Résultats forts pour les Arts d`Asie chez Sotheby`s à Paris Total : 6.2

Communiqué de presse Paris
Paris | Sophie Dufresne | [email protected] | 33 (0)1 53 05 53 66
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Résultats forts pour les Arts d’Asie
chez Sotheby’s à Paris
Total : 6.2 millions €
Exceptionnelle sculpture de Bouddha Shakyamuni en bronze doré,
Tibet, XIV-XVe siècle - 745.500 €
Rare pierre sonore en jade d’époque Qianlong (1736-1795)
265.500 €
Paris, 10 juin 2014 – Les résultats de la vente d’Arts d’Asie chez Sotheby’s France montrent
que les acheteurs asiatiques sont toujours aussi nombreux à Paris à la recherche d’objets
sélectionnés avec soin, inédits sur le marché, et provenant d’anciennes collections
particulières françaises et européennes avec des estimations attractives.
Selon Caroline Schulten, directrice du département des Arts Asiatiques : "Le marché des arts
asiatiques en France reste très animé, mais il faut reconnaître qu'il est devenu beaucoup plus
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Camille Foresta, Pierre Mothes
sélectif depuis deux ou trois ans. La réussite de notre vente tient aux provenances, et à la présence d'œuvres d'art bouddhiste de grande qualité et à des estimations attractives".
L’engouement pour l’art bouddhiste qu’il soit chinois, tibétain ou népalais ne se dément pas.
La vente d’aujourd’hui a une fois de plus montré l’appétit des acheteurs chinois pour les
bronzes dorés et les tangkas. En particulier, quatre sculptures bouddhistes qu’avaient en
commun leur grande qualité dont émanait une incroyable puissance.
A commencer par cette exceptionnelle sculpture tibétaine du Bouddha Shakyamuni du
XIVe/XVe siècle qui a largement dépassé son estimation haute avec 745.500 € (lot 298,
estimation : 200.000-300.000 €*). Rapportée de Chine en 1927 par un médecin militaire
français, la présente statue est toujours restée dans la famille française depuis, elle était
remarquable par son imposante stature (hauteur : 65 cm).
Pour le bouddhisme chinois, une grande statue de Bouddha en bronze doré, dynastie Ming,
XVIIe siècle, conservée dans la même collection allemande depuis 1930 a été acquise
361.500 € au terme d’une vive bataille d’enchères contre une estimation de 40.000-60.000 €
(lot 239).
Encore plus parlant, le résultat obtenu pour ce chef-d’œuvre de l’art du Gandhara, IIe-IIIe
siècle, une rare tête en schiste gris dont la sublime expression a déchainé les passions des
enchérisseurs chinois et occidentaux en atteignant le prix significatif de 193.500 € (lot 95,
estimation de 30.000-50.000 €).
Enfin, les amateurs ont su reconnaitre la qualité d’une statuette de Manjusri en bronze d’une
grande finesse, portant la marque de l’empereur Yongle (1403-1524), qui a atteint la somme
de 145.500 € (lot 98, estimation : 15.000-25.000 €).
Parmi les jades et les objets de lettrés, une magnifique pierre sonore en jade d’époque
Qianlong (1736-1795) qui faisait l’objet de la couverture du catalogue, a emporté une des plus
belles enchères de la journée. Datée de 1764 cet objet rarissime provenant de la collection du
baron belge Antoine Allard a été vendu 265.500 €, dépassant son estimation haute de
220.000 € (lot 80).
Les objets de lettrés restent toujours désirables par les amateurs asiatiques comme cette
Montagne en jade céladon pale et rouille, Dynastie Qing, XVIIIe siècle, conservée dans une
collection française depuis 1931, qui s’est vendue 157.500 € (lot 46, estimation : 50.00070.000 €).
Le porte-encens sculpté et ajouré en jade céladon pâle, dynastie Qing, XVIIIe siècle,
remarquable par la finesse de sa sculpture a rejoint une collection particulière de Hong Kong
pour 111.900 € contre une estimation de 15.000-25.000 € (lot 28).
Le délicat rince-pinceaux en agate, de couleur orangée (estimation : 20.000-30.000 €),
marqué du règne de l’empereur Qianlong (1736-1795), issu de la collection du Maréchal
Berthier, prince de Wagram, a doublé son estimation haute avec 61.500 € (lot 13, estimation :
20.000-30.000 €).
En Mobilier, une superbe paire de paravents en zitan sculpté et panneaux de laque incrustés
de jade, cornaline, stéatite et autres pierres dures (lot 131 ; estimation : 50 000-70 000 €) a
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largement surpassé son estimation haute à 103.500 €. Ces panneaux sont ornés d’un décor de
fleurs symbolisant les quatre saisons et sont illustrés des poèmes de l’empereur Qianlong.
Plusieurs lots issus de l’ancienne collection du général Edmond Bichot ont également
pulvérisé leurs estimations hautes. Citons ainsi un textile impérial en soie jaune brodée de la
dynastie Qing, XVIIIe siècle (lot 124 ; estimation : 6 000-8 000 €) vendu 39.900 €, un panneau
auspicieux en bois laqué a obtenu 43.500 € (lot 126, estimation : 8.000-12.000 €) ou encore
un rare autel en bois laqué doré incrusté, de la Dynastie Qing, époque Qianlong (lot 127 ;
estimation : 8 000-12 000€) qui a atteint 91.500 €.
Enfin, l’ensemble de peintures chinoises modernes par Qi Baishi, Chen Shuren et Wu
Changshuo ont toutes rejoint des collections asiatiques au terme de belles batailles
d’enchères au téléphone et dans la salle : Qi Baishi (Vignes Sauvages, 1925, 61.500 €,
estimation : 20.000-30.000 €, lot 286) ; Chen Shuren (Magnolias, 67.500 €, estimation : 4.0006.000 €, lot 287) ; Wu Changshuo (Fleurs de pavot, 1915, 109.500 €, estimation : 30.00050.000 €, lot 288).
* Les estimations sont hors commission d’achat
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*Les estimations sont hors commission d’achat et les prix inclus le prix marteau et la commission d’achat
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