Epreuve d`Essay-Gaetan Sérazin

Transcription

Epreuve d`Essay-Gaetan Sérazin
Gaëtan fête son titre sur un podium
Après avoir accueilli la manche d’ouverture du championnat
de France de Rallycross, le circuit d’Essay cons.tuait égale‐
ment la dernière étape de ce/e saison 2012. Disputée sous
une météo capricieuse, ce contexte par.culier n’a pas empê‐
ché Gaëtan Sérazin d’aller chercher un nouveau podium, his‐
toire de conclure une saison déjà riche de l’obten.on de son
premier .tre de champion de France SuperCars.
Auteur de cinq victoires pour un total de neuf podiums ce/e
saison, c’est avec la sa.sfac.on d’un exercice 2012 réussi que
Gaëtan Sérazin se présentait sur le circuit d’Essay le week‐end
dernier. Un ul.me mee.ng qui commençait pourtant de ma‐
nière inhabituelle pour le champion de France 2012. Auteur
du troisième temps des essais chronométrés, Gaëtan se pré‐
sentait en retard sur la grille de départ de la SuperPôle.
« Je me suis présenté en retard sur le grille de départ lors de
la SuperPôle alors que je fais le troisième temps des essais chronométrés. C’est une erreur de ma part. J’étais occupé à regarder les
acquisi*ons pour tenter de voir où est‐ce que je pouvais encore gagner du temps. Je ne peux pas vraiment dire que je sois sa*sfait
de cet « oubli ». Forcément, je me suis retrouvé au départ de la première manche qualifica*ve sur le couloir le moins favorable de
la grille avec de l’eau qui avait tendance à s’accumuler à cet endroit. » analyse Gaëtan.
Soit une tendance rela.vement difficile à inverser sur un circuit d’Essay où, en dépit de la présence du tour joker, le départ .ent toujours
un rôle clé. Sixième de la première manche qualifica.ve, Gaëtan allait néanmoins user de ses capacités de stratège pour redresser la
barre dès le lendemain. Sans prendre de risques, le pilote de la Peugeot 207 restait fidèle à la feuille de route qu’il s’est fixé depuis le
début de saison. Evitant les contacts, Gaëtan choisissait de se faufiler au grès des opportunités, récoltant par deux fois la quatrième
meilleure performance.
Qualifié sur la seconde ligne de la finale A aux côtés de Philippe Tollemer, c’est sous une météo à nouveau marquée par l’arrivée de
nuages menaçants, que les pilotes se présentaient au départ de la dernière finale de la saison.
« L’averse ne m’a pas dérangé. Je suis arrivé en pneus terre sur la grille de départ, mais quand j’ai vu que les pilotes par*s en slicks
devant moi avaient l’air de ne pas trop mal se débrouiller sur la piste, j’ai changé à nouveau d’avis. De plus, la plupart de mes concur‐
rents étaient eux aussi en slicks. Mais une fois le changement de gommes effectué, de gros nuages noirs ont commencé à se montrer,
et il était, de ce fait, plus sage de repasser aux gommes pour la terre. » explique Gaëtan, qui, à l’image de ses concurrents, procédait
lui aussi à la valse des pneuma.ques, sur une pré‐grille de départ pour le moins agitée par ces changements de dernière minute.
« Je n’ai pas fait un bon départ, mais je crois que mes concurrents n’ont pas fait mieux que moi. J’ai failli caler, ce qui m’a forcé à en‐
foncer par deux fois l’embrayage pour me récupérer. Mais finalement, même si l’impulsion n’a pas été bonne, je suis arrivé sur le
premier virage dans le rythme des pilotes qui occupaient la première ligne. Avec un meilleur départ, il est clair que j’aurais peut‐être
pu tenter ma chance, mais c’est le Rallycross. Pour réussir, il faut pouvoir concilier pas mal de paramètres. Je n’y suis pas arrivé, et
cela ne servait à rien de forcer les évènements. » précise Gaëtan, qui en plus de se ba/re au milieu du trafic, devait en plus composer
avec les affres de la météo.
« Je me sentais rela*vement mal en étant derrière. Mon lave‐glace ne fonc*onnait pas bien, et cela me déconcentrait car il fallait
que je fasse a+en*on à ne pas comme+re d’erreurs » analyse Gaëtan, qui, au fil des tours, parvenait néanmoins à reprendre la qua‐
trième place de Philippe Tollemer, avant de piéger Samuel Peu pour le compte de la troisième marche du podium. Soit un résultat sa‐
.sfaisant pour Gaëtan qui concluait là sa saison sur une note posi.ve.
« Il est évident que certains pilotes qui n’ont pas eu la réussite escomptée ce+e année avaient besoin de se rassurer. Dans ce contexte,
il était clair qu’ils allaient profiter de ce+e dernière manche de la saison pour tout donner une fois sur la piste. De mon côté, je me
suis contenté de rouler en veillant à ne pas trop en faire, car les erreurs sont vites arrivées et peuvent coûter cher avec ce type de
voiture. En début de championnat, je me disais que le plus important était de se concentrer sur les victoires. Mais avec ce *tre qui
est arrivé plus tôt que prévu, je dois avouer qu’il y a eu une certaine forme de relâchement vis‐à‐vis du résultat et qu’il est difficile
de maintenir un niveau de mo*va*on op*mal lorsque vous n’avez plus d’objec*fs à remplir. Je souhaite remercier l’ensemble de
mes partenaires pour leur sou*en tout au long de ce+e saison, de même que toute mon équipe pour le travail aba+u ce+e année.
» assurait Gaëtan en guise de conclusion.
Classement Essay : 1. Fabien Pailler (Peugeot 207) ; 2. Jérôme Grosset‐Janin (Renault Clio Mk3) ; 3. Gaétan Sérazin (Peugeot 207) ; 4.
Samuel Peu (Peugeot 207) ; 5. Christophe Wilt (Citroen C4) …
Classement général SuperCars : 1. G. Sérazin 185 pts, 2. Jérôme Grosset‐Janin 162, 3. P. Tollemer 146,4. C. Wilt 135, 5. F. Pailler 128,
etc.