portuaire ou non, de recruter du personnel dans les secteurs suivants: transport et logistique, construction et services aux personnes. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 12 © Danny Gys/Reporters M ême si on parle de plus en plus d’une reprise économique, la sortie de la crise ne semble pas annoncer d’effets positifs sur l’emploi en 2010 et les chiffres du chômage n’ont jamais été plus mauvais. Mais est-ce le cas dans tous les secteurs? Probablement pas. Y a-til encore du travail à Bruxelles? Bien entendu. Benoît Cerexhe, ministre bruxellois de l’emploi et de l‘économie, l’a à nouveau affirmé lors du Job Day Airport Region du 20 mars: «Le nombre d’emplois créés à Bruxelles est en constante augmentation mais le problème, c’est qu’il y a de moins en moins de Bruxellois qui ont accès à ces emplois». D’où l’importance de mettre entreprises et demandeurs d’emploi en contact les uns avec les autres. C’est la mission que se sont fixés les Brussels Job Days depuis 5 ans et qui n’a jamais eu autant de sens qu’aujourd’hui. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur la situation de l’emploi dans ces différents secteurs et plus particulièrement le transport et la construction. Quelles ont été les conséquences Le Port de Bruxelles a pris une série de mesures pour protéger l’emploi portuaire. bruxellois. 87% de ces entreprises sont des PME. Une étude réalisée par l’Observatoire bruxellois du Marché du Travail et des Qualifications montre qu’en 2004, les activités portuaires généraient un emploi global, direct et indirect, de près de Geert Aelbrecht, directeur des ressources humaine de Besix: «Il est exact que le carnet de commande s’est réduit depuis fin 2008, mais quand cette crise est arrivée la plupart des projets en cours devaient de toute façon être finalisés. A présent, depuis le début de cette année, La tendance s’est clairement inversée, et face à la reprise nous sommes à nouveau dans une phase de recrutement.» de la crise en terme d’emploi, quels sont les profils les plus demandés, les fonctions critiques? Des emplois de type industriel On recense plus de 350 entreprises actives sur le domaine portuaire 13.000 unités. Avec plus de 2.200 emplois supplémentaires entre 2002 et 2007, le secteur des transports de la logistique s’est plutôt bien porté à Bruxelles. Mais ces dernières années le secteur doit répondre à des exigences diverses: nouvelles réglementa- tions, de plus en plus de pressions en matière de respect de délais, routes fortement saturées… et le contexte de crise actuel a une incidence négative sur ce secteur soumis à la concurrence internationale. On note, depuis fin 2008, une augmentation du nombre de faillites des sociétés de transport de marchandises. Valérie Tanghe, coordinatrice marketing et communication du Port de Bruxelles: «Concernant l’impact de la crise sur l’emploi portuaire, il faudra attendre la publication d’une étude prévue pour mi-2010, pour en connaître l’ampleur. Mais le Port de Bruxelles a pris une série de mesures pour protéger l’emploi portuaire, comme l’attribution d’une prime au recrutement pour ses concessionnaires qui déclarent les postes vacants auprès d’Actiris, la participation au centre de référence IRIS TL, la prise en compte du critère «nombre d’em- la minute Brother HL-3040CN. es iront de l’avant. Car c’est ça le plus important pour votre entreprise. Que ce ent vous gagnez du temps, mais vous imprimez de manière plus économique et partir de 299. Plus d’infos sur www.brother.be ou appelez le 02/467 42 11. Event plois créés» dans l’attribution de nouvelles concessions, un partenariat renforcé avec Actiris… et puis il y a eu la création de Iris TL qui s’occupe, outre la formation des demandeurs d’emploi et la formation continue des travailleurs portuaires et logistiques, de la promotion des métiers du transport et de la logistique auprès des écoles bruxelloises.» notamment au niveau du taux de faillites, plutôt élevé pour ce secteur. Pourtant, Geert Aelbrecht, directeur des ressources humaine de Besix, admet que la mauvaise conjoncture n’a pas vraiment eu d’impact sur leur recrutement, pour plusieurs raisons: «Il est exact que le carnet de commande s’est réduit depuis fin 2008, mais quand cette crise est arrivée la plupart Parmi les fonctions recherchées au port de Bruxelles, on trouve notamment des chauffeurs, magasiniers, manutentionnaires, mécaniciens, électriciens, commerciaux, administratifs. On le voit, le Port de Bruxelles contribue également à conserver au cœur de la capitale des emplois de type industriels, notamment peu qualifiés. Un bassin d’emplois mal connu N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 14 L’analyse du recrutement et de la politique de formation dans les entreprises portuaires met en évidence la difficulté pour celles-ci de trouver du personnel possédant à la fois les compétences théoriques et pratiques recherchées, notamment en matière linguistique. Brigitte Grouwels, ministre en charge du port de Bruxelles, estime que les possibilités de trouver un emploi dans la zone portuaire sont encore trop méconnues et que le Port de Bruxelles doit être davantage promu. Dans le Contrat pour l’Economie et l’Emploi du gouvernement Bruxellois la zone du canal est définie explicitement comme bassin de l’emploi pour les Bruxellois. Parmi les fonctions recherchées au port de Bruxelles, on trouve notamment des chauffeurs, magasiniers, manutentionnaires, mécaniciens, électriciens, commerciaux, administratifs. On le voit, le Port de Bruxelles contribue également à conserver au cœur de la capitale des emplois de type industriels, notamment peu qualifiés. Ce type d’emploi permet le maintien d’une mixité sociale à Bruxelles. des projets en cours devaient de toute façon être finalisés. A présent, depuis le début de cette année, La tendance s’est clairement inversée, et face à la reprise nous sommes à nouveau dans une phase de recrutement. Par ailleurs l’entreprise est active sur un marché très diversifié tant du point de vue géographique que du point de vue des types de projets. Enfin, les clients ont de plus en plus une demande de solutions globales, ce qui fait que le secteur devient de plus en plus multidisciplinaire et beaucoup plus large qu’on l’imagine». Besix, membre de la communauté portuaire et qui a participé au Job Day Domaine Portuaire en 2008 et 2009, recrute de plus en plus de profils qui ne sont pas purement liés à la construction, comme des éléctro-mécaniciens, des spécialistes en bio-technologie, des financiers, des juristes,… En ce qui concerne les ouvriers, la société sous-traite en partie mais recrute aussi ses propres équipes de manière centralisée: elles sont ensuite dispatchées sur les différents chantiers en fonction des besoins, ce qui offre à la fois flexibilité et continuité dans la formation des travailleurs. ter la main-d’œuvre nécessaire dans ce secteur reste actuellement difficile, malgré la crise. Pour les ouvriers, comme pour les employés, le manque de candidats et le manque de qualifications apparaissent comme les principales raisons de ces difficultés. Les entreprises participantes évoquent clairement davantage une intention d’embaucher (dans plus de 50% des cas) qu’une intention de licencier (dans moins de 20% des cas). En outre, elles indiquent majoritairement (dans 60% des cas) que l’embauche envisagée résulte d’une volonté d’accroître les effectifs et non d’un simple besoin de remplacer les départs naturels. Tous les indicateurs concluent au fait que les entreprises de la construction sont actuellement à la recherche d’une main-d’œuvre qualifiée qu’elles ne trouvent pas facilement. Les métiers le plus recherchés On peut avoir une première indication des métiers les plus recherchés grâce aux informations données par les entreprises à la recherche de personnel. Les métiers les plus fréquemment cités comme «difficiles à recruter» et «recherchés» sont: les coffreurs, couvreurs, installateurs sanitaires, monteurs de chauffage central, menuisiers, conducteurs d’engins, conducteurs de grue, les étancheurs, les peintres décorateurs, les électriciens. Pour ce qui est des employés et des project managers, Geert Aelbrecht constate: «Il y a toujours la problématique des ingénieurs civils. Ils sont chaque année moins nombreux à sortir des universités et, parmi eux, de moins en moins nombreux à choisir de s’orienter vers le secteur de la construction. C’est pourtant un métier de plus en plus multi-facette et un des rares domaines où vous avez la satisfaction de voir le résultat concret de votre travail !» Sibylle Dechamps Et le bâtiment? Particulièrement sensible à la conjoncture et soumise à la hausse du prix des matières premières, la construction voit ses performances, tant en terme d’emploi que de richesse produite, fluctuer au fil des ans. Cela se reflète La pénurie de main-d’œuvre persiste Près de 750 entreprises ont répondu à une enquête de la Confédération de la Construction pour indiquer très majoritairement (à près de 75%) que recru- En pratique: La participation au «Brussels Job Day Domaine Portuaire» du 28 mai 2010 est gratuite pour les entreprises membres de la communauté portuaire. Pour toutes les autres sociétés, participation à partir de 500€ tout compris. Informations sur www.jobdays.eu ou à [email protected] Et aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fera plaisir ? Le coupé sport ou la berline quatre portes de luxe ? La nouvelle Passat CC R-Line. Maintenant aussi en 5 places. La Passat CC est déjà une exception. Et la R-Line est une exception au sein de cette exception. Une version qui s’exprime par un design exquis, s’exposant avec des jantes en aluminium “Mallory”, un volant multifonctions à trois branches rehaussé d’aluminium et estampillé R-Line, les ailes et le pare-chocs avant portant le logo R-Line et des feux arrière assombris. Avec ses moteurs puissants et sobres, la R-Line satisfait les conducteurs les plus exigeants. Les options Keyless Access, Lane Assist et Park Assist en font une beauté d’une extraordinaire intelligence. Enfin, le Pack Business complète parfaitement les nombreux équipements de série pour un prix, lui aussi, d’exception. Venez la tester sans attendre chez votre concessionnaire Volkswagen. Pack Business "$(-.+"'4-&&$,4"2+!$)21 3 2,0,-5'"!&+'"1&.,32 +$/!.* %€ ( 1 ) HTVA votre avantage 1.800 € (1) HTVA Das Auto. 2 #/ KM. ( 1 ) Valable du 10/05/10 au 10/06/10 à l’achat d’une nouvelle Passat CC. Prix HTVA au 10/05/10. Informations environnementales (AR 19/03/2004): www.volkswagen.be EVENT BECI Executive Meeting chez Square Les Executive Meetings de BECI visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises. Cinq fois par an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum vingt travailleurs. Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre chefs d’entreprises, telle est la vocation des BECI Executive Meetings ! La soirée de BECI Executive Meeting chez Square Brussels Meeting Center (22/04) a été couronnée de succès! Après le discours de John Buyckx, CEO de Square, les participants ont été invités à un walking diner. SQUARE, avec ses équipements high tech, son design contemporain, sa culture du service et de l’excellence, vous ouvre ses portes pour des événements exclusifs au coeur de la capitale européenne. Situé au centre-ville historique de Bruxelles, facile d’accès et à deux pas d’une myriade d’hôtels, de rues commerçantes et de sites touristiques, SQUARE offre un espace généreux de 13.500m2 pour la création sur mesure de vos conférences internationales, conventions, séminaires, lancements de produits, dîners de gala, défilés de mode ou remises de prix. Plus de photos: www.becitv.be N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 16 Square offre des espaces généreux pour la création des séminaires. John Buyckx, CEO de GL events Brussels. Monique Corda (Randstad Belgium), Guy de Lassasie (Action Group) et Martine Dendievel. Square est un lieu de rencontre inspirant au coeur de l’Europe. Après l’exposé, le walking diner. Axel Monnom (New Alternative) et Christian Grey (Getronics Belgium). © Reporters Beci Executive Meetings Networking for executives 2009 2010 CONCEPT Les Executive Meetings de BECI visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises. Cinq fois par an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum vingt travailleurs. De septembre 2009 à juin 2010 vous découvrirez les rotatives du Groupe Rossel, le Palais des Congrès de Bruxelles rebaptisé Square, OHVQRXYHDX[EXUHDX[GH0LFURVRIW9LDJHHWHQÀQOH0XVpHGHO·,7FKH]8QLV\V Visiter des entreprises d’exception dans un cadre d’exception entre chefs d’entreprises, telle est la vocation des BECI Executive Meetings ! VIAGE, THE NEW PLACE TO ENJOY IN BRUSSELS 08.06.10 BRUXELLES Andrew WEBB Managing Director Un nouvel espace unique et incontournable en Europe mettra tous vos sens en éveil...Imaginez un vaste complexe dédié aux loisirs, aux jeux et aux spectacles en plein cœur de Bruxelles. Vous pourrez y vivre ou découvrir de multiples saveurs et émotions dans un décor grandiose. En voyageant d’un univers à l’autre, vous changerez au gré de vos envies d’ambiance et d’activité. Un restaurant spectaculaire situé sur le toit, des bars aux ambiances multiples, une salle de spectacle internationale, des salles de jeux équipées du matériel dernier cri,... Notre équipe créative transformera tous vos évènements de rêves en réalité. VIAGE vous invite à rire, manger, boire, danser, découvrir, rencontrer, frissonner, dans ce lieu inattendu où toutes les expériences fusionnent ! Managing Director Andrew Webb vous invite à découvrir cet espace splendide. Programme Pour vous inscrire, veuillez contacter Beci 18.00 Accueil +32 (0)2 643 78 05 18.30 Discours [email protected] 19.00 Visite du site 20.00 Cocktail dînatoire 22.00 Fin de l’évènement Le prix de participation s’élève à 75 € HTVA par personne. /DIDFWXUHHWODFRQÀUPDWLRQYRXVVHURQWHQYR\pHVGqVODUpFHSWLRQGHYRWUHLQVFULSWLRQ Le nombre de places étant limité, merci de vous inscrire rapidement. event BECI Executive Interviews Qu’est-ce que peuvent se dire des CEO’s d’entreprises de plus de 100 employés qui se rencontrent? Vous le saurez en écoutant les Beci Executive interviews, sur www.becitv.be . L’ idée: des chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par Beci se retrouvent deux fois par mois dans un superbe hôtel bruxellois pour partager le petit-déjeuner. Pendant environ 30 minutes, chacun est interviewé et filmé par un journaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur Beci TV (www.becitv.be) et lus dans Entreprendre. Nous retranscrivons ici les interviews dans la langue du CEO interrogé. Chantal De Vrieze, Country Manager d’ECONOCOM D N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 18 e plus en plus d’entreprises ont besoin d’employés mobiles. Et qui dit employé mobile dit aussi informatique mobile. C’est là qu’intervient Econocom, une société spécialisée en informatique et télécom. Un temps de crise est un moment où “le cash est king“ nous explique Chantal De Vrieze, Country Manager pour le Belux. Pour ce qui est de leur quatrième secteur d’activité, la location opérationnelle de tout ce qui concerne les gros investissements informatiques, les clients d’Econocom ont gardés le cash pour leur court-activité et ont demandé à la société de faire l’outsourcing financier de leurs plus gros investissements. “Ce que nos clients recherchent principalement en temps de crise c’est maîtriser leur parc informatique, avoir une transparence, une vraie gestion et bien sûr une diminutions des coûts.”C’est entre autres ceci qui a permis à Econocom de générer en 2009 un chiffre d’affaires de près de 760 millions d’euro. Les actionnaires le sauront: “nous sommes listés sur l’Euronext depuis 86 maintenant.” www.becitv.be Daniel Vande Poel, General Manager de C.P. BOURG A près le travail d’impression, il faut exécuter une série d’actions qui sont: trier le papier, le réassembler, le couper, le rainurer, l’agrafer, etc…, pour en faire un produit fini.” nous explique Daniel Vande Poel, General Manager de C.P. Bourg. Cette société spécialisée dans le print finishing est unique en son genre, à son niveau et en Europe. “Nous sommes aujourd’hui un leader sur le marché mondial dans ce domaine. Nous avons des concurrents, principalement Japonais. Ce qui n’est pas toujours facile en termes de compétitivité” spécifie le Général Manager. C.P. Bourg est une entreprise familiale, dont les actions restent au sein de la famille. Pas question donc d’être côté en bourse. De plus, l’entreprise exporte son produit et a des filiales en France, au Luxembourg, en Allemagne et même en Amérique au Massachussets. Par ailleurs “L’activité . www.becitv.be Hubert Lacroix, CEO de NIZET F ort d’un savoir-faire développé depuis 1972 en installations électriques et électromécaniques d’ateliers de fabrication performants, de spécialistes en énergies renouvelables, Nizet est un partenaire devenu aujourd’hui incontournable sur le marché belge. Hubert Lacroix, Administrateur Délégué explique: “L’entreprise a été créée dans les années 70 par Monsieur Nizet qui au départ a commencé avec un petit magazin, un petit atelier et six monteurs.” “Dans les années nonante cette société a atteint la classe 8 en tant qu’installateur électricien, ce qui lui permettait d’avoir accès aux plus grands projets du secteur public.” Aujourd’hui l’entreprise compte plus de 250 collaborateurs. Et “grâce à l’activité photovoltaïque, le chiffre d’affaires a dépassé en 2009 les 40 millions d’euro.” Nizet compte parmi ses projets l’installation électrique du centre commercial “Médiacité” à Liège “qui compte plus de 9 millions d’euros et avec en pointe plus de 250 personnes sur chantier”. Un autre projet dans le secteur photovoltaïque pour l’intercommunale Ivarem a permis d’installer 15.000 panneaux pour produire 3 Megawatts. www.becitv.be Belgacom a opté pour l’énergie verte d’Electrabel. Belgacom s’est engagée à diminuer ses émissions de CO2 de 70% entre 2007 et 2020. Avec le soutien d’Electrabel, l’entreprise consomme désormais exclusivement de l’électricité verte - elle est à ce titre le plus important utilisateur de ce type d’énergie en Belgique - et a développé une capacité d’autoproduction d’électricité via l’énergie solaire. Electrabel a par ailleurs collaboré à l’élaboration du plan énergétique pour un des centres de données de Belgacom et a aussi réalisé des audits énergétiques pour les principaux bâtiments de l’opérateur. Ces solutions sont financièrement abordables et techniquement réalisables. Aujourd’hui, 1 100 de nos clients business ont opté pour l’énergie verte d’Electrabel. Intéressé par notre plan ‘Ensemble pour moins de CO2’ ? Contactez votre Account Manager. www.electrabel.be Vous avez l’énergie. vous bougez ! Espace membres Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected] Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs. «folder by Delvaux» sur la Foire du meuble de Milan Les marques belges Delvaux et Bulo ont pris l’initiative de poursuivre ensemble la diffusion internationale de la chaise «folder by Delvaux» développée et réalisée par la plus ancienne maroquinerie au monde. «folder by Delvaux» est une chaise des plus ingénieuses qui est fabriquée à la main à partir de la célèbre technique japonaise de l’origami. Cette technique sophistiquée du pli, appliquée en général sur des feuilles de papier, conduit à des images bien reconnaissables et de nos jours elle est considérée au japon comme un art à part entière. La chaise «folder by Delvaux» est réalisée en Taurillon, un cuir exclusif qui bénéficie d’un grain brut, tout comme d’une belle épaisseur, qui peut être plié sans coutures ni charnières. La chaise «folder by Delvaux» déclinée dans une gamme de coloris allant du noir au taupe, en passant par café, tourterelle et blanc est en vente, en édition limitée, depuis l’automne 2009. Cet origami de cuir est intégré avec évidence dans la collection Only Original de Bulo qui compte déjà en son sein les créations intemporelles d’Ann Demeulemeester, Jean Nouvel et Jules Wabbes. La chaise «folder by Delvaux» est choisie par le magazine Wallpaper* pour être présentée dans le cadre de l’exposition «Handmade», organisée à la Foire internationale du meuble 2010 de Milan. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 20 Maroquinerie Delvaux Belgium «L’Arsenal» Boulevard Louis Schmidt 7 1040 Bruxelles T +32 2 738 00 40 F +32 2 738 00 50 [email protected] La chaise www.delvaux.com “folder by Delvaux”. © by² photographers Jane Murphy au Conseil d’administration d’Elia Jane Murphy succède Ingrid Lieten en tant qu’administrateur au Conseil d’administration d’Elia. Le Conseil d’administration d’Elia a coopté Jane Murphy, Senior Associate au département Corporate & Finance du bureau d’avocats Lydian, en tant qu’administrateur indépendant. Jane Murphy est juriste de formation et senior associate au département Corporate & Finance du bureau d’avocats Lydian. Elle succède à Ingrid Lieten qui avait démissionné suite à sa désignation en tant que ministre du gouvernement flamand. Le Conseil d’administration d’Elia se compose de douze administrateurs, dont la moitié d’indépendants. Les administrateurs indépendants sont, outre Jane Murphy, Clement de Meersman, Jean-Marie Laurent Josi, Jacques de Smet, Luc Van Nevel et Thierry Willemarck. Elia est le gestionnaire du réseau belge de transport d’électricité. L’entreprise a pour mission de transporter l’électricité fournie par les producteurs vers les gestionnaires de réseau de distribution et les grands utilisateurs industriels et d’importer et exporter l’énergie électrique depuis et vers les pays voisins. Le réseau d’Elia se compose de 5.645 kilomètres de lignes aériennes et de 2.767 kilomètres de câbles souterrains et est un maillon essentiel entre les marchés de l’électricité d’Europe du Sud et d’Europe du Nord. Elia Boulevard de l’Empereur 20 - 1000 Bruxelles T +32 2 546 70 11 F +32 2 546 70 10 [email protected] - www.elia.be espace membres «Que faire maintenant?» Être efficace dans le monde du travail c’est prendre des décisions rapides et fiables, à chaque instant et pour tous les sujets qui nous inondent. Être efficace c’est avoir la bonne réponse à la question «que faire maintenant», dans un environnement où nous sommes submergés d’informations floues, de tâches et d’objectifs contradictoires. Être efficace ce n’est pas simplement être productif. La question n’est pas d’en faire «plus», mais de se concentrer sur la «bonne» Yannick Bollati, tâche au «bon» moment. Parfois Managing un manager avec moins d’exDirector périence va s’épuiser, travailler de Templay. d’arrache-pied sans une vision tactique et stratégique correcte, qui donnera un sens et une efficacité à ses efforts. Être efficace nécessite de maîtriser un «processus personnel d’efficacité» qui va permettre le traitement rapide des informations, le tri et le classement intelligent des tâches et des projets et enfin l’habitude d’agir avec l’esprit clair et selon des priorités bien établies. Le programme d’efficacité Templay est conçu pour les cadres, les managers et les dirigeants, qui sont déjà des professionnels accomplis dans leur domaine, mais qui perdent inutilement une partie de leur énergie, de leur concentration et de leur créativité, à la suite d’une manière non optimale d’organiser leur gestion personnelle. L’efficacité n’est pas une connaissance, c’est une habitude. Apprendre quelques «trucs» de gestion du temps ne vous permettra pas de changer. L’efficacité est liée à la manière dont chacun de nous pense pour agir, c’est très personnel. Nous avons tous des habitudes différentes, de bons et de mauvais réflexes innés lorsqu’il s’agit d’organisation personnelle. Le programme d’efficacité Templay est conçu pour vous aider à vous améliorer, à partir de vos forces et de vos faiblesses actuelles. Templay Avenue Paul Hymans 128 boite 4 - 1200 Bruxelles T +32 2 888 75 40 [email protected] - www.templay.eu La Chambre belge pour l’innovation: Séances d’information! Vous avez une idée de produit ou de service innovant? Un projet de création d’entreprise? C’est avec plaisir que la Chambre belge pour l’innovation vous convie à une séance d’information sur les services qu’elle met à votre disposition. Le premier pas vers la réussite de votre projet ! Lors de cette séance, des experts d’horizons différents (Experts Propriété Intellectuelle, business angels, business start-up, coaching, marketing) répondront à vos questions et vous orienteront gratuitement. Que vous soyez porteur de projets, jeune société innovante ou starter. Elise Goffin: «Nous vous donnons rendez-vous: A Bruxelles le 10 juin de 11h00 à 14h00 chez BECI (Avenue Louise, 500 à 1050 Bruxelles). Accès libre et sur inscription via [email protected] . Pour votre confort, sandwiches et boissons vous sont offerts.» Plus d’infos sur www.brussels-innova.com Chamber of Innovation T +32 2 808 41 62/63 - F +32 2 732 05 09 [email protected] www.brussels-innova.com 21 Merak: la bonne adresse pour un archivage électronique professionnel Merak, le numéro un en Belgique sur le plan de l’archivage externe de copies de sauvegarde et de documents sur papier et film, vient d’étoffer sa gamme de services d’une solution en ligne sécurisée avantageuse. La formule s’avère particulièrement intéressante pour les entreprises et les organisations, la numérisation et l’archivage électronique en interne étant des opérations coûteuses de longue durée. Entraînant en outre des risques de sécurité non négligeables. Kristel Blommaert: «Merak a développé une solution en ligne 100 % sécurisée qui soulage les entreprises et organisations de ces inquiétudes. Un système d’archivage électronique qui offre le plus haut degré de fiabilité et d’efficacité. Pas besoin d’investir dans des logiciels ni dans des plateformes informatiques. Une connexion internet et un navigateur suffisent. On paie uniquement pour l’espace mémoire réellement utilisé. Tout en économisant substantiellement sur les frais de personnel. Il n’est donc pas du tout étonnant que les entreprises et organisations soient nombreuses à confier leurs données essentielles à Merak pour une numérisation et un archivage en toute fiabilité. Il reste encore beaucoup à raconter sur les solutions d’archivage électronique proposées par Merak. N’hésitez pas à nous contacter, ou visitez www.merak.be.» Merak Steenhoevestraat 6 - 2800 Mechelen Contact: Kristel Blommaert T +32 15 28 40 60 [email protected] www.merak.be N° 11 N°- 3JANVIER - MARS 2010 - ENTREPREN DRE Templay: vous bougez ! Siemens inaugure un data center «hybrid cloud» en Belgique Siemens IT Solutions and Services a inauguré un data center de nouvelle génération à Huizingen, près de Bruxelles: une infrastructure «hybrid cloud» qui combine les avantages des infrastructures de N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 22 Le nouveau data center de Siemens. nuage privées et publiques. Grâce à la configuration hybride du nouveau centre, les entreprises peuvent non seulement gérer de manière exclusive leurs données et services comme un nuage privé, mais aussi bénéficier de capacités IT et de stockage supplémentaires en toute rentabilité, grâce aux services de nuage publics ou partagés et à un domaine utilisé conjointement avec d’autres utilisateurs. Ce data center de pointe se distingue également par son efficacité énergétique. Siemens à également investi dans un nouveau centre de production à Huizingen. Le nouveau site a une surface de 6 000 m , dont une partie dédiée aux activités OEM (fabricants). C’est actuellement l’unique site de production de Siemens en Belgique. Il occupe au total 70 employés et 160 ouvriers. La principale activité est la fabrication d’armoires électriques, dont la taille varie entre 80 et 3 000 connexions, pour des constructeurs tels que Atlas Copco et Daikin. La production de systèmes destinés à la purification de l’eau de process pour l’industrie constitue une autre activité importante du site. Siemens Square Marie Curie 30 1070 Bruxelles T +32 2 535 21 11 [email protected] www.siemens.be Croissance de 39% pour Companeo Bene Companeo a atteint en 2009 une croissance de 30% en Belgique et aux Pays-Bas. L’ensemble du groupe, dont le siège social est établi en France et qui possède des filiales en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, a réalisé un chiffre d’affaires de 13,5 millions d’euros. Companeo a été créé en 2000 en France. L’objectif était d’exploiter un nouveau marché, celui de la «lead generation». Il s’agit de mettre en contact des entreprises et des fournisseurs potentiels. La mission de Companeo consiste à aider les PME (surtout les plus petites) à trouver efficacement les bons fournisseurs. D’autre part, la société aide les entreprises à exploiter le segment PME, un marché qui n’est pas simple à pénétrer. Christophe Nottebaert, responsable Europe du Nord: «Aux Pays-Bas, nous avons noté un net ralentissement de la croissance, suivi par une forte reprise à partir de septembre/octobre 2009. En Belgique, la croissance n’a pas faibli. Au contraire, notre croissance de 39% en 2009, nous la devons essentiellement à la Belgique. Nous desservions récemment 80 000 PME sur une population totale de 300 000 indépendants/entreprises qui possèdent un numéro de TVA en Belgique. Les bons chiffres du premier trimestre de 2010 nous confortent dans notre prévision d’une croissance de plus de 40% en 2010.» Companeo occupe actuellement 23 collaborateurs en Belgique et recherche pour le moment 15 nouveaux collaborateurs. Companeo. Park Hill - Mommaertslaan 18A 1831 DIEGEM T +32 2 428 20 29 • [email protected] www.onet-belgium.com ONET BELGIUM: un portail web dédié à sa relation client ONET BELGIUM, entreprise de nettoyage fournit une gamme complète de prestations autour du nettoyage (approvisionnement en consommables sanitaires, traitements spéciaux de tous types de sols, vitrerie) appliquée à tous les types de sites (bureaux, grandes surfaces et réseaux de distribution); des compétences assorties d’exigences qualité élevées qui nous permettent de répondre à vos besoins, et ceci avec la mise en place d’outils comme un portail client privé et dédié à sa relation client: www.onet-client.com. Ce tout nouveau dispositif instauré en Belgique centralise toutes les demandes d’interventions sur le réseau. Notre Espace Client est accessible 7j/7 et 24h/24. Il permet également à ONET BELGIUM une meilleure réactivité dans la prise en compte de la réclamation ainsi qu’un suivi et une traçabilité de toutes les étapes dans le traitement de votre demande. Cet outil nous permet de mettre en place un processus continu d’amélioration de la prestation de nettoyage, un atout dans notre secteur. ONET BELGIUM Contact: Emily-Anne Gonzalez Park Hill - Mommaertslaan 18A - 1831 Diegem T +32 2 428 20 29 [email protected] ww.onet-belgium.com Pour sa 10ème édition des Trends Gazelles, Trends-Tendances a sélectionné, parmi les entreprises belges du Trends Top 100.000, les 200 entreprises qui, à Bruxelles, ont affiché la plus forte croissance et influencé positivement le climat d’investissement dans chaque région. Trends-Tendances a le plaisir de vous inviter à la soirée de remise des Gazelles à Bruxelles 2010. La remise des Trends Gazelles Bruxelles 2010 OB44151 aura lieu le mercredi 26 mai 2010 dans les bureaux de KBC à Bruxelles. De plus, la rédaction de Trends-Tendances a choisi, dans chaque catégorie (petites, moyennes et grandes entreprises), l’entreprise qui mérite le plus le titre d’Ambassadeur des Trends Gazelles de l’année 2010. Découvrez toutes les Gazelles de votre province dans l’édition spéciale de Trends-Tendances, axée sur la vie économique de votre région, en vente dès le lendemain de chaque événement chez votre libraire. Info : www.trendsgazelles.be AVEC LA COLLABORATION DE : AVEC LE SOUTIEN DE: vous bougez ! René Philips nommé KPMG Global Head of International Executive Services René Philips, associé chez KPMG Conseils Fiscaux et Juridiques en Belgique, a été nommé Global Head of International Executive Services (IES) au sein de KPMG International. Assisté de son équipe, René Philips aura désormais pour mission de confirmer la position de leader du cabinet IES en termes de réputation, tout en étant un maillon-clé de la croissance du réseau KPMG à l’échelle internationale. La Pratique Fiscale de KPMG International compte six secteurs de services mondiaux: International Corporate Tax, Indirect Tax Services, Mergers & Acquisitions, Global Tax Outsourcing, Global Transfer Pricing Services et International Executive Services (IES). René Philips assume, à présent, la direction de ce dernier au niveau mondial. L’IES se focalise sur la fiscalité, la sécurité sociale, le droit du travail, l’immigration, l’externalisation et la technologie dans les domaines de la rémunération et de la mobilité internationale. René Philips (49) peut se targuer d’une riche expérience après 25 années au service de KPMG en Belgique. Il a joué un rôle majeur au sein des activités IES du cabinet belge depuis sa création dans les années 1990. En tant qu’associé il est également IES Country Leader pour la Belgique et, depuis 2007, IES Regional Leader de la région EMA. KPMG René Philips est nommé Global Head of Avenue Bourget 40 International Executive Services (IES) 1130 Bruxelles au sein de KPMG International. T +32 2 708 43 00 - F +32 2 708 43 99 [email protected] - ww.kpmg.be N°N° 3 -5 MARS - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 24 GeniOne, Business Center au cœur de l’Europe Why not? Il était une fois un Business Center: GeniOne ! GeniOne, le Business Center Au cœur de l’Europe les affaires à l’avenue Marnix. étaient dures ! Chacun se battait pour ses intérêts préserver ! La crise, tous, les malmenait ! La chasse aux coûts devint pure ! Loin d’un conte de fée, le business est réalité. Virtual Office et coworking sont enfin nés ! Adresse de prestige, High-Tech et fonctionnalités, Tout y est étudié pour votre succès assurer ! 17, avenue Manix, face au Palais, en plein Bruxelles, Vos affaires y prendront des ailes ! Si à l’impossible nul n’est tenu ! Alors par GeniOne le possible vous est du ! Au menu ou à la carte, venez-y goûter la réussite ! A la maîtrise de vos coûts GeniOne vous invite ! Souplesse et adaptabilité, de vos résultats, seront le tremplin ! Condamnez vos affaires à un succès sans fin ! Original? Certes, mais génial ! Votre talent n’a point d’égal ! Dites OUI à la compétitivité, OUI à l’efficacité ! Accompagner et servir votre succès est notre fierté ! N’attendez plus pour nous contacter ! Avec www.genione.be vous y gagnerez ! Accordez votre confiance à ce nouveau membre de BECI Pour votre service au plus juste rapport qualité/prix ! GeniOne Avenue Marnix 17 - 1000 Bruxelles T +32 2 265 09 99 - F +32 2 502 56 50 [email protected] www.genione.be Spreek met ons mee in het Kindermuseum! Dans le cadre de la collaboration entre le département de la jeunesse, la Culture et les Sports de la Vlaamse Gemeenschapscommissie, le Conseil Bruxellois des Musées et de BRU-Taal les tables de conversation en néerlandais agrémentée d’une visite culturelle prennent places dans différents musées bruxellois. Le Musée des Enfants accueille la deuxième édition de ses tables de conversation dédiées au personnel non néerlandophone des musées de Bruxelles afin d’exercer de façon pratique leur connaissance du néerlandais. Le Musée des Enfants accueille la deuxièLa visite guidée en néerlandais me édition des tables de conversation déd’une durée d’une heure à tra- diées au personnel non néerlandophone vers l’exposition actuelle du des musées de Bruxelles. Musée «Rouge, voyage dans une couleur» est suivie d’une table de conversation d’environ deux heures. Des professeurs de «Het Huis van het Nederlands» mènent les débats, dirigent, écoutent et améliorent les conversations entre participants. Cette formation personnalisée est une méthode très stimulante pour approfondir, dans le cadre très particulier des Musées, la langue de Vondel. Le Musée des Enfants ouvre ses portes et participe à cette initiative avec enthousiasme. Les animateurs et le personnel du Musée suivent cette formation particulière. Certains d’entre eux ont également suivis en 2009 les cours de néerlandais proposés par la Vlaamse Gemeenschapscommissie ayant pour thème «l’accueil dans les Musées». Le Musée des Enfants Rue du Bourgmestre 15 - 1050 Ixelles T +32 2 640 01 07 - F +32 2 646 80 07 [email protected] www.museedesenfants.be espace membres CicliSSimo, la passion du vélo sur mesure La SDRB lance deux appels à projets Les réserves foncières en Région de Bruxelles-Capitale diminuent comme peau de chagrin. C’est pourquoi, dans le cadre de sa mission de rénovation urbaine, la SDRB a lancé deux appels à projets destinés aux professionnels de la construction et aux promoteurs, seuls ou en association. L’objectif est de créer des sites qui auront un effet de levier sur les quartiers en déficit urbanistique. Chaque appel à projets concerne un projet de taille spécifique. Pour le premier, la superficie brute développée totale sera comprise entre 5.000 m² et 10.000 m². Le second aura une superficie située entre 10.000 m² et 40.000 m². Une partie de ces sites sera affectée au logement pour les revenus moyens. Cette partie bénéficiera de subventions, ce qui limitera fortement le risque commercial pour les promoteurs. Le promoteur pourra choisir l’affectation de la partie à prix libre, qu’il s’agisse de logements, de surfaces économiques, de bureaux ou d’équipements collectifs. Les logements subsidiés représenteront 50 % de la superficie totale pour les grands projets et 25 % pour les petits projets. Outre l’architecture, la construction et le financement, les promoteurs devront fournir un terrain pour accueillir les bâtiments. En d’autres termes, ils devront proposer à la SDRB un projet complet. Ils ne pourront soumettre qu’une seule proposition par appel à projets. Un projet sera retenu pour chaque appel. Le cahier spécial des charges de ce marché de promotion de travaux est disponible sur le site Internet de la SDRB, www.sdrb.be. Pour toute information complémentaire: Willy Coppens, [email protected] et Nicolas Joschko, [email protected]. SDRB Rue Gabrielle Petit 6 - 1080 Bruxelles T + 32 2 422 51 91 - M + 32 497 59 96 66 www.sdrb.be - [email protected] CicliSSimo, des vélos sur mesure. 24 rue du Duc 1150 Bruxelles T +32 486 35 25 73 [email protected] www.ciclissimo.be Promoevents: Il y a du neuf en team-building! Passez à l’ère du recyclage tout en resserrant les liens au sein de votre équipe. Recyclez, c’est percutant ! est une approche ‘verte’ pour optimiser le rendement au départ de ressources limitées. Le défi proposé par cet atelier consiste à fabriquer des instruments de musique au départ d’objets de récupération… et d’en jouer ! Cette quête créative est menée par le musicien Max Vandervorst, célèbre pour son talent à transformer du bric-à-brac en de surprenants instruments sonores. Aucune expérience musicale n’est requise; tout ce qu’il faut prévoir, c’est du matériel de récupération récolté à domiciMusicien Max Vandervorst, célèbre pour son talent à transformer le, au bureau ou à l’usine… et une imaginadu bric-à-brac en de surprenants tion débordante. L’atelier se clôture par un instruments sonores. concert en équipe au rythme entraînant du © Phile Deprez. Recycle Rock ! Recyclez, c’est percutant ! est une initiative de team-bonding créatif lancée par Promoevents, une division de Promotions, l’agence d’événement et de divertissement d’entreprise. Sa directrice et fondatrice, Valerie Jacob, rejette les formes traditionnelles de team-building qui créent des ‘gagnants et des perdants’ ou des ‘clones’. «Nos ateliers soulignent l’importance de l’individu au sein d’une équipe. Le team-bonding créatif peut être utilisé pour rassembler une nouvelle équipe ou apporter une cure de jouvence à une équipe existante. Et grâce à Recyclez, c’est percutant !, nous aidons les entreprises à réagir à la pression économique et environnementale.» Promoevents organise également les ateliers de team-bonding Caricature et BDs, Céramique, Peinture, Arts du cirque, et Tambours brésiliens, japonais, africains. Promoevents Contact: Valerie Jacob Rue de la Vénerie 4 - 1170 Bruxelles T +32 2 647 19 50 [email protected] www.promoevents.be 25 N°N° 3 -5 MARS - MAI 2010 - ENTREPREN DRE Naissance d’un nouveau concept et grande première cycliste à Bruxelles ! Les vélos d’exception Passoni et Cyfac International ont désormais leur distributeur et revendeur agréé en Belgique. L’atelier CicliSSimo a ouvert son show-room à Woluwé Saint-Pierre près du square Montgomery. Ouvert lundi, mardi jeudi et vendredi de 14 h à 19 h, le samedi de 10 h à 18 h. Au menu et en exclusivité à Bruxelles: l’étude posturale cycliste avec cabine anthropométrique (Cyfac Expert, premier en Belgique) avec réglage de votre position sur votre vélo, ou la création de votre vélo sur mesure (géométrie du cadre et finition, coloris) présentation et exposition de vélos 100% européens (Italie et France): • des vélos Passoni: titane, titane-carbone, carbone, acier; • des vélos Cyfac International: carbone, alu-carbone; • de la gamme de roues Marchisio et possibilité de tester ces vélos d’exception sur rendez-vous. Pascal Vanden Bergh, CicliSSimo: «Notre approche personnalisée permet la fabrication de vélos aux mesures de chacun. Nous vous invitons à venir découvrir notre espace, à votre convenance. A l’occasion de notre lancement, les membres BECI se verront offrir une remise de 15% sur les études posturales, ou leur vélo et accessoires. Le mot de passe pour profiter de cette offre est «PASSION». vous bougez ! Suseia: Jamais les Jeux Olympiques n’auront été aussi près de chez vous! Le Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) vient de désigner Suseia Flash Travel & Hospitality en tant qu’agence officielle en vue des JO de Londres pour la Belgique. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 26 L’agence de voyage Suseia Flash Travel & Hospitality sera donc votre interlocuteur exclusif pour organiser votre ‘Olympic One Day Trip’ ou un voyage avec séjour aux JO de Londres en 2012. Ces Jeux Olympiques de Londres en 2012 seront une opportunité exceptionnelle pour vivre une expérience olympique. Ces JO se dérouleront du 27 juillet au 12 août de 2012. Et, rappelons-le, Londres est à moins de 2 heures de train de Bruxelles. Même si aujourd’hui, il est trop tôt pour réserver son voyage aux Jeux Olympiques de Londres - car les tickets aux compétitions ne seront attribués au COIB qu’au début de l’année 2011 - il est certainement intéressant d’indiquer la période des JO de Londres dans vos agendas. Suseia Flash Travel & Hospitality propose dès maintenant aux sociétés belges qui le souhaitent de participer à une formule appelée ‘Hospitality Package London 2012’ afin d’emmener 20 personnes (clients, prospects…) vivre des moments historiques aux JO de Londres. Toute personne intéressée de se rendre aux JO de Londres 2012 peut dès à présent trouver une liste de ré- ponses aux questions souvent posées et s’inscrire pour être tenu au courant de l’ouverture des ventes de la gamme complète des packages en 2011, en surfant sur: www.suseia.com OFFICIAL TRAVEL AGENT LONDON 2012 Suseia Rue des Palais 44 - 1030 Bruxelles T +32 2 290 28 27 - F +32 2 403 07 23 [email protected] - www.suseia.com Jaques Vitu élu nouveau président de la BHA Suite à la nomination de l’ancien Président, M. Patrick Bontinck, au titre de Directeur Général du B.I.T.C (Brussels International Tourism & Congress), Jacques Vitu est élu en tant que nouveau Président de la Brussels Hotels Association (BHA). Jacques Vitu dirige, depuis 2007, le prestigieux Hôtel Amigo. Auparavant, il a acquis une grande expérience de son industrie au travers de ses multiples fonctions au sein de nombreux groupes hôteliers dans différents pays. D’origine franco-américaine, mais bruxellois d’adoption depuis plus de dix ans, ses nombreux et fructueux contacts et sa connaissance des différents acteurs de l’économie de notre capitale amplifieront le rôle moteur de la BHA. Il s’agit de renforcer, toujours et encore, l’importance de l’impact économique du Tourisme sur la Région de Bruxelles Capitale et de son Hinterland. L’Hôtellerie est un maillon fort pour lutter contre Jacques Vitu, le nouveau le chômage endémique de la Capitale de l’Europe. De par ses investissements Président de la BHA. et sa croissance reconnue depuis de nombreuses années, elle est créatrice d’emplois diversifiés dont Bruxelles a un besoin criant. Des emplois jeunes et porteurs d’espoir car insensibles à la «délocalisation» et à la «robotisation». En bref: des emplois nombreux et durables. Jacques sera aidé dans sa tâche par un nouveau Secrétaire Général, Rodolphe Van Weyenbergh. Bruxellois d’origine, licencié en droit et diplômé de l’école hôtelière de Lausanne, M. Van Weyenbergh sera un atout majeur pour le développement de la BHA. ! BHA - Brussels Hotels Association Avenue Louise, 500 1050 Bruxelles T +32 2 648 50 02 F +32 2 640 93 28 [email protected] Rodolphe Van Weyenberg, le nouveau Secrétaire Général de la BHA Powered by SALES EXECUTIVE (h/f) ref:5869 Uccle / RISC GROUP BELGIUM SA/NV Technicien IT expérimenté (h/f) ref:5663 Anderlecht / Amster sa. Assistant(e) commercial(e) et admin. (h/f) ref:5861 Uccle / Kafuji Webdeveloppeur (h/f) ref:5547 Bruxelles-Villes / DWEB sprl Account manager (h/f) ref:5345 Jette / Coralis Conseiller commercial (h/f) ref:5640 Belgique / Services & Consulting Secrétaire junior (h/f) ref:5852 Evere / Climax Films Un(e) employé(e) administrative polyvalente (h/f) ref:5629 Etterbeek / Boogaerts ANALYSTE-PROGRAMMEUR (h/f) ref:5715 Milmort / Delrez-Lourtie S.A. Un(e) Technico-Commercial(e) offset (h/f) ref:5516 Berchem-Sainte-Agathe / manufast-abp Junior commercial assistant (h/f) ref : 5224 Saint-Gilles / Ink studio Freelance Secretary (h/f) ref:5598 Bruxelles-Villes / MDW Architecture ING. INDUST. OU CIVIL ELECTROMECAN.HVAC (h/f) ref : 5833 Uccle / ELLYPS SA CONSEILLER BIZLINE (h/f) ref:5168 Bruxelles-Villes / ABE-BAO Développeur Java SE/EE Senior (h/f) ref : 5574 Liège / Manex SPRL. Technicien Helpdesk trilingue (h/f) ref:5482 Fernelmont / Vtrade Int sa Commercial (h/f) ref:5162 Belgique / Strategic Media Marketing Comptable (h/f) ref:5476 Auderghem / IL&C sa Analyste R&D Biologie molécul. et/ou cellul. (h/f) ref:5725 Donstiennes / Quality Assistance Analyste programmeur (h/f) ref:5438 Fernelmont / RVC Chargé(e) de clientèle Belgique et Pays Bas (h/f) ref:5747 Schaerbeek / Vigeo Belgium nv TECHNICO-COMMERCIAUX (h/f)ref:5462 Deinze / Nestor Company S.A. Comptable ou aide-comptable (h/f) ref:5743 Woluwe-Saint-Lambert / C & G Un(e) Technico-Commercial(e) offset (h/f) ref:5516 Berchem-Sainte-Agathe / manufast-abp Technico-commercial (h/f) ref:5740 Hannut / sprl christophe adam Business Development Manager (h/f) ref:5388 Auderghem / Orion B. Délégué technico commercial interne (h/f) ref:5732 Leval-Trahegnies / STIERNON SA Chargé de communication et site internet (h/f) ref:5487 Bruxelles-Villes / Le Centre Urbain DELEGUE COMMERCIAL (h/f) ref:5722 Herstal / BURO SHOP SPRL Conseiller commercial (h/f) ref:5435 Wavre / Gourdin SA Architecte (h/f) ref:5310 Nivelles / dune Architecture sprl Assistant conseiller PME (h/f) ref:5420 Jodoigne / BACOFISC SC SPRL Employé production (h/f) ref: 5697 Thimister-Clermont / Assurance J. PIRENNE Responsable technico-commercial (h/f) ref:4917 Woluwe-Saint-Pierre / Liftinc SPRL. Account Manager (h/f) ref:5680 Blégny / MMM BUSINESS MEDIA Junior Digital Media Buyer (h/f) ref : 5407 Uccle / MEC Interaction Développeur 3D ces temps réeld’emploi, C++ (h/f) ref:4420 Pour lire offres surfez sur Schaerbeek / de pinxi S.A. Employé administratif (h/f) ref:5399 Watermael-Boisfort / Codex Brokers www.alterjob.com 1 27 N° 33 -- MARS MARS 2010 2010 -- ENTREPREN E N T R E P R E NDRE DRE N° Job alert event SALON DU CEBIT 2010 Efficy devient une PME à envergure internationale Après cinq jours d’exposition à Hanovre, au cœur du plus grand salon mondial du marché numérique, l’entreprise Efficy a conquis des partenaires du monde entier par sa créativité et son logiciel CRM innovant. Explications. Place à une entreprise belge et avant bruxelloise qui s’exporte! N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 28 Créée en 2005, l’entreprise belge a réalisé un chiffre d’affaires de 1.850.000 euros en 2009, soit une croissance de 20% en période de crise. Le logiciel CRM Efficy séduit par sa facilité d’emploi, sa compatibilité et enfin par son efficacité. C’est en collaboration avec l’Agence bruxelloise pour l’entreprise (ABE), Enterprise Europe Network et Bruxelles Export que l’entreprise belge a présenté son logiciel au salon du CeBIT, tout comme 12 autres PME présentes au sein du pavillon «Software in Brussels». Basée à Woluwe-SaintLambert, elle disposait déjà de représentants permanents au Pays-Bas, en France et en Allemagne. «BECI nous a aidé pour notre notoriété dans le cadre du CeBIT mais également sur le territoire belge en nous permettant de présenter notre société à des membres et aux autorités», explique Cédric Pierrard, CEO d’Efficy. «BECI nous a introduit à des sociétés étrangères qui sont aujourd’hui devenues des clients Efficy» assure-t-il. Grâce au salon du CeBIT, ce sont des partenaires venus des quatre coins du monde qui ont manifesté un réel intérêt pour le logiciel Efficy. «Nous avons signé, sur le salon, deux accords de partenariat avec l’Allemagne et les pays du Golf» explique Cédric Pierrard. En Allemagne, ils vont collaborer avec la société «Megasolution». Pour les pays du Golf (Qatar, Koweit, Arabie Saoudite et Dubaï), un accord a été signé avec la société «ICC Solutions». «D’ici deux ans au plus tard, chacun de ces contrats devrait rapporter mi- nimum 100.000 euros par an. Pour les partenaires, chaque contrat devrait générer un chiffre d’affaires d’au moins 1 million d’euros par an», explique Cédric Pierrard. «On peut donc compter sur 50 à 100 clients supplémentaires par an et par contrat, ce qui représente chaque année entre 500 et 2000 nouveaux utilisateurs par contrat». Benoît Cerexhe, le ministre bruxellois de l’Economie, de l’Emploi, de la Recherche scientifique et du Commerce extérieur était de passage au salon pour saluer les 13 PME actives dans le secteur du software. Dans une interview livrée à un quotidien belge, le ministre a souligné le potentiel des entreprises présentes. «Je veux donc continuer à développer ce secteur pour positionner Bruxelles sur la carte européenne en matière de TIC» a affirmé le ministre. Défi remporté par l’entreprise Efficy qui, depuis son retour du salon, a également signé un accord de partenariat avec la Turquie via l’entreprise Fins, le 9 mars dernier. La créativité bruxelloise en ébullition? Dans tous les cas, Efficy a choisi de développer au-delà de nos frontières en se lançant dans de grands projets internationaux. Une réussite exemplaire… François-Xavier Finet ENTERPRISE EUROPE NETWORK: Your business partner Want to enter new markets? “I could sell this in another European markets, all I need to know is how?” Enterprise Europe Network is made up of 570 business support organizations in 45 countries. New suppliers, distributors, agents are just a phone call away. Lost in EU laws? “Exporting my products is so complicated and time consuming” Let the Network guide you through the jungle of EU legislation and smash the barriers. Need funding? “My concept is really sound. Now I have to research it. But that’ll take time and money” The Networks has a proven track record in helping people like you increase their chances of winning a tender or getting EU funding. Contact: [email protected] Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? l’actualité économique bruxelloise bizzbox news 02 345 74 55 - [email protected] INFORMER. COMMUNIQUER. Les entreprises ont enfin leur réseau. Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. BIZZ BOX FOCUS La diversité parmi le personnel: une richesse pour votre entreprise Sur le marché du travail, les femmes sont plus souvent confrontées à des difficultés, que les hommes ignorent; les jeunes sont mis de côté pour leur inexpérience; les collaborateurs plus expérimentés risquent davantage d’être «mis sur la touche», les personnes d’origine étrangère font parfois face à la méconnaissance ou à l’incompréhension; et les personnes en situation de handicap sont le plus souvent oubliées. Voilà les a priori auxquels se sont attaqués les pouvoirs publics. Mener une politique de diversité de l’emploi au sein des entreprises, c’est faire en sorte que tout tourne autour du principe «chances égales à compétences égales». Voilà pourquoi, la Région de Bruxelles-Capitale propose aux employeurs les «Plans de diversité». Un Plan de diversité dure deux ans. C’est un outil de management concret et pratique, qui offre un cadre éprouvé pour structurer les étapes à suivre, afin de mettre en place des actions adaptées à son entreprise. L’entreprise implémentant un plan diversité avec la Région bruxelloise sera accompagnée par des consultants spécialisés en diversité et jouira d’une aide financière. Une trentaine d’entreprises se sont déjà engagées dans un tel plan; soit approximativement 10.000 travailleurs concernés à Bruxelles. Deux cents autres entreprises ont lancé la procédure pour l’établissement d’une telle démarche. Opter pour plus de diversité est un engagement qui mérite d’être communiqué. La Région de BruxellesCapitale a créé, pour valoriser les entreprises ayant fait ce choix, le label ‘Nous cultivons la diversité’. Pour pouvoir utiliser ce label librement dans toutes ses communications, l’entreprise doit avoir mené à terme un plan de diversité en Région bruxelloise, en Région wallonne ou en Flandre. Le label est valable deux ans. Pour renouveler ce label, un plan plus pointu est établi (plan de consolidation), cette fois-ci sans subvention, mais toujours avec le soutien de consultants et de partenaires. Informations sur les plans diversité? Cellule diversité: 02/505.77.05 ou [email protected] Informations sur le label diversité? Direction de la Politique de l’Emploi et de l’Economie Plurielle, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale: 02/204.13.56 ou gpungu@mrbc. irisnet.be Informations également sur la charte, les plans et la label diversité: www.diversite.irisnet.be L’ENTREPRISE DU MOIS ATRIUM favorise le développement commercial des quartiers et améliore l’environnement urbain La principale mission de l’agence est d’aider gratuitement les candidats commerçants à trouver l’emplacement idéal pour leur commerce à Bruxelles. Atrium offre un accompagnement personnalisé, une connaissance de terrain pointue et des services sur mesure pour réussir son implantation commerciale. Son baromètre recueille les indicateurs géomarketing de 26 quartiers (flux piétons, zones de chalandises, attentes des clients, profils socio-économique et de consommation, analyse du mix commercial). L’appel à projets OpenSoon permettra à 60 commerces originaux d’obtenir une prime de plusieurs milliers d’euros pour l’aménagement de leur magasin ainsi qu’une diminution de leur loyer d’ici 2013. www.atrium.irisnet.be www.opensoon.be BIZZBOX Y EST PRESENT! Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise? Communiquer via le réseau Bizzbox? 02 345 74 55 - [email protected] Informer. Communiquer. Les entreprises ont enfin leur réseau. 29 N°N° 3 -5 MARS - MAI 2010 - ENTREPREN DRE Bruxelles est reconnue pour la très grande multi-culturalité de sa population. Néanmoins, toutes et tous ne sont pas traités sur un même pied d’égalité sur le marché du travail, et renforcer la diversité au sein du personnel peut aussi renforcer votre entreprise. boîte à outils SÉCURITÉ SOCIALE Êtes-vous actif dans plusieurs États membres de l’UE? À partir du 1er mai, vous bénéficiez éventuellement d’une assurance sociale et vous payez le cas échéant vos cotisations sociales dans un autre pays. L N°N° 3 -5 MARS - MAI 2010 - ENTREPREN ENTREPRE N DRE 30 e nouveau Règlement européen en matière de sécurité sociale entre en vigueur à partir du 1er mai 2010. Il détermine le pays qui est compétent dans le domaine de la sécurité sociale pour les personnes qui travaillent dans plusieurs pays. Les règles de coordination sont modifiées sur un certain nombre de points, avec comme conséquence que les travailleurs et/ou les indépendants qui se trouvent dans cette situation bénéficient d’un autre régime de sécurité sociale à partir du 1er mai. maine aux Pays-Bas et les autres 4 jours en Belgique. Selon le règlement précédent, le travailleur concerné devait payer des cotisations sociales aux PaysBas. L’application du nouveau règlement a pour effet que l’on a désormais affaire au régime de sécurité sociale belge. Cette modification a des implications sur le plan financier (aux PaysBas, les cotisations de sécurité sociale sont plafonnées) ainsi que sur le plan de la couverture sociale (p. ex. la constitution d’une pension aux Pays-Bas par rapport à une constitution de pension en Belgique). Le principe de l’État de résidence Les personnes qui travaillent simultanément dans plusieurs pays, dont le pays de résidence, ne sont soumises, en vertu du nouveau règlement européen, au régime de sécurité sociale du pays de résidence que pour autant que l’activité exercée dans ce pays ait un caractère «substantiel». Alors que précédemment il suffisait, pour se voir appliquer le principe du pays de résidence, d’y travailler un jour par mois, à partir du 1er mai, il est exigé qu’au moins 25% du temps de travail soit effectué dans le pays de résidence ou que 25% du salaire ou du chiffre d’affaires soit obtenu dans le pays de résidence. Si l’activité dans le pays de résidence n’a pas un caractère substantiel, le nombre d’employeurs ne joue un rôle que pour autant qu’il s’agisse d’activités en tant que travailleur. S’il n’y a qu’un employeur, le pays compétent est celui où est établi le siège de l’employeur. S’il y a plusieurs employeurs, l’on est soumis au régime de sécurité sociale du pays de résidence du travailleur concerné. Si en revanche la personne concernée est active en tant qu’indépendant, le pays compétent est celui où se situe le centre de ses intérêts et de ses activités. Supposons qu’un Néerlandais travaille pour un employeur belge 1 jour par se- Actif à la fois en tant qu’indépendant et en tant que travailleur Une autre modification concerne la situation dans laquelle quelqu’un est actif à la fois en tant que travailleur et en tant qu’indépendant. Le principe de base jusqu’à présent consistait à considérer que la personne concernée était soumise pour les deux activités au régime de sécurité sociale du pays où était exercée l’activité de travailleur. Il existait toutefois un certain nombre d’exceptions. Les États membres pouvaient en effet exiger une exception à cette règle pour autant qu’une activité d’indépendant était exercée dans leur pays. Dans ce cas, l’État membre restait compétent en ce qui concerne l’exercice des activités d’indépendant. C’était le cas pour la Belgique. Selon le nouveau règlement,, cette exception est supprieull eu mée, ce qui a pour effet que sseul ppliquer le principe de base peut s’appliquer. Dans le même exemple, l’administrateur concerné sera de ce fait soumis au régime du Royaume-Uni pour les deux mandats. La qualification que donne la Belgique à l’exercice d’un mandat d’administrateur doit cependant être prise en considération par le Royaume-Uni, ce qui signifie que l’intéressé sera soumis au Royaume-Uni au statut d’indépendant pour les revenus lié à son mandat belge. Dès lors, les nouvelles règles ont aussi éventuellement un impact financier (les cotisations sociales payées en Belgique en tant qu’indépendant sont plafonnées) et un impact en termes de couverture sociale (l’intéressé n’est plus assuré en Belgique). Mesures de transition Les nouvelles règles entrent en principe en vigueur à partir du 1er mai 2010. Cependant, les personnes qui se trouvaient déjà avant cette date dans une situation où ils exerçaient une activité dans plusieurs pays peuvent encore appliquer les anciennes règles durant 10 ans à condition que leur emploi transfrontalier reste inchangé. S’il s’avère que les nouvelles règles sont plus intéressantes, l’on peut toujours introduire une demande expresse pour obtenir immédiatement l’application des nouvelles règles. Guy Van De Velde, Deloitte ACS Exemple Une personne qui est administrateur d’une société belge (= activité indépendante) et d’une société britannique (= activité salariée) était soumise au régime belge applicable aux indépendants en ce qui concerne l’exercice de son mandat belge, alors que pour l’exercice de son autre mandat, c’est le régime du Royaume-Uni qui s’appliquait. Plus d’infos: www.deloitte.com/be/acs Chaque personne active dans plusieurs pays de l’Union européenne, soit en tant que travailleur, soit en qualité d’indépendant, se devra de vérifier quel est l’impact de l’application du nouveau Règlement 883/2004. Publireportage Votre entreprise possède un patrimoine immobilier affecté à son activité? Utilisez-le pour financer votre croissance sans recourir à l’emprunt. Sale & Rent/Lease back immobilier: une alternative à l’emprunt Quelles entreprises peuvent recourir au Sale & Rent/ Lease back? Toutes les entreprises qui disposent de locaux industriels, de bureaux ou d’immeubles commerciaux, d’une valeur minimale de € 1 million. En quoi consiste l’opération? Votre entreprise vend un immeuble à ING Lease (Sale), qui le lui donne ensuite en location (Rent) ou en leasing (Lease). Pour des raisons fiscales, la vente est remplacée par une opération soumise à des droits d’enregistrement réduits (0,2% de la valeur de la transaction): l’emphytéose. Vous octroierez donc à ING Lease un bail emphytéotique. Cette forme de location dure de 27 à 99 ans et confère à l’emphytéote (ING Lease), des droits réels sur le bien, moyennant paiement d’une redevance annuelle. Dans le cas du Sale & Rent/Lease back, cette redevance sera un paiement unique, effectué en début de contrat (comme si vous vendiez le bien). Ensuite, ING Lease vous donnera l’immeuble en location au travers d’un contrat de leasing ou de location d’une durée d’environ 15 ans, assorti d’une option d’achat ou de relocation. Au terme de la location, vous pourrez racheter les droits sur le bien à un prix convenu à l’avance, ou le reprendre en location jusqu’à la fin du bail emphytéotique. Après le rachat, ou au terme du bail emphytéotique, vous récupérerez la pleine propriété du bien. Quels sont les avantages pour votre entreprise? Le produit de l’emphytéose peut financer de nouveaux investissements, rembourser une dette existante ou apporter à votre entreprise des liquidités supplémentaires. De plus, la transaction tient compte du prix de marché de l’immeuble, en règle générale largement supérieur à sa valeur comptable. Vous pourrez donc mobiliser le «réservoir de valeurs» constitué par les plus-values non exprimées sur vos biens immeubles, et augmenter les actifs de votre entreprise. L’opération aura-t-elle un impact sur ma structure financière? Cet impact sera particulièrement visible dans le cas du Sale & Rent back. En effet, l’immeuble ne figurera plus dans votre bilan, les plus-values réalisées au cours de l’opération viendront s’additionner à vos fonds propres, et le prix de vente viendra grossir vos liquidités. Cela aura un effet positif sur les ratios de liquidité et de solvabilité utilisés par les systèmes informatiques des banques et des agences de credit scoring. Vous pourrez donc obtenir plus facilement de nouveaux financements bancaires, voire négocier une extension des délais de paiement avec vos fournisseurs. Quelles sont les conséquences fiscales du Sale & Rent/Lease back? D’un côté, la plus-value réalisée sur l’immeuble sera en principe taxée. Cette taxation peut être étalée si le produit de la transaction est utilisé sous certaines conditions pour financer de nouveaux investissements. D’un autre côté, cette plus-value peut être incorporée dans les fonds propres de l’entreprise, et augmenter ainsi la base de calcul de la déduction des intérêts notionnels. De plus, les loyers déboursés sont fiscalement déductibles. Bien préparée, l’opération s’avèrera donc en général fiscalement neutre, voire positive. Intéressé? [email protected] 02/739 64 11 Madame Dominique Denivelle boîte à outils GUICHET D’ENTREPRISE «J’ai besoin d’un numéro de TVA» Oui, il vous est essentiel pour éditer vos factures. Mais on ne pourra vous l’ouvrir que si vous avez votre numéro d’entreprise. Les raccourcis administratifs sont réels mais n’oubliez pas de passer par la case départ. Rappel du circuit simplifié. V ous voulez créer une société? Dirigez-vous d’abord chez votre notaire qui va rédiger vos statuts et envoyer votre dossier au greffe du tribunal de commerce. Statuts qui seront à publier au Moniteur Belge. Dans le cas d’une société, c’est le greffe qui crée le numéro d’entreprise. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 32 Etape clé du parcours: le Guichet, vous en sortez avec un dossier parfaitement en ordre Après le notaire, vous vous acquitterez de toutes les formalités en une fois, en passant par le Guichet d’Entreprise BECI. Le Guichet attribue à votre entreprise la qualité commerLe Guichet d’Entreprise de BECI peut vous ouvrir directement un numéro de TVA. © BSIP/Reporters ciale (ou non, dans le cas des professions libérales), vérifie si l’administrateur délégué a bien son certificat de gestion, crée l’unité d’établissement, définit l’objet social et les activités sur base du code NACE. «Le notaire a tendance à inclure de nombreux métiers, notre vision est plutôt de cibler le plus possible». Pourquoi restreindre le champ des activités possible ? « Parce que certaines professions sont réglementées et requièrent un diplôme d’accès à la profession ou une expérience dans le domaine. Si l’entrepreneur n’est pas amené à exercer une activité, autant de pas alourdir son dossier». Un numéro unique à deux fonctions Le Guichet peut vous ouvrir directement un numéro de TVA. Vous êtes ainsi assujetti et pouvez facturer! C’est le même numéro que votre numéro d’entreprise, mais ils ont des finalités différentes et s’activent dans des systèmes différents, même si in fine, ils se retrouvent dans la même base de données, la Banque Carrefour: «C’est souvent une étape oubliée depuis la simplification administrative. En passant par le Guichet, vous assurez toutes les opérations nécessaires et n’oubliez rien.» Et l’inverse est vrai aussi, vous ne pouvez recevoir un numéro de TVA que si votre numéro d’entreprise est ouvert. Sylvie Cousin Une question ? Appelez BECI, T 02/643 78 09 ou www.beci.be/guichet Beci de A à Z BECI STARTER Bridgewater coupe dans vos frais généraux Interpellés par le gaspillage récurrent de papier, d’énergie, de déchets… deux jeunes amis d’université créent leur entreprise et font des frais généraux leur terrain stratégique. 10 à 20% d’économies réalisées sur des postes déjà réduits, 90% d’offres acceptées par les clients, un effectif qui passera de 3 à 10 fin 2010… Nous sentons un parfum de succès dans les bureaux de Bridgewater, qui entend devenir la référence belge en matière de réduction de coûts. Qu’est-ce qui explique ce bon démarrage ? La volonté d’aller plus loin 33 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE « L’idée tout d’abord: nous offrons notre expertise dans les divers domaines des frais généraux, un secteur généralement peu stratégique», se prononce Florent Hainaut, Account Manager et co-fondateur. Télécom, assurances, leasing, énergie, logistique, gestion du bâtiment, des déchets, des impressions Le contexte économique a été un adjuvant. « Et puis, notre réseau est notre fonds de commerce. Nous avons des experts orientés résultats pour chaque domaine, notre offre est exclusive et taillée à la mesure des besoins. Souvent bien moins chère que ce que chaque client a pu obtenir isolément, et assortie de solutions innovantes, glanées lors de nos nombreuses rencontres en entreprise et négociées via nos experts auprès de fournisseurs choisis pour leur sérieux», intervient son associé, Vincent Thilly: « Et lorsqu’on parle de démarrage, il faut ajouter que nous avons été bien entourés.» « Nous remuons les habitudes mais nous sommes bien perçus» Bridgewater ne cherche pas à décrocher l’externalisation complète des FG, mais se positionne comme le regard extérieur qui remet des choix en question, grâce à son écoute du marché. « Parfois, nous faisons un pas en arrière et reprenons le cahier des charges pour remettre à plat les besoins de départ. Pour apporter des alternatives, dont on sait qu’elles sont appréciées ailleurs», nuance Florent Hainaut. Et qu’en pense le client ? « Nous avons comme interlocuteurs des Directeurs financiers surpris de l’importance de l’économie que nous leur offrons», répond Vincent Thilly. Florent Hainaut et Vincent Thilly de Bridgewater. Maintenir coûte que coûte un esprit positif C ‘est le conseil des deux associés de Bridgewater. Des difficultés, ils en ont bien sûr rencontrées. « Il est toujours plus facile de dénigrer les actes d’autrui quand la pression monte. C’est un effort de tous les instants» reconnaît Vincent Thilly. « Nous avons été bien conseillés depuis le départ, les services BECI nous ont orientés sur les conditions d’accès au crédit, par exemple, qui reste un parcours de combattant. Et nous sommes aussi de grands consommateurs des outils de Networking et friands des bonnes adresses du magazine», termine Florent Hainaut. Sylvie Cousin Vous êtes membre de Beci ? Alors venez retirer votre ouvrage «Pratique de la création d’entreprise 100 questions – 101 réponses !» par O. Kahn et J.-P. Riquet, l’ouvrage de référence pour les créateurs et indépendants. boîte à outils BECI INTERNATIONAL Exportez-vous! En un an, BECI a établi 500 contacts d’affaires internationaux et conseillé 60 sociétés en matière de financement et d’appel d’offre européens. Repoussez les frontières, ouvrez-vous de nouveaux débouchés: aujourd’hui, les marchés étrangers sont aussi à la portée de la PME. Pour autant qu’elle parte avec un roadbook bien rodé… L’exportation en quelques étapes, sous le pilotage de BECI. D e quels documents ai-je besoin pour exporter en Ukraine? Comment sortir mes marchandises bloquées en Turquie? Mon entreprise d’emballages en carton est-elle concernée par la directive REACH? Quelles opportunités m’apporte la Directive Services en vigueur depuis le 1er janvier 2010? Pas d’improvisation N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 34 Exporter ne s’improvise pas. Une récente enquête Ipsos le relève, les entreprises qui briguent une activité internationale ne vont plus en voyage de prospection sans un programme de rendez-vous sur mesure et sans avoir réuni toute l’information indispensable à leurs besoins, comme la législation du pays, les pratiques locales, les partenaires potentiels… BECI figure parmi les organes officiellement reconnus composant le paysage de la promotion de l’internationalisation. Grâce à la collaboration avec l’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise (sur l’aspect innovation et R&D), BECI a constitué (pour le volet commercial) Entreprise Europe Brussels, l’antenne bruxelloise d’EEN (Entreprise Europe Network): c’est désormais un réseau de plus de 500 organisations dans 45 pays qui s’ouvre aux PME désireuses de saisir des opportunités d’affaires à l’étranger. Plan d’exportation «Il ne s’agit pas d’exporter à tout prix», prévient Jean-Philippe Mergen, Directeur du Commerce International chez BECI. Loin d’une démarche opportuniste, l’internationalisation s’inscrit clairement dans une stratégie. «C’est un parcours d’étapes, que nous vous invitons à suivre pour un meilleur rendement de vos efforts», ajoute-t-il, convaincu. Etape 1. Diagnostiquez votre activité: est-elle exportable? Quelle est la valeur ajoutée de vos services sur les marchés étrangers? Avez-vous les moyens d’exporter: capacités de production, effectifs, ressources financières …? Si vous pouvez vendre facilement, vous n’avez peut-être pas le fonds de roulement nécessaire pour pouvoir attendre d’être payé. BECI analyse avec vous vos forces et faiblesses, étape essentielle avant d’aller plus loin. «Exemple: la France semble, aux yeux de la plupart, le marché test idéal, le pays est grand et proche du nôtre», illustre JP.Mergen: «Mais la législation des apporteurs d’affaires est différente.» Etape 2. Réunissez toute l’information utile avant de partir Le chef d’entreprise a souvent d’excellentes idées en termes de produits et est parfois seul à arpenter les allées des salons internationaux, mais sa formation en commerce international ne suffit pas toujours à débusquer tous les écueils ou à prendre les raccourcis possibles. Partant de ce © Jimmy Kets/Reporters constat, BECI propose plusieurs cycles de formation. Et l’Information Desk d’Enterprise Europe Brussels vous fournit les données utiles sur tous les aspects de l’exportation, les subsides européens, l’accès aux marchés… Etape 3. Identifiez sans tarder les bons partenaires à l’étranger C’est ce que le Brokerage Event d’EEN propose en marge des salons professionnels: grâce au «business matching», vous avez, à un excellent rapport qualité / prix (1/2h suffit souvent), l’agenda des rendez-vous avant le départ. Et cela fonctionne? «A CeBIT Hanovre, en mars 2010, 6 des 16 sociétés exposant sur le stand collectif d’Entreprise Europe Brussels y ont participé. Et à ce jour, un accord de collaboration vient d’être signé», répond le responsable BECI. Le recours à l’accompagnement de BECI est aussi un précieux gain de temps et d’efficacité pour les appels d’offre européens. JP. Mergen: «On en publie 10 par jour. Il faut pouvoir les trier et répondre au cahier des charges dans le respect des contraintes et du jargon imposés.» L’expert réalise un premier repérage et revient avec une étude de marché, qui étayera la décision de l’entreprise. La conclusion d’accords de tout type, représentation commerciale, franchise, coproduction, sous production, distribution, support logistique… trouve aussi sa genèse dans les discours BECI lors des missions princières. Elles sont également destinées à faciliter l’importation et la recherche de fournisseurs fiables. L’importation était à l’agenda de la dernière mission princière en Inde. «Depuis, nous avons eu des demandes d’entreprises indiennes sur des modèles de statuts de SA et avons ouvert plusieurs dossiers pour des sociétés qui désirent aller plus loin», témoigne encore JP. Mergen. Etape 4. Explorez toutes les sources de financement «Mon secteur d’activité est-il éligible pour les subsides européens? Comment satisfaire à tous les critères et augmenter mes chances de réussite?» Ici aussi, l’expert BECI vous aide à introduire un dossier auprès de la Commission Européenne. Faites partie des succès de BECI En un an, BECI a traité plus de 500 questions dans les matières européennes, (directives, règlements, accès aux marchés…), établi quelque 500 contacts d’affaires internationaux (mise en relation individuelle), et conseillé 60 sociétés en matière de financement et d’appel d’offre européens. Si ce n’est déjà fait, pourquoi ne pas passer la frontière vous aussi? Info: [email protected] Sylvie Cousin Beci de A à Z BECI Programme de formation Réussissez vos exportations By BECI Marchandises en transit, produits en transformation… quel impact sur les taxes? Limiter les coûts et les responsabilités entre contractants, pourquoi? Comment remplir ma déclaration en douane sans me perdre dans la classification? Formation Douane: jusqu’au 25/06/2010 (organisé en collaboration avec le SPF Finances) Après la formation, les taxes qui s’appliquent aux différents régimes douaniers, les nombreux types de contrats internationaux, (ou «incoterms») le Document Administratif Unique… n’auront plus de secret pour vous. BECI Export Days de mai: maîtrisez vos opérations d’exportation Quel moyen de paiement proposer à mes clients à l’étranger? Dans le commerce international, quelles garanties ai-je que mes factures soient honorées? 31/05. Thème: le crédit documentaire Après la formation, vous connaîtrez mieux les risques du commerce international, les différents modes et moyens de paiement, les pays cibles et les techniques du crédit documentaire en tant que moyen de paiement. Le contexte juridique de l’exportation: évitez les essais et erreurs, maîtrisez les points d’attention d’un contrat international, visez juste du premier coup. Les Contrats internationaux: les DO’S et les DON’T: 31/05 délais, les obligations des parties… La négociation avec des partenaires étrangers: 11/06 Tous les conseils pour mieux connaître le partenaire étranger, enquêter à son sujet avant le départ, apprendre comment on entre en négociation selon la culture du pays et suivre toutes les étapes nécessaires. Infos & Réservations aux Formations BECI Nadine Shango, Département International: [email protected] Vous n’avez pu y assister aux formations du trimestre passé? Infos sur demande (contenu des présentations et prochaines formations): [email protected] Pendant la formation, vous apprendrez à éviter les mauvais pas et connaîtrez tous les éléments à inclure dans la rédaction d’une convention avec un partenaire étranger, les clauses, les lois qui s’appliquent, les THE PROMETHEA SYMPOSIUM OF CORPORATE SPONSORSHIP Mécénat et sponsoring, actions marketing à finalité sociale le 3 juin 2010 à 14h00 au DOLCE La Hulpe Brussels ! Mécénat et sponsoring en Belgique, état de la question* Chantal Pirlot, Managing Director - Promethea Roland de Turck, Vice-President - Ipsos Belgium ! Mécénat et sponsoring, narcissisme ou altruisme Fernand Grifnée, Communication Director – Electrabel GDF Suez ! Mécénat et sponsoring comme outils d’intégration et de motivation du personnel Patricia van Dijck, Managing Director - Lundbeck Phillip Vandervoort, General Manager - Microsoft Belux Christian Jacobs, Chairman - United Fund for Belgium ! Mécénat et sponsoring, vecteurs de relations privilégiées Eric Hemeleers, Managing Director - Leon Eeckman Art Insurance Eric Van den Bruel, Business Development & Marketing Director - Sappi Fine Paper Europe Bart Vandesompele, Head of Corporate Communication - KPN Group Avec la participation de Eric de Keuleneer, Managing Director - Fondation Universitaire Johan Ral, Managing Partner - akkanto *selon une étude quantitative réalisée en avril 2010 Pour toute information : www.promethea.be – [email protected] – 02/513.78.27 35 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE Cycle Douane: développez vos compétences sur le terrain E.R.: F. Peene, Fortis Banque s.a., Montagne du Parc 3, 1000 Bruxelles, RPM Bruxelles, TVA BE 0403.199.702. 75.000 projets financés et toujours l’envie d’en faire plus. L’an passé, nous avons mis plus de 8 milliards d’euros à la disposition des indépendants, des professions libérales et des entreprises. Cette année encore, nous avons investi dans l’économie et nous n’avons pas l’intention de nous arrêter là. Parce que, ce qui caractérise nos chargés de relations, c’est leur intérêt et leur dévouement pour la réalisation de vos ambitions. Venez nous parler de vos projets et vous découvrirez en quoi nous pouvons vraiment faire la différence. Plus d’infos ? Rendez-vous dans votre agence BNP Paribas Fortis, appelez le 02/433.41.01 ou surfez sur www.bnpparibasfortis.be BNP Paribas Fortis, le partenaire de vos projets. Dossier PME 37 La crise? L’Occasion de réinventer son envie d’entreprendre 40 Financement: De l’importance d’être bien informé 46 Cession d’entreprise: Les PME sont-elles prêtes? 49 Le moteur de recherche, le «mass media ciblé» pour PME? 50 Les intérêts notionnels, aussi avantageux pour les PME 52 INTERVIEW DE JEAN-MICHEL COURTOY, VP SME DE BELGACOM «L’avenir de notre économie dépend de la réussite des PME» «Belgacom a toujours cherché à soutenir les gagnants de demain. L’avenir de notre économie dépend de la réussite des milliers de petites et moyennes entreprises implantées en Belgique et dans le reste de l’Europe. Ce sont ces entreprises là qui fournissent la plus grande partie des offres d’emploi et, parmi elles, certaines sont promises à un grand avenir.» Entretien avec Jean-Michel Courtoy, l’enthousiaste vice-président de SME (Small & Medium Enterprises) chez Belgacom. Jean-Michel Courtoy, VP SME de Belgacom. © Fred Guerdin/Reporters Avec le lancement de Bizz, le nouveau concept en matière de services aux PME, l’année 2009 marque une étape importante pour Belgacom. Mais qu’est-ce que Bizz exactement ? Jean-Michel Courtoy: « Bizz signifie ‘Belgacom at the service of all SMEs’, ou ‘Belgacom au service de toutes les PME’. En d’autres termes, les PME sont devenues notre priorité absolue. Notre objectif est de faire de Belgacom une PME au service des PME. Bizz offre des solutions flexibles combinant lignes fixes, smartphones, internet mobile et même ordinateurs portables avec technologie 3G intégrée. Ce nouveau concept est également synonyme de hausse du niveau de service, que ce soit en ligne, par téléphone ou dans l’un des nombreux Bizz Corners établis dans nos boutiques. Belgacom souhaite offrir aux PME des services qui leur donnent la possibilité de faire des TIC un véritable outil de succès.» Belgacom entend donc se rapprocher de sa clientèle ? Jean-Michel Courtoy: « Au cours de l’année 2009, nous avons ouvert des dizaines de Bizz Corners aux quatre 37 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE DOSSIER Interview Jean-Michel Courtoy, vice-président SME de Belgacom dossier « Entre les sociétés unipersonnelles et les moyennes entreprises, il existe tout un éventail de profils d’entreprise. Toutefois, elles ont toutes un élément en commun: elles évoluent toutes dans le même environnement concurrentiel, où la connaissance des données et le réseau des TIC occupent une place prépondérante.» N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 38 PME « Nous souhaitons jouer un rôle proactif au sein du réseau des entrepreneurs bruxellois. Et ce partenariat avec BECI nous offre les opportunités que nous cherchions. Belgacom s’est engagé à mieux se concerter avec les chefs d’entreprise bruxellois: quels sont leurs besoins réels en matière de TIC?» dossier PME cloud computing n’est certainement pas étranger à son succès. Nous sommes passés d’un modèle d’achat à un modèle de location correspondant à l’utilisateur: les coûts sont dorénavant plus prévisibles et, plus important encore, ils baissent significativement. Par conséquent, les petits entrepreneurs n’ont plus à se soucier des questions informatiques et des infrastructures et ont donc les mains libres pour se concentrer exclusivement sur leur activité principale. Toutefois, le principal avantage réside dans la possibilité pour les PME d’accéder à tout moment et en tout lieu aux données vitales pour doit absolument veiller en matière de TIC. En collaboration avec nos partenaires, nous souhaitons avant tout donner un coup de pouce décisif aux jeunes entrepreneurs. Ce partenariat connaît par ailleurs un succès croissant: la plateforme compte aujourd’hui plus de 4.000 membres et reçoit chaque mois pas moins de 60.000 visites d’utilisateurs uniques. Belgacom souhaite favoriser l’esprit d’entreprise: notre groupe a toujours cherché à soutenir les gagnants de demain. L’avenir de notre économie dépend de la réussite des milliers de petites et moyennes entreprises implantées en Belgique et dans le reste de l’Europe. Ce sont ces « En proposant des services sur-mesure destinés au segment des PME, Belgacom poursuit un double objectif: stimuler la croissance de ces entreprises et s’assurer une part significative de ce marché en plein essor.» entreprises là qui fournissent la plus grande partie des offres d’emploi et, parmi elles, certaines sont promises à un grand avenir.» d’utilisation de données mobiles sur le réseau national, permettant au client de passer à un tarif plus avantageux. Bien sûr, certains freins psychologiques demeurent – ‘les données mobiles coûtent trop cher’ - mais les prix pratiqués aujourd’hui sont bien plus avantageux que par le passé.» Pour une PME, quels sont les avantages du cloud computing ? Jean-Michel Courtoy: « Le cloud computing se trouve aujourd’hui à un moment charnière de son existence. Jusque-là, il s’agissait surtout d’une tendance, rien de plus. Aujourd’hui, c’est une réalité concrète. A cet égard, la crise a joué un rôle prépondérant et le facteur d’économie des coûts du l’entreprise.» Belgacom chapeaute également le partenariat Start your business. Jean-Michel Courtoy: « Pour les nouvelles entreprises, nous avons lancé le partenariat Start Your Business en collaboration avec ING, Electrabel et Systemat. Il s’agit d’un portail spécialisé fournissant aux entreprises naissantes toutes les informations dont elles ont besoin ainsi qu’une liste d’événements susceptibles de les intéresser. Au delà des informations et des événements, nous proposons également un kit pour débutants comprenant un accès à internet, un nom de domaine et un niveau de sécurité garanti, soit les principaux points auquel un jeune entrepreneur Belgacom a récemment noué un partenariat structurel avec BECI. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de ce choix ? Jean-Michel Courtoy: « Belgacom est un acteur incontournable du marché belge des télécommunications, mais le groupe souhaite également renforcer sa présence au niveau local. Nous souhaitons jouer un rôle proactif au sein du réseau des entrepreneurs bruxellois. Et ce partenariat nous offre les opportunités que nous cherchions. Belgacom s’est engagé à mieux se concerter avec les chefs d’entreprise bruxellois: quels sont leurs besoins réels en matière de TIC ? Grâce aux séminaires et aux formations de BECI, Belgacom est en mesure de partager son savoir-faire et ses connaissances avec les jeunes entrepreneurs et les chefs d’entreprise aguerris. Notre objectif est de leur expliquer les possibilités offertes par les TIC afin de mieux s’armer face aux défis qui sont les leurs sur le marché actuel.» Roel Veyt 39 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE en terme d’attraction de nouveaux clients. Nous avons lancé une série de Bizz Deals fournissant des données avancées mobiles. Grâce à ceux-ci, les clients ont la possibilité de combiner un smartphone mobile ou un BlackBerry et un plan tarifaire internet mobile à un prix très intéressant. Nous avons revu notre portefeuille Internet on GSM et Mobile Internet on laptop, en lançant de nouvelles offres séduisantes. Ces offres ont continué à dynamiser les ventes et bénéficient des progrès engrangés au niveau de l’expérience client, comme la notification par SMS, tant en cas de roaming qu’en cas PME dossier La gare du Midi. TABLE RONDE «La crise? L’Occasion de réinventer son envie d’entreprendre» Elle est sur toutes les lèvres et fait craindre le pire au plus optimiste des entrepreneurs. Elle, c’est la crise. Pourtant, lors du récent salon Entreprendre2010, une table ronde a permis d’inverser la tendance et de voir dans le marasme économique actuel une occasion de réinventer la manière d’envisager la création d’une entreprise, mais aussi la façon de la gérer. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 40 Oser créer Georges Fontaine, CEO de Kewlox, un célèbre fabricant de meubles Beaucoup de monde présent au table ronde du Salon Entreprendre. © Patrick De Roo A lors que se retrouvaient sur la même scène des représentants du monde politique, économique, des entrepreneurs et des communicants, la première question portait sur cette notion même de crise et sur son évolution en ce premier semestre 2010. L’occasion de remarquer que les avis divergent. Ainsi, si Marie Arena, députée fédérale, estime que les indicateurs restent mitigés, entraînant la frilosité des consommateurs et la nécessaire poursuite des plans anticrise, il n’en est pas de même pour Philippe Ledent, économiste près de la banque ING. «Le commerce international se relance positivement. Un bon signe pour la Belgique qui possède une économie essentiellement ouverte sur le reste du monde. Certes, la période est incertaine, mais les décideurs se doivent, aujourd’hui, d’être positifs» confie-t-il d’emblée. La crise n’est pas une raison suffisante pour brider votre souhait d’entreprendre. belge, n’y va pas par quatre chemins: «Il n’est pas plus difficile de devenir indépendant aujourd’hui qu’hier. On court simplement plus de risques. Il ne faut surtout pas devenir indépendant parce que l’on n’a rien d’autre à faire». Le ton est donné. Jacques Borlée, ancien sportif de haut niveau et entraîneur de plusieurs athlètes belges, ajoute que la considération mille Van Vyve, rédactrice en chef du mensuel Bizz, en a rencontré des patrons. Pour elle, ils se doivent d’être leaders, de croire en l’humain et d’être flexibles pour espérer vivre dans le monde économique actuel. Pour cela, il n’existe pas d’école. «D’ailleurs, s’amuse Olivier Willocx, Administrateur Délégué de BECI, peu d’universitaires créent leur entre- Georges Fontaine, CEO de Kewlox: «Il n’est pas plus difficile de devenir indépendant aujourd’hui qu’hier. On court simplement plus de risques. Il ne faut surtout pas devenir indépendant parce que l’on n’a rien d’autre à faire.» accordée aux entrepreneurs est primordiale en période de crise pour permettre à ceux-ci de créer et de prospérer. Il apparaît très vite que la création d’une entreprise, petite ou grande, est une question de caractère. Ca- prise. Ils préfèrent intégrer des structures existantes, plus rassurantes.» Tous s’accordent pourtant à dire que si la création d’entreprise possède un but de création de valeur, elle ne peut se départir du plaisir personnel que ressentira l’entrepreneur. En bref, les Vous dirigez une PME ? 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Nous devons apprendre à exporter dans les secteurs qui fonctionnent.» N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 42 Se rencontrer et réagir motivations doivent être positives ou l’entreprise ne doit pas être ! Créer une entreprise nécessite néanmoins des fonds. L’occasion de voir tous les regards se tourner vers le secteur bancaire. Il apparaît pourtant que la crise n’a pas empêché celui-ci de poursuivre son rôle primordial dans le processus de financement des entreprises en devenir. «Bien sûr, les profils à risque sont, en période de crise, plus rapidement écartés. Mais si la faisabilité du projet est forte et qu’un lien de confiance peut être établi entre la banque et le créateur, rien ne peut empêcher le financement» indique Philippe Ledent. Et d’ajouter qu’un business plan en béton est certainement le meilleur moyen de s’ouvrir une voie royale vers la création de la structure tant désirée. Georges Fontaine préfèrent parler «d’anticipation». Celle-ci est fondamentale pour permettre à l’entrepreneur d’avoir une longueur d’avance sur les difficultés et d’ainsi pouvoir les esquiver plus aisément. Et si la création se décline sur le mode des associés, Camille Van Vyve souligne l’importance de «la cohésion qui permettra de suivre les mêmes objectifs et ainsi de prendre des décisions homogènes pour éviter de se saborder soi-même.» Olivier Willocx n’en démord pas: «réussir son entreprise, c’est avoir la capacité de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Si vous restez en vase clos, à rencontrer toujours les mêmes personnes qui s’emploient à n’avoir qu’un regard positif sur votre entrepreneuriat, vous ne pourrez pas évoluer. C’est sans doute rassurant, mais cela empêche de se remettre en question et d’éventuellement modifier les choses qui pourraient mener votre entreprise à sa perte.» On ne peut pas être bon en tout. Pour Jacques Borlée, dans le sport comme dans l’entreprise, il est indispensable Olivier Willocx, Administrateur Délégué de BECI: «Réussir son entreprise, c’est avoir la capacité de rencontrer les bonnes personnes au bon moment. Si vous restez en vase clos, à rencontrer toujours les mêmes personnes qui s’emploient à n’avoir qu’un regard positif sur votre entrepreneuriat, vous ne pourrez pas évoluer.» Bien gérer pour croître Créer son entreprise n’est pas tout. Encore faut-il que celle-ci soit viable, réaliste et innovante. «Il est indispensable d’être bien accompagné. Un regard extérieur permettra toujours de pointer du doigt les écueils que l’entrepreneur ne peut voir tant il est plongé dans son affaire» explique Marie Arena. Jacques Borlée et Camille Van Vyve, rédactrice en chef du mensuel Bizz: «Les patrons se doivent d’être leaders, de croire en l’humain et d’être flexibles pour espérer vivre dans le monde économique actuel. Pour cela, il n’existe pas d’école.» Pour Jacques Borlée, une course se prépare. C’est pareil pour faire fonctionner une entreprise. L’occasion pour Olivier Willocx et Jean-Pierre Riquet, fiscaliste, de rappeler l’importance du business plan qui permettra de s’auto-analyser, mais aussi du plan financier qui offrira la possibilité de trouver de nouvelles voies de financement. Des indispensables qui ne seront jamais plus efficaces que s’ils sont établis par des professionnels compétents. Une gestion en «bon père de famille» serait donc la solution pour voir son entreprise traverser la crise sans trop de remous? Pas seulement ! Pour Jacques Borlée, «le caractère positif d’un entrepreneur est indispensable. On améliore ses points forts pour, ensui- d’aller vers les gens compétents, de puiser en eux ces idées qui permettront d’aller plus loin ou tout simplement d’avoir la bonne réaction par rapport à une difficulté surgissant inopinément. «A l’heure de réagir, il est indispensable de pouvoir faire tomber l’émotionnel, de gérer les choses avec le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Cela demande une connaissance accrue de soi-même et savoir s’auto-suggérer les bonnes démarches à entreprendre.» Réagir vite Un élément récurrent à tous les niveaux de la création d’entreprise en période de crise semble aussi être la vitesse. Georges Fontaine n’explique La prévention et la santé ont des effets considérables. Des collaborateurs motivés, par exemple. Le service externe de Mensura. La solution pour plus de sécurité, de bien-être et de prévention en interne. La Loi sur le Bien-être au Travail vous oblige à investir seront automatiquement plus performants. Mensura vous dans la prévention et la santé. Bien sûr, vous pouvez con- aide à y parvenir avec des médecins et des experts du sidérer cela comme une corvée. Mais vous pouvez aussi y risque. Avec des solutions qui motivent vos collaborateurs voir une réelle chance d’améliorer les résultats de votre et qui ont ainsi un effet positif sur vos bilans. Voilà qui entreprise. Tout le monde sait que des travailleurs en bon- devrait vous motiver à jeter un œil sur notre site web, non? ne santé, dans un environnement de travail sûr et sain, www.mensura.be. PME © Patrick De Roo dossier Jaques Borlée, entraîneur de plusieurs athlètes belges. En tant qu’entrepreneur, manager ou responsable du personnel, vous souhaitez obtenir des informations complètes et précises sur les opportunités et risques encourus par la nouvelle législation. Vous trouverez en nos experts Partena HR un partenaire idéal. Grâce à eux, vous déciderez en toute connaissance de cause. La gestion administrative de votre personnel ne peut pas être un souci. Votre gestionnaire payroll s’engage, dès lors, à calculer au quotidien vos salaires conformément à la législation sociale en vigueur dans le respect de la politique salariale appliquée au sein de votre entreprise. En tant que Secrétariat Social agréé indépendant, Partena HR s’engage, à vos côtés, à penser large et parler vrai. Découvrez-en plus sur www.partenahr.be. [ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ] pas uniquement la réussite de Kewlox par sa capacité à réagir vite, mais accorde une importance particulière à cette compétence. Cette dernière nécessite d’ailleurs de pouvoir ne compter que sur soi. «Il faut multiplier les bonnes idées, parce que, lorsqu’on en a cent, une seule sera viable. La décision doit être prise rapidement sous peine de voir un concurrent s’imposer avant nous. On sait à quel point être le premier est un atout majeur sur des marchés de plus en plus volatils. Je déplore souvent que l’on ne soit pas suivi dans ce besoin de rapidité. Si je dois investir dans de nouvelles machines pour pouvoir répondre mieux et plus professionnellement à la demande du marché, je ne peux pas me permettre d’attendre la décision de notre banque. C’est pourquoi je préconise toujours de travailler en autarcie financière quand c’est possible. L’intervention de financements extérieurs ne devrait être qu’en vue d’améliorer notre confort, mais certainement pas être la pierre angulaire de notre réussite» précise-t-il. Philippe Ledent, économiste ING «Si la faisabilité du projet est forte et qu’un lien de confiance peut être établi entre la banque et le créateur, rien ne peut empêcher le financement.» Rester humble Jacques Borlée ne peut qu’être intéressé par cette analogie à la course. Il est cependant un autre point commun entre la course et le monde de l’entrepreneuriat en période de crise. «Evitez de laisser trop parler votre égo. Il est important de rester humbleet d’écouter les conseils de personnes qui sont, éventuellement, déjà passées par là. En sport comme en entreprise, je suis un adepte du coaching, car il s’agit d’un regard extérieur, généralement objectif, qui permettra de souligner les actes à poser pour atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.» La conclusion est rassurante: la crise n’est manifestement pas une raison suffisante pour brider votre souhait d’entreprendre. A peine est-elle un facteur vous obligeant à plus de prudence, de rigueur, tant dans les objectifs que vous vous fixerez que dans les moyens que vous injecterez dans votre entreprise pour les réaliser. Christophe Vanden Broeck dossier PME FINANCEMENT PME De l’importance d’être bien informé En 2008, la Région Bruxelles-Capitale était la Région la plus entrepreneuriale du pays et, même si 2009 a montré un léger tassement dans le domaine des créations d’entreprises, celle-ci reste une Région attirante pour qui veut lancer son entreprise. Le phénomène pourrait sans doute être encore plus marqué si les futurs entrepreneurs connaissaient mieux les aides au financement des petites et moyennes entreprises telles qu’elles existent tant au niveau du Fédéral qu’à la Région. E N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 46 n 2008, la Région BruxellesCapitale était la Région la plus entrepreneuriale du pays et, même si 2009 a montré un léger tassement dans le domaine des créations d’entreprises, celle-ci reste une Région attirante pour qui veut lancer son entreprise. Le phénomène pourrait sans doute être encore plus marqué si les futurs entrepreneurs connaissaient mieux les aides au financement des petites et moyennes entreprises telles qu’elles existent tant au niveau du Fédéral qu’à la Région. Le monde de l’entrepreneuriat vit des situations paradoxales en Région de Bruxelles-Capitale. Tous les indicateurs sont à la hausse et depuis le début de l’année ce ne sont pas moins de 1.500 personnes qui se sont lancées dans l’aventure que représente la création d’une société. Cela n’empêche pas les créateurs et les autres de se plaindre du manque de financement du secteur et des difficultés financières qu’ils doivent rencontrer. Les aides existent bel et bien Les responsables politiques s’insurgent à cette accusation. Tant au niveau Fédéral que Régional, les aides au financement des petites et moyennes entreprises existent. Elles ne sont simplement pas utilisées comme il le faudrait ou, pire encore, ne sont pas assez connues et reconnues pour permettre leur parfaite intégration dans la sphère économique bruxelloise. Il est ainsi surprenant d’apprendre qu’avec un montant de 11.790.000 euros débloqués pour l’année 2010, les aides à l’expansion économique ont doublé par rapport à leur niveau de 2009. Ceci veut dire que, malgré les restrictions budgétaires incontournables en période de crise, l’accent a bel et bien été mis sur cette volonté de voir croître et prospérer les entreprises bruxelloises. Bien conseillés, mieux informés Comment expliquer, dans ces conditions, que volonté d’entreprendre et financements ne parviennent à se retrouver sur un même terrain? Deux mots clés viennent ici jouer un rôle primordial: conseil et information. Il est difficile d’être bon en tout et les entrepreneurs sont souvent de piètres financiers (et inversement). Pourtant, pour des raisons obscures, ces entrepreneurs rechignent souvent à valoriser les compétences et les conseils de leur comptable professionnel. En effet, ces derniers sont parfaitement habilités à faire le tri entre les fonds de participation, prêts de la SRIB, subsides à l’investissement et autres financements privés. En informant et conseillant leurs propres clients, ils peuvent leur éviter de se trouver devant des problèmes insolubles qui n’auraient vite été que mauvais souvenirs grâce à un refinancement adéquat. Question de confiance On le voit, la prise de conscience d’une difficulté et la rapidité de réaction sont des éléments primordiaux dans la survie d’une entreprise. La prévention permettra le plus souvent, quant à elle, d’éviter purement et simplement le problème. Le financement est pourtant un élément clé de la bonne existence des entreprises en région bruxelloise. En effet, il apparaît que les sociétés en difficulté sont, pour 60% d’entre elles, endettées et, pour 20%, en retard de paiement à l’égard de l’Etat belge (TVA, ONSS, impôts, précompte professionnel…). Les aides au financement des petites et moyennes entreprises ne sont pas assez connues dans la sphère économique bruxelloise. © Christophe Vander Eecken/Reporters Dans ce cadre, on peut s’interroger sur la pertinence du lancement, le 1er janvier 2010, de la SPRL Starter au capital de 1 euro. En effet, s’il s’agit d’un incitant à la création d’entreprises, il revêt un caractère dangereux à moyen terme, le sous-financement de la structure pouvant entraîner des difficultés insurmontables. Si, au jour d’aujourd’hui, la majorité des entreprises en difficulté ont moins de 4 ans d’existence, on peut craindre que les «Starters» ne rencontrent bien plus rapidement ce type d’écueil. En bref, un bon financement est celui qui permettra de s’attaquer aux causes plutôt qu’aux conséquences d’un mode de fonctionnement. L’esprit d’entreprendre est également une notion primordiale en ce domaine. On ne s’improvise pas «patron» et, lorsqu’on prend le risque de le devenir, on n’hésite pas à prendre conseils et informations là où ils se trouvent. Christophe Vanden Broeck Vous voulez céder ou reprendre une entreprise ? Mais comment vous y prendre ? Pourquoi céder ou reprendre une société ? Comment déterminer la valeur d’une entreprise ? De quels aspects juridiques, sociaux et fiscaux devez-vous tenir compte ? Dexia apportera des réponses pertinentes à ces différentes questions. Nous vous guiderons et vous conseillerons de A à Z, avec un service adapté à vos projets professionnels et privés. 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Comment réduire ces coûts sans pour autant surcharger de tâches administratives les équipes commerciales? Optez dans un premier temps pour un service de domiciliation d’entreprise (également appelé bureau virtuel). N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 48 Ceci permet aux entreprises ou à l’entrepreneur de disposer d’une adresse pour la société, d’un accès à des bureaux ou salles de réunion, d’un standard téléphonique voire d’un secrétariat n’importe où dans le monde. La domiciliation offre un ensemble de services et de technologies permettant de bénéficier de toutes les fonctionnalités du bureau, sans ses contraintes. «Cette prestation est particulièrement adaptée aux entreprises qui entendent créer une structure ou une filiale à l’étranger», précise Anna Di Marco, Manager de SERVCORP à Bruxelles. «Au travers de notre offre, les entreprises ont le les appels, au nom de sa société, et une secrétaire expérimentée dont le temps peut être réservé ponctuellement pour effectuer des tâches administratives. SERVCORP permet également à ses clients de réserver des salles de réunion en ligne et de manière instantanée, dans le monde entier, 24H/24.» … entièrement équipés de technologies de dernière génération ! SERVCORP offre à ses clients la possibilité de modifier euxmêmes la manière dont la réceptionniste gère les appels via leur outil en ligne, SERVCORP Online: instructions, phrase d’accueil et numéro vers lequel les appels sont transférés. On est ainsi joignable à tout moment, avec la certitude de ne jamais manquer un appel important. SERVCORP investit continuellement dans le développement de nouveaux outils. Une innovation déjà commercialisée dans les centres australiens et japonais arrivera très prochainement en Belgique: un logiciel de télécommuni- Anna Di Marco, Manager de SERVCORP à Bruxelles. Le boardroom de SERVCORP choix du lieu parmi un vaste réseau d’adresses prestigieuses dans des centres d’affaires». Puis évoluez vers une solution de location de bureaux équipés … Sans engagement de durée, les contrats de services sont modulables sur un à douze mois pour optimiser l’investissement et profiter d’une offre flexible. Selon les statistiques, les trois premières années sont décisives pour une nouvelle société. Il est donc important de minimiser les coûts liés aux frais de fonctionnement de la jeune entreprise. «La solution de bureaux équipés est parfaite pour démarrer une activité ou tout simplement tester un marché. En quelques heures seulement, l’entrepreneur a accès à un bureau clé sur porte, équipé de mobilier haut de gamme et des dernières technologies. Il dispose également d’une réceptionniste trilingue qui répondra à tous Le SERVCORP reception. cation par lequel l’extension téléphonique de l’utilisateur est téléchargée sur son ordinateur portable et lui permet ainsi d’émettre et de recevoir des appels à partir de son extension de bureau, quelque soit le lieu où il se trouve. Un récent communiqué de presse indique que Servcorp qui a ouvert 10 ans avant Regus, est celui qui continue d’imposer les standards sur ce marché devenant une référence que tous les autres centres d’affaires tentent de suivre. «Nous allons continuer à ouvrir la voie» a confirmé le directeur général Alfred Moufarrige. SERVCORP offre des bureaux de direction à Paris, Londres, Bruxelles, Tokyo, Dubaï, Sydney, Melbourne, Brisbane, Hong Kong, Singapour et Shanghai, notamment. Aux Etats-Unis, vous trouverez des centres SERVCORP à New-York, Chicago, Atlanta et Washington DC. Infos: www.servcorp.be dossier PME ACQUISITION & TRANSMISSION Cession d’entreprise: Les PME sont-elles prêtes? Votre entreprise est à vendre ou vous en convoitez une? Mais est-ce le bon moment? Cession, fusion, acquisition ne s’improvisent pas. 5 étapes cruciales pour débusquer les pièges et éviter les écueils. Aujourd’hui, la crise stimule le marché des transmissions d’entreprise. 49 Les questions à se poser «Les actionnaires sont-ils prêts à vendre? Comment se présente la «mariée»? Quelles sont les motivations émotionnelles et rationnelles? C’est un préliminaire important», conseille Benoît Tas, CEO de Société À Vendre. Les signaux d’alarme Quelques points névralgiques sont à surveiller: le fond de roulement, qui n’est pas le profit. La PME dépend-elle d’un seul patron ou d’un seul client? Va-t-on vers une vente d’actions ou d’un fonds de commerce? Les 5 étapes clés © Image Source/Reporters nous l’accompagnons pour embellir la mariée, 2 à 3 ans si nécessaire. Quitte à renoncer dans l’immédiat à son projet pour en tirer plus de profit le moment venu», précise Benoit Tas. 3. La sélection C’est le moment de filtrer les candidats, évaluer leurs intentions et leur capacité financière. Avant d’ouvrir vos livres aux intéressés, faîtes-leur signer une lettre d’intention. En posant vos conditions sans bloquer les négociations. 1. La préparation Le vendeur analysera la situation de son activité et la valorisera. «La ½ des candidats le font avec l’outil disponible sur le site», entame B. Tas. Il donne une projection financière sur base des comptes annuels, à peaufiner par un expert. 2. L’accompagnement La valorisation peut ne pas coller avec les attentes du vendeur. «Dans ce cas, 4. La signature L’argent est versé, en tout ou en partie selon le type de transfert. 5. Le transfert On peut prévoir une période de transfert de la connaissance, afin de maintenir la clientèle, surtout pour un one man show. «On la préconise d’un an maximum, pour éviter l’effet de la belle-mère…», sourie Benoît Tas (SAV). Le groupe de Benoit Tas actif sur 4 pays met en présence des candidats de tout type sur la scène nationale et internationale des fusions et acquisitions (particuliers, futurs entrepreneurs, patrons de PME, agents…). Le groupe génère 2 millions de visiteurs et 12 réactions en moyenne par profil contre 6 sur le marché. Comment? «Nous brassons quelque 15 000 candidats que nous stimulons par des alertes email annonçant les nouveaux profils (10 000 placés en ligne). Près de 80% des inscrits trouvent acquéreur entre 6 et 10 mois. Pour une moyenne de 2 à 5 millions €», répond Benoît Tas. Aujourd’hui, la crise stimule le marché des transmissions, marqué par un entreprenariat qui devient séquentiel: on réalise plusieurs projets dans sa vie. Vous êtes au bout du vôtre et en caressez un nouveau? Rendez-vous sur www.societesavendre.be et créez votre profil. Sylvie Cousin N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE I ci aussi, des moteurs de recherche assurent le matching entre l’offre et la demande. A priori, c’est simple: on crée le profil de sa société sur un outil web multi critères. Il est qualifié et mis en ligne en 24h. On peut donc faire son shopping de sociétés exclusivement sur la toile? Oui et non. Les plateformes Société À Vendre, Brutrade, Sowaccess, Overnamemarkt, Overnameweb… offrent leur base de données, à utiliser avec ou sans conseils. Mais que faire si j’ai affluence de candidats? Et si je n’ai aucune réaction? dossier PME IAB SEARCH BEHAVIOR STUDY Le moteur de recherche, le «mass media ciblé» pour PME? L’Interactive Advertising Bureau, l’association professionnelle du marketing digital, a publié les résultats de l’étude réalisée en 2009 auprès des internautes par InSites Consulting sur le comportement de l’utilisateur et sa recherche. Les conclusions? 9 belges sur 10 utilisent le search chaque semaine et en sont satisfaits. Le développement d’outils (tels que le très répandu Google) et l’optimisation des sites portent leurs fruits. A N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 50 vec la crise, le Search Engine Marketing grappille du budget chez les annonceurs, pressés par les résultats quand les moyens se rétrécissent. «Ici, tout se mesure», se prononce Patrick Marck, General Manager IAB Belgium: «Si la publicité sert à la notoriété, l’online marketing crée un lien évident vers la vente.» Le monde de l’entrepreneuriat vit des situations paradoxales en Région de Bruxelles-Capitale. Tous les indicateurs sont à la hausse et depuis le début de l’année ce ne sont pas moins de 1.500 personnes qui se sont lancées dans l’aventure que représente la création d’une société. Cela n’empêche pas les créateurs et les autres de se plaindre du manque de financement du secteur et des difficultés financières qu’ils doivent rencontrer. l’avis de ses amis. Google indexe aussi les réseaux sociaux, Facebook, Netlog… mais on n’y échange encore que des idées de loisirs ou des références. Comment se faire sa place sur le net? En investissant dans le Search Engine Optimisation, ou référencement, avec des mots clés qui décrivent au mieux votre site. Afin qu’ils se rapprochent de ceux encodés dans la requête du surfeur et que le moteur qui scanne votre site vous place «naturellement» en tête de liste. «Beaucoup pensent alors que vous êtes leader sur votre marché», explique G.Cooreman, Director Digital Media d’InSites Consulting. «Figurer dans les 10 premiers résultats «naturels» (ou non payants) d’une requête, c’est encore plus utile aujourd’hui», nous avertit Gianni Cooreman: «Selon l’étude 2009, les surfeurs abandonnent dès la 1ère page.» Même une PME peut figurer dans le top 10 Search marketing Le search a fait connaître de nombreuses PME. Le moteur est le 1er générateur de trafic en ligne. L‘avenir des Pages d’or? «Fournir l’info locale, le plombier du quartier…», précise P. Marck (IAB). Fouiner sur les moteurs pour obtenir de l’info générale, c’est bien. Comme avoir Etudions le cas de Windose qui a utilisé le Search Engine Marketing pour présenter et vendre en ligne ses barres énergétiques, dédiées aux athlètes de haut niveau mais qui trouvent en chaque sportif un amateur potentiel. Annick Vandersmissen, Managing Director de l’agence de Search Engine Advertising Blue2purple, témoigne: «En associant son produit à l’univers sémantique de la récupération et de l’endurance, Windose a pu s’ouvrir à tous les marchés du globe, dans leur langue. 9 belges sur 10 utilisent le search engine chaque semaine et sont satisfaits. Des moyens traditionnels seraient inadaptés au budget d’une PME moyenne. Allons plus loin: imaginez que pour toucher les cyclistes, l’on combine la force du search à un site d’actualité qui ouvre une fenêtre Google sur sa page cyclisme. Que se passe-t-il? Dès que le contenu cyclisme du jour évoque l’univers sémantique des mots clés de Windose, on sait que Google va référencer Windose. Est-ce payable pour Windose? «Oui, en optimisant la pertinence entre la requête (le mot clé) et le message du lien, car seul le clic est facturé», confirme Mme Vandersmissen. «On clique 2 fois plus sur les liens «sponsorisés»: 11% contre 5% en 2007. Un internaute engagé dans son cycle d’achat ira sur un lien payant pour trouver un fournisseur.» Référencement naturel ou payant? «On clique 2 fois plus sur les liens «sponsorisés»: 11% contre 5% en 2007», relève Patrick Marck (IAB). «C’est surtout vrai pour un e-shop», intervient G. Cooreman (InSites). Un internaute engagé dans son cycle d’achat ira sur un lien payant pour trouver un fournisseur. Et cela reste abordable, on ne paie qu’au contact utile: dès qu’un intéressé en quête d’un produit comme le sien clique sur son lien. Prospect que l’on peut capter et convertir en client. Sylvie Cousin Plus d’infos sur www.iab-belgium.be JWT Group SOCIAL ADMIN Securex vous offre les meilleures solutions pour optimaliser l’administration de votre personnel et de votre statut social. Votre activité et votre statut d’indépendant vous demandent une gestion administrative rigoureuse. Que ce soit pour la gestion des salaires, vos cotisations sociales en passant par vos assurances et votre épargne pension, Securex est à vos côtés pour remplir vos obligations et pour renforcer votre statut social. Grande entreprise, PME, indépendant ou Starter, Securex est le partenaire idéal pour tout ce qui touche au management du Capital Humain. Plus d’infos sur www.securex.be/pme HR SERVICES HEALTH & SAFETY HR INSURANCE HR CONSULTING SOCIAL ADMIN HR RESEARCH dossier PME INTÉRÊTS NOTIONNELS Avantage fiscal pour les PME Il circule à qui mieux-mieux dans les médias. Mais que (et qui) comprend ce concept d’intérêts notionnels? Eclairages sur ses atouts avec un fiscaliste. La manœuvre visait à inciter les PME à augmenter leurs fonds propres. © PhotoAlto/Reporters N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 52 A l’inverse de ce que l’on pourrait croire, les intérêts notionnels, ce n’est pas chinois. En deux temps trois mouvements, un associé du département fiscal chez Deloitte en définit les contours: «Techniquement, ce n’est jamais qu’une déduction fiscale pour capital à risque», circonscrit Patrick Brauns. En les mettant sur pied, le législateur poursuivait un but louable: éviter une discrimination entre régime fiscal du financement par fonds propres et par emprunt. C’est-à-dire? C’est-à-dire que les intérêts de ce dernier sont déductibles; à l’inverse, l’augmentation de capital n’induisait nul avantage en matière d’impôts. Pas compliqué de s’en apercevoir. La manœuvre visait à inciter les boîtes, les PME plus particulièrement, à augmenter leurs fonds propres. Comment s’opère le calcul dudit gain? Encore une fois, «le mécanisme est simple», d’après notre contact: «On prend l’ensemble des fonds propres de la société, à savoir capital et réserves, à la clôture de l’exercice comptable auquel on applique le taux d’intérêts notionnels de l’année. Pour les revenus 2009, le pourcentage a été fixé à 4,473%. Et c’est majoré d’un demi pourcent pour les petites et moyennes entreprises: 4,973%.» Ce taux est déterminé sur base du taux des obligations linéaires (les OLO) à 10 ans de l’Etat. Le montant obtenu et déduit de la base imposable subit de menues corrections; mais s’applique automatiquement à toute firme… si ce n’est aux PME, justement. A celles-là le choix entre les intérêts notionnels et leur incitant ou la réserve d’investissement. Excellent pour la compétitivité ! Le corollaire immédiat des intérêts notionnels -applicables depuis les revenus 2006 et, par voie de conséquence, en rien liés à la crise-? Il saute aux yeux de tout entrepreneur. En poussant ceux-ci à renforcer leurs fonds propres, l’Etat diminue leur risque d’exposition aux conditions bancaires. Ce faisant, le législateur est allé dans le sens d’une une analyse établissant le lien direct entre hausse de fonds propres et fiabilité de l’entreprise. «Sur la plan fiscal, la mesure fonctionne bien ! Elle contribue à la baisse du taux effectif d’imposition en Belgique et ce, dans un contexte de compétitivité fiscale en Europe.» «Sur la plan fiscal, la mesure fonctionne bien !», estime Patrick Brauns. «Elle contribue à la baisse du taux effectif d’imposition en Belgique et ce, dans un contexte de compétitivité fiscale en Europe.» Comprenez que les intérêts notionnels attirent les investisseurs étrangers, les grandes entreprises internationales. Ceci précisé, ces intérêts notionnels, aux attraits manifestes, sont-il appelés à durer, voire à s’étendre? Oui, à en croire le fiscaliste. Pour autant, pondère-t-il, que stoppent les discussions politiques sur l’existence même de ce régime. «Rien de plus perturbant que cette incertitude !», commente-t-il en réclamant un «message clair». Pour 2011, les notionnels sont plafonnés à 3,8% (grandes entreprises) et 4,3% (petites et moyennes). Et cette limite, d’après notre homme de n’être pas un bon signal, parce que donnant, erronément, le sentiment que le régime n’est pas garanti. Guy Bernard Case study: EW Facility Services « La formation et la responsabilisation de nos collaborateurs au centre de notre politique RH » EW Facility Services, une entreprise néerlandaise dans le top 10 du secteur du nettoyage, a lancé ses activités en Belgique en 2006. En trois ans, la société compte près de 200 travailleurs. Kris Calle, directeur de EW Belgium a choisi le Groupe HDP-AristA comme partenaire HR dans cette aventure. La société EW a été fondée en 1991 aux Pays-Bas. Pour se différencier de la concurrence, elle opte pour une stratégie basée sur des collaborateurs drillés à l’hospitalité. La perception du service fourni par l’invité, l’hôte ou collaborateur est centrale. Le fondateur de EW choisit de se concentrer d’abord sur le secteur hôtelier. Il développe ensuite ses activités dans le monde de l’entreprise (bureaux, supermarchés…) et des soins de santé (maisons de repos, hôpitaux…). Progressivement, la société se profile en tant que partenaire unique offrant désormais non seulement le nettoyage mais également des services complémentaires tels que du personnel de service, de plonge, produits nettoyants et hygiéniques, gestion du linge, du verre… EW s’occupe d’une centaine d’hôtels, d’environ 200 entreprises et d’une trentaine d’institutions de soins de santé. « Nous confions beaucoup de responsabilités à nos managers de site. Et bien entendu, nous les formons de manière adéquate pour cela. » explique Kris Calle. Lorsque EW démarre sa filiale belge en 2006 avec cette même vision d’hospitalité, Kris Calle part à la recherche d’un partenaire RH qui peut le soutenir et le conseiller dans le lancement de son projet. Les législations sociales belge et néerlandaise sont différentes, par exemple en matière de flexibilité des heures de travail, de contrat de travail… Le secrétariat social HDP a guidé EW Belgium dans le dédale de la législation sociale belge. Particularité des entreprises de nettoyage : elles doivent travailler avec ce que l’on appelle des ‘centres de frais’. Chaque collaborateur est ‘rattaché’ à un hôtel, une institution, une entreprise. L’administration des salaires n’est pas chose aisée avec des collaborateurs répartis dans toute la Belgique en fonction des clients. EW Belgium travaille, pour ce faire, avec le logiciel d’administration salariale Link Costcenter qui permet de connaître facilement le nombre d’heures prestées par client. Les collaborateurs, acteurs de la politique RH « Les managers de site se concentrent par exemple sur l’engagement de personnel pour leur hotel ou région, jouent un rôle crucial dans la gestion de l’absentéisme, composent les plannings du personnel… Ce qui a pour avantage de créer un lien solide avec l’entreprise. Pour nos clients, ce haut pouvoir de décision permet de pouvoir traiter rapidement les questions. Le service RH centralisé s’occupe quant à lui de déterminer la politique générale, a une fonction de contrôle, s’occupe des déclarations dimona et des salaires avec HDP » Kris Calle a récemment fait appel à HRConnect, l’entité de consultance du Groupe HDP-AristA, pour dresser une carte de l’absentéisme au sein de l’entreprise. Suite aux conclusions de cette analyse, il a décidé d’organiser avec HRConnect une formation des managers de site. Le but : mieux les conscientiser de leur rôle et leur offrir des outils pour y faire face. Cette action fut un succès et Kris Calle compte poursuivre dans cette voie. L’absentéisme est un phénomène qu’il faut traiter sur le long terme. collaborateurs est l’un de nos cheval de bataille. Ils doivent presque se confondre avec personnel de l’hôtel ou l’institution pour laquelle ils travaillent. Lors de nos recrutements, nous accordons une attention toute particulière à ces points et nos collaborateurs sont formés dans ce sens en plus de la formation technique en nettoyage. » ajoute Kris Calle. « Nous tentons de leur faire comprendre qu’ils sont un maillon essentiel dans la satisfaction des hôtes ou collaborateurs du client de EW Belgium. Nous travaillons souvent avec des profils peu scolarisés mais il ne faut pas avoir fait d’études pour sourire et être gentil avec un client.» Rétention du personnel EW Belgium doit faire face à des pics d’activité saisonniers. Afin d’éviter de nombreux licenciements et engagements, l’entreprise offre, dans la mesure du possible, des contrats de travail à durée indéterminée avec, si le cas se présente, des périodes de chômage économique. Le fait d’offrir une sécurité d’emploi permet au collaborateur de s’investir dans son travail. EW Belgium organise également des activités et prévoit des attentions pour son personnel. Les managers de site ont un rôle important à jouer : être à l’écoute de leurs collaborateurs et en assurer le lien avec le reste de l’entreprise. Grâce à cette approche, le taux de rotation est moins élevé que celui du secteur. Kris Calle conclut : «Pour moi, un partenaire RH doit pouvoir penser avec son client, l’aider à découvrir les nouveaux outils disponibles sur le marché, lui signaler des problématiques, le conseiller et être proactif. Grâce au Groupe HDP-AristA, nous pouvons nous concentrer sur notre business. » Rendez-vous est donc pris avec HRConnect pour assurer le suivi de ce processus. « Notre capital, ce sont nos collaborateurs. La gentillesse et l’hospitalité de nos & Découvrez comment nous pouvons vous aider sur www.hdp-arista.be personnel n o s i a r e n n o b e n u s r u o j “Il y a tou n train.” e r e g a y o de v P ME ? 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Prix à partir de, soumis à conditions, valable pour un aller simple en Comfort 2 avec Thalys, dans la limite des places disponibles à ce tarif. Billet non échangeable, non remboursable. Train à réservation obligatoire. RAIL_0385 1 linknv.be L’Europe à grande vitesse Dossier Voyages d’Affaires Brussels Airlines, dans la cour des grandes 55 A-t-on encore besoin des agences de voyages? 59 La sécurité aéroportuaire demande de la cohérence 60 Que nous concoctent les compagnies aériennes? 61 L’Union européenne est désormais compétente en matière de tourisme 62 INTERVIEW DES CEO, DOSSIER MICHEL MEYFROIDT ET BERNARD GUSTIN Brussels Airlines, dans la cour des grandes © Reporters d’événements, dont certains peuvent être qualifiés d’historiques. Il y a d’abord eu l’autorisation de la Commission européenne de l’entrée de Lufthansa dans le capital de la compagnie belge et ensuite l’entrée de celle-ci dans la très puissante Star Alliance. En ce début d’année, Brussels a résolument pris le parti de développer son marché africain. Il était utile de faire un point de la question avec les deux co-administrateurs-délégués de la compagnie, Michel Meyfroidt et Bernard Gustin. Comme toutes les compagnies, Brussels Airlines a souffert de la crise en 2009 avec 8,4% de passagers en moins. A-t-elle pu néanmoins limiter les dégâts? Michel Meyfroidt (MM): La réduction du nombre de passagers a été en ligne avec ce que nous avions prévu, puisque nous avions réduit notre capacité en places offertes de 8%, ce qui fait que nous avons pu stabiliser nos taux de remplissage. Toutefois, le recul a surtout été enregistré en Europe, tandis que le trafic africain a augmenté de 3,4% malgré la crise. À ceci s’ajoute qu’avec plus de 3.000 heures prestées, nos activités charters pour des tiers ont augmenté de plus de 50%. Ces chiffres ne se retrouvent pas dans nos statistiques. Financièrement, si nous avons terminé 2009 dans le rouge comme les autres transporteurs, c’est aussi parce que nous avons massivement investi pour notre entrée dans Star Alliance. Aujourd’hui, sur le réseau européen, vous proposez, depuis l’an dernier, trois classes: Business, Flex et Light. Le seul binôme B.flex/B.light ne s’est pas avéré satisfaisant? MM: Au contraire. Dans toutes les compagnies européennes, on a vu que les voyageurs d’affaires ont quitté la Business pour se retrouver en Econo- my. Du reste, bon nombre d’entre elles visent à supprimer la classe Affaires pour se rapprocher du modèle low cost. Chez nous, la B.flex a justement connu un grand succès grâce à la crise, car, comme il s’agit d’une Economy améliorée, la clientèle d’affaires y a trouvé le prix qu’elle était disposée à payer pour une souplesse d’utilisation digne d’une Business. Aujourd’hui, quelque 35% des clients empruntent la B.flex ou la Business, ce qui représente 15 points de plus qu’un an plus tôt. Quant à la Business, je vous rappelle qu’elle a été rajoutée pour permettre la cohérence dans les connexions non seulement Afrique/Europe, mais aussi N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE Depuis notre dernier dossier sur les voyages d’affaires, Brussels Airlines a vécu beaucoup 55 Michel Meyfroidt (CEO Brussels Airlines): Michel Meyfroidt et Bernard Gustin, les deux co-administrateursdélégués de Brussels Airlines. «Dans toutes les compagnies européennes, on a vu que les voyageurs d’affaires ont quitté la Business pour se retrouver en Economy.» entre les partenaires de Star Alliance. Nous satisfaisons ainsi un segment certes de plus en plus petit, mais qui existe, et le paradoxe, c’est que depuis que la Business est de retour, les passagers comprennent beaucoup mieux la valeur ajoutée de la B.flex. Le 22 juin 2009, la Commission européenne a donné son feu vert au rapprochement Lufthansa/ Brussels Airlines. Ne risque-t-on pas aujourd’hui le «syndrome Swissair/ Sabena», à savoir un partenaire minoritaire (à 45%) destiné à devenir majoritaire? © Reporters N° 3 - MARS 2010 - ENTREPREN DRE 56 MM: C’est évidemment la question que tout le monde nous pose, mais les leçons de la période Swissair ont été retenues. Les règles de Corporate Governance seront respectées scrupuleusement. Le conseil d’administration se compose de dix personnes, dont trois sont de Lufthansa. Ce sont de grands formats qui visent le long terme. Quant aux actionnaires majoritaires actuels, ils auront à cœur de valoriser au mieux la compagnie avant la revente des 55% restants dans deux ans. Bernard Gustin (BG): Au niveau de la stratégie de groupe, les deux compagnies ont engagé un dialogue permanent. Nous ne sommes pas toujours d’accord, du reste, mais l’essentiel est de travailler dans l’intérêt des deux. Il est évident qu’en matière de renouvellement de la flotte, nous aurons l’appui de Lufthansa qui a une flotte de 725 avions, plus 160 en commande. Avec elle, nous avons un allié de poids pour négocier de nouveaux ordres d’achat. Mais d’un point de vue commercial, la stratégie globale va toujours dépendre de nos marchés spécifiques et aussi de Brussels Airport, nouveau hub européen En choisissant Brussels Airlines pour en faire un nouveau partenaire, Lufthansa a clairement misé sur son potentiel de développement, son réseau européen et sa position sur le marché africain, mais elle a aussi tablé sur l’importance de la place de Bruxelles comme capitale européenne et siège de grandes institutions internationales. À ceci s’ajoute que l’aéroport est loin d’être saturé et qu’il se positionne de façon optimale en Europe du Nord entre des aéroports «concurrents» comme Londres, Paris ou Francfort. La compagnie allemande poursuit ainsi sa politique «multi-hubs», après avoir choisi Francfort, Munich, Zurich (avec Swiss) et Milan (avec Lufthansa Italia). Brussels Airport est aujourd’hui une magnifique porte ouverte sur l’Afrique avec un espace (la «zone T») qui lui est spécialement dédié. C’est là qu’on trouve tous les avions de Brussels Airlines en partance pour l’Afrique, mais aussi un salon d’affaires qui a déjà reçu les louanges des revues internationales de voyages. Très prochainement, la «zone T» sera développée avec de nouvelles boutiques destinées à la clientèle en transit. À cet égard, Brussels Airlines doublera la fréquence de ses vols en provenance de Paris pour attirer davantage la clientèle française fort nombreuse sur les vols africains. Star Alliance Ultérieurement, il est envisagé de dédier tout un terminal de l’aéroport aux compagnies membres de Star Alliance, comme c’est déjà le cas dans d’autres aéroports internationaux. Ceci devrait faciliter les transferts des passagers entre compagnies de Star. Toutefois, ce n’est pas une mince affaire, parce qu’il faut non seulement tenir compte de l’espace disponible et des flux de passagers entre les différents transporteurs atterrissant à Bruxelles, mais aussi de la distinction à faire entre les passagers Schengen et non-Schengen. Plusieurs groupes de travail planchent assidûment sur le projet. Actuellement, outre Brussels Airlines, 14 compagnies membres de Star assurent des vols intra-européens de Brussels Airport et trois autres (plus Air Canada en juin) des liaisons intercontinentales. 80 destinations du réseau de l’alliance sont accessibles à raison de 190 départs quotidiens en semaine. P.A. dossier Voyages d’Affaires Bernard Gustin (CEO Brussels Airlines): Pour le voyageur d’affaires, un des changements notables du rapprochement avec Lufthansa a aussi été l’introduction de la nouvelle carte de fidélité «Miles & More»… BG: Effectivement, tous les titulaires de la carte Privilege ont eu leurs points transférés sur M&M dès le 25 octobre, voire additionnés s’ils avaient déjà sur cette carte. Immédiatement, ils se sont vu ouvrir de nouvelles opportunités de récolter des points, mais aussi de les dépenser sur un réseau plus vaste. Cette opportunité a été considérablement élargie, lorsque nous sommes devenus membres à part entière de Star Alliance, le 9 décembre dernier. Il est désormais possible d’accumuler des points sur 26 compagnies et de les dépenser sur ces mêmes compagnies. La carte M&M est utilisée 49 millions de fois par an, soit chaque seconde ! Il n’a fallu qu’un an pour que Brussels Airlines rejoigne Star Alliance. Peut-on parler d’une performance et quels seront les avantages pour les voyageurs? BG: C’est effectivement très rapide et nous l’avons réalisée sans aide extérieure, sauf, évidemment, de la part de Lufthansa pour notre entrée dans le programme Miles & More. En officialisant notre nouveau statut de membre à part entière de la plus grande alliance aérienne au monde, le 9 décembre à l’Hôtel de Ville de Bruxelles avec les présidents de toutes les compagnies, «Les quatre nouvelles escales en Afrique de l’Ouest représentent un potentiel de 100.000 passagers supplémentaires et 4.000 tonnes de fret.» nous sommes effectivement entrés dans la «ligue des champions». Depuis lors, nous avons finalisé toute une série d’accords de partage de codes avec les plus grandes compagnies, ce qui va élargir le réseau disponible pour nos passagers. Ces accords leur permettent d’organiser leurs vols avec plus de souplesse, par exemple en partant avec un transporteur et en revenant avec un autre en fonction de leurs horaires. Et pour Brussels Airlines, cela signifie aussi proposer à la clientèle des autres compagnies de nouvelles opportunités sur notre réseau européen et également sur l’Afrique. De Bruxelles, l’offre est désormais mondiale. employés (plus autant de manière indirecte). BG: Les quatre nouvelles escales représentent un potentiel de 100.000 passagers supplémentaires et 4.000 tonnes de fret. Un nombre important de ceux-ci viendront d’Europe, d’Asie ou d’Amérique grâce à nos différents partenariats avec Hainan Airlines, Jet Airways, Lufthansa et les partenaires de Star. Rien qu’au début de l’année, notre progression de passagers en provenance des États-Unis a augmenté de 40%. Parlons-en, justement, de l’Afrique. Cela reste votre marché de niche. Avez-vous toujours l’intention de développer un réseau de vols domestiques dans différentes régions d’Afrique centrale? MM: Le 5 juillet, nous ouvrirons quatre nouvelles escales en Afrique de l’Ouest: Accra (Ghana), Cotonou (Bénin), Lomé (Togo) et Ouagadougou (Burkina Faso). Dans le même temps, nous ferons passer nos fréquences sur Abidjan de quatre à six vols par semaine grâce à l’introduction d’un cinquième longcourrier Airbus A330. Nous aurons ainsi 18 destinations africaines. Avec les vols de Lufthansa et Swiss, nous assurerons ainsi la desserte de 34 villes à raison de 210 rotations hebdomadaires. Je voudrais ajouter que, pour mener à bien nos nouveaux services, nous engagerons pas moins de 110 nouveaux MM: Absolument ! Nos projets au Cameroun et au Rwanda/Burundi n’ont pas été oubliés, mais celui qui devrait se réaliser en premier est le projet «Korongo» (du nom des échassiers migrateurs d’Afrique centrale). Cette nouvelle compagnie aura Lubumbashi pour base et sera développée en partenariat avec le groupe George Forrest. Il proposera un réseau domestique fiable et conforme aux règles internationales les plus strictes en matière de sécurité aérienne. Nous savons qu’il existe une forte demande pour ce nouveau produit au Congo et nous avons obtenu le soutien total des autorités congolaises. 57 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE la place de Brussels Airport sur l’échiquier multi-hubs de Lufthansa en Europe (voir encadré). profil d’entreprise Antares Inventive Travel House Des voyages d’entreprise exceptionnels à plus d’un titre En près de 25 ans, Antares Inventive Travel House s’est forgé une réputation enviée d’organisateur inventif de voyages à la carte. Dont tout le monde revient ébloui. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 58 Spécialisée en organisation de voyages culturels lors de sa création, en 1985, Antares Inventive Travel House a vite diversifié ses activités pour répondre à la demande des entreprises. «A la vue du catalogue de voyages à thèmes très culturels que nous leur avions envoyé, les entreprises et associations ont perçu le potentiel organisationnel que nous représentions pour leurs déplacements de tous genres», raconte Philippe de Renesse, fondateur d’Antares «Nous les avons écoutées, et proposé des solutions globales à la carte pour leurs voyages culturels à la carte, mais aussi pour leurs voyages de type «Incentive» ou pour tout autre expédition de détente ou de travail, que cela soit 15 ou 800 personnes». Aujourd’hui, une équipe de 10 personnes mène de front, au départ de deux agences bruxelloises, ces activités très spécialisées. Fidèle à sa position de départ, Antares offre avant tout une écoute. Patiente et constructive. S’agit-il, pour l’entreprise cliente, de récompenser une équipe par un voyage de pure détente? De joindre l’utile à l’agréable avec des sessions de travail alternées de visites culturelles? De planifier une retraite de quelques jours pour une activité de team building? De se familiariser avec une région du monde qui va devenir un important partenaire commercial? Dans quel contexte interne? Avec quel budget? Pendant combien de temps? Pour combien de participants? Sur base de ces données, Antares prépare un programme à livres ouverts, sans miroir aux alouettes ou approximations, mais avec un aspect qualitatif dirigé vers l’excep- «Les cinq plus beaux jours de notre vie» L’un des voyages d’entreprise organisé par Antares, il y a près de 20 ans, sur un voilier d’exception, dans la mer des Caraïbes. Un mélange d’activités professionnelles et d’expériences culturelles. La découverte dans toute sa splendeur: de la beauté du monde, de la richesse d’une équipe, d’instants époustouflants. Dix ans plus tard, à cinquante ans passés, un couple de participants y pensent encore. «Les cinq plus beaux jours de notre vie», disent-ils à ce propos, spontanément. En Zambie, un rapport émouvant et impressionnant juste avant la réinsertion de ces lions en milieu sauvage, sans plus aucun contact avec l’homme… tionnel. «Nous voulons permettre aux entreprises d’offrir des choses que leurs invités ne pourraient pas se permettre s’ils voyageaient seuls», insiste Philippe de Renesse. Le voyage ainsi organisé devient un atout gagnant pour l’entreprise, la révélation ou confirmation de son image, l’occasion de gâter ses invités avec des expériences humaines inoubliables. Les participants s’y engagent à la fois les yeux fermés, parce qu’ils savent que toutes les solutions proposées ont été testées par les responsables de l’agence de voyage, et les yeux grands ouverts, parce que ces derniers ont pris soin de les informer des réalités culturelles et humaines de la région visitée. Des liens très forts se nouent du reste souvent entre les voyageurs et les correspondants locaux d’Antares sur les lieux de destination, qui les accompagnent, au sens premier du terme, d’un bout à l’autre de leur présence dans le pays d’accueil. C’est la richesse et la diversité des expériences humaines qui fait toute la différence. Antares Inventive Travel House Val des Seigneurs 51-53 1150 Bruxelles Tél.: 32-2-761.10.23 Fax: 32-2-779.09.65 [email protected] www.antares.be dossier Voyages d’Affaires ENQÛETE TEST-ACHATS A-t-on encore besoin des agences de voyages? Avec Internet, tout candidat au voyage peut se renseigner sur les destinations qu’il affectionne ou qu’il doit rejoindre pour affaires. Il peut aussi prendre connais- © PhotoAlto/Reporters sance auprès de tour-opérateurs d’hôtels sur place, puis, via Google rechercher lesdits hôtels. Ensuite, il peut passer commande via des sites spécialisés ou composer lui-même son voyage en réservant en direct ses vols, son hébergement, la location de voitures, etc. Dans ces conditions, quels sont encore les avantages offerts par les agences de voyages? Connaisance encyclopédique La profession s’est émue de cette enquête qui laissait supposer que les enquêteurs demandaient aux intermédiaires une connaissance encyclopédique de la planète, chose que l’on ne demande plus à d’autres prestataires de services qui ne sont formés et entraînés, finalement, qu’à vendre leurs propres produits. Tout au plus auraient-ils pu attendre qu’on leur réponde: «Je ne connais pas la réponse à votre question, mais laissezmoi le temps de m’informer.» Malheureusement, aujourd’hui, à quelques exceptions (légitimes) près, les agents de voyages ne facturent pas des demandes de renseignements. C’est si vrai que la profession se plaint que, souvent après de longues recherches, les clients – satisfaits – s’en vont réserver directement par Internet, l’intermédiaire y étant pour ses frais. S’il est vrai, comme le relevait l’Association des grandes chaînes d’agences BTO que «chaque métier connaît de bons et de moins bons acteurs», il n’en demeure pas moins que de sérieux déficits de culture générale apparaissent au sein des jeunes générations. Et c’est encore plus affligeant dans des secteurs comme l’histoire ou la géographie pour les jeunes qui veulent se lancer dans le secteur voyagiste. En témoignent en particulier les professeurs des principales écoles de tourisme du pays. Certes, le secteur investit chaque année dans la formation professionnelle, mais les résultats paraissent infimes devant l’ampleur de la tâche. Même les tour-opérateurs semblent avouer que leurs «éduc-tours» à l’étranger sont plus perçus comme de petites vacances que comme de réelles sessions de formation. Hommes d’affaires Il n’empêche que le passage par un intermédiaire de voyages demeure une nécessité, en particulier pour l’homme d’affaires. Pas question pour lui de passer de longues heures sur Internet pour dénicher l’hôtel qui sera le plus proche de son lieu de rendez-vous et qui répondra à ses critères de qualité. Ce seront des Carlson-Wagonlit, American Express, BCD Travel ou TQ3, précisément spécialisés dans les voyages d’affaires, qui pourront au mieux répondre à leurs besoins, puisqu’ils les connaissent. Et les conseiller pour toutes les formalités administratives, en assurances, voire médicales. Moins cher Pour les PME, les agences de quartier, que l’on connaît toujours mieux, présentent également de l’intérêt. Ou encore les enseignes spécialisées dans les destinations (Afrique, Moyen-Orient, États-Unis, Extrême-Orient, etc.). Surtout, il faut bien comprendre que toutes les agences agréées du pays doivent être couvertes par des Fonds de garantie qui protègent le consommateur de faillites éventuelles, y compris des leurs. En réservant en direct par ordinateur, aucune garantie n’existe et le voyageur est livré à lui-même. Quand on est bloqué à 10.000 kilomètres par des circonstances imprévues, c’est parfois gênant. Enfin, un dernier argument. Compte tenu «Le passage par un intermédiaire de voyages demeure une nécessité, en particulier pour l’homme d’affaires. Pas question pour lui de passer de longues heures sur Internet pour dénicher l’hôtel qui sera le plus proche de son lieu de rendez-vous et qui répondra à ses critères de qualité.» de leurs volumes d’affaires, les agences de voyages disposent de conditions tarifaires particulières. Même si elles facturent des frais de dossier, elles sont généralement moins chères que les services Internet, contrairement à ce qu’on imagine généralement. Patrick Anspach 59 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE C u début de l’année, l’association deconsommateurs«Test-Achats» a procédé à une enquête qui a suscité bien des commentaires dans le secteur des intermédiaires de voyages. De faux candidats au voyage se sont présentés dans une trentaine d’agences du pays pour demander comment se déplacer à Londres, quand on est à mobilité réduite ou ce qu’on pouvait faire au Caire à part la visite des pyramides. Autant dire que les résultats n’étaient pas terribles. Bien sûr, l’échantillon de voyagistes n’était pas très représentatif et les questions un peu pointues pour des agents de comptoir. Voyages d’Affaires dossier SÉCURITÉ AÉROPORTUAIRE Pourquoi toujours pénaliser l’aérien? À chaque attentat ou tentative d’attentat, les autorités mondiales de la sécurité s’agitent comme des vierges effarouchées en prenant de nouvelles dispositions très pénalisantes pour les usagers et pas toujours efficaces. Il serait temps que les États s’entendent sur une politique cohérente, efficace et durable. N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 60 Obama en colère Nous ne savons toujours pas pourquoi l’homme était sorti des toilettes pour faire exploser l’avion; ce qu’on sait en revanche, c’est qu’il avait été clairement identifié comme dangereux par son père, ancien ministre nigérian et qu’il est quand même passé à travers les mailles du filet de la sûreté américaine. Barack Obama a d’ailleurs piqué une colère assez légitime à ce propos. Malheureusement, dans les 48 heures, ce fut la folie furieuse dans les aéroports du monde. À Bruxelles, cela s’est traduit, pour les passagers se rendant aux États-Unis, par l’obligation de se présenter trois heures à l’avance à l’aéroport, de n’emporter qu’un seul bagage de cabine et par de nouvelles fouilles à l’entrée de l’avion. Ailleurs, cela s’est traduit par des mesures diverses, y compris dans les avions, avec des curiosités comme l’interdiction de se lever de son siège une heure avant l’atterrissage, de garder quelque chose sur ses genoux ou d’utiliser des appareils électroniques. Dans la série «si vous avez du temps à perdre, prenez l’avion», les voyageurs d’affaires sont de plus en plus agacés par ces mesures qu’ils considèrent généralement inutiles. Pourquoi, dans un monde où il faut vivre avec le terrorisme, doit-on toujours pénaliser l’aérien? Pourquoi n’applique-ton pas des contrôles aussi sévères à l’entrée des gares, des hôtels ou de n’importe quels lieux publics? Scanners corporels La tendance est actuellement à l’utilisation généralisée des scanners corporels qui vous déshabillent virtuellement. Rien d’érotique à cela, quoi qu’on en dise (les images ressemblent plus à des zombies) et bien moins dérangeant en tout cas que des palpations corporelles «poussées». Mais outre le fait qu’on n’est pas complètement sûr qu’être ex- © AP/Reporters À la fin de l’année dernière, la presse aéronautique spécialisée s’apprêtait à lancer une information heureuse à l’adresse de tous les passagers aériens: dès avril 2010, la Commission européenne demanderait aux États membres de cesser de contrôler les liquides avant l’embarquement des passagers. La raison en était que les nouveaux scanners de bagages de cabine étaient à même de détecter des liquides «dangereux». Patatras !, un certain Umar Farouk Abdulmutallab a mis fin à ce bel espoir en tentant de se faire exploser à bord d’un avion de Delta/Northwest entre Amsterdam et Detroit, le jour de Noël. L’Association du transport aérien international (IATA) estime que les frais de sécurité devraient incomber aux États qui doivent assurer la sécurité sur leur territoire. posé à leurs rayons soit complètement inoffensif, lesdits scanners sont chers (1 million USD par appareil, dit-on) et peut-être pas aussi efficaces qu’on le croit. Il suffirait effectivement de faire passer des poudres mortelles dans les bagages de cabine pour détourner le risque de leur détection sur le corps. Acheter du foie gras? L’Association du transport aérien international (IATA) s’insurge. Non seulement elle estime que tous les frais de sécurité devraient incomber aux États qui doivent assurer la sécurité sur leur territoire au lieu de les faire supporter par les aéroports qui les répercutent sur les redevances et donc sur les passagers, mais, en plus, elle dénonce le manque de cohérence des mesures de sécurité dans le monde. En allant de A à C en passant par B, le voyageur ne sait plus ce qui est autorisé ici, là ou ailleurs. Peut-il acheter en free taxe à son aéroport de départ sans risquer de se voir confisquer sa bouteille quelque part en transit? Acheter du foie gras estil autorisé? Oui, lui dira-t-on dans la boutique, mais quid, en réalité, à 8.000 kilomètres de là? Peut-il emporter son ordinateur en plus de son bagage à main? Et surtout, pourquoi doit-il multiplier les passages aux détecteurs, alors qu’il n’a traversé que des zones sécurisées. Il y a là, indéniablement, des tracasseries qu’on pourrait éviter aux passagers fréquents qui sillonnent les cieux dans le but de favoriser l’économie mondiale. Qu’ils voyagent pour affaires ou pour leurs loisirs. Patrick Anspach dossier Voyages d’Affaires NOUVEAUX TENDANCES «LOW COST» Que nous concoctent les compagnies aériennes? Les compagnies «low cost» ont parfois des idées qui, si elles sont acceptées par les clients sans trop de difficultés, sont copiées par les transporteurs traditionnels. Plusieurs bruits de couloir – et ce ne sont pas que des rumeurs – nous ont amenés à dresser une petite liste de projets pas très réjouissants. Petit florilège non exhaustif: Les repas payants. Les Air France, BA, Lufthansa envisagent sérieusement de faire payer les repas en court-courrier (vols de moins d’une heure et demie). Les compagnies américaines y songent aussi pour les vols long-courriers en classe économique, après avoir perçu que les boissons alcoolisées payantes avaient du succès. On pourrait réserver ses repas pour 10 USD à l’achat du billet. Des suppléments. Ils pourraient être demandés pour certaines places dans l’avion: hublots, couloirs ou places près de la sortie. Dans le même registre, les transporteurs pourraient copier EasyJet en faisant payer la priorité d’accès en cabine en créant trois files (dont deux payantes) à l’entrée de l’avion. Ensuite, une fois entré parmi les premiers dans l’avion vide, on choisit sa place. Continental vend désormais (plus cher) des sièges Economy avec davantage d’espace pour les jambes. Ventes à bord. Elles pourraient être étendues, car le free-shop fonctionne toujours bien. Mais pas seulement. Il nous revient que des compagnies envisagent des «kits de sommeil», en l’occurrence, oreillers, couvertures, cire pour oreilles, bandeaux, etc. pour des vols de plus de 4 heures. American Airlines vend à 8 USD des couvertures sur son réseau domestique depuis le 1er mai. L’an prochain, elle pourrait étendre la mesure aux vols transatlantiques. Les programmes de fidélisation. Avec la consolidation des compagnies aériennes et les fusions de leurs programmes de fidélité, les miles accumulés représentent des valeurs de plus en plus importantes, voire inquiétantes pour les comptables. Il n’est pas interdit de penser que les possibilités de les dépenser en vols gratuits seront de plus en plus limitées. Mais dire tout ça est probablement politiquement incorrect. Wait Patrick Anspach and see… 61 Voyages d’Affaires dossier L’UE ET LES DROITS DES CONSOMMATEURS Bruxelles veut mieux protéger les voyageurs Jusqu’au début de l’année, c’est-à-dire la mise en application du Traité de Lisbonne, le tourisme n’entrait pas dans le champ de compétence de la Commission européenne, si ce n’est de façon indirecte (directive Bolkestein sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, protection des consommateurs, liste noire de compagnies aériennes…). Mais désormais, plusieurs plans d’action sont à l’étude en particulier pour protéger les voyageurs aériens. Q en 2008 a dépassé le chiffre de 1,4 milliard. En termes de dépenses, l’UE se situe à la première place sur l’échiquier mondial avec des dépenses de 94,2 milliards (chiffres de 2007) hors UE. Dans ce contexte, Bruxelles veut stimuler la compétitivité du secteur du tourisme en Europe, mais aussi s’attacher à protéger les voyageurs. Ce dossier sur le droit des voyageurs sera centralisé par la vice-présidente de la Commission, Viviane Reding (Luxembourg) en charge de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté. Autant dire qu’on s’acheminera assez vite vers des règlements qui seront d’application immédiate (à l’inverse des directives qui doivent être transcrites dans les réglementations nationales). Nombre de voyages: 1,4 milliard Low cost En outre, indépendamment de leur durée, le nombre de voyages effectués par les résidents des 27 pays membres Le dossier est ample, raison pour laquelle tout le secteur a été convié à donner son point de vue sur toute une série de questions. Bien que certaines règles existent déjà en matière d’annulations de vols ou de retards d’avions (mais aussi de trains), de bagages perdus ou abîmés, de transparence des sites de réservation, d’accueils de passagers handicapés, par exemple, certaines directives doivent être revues, notamment celles sur les voyages à forfait qui date de 1990, ceux-ci ayant fortement évolué en vingt ans: arrivée d’Internet, développement du low cost, croissance des croisiéristes, mode de rémunération des agences de voyages, ventes transfrontalières et nous en passons. Bruxelles veut stimuler la compétitivité du secteur du tourisme en Europe, mais aussi s’attacher à protéger les voyageurs. Voyages à forfait © Science Photo Library/Reporters N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 62 u’il soit d’affaires ou de loisirs, le tourisme a été identifié par la Commission européenne comme une activité économique dotée d’une grande capacité à générer de la croissance et de l’emploi dans l’UE, et à contribuer au développement et à l’intégration économique et sociale dans les régions rurales, périphériques ou sous-développées. En 2006 (derniers chiffres publiés), ce secteur a généré auprès des fournisseurs traditionnels de voyages et de prestations touristiques 5% du PIB de l’Union, générés par 1,8 million d’entreprises employant directement 9,7 millions de personnes. Mais si l’on tient compte de toutes les activités connexes, il faut doubler ces chiffres. Mais surtout, la Commission veut dépasser cette simple notion de voyages à forfait, ce qui intéresse directement les voyageurs d’affaires. En effet, si les voyageurs de loisirs sont couverts lorsqu’ils sont passés par des tour-opérateurs, pourquoi oublier des passagers qui seraient lésés en cas de faillites de compagnies aériennes chez qui ils auraient réservé en direct? Les risques ne sont pas négligeables: nonremboursement de leur billet ou non-rapatriement s’ils sont déjà à l’étranger… Au regard des nombreuses faillites de petites compagnies low cost en 2009, la question d’un «Fonds de garantie de transporteurs» est de plus en plus à l’ordre du jour, mais il faut bien s’attendre à ce que le chemin soit long. Même à l’échelon européen, en attendant une réglementation mondiale qui serait plus efficace. Patrick Anspach BLOC - NOTES Management • Réussissez vos présentations en public Formateur: Fabian DELAHAUT Les 21 et 28 mai 2009 de 9h à 17h • Special Starters: Le Networking ou comment développer votre activité grâce à votre réseau relationnel Formateur: Jasmine VLIETINCK Le 31 mai 2010 de 9h00 à 12h30 • Avocats: Les cinq clés du développement de votre clientèle Formateur: Antoine HENRY de FRAHAN Le 4 juin 2010 de 13h30 à 16h30 • Les entretiens avec ses collaborateurs Formateur: Pierre GALLOUX Le 8 juin 2009 de 9h à 17h30 • Office 2010: workshop exceptionnel Orateur: Alex HUART Le 17 juin 2010 de 12h30 à 17h • Faire Faire Ou Comment réussir la délégation Formateur: Michel SEIFERT Le 18 juin 2010 de 9h à 17h • Nouveau Réseau Apprenant en RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) À partir de septembre 2010 Organisation • Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle en 1 an !: Alter Ego – Assistante de direction Coach: Sophie FELTRIN A partir du 19 mai 2010 – de 9h à 13h • Plus de 90 trucs pratiques pour mieux gérer votre temps Formateur: Luc TOUBEAU Le 8 juillet 2010 de 9 à 17h Finances • Apprenez à décortiquer les comptes de la partie adverse Formateur: Olivier KAHN Les 20 et 27 mai 2010 de 14h à 17h Infos: Brigitte van der Mensbrugghe 02 643 78 30 – [email protected] Séminaires Législation sociale • La prime d’innovation: récompensez vos travailleurs créatifs par une prime 100% nette ! Orateur: Renaud COLLETTE Le 20 mai 2010 de 9h à 10h • 2ème Beci HR Lunch Orateur: Olivier RIJCKAERT Le 21 mai 2010 de 11h à 13h • La responsabilité pénale des personnes morales en droit social et en droit financier Orateurs: Frédéric LUGENTZ & François LAGASSE Le 28 mai 2010 de 14h à 17h • La concurrence déloyale et le contrat de travail Orateurs: Fabienne Raepsaet, Gaëlle Willems & Jean-Yves Verslype (Claeys & Engels) Le 15 juin 2010 de 14h à 17h • Sécurité sociale internationale: de nouvelles règles du jeu en 2010 (pour avocats) Orateur: Bruno DE PAUW Le 18 juin 2010 de 13h30 à 16h30 Infos: Frédéric Simon T +32 2 643 78 17 – [email protected] Législation commerciale • La nouvelle loi sur les pratiques du marché Orateur: Zoe Platinckx Le 1er juin 2010 de 18h à 20h • Les recours de l’acheteur insatisfait Orateur: François GLANSDORFF (Janson Baugniet) Le 8 juin 2010 de 17h00 à 18h30 • Le creancier face à l’insolvabilité de son débiteur Orateur: Cedric Altes Le 15 juin 2010 de 18h à 20h Législation fiscale • Payer moins d’impôts ? C’est possible! Orateurs: Ivan CORBISIER & Hubert GENDEBIEN Le 25 mai 2010 de 9 h à 12 h • Développer son activité en France: Aspects fiscaux Orateurs: Patrick BRAUNS & Benoît DAMBRE Le 26 mai 2010 de 14h à 17h • La refacturation de frais: Les pièges à éviter ! Formateur: Frédéric FOSSEUR Le 27 mai 2010 9h à 12h • Les aspects fiscaux de la levée de capitaux Orateurs: Benoît MALVAUX & EricGérald LANG Le 2 juin 2010 de 18 h à 20 h • Actualités fiscales Orateur: Renaud HENDRICE, Tax Director Deloitte Le 25 juin 2010 - de 13h30 à 16h30 Mercredis juridiques: Nous répondons à vos questions juridiques tous les premiers mercredis du mois en dehors des heures de bureau à partir de 17h30 Infos: Eric Brabant T 02 643 78 18 [email protected] Séances d’info de Beci Starters Participez gratuitement à nos séances d’informations • de 10 à 11h30: Mercredi 26/05/2010 Mercredi 09/06/2010 Mercredi 23/06/2010 • de 14 à 15h30 Mercredi 02/06/2010 Mercredi 16/06/2010 Mercredi 30/06/2010 Infos : Annick Van De Sande T 02 210 01 71 - [email protected] Formations de la Woman’s Academy • Word – Version 2007 Formatrice: Marie Vandenberghe Jeudi 25 mai de 13h30 à 17h00 (Bruxelles) www.womansacademy.be Activités Internationales • Comment s’y prendre à l’international ? Les pièges à éviterl Orateurs: Annick Mottet Haugaard, Jane Murphy, Senior Associate & Olivia Santantonio de Lydian Le 31 mai de 9h à 11h • Vos certificats d’origine online grâce à Digichambers ! Séance d’information Le 4 juin 2010 de 10h à 12h • Export day Ateliers pratiques pour augmenter votre efficacité à l’export ! Le 8 juin 2010 de 10h à 12h • Délégation Luxembourg Accueil d’une délégation d’hommes d’affaires luxembourgeois, mercredi le 9 juin 2010 • Hungary Business Club Brussels Le 10 juin 2010 • EU funding and tenders seminar in the field of Construction Information session and individual coaching about the EU funding & tenders in the field of construction Le 15 juin 2010 A noter: Cycle de formations “ Douanes”: 25 mai et 8, 15, 22 et 25 juin 2010 Infos : J.-Ph. Mergen T 02 210 01 77 - [email protected] 63 N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE Formations DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION * Arcturus Group SA Rue Guimard 15 - 1040 Bruxelles CODE NACE: 73200 - Études de marché et sondages d’opinion del: Godard Xavier Becsat - Sattler Philippe PPE Rampe Gauloise 1 - 1020 Bruxelles CODE NACE: 69202 - Activités des comptables et des comptables-fiscalistes del: Sattler Philippe Brand-Partners SA Chaussée de Waterloo 200 - 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE: 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. del: Curnel Sébastien N° 5 - MAI 2010 - ENTREPREN DRE 64 Butaeye d’Hollander Monique PPE Avenue Princesse Elisabeth 84 - 1030 Bruxelles del: Butaeye d’Hollander Monique Climact SA Chaussée de charleroi, 96 1060 Bruxelles CODE NACE: 58290 - Édition d’autres logiciels 63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes 64200 - Activités des sociétés holding del: Vermeulen Pascal Control Risks Benelux BV Adam Smith Building, 6th Floor Thomas Malthusstraat 1-3 - 1066 JR Amsterdam - Nederland del: Stefels Walter Duferco Diversification SA Rue des Rivaux 2 - 7100 La Louvière CODE NACE: 35110 - Production d’électricité 39000 - Dépollution et autres services de gestion des déchets 4110212 - l’Aménagement ou la rénovation de zones urbaines par voie de promotion del: Zoller Frédéric Elsys International SPRL Rue Vilain XIIII 53-55 - 1000 Bruxelles CODE NACE: 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé del: Goldstein Jean The GreenHouse Group SPRL Rue de la Montagne 54-56 - 1000 Bruxelles CODE NACE: 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. 7810002 - Les activités de recherche et de placement de cadres («chasseurs de têtes») del: Bigge Robert Hallon Freddy PPE Rue Vanden Bossche 71 - 1140 Bruxelles del: Hallon Freddy Handary SA Avenue De Fré 267 - 1180 Bruxelles CODE NACE: 46120 - Intermédiaires du commerce en combustibles, métaux, minéraux et produits chimiques 46751 - Commerce de gros de produits chimiques industriels 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del: He Aimin Laurent Sabine SPRLU Rue de la Fauvette 37 - 1180 Bruxelles del: Laurent Sabine MDM-P1 NV Vogelsanck 10 - 2970 s Gravenwezel CODE NACE: 42110 - Construction de routes et d’autoroutes 43120 - Travaux de préparation des sites 43390 - Autres travaux de finition del: Meers Michel Menssana SA Terhulpsesteenweg 6B 1560 Hoeilaart CODE NACE: 46319 - Commerce de gros de fruits et de légumes, sauf pommes de terre de consommation 47210 - Commerce de détail de fruits et de légumes en magasin spécialisé del: De Herdt Harold Mesters Jean-Paul PPE Rue des Coteaux 157 - 1030 Bruxelles CODE NACE: 62090 - Autres activités informatiques del: Mesters Jean-Paul Metaphore SPRL Avenue de l’Ecuyer 63 - 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE: 7311001 - Conception et réalisation de campagnes publicitaires pour des tiers, en utilisant tous les médias 6391001 - Activités des agences de presse, c’est-à-dire la communication aux médias d’informations, de photos 7021001 - Conseils et assistance opérationnelle aux entreprises dans les domaines des relations publiques et de la communication del: Gilbert Muriel Plus Uitzenkrachten /Intérimaires SA Rue d’Arenberg 2 - 1000 Bruxelles CODE NACE: 7810001 - Recherche, sélection, orientation et placement de personnel à l’intention de l’employeur ou du demandeur d’emploi: formulation des descriptions de postes; sélection et examen des cand.; vérif. réf. 78200 - Activités des agences de travail temporaire del: Vandekerckhove Brigitte Puilaetco Dewaay Private Bankers SA Avenue Herrmann Debroux 46 - 1160 Bruxelles CODE NACE: 64190 - Autres intermédiations monétaires del: Kanepen Denis Sequoia Com PPE Rue Joseph Stallaert 7 - 1050 Bruxelles CODE NACE: 70210 Conseil en relations publiques et en communication 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion 85592 - Formation professionnelle del: Bodson Catherine Van der Verren PPE Avenue du Onze Novembre 9 - 1040 Bruxelles CODE NACE: 4617001 - Intermédiaires du commerce en denrées alimentaires et en tabac del: Van der Verren Guillaume Verleyen Christ’L PPE Avenue Louise 326 - 1050 Bruxelles CODE NACE: 69101 - Activités des avocats del: Verleyen christ’l Voice-Insight SA Eebic Building Avenue Joseph Wybran 40 - 1070 Bruxelles CODE NACE: 62010 - Programmation informatique 62020 - Conseil informatique 6311001 - Traitement en continu ou non de données à l’aide, soit du programme du client, soit d’un programme propre à un constructeur: service de saisie de données, traitement complet de données del: Kemper Charles Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien: • ACTIRIS • ANTARES INVENTIVE TRAVEL HOUSE • AVIABEL • BNP PARIBAS FORTIS • BROTHER • DEXIA • D’IETEREN – VW PASSAT • ELECTRABEL • EUROLOGOS • ING • HDP & ARISTA • KBC • MENSURA • MERAK • MINISTÈRE DE LA RÉGION DE BRUXELLESCAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE • PARTENA • PROMETHEA • PROXIMUS • RAIL EUROPE • SECUREX • SERVCORP • TRENDS GAZELLES • VALORLUB • VALWARD "5,,%4).ß$´).3#2)04)/. 2mPONSEßAVANTßLEßßJUINßSVP 8;9?[j7N78[b]_kcß ONTßLEßPLAISIRßDEßVOUSßCONVIERß gßLAßSEPTInMEßmDITIONßDEßLA 0ARßFAXßAUßßß 0ARßEMAILßßEVENTS BECIBE /NLINEßSURßWWWBECIBEEVENTS --MEßNOMßETßFONCTION )NVITEß--MEßNOMßETßPRmNOMß %NTREPRISE 8hkii[bi"(*$&,$(&'& $ANSßUNEßAMBIANCEßGOURMANDEß ETßDmCONTRACTmEßPRO½TEZßDESß DERNIERSßMOMENTSßDEßNETWORKINGß AVANTßLEßREPOSßDESßVACANCESßD´mTmß !CCUEILßDnSßH 7:H;II;:K@EKH0 ,ESßJARDINSßD´!8!ß"ELGIUM "OULEVARDßDUß3OUVERAINßßßß"RUXELLES 0ARKINGßCOUVERTßß !Vß4ENREUKENßENTRmEß±6)3)4%523² 0LANßDmTAILLmßSURßWWWAXABE .UMmROßDEß46! !DRESSE #ODEßPOSTALßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß,OCALITmß 4mLßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßßß &AXß %MAILß PASSISTERAßASSISTERONTßgßLAß"%#)ß'ARDENß0ARTY &RAISßDEßPARTICIPATIONßßßEß(46!ßPARßPERSONNEß ßPOURßLESßNONMEMBRESß"%#) ,AßFACTUREßETßLAßCON½RMATIONßD´INSCRIPTIONßVOUSß SERONTßENVOYmESßDnSßLAßRmCEPTIONßDEßVOTREßBULLETINß D´INSCRIPTIONß À la recherche du coup stratégique décisif ? 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ING Belgique SA – Banque – Avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles – RPM Bruxelles – TVA BE 0403.200.393 – BIC (SWIFT): BBRUBEBB – Compte: 310-9156027-89 (IBAN: BE45 3109 1560 2789). Éditeur responsable: Philippe Wallez – avenue Marnix 24, B-1000 Bruxelles - 03-10. © Editing Team & Graphic Studio - Marketing ING Belgium.