Jeanlou Joux, peinture
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Jeanlou Joux, peinture
Exposition Jeanlou Joux, peinture ABBEVILLE-LA-RIVIERE « Avant que tout ne s’efface » ANGERVILLE ARRANCOURT du 9 avril au 2 mai 2015 AUTHON LA PLAINE BLANDY BOIS HERPIN BOISSY-LA-RIVIERE BOISSY-LE-SEC BOUTERVILLIERS Vernissage le dimanche 12 avril 2015 à 11h au Musée et à 11h30 à l’Hôtel Anne de Pisseleu BOUVILLE BRIERES-LES-SCELLES CCESE - Etampes BROUY CHALO-SAINT-MARS Hôtel Anne de Pisseleu CHALOU-MOULINEUX Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h CHAMPMOTEUX CHATIGNONVILLE CONGERVILLE-THIONVILLE Musée intercommunal d’Etampes ESTOUCHES Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 17h ETAMPES sauf les jours fériés FONTAINE-LA-RIVIERE GUILLERVAL LA-FORET_SAINTE-CROIX « Au fil de la vie. MAROLLES-EN-BEAUCE MEREVILLE MEROBERT MESPUITS MONNERVILLE MORIGNY-CHAMPIGNY ORMOY-LA-RIVIERE LE-PLESSIS-SAINT-BENOIST Jeanlou Joux se présente tel un créateur polymorphe menant une vie parallèle. Il touche en effet à plusieurs supports : la peinture, la sculpture, la photographie et la retouche numérique. Il a commencé à être exposé en 2009 après que ses amis artistes du « Collectif Plomb’Art », créateurs libres et activateurs d’expressions, l’aient poussé à produire. PUISELET-LE-MARAIS PUSSAY ROINVILLIERS SACLAS SAINT-CYR-LA-RIVIERE SAINT-ESCOBILE SAINT-HILAIRE VALPUISEAUX Jeanlou Joux explique avec humour que « l’esprit Plomb‘Art ce n’est pas la transformation du plomb vers l’or mais du plomb vers l’Art ». Alchimiste, il l’est un peu quand il mélange les matériaux pour les fixer sur la toile. Il utilise à la fois de l’acier, du plomb, de la peinture industrielle, des résines, de la terre, du verre et autres matières. Chaque élément doit être mélangé, fusionné, c’est une forme d’expérimentation, de jeu à chaque fois renouvelé. On joue aussi sur l’accumulation, la communion de matières. De fait, le tableau devient vivant car la matière réagit au temps et fait évoluer l’œuvre. Un de ses thèmes majeurs de sa création consiste à mettre en lumière le temps qui passe « le temps qui flétri les êtres et les choses et altère les sentiments », dit-il. Il s’agit aussi du fil de la vie, qu’il symbolise par des bandes de vie. Il ajoute : « mes tableaux peuvent sembler tristes à certains mais ils ne sont en fait qu’une ode à la vie ». En plus de ses sections peintures « Black Earth » et « Black Work », il travaille également sur le thème des Vanités. En art, cela se définit comme la représentation de la précarité de la vie et souvent se traduit par une création autour du crâne humain. C’est ce que Jeanlou Joux fait, sous plusieurs formes, notamment dans « The One » où il retouche une radiographie, ou dans une autre œuvre « Trinity », ou il représente trois crânes, symbole biblique s’il en est de la Sainte Trinité, mais si on regarde de plus près, défilent derrière les cours de la bourse. Pour illustrer encore ce fil de la vie, il présente, par exemple, en …/… exposition « Le livre des poèmes oubliés », fait de feuilles de plomb qu’il garnit de fleurs fraîches. Au fil de l’exposition, les fleurs dépérissent, se fanent. Tout courrier doit être adressé à Monsieur le Président Communauté de Communes de l’Etampois Sud Essonne Hôtel de Ville, Place de l’Hôtel de Ville et Des Droits de L’Homme - B.P 109 - 91152 ETAMPES CEDEX Etampois-sudessonne.fr Le temps est passé. Derrière cette alchimie, cette expérimentation permanente, se profile la notion de poésie. Chaque œuvre recèle sa part de rêve comme « Le livre des illusions perdues », « Au-delà des songes », « Les fleurs du désert », « Kaamos ». Son travail nous plonge dans un univers onirique où tout est à découvrir, à décrypter. Sa collaboration de 2012 avec Ibrahim Maalouf s’entend dans ce mouvement. Tout d’abord, Jeanlou Joux aime les collaborations, cette manière de partager une vision, parfois même une couleur. Pour « Wind », le quatrième album d’Ibrahim Maalouf, les deux hommes pensaient se servir d’un tableau existant pour concevoir la couverture du disque, puis ils ont eu l’idée de se lancer dans une création originale dont toutes les étapes pourraient être photographiées. Partir de la page blanche pour voir ce qui se construit. Un livret inséré dans le coffret expliquera la construction musicale d’Ibrahim Maalouf en relation avec les étapes de conception du tableau. Le tableau lui-même nommé « Wind » a été réalisé sur une structure en bois. Puis, des couches successives sous forme de bandes parallèles, se sont agrégées à l’œuvre. Le résultat se révèle impressionnant, une œuvre d’un mètre sur un, tout en relief, que le temps rongera sans doute. Le tableau aura sa vie propre. Ce qu’ont en commun ces deux créateurs, c‘est sans doute le sens de l’improvisation, de la poésie, de voir jusqu’où l’art peut nous emmener. Jeanlou Joux lui aussi fait son chemin. Il expose beaucoup et continue ses expérimentations. Il montera prochainement un travail sur photos Polaroïd, pied de nez au monde retouché et lisse que notre société de consommation, autre thème récurrent dans ses travaux, nous sert et nous vend au quotidien. Pour lui, il ne faut jamais croire ce que l’on voit au premier abord comme il appartient à chacun de chercher à entrer dans une œuvre, de ressentir une émotion, d’être retourné par une création. Celui qui se définit dans un sourire tel un « artiste du dimanche » accuse toutefois une sérieuse technique mais plus encore, une sérieuse vision de l’art en général. Derrière l’artiste se profile comme souvent un humain sensible et attentif au monde qui l’entoure et qu’il retraduit dans ses couleurs, dans sa noirceur parfois. Il est sans doute du ressort de l’artiste de nous mener vers ce questionnement, vers une remise en cause. C’est le tour de force que parvient à faire Jeanlou Joux. Cet artiste rare, fort en humanité, tout en douceur, représente le monde avec brutalité parfois. Mais, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’une représentation du temps. » - Florence Marek, Journaliste au magazine FrancoFans (décembre 2014) « Remerciements à Alain Echevin, Arno Somers, Fabrice Dugué, Fabrice Vallée, Imprimerie Perolle, Ibrahim Maalouf, Jean-Philippe de Azevedo, Kim Do Hang, l’ensemble des membres du Service Culturel de la CCESE, la ville d’Etampes, Luc Gourbil, Manuela Baena-Joux, Patrick Guillard, Polaroid™, Sébastien Renard, The Impossible Project™, Vladan Filipovic, sans qui, tout aurait été plus difficile. » - Jeanlou Joux Tout courrier doit être adressé à Monsieur le Président Communauté de Communes de l’Etampois Sud Essonne Hôtel de Ville, Place de l’Hôtel de Ville et Des Droits de L’Homme - B.P 109 - 91152 ETAMPES CEDEX Etampois-sudessonne.fr