Betond Risk / Au-delà du risque (210074)
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Betond Risk / Au-delà du risque (210074)
BEYOND ~ RISK AU-DELÀ DU RISQUE Automne ~ ~ Hiver 2010 Fall ~ ~ Winter 2010 Disasters: Don’t Panic! Catastrophes : pas de panique! Presorted Std. U.S. Postage PAID FARGO, ND PERMIT 43 Canadian Institute of Actuaries Institut canadien des actuaires 1 O ff i c i a l p u b l i c a t i o n of t h e Ca n a d i a n I n s t i t u t e of A c t u a r i e s La p u b l i c a t i o n off i c i e l l e d e l ’ I n s t i t u t c a n a d i e n d e s a c t u a i r e s CERA Chartered Enterprise Risk Analyst A risk management credential organizations can count on Un titre de compétence en gestion du risque sur lequel les organisations peuvent compter In an increasingly complex and fast-changing global environment, organizations are seeking risk management professionals with deep knowledge of the dynamics of risk. Dans un contexte mondial en évolution rapide et de plus en plus complexe, les organisations recherchent des professionnels de la gestion du risque qui possèdent une connaissance approfondie de la dynamique du risque. The Chartered Enterprise Risk Analyst (CERA) is an international credential encompassing the most comprehensive and rigorous demonstration of knowledge and experience available in the eld of enterprise risk management. Le titre de Chartered Enterprise Risk Analyst (CERA) est un titre de compétence mondial comportant la démonstration la plus complète et la plus rigoureuse des connaissances et de l’expérience qui existent dans le domaine de la gestion du risque d’entreprise. In 2009, 14 actuarial organizations signed a multilateral treaty to develop and facilitate the international mobility and recognition of the actuarial profession within the specialized eld of enterprise risk management. En 2009, 14 organismes actuariels ont signé un traité multilatéral en vue de développer et de faciliter la mobilité et la reconnaissance internationales de la profession actuarielle au sein du domaine spécialisé de la gestion du risque d’entreprise. The Canadian Institute of Actuaries is a party to the treaty and in the coming months will go through the process of gaining Award Signatory status, whereby the Institute will be able to grant the CERA credential. L’Institut canadien des actuaires, qui est partie au traité, entamera au cours des mois à venir le processus par lequel lui sera conféré le statut de signataire autorisé à attribuer le titre de CERA. Currently, many of Canada’s actuaries hold the CERA, and the Institute is committed to ensuring that business and governments have a steady supply of this expertise. À l’heure actuelle, bon nombre d’actuaires canadiens sont détenteurs du titre de CERA et l’Institut est résolu à veiller à ce que soit mis à la disposition des entreprises et des gouvernements un bassin constant de personnes possédant cette expertise. actuaries.ca actuaires.ca BEYOND ~ RISK AU-DELÀ DU RISQUE Fall~~Winter 2010 t Automne~~ Hiver 2010 t able of Contents/ able des matières Editorial Accidents Will Happen! Micheline Dionne, CIA PresidenT Disasters: Don’t Panic! 4 6/7 ANNA OLCESE Éditorial Il y aura des accidents! Micheline Dionne, présidente de l’ICA Catastrophes : pas de panique! ANNA OLCESE 10/11 In With The New Branchés sur le monde moderne Professionals actively using Web 2.0 are saying Les professionnels qui utilisent activement out with the old way of doing business le Web 2.0 abandonnent les méthodes traditionnelles Michelle Morr a-Carlisle Michelle Morr a-Carlisle Advertisers.com Annonceurs.com 14 Beyond Risk ≈ Au-delà du risque Canadian Institute of Actuaries (CIA)/Institut canadien des actuaires (ICA) President/Présidente : Micheline Dionne; President-elect/Président désigné : Jim Christie; Immediate Past President/Président sortant : Robert C.W. Howard; Secretary-Treasurer/ Secrétaire-trésorier : Hugh White; Interim Executive Director/Directrice générale intérimaire : Lynn Blackburn; Director/Directeur Communications : Les Dandridge; CIA English Editor/ Rédacteur anglais de l’ICA : Andrew Melvin; CIA French Editor/Rédactrice française de l’ICA : Josée Gonthier; Contributing Writers/Collaboratrices : Anna Olcese, Michelle Morra-Carlisle Secretariat/Secrétariat : 800-150 Metcalfe St., Ottawa, ON K2P 1P1 Tel./Tél. : 613.236.8196 Fax/Téléc. : 613.233.4552 • [email protected] Beyond Risk is an official publication of the Canadian Institute of Actuaries and is published bi-annually. Your comments and letters are welcomed. Opinions expressed are those of the authors and not necessarily those of the CIA. All contributions are subject to editing./Au-delà du risque est une publication officielle de l’Institut canadien des actuaires, et est publié semestriellement. Vos commentaires et lettres sont les bienvenus. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne sont pas nécessairement celles de l’ICA. Toute collaboration est sujette aux critères de la rédaction. Le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination de sexe. Naylor (Canada), Inc., 100 Sutherland Ave., Winnipeg, MB R2W 3C7 Tel./Tél. : 204.947.0222 • Fax/Téléc. : 204.947.2047 • www.naylor.com Publisher/Éditeur : Robert Phillips; Naylor Editor/Rédactrice (Naylor) : Heather Williams; Project Manager/Directrice de projet : Kim Davies; Marketing Associate/Adjointe à la commercialisation : Holly Straut; Advertising Sales Director/Directeur publicitaire : Wayne Jury; Account Representatives/Représentante des ventes : Angela Caroyannis; Layout & Design/Mise en page et conception graphique : Lexie Smart; Advertising Art/ Art publicitaire : Glenn Domingo ©2010 Naylor (Canada), Inc. All rights reserved. The contents of this publication may not be reproduced by any means, in whole or in part, without the prior written consent of the publisher. Return undeliverable Canadian addresses to: Naylor (Canada), Inc., Distribution Dept., 100 Sutherland Ave., Winnipeg, MB R2W 3C7 Canadian Publication Agreement #40064978 PUBLISHED APRIL 2010/CIA-B0110/4074 ISSN 1911-3390 Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | automne ~~ hiver 2010 | 3 e DITORIAL é DITORIAL Accidents will Happen Il y aura des accidents! By Micheline Dionne President, Canadian Institute of Actuaries par Micheline Dionne Présidente, Institut canadien des actuaires Can actuaries predict the future? Les actuaires sont-ils en mesure de prédire Yes . . . and no! Actuaries do spend an incredible amount of energy projecting financial scenarios into the future and assessing potential outcomes. So, from a certain angle, we are predicting the future. However, we do so while understanding that, paradoxically, it would be very unlikely that our projections would materialize exactly as forecast. Let’s look at what I mean. If you roll a die often enough you will get an average count of 3.5, but if you roll it only once, you will never get 3.5, but instead you will roll a number from 1 to 6. The more often you roll that die, the closer you are likely to get to the predicted average. But still, that prediction doesn’t help on each individual roll. Actuaries think in terms of probabilities: we look at trends, interpret the changing environment and assess how it all will affect the future. And we do this from an overall perspective of risk. Some risks become more predictable when pooled together, others not so much. l’avenir? Actuaries think in terms of probabilities, we look at trends, interpret the changing environment and assess how it all will affect the future. And we do this from an overall perspective of risk. Oui... et non! Les actuaires dépensent une quantité impressionnante d’énergie à projeter dans l’avenir des scénarios financiers et à évaluer les résultats potentiels. Donc, d’un certain angle, nous prédisons l’avenir. Cependant, nous le prédisons tout en étant conscients du fait que, paradoxalement, il serait très peu probable que nos projections se concrétisent exactement comme prévu. Je m’explique. Si vous lancez un dé un nombre de fois suffisant, vous obtiendrez un compte moyen de 3,5, mais si vous ne le lancez qu’une fois, vous n’obtiendrez jamais 3,5, mais un nombre de 1 à 6. Plus vous lancez souvent le dé, plus vous augmentez vos chances d’obtenir la moyenne prédite. Mais cette prédiction n’est pas utile pour chaque lancer individuel. Les actuaires réfléchissent en termes de probabilités : nous examinons les tendances, interprétons le contexte en évolution et évaluons l’incidence que tout cela aura sur l’avenir. Et nous faisons cet exercice du point de vue global du risque. Certains risques sont plus prévisibles lorsqu’ils sont mis en commun, tandis que ce n’est pas autant le cas pour d’autres. Prenons, par exemple, le risque de longévité. Pour un retraité, il s’agit du risque de survivre à ses économies. Les gens réagissent à ce risque de différentes façons, selon leur aversion au risque et leur compréhension du risque de longévité. Ceux qui s’inquiètent de vivre plusieurs années de plus qu’ils ne s’y attendent dépenseront le moins possible, profitant moins qu’ils le Let’s consider longevity risk. For retirees, this is the risk that one individual will outlive his or her savings. Individuals react to their longevity risk in different ways, depending on their risk aversion and their understanding of their longevity risk. Those worried about living for years beyond their expectations will spend as little as they possibly can, not enjoying retirement life as fully as they could. Others may fear missing out on the best that retirement has to offer and will spend their savings much too quickly, only to regret it later. It is much more efficient to pool longevity risk at a group level rather than having each individual make their own assessment. If we do not really know who 4 | Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 pourraient de leur retraite. D’autres, craignant de manquer le meilleur de la retraite, dépenseront leurs économies beaucoup trop rapidement, pour le regretter par la suite. Il s’avère beaucoup plus efficace de regrouper le risque de longévité au niveau collectif plutôt que d’obtenir une évaluation individuelle pour chaque personne. Si nous ne savons pas vraiment qui mourra tôt et qui survivra au groupe, il est beaucoup plus facile de prédire ce que fera un grand groupe en moyenne et, sachant cela, combien chaque membre du groupe pourra dépenser chaque mois. Si la mise en commun dissout la plus grande partie du risque (étant donné que la variation entre les personnes risque d’être plus importante que l’incidence d’une augmentation de l’espérance de vie), will die early and who will outlive the whole group, it is much easier to predict what a large group will do on average and, knowing that, how much each group member can spend each month. If pooling takes care of most of the risk (as variation between individuals is likely to be larger than the impact of any life expectancy increases), there remains the risk that life expectancy increases are greater than anticipated. To project that expectancy, actuaries look at mortality trends and take into consideration potential medical advances to determine appropriate scenarios. Clearly, predictions become more uncertain, but it is still better than assuming a static life expectancy. It is the understanding of the financial risks that one faces that makes the actuary so useful in assessing how to manage risk, how and when to control it by pooling it, if possible, and if the risk cannot be mitigated, by illustrating likely outcomes. Risk will not disappear from our lives and some risks are simply too expensive to avoid. Accidents can and do happen and financial markets are volatile and will remain so. A proper understanding of risks helps us strike a reasonable balance between security (i.e., certainty) and rewards (i.e., return) and helps all of us, as individuals, as companies, as a caring society, prepare for a better future. 493171_Eckler.indd 1 il nous reste le risque que l’espérance de vie augmente plus vite que prévu. Pour projeter l’espérance de vie, les actuaires examinent les tendances de mortalité et prennent en considération les possibles avancées médicales afin d’établir des scénarios appropriés. Manifestement, ces prédictions sont plus incertaines, mais elles demeurent plus fiables que de présumer une espérance de vie statique. « Les actuaires réfléchissent en termes de probabilités : nous examinons les tendances, interprétons le contexte en évolution et évaluons l’incidence que tout cela aura sur l’avenir. Et nous faisons cet exercice du point de vue global du risque. » C’est parce qu’il comprend les risques financiers auxquels un particulier est exposé que l’actuaire est si utile pour évaluer la façon de gérer les risques, la façon et le moment de mettre certains risques en commun pour en réduire l’impact, lorsque cela est possible, et, si le risque ne peut être atténué, en illustrant les résultats probables. Le risque ne disparaîtra pas de nos vies et certains risques sont simplement trop chers à éviter. Les accidents peuvent se produire et se produiront. Les marchés financiers sont volatils et le demeureront. Une bonne compréhension des risques nous aide à atteindre un équilibre raisonnable entre la sécurité (c.-à-d. la certitude) et les récompenses (c.-à-d. le rendement) et nous aide tous, à titre de particuliers, d’entreprises et de société, à nous préparer pour un avenir meilleur. ~~ hiver 9:42:17 2010 AM Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | automne 9/13/10 | 5 Disasters: Don’t Panic! By Anna Olcese In an er a of instantaneous communication, we frequently awake to messages on our PDAs alerting us about the consequences of the most recent disaster: an oil spill in the Gulf of Mexico, volcanic eruptions in Iceland, the outbreak of H1N1 or a wildfire in Québec. While it seems such dramatic incidents are on the rise, the interconnectivity of twenty-first century life is transforming our perspective of these events. That same interconnectivity results in events around the world having local impact on businesses both big and small. According to the World Trade Organization, global trade has increased and is growing at an average rate of 10 percent per year. For this reason, today’s risk management framework must include both traditional practices, such as reviewing an insured’s physical plant, as well as a comprehensive analysis of risks throughout the entire supply chain. “We’re living in an age where a disaster on one side of the world can affect production on the other,” says Glenn McGillivray, managing director at the Ontario-based Institute for Catastrophic Loss Reduction and an expert on naturally occurring disasters. The effects of the Icelandic volcano eruptions a few months ago illustrate that statement. There, a regionalized event resulted in the closing of major sections of European airspace. Global air connectivity and the just-in-time supply chains that relied upon them were substantially disrupted. Flights were cancelled and thousands of passengers were stranded worldwide. According to The Wall Street Journal, the airline industry alone suffered more than $200 million a day in lost revenue as a result. However, this event caused no physical damage to insured property, thereby not creating traditional business interruption claims for most insureds. Property insurance has traditionally adopted a location-based focus on the evaluation of risk. A senior actuary who specializes in property/casualty insurance points out that actuaries prevent major risk and loss by using geographic mapping to first identify where major risks are located. Once those areas are pinpointed, insurers use catastrophe modeling to determine the reasonably frequent nature of certain events and then apply that data to modernday scenarios. “We limit the number of policies in certain geographical areas,” the actuary explained. “For example, we issue a cap of $200 million in policies within a 10-block radius of an area that has been identified as high-risk.” This aggregate limit is determined by performing dynamic capital adequacy testing (DCAT) on the insurance company’s financial position and exposures on an annual basis. By performing DCAT to project and analyze the trends of a company’s capital adequacy under a variety of future scenarios, actuaries can better identify what the impact on an insurance company would be if the risks materialize. While events outside an area can create significant economic impact inside it, the structure of the property policy terms and conditions, as well as common law doctrines that restrict recoveries for purely economic damages, limit an insurance company’s liability for these losses. With the increase in these sorts of interconnected losses, some would predict that new insurance product opportunities are being developed to fill the gaps in traditional business interruption policies. However, according to Mr. McGillivray, there is not much talk about new products to address business interruption risks as it appears that traditional products are doing the job they were meant to do. “That being said,” he added, “it is imperative that all enterprises and their insurers understand the companies’ global supply chains in every detail. Further, it is equally imperative that [insurance buyers] understand their insurance coverage just as intimately.” This is particularly important for small and mid-sized organizations without dedicated insurance or risk management departments, which may be surprised to find out that purely economic damages are not insured without a property damage claim. Mr. McGillivray warns insurers of every size that smaller, less catastrophic, localized events are rising; an opinion supported by Evan Mills, PhD, in the Spring/Summer 2010 issue of Beyond Risk, who stated that the world is seeing climate changes that will likely lead to more natural catastrophes in the coming years. The result of these events, says Mr. McGillivray, is an upsurge of disaster loss claims. Over the last few years, Canada has seen some large single losses, such as the August 2005 Greater Toronto Area storm or the August 2009 Alberta windstorms, both of which caused over $500 million in insured damage. (continued on page 8) 6 | Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 Catastrophes : pas de panique! par Anna Olcese toute l’Europe. Le trafic aérien mondial et les chaînes d’approvisionnement « juste-à-temps » qui en dépendent ont été considérablement À l’ère de la communication instantanée, nous ouvrons souvent perturbés. Des vols ont été annulés, et des milliers de voyageurs ont nos assistants numériques le matin pour y trouver des messages nous été bloqués partout dans le monde. Selon le Wall Street Journal, l’in- informant des conséquences de la plus récente catastrophe : déverse- dustrie aérienne, à elle seule, a subi des pertes de revenu de plus de ment de pétrole dans le golfe du Mexique, éruptions volcaniques en 200 millions de dollars par jour en raison de cet événement. Islande, éclosion d’une épidémie de grippe H1N1 ou feu de forêt au Toutefois, comme l’événement n’a causé aucun dommage matériel Québec. Bien qu’il semble que de tels événements tragiques soient de à des biens assurés, la majorité des assurés n’ont pas pu réclamer des plus en plus courants, l’interconnectivité qui règne dans nos vies au indemnités traditionnelles pour pertes liées à une interruption des XXIe siècle transforme notre perspective de ces événements. affaires. Cette même interconnectivité fait aussi en sorte que les événements L’assurance de biens a toujours adopté une stratégie d’évaluation qui se produisent ailleurs dans le monde ont des répercussions locales des risques axée sur l’emplacement du bien assuré. Un actuaire prin- sur les entreprises, petites et grandes. Selon l’Organisation mondiale cipal spécialisé dans les assurances IARD souligne que les actuaires du commerce, le commerce international a augmenté, et croît à un préviennent les risques et les pertes importants en utilisant une carte rythme moyen de 10 % par année. C’est pourquoi un cadre de gestion des géographique pour d’abord déterminer où sont situés les principaux risques modernes doit comprendre à la fois des pratiques traditionnelles, risques. Une fois ces régions identifiées, les assureurs ont recours à la comme l’inspection sur place de l’usine d’un assuré, et d’autres plus modélisation de catastrophes pour déterminer le caractère raisonna- nouvelles, comme une analyse complète des risques à travers toute la blement fréquent de certains événements, puis appliquent ces données chaîne d’approvisionnement. à des scénarios contemporains. « Nous vivons à une époque où une catastrophe qui se produit d’un « Nous limitons le nombre de polices dans certaines régions géogra- côté de la planète peut avoir des répercussions sur la production de phiques, explique l’actuaire. Par exemple, nous avons fixé un plafond l’autre côté », explique Glenn McGillivray, directeur général de l’Institut de 200 millions de dollars pour les polices visant des biens se trouvant de prévention des sinistres catastrophiques, situé en Ontario, et spé- dans un rayon de 10 pâtés de maisons d’un secteur jugé comme présen- cialiste des catastrophes naturelles. tant un risque élevé. » Les effets des éruptions volcaniques qui ont eu lieu en Islande il y a Cette limite agrégée est déterminée annuellement au moyen d’un quelques mois illustrent bien cette affirmation. De fait, cet événement examen dynamique de suffisance du capital (EDSC) portant sur la situa- régionalisé a entraîné la fermeture de couloirs aériens importants dans tion financière et l’exposition de la société d’assurance. En effectuant un EDSC pour projeter et analyser les tendances de la suffisance du capital d’une société sous divers scénarios futurs, les actuaires peuvent mieux cerner les répercussions d’une matérialisation des risques sur la société d’assurance. Bien que les événements se produisant en dehors d’une région puissent tout de même y avoir des répercussions économiques importantes, la structure des modalités des polices d’assurance de biens, ainsi que les doctrines de la loi qui restreignent le recouvrement de dommages purement économiques, limitent la responsabilité des sociétés d’assurance à l’égard de telles pertes. Comme ce type de pertes interreliées est en hausse, il serait facile de conclure que de nouveaux produits d’assurance sont en cours d’élaboration afin de combler les lacunes des polices d’assurance traditionnelles couvrant les pertes suite à une interruption des affaires. Toutefois, selon M. McGillivray, on ne parle pas beaucoup (suite à la page 9) Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | automne ~~ hiver 2010 | 7 (continued from page 6) However, Canada has suffered many more “small” losses. When added up, these smaller losses totaled a significant amount of money. Pointing to Canada’s wildfire risk, Mr. McGillivray believes it is one hazard that is seriously being underpriced, suggesting that it is even being given away for free. He says that after wind and water is priced in, wildfire gets thrown into the “other perils” category; sometimes, it is not factored into pricing at all. These and other relatively small events did not trigger insurance companies’ catastrophe reinsurance and were, therefore, taken net on the balance sheet. He suggests that insurance companies consider looking at aggregation covers, where several smaller losses can be aggregated and submitted as a single reinsurance claim. The senior actuary disagrees with this assessment, stating that small claims, like those resulting from events such as landslides and forest fires, don’t have big financial impacts, at least not on the larger insurance companies: “The tornados north of Toronto in June 2010 are a good example of this,” he says. “The damage was localized, but the infrastructure was generally unharmed. Cheques were cut right away. And that’s the issue for most events.” He adds, “There is a limited amount you can do to mitigate risks. We are never going to be able to predict every scenario.” Assessment of catastrophe risk must also be integrated into a company’s overall enterprise risk management and appetite. This holistic view will help ensure that the company remains ready to accept policyholder claims, even when the disaster also disables its call centre, and it recognizes that some stocks and bonds could lose significant value because of the catastrophe. What insurance companies can do is be vigilant for changes in legislation or judicial decisions that negate the policy limitations for purely economic losses. Disasters will continue to occur; however, a proactive analysis of risk, coupled with a mutual understanding of what exposures are and are not covered, should allow insurance industry executives and their customers to rest more comfortably. 7UXVWHGSDUWQHUV 3DUWHQDLUHVGHFRQILDQFH 6ROLGUHODWLRQVKLSVDUHEXLOWRQWUXVWFRQÞGHQFHDQG H[SHULHQFH:HOLVWHQWRRXUFOLHQWVDQGFUDIWVROXWLRQV WKDWKHOSWKHPEHWWHUPDQDJHULVNWRDFKLHYHWKHLU ÞQDQFLDOREMHFWLYHV /HVUHODWLRQVVROLGHVVHIRQGHQWVXUODFRQÞDQFHHW OpH[SÆULHQFH7RXMRXUV½OpÆFRXWHGHQRVFOLHQWVQRXV FUÆRQVOHVVROXWLRQVTXLOHVDLGHQW½PLHX[JÆUHUOHV ULVTXHVHW½DWWHLQGUHOHXUVREMHFWLIVÞQDQFLHUV :KHWKHUWKURXJKWKHFROODERUDWLYHUHODWLRQVKLSVDPRQJ RXURIÞFHVDURXQGWKHZRUOGRUWKHSDUWQHUVKLSV EHWZHHQWKHVHGHGLFDWHGWHDPVDQGRXUFOLHQWVZHZRUN WRJHWKHUWRVXFFHHGWRJHWKHU *U¿FHDX[OLHQVGHFROODERUDWLRQTXLXQLVVHQWQRV GLYHUVEXUHDX[GDQVOHPRQGHHWDX[SDUWHQDULDWV TXpHQWUHWLHQQHQWFHVÆTXLSHVGpH[SHUWVDYHFQRV FOLHQWVQRXVWUDYDLOORQVWRXVHQVHPEOH½ODUÆXVVLWH GHQRVFOLHQWV 7UXVW5*$WRGHOLYHUH[SHUWVROXWLRQV 5*$VDXUDPHWWUHHQzXYUHOHVVROXWLRQVVSÆFLDOLVÆHV TXHYRXVUHFKHUFKH] ZZZUJDUHFD ~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 8 |456452_RGA.indd Be yond R isk 1 ~ 12/24/09 11:59:23 PM (suite de la page 7) de nouveaux produits pour répondre aux risques d’interruption « autres risques », et ne sont parfois même pas pris en compte dans des affaires, puisqu’il semble que les produits traditionnels font bien l’établissement de la tarification. ce pour quoi ils ont été créés. Ces événements et d’autres d’envergure relativement faible n’ont pas « Cela dit, ajoute-t-il, il est impératif que les entreprises et leurs obligé les sociétés d’assurance à recourir à la réassurance de type catas- assureurs comprennent l’ensemble des rouages des chaînes d’approvi- trophe et les montants correspondants ont donc été inscrits nets au bilan. sionnement mondiales de la société en question. Il est tout aussi impé- M. McGillivray est d’avis que les sociétés d’assurance devraient examiner ratif que les [acheteurs d’assurance] comprennent dans le moindre détail les protections qui permettent de regrouper plusieurs petites pertes et la protection que leur offrent leurs polices. » de soumettre une seule demande d’indemnisation au réassureur. Ceci est particulièrement important pour les sociétés de petite et L’actuaire principal à qui nous avons parlé n’est pas d’accord avec de moyenne taille qui n’ont pas de service consacré à l’assurance ou à cette affirmation; il explique que les demandes d’indemnisation qui la gestion des risques, qui peuvent être étonnées d’apprendre que les résultent d’événements comme des glissements de terrain et des feux de dommages purement économiques ne sont pas couverts s’ils ne s’accom- forêt n’ont pas de grandes répercussions financières, du moins pas pour pagnent pas de demandes d’indemnisation pour dommages matériels. les sociétés d’assurance de grande taille. « Les tornades qui se sont pro- M. McGillivray met en garde les assureurs de toutes tailles : les duites au nord de Toronto en juin 2010 en sont un bon exemple, dit-il. événements de faible envergure, localisés et moins catastrophiques Les dommages étaient localisés, et l’infrastructure a généralement été sont en hausse, opinion que partage Evan Mills, Ph.D., qui souligne épargnée. Les chèques ont été émis rapidement. C’est ce qui se produit dans l’édition printemps-été 2010 de la publication Au-delà du risque dans la plupart des cas. » que les changements climatiques que l’on connaît à l’heure actuelle provoqueront vraisemblablement d’autres catastrophes naturelles dans « Il y a des limites à ce qu’on peut faire pour atténuer les risques. Nous ne serons jamais en mesure de prévoir tous les scénarios », ajoute-t-il. les années à venir. Ces événements, précise M. McGillivray, donneront L’évaluation du risque de catastrophe doit également être intégrée lieu à une augmentation très marquée des demandes d’indemnisation à la gestion globale du risque de l’entreprise et prise en compte dans sa pour pertes découlant d’une catastrophe. tolérance au risque. Cette perspective holistique contribuera à garantir Depuis quelques années, on a enregistré au Canada quelques pertes que la société demeure prête à accepter les demandes d’indemnisation uniques importantes, par exemple à la suite de la tempête d’août 2005 des titulaires de polices, même lorsque le centre d’appels est hors d’état dans la région du Grand Toronto ou des tempêtes de vent d’août 2009 en raison de la catastrophe, et reconnaît que la valeur de certaines en Alberta, qui ont chacune causé des dommages assurés de plus de actions et obligations pourrait chuter de façon substantielle par suite 500 millions de dollars. de la catastrophe. Le Canada a toutefois subi beaucoup d’autres pertes d’envergure Les sociétés d’assurance peuvent en revanche demeurer à l’affût des moindre. Additionnées, ces « petites » pertes représentent une changements législatifs et des décisions des tribunaux qui vont à l’encon- somme considérable. M. McGillivray montre du doigt les risques de tre des limites des polices à l’égard des pertes purement économiques. feux de forêt au Canada, qui à son avis sont gravement sous-tarifés, Les catastrophes vont continuer de se produire; toutefois, une analyse suggérant même qu’ils sont assurés gratuitement. Il explique que proactive des risques, associée à une compréhension mutuelle des risques suite à la prise en compte dans la tarification des risques liés au vent couverts et non couverts, devraient permettre aux dirigeants de l’indus- et289765_morneau2.qxd à l’eau, les risques de feux7/4/06 de forêt entrent dans la catégorie des 1:47 PM Page 1 trie de l’assurance et à leurs clients de dormir sur leurs deux oreilles. Breathe new life into your benefits and retirement plans When it comes to benefits, pension and savings plans, making the best choice for your organization can be a challenge. Morneau Sobeco designs plans for your employees that are flexible and reliable, using leading-edge technology that provides on-line access to benefits and pension information. With Morneau Sobeco’s innovative consulting and administrative solutions, your employee benefits come to life. Fresh thinking. 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A self-professed news addict, she regularly tunes into Twitter in case snippets of information on her favourite topics flash onto her screen. Campbell has been a blogger since 2000 and an online instructor. On Twitter, to date she has more than 7,500 tweets and 1,000 followers, and she follows 1,100. Where does she find the time? Campbell says she fully focuses on her spreadsheets and other actuarial tasks but has a lot of downtime when responding to requests. Promod Sharma was told early in his actuarial career that he must learn to play golf, follow the sports scores and stay up to date on what the movie stars are doing. “I tried that for a while, but people are busy,” says Sharma, the marketing actuary at Taxevity, which manages financial risks for the wealthy. Sharma considers himself an introvert but recognized early on that he’d have to stop being one if he were to succeed. Today, though he primarily works alone, Sharma’s online stats include more than 450 LinkedIn contacts, 340 blog posts, 1,495 tweets and at least 75 podcasts. Sharma also produces a monthly e-newsletter, Marketing Reflections, as a way to stay in contact with people (and stay on their minds). Openness to the possibilities of Web 2.0 can help professionals do a better job in several key areas: snowball 10 | Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 enjoy the effect that comes with reaching and being reached by hundreds of people with the click of a mouse. Compare that to spending an entire evening schmoozing one prospect over expensive Scotch. At online discussion forums, professionals can discuss exams, careers, general questions, software and technology (continued on page 12) Branchés sur le monde moderne Les professionnels qui utilisent activement le Web 2.0 abandonnent les méthodes traditionnelles par Michelle Morra-Carlisle RÉSEAUTAGE Les adeptes du Web 2.0 sont séduits par l’effet boule de neige qui se Pour bon nombre de professionnels, il est difficile de se produit quand on peut communiquer d’un seul clic avec des centaines rappeler à quoi ressemblait leur travail avant l’avènement du Web 2.0. de personnes, au lieu de passer toute une soirée à courtiser un client Appellation fourre-tout pour tout ce qui est hautement interactif dans éventuel en sirotant un scotch hors de prix. l’Internet, le Web 2.0 transforme le monde des affaires plus rapidement que l’on peut microbloguer la météo. Dans les forums de discussion en ligne, les professionnels peuvent également discuter d’examens, de carrières, de questions d’ordre géné- Mais le Web 2.0 est-il utile aux experts de la finance? Certains tien- ral, de logiciels et de technologies. Selon Mme Campbell, de tels sites nent déjà un blogue ou utilisent LinkedIn et Facebook, alors que d’autres sont une excellente façon de communiquer lorsqu’on appartient à une ont adopté Twitter. Nous avons parlé à deux d’entre eux, qui naviguent profession dont les membres peu nombreux sont concentrés dans quel- avec bonheur dans les enchevêtrements du nouveau Web. ques villes principales. Mary Pat Campbell, vice-présidente adjointe à Scor Reinsurance, Les autres formes de réseautage en ligne, y compris LinkedIn et est en ligne toute la journée. Mais l’actuaire de New York ne fait pas Facebook, peuvent prendre un aspect aussi social ou professionnel qu’on que chercher de l’information dans Google ou envoyer des courriels. le souhaite. D’une façon ou de l’autre, les réseaux virtuels recèlent de Accro autoproclamée à l’actualité, elle visite régulièrement Twitter possibilités illimitées pour ceux qui sont prêts à investir le temps néces- afin de vérifier si de l’information sur ses sujets de prédilection a été saire pour communiquer avec d’autres personnes en ligne. publiée. Mme Campbell blogue depuis 2000, et est aussi instructrice virtuelle. À ce jour, dans Twitter, elle a diffusé plus de 7 500 microbillets et a quelque 1 000 abonnés et 1 100 abonnements. Où trouve-t-elle le temps? Elle explique qu’elle peut se concentrer totalement sur ses tableurs et ses autres tâches actuarielles, mais qu’il y a beaucoup de temps d’inactivité lorsqu’elle répond à des « Les adeptes du Web 2.0 sont séduits par l’effet boule de neige qui se produit quand on peut communiquer d’un seul clic avec des centaines de personnes, au lieu de passer demandes. Tôt dans sa carrière actuarielle, on a prévenu Promod Sharma qu’il devait apprendre à jouer au golf, suivre les résultats sportifs et se tenir au fait de ce qui se passe dans la vie des grandes vedettes du cinéma. toute une soirée à courtiser un client éventuel en sirotant un scotch hors de prix. » « J’ai essayé de le faire pendant un temps, mais les gens sont occupés », explique M. Sharma, actuaire spécialisé en marketing à Taxevity, firme qui gère les risques financiers des bien nantis. MARKETING PERSONNEL La stratégie de M. Sharma est de se démarquer en faisant le M. Sharma se considère comme un introverti, mais il a rapidement contraire de ce que les autres actuaires ont toujours fait. Comme les compris qu’il devait cesser d’en être un s’il voulait réussir. Aujourd’hui, experts-conseils gagnent leur vie en vendant leur expertise, il a décidé bien qu’il travaille principalement seul, il cumule plus de 450 relations de s’engager sur une autre voie et d’offrir ses connaissances gratuite- dans LinkedIn, 340 billets de blogue, 1 495 microbillets dans Twitter ment. Il a commencé à rédiger un blogue en 2007 pour partager ses et au moins 75 fichiers balados. Il publie aussi un bulletin électronique idées à propos du marketing, de la réduction des risques financiers et mensuel, Marketing Reflections, pour entretenir ses liens avec les gens d’autres sujets, ainsi que pour acquérir un lectorat. (et pour qu’ils ne l’oublient pas!). Le Web 2.0 peut permettre aux professionnels qui se donnent la peine d’en découvrir les possibilités d’améliorer leur rendement dans plusieurs volets clés de leur vie professionnelle. Il est aussi un inconditionnel du réseau LinkedIn. Pour lui, il ne s’agit pas que d’un simple outil de réseautage, mais aussi d’un moyen de promouvoir gratuitement ses services. (suite à la page 13) Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | automne ~~ hiver 2010 | 11 (continued from page 10) concerns are “really hot in politics right now,” she says. Tapping into what’s online keeps her current on new products being developed, consumer perceptions of those products, and what great way to connect. else might be coming down the pike. “It’s about being in tune Other forms of online networking, including LinkedIn and with the actuarial professional in general,” she says. Facebook, can be as social or business-related as you want. Either Campbell hasn’t dropped the traditional means of keeping way, they offer unlimited possibilities for anyone willing to invest current. She still reads The Wall Street Journal and actuarial pubtime in reaching out to others online. lications, attends actuarial meetings and e-mails people. “But the cool thing about Twitter, Facebook and the Actuarial MARKET YOURSELF Outpost discussion forum is, I have more of a chance to be surSharma’s strategy is to stand out by doing the opposite of what prised about something, to learn something new that I hadn’t other actuaries have traditionally done. Because consultants heard before,” she says. make their money by charging for their expertise, he ventured in Promod Sharma chooses to tune out other media. He hasn’t the other direction by sharing what he knows for free. He started read a newspaper, watched TV or listened to the radio in years, blogging in 2007 to share his ideas about marketing, reducing because they don’t help him achieve what he wants in life: helpfinancial risk and other various topics, and to gain readers. ing others through life insurance. But he, too, stays current by Sharma is also a LinkedIn convert. For him, LinkedIn is not setting up online searches to receive targeted news in his inbox only a great networking tool but a free ad. via Google Alerts and content aggregators. He shares one or two of these stories per Professionals with a Web 2.0 mentality enjoy the snowball effect that comes day via Twitter, LinkedIn and Facebook, then includes five of the best in his newsletter. with reaching and being reached by hundreds of people with the click of a Those who might be considering Web 2.0 must first accept what it is not. Don’t expect mouse. Compare that to spending an entire evening schmoozing one prospect it to be focused or deliver return on investment in the traditional sense. Web 2.0 has over expensive Scotch. completely redefined the notion of quality time. It’s about doing your job without missing out on what’s happening in the periphery, gathering a lot of “These days, if people want to do business with you they’re little details to get a big picture. likely to look you up online. The best proof you’re good is “It’s very diffuse, all of this,” says Campbell. “You can’t expect through testimonials, and the best place for testimonials is on to hit a target, as it were. It’s just like putting information out LinkedIn.” there so someone might serendipitously come across it.” He also actively checks LinkedIn to read the profiles of his Despite its infinite scope, Web 2.0 need not be overwhelmcontacts, and his contacts’ contacts, ever curious to know what ing. Those who get it embrace its vastness. “You don’t have to interesting people are out there and to connect with them. exploit everything to the hilt to get something useful out of Online networking sites now piggyback onto each other so it,” Campbell says. “It’s finding that niche, that corner of the that the user can share information on several sites at once. It’s internet that’s yours.” easy to comment on a blog and have your comment posted on Social networking and blogging don’t cost money, but Twitter at the same time and, while you’re at it, on your LinkedIn they do guzzle time. Why would a professional work for free? and Facebook profiles, too. It saves time and gets the message Promod Sharma has calculated that all of his posting, reading out to more people. and linking takes up about one day a week. It allows him to finally reach the market he originally set out to help—regular STAY ON THE PULSE people who need life insurance but can’t necessarily afford his Mary Pat Campbell’s professional and personal interests collide consulting services. Ultimately, he finds generosity good for on Twitter: she reads tweets on professional matters but was business. also tuned in during the Haiti earthquake. “When you’re being generous consistently, people notice and She isn’t necessarily looking for original information. A maswant to do business with you,” he says. The perception is, ‘If sive re-tweeter, when she finds something of interest she shares he’s giving away that much, imagine what else he must have.’” it with others. Twitter can be very passive – just enter a search Like Campbell, who believes her ongoing online contributerm to regularly receive tweets on that topic. tions are worth her time, Sharma has learned to patiently wait Campbell isn’t really in the business of pensions or retirefor interactive web activity to reap gradual rewards. ment but follows the trends in those fields. From Google Alerts, “It’s a drip process,” he says. “You’re planting seeds, and she receives at least 20 stories a day on these and other topics. people see you regularly adding value.” Medicare, social security, health insurance, and other actuarial questions. Campbell says that in a profession where the relative few are concentrated in a few dominant cities, such sites are a 12 | Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 (suite de la page 11) « De nos jours, il y a de bonnes chances que les gens qui songent à Ceux qui songent à plonger dans le Web 2.0 doivent d’abord comprendre faire affaire avec vous cherchent en ligne des renseignements à votre ce qu’il n’est pas. Il ne faut pas s’attendre à quelque chose de précis, ni à sujet. Les témoignages d’autres clients satisfaits sont la meilleure obtenir un rendement des placements au sens conventionnel. Le Web 2.0 preuve de votre compétence, et le meilleur endroit pour trouver des a complètement redéfini la notion de « temps de qualité ». Il s’agit de témoignages, c’est dans LinkedIn. » faire son travail sans rien manquer de ce qui se passe en périphérie, et de Il consulte également régulièrement les profils de ses relations dans LinkedIn, et ceux de leurs relations, toujours curieux de connaître de nouvelles personnes intéressantes et d’échanger avec elles. Les sites de réseautage en ligne sont maintenant tous reliés entre eux, recueillir beaucoup de détails pour avoir une vue d’ensemble. « C’est très flou, tout ça, explique Mme Campbell. On ne peut pas s’attendre à atteindre une cible particulière. On diffuse simplement de l’information dans l’espoir que quelqu’un tombera dessus par un heureux hasard. » ce qui permet aux utilisateurs de partager de l’information dans plusieurs Malgré son ampleur infinie, le Web 2.0 n’est pas nécessairement sites à la fois. Rien n’est plus facile que de commenter un billet d’un blogue impossible à saisir. Ceux qui comprennent de quoi il retourne apprécient et de publier en même temps son commentaire dans Twitter et, pendant cette immensité. « On n’a pas besoin d’exploiter jusqu’au bout toutes les qu’on y est, dans LinkedIn et Facebook aussi. On gagne du temps, et le possibilités pour en tirer quelque chose d’utile, explique Mme Campbell. Il message est transmis à un plus grand nombre de personnes. SUIVI DE L’ACTUALITÉ Les intérêts professionnels et personnels de Mary Pat Campbell sont réunis dans Twitter : elle lit les microbillets traitant de questions professionnelles, mais elle a aussi suivi l’évolution de la situation lorsqu’Haïti a été secoué par un tremblement de terre. Elle ne cherche pas nécessairement à trouver des renseignements inédits. Elle-même rediffuse souvent l’information qu’elle trouve intéressante pour la partager avec d’autres. On peut utiliser Twitter d’une manière très passive – il suffit d’entrer un mot-clé pour recevoir régulièrement les microbillets portant sur ce sujet. Mme Campbell n’œuvre pas spécifiquement dans le domaine des rentes et régimes de retraite, mais s’intéresse tout de même à ce qui s’y passe. Grâce à Google Alertes, elle reçoit au moins 20 articles par jour sur ce sujet et sur d’autres. Les régimes de soins de santé, la sécurité sociale, l’assurance-maladie et d’autres questions actuarielles sont « des sujets très chauds en politique à l’heure actuelle », explique-t-elle. Grâce à l’information publiée dans Internet, elle se tient au fait des nouveaux produits en cours d’élaboration, des perceptions que les clients ont de ces produits, et de ce qui s’en vient. « Ça me permet d’être au diapason de ce qui se passe dans l’ensemble de la profession actuarielle », soulignet-elle. Elle n’a toutefois pas renoncé aux moyens traditionnels de s’informer. Elle lit toujours le Wall Street Journal et les publications actuarielles, faut simplement trouver son créneau, un petit coin de l’Internet qui nous appartient. » Le réseautage social et la tenue d’un blogue ne coûtent pas un sou, mais demeurent des activités chronovores. Pourquoi un professionnel travaillerait-il gratuitement? Promod Sharma a calculé que les messages qu’il publie, ses lectures et l’entretien de ses relations lui prennent environ une journée par semaine. Ces activités lui permettent enfin d’atteindre ceux qu’ils souhaitent aider – soit les gens ordinaires qui ont besoin d’assurance-vie mais qui n’ont pas nécessairement les moyens de payer ses honoraires de consultation. En fin de compte, il estime que sa générosité est bonne pour ses affaires. « Quand on fait constamment preuve de générosité, les gens le remarquent et veulent faire affaire avec nous, souligne-t-il. Ils se disent “s’il donne autant sans rien demander, il a sûrement beaucoup à offrir”. » Comme Mme Campbell, qui estime que ses contributions continuelles dans le monde virtuel valent le temps qu’elle leur consacre, M. Sharma a appris à attendre patiemment que ses activités sur le Web interactif portent graduellement fruit. « C’est du goutte-à-goutte, explique-t-il. On sème des graines, et les gens voient qu’on offre de la valeur régulièrement. » Même s’il n’arrive jamais vraiment à expliquer pourquoi, il est persuadé que le temps qu’il investit lui procure des avantages. « Même si rien de concret n’en ressort, le fait de partager fait de moi une meilleure personne. » assiste aux assemblées actuarielles et utilise le courriel. Et elle ajoute : « Ce qui est fantastique à propos de Twitter, de Facebook et du forum de discussion Actuarial Outpost, c’est que j’ai plus de chances de faire des découvertes étonnantes, et d’apprendre quelque chose de nouveau dont je n'étais pas au courant. » Promod Sharma, lui, a choisi de mettre de côté les autres médias. Il n’a pas lu les journaux, regardé la télévision ni écouté la radio depuis des années, tout simplement parce que ces médias ne l’aident pas à atteindre son objectif : aider les autres grâce à l’assurance-vie. Il se tient toutefois au courant de l’actualité en définissant des filtres de recherche en ligne dans Google Alertes et dans d’autres agrégateurs de contenu qui lui permettent de recevoir par courriel des nouvelles ciblées. Il partage chaque jour une ou deux de ces nouvelles dans Twitter, LinkedIn et Facebook, et inclut les cinq plus intéressantes dans son bulletin électronique. Be yond R isk ~~ Au-del à du r isque | automne ~~ hiver 2010 | 13 a Dvertisers.com/ a NNONCEURS.COM Canadian Institute of Actuaries............... Inside Front Cover, 14 www.actuaries.ca FAS Health and Pension Benefit Administrators..................14 www.fasadmin.com D.W. Simpson & Company........................... Outside Back Cover www.dwsimpson.com Morneau Sobeco.....................................................................9 www.morneausobeco.com Dale Parizeau Morris Mackenzie................... Inside Back Cover www.pro-act.ca RGA Life Reinsurance Company of Canada............................8 www.rgare.ca Eckler Ltd..................................................................................5 www.eckler.ca CIA PENSION SEMINAR NOVEMBER 3, 2010 Hilton Montreal Bonaventure Hotel The CIA Pension Seminar, one of the year’s most important events for pension experts, offers an informative program featuring leading speakers. Stock Broker End of transaction Investment Analyst End of quarter Accountant Year end Economist End of cycle Actuary 70 year pension plan solvency (EALTH#AREs0ENSIONSs)NSURANCEs%NTERPRISE2ISK-ANAGEMENT actuaries.ca FA S PENSION & BENEFIT PLAN ADMINISTRATION 6/25/09 3:06:34 PM 1-800-770-2998 • Funds Administrative Service Inc. • Offices in Edmonton, Alberta and Burlington, Ontario www.fasadmin.com ~ Au-del à du r isque | fall ~~ Winter 2010 14 | Be 318798_fas.indd 1 yond R isk ~ www.actuaries.ca COLLOQUE SUR LES RÉGIMES DE RETRAITE DE L’ICA LE 3 NOVEMBRE 2010 Actuaries. Seeing Beyond Risk. 434642_Canadian.indd 1 Hear the latest industry developments and fresh ideas. Hôtel Hilton Montréal Bonaventure Le Colloque sur les régimes de retraite de l’ICA, l’un des plus importants événements de l’année pour les spécialistes des régimes de retraite, offre un programme instructif par des conférenciers de premier plan. Prenez connaissance des plus récents développements de l’industrie et des nouvelles idées. www.actuaires.ca 2/20/07 11:21:09 AM Beyond_Risk Page 14 filler.indd 1 9/29/10 2:55:07 PM ARE YOU WILLING TO TAKE THE RISK? To avoid losses arising from potential litigation, take advantage of the new ProAct insurance program, created especially for CIA-member actuaries. 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