Revue de Presse - L`Union nationale des investisseurs

Transcription

Revue de Presse - L`Union nationale des investisseurs
Union Nationale des Investisseurs
 Suivez l'actualité économique du 06/03/ 2014
Condor poursuit la production et l’innovation
Le Smartphone C6 commercialisé le 17 mars
Après la grande réussite qu’a connue le premier téléphone de marque Condor C1, qui a été lancé en juin
dernier, et le Smartphone C4, lancé vers la fin de l’année 2013, Ce succès a encouragé Condor à poursuivre sa
production et son innovation puisque, juste après le lancement réussi de ces deux marques, Condor a décidé
d’étoffer davantage sa gamme de mobiles par, notamment, le lancement officiel du Smartphone C6, le 17
mars.
Le succès enregistré par les deux téléphones de marque Condor sur le marché national en un laps de temps à
pousser les responsables de cette grande entreprise à fournir encore plus d’efforts pour répondre à la forte
demande des citoyens algériens à ce produit cent pour cent algérien. La marque Condor peut devenir un leader et
un symbole. Elle peut créer une production algérienne dans un domaine jusque-là exclusivement réservé à
l’importation. Le président du conseil d’administration de Condor Electronics, Abderrahmane Benhamadi, a déclaré
à la marge de l’inauguration d’un nouveau showroom à Boussaâda dans la wilaya de M’sila, qui s’ajoute aux 60
autres existant sur le territoire national, que les produits multimédias de Condor sont très demandés par les
citoyens algériens. « La demande sur les téléphones et tablettes Condor est très élevée, nous sommes agréablement
surpris par la demande et l’acceptation de ce produit par le citoyen algérien », a indiqué Benhamadi. Et d’ajouter
que le lancement officiel du Smartphone Condor C6, se fera le 17 mars. Le leader incontesté de l’électronique et de
l’électroménager a décidé toutefois, d’abandonner la fabrication du Smartphone C5. « Nous avons décidé
d’abandonner le lancement du Smartphone C5, parce que les autorisations ont pris beaucoup de temps pour être
délivrées », a déclaré, catégoriquement, le patron du Condor.
Le nouveau Smartphone C6 qui répond, dit-il, aux normes internationales, sera aussi le moins cher de tout le
marché. Le groupe privé algérien de l’électronique et de l’électroménager Condor Electronics poursuit sa politique
d’extension de son réseau de vente et de distribution de ses produits à travers tout le territoire national. Une
politique qui permet au citoyen de bien connaître ces produits cent pour cent algériens. « Nous avons des échos très
favorables de la part des wilayas quant à nos produits. Devant cette forte demande, Condor s’engage à fournir plus
d’efforts pour répondre aux sollicitations des Algériens », a déclaré Abderrahmane Benhamadi. Condor qui figure
par les rares sociétés qui assurent d’une manière régulière un service après-vente, malgré que le premier
responsable de ce fleuron algérien, estime que le nombre de travailleurs engagés pour assurer un service aprèsvente reste insuffisant. Malgré que durant l’année écoulée, nous avons enregistré 1% des produits Condor tombés
en panne, le service après-vente reste le premier souci pour Condor lors de l’année en cours.
« On doit impérativement améliorer et renforcer le service après-vente, et surtout diminuer le temps de réparation.
S’agissant de la demande soulevée par les fidèles des produits Condor, concernant les ventes par facilité, le patron
de cette firme préfère laisser la vente à crédit ou par facilité aux patrons des showrooms qui sont sur place et qui
connaissent les consommateurs, s’assurant, ainsi, les garanties nécessaires pour ce mode de vente. Mais on attend
toujours la décision de l’État sur l’officialisation du crédit à la consommation qui sera très utile, pour le
consommateur, pour la création de l’emploi et surtout pour l’entreprise algérienne.Après les téléphones, panneaux
photovoltaïques, un autre défi attend Condor.
Après avoir lancé le premier téléphone portable algérien, Condor Electronics peut s’enorgueillir de produire un des
premiers panneaux photovoltaïques « made in Algéria ». Les enjeux environnementaux des présents contextes
locaux et internationaux expliquent le choix de Condor de s’ouvrir aux perspectives de développement durable par
l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables. Le choix de Condor à s’ouvrir sur les perspectives du
développement durable et d’investir dans la fabrication des panneaux photovoltaïques, est dicté par le fait que
l’Algérie dispose d’un potentiel solaire parmi les plus importants au monde, a déclaré Abderrahmane Benhamadi.
Selon lui, l’Algérie est idéalement située en raison de l’ensoleillement et donc du marché qui ne manquera pas
d’exister.
Bordj Bou Arréridj est idéale pour desservir les autres régions du pays. En partenariat avec des ingénieurs asiatiques
et européens, l’usine dont le coût s’élève à 10 millions d’euros, est destinée à la fabrication de panneaux solaires
photovoltaïques, avec la technologie du silicium, dont la puissance varie entre 70 Watt et 280 Watt en
monocristallin et poly cristallin, selon les déclarations des responsables de Condor. S’agissant des postes d’emplois,
le premier responsable de Condor, a indiqué que la nouvelle unité de production photovoltaïque, nous permet dans
une première phase, la création de 120 postes d’emplois, dont la majorité serait des femmes. La deuxième phase
connaîtra la création de plus d’une centaine de postes de travail et bien sûr dans ce domaine d’activité qui est très
spécial, nous attendons un grand soutien de l’Etat par le biais de la société Sonelgaz, qui est le plus grand
producteur d’électricité. Benhamadi a indiqué être en discussion avec les responsables de Sonelgaz, qui sont très
satisfaits de la qualité de nos panneaux.
Mohammed Zerrouki
Le renforcement de la coopération touristique Algéro-espagnole au centre d'une
réunion de la commission mixte
ALGER - Le renforcement de la coopération touristique et l'appui de la formation entre l'Algérie et l'Espagne
ont été, mercredi à Alger, au centre d'une réunion de la commission mixte spécialisée dans le domaine
touristique.
Cette réunion entre les représentants des instances chargées du tourisme des deux pays a porté sur les moyens
nécessaires à la réalisation d'un programme d'action visant à booster la coopération touristique commune et
échanger les expériences entre les deux pays.
Cette rencontre, la première du genre, s'inscrit dans le cadre de "la mise en œuvre des clauses du mémorandum
d'entente dans le domaine touristique signé entre les deux parties le 10 janvier 2013", a déclaré à l'APS la sousdirectrice de la coopération au ministère du Tourisme et de l'artisanat, Achouri Latifa.
Il a été convenu dans ce mémorandum de "renforcer la coopération entre les secteurs du tourisme des deux pays
dans les domaines de "l'investissement et de la formation pour impulser le tourisme algérien et accéder, ainsi, au
marché international", a-t-elle indiqué.
Dans ce sens, Mme Achouri a souligné la nécessité de tirer profit de "l'expérience espagnole en matière de tourisme,
à travers la mise à niveau de la main d'œuvre, l'amélioration des prestations hôtelières et le renforcement de
l'investissement, conformément aux normes mondialement reconnues".
Elle a, dans ce cadre, rappelé les résultats positifs réalisés par l'Algérie en matière d'artisanat, à la faveur de la
formation et la mise à niveau d'artisans par des experts espagnols.
Pour sa part, le sous-directeur de la coopération et de la concurrence touristique au ministère espagnol de
l'Industrie, de l'énergie et du tourisme estime que cette rencontre "permet d'élaborer un programme d'action
commune dans le domaine touristique" entre les deux pays, réaffirmant la disposition de son pays à soutenir
l'Algérie dans la formation de la main-d’œuvre et l'amélioration de sa performance".
Le secteur du tourisme espagnol est disposé à promouvoir l'échange dans le domaine de l'investissement,
notamment en matière de réalisations des structures d'hébergement et d'amélioration des prestations, a-t-il dit.
De son côté, le directeur de l'investissement touristique au ministère, Zoubir Mohamed Sofiane a précisé que 746
projets touristiques d'un coût de 265 milliards de DA sont en cours de réalisation au niveau national.
Ces projets touristiques devraient assurer 84.000 nouveaux lits et 41.000 postes d'emplois directs, selon M. Zoubir
qui a souligné la nécessité de l'appui de l'investissement à travers "l'octroi de facilitations aux investisseurs pour la
réalisation de leurs projets dans les délais".
Il a également mis l'accent sur la nécessité de tirer profit de l'expérience espagnole en matière de réalisation des
projets d'investissement hôteliers, en se conformant aux normes internationales.
Risques industriels
Une filiale de l’INERIS prochainment en Algérie
HASSI MESSAOUD (Ouargla) - L’Institut français de l’environnement industriel et des risques (INERIS) va créer
en partenariat avec deux entreprises privées algériennes une filiale en Algérie en avril prochain, a annoncé
mercredi un responsable de cet organisme public.
INERIS Algérie aura pour mission de contribuer à la prévention des risques que les activités industrielles font peser
sur la santé et la sécurité des personnes et des installations industrielles, a précisé Remy Bonet, responsable marché
énergie à INERIS France au cours d’une conférence sur les énergies renouvelables.
INERIS, placé sous la tutelle du ministère français de l’environnement, va s’associer pour créer cet institut avec EMI
Services Algérie, filiale d’Emi France spécialisée dans l’installation de centrales électriques et l’entreprise Lak-Elec qui
active dans la sous-traitance électrique, a précisé M. Bonet au cours de cette conférence, animée à l’occasion de la
tenue du salon international de Hassi Messaoud des fournisseurs de produits et services pétroliers.
Emi Services et Lak-Elec auront chacune 30% du capital du nouvel institut, les 40% restant seront détenus par INERIS
France, selon Kamel kaïd Youcef, directeur général d’Emi-Services Algérie.
Le conseil d’administration d’INERIS France a donné son accord pour signer les statuts de la création de l’institut
début avril, a ajouté Kaïd Youcef.
L’institut dispensera des formations aux formateurs dans le domaine de la prévention des risques industriels et
aidera les entreprises dans les audits et l’évaluation de la sécurité de leurs installations, a indiqué de son côté Farouk
Lakli, manager de Lak-Elec.
Il accompagnera l’autorité de régulation des hydrocarbures, le ministère de l’Energie et les groupes Sonatrach et
Sonelgaz dans l’élaboration de la règlementation en matière de la sécurisation des sites industriels, selon M. Lakli.
Fiscalité
La réduction du montant de l'IRG ou de l'IBS dans les wilayas du sud précisée au JO
ALGER - Les conditions d'application de la réduction du montant de l'Impôt sur le revenu global (IRG) ou
l'Impôt sur les bénéfices de sociétés (IBS) dans les wilayas du sud ont été précisées dans un décret exécutif
publié au Journal officiel no 11.
Ce texte qui entre dans le cadre de la loi de finances de 2000 et celle de 2013 notamment son article 21 précise les
modalités de réduction de l'IRG ou l'IBS au profit des personnes physiques ou morales résidents et exerçant des
activités dans les wilayas d'Illizi, Tindouf, Adrar et Tamanrasset.
Ainsi, pour bénéficier de cette réduction les personnes physiques et morales sont soumises à plusieurs conditions à
savoir disposer d'un domicile fiscal dans l’une de ces trois wilayas et réaliser un revenu tiré d’une activité exercée
dans ces wilayas.
Un domicile fiscal est défini pour les personnes physiques comme étant une habitation en qualité de propriétaire,
d’usufruitier ou de locataire, un lieu de séjour principal ou d’un centre des principaux intérêts, ou encore un lieu
d’exercice de l’activité.
Pour les personnes morales, il s'agit de l'implantation du siège social ou du principal établissement, et le lieu
d’exercice de l’activité.
Selon ce texte, la réduction de 50%, s’applique sur le montant de l’IRG ou de l’lBS, tirés des revenus ou des bénéfices
d’une activité exercée dans ces wilayas susvisées.
De plus, il est stipulé que la personne physique ou morale, qui réside dans ces wilayas concernées, ne peut
prétendre au bénéfice de la réduction lorsque l’activité qu’elle exerce se situe en dehors de ces wilayas.
Lorsqu’une personne physique ou morale domiciliée dans les dites wilayas, dispose d’un revenu ou bénéfice tiré à la
fois d’activités exercées dans ces wilayas et en dehors de celles-ci, la réduction est accordée au prorata des
bénéfices ou revenus réalisés dans la wilaya concernée.
Les revenus des personnes et des sociétés exerçant dans le secteur des hydrocarbures et le secteur des mines, tels
que définis respectivement par la loi de 2005 relative aux hydrocarbures sont exclues du bénéfice de cette réduction
à l’exception des activités de distribution et de commercialisation des produits pétroliers et gaziers.
Par ailleurs, cette réduction de 50% est accordée pour une période transitoire de cinq (5) années à compter du 1er
janvier 2010. Toutefois, les revenus des personnes et des sociétés exerçant dans le secteur des mines, bénéficient de
la réduction de 50% de ces deux impôts, du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012.
Assurances
Hausse de 13% du chiffre d’affaires de la branche CAT-NAT en 2013 (UAR)
ALGER - Le chiffre d’affaires de l’assurance contre les catastrophes naturelles (CAT-NAT) a enregistré une
hausse de deux chiffres de 13% par rapport à 2012, a indiqué mercredi à l’APS le président de l’Union des
assurances et de réassurance (UAR), Lamara Latrous.
"Le chiffre d’affaires CAT-NAT s’est établi à 1,750 milliard DA (mds) en 2013 avec une évolution de 13% par rapport à
2012 lorsqu’il était de 1,555 md DA", a précisé M. Latrous.
En 2012, le chiffre d'affaires de cette branche avait évolué seulement de 2,4%. "Les chiffres de clôture des
réalisations de 2013 pour l’ensemble du marché en volume de chiffre d’affaires et en nombre de contrats s’élèvent à
1,750 mds DA pour 635.000 contrats souscrits", a-t-il ajouté.
Selon M. Latrous, le nombre de contrats a évolué de 20%, notant que sur les 635.000 contrats souscrits en 2013,
500.000 couvrent des habitations (sur un parc de plus de 7 millions de logements) alors que 135.000 contrats
couvrent des sites industriels et des commerces.
Sur un chiffre d’affaires de 1,750 mds DA réalisé en 2013, le président de l'UAR a relevé que 800 millions DA
proviennent de l’assurance des habitations et 950 millions proviennent de l’assurance des sites industriels et des
commerces.
Quant au taux de pénétration de l’assurance CAT-NAT, il est estimé globalement à 16%. Ce taux est en évolution de
15% par rapport aux taux de pénétration en 2012 et qui était de 14%.
"On peut considérer que l’évolution à la hausse enregistrée régulièrement depuis la promulgation en 2003 de la loi
qui a rendu obligatoire l’assurance contre les CAT-NAT est satisfaisante compte tenu du nombre de contrats et du
volume des primes réalisé d’année en année, du fait de l’adhésion volontaire des propriétaires des biens immeubles
à l’assurance", analyse M. Latrous.
"Pourtant, la loi n’a pas prévu de sanctions à l’égard de ceux qui ne s’assurant pas", souligne-t-il en rappelant que les
assurances contre les CAT-NAT couvrent contre les effets des tremblements de terre, les glissements de terrain, les
inondations et les coulées de boue ainsi que les tempêtes et vents violents à condition que l’état de catastrophe
naturelle soit déclaré.
Malgré ces couvertures, certains propriétaires d’habitations et de locaux hésitent à s’assurer. Interrogé sur le cas du
glissement de terrain qui se répète dans certaines communes de Tizi-Ouzou comme à Aïn El Hammam, M. Latrous a
indiqué que les assureurs peuvent intervenir à hauteur de 80% des valeurs assurées pour la construction à usage
d’habitation et 50% pour les installations commerciales et industrielles.
"Face au risque certain de glissement de terrain qui existe dans cette région, il est normal que les assureurs seront
précautionneux avant de prendre le risque de couvrir les habitations dès lors que certaines d’entre elles qui y sont
implantées sont déjà sinistrées", indique M. Latrous.
Par contre, si les habitations ou les commerces ne sont pas encore sinistrés et que la tenue du risque est jugée
satisfaisante, les assureurs sont disposés à les assurer, a ajouté le président de l’UAR.
Un volume de 42,74 milliards de DA d’engagements nets a fin 2013
Une alternative au financement de la PME
Le leasing est un mode de financement consacré par l’ordonnance 96-09 du 10 janvier 1996. Il s’agit d’une
opération commerciale et financière par laquelle une société financière (crédit-bailleur) achète un bien à
usage professionnel, commercial ou industriel pour le céder à un tiers (crédit-preneur) en vue de l'exploiter
pour une durée déterminée en contrepartie de redevances locatives versées périodiquement.
A la fin du contrat, le crédit-preneur peut restituer le bien au bailleur, demander le renouvellement du contrat ou
acquérir le bien au prix convenu dans le contrat. Ce cadre juridique qui a évolué durant ces dernières années, en
adaptation au marché, a prévu des mesures fiscales destinées à assouplir les conditions d’accès au crédit-bail. Le
leasing, ainsi, donne la possibilité de financer, à moyen terme, des investissements sans pour autant affecter les
capacités d’endettement de l’entreprise ni ses équilibres financiers. Son importance réside dans son rôle en matière
de consolidation du système financier et la diversification des instruments de financement en direction de la PME,
en particulier. La bancassurance, le leasing, le capital investissement, l’ingénierie financière et la gestion d’actifs, la
création de fonds d’investissements et de garantie, en sus du marché obligataire, sont des activités récentes qui se
sont développées sur le marché financier, et qui devront connaître une expansion plus importante durant les années
à venir. A fin 2013, le marché du crédit-bail en Algérie comptait cinq établissements pratiquant exclusivement ce
mode de financement (Arab Leasing Corporation (ALC), Maghreb Leasing Algérie (MLA), Société nationale du Leasing
(SNL), El Djazaïr Idjar (EDI), Idjar Leasing Algérie (ILA). Deux autres établissements, à savoir Sofinance (société
financière d’investissement et de placement), et la SRH (Société de refinancement hypothécaire) appliquent le
crédit-bail comme activité supplémentaire. Sept banques commerciales proposent également cette formule. Il s’agit
d’Al Baraka Bank, BNP Paribas El Djazaïr, Société générale Algérie, The Housing Bank for Trade and Finance, Essalem
Bank (El Idjara pour l’activité leasing), la Cnep (leasing immobilier), et, enfin, la BADR.
Les engagements nets sur le marché du leasing sont estimés à 42,74 milliards de dinars à fin 2013, soit un taux de
pénétration de 1,81%. Selon la même source, l’industrie du leasing en Algérie enregistre une croissance de plus de
1%/an depuis 2010. Des chiffres qui sont loin de refléter le potentiel, encore moins les besoins réels du marché.
D. Akila
Commerce
L’usage du chèque reconduit dans les transactions commerciales
Le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, a assuré que « l’institution du chèque dans les transactions
commerciales pour lutter contre les pratiques informelles suit son cours de préparation et d’étude », et que
cette procédure « reviendra, mais suivant
Une nouvelle approche différente de celle entreprise en 2011 ».
Interrogé par El Moudjahid sur cette question, M. Benbada a souligné que « l'obligation de paiement par chèque des
transactions commerciales devrait être de retour d'ici à la fin de l'année en cours ». Il a précisé que « le décret relatif
à cette mesure est actuellement en examen au niveau du secrétariat général du gouvernement (SGG) et devrait
aboutir d'ici la fin de l'année ».
« Aussi, je crois que cette fois nous avons pris suffisamment de temps pour la préparer et la mettre en étude
sérieusement pour pouvoir l’appliquer. La preuve est que nous avons engagé tout un débat autour de ce nouveau
projet et j’espère qu’il va réussir. Je suis même persuadé et confiant qu’il va réussir cette fois », précise le ministre,
en ajoutant que le gouvernement entend adopter « une autre approche et un autre seuil qui va être arrêté, et il y
aura également un gradualisme dans l'application de cette mesure, avec le choix des secteurs d'activités qui seront
ciblés.»
Sans donner plus de détails sur le texte actuellement en projet, Benbada fera savoir, néanmoins, que « le seuil
proposé pourrait être fixé à un million de dinars » et que parmi les secteurs qui seront retenus figure notamment
l'immobilier.
Un secteur dont les transactions, qui se chiffrent en milliards, échappe parfois aux services de l'Etat. Le ministre
notera, au même titre, que le gouvernement n'a jamais abandonné cette mesure, mais il l'a, tout simplement, «
différée pour des raisons évidentes.» M. Benbada a expliqué, entre autres, que cette mesure permettra de
contribuer à la lutte contre la fraude fiscale et le commerce informel. Selon lui, « les transactions relevant de la
sphère informelle représentent 55 à 60 milliards de dinars, qui échappent annuellement à tout contrôle de l'Etat ».
Pour ce qui est des mesures de sanctions qui seront prises suite à la non-application de ce nouveau décret une fois
mis en application, le ministre a affirmé, que la réglementation n’a pas « négligé ce point » et a donc tout prévu en
la matière. La nouvelle législation prévoit également « des aspects répressifs » en cas de non-application de cette
nouvelle réglementation. « C’est une règle générale dans toutes nos législations et nos réglementations que la nonapplication des lois enduit des sanctions », a-t-il dit en expliquant que « par la généralisation du paiement par carte
bancaire, ces nouvelles dispositions permettront de donner davantage de transparence aux flux commerciaux. »
Par ailleurs, et concernant le risque de la non réussite de cette opération, comme ce fut le cas lors de son lancement
en 2011, alors que le montant fixé était de 500.000 DA, le ministre a certifié que ce n’était « pas un échec » mais
seulement parce que celle-ci n’a pas « était appliquée ».
Néanmoins, comme il le précisera, « comme l’opération de 50 millions n’a pas était appliquée en 2011, on a jugé
utile de ne pas nous engager dans cette voie, parce qu’elle n’a pas été suffisamment mûrie, elle n’a pas été
suffisamment étudiée sous toutes ses facettes », précise M. Benbada en poursuivant : « Je crois que cette fois nous
avons pris suffisamment de temps pour la préparer.
Toutefois, je tiens à signaler que nous avons engagé tout un débat autour de ce nouveau projet. De ce fait, nous
avons commencé par des montants suffisamment rationnels. C’est cela qui me rend optimiste pour la réussite, cette
fois, de cette opération », conclut le ministre.
Kafia Ait Allouache
Béchar
Programme de développement agricole
Venant appuyer le potentiel agricole non négligeable qu’enregistre la wilaya de Béchar, grâce à sa superficie agricole
de plus d’un million d’hectares, dont 21.445 ha irrigués et plus de 13,7 millions d’ha de parcours, un programme de
développement de ce secteur sera incessamment lancé par la direction locale des services agricoles (DSA), pour une
amélioration des services, de leur modernisation et de leur extension.
Une opération, pour un coût de plus d’ un million de DA, du fonds de développement rural de mise en valeur des
terres, qui portera sur l’extension des réseaux d’électrification agricole, ainsi que sur l’ouverture de pistes agricoles,
sur 100 km de voie de communication, à travers les différents périmètres de mise en valeur des 21 communes que
compte la wilaya de Béchar.
Avec ses 14.702 exploitations agricoles, confortées par l’attribution aux jeunes, en 2013, de plus de 9.000 ha de
terres pour leur mise en valeur, ce programme s’inscrit dans l’optique d’une meilleure prise en charge des
préoccupations et besoins de la population agricole estimée à 20.000 personnes, dont 1.974 éleveurs.
Jumelage des hôpitaux du Nord et du Sud
Dans le cadre de l’accord de jumelage entre les hôpitaux du nord et ceux du sud du pays, récemment ratifié à Alger
par les responsables de la santé publique, l’EPH Tourabi- Boudjemaâ de Béchar sera dorénavant parrainé par l’EHU
d’Oran, apprend-on auprès des services hospitaliers concernés. Ce parrainage consistera essentiellement en une
couverture des spécialités médicales, chirurgicales et explorations fonctionnelles, qui seront réalisées lors des
déplacements d’équipes médicales, au niveau de l’hôpital de Béchar, sur une période de quatre à sept jours. Une
opération qui s’avère, certes, bénéfique pour de nombreux patients de la wilaya, qui étaient astreints à des
déplacements onéreux vers les structures hospitalières du Nord, mais qui, selon l’avis de certains, mériterait une
planification adéquate, en vue de répondre judicieusement aux besoins spécifiques des malades, en ce sens que
soient assurées toutes les spécialités médicales, notamment celles faisant actuellement défaut au niveau des
structures hospitalières de la wilaya de Béchar.
Ramdane Bezza
Batna
Trois nouvelles zones d’expansion touristique prochainement aménagées
Trois nouvelles zones d’expansion touristique (ZET) seront prochainement aménagées dans la wilaya de Batna, a
indiqué, dimanche à l’APS, le directeur du tourisme et de l’artisanat, Abdeslem Mansour. Ces ZET, dont l’étude
technique est en phase de finalisation, sont prévues sur des superficies d’une centaine d’hectares, à Tafrent, dans la
commune de Hidoussa, à Dechret Ouled Moussa (Ichemoul) et à Oued Kram (El Madher), a déclaré le même
responsable. M. Mansour a également révélé que deux autres ZET sont proposées dans la commune de Tazoult et à
El Mahmel (Theniet El Abed) et n’attendent plus que la signature du décret exécutif les concernant. Une de ces deux
ZET proposées sera aménagée, en partie, à Theniet Erssas, sur une altitude de 1.800 m, et abritera une auberge de
jeunes, un restaurant, une cafétéria et des aires de sports, destinés à accueillir des activités sportives dans cette
région connue, par le passé, pour les sports de montagne. La wilaya de Batna a déjà bénéficié de quatre ZET
implantées dans les localités de Mouri (Timgad), près des gorges de Ghoufi (Ghassira) à Djebel Cheffet (Arris) et à
Saida (N’gaous), sur une superficie globale de 1.814 hectares dont 90,97 hectares aménageables pour des
infrastructures d’accueil, a précisé la même source.
Complexe de vapocraquage d’Arzew
Le partenariat Sonatrach-Total annulé
Les visites des officiels français semblent ne pas avoir aplani les divergences entre les partenaires.
Le groupe pétrolier algérien Sonatrach a décidé d’annuler le projet de construction d’une usine de vapocraquage
d’éthane, en négociation depuis 2007 avec la firme française Total, en raison d’un différend sur le prix du gaz, a
rapporté mardi soir l’agence AFP citant des sources concordantes. Le groupe algérien a refusé d’accéder à la
demande de Total de revoir à la baisse le prix de l’éthane qu’elle devait lui livrer dans le cadre de ce projet d’un
montant de 5 milliards de dollars. Le groupe public «a transmis dernièrement une fin de non-recevoir au groupe
français concernant ce projet, Sonatrach ayant refusé de faire des concessions sur le prix de l’éthane», a révélé le
site électronique algérien Maghreb Émergent, citant une source proche de la direction de Sonatrach, précisant que
c’est le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi, qui aurait abrégé les négociations avec Total pour
chercher d’autres partenaires, asiatiques notamment.
Contacté hier par nos soins, le chargé de communication de Sonatrach, M. Ghezal, n’a pas souhaité faire de
commentaire mais n’a ni infirmé ni confirmé l’information rapportée par les médias. Or, des sources proches du
dossier ont confirmé à l’AFP l’annulation du projet en question. Interrogé mardi soir par la même agence, le groupe
Total n’a, de son côté, pas souhaité commenter cette information.
Outre un différend sur le prix du gaz, les négociations entre les deux groupes ont buté dans un premier temps,
pendant plusieurs mois, sur deux principaux écueils. Le premier concernait la mise en application de la règle des
51/49%. Total s’est finalement résigné à ne contrôler que 49% du projet, tel que stipulé par la nouvelle loi
algérienne en matière d’investissement étranger. Le second point d’achoppement était lié au lieu de livraison de
l’éthane : Sonatrach préférait Hassi R’mel, son pôle industriel gazier, alors que Total privilégiait le site d’Arzew, dans
l’ouest du pays.
En novembre 2012, Vincent Dutel, directeur exploration-production de Total Algérie, avait déclaré que Total avait
accepté la proposition du groupe algérien de se faire livrer l’éthane à Hassi R’mel, principal champ gazier de
l’Algérie, dans le sud du pays, au lieu d’Arzew, où serait implantée la future usine de vapocraquage.
Pour rappel, l’aboutissement du projet de vapocraquage d’éthane figurait parmi les dossiers prioritaires de hauts
dirigeants français en charge des questions économiques. Les visites en Algérie de Jean-Pierre Raffarin, envoyé
spécial de François Hollande pour les relations économiques franco-algériennes, et du Premier ministre français,
Jean-Marc Ayrault, semblent ne pas avoir réussi à aplanir les divergences entre les deux partenaires sur la question
du prix du gaz.
Hocine Lamriben
Projet Renault Algérie Production
Des investissements supplémentaires pour les sous-traitants
Le projet Renault Algérie Production semble booster l’activité des sous-traitants locaux dans le secteur de
l’automobile. Un moyen de renforcer leurs capacités de production. Ce qui engagera des investissements
supplémentaires.
Rencontrés hier dans le cadre de la 8e édition du Salon Equip Auto dont la clôture est prévue aujourd’hui au Palais
des expositions de la Safex (Pins-Maritimes), les responsables des entreprises German et BCR, chapeautées par le
groupe industriel public SGP Equipag, ont annoncé de nouveaux investissements pour 2014. Des investissements
dégagés par le groupe pour la mise à niveau de ces entreprises et l’acquisition de nouvelles machines de production.
« Collaborer avec Renault Algérie Production exige une croissance de notre production. Or, pour y arriver, il nous
faut rénover d’abord nos installations et acquérir ensuite de nouvelles machines. Avec l’acquisition de nouvelles
machines, la formation est assurée de facto », explique Abed Goulfout, représentant de l’entreprise BCR, versée
dans la boulonnerie et les éléments de fixation. Il précise, toutefois, que ces investissements sont également
destinés à répondre aux besoins du marché qui ne sont pas, d’ailleurs, encore définis. « Le volume des besoins du
marché algérien en éléments de fixation reste inconnu. Aucune étude sérieuse n’est faite à ce propos. C’est pour
cela que BCR ne connaît pas encore sa part du marché national », reconnaît-il. « Mais notre position est appréciable
et nous collaborons avec de grandes firmes, dont des étrangères. Nos produits sont certifiés et de même qualité que
ceux du marché européen. Nous avons relevé le défi de la qualité, reste celui des prix. Nous aimerions que nos prix
soient compétitifs pour faire face à la concurrence des entreprises étrangères qui ne manqueront pas d’envahir le
marché algérien après l’ouverture avec l’UE et l’adhésion à l’OMC », explique-t-il. L’entreprise German, spécialisée
dans la fabrication d’organes pour engins roulants et de pièces, en sous-traitance, est encore à son premier défi,
celui de la qualité. Certes, elle est sélectionnée par les équipes de Renault mais ses produits ne sont pas encore
certifiés. « La certification de nos produits est en cours. Les équipes de Renault ont vu ce que nous fabriquons et
apprécié ce que nous faisons puisque nous sommes sélectionnés. Nous allons produire des pièces de moteur que
nous soumettrons à l’entreprise EMO pour le montage définitif des moteurs », souligne Fodil Boulmekahel, chargé
de la sous-traitance. German bénéficiera également de financements pour l’acquisition de nouvelles machines. Ces
entreprises ont reçu des instructions pour commencer à produire dès cette année. « Les pièces qui composent les
premiers véhicules Renault Symbol qui sortiront en novembre seront importées. Nos produits ne seront utilisés qu’à
partir de 2015 », fait savoir le représentant de l’entreprise.
Farida Belkhiri
Blida
Près de 450 dossiers de création d’entreprises validés par la CNAC en 2013
L’Agence de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) de la wilaya de Blida a validé 444 projets de
création de micro-entreprises par des chômeurs, durant l’année 2013, a indiqué mardi son directeur
Sur un total de 467 dossiers réceptionnés, du 1er janvier au 31 décembre 2013, le comité de sélection, de validation
et de financement (CSVF) de cette agence a validé 444 projets de création de micro-entreprises dans divers
domaines d’activités, présentés par des chômeurs âgés entre 30 et 50 ans, a précisé à l’APS M. Arezki Ait Hamlat. Le
secteur des services constitue le domaine le plus prisé par les porteurs de projets d’investissement à travers ce
dispositif, avec 210 dossiers validés (soit 47,30% du total des dossiers), suivi par celui de l’industrie avec 98 dossiers
(22,07%), les transports avec 65 dossiers (14,64%), l’agriculture avec 43 dossiers et enfin les métiers du bâtiment,
travaux publics et hydraulique (BTPH) avec 28 dossiers, selon le bilan annuel de la même agence. «Les banques ont
financé, durant la même période, un total de 309 dossiers de création d’entreprises. Le reste sera pris en charge
graduellement au courant de cette année», a encore indiqué le même responsable, rappelant que l’Agence CNAC de
Blida a validé, depuis son lancement en décembre 2004, un total de 5.698 dossiers, dont 3.099 ont reçu des accords
bancaires. Par ailleurs, M. Ait Hamlat fait état de quelques contraintes qui empêchent une meilleure prise en charge
des promoteurs, notamment l’exiguïté du siège actuel de l’agence. «Nous travaillons dans des conditions
lamentables», a-t-il déploré, en plaidant pour la nécessité d’»ouvrir des antennes au niveau des daïras de l’est et de
l’ouest de la wilaya».
F. Mehdi
Engouement sans précédent des professionnels du secteur des hydrocarbures
La quatrième édition du Salon international des produits et services pétroliers connaît, depuis son lancement,
un engouement sans précédent. Étudiants, directeurs, ingénieurs, investisseurs… étaient tous au rendez-vous.
Ils étaient nombreux, hier, à visiter les stands du Salon.
La participation de plus de 400 entreprises dans les différents domaines d'activités a attiré de nombreux visiteurs.
Venus par curiosité, ou par amour du secteur, nombreux sont ceux qui nous ont affirmé leur satisfaction. Ainsi,
Imène nous a assuré qu'elle s'est déplacée de Ouargla juste pour découvrir le Salon.
De ce fait, l'étudiante en production professionnelle des hydrocarbures nous a indiqué : "J'ai découvert des choses
que les professeurs ne nous ont pas enseignées à la faculté ". Avant de poursuivre, " je veux tout apprendre dans
mon métier, et quoi de mieux que de découvrir ce Salon ". " Je me suis rapprochée des exposants, et ils étaient très
accueillants ", a-t-elle révélé.
Ni les vents de sable, ni la chaleur parfois suffocante n'ont fait renoncer les visiteurs à leur souhait de se déplacer,
parfois d'une wilaya à une autre, juste pour voir ce qu'offre le Salon comme nouveautés.
Il faut dire que le Salon est un rendez-vous incontournable pour les visiteurs, et à la fois les exposants, pour nouer
des contacts entre professionnels activant dans le secteur pétrolier.
Ainsi, les principaux acteurs se réunissent durant ces quatre journées, avec le seul but de booster le secteur des
hydrocarbures en Algérie.
De son côté, Hadjar, étudiante en 3ème année dans l'une des filiales des hydrocarbures nous a fait part de son
enthousiasme, quant à la visite du Salon. " Je n'ai pas encore visité tous les stands, mais je suis impatiente de
découvrir ce qu'offre le Salon de nouveau ", a-t-elle dit. Pour rappel, les organisateurs tablent sur 23 000 visiteurs
cette année. Outre la qualité des exposants dont la réputation de certains a franchi toutes les frontières, cette
manifestation offre de nombreuses opportunités de partenariat.
L. B.
Emploi des femmes
L’entrepreneuriat : une alternative à l’emploi salarié
Avec 146 sièges à l’Assemblée populaire nationale (APN), la femme occupe bien plus que le quota des 30%
réservé aux femmes dans les assemblées élues. Cependant, l’emploi salarié n’embauche pas suffisamment.
L’entrepreneuriat, selon des femmes chefs d’entreprise, reste une alternative pour pallier le problème.
Selon les données de l’ONS de 2010, le taux de chômage des femmes avoisinerait les 20% en moyenne. Pour les
diplômées de l’enseignement supérieur, les taux affichés avoisinent 35% et jusqu’à 40% dans certaines régions.
«Malgré une offre importante en emploi féminin, la demande des entreprises reste faible dans son ensemble,
hormis les administrations et les entreprises de prestation de services où nous retrouvons une demande d’emploi
féminin importante, le reste des secteurs n’offre pas de grandes opportunités d’emploi aux femmes. Devant la
faiblesse et la portée limitée des marchés d’emploi salarié, l’entrepreneuriat d’une manière générale se présente
comme un substitut à l’emploi salarié et un levier stratégique pour la participation des femmes à la vie active»,
propose une étude sur l’entrepreneuriat féminin réalisée en septembre 2012 par Nacira Hadda et Baya Zitoune,
cadres et femmes entrepreneures.
Selon l’enquête chômage de l’ONS au 4e trimestre 2010, le taux d’activité économique des femmes est de 14,2%.
La part des femmes chefs d’entreprise par rapport au nombre d’employeurs est de 6%. Soit le nombre de femmes
chefs d’entreprise est de 22 000. Le taux d’activité économique en 2013 est de 16,6%.
Selon l’étude, les femmes restent en nombre faible dans les dispositifs et programmes sectoriels. Ainsi 7% ont
bénéficié du dispositif Ansej en 2011, 4% à l’Andi entre 2005 et 2011 et entre 1 ,6 et 3,6% dans les programmes de
l’agriculture entre 2008 et 2010. A l’Angem, la tendance est inversée avec 60% contre 40% pour les hommes.
Le nombre de femmes inscrites au registre de commerce est de 8%.
De son côté, la ministre de la Solidarité nationale, Souad Bendjaballah, qui s’est exprimée, hier, lors d’une journée
parlementaire sur les droits économiques et sociaux des femmes, a indiqué que le but de cette journée «est de se
consulter pour trouver le moyen d’améliorer le cadre législatif et celui du contrôle sur le niveau d’application des
droits des femmes sur le terrain».
Salima Akkouche