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Communiqué de presse 18 août 2011 29 août – 4 septembre Stand N°20 Centre de presse, Palais des Congrès Pendant toute la semaine professionnelle, l’équipe de VU’ présentera les derniers sujets de ses photographes. 27 août – 11 septembre VU’ sur iPhone et iPad Application optimisée et gratuite Exceptionnellement, à l’occasion de Visa pour l’Image et pendant toute la durée du Festival, la nouvelle application VU’ 2.0 pour iPhone et iPad sera proposée en téléchargement gratuit (prix public 2,39 €). Plus de 1100 reportages d’actualité, sujets de société, portraits... accessibles par ordre chronologique ou alphabétique, par zone géographique et par photographe, accompagnées des biographies des photographes. Pour un affichage rapide et une fluidité de navigation évidente, cette nouvelle version précharge les images en cache. Révélation : vendredi 2 septembre Cédric Gerbehaye nommé pour le Visa d’Or catégorie Magazine Pour son reportage South Sudan,The Land of Cush, Cédric Gerbehaye a choisi de raconter l’indépendance de ce pays dans la durée, loin des emballements médiatiques épisodiques. 29 – 31 août Samuel Bollendorff, Transmission pour l’Image Visa pour l’Image propose à 50 jeunes photojournalistes et professionnels de la photo, de venir échanger et apprendre, durant 3 jours, du lundi 29 au mercredi 31 août, avec 6 professionnels reconnus dont Samuel Bollendorff, l’un des premiers photographes à s’intéresser au webdocumentaire. Ses différentes réalisations depuis Voyage au bout du charbon, comme L’obésité ou son tout récent webdocumentaire À l’abri de rien sont de véritables références. Agence & Galerie VU’ Groupe Abvent Hôtel Paul Delaroche 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris www.agencevu.com www.galerievu.com Bernadette Sabathier Directrice de la communication T : +33 (0)1 53 01 05 11 [email protected] Clara Foltz Responsable communication T : +33 (0)1 53 01 05 13 [email protected] Communiqué de presse 18 août 2011 Exposition / 27 août – 11 septembre Je m’appelle Filda Adoch Martina Bacigalupo Couvent des Minimes, rue François Rabelais Entre l’armée ougandaise et l’Armée de résistance du Seigneur (la LRA), c’est la guerre depuis plus de vingt ans, qualifiée de « pire crise humanitaire oubliée au monde ». Aujourd’hui, la Cour pénale internationale a été saisie pour enquêter sur les massacres de civils par la LRA. Je m’appelle Filda Adoch raconte la vie quotidienne d’une femme du district de Gulu et montre les souffrances du peuple du nord de l’Ouganda. C’est aussi l’histoire d’une résistance silencieuse et admirable. Martina Bacigalupo est la lauréate 2010 du Prix Canon de la Femme Photojournaliste décerné par l’Association des Femmes Journalistes et soutenu par Le Figaro Magazine. Exposition South Sudan ,The Land of Cush Cédric Gerbehaye Du 27 août au 11 septembre : Chapelle du Tiers-Ordre, Place de la Révolution française Du 27 août au 25 octobre / Galerie Photo Fnac de Perpignan En janvier 2005, un accord de paix mettant fin à la plus longue guerre civile africaine fut signé entre le Nord et le Sud-Soudan et les Sud-Soudanais ont pu voter lors d’un référendum historique en janvier de cette année ; à 98%, ils se sont prononcés en faveur de la séparation, mais les défis persistent. La malnutrition est chronique et 75 % de la popu- lation n’a pas accès aux soins de santé primaires. À cela s’ajoutent les conflits internes pour le pouvoir, le partage de la manne pétrolière, ainsi que la démarcation de la frontière Nord-Sud. Cédric Gerbehaye est le lauréat 2010 des Bourses Fnac. Communiqué de presse 18 août 2011 29 août – 3 septembre / 21h45 / Campo Santo Soirées de Projections Lundi 29 août France, Turfisme de Malik Nejmi Le PMU a donné Carte Blanche à Malik Nejmi pour photographier l’univers des courses et des parieurs, dans les cafés ou sur les hippodromes. France, Turfisme rassemble une quarantaine de photographies prises au cours de trois mois de reportage. Malik Nejmi nous fait partager son regard original et plein d’humanité sur le monde des parieurs. «Si les visages de Nejmi sont parlants c’est précisément parce que le photographe ne les a pas seulement observés, mais écoutés, il a compris que leurs plaintes, leurs délires, leurs théories et leurs pauses sont les segments de la toile humanitaire que les courses ont tissée sur le pays. Patchwork social, précieux patrimoine.» Christophe Donner, France Turfisme / Filigranes Éditons – extrait Mardi 30 août Ghana de Denis Dailleux «C’est à travers le très beau livre que Paul Strand a consacré à ce pays, que j’ai découvert le Ghana. Ce fut un choc et je me suis dit qu’un jour, moi aussi, j’irais découvrir et photographier ce pays. » précise Denis Dailleux. Le Ghana,situé au bord du Golfe de Guinée, est un pays résolument tourné vers la mer. Son histoire s’est construite au fil de la colonisation britannique, de l’installation de comptoirs négriers et du commerce triangulaire. Aujourd’hui, le Ghana est l’un des seuls pays africains à avoir réussi la transition démocratique. Denis Dailleux a choisi de documenter ce pays. Avec justesse et finesse, il crée des images empreintes de poésie. Mardi 30 août Antonin, 1988-2010 – Autisme de Olivier Coulange Depuis plus de 12 ans, Olivier Coulange suit le quotidien d’Antonin et de sa famille, dans leur rapport à l’autisme. En 2011, Antonin a 25 ans. Autiste, il ne peut réaliser aucun geste du quotidien. Chaque tâche que nous effectuons sans y faire attention est pour lui un obstacle qui le coupe un peu plus du monde. La plupart des autistes sont placés, dès l’enfance, dans des hôpitaux ou dans des institutions « spécialisées ». Mais, de plus en plus, les médecins tentent de permettre aux enfants d’être élevés dans leur famille. Le photographe nous fait entrer dans l’intimité de la famille d’Antonin. Dans cet environnement, l’isolement et le vide imposés par la maladie sont comblés. Communiqué de presse 18 août 2011 Jeudi 1er septembre Mozambique, le Grand Hôtel de Beira de Juan Manuel Castro-Prieto Au centre de la ville de Beira au Mozambique, face à l’océan, les quatre étages du Grand Hôtel sont toujours debout même si il n’en reste plus que la structure. Réminiscence des fastes coloniales, ce fleuron du luxe des années 50 accueille, désormais, une population de squatters, de familles démunies et de laissés pour compte. Ils seraient entre 2000 et 3500 à vivre dans ce squelette de béton, à tenter de survivre au milieu des ruines. Construit en 1952, le Grand Hôtel Beira devait accueillir tout ce que l’Afrique comptait de grandes fortunes et de sociétés huppées. Malheureusement, la clientèle a toujours fait défaut et l’activité périclite en 1963. Samedi 3 septembre Côte d’Ivoire, duel de Présidents sur fond de guerre civile de Michael Zumstein Fin novembre 2010, à l’annonce de la défaite à l’élection présidentielle du président sortant Laurent Gbagbo face à Alassane Ouattara, l’ancien Premier ministre, la Côte d’Ivoire voit à nouveau se dresser devant elle le spectre de la guerre civile. Retranché dans l’Hôtel du Golf d’Abidjan, Ouattara, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale, ne dispose pourtant que de très peu de moyens d’action tandis que le président sortant, Gbagbo, refuse de reconnaître sa défaite. Le 11 avril 2011, il est arrêté dans sa résidence par les partisans de Ouattara. Mais le combat du nouveau président Ouattara pour pacifier un pays meurtri par des décennies de conflit larvé ne fait que commencer... Michaël Zumstein était en Côte d’Ivoire avant, pendant et après les élections. Samedi 3 septembre Wanawake – être femme au Congo de Martina Bacigalupo Chaque minute, une femme meurt en accouchant. 99% de ses femmes vivent dans des pays en voie de développement et plus de la moitié en Afrique Sub-saharienne. Pour chaque décès maternel, 20 femmes souffrent de blessures, infections, maladies et/ou handicap a long terme, liés à leur grossesse. La majorité des décès maternels et complications ultérieures pourrait être évitée avec un accès aux premiers soins médicaux pendant la grossesse et l’accouchement. Les femmes les plus exposées sont celles qui vivent dans la pauvreté. Dans le Nord, une femme peut arriver à un hôpital en moins de 7 minutes. En RDC, les femmes qui arrivent a un centre de santé, ont souvent marché, seules, pendant des heures et parfois des jours. (Le projet a été réalisé à l’Hôpital MSF de Masisi, Nord Kivu) Communiqué de presse 18 août 2011 Samedi 3 septembre Les déplacés du Sud-Soudan de Gaël Turine Après deux guerres civiles fratricides (2 millions de morts en 21 années de guerre entre 1955 et 2004), un accord de paix est signé en 2005. Pour le referendum de janvier 2011, la région autonome du Sud a massivement voté pour une sécession avec le Nord, donnant ainsi naissance à La République du Sud-Soudan. Mais la déclaration officielle d’indépendance et de la création du nouvel État africain du 9 juillet se déroule sur fond d’une nouvelle crise militaire et humanitaire. Le Sud-Soudan doit donc faire face a un afflux de « Déplacés » qui s’installent dans les villages et dans des camps tandis que et les « Retournés » de Khartoum vivent dans des centres d’accueil aménagés en bordures de villes. Samedi 3 septembre Pakistan, Lashkars, milice civile de Massimo Berruti Une immersion dans la vallée de Swat, à la frontière nord du Pakistan, pour suivre la vie quotidienne des Lashkars, milices civiles historiquement formées par d’anciens guerriers tribaux en première ligne face à la menace talibane pour défendre les leurs, avec le soutien de l’armée pakistanaise. Les Lashkars contribuent à pacifier et sécuriser la zone. En 2007, la vallée de Swat, est tombée aux mains des talibans avant de revenir sous le contrôle de l’armée pakistanaise, suite à l’offensive menée en 2009 contre les insurgés fondamentalistes (un sujet couvert par Massimo Berruti). Ces territoires proches des zones tribales se trouvent aujourd’hui placés sous les feux de l’actualité avec la mort d’Oussama Ben Laden. A l’épicentre d’un terrorisme mondial omniprésent, ces zones restent la ligne de front d’un conflit qui dépasse largement les enjeux de la région. Samedi 3 septembre Le Pérou de Martin Chambi et Juan Manuel Castro-Prieto Deux univers photographiques, deux approches, deux époques, et pourtant une même admiration, une passion pour la culture péruvienne. Tandis que les portraits individuels comme les photos de groupe de Martin Chambi (Coaza, 1891 – Cuzco, 1973) explorent et révèlent la complexité de la société péruvienne du début du 20ème siècle, ses scènes de la vie rurale et ses paysages sont fortement empreints de cette poésie qui émane des vestiges de la culture inca. Premier photographe indigène, Chambi fut simultanément anthropologue, photographe de salons d’art, photojournaliste, témoin militant de la naissance des mouvements de défense de la cause indienne dans son pays, documentaliste passionné par sa culture, portraitiste, photographe reporter d’événements sociaux et folkloriques... Il est aujourd’hui célèbre et reconnu comme l’un des génies de la photographie mondiale pour, notamment, sa maîtrise technique, son travail de la lumière et son sens de la composition. De son côté, Juan Manuel Castro Prieto (Madrid,1958) qui a découvert le Pérou en 1990 sur les pas de Martin Chambi, a développé, au fil de ses nombreux voayges, une approche plus contemporaine de ce même monde, sans le moindre exotisme, choisissant de souligner la fragilité de la réalité et de la mémoire ; une posture radicalement différente de celle, plus documentaire, de Chambi. Le conflit persistant entre l’iconographie contemporaine polluée par les symboles de la mondialisation et les traces du passé impérial de cette région monde, tel est le propos de Castro Prieto dont le travail est, avant tout, un hommage plein d’émotion à l’œuvre de Chambi.