Télécharger le magazine en PDF - Saint-Quentin-en
Transcription
Télécharger le magazine en PDF - Saint-Quentin-en
PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:01 Économie Bon bilan pour la Maison de l’entreprise p. 20 Page 1 ParisBrest-Paris Social Les parents et leur rôle p. 40 Une petite reine à Saint-Quentin p. 34 L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines DOSSIER 1,07 € - Septembre 2003 - no 179 Bouillon de culture Votre en page 24 supplément culturel PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 3 Saint-Quentinois Septembre Bénévoles associatifs, sportifs, artistes, acteurs économiques, universitaires, travailleurs sociaux, professionnels de la santé, seniors ou simples habitants… Ces femmes et ces hommes, Saint-Quentinoises et Saint-Quentinois, font l’actualité ce mois-ci. Coup de projecteur. © C. L. Au revoir © Johanna-Diane Bonnaud Un beau sourire, des jambes aguerries et une volonté de fer : l’Anglaise Chloe Williams a participé, du 17 au 22 août, à son premier Paris-BrestParis. La benjamine de l’épreuve, 22 printemps et dossard n° 3954, a assuré qu’on l’y reprendrait sans doute. Rendez-vous en 2007 ! © C. L. Welcome Sous-préfète à la Politique de la ville depuis juillet 2001, Élodie Degiovanni a quitté son poste le 25 août. « Je garderai un merveilleux souvenir de Saint-Quentin-en-Yvelines et de ces deux années de transition aux enjeux importants », nous a-t-elle confié. Élodie Degiovanni part en poste à la Direction générale des collectivités locales, à Paris, où elle s’occupe des structures territoriales. Elle est remplacée par Olivier Fombaron. Champion ! © C. L. Enseignant au centre équestre de la base de loisirs, Olivier Duperret décroche sur sa jument Idéale de Veys le titre de champion de France de hunter 2003 aux championnats de France d’équitation (15-20 juillet, Lamotte-Beuvron, Loir-et-Cher). Le plein de clients © Christian Lauté © C. L. Directeur du camping de la base de loisirs depuis 1991, Pascal Planchon a accueilli cet été 1 800 personnes, parmi lesquelles 90 % d’étrangers. « Nos clients viennent principalement pour visiter Versailles et Paris, mais aussi pour des manifestations telles que le ParisBrest-Paris ou les Mondiaux d’athlétisme. » Voir aussi les interviews de Brice Panel et Olivier Duperret sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr Bienvenue ! Un athlète en or Ancien professeur de mathématiques, principale adjointe au collège Einstein de Magny l’an dernier, Chantal Tabbara effectue sa rentrée comme proviseur, au collège Ariane (Guyancourt). Son leitmotiv : s’impliquer sur la sécurité et l’hygiène, mais aussi multiplier les projets artistiques et historiques. Brice Panel (Entente athlétique de Saint-Quentinen-Yvelines, EASQY) accélère lors des championnats de France (12-14 juillet, Lyon, Rhône). Il remporte la médaille d’or sur 400 m junior en 46’’83. Quatrième du concours de saut à la perche, Pierrick Mille intègre l’équipe de France junior, devenant ainsi le 6e international de l’EASQY. LE PETIT QUENTIN n°179 ET KIOSQ n°01 - SEPTEMBRE 2003 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN CHEF KIoSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stéphan Joubert PHOTOS : Johanna-Diane Bonnaud, Stéphan Joubert, Christian Lauté PHOTO DE COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHE : Carine Lacour PETITES ANNONCES : Béatrice Bacon CONCEPTION GRAPHIQUE : KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : KRPLUS IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n°8050. ISSN 09830936 n°DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires ÉDITEUR : SAN 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82 Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en page 24 du Petit Quentin, tiré en 75 000 exemplaires. www.saint-quentin-en-yvelines.fr LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I3I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 4 édito sommaire ACTUALITÉS SPORT SANTÉ Bonne rentrée à tous ! C’est la rentrée, une rentrée placée sous le signe de la nouveauté. Comme vous le voyez, Le Petit Quentin a fait peau neuve. Ce nouveau magazine vous apportera davantage d’informations et sera, nous l’espérons, encore plus agréable à lire. À l’intérieur, vous découvrirez le supplément culturel KioSQ, qui remplace le Sic ! Grâce à ses pages détachables, vous pourrez connaître à tout moment les rendez-vous culturels qui animent la vie saint-quentinoise. Cette nouvelle formule, par sa conception, permet de faire des économies tout en vous offrant un service public amélioré. Ce mois-ci, dans notre dossier, nous avons choisi de vous parler de culture à Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est une de nos priorités et c’est pour cela que 41 SOMMAIRE nous avons développé, pour vous, un réseau culturel extrêmement riche et varié. En parcourant ces pages, vous vous rendrez compte de la diversité du choix culturel que notre réseau vous propose cette saison. Tous ces spectacles existent grâce au travail des artistes. Ils sont pour la plupart intermittents du spectacle et c’est grâce à ce statut particulier, aujourd’hui remis en cause, que la majorité d’entre eux a pu vivre et a pu créer. Je voudrais leur réitérer mon soutien dans leur combat, qui est aussi le nôtre. Enfin, je m’adresse à tous les enfants saint-quentinois et à leurs parents pour leur dire qu’avec les communes, nous avons œuvré pour que cette rentrée se fasse dans les meilleures conditions possibles. À Saint-Quentin-en-Yvelines, c’est toujours ensemble que nous construisons un monde plus juste et plus solidaire. 3 Saint-Quentinois Ils ont fait l’actualité cet été. ACTUALITÉS Saint-Quentin-en-Yvelines 7 La Semaine des transports publics. 8 Opération Info-Service-Étudiants. 9 Des travaux pour une bonne rentrée. 10 Trois questions à Thierry Barbedette. Communes 11 Un nouveau groupe scolaire. 12 Les trésors de l’église Saint-Germain. 13 Créer du lien entre l’école et les familles. LE SAN ET VOUS 14 La maman et le sportif Christelle L’Hôte-Charenat et Grégory Rosinel. 15 Livres à domicile Robert Cadalbert - président du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines Conseiller régional d’Ile-de-France Maire adjoint de Guyancourt I4I L E P E T I T Q U E N T I N - nO 1 7 9 - S E P T E M B R E 2 0 0 3 À la rencontre des personnes âgées dans les maisons de retraite. © C. L. © Christian Lauté 7 © Johanna-Diane Bonnaud 37 PETIT QUENTIN#179-3.qxd DOSSIER 11/09/03 15:02 Page 5 Bouillon de culture CULTURE 22 © C. L. © C. L. © C. L. 19 À l’heure de la rentrée des classes et des bonnes résolutions, les programmations qui fleurissent dans les salles de spectacle saint-quentinoises sont là pour vous rappeler que la culture, en ville nouvelle, constitue une indiscutable réalité. Musiques du monde, théâtre classique, danse, cirque et autres spectacles jeune public, il y en a pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Et si vous vous laissiez tenter ? CULTURE 16 L’Estaminet, un an déjà ! Un premier bilan franchement positif pour la salle de spectacle ouverte à l’automne 2002. 17 Gérard Noiret, le semeur de mots DOSSIER 22 Bouillon de culture 33 L’homme pressé Gros plan sur la saison culturelle 2003 / 2004. Il court, il court, l’athlète Élias Couto (EASQY). 24 Saint-Quentin, c’est ma culture ! Comment la ville nouvelle s’est fait un nom dans le monde du spectacle vivant. Rencontre avec l’invité du dernier Festival de poésie. 26 Les tendances de la saison 19 Un certain regard Les salles affichent leur identité. Cyrille Derouineau, photographe, mélange les genres. 28 À vos agendas ! Ce qu’il ne faut pas rater cette saison. ÉCONOMIE 20 Bon bilan de la Maison de l’entreprise 812 rendez-vous, 303 permanences… L’activité de la Maison de l’entreprise monte en puissance. SPORTS LOISIRS 30 Les Journées du patrimoine Découvrez les richesses du territoire les 20 et 21 septembre. 21 En bref... 31 Toutes les brèves loisirs Les métiers qui recrutent, AVEC, Val Saint-Quentin, et autres actualités. Pêche, art et nature, sciences en fête… 34 SANTÉ 43 Le syndrome de Costello Cette maladie orpheline touche moins de vingt familles en France, dont une en ville nouvelle. Voir Brest et revenir Retour sur l’édition 2003 de la plus grande randonnée cycliste du monde, le Paris-Brest-Paris. MÉMOIRE VIVE 45 Le quartier des 7 Mares Une nouvelle rubrique pour redécouvrir le patrimoine urbain et architectural de Saint-Quentin-en-Yvelines. 37 Kevin Corre, un espoir de taille L’un des espoirs du basket hexagonal est un ancien joueur de l’AS Montigny. PETITES ANNONCES 46 Vente, achat, services, divers… 38 Agenda Foot, basket, tennis, voile… les prochaines manifestations. SOCIAL 40 Dur d’être parent Gros plan sur les initiatives communales pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif. L E P E T I T Q U E N T I N - nO 1 7 9 - S E P T E M B R E 2 0 0 3 I5I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 6 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 7 Saint-Quentin actualités RENDEZ-VOUS SCÈNE NATIONALE CONSOMMATION D’ÉNERGIE Semaine des transports publics Le Théâtre fête ses dix ans L’ALME ouvre le débat « L’énergie, l’environnement et le développement local en Ilede-France » : tel est l’intitulé du débat public qui se déroulera, vendredi 10 octobre 2003 à 20 h, au bâtiment Vauban de l’université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’initiative de l’Agence locale de maîtrise de l’énergie de la ville nouvelle (ALME), en coopération avec le SAN et la société de transports SQYBUS. L’occasion d’en savoir plus sur les liens entre les réserves énergétiques, notre propre consommation et la planète, en présence de Sylvie Faucheux, présidente de l’université, Yves Leerse, chef du service communication de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et André Smaine, président de l’ALME. ■ Le Théâtre, dessiné et conçu par Stanislas Fiszer, est installé au cœur de ville depuis 1993. SQYBUS (informations voyageurs) Exposition à partir du 27 septembre aux horaires d’ouverture du Théâtre 1, rue Joël-le-Theule à Montigny Tél. : 01 30 96 99 00 Tél. : 0800 200 476 (appel gratuit) ou 01 30 57 58 71 FÊTE DE LA SOLIDARITÉ www.sqybus.fr Les associations passent à l’action LE CHIFFRE DU MOIS 3551 C’est le nombre d’entrées réalisées par la piscine à vagues dimanche 3 août dernier, alors que la canicule commençait à se faire sentir. Une journée totalisant 2 000 à 2 500 entrées est d’habitude considérée comme excellente pour cet équipement localisé à la base de ■ loisirs. « I UVSQ nformons-nous, déterminons-nous et agissons ! » : tel est le cri de ralliement de la seconde Fête de la solidarité de la ville nouvelle qui aura lieu à la base de loisirs le 18 octobre et réunira 40 associations. Initiée en partenariat avec le SAN, elle débutera dès 10 h par deux tables rondes sur le thème du logement, ■ notamment social, à Saint-Quentin-en-Yvelines. Saint-Quentin Solidarité Tél. : 01 30 64 68 71 (Mireille Frésil) © Christian Lauté Du 16 au 23 septembre, les transports sont à la fête. Pour cette nouvelle édition de la Semaine des transports publics, des agents de SQYBUS et du SAN seront présents dans les trois gares de Saint-Quentin-en-Yvelines afin d’informer le public sur les transports en ville nouvelle et délivrer, gratuitement, les plans de bus ainsi que les horaires des lignes. Un petit déjeuner sera servi aux voyageurs matinaux, aux sons rythmés d’une… fanfare ! Autre actualité de la rentrée, le nouveau plan et les fiches horaires des lignes du réseau ont été distribués dans les boîtes aux lettres. Ces fiches vous indiquent désormais les horaires de la totalité des arrêts de bus. Enfin, comme chaque année, des bus supplémentaires ont été ajoutés sur certains parcours (lignes 419, 463, ■ 464, 468 et 417). e 27 septembre prochain, et jusqu’au 18 octobre, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines célèbre ses dix années d’existence. La scène nationale est en effet installée depuis 1993 au cœur de la ville nouvelle, dans un bâtiment conçu par Stanislas Fiszer, qui abrite par ailleurs la médiathèque du Canal et la Maison de l’entreprise. Pour l’occasion, une exposition fêtera l’architecte d’origine polonaise, permettant ainsi une découverte totale des lieux. On y retrouvera des maquettes, des cahiers de croquis originaux, des photos, des documents d’archives et des dessins. Enfin, les grands artistes ayant fréquenté le Théâtre seront fêtés en images et en sons. L’occasion de croiser Barbara, Caroline Carlson, Laurent Terzieff, Olivier Debré ■ ou Jean-Claude Malgoire, entre autres. © S. J. © Stéphan Joubert L bât. Vauban, 47, bd Vauban à Guyancourt Tél. : 01 39 25 78 78 www.uvsq.fr – ALME Tél. : 01 30 47 26 41 Plusieurs permanences Info énergie sont organisées dans les communes de la ville nouvelle : www.energie-sqy.com LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I7I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 8 Saint-Quentin actualités PERSONNES ÂGÉES Opération Info-ServiceÉtudiants T Un cybercafé sera mis à la disposition des visiteurs durant l’exposition. rouver un lieu unique pour répondre à toutes ses questions est en général une gageure pour un étudiant. « C’est en partant de ce constat, et parce que beaucoup d’étudiants sont venus nous voir, que s’est créée l’opération Info-Service-Étudiants à l’office d’information de Saint-Quentin-en-Yvelines », explique Cathy Dechaume, responsable de l’office. Comment se loger et se déplacer en ville nouvelle ? Comment obtenir des aides financières, des informations sur le régime de la Sécurité sociale et la mutuelle étudiante ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans ce forum de l’étudiant qui se déroule jusqu’au 11 octobre. Les jeunes auront également des informations sur le réseau associatif, la culture et la prévention santé (drogues, tabac, alcool…). « Les mardis, mercredis et samedis, des intervenants de divers organismes – caisse d’allocations familiales, caisse primaire d’assurance maladie, SQYBUS, Institut de promotion de la santé, Maison de la justice et du droit et autres partenaires – seront présents pour leur répondre. Notre pari, c’est que chaque jeune reparte avec une réponse concrète », souligne Cathy Dechaume. À l’office d’info, les étudiants trouveront également des panneaux informatifs, des plaquettes, des documents et une connexion Internet en libre accès. Enfin, les demandes de logement étant à ce jour plus importantes que les offres, l’office d’information encourage vivement les propriétaires proposant des chambres ou des studios à se manifester (chez l’habitant, ce revenu locatif n’est pas imposable). « L’office d’information du SAN permet de mettre en relation les étudiants et les bailleurs, il ne se porte pas garant des renseignements fournis. Les conditions contractuelles et pécuniaires sont communiquées directement par le propriétaire », précise Cathy ■ Dechaume. Jusqu’au 11 octobre - Office d’information de Saint-Quentin-en-Yvelines 3, place Schuman, quartier Saint-Quentin, à Montigny ouverture du mardi au samedi de 12 h à 19 h – Tél. : 0820 078 078 (0,15 €/min.) e-mail : [email protected] I8I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 Une formation d’aide au maintien à domicile © Christian Lauté OFFICE D’INFORMATION Depuis ce mois-ci, le travail de fond initié par l’Institut de promotion de la santé (IPS) en faveur des personnes âgées trouve un nouveau prolongement. Une formation continue dans le cadre du lycée professionnel Henri-Matisse (Trappes) est en effet proposée aux professionnels (intervenants à domicile) ne pouvant bénéficier du dispositif de droit commun. Fin août, trente personnes étaient déjà inscrites. Quinze d’entre elles débuteront leur formation le 15 septembre, quinze autres ■ au mois de janvier 2004. Institut de promotion de la santé (IPS) 3, place de la Mairie à Trappes Tél. : 01 30 16 17 80 e-mail : [email protected] ZAPPING Une nouvelle venue sur le réseau câblé Depuis le 15 juillet, une nouvelle chaîne est gratuitement disponible sur le réseau câblé de SaintQuentin-en-Yvelines. Baptisée LCP-AN, la chaîne parlementaire de l’Assemblée nationale (canal 64) invite les téléspectateurs à mieux comprendre la politique, à travers des flashs d’information, des débats et des revues de ■ presse. France Télécom Câble Tél. : 01 30 68 84 12 LCP : www.assemblee-nat.fr/lcp PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 9 actualités NOUVEAUX ÉQUIPEMENTS États généraux du cœur à Saint-Quentinen-Yvelines Des travaux pour une bonne rentrée Le 20 septembre, toutes les personnes ayant des problèmes cardiaques sont invitées aux états généraux du cœur qui se dérouleront en ville nouvelle, à l’initiative de la Fédération nationale des associations de malades cardio-vasculaires et opérés du cœur (FNAMOC). Ce jour-là, de 14 heures à 18 heures, la salle du comité du SAN accueillera des professionnels de la santé soucieux d’informer les patients sur leurs droits. « En France, les maladies du cœur sont très bien soignées. Les problèmes interviennent dans un second temps, avec parfois de véritables discriminations à l’égard des malades, s’indigne Annie Bordeau, secrétaire adjointe de la fédération et conseillère municipale à Montigny-le-Bretonneux. Les problèmes existent au niveau de l’emploi, des assurances, de la retraite, des crédits… Nous sommes considérés comme des personnes handicapées, sans être reconnues comme telles. » L’objectif de ces états généraux, sur lesquels nous reviendrons dans une édition ultérieure, est de sensibiliser les personnes malades du cœur, de les informer et de confronter leurs expériences. Les témoignages recueillis serviront de base de travail lors des Assises du cœur qui se tiendront à Paris les 4 et ■ 5 octobre. Contact : Annie Bordeau Tél. : 06 81 18 45 21 www.fnamoc.com © C. L. MALADIES CARDIO-VASCULAIRES U n nouveau groupe scolaire et plusieurs réhabilitations d’écoles : voilà ce qui attendait les écoliers saint-quentinois en cette rentrée 2003. Signalons tout d’abord l’ouverture du groupe scolaire Petit Gibus – Jean-Christophe, à Guyancourt. Une école primaire de 10 classes, une maternelle de 6 classes, deux centres de loisirs et un point jeune composent cet équipement de 3 119 m2. Toujours à Guyancourt, l’espace restauration de l’école Jean-Lurçat a été agrandi de 70 m2 avec une extension du bâtiment qui s’insère totalement dans l’ensemble. À Trappes, c’est le groupe scolaire Paul-Langevin qui est aujourd’hui méconnaissable. Construit dans les années cinquante, il vient de connaître une réhabilitation totale, et est aujourd’hui doté de 10 classes primaires et 6 maternelles, d’une nouvelle façade, d’une nouvelle salle de sport et de deux préaux design. À signaler que son espace restauration sera terminé dès le mois d’octobre. Enfin, à La Verrière, la première tranche de la réhabilitation de l’école du Parc est achevée. Trois classes de l’école primaire ont été refaites à neuf et un centre de loisirs a été créé. Une superbe façade en bois recouvre une partie du bâtiment permettant à l’ensemble de se fondre dans le milieu naturel. Les 5 classes restantes seront terminées en février 2004. L’école maternelle et la restauration scolaire seront totalement refaites ■ en 2004. L’école du Parc à La Verrière. Voir notre article p. 11 (Un nouveau groupe scolaire) . LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I9I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 10 Saint-Quentin actualités SÉCURITÉ CIVILE 3 questions à… Thierry Barbedette, directeur de TV Fil 78 Les gestes qui sauvent © Stéphan Joubert MÉDIAS RENDEZ-VOUS Le Petit Quentin : L’émission Les Dossiers du Petit Quentin, coproduite par TV Fil 78 et le SAN, et le site Internet sont-ils touchés ? T. B. : En ce qui concerne le site, les améliorations sont techniques, donc peu visibles par les internautes. I10I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 Le www.tvfil78.com, qui existe depuis 1999, est plus que jamais le lieu où l’on peut télécharger des reportages du journal en ligne, mais également avoir accès aux titres du journal du soir dès 16 h en journée. Il suffit de s’abonner gratuitement à notre e-letter. Les Dossiers du Petit Quentin vidéo, qui étaient jusqu’à présent diffusés durant quinze jours tous les mois, seront désormais présents sur notre grille tous les jours, avec deux sujets différents. Le Petit Quentin : Un mot sur votre audience ? T. B. : Créée en 1992, la télévision locale propose aujourd’hui 15 émissions thématiques ainsi qu’un journal quotidien. Elle touche 11 communes, pour un bassin de 220 000 habitants et 150 000 téléspectateurs déclarés, et est créditée d’un taux de notoriété de 91,3 %. Nous lancerons une nouvelle mesure d’audience à l’automne, afin d’actualiser ■ ces chiffres. TV Fil 78 Tél. : 01 30 48 98 40 - www.tvfil78.com 10e Journée mondiale Alzheimer C’est le 21 septembre qu’aura lieu la 10e Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Installée à l’Institut de promotion de la santé (IPS), l’association France Alzheimer Yvelines animera plusieurs conférences dans les communes de la ville nouvelle. ■ France Alzheimer Yvelines 3, place de la mairie à Trappes Tél. : 01 30 60 03 63 permanences les 1er et 3e mardis du mois, de 16 h à 18 h. Jacqueline Louette, présidente de l’association France Alzheimer Yvelines. © C. L. Thierry Barbedette, directeur de TV Fil 78. Le Petit Quentin : Quelles sont les nouveautés de TV Fil 78 pour la rentrée ? Thierry Barbedette : Nous modifions notre grille de programmes, en changeant notre approche, jusqu’alors hebdomadaire. Désormais, nous raisonnons au quotidien. Cela permettra à nos téléspectateurs de visionner des programmes différents, dans un même créneau horaire, du lundi au dimanche. Autre nouveauté : fil info. L’infographie évolue puisque nous avons décidé de rythmer les informations en faisant appel à de la vidéo, de la vidéo mixée avec de l’infographie et de l’infographie « pure ». Ainsi hiérarchisée, l’actualité de la ville nouvelle et des communes associées devrait être mieux mise en valeur. Enfin, nous inaugurons en septembre un nouvel habillage pour le journal. Quels sont les premiers gestes à administrer aux blessés ? Vous le saurez le samedi 11 octobre en vous rendant au centre commercial Espace Saint-Quentin, entre 10 h et 19 h. En cette Journée nationale de la sécurité civile, les pompiers, la Croix-Rouge, l’ordre de Malte et les associations de radios amateurs initieront gratuitement les habitants aux gestes qui sauvent. « En France, seulement 10 % de la population connaît les gestes de premier secours, contre 80 % dans les pays anglo-saxons », explique le colonel Hervé Billiet. De nombreuses démonstrations seront proposées tout au long de la journée. On pourra notamment y voir une voiture-tonneau, manœuvrée par la gendarmerie et la Police ■ nationale. PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 11 communes actualités GUYANCOURT Un nouveau groupe scolaire L ÉLANCOURT Dans la cour du groupe scolaire du Petit Gibus, les arbres remarquables de la pépinière Mozer ont été conservés. © C. L. Un vide-greniers géant de 1 000 stands : tel sera l’événement phare de la Fête d’automne, qui se déroulera à Élancourt dimanche 28 septembre entre les rondspoints des Droits-de-l’Homme et du Pré-Yvelines. Pour cette 21e édition, la ville battra au rythme de l’imprévu, une troupe de théâtre de rue, les Animalis, étant chargée de l’animation. Leurs grands animaux colorés devraient en surprendre plus d’un, d’autant qu’ils seront épaulés par les 40 musiciens de la fanfare La Vaillante ! Des animations pour toute la famille sont au programme : structure gonflable, manège, jeux pour enfants, bradeurs, foire gastronomique, stands de restauration… Cette année, un espace exclusivement dédié à l’accueil des enfants avec jeux et animations permettra aux parents de profiter pleinement de ■ l’événement. © Johanna-Diane Bonnaud Fête d’automne 2003 e groupe scolaire Petit Gibus – JeanChristophe vient d’ouvrir ses portes dans le nouveau quartier de la Mare-Jarry à Guyancourt. Pour sa première rentrée, il a accueilli plus de 108 élèves en maternelle et 143 élèves en primaire. Financé par le SAN et conçu par l’architecte Alain Gignoux (qui a déjà réalisé sur la commune le groupe scolaire LondonMoreau), le bâtiment s’étend sur 3 119 m2 et comprend deux écoles et un centre de loisirs. Entièrement recouvert de briquettes jaunes et doté de nombreuses baies vitrées, il s’organise autour d’une artère principale qui dessert les différents équipements et s’ouvre sur des petits patios laissant pénétrer la lumière naturelle. « La lumière est très importante dans ce bâtiment, elle passe un peu partout et j’ai fait en sorte qu’il y ait des vues sur les arbres et sur le quartier », explique l’architecte. À noter que les arbres remarquables de l’ancienne pépinière Mozer ont été conservés sur le site. Enfin, un point jeunes, créé à l’extrémité du groupe scolaire, accueille ■ déjà les premiers adolescents. Renseignements à la mairie d’Élancourt – Tél. : 01 30 66 44 44 LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I11I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 12 communes actualités MAGNY-LES-HAMEAUX LA VERRIÈRE Les trésors de l’église Saint-Germain P L’église SaintGermain (Magnyles-Hameaux), dont les travaux de restauration seront achevés d’ici fin 2004, sera au cœur des Journées du patrimoine. Le cinéma sous les étoiles L e 5 juillet dernier, le parking des jardins familiaux, à Magny-les-Hameaux, avait des airs de salle de cinéma. Installées dans des transats loués par le Parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse, co-organisateur de l’événement avec le service culturel de Magny-les-Hameaux, 200 personnes ont assisté à la projection sur écran géant d’Une hirondelle a fait le printemps. Sous l’œil ravi de plusieurs habitants qui, depuis leurs jardins, admiraient le spectacle à côté de leurs barbecues ! ■ Voir aussi p. 30 (Journées du patrimoine). I12I À La Verrière, l’été est traditionnellement placé sous le signe des activités sportives. Les semaines caniculaires qui viennent de s’achever n’ont pas dérogé à cette règle. Concocté par les antennes enfance et le service des sports de la mairie, les centres de loisirs, l’Association jeunesse information rencontre (AJIR), le programme a été très « show ». Au menu, football, badminton, base-ball, Frisbee, volley, tennis-ballon, trapèze volant, VTT et jeux d’eau. En raison des fortes chaleurs, on ne sera pas surpris d’apprendre que ce sont les sorties piscine (notamment à la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines) qui ont remporté le plus de succès. Les Olympiades, organisées les derniers jours de juillet et d’août avec tous les enfants et les jeunes pour une série de défis sportifs, ont également remporté un franc succès. Enfin, des séjours à Carnac, Noirmoutier, La Rochelle, dans les gorges du Tarn et en Ardèche ont permis aux jeunes de découvrir des horizons nouveaux. Les plus sportifs ont eu droit à des stages de judo, de lutte et ■ d’équitation. LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 © S. J. © Stéphan Joubert as de doute, les statues de saint Jean-Baptiste et saint Évêque de l’église Saint-Germain sont exceptionnelles. « Leur facture est majestueuse et le détail de leurs drapés prouve qu’elles ont été sculptées dans un grand atelier », explique Michel Karoutso, conservateur et restaurateur d’œuvres d’art. C’est dans son atelier de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) que ces deux statues classées viennent d’être restaurées minutieusement. Leur remise en état n’est que le début du grand projet de restauration engagé par la commune de Magny-lesHameaux pour mettre en valeur son patrimoine. « Il reste à restaurer le retable, quelques-unes des 39 dalles funéraires et l’église elle-même. Sur le bâtiment, nous allons retoucher le clocher, le sol et les arcs. Enfin, nous allons permettre à la lumière de pénétrer à nouveau dans cet édifice classé », indique Bernard Ruel, architecte du patrimoine, responsable du projet. Ces travaux d’envergure, financés par la commune, le ministère de la Culture et le département, devraient être achevés fin 2004. Mais pour tous les curieux amateurs d’art, rendez-vous le 21 septembre prochain pour les Journées du patrimoine. Le musée national des Granges de Port-Royal offrira, pour l’occasion, une visite-conférence sur le thème des dalles et des stèles funéraires. Ce jour-là, vous pourrez admirer celles de l’église Saint-Germain, installées dans l’ancien entrepôt du garage Renault à Magny-lesHameaux. Une visite guidée de l’église, située au cœur du village, clôturera la journée. ■ Un été rythmé Entre sport et détente, les activités de la base de loisirs ont séduit de nombreux Vérriérois cet été. PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 13 TRAPPES Une rentrée très Net Créer du lien entre l’école et les familles « Internet permet aux élèves de développer des correspondances avec des élèves d’autres régions et d’autres pays. » À Montigny-le-Bretonneux, la rentrée scolaire 2003-2004 est placée sous le signe du numérique. Depuis le 28 août, Internet a en effet été adopté par les écoles de la commune. « La volonté est qu’Internet soit utilisé comme un outil pédagogique, qu’il permette aux élèves de développer des correspondances avec des élèves d’autres régions et d’autres pays. Cet outil permettra aussi aux directeurs, à la ville et à l’Inspection académique d’échanger des informations administratives », explique Florence Santisteban, responsable du service scolaire de la commune. Quatre groupes scolaires (Marie-Noël, Chénier, Mansart et Péguy) vont dans un premier temps tester le système dans sa configuration maximale avec une connexion à haut débit, une mise en réseau de l’école par un système sans câblage et un serveur permettant un filtrage et une surveillance. Les autres établissements seront tous dotés d’une connexion ainsi que d’une mise en réseau. « D’ici trois ans, toutes les écoles devraient être équipées avec le même système », conclut Florence Santisteban. ■ Quatre jours d’école pour tous C ’est la première année que toutes les écoles de Montigny-le-Bretonneux adoptent le même calendrier de quatre jours. Depuis le 28 août, date de la rentrée scolaire ignymontaine, et grâce au travail conjoint de la ville et de l’Éducation nationale, les 3 751 élèves des primaires et maternelles de Montigny travaillent les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Les jours sont récupérés lors des vacances d’été, les élèves de Montigny terminant ainsi leur année scolaire le 9 juillet 2004. ■ D éjà dix ans que la médiation école-famille agit à Trappes. Dix ans de travail, pour les trois médiateurs de la structure, avec pour objectif de multiplier les échanges entre l’école et les familles trappistes. Piloté par la Ligue 78 (Fédération des œuvres laïques), la ville de Trappes et l’Éducation nationale, ce dispositif vient d’être reconduit. Il est né d’un constat : une faiblesse était observée dans les liens entre les établissements scolaires de la zone d’éducation prioritaire (ZEP) et les familles – fossé pouvant expliquer en partie l’échec scolaire de certains élèves. Rétablir le dialogue, apaiser les conflits et favoriser la réussite scolaire ont été ainsi érigés en priorité. Chaque famille concernée par un problème de scolarité a été mise en relation avec un médiateur, qui peut également agir lorsqu’un problème se pose entre des parents et l’école. D’autres dispositifs originaux sont déployés : une fois par trimestre, un « café des parents » est organisé au sein d’une école, permettant aux familles de se rencontrer et de communiquer avec l’équipe pédagogique dans un cadre convivial. Une découverte de la vie en classe est proposée. Les parents peuvent assister à une ou plusieurs heures de cours, et ainsi mieux connaître le métier de l’ensei■ gnant, ses contraintes et ses difficultés. Voir aussi p. 40 (Dur d’être parent). © J.-L. Viot © Christian Lauté MONTIGNY-LE-BRETONNEUX © Christian Lauté actualités Rétablir le dialogue, apaiser les conflits et favoriser la réussite scolaire : telle est la priorité de la médiation depuis dix ans. Le maire de Voisins-leBretonneux(à gauche), Alexis Biette, a dédié son allocution à Jean Moulin, au maréchal Leclerc et à Jean Monet. VOISINS-LE-BRETONNEUX Le souvenir de la Libération Il y avait du monde, samedi 23 août, devant l’hôtel de ville de Voisins-le-Bretonneux, pour la célébration du 59e anniversaire de la Libération de la commune. Une dizaine de militaires en armes de la 2e division blindée (créée par le maréchal Leclerc) et plusieurs anciens combattants de cette division, encadrés par des véhicules blindés et des jeeps d’époque, ont rendu hommage aux soldats morts durant la Libération de la commune, le 23 août 1944. Ce jour-là, alors qu’il n’y avait qu’une dizaine d’habitants dans le village, Danton Jouglard et Jean Vourc’h, de la division Leclerc, décédaient après un dur combat. « Tous ces hommes, ces soldats, ces résistants qui ont engagé leur vie dans cette guerre, ont souhaité un monde nouveau. Ils nous ont offert notre liberté de chaque jour. Ne l’oublions jamais et sachons leur rendre hommage », a souligné solennellement le maire Alexis Biette dans une allocution dédiée à trois grands hommes de notre histoire : Jean Moulin, dont nous célébrons cette année le 60e anniversaire de la mort, le maréchal Leclerc et ■ Jean Monet. LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I13I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 14 le SAN et vous SAINT-QUENTIN, C’EST LEUR NATURE ! [3] Rosinel. Qu’ont en commun la Trappiste Christelle L’Hôte-Charenat et l’Élancourtois Grégory Rosinel ? Le fait de se retrouver, eux aussi, en grand format sur les murs de la ville nouvelle. RENCONTRE Vivre ma ville Grégory Rosinel, Greg pour les intimes, est sans conteste un joyeux drille, toujours prêt à détendre l’atmosphère et à faire la fête. À 27 ans, cet Élancourtois d’origine guadeloupéenne, qui habite la Clef-Saint-Pierre et travaille à la poste de Montigny, a de l’énergie à revendre. «J’ai eu connaissance de cette campagne pour Saint-Quentin en regardant TVFil 78. Quand je suis arrivé pour le casting, j’ai trouvé tout le monde détendu, ce qui n’est pas étonnant puisque nous étions tous des figurants bénévoles. J’ai tout de suite apprécié ce concept de remplacer des mannequins professionnels par de vrais habitants représentant toutes les catégories sociales et culturelles. Cette idée de brassage correspond à ma façon de voir et de vivre la ville nouvelle. » Le rire de Greg éclate lorsqu’il rapporte l’étonnement, puis les vannes des copains, au boulot. « C’est un truc énorme ; les gens dans la rue, ton coiffeur, ton banquier, tes voisins… tout le monde te reconnaît, il faut faire attention pour garder un certain recul, ne pas se la raconter, et alors là, ça le fait vraiment !»Avec ses rollers autour du cou ou, plus classique, vêtu d’un tee-shirt blanc sur l’image générique, Grégory a fait un malheur dans sa famille, aux Antilles. « Si ça continue comme ça, mes autographes vaudront bientôt de l’or », plaisante ■ Greg. Sacré Greg. I14I La maman et le sportif © Photothèque SAN/SQY E ntre son travail au château de Versailles (elle s’occupe des réservations des visites pour les groupes) et son bébé, Christelle n’a guère de temps à elle. C’est pourtant sans hésiter qu’elle a répondu à l’annonce relevée dans Le Petit Quentin, l’automne dernier. « Devenir ambassadrice de ma ville en posant pour des photos m’a intéressée pour deux raisons : défendre les couleurs de Trappes, où je vis, pour l’identifier de façon positive et me retrouver en tant qu’individu à part entière, après neuf mois de grossesse où j’avais été maman à 200 % ! » SAN, Christelle est retenue, sans Virgile, pour la campagne de communication de la ville nouvelle. Mieux, elle figure non seulement sur la photo de groupe, mais représente aussi la mère de famille saintquentinoise. « J’ai, sur cette photo, un petit côté mama italienne que je ne me connaissais pas. Lorsque j’ai découvert les affiches dans les Abribus, en conduisant mon fils à la crèche, je me suis dit que cette femme Étrange reflet me ressemblait, mais qu’elle n’était Deux phrases plus loin, Chrispas moi, simplement mon reflet. Une telle avoue qu’il s’agissait aussi, sorte de dédoublement salutaire, une vu sa phobie des photos, d’un ▲ C. L’Hôte-Charenat. image que l’on ne maîtrise pas véritable défi. « Virgile avait vraiment et qui permettra peut-être alors trois mois, et c’est avec lui que je me suis un jour à Virgile de se dire que sa mère avait un présentée pour la sélection, car je n’avais personne côté fantaisiste aux abords de la trentaine… » ■ pour le garder ce jour-là. » Accueillie à bras Pascale Fresnay ouverts par les autres candidats et l’équipe du LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 © S. J. © Stéphan Joubert ▼ G. PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 15 le SAN et vous LE RÉSEAU DES MÉDIATHÈQUES [3] Le réseau, c’est… 1 791 Livres à domicile ouvrages en gros caractères La suite de nos reportages sur les publics spécifiques des médiathèques saint-quentinoises est consacrée aux personnes âgées et au service proposé par la médiathèque Saint-Exupéry à la résidence Repotel. 904 livres sur cassettes 208 livres sur CD En gros caractères Un coup de main appréciable, car Odette Coudert connaît bien chacun des résidents et il lui est plus facile de savoir pourquoi l’un d’eux ne rapporte pas son livre. Lorsqu’il est victime de trous de mémoire, par exemple. La médiathèque Saint-Exupéry dispose d’un fonds de 168 livres édités en gros caractères, un atout pour intéresser des lecteurs presque tous atteints de déficience visuelle. Lors de l’acquisition annuelle de la vingtaine d’ouvrages en gros caractères, il faut aussi tenir compte de leur poids, car ces lecteurs – dont la moyenne d’âge est de 80 ans – fatiguent vite à tenir des livres trop lourds. Le choix des ouvrages proposés par la médiathèque va du roman policier au récit historique, en passant par les biographies, les livres de voyages et, surtout, les auteurs reconnus. « Je comprends que la médiathèque cherche à promouvoir les modernes, mais nous sommes trop souvent déçus, explique Odette. ▲ Odette © J.-D. B. © Johanna-Diane Bonnaud V endredi, 11 heures. Comme tous les deux mois, Stéphanie Barideau rejoint Odette Coudert. La première est assistante qualifiée de conservation à la médiathèque Saint-Exupéry de Voisins-leBretonneux. La seconde est l’une des 75 personnes vivant à la résidence pour personnes âgées Repotel, située sur la même commune. Ces jours-là, Odette, ancien professeur de français, vient surtout comme bibliothécaire volontaire. C’est en avril 2000 qu’a débuté ce service destiné à ce public dit empêché, au sens où les lecteurs ne peuvent se déplacer en médiathèque. « Cette heure est idéalement placée entre les soins du matin et le début des émissions télévisées, souligne Stéphanie Barideau. J’apporte une trentaine de livres, mais c’est Odette seule qui se charge des emprunts et de la gestion des retours. » Coudert et Stéphanie Barideau. À notre âge, on aime relire les classiques, ceux dont on ne parle malheureusement plus, comme Romain Rolland, Bernard Clavel… » Gagner de nouveaux lecteurs Comme Stéphanie Barideau, Odette déplore le trop petit nombre de lecteurs habitués de ce rendez-vous littéraire. Seuls cinq à six fidèles fréquentent la bibliothèque de l’établissement. « Il est difficile de se retrouver face à des personnes démoralisées parce qu’elles ne peuvent plus lire », explique Stéphanie Barideau. « Le manque d’intérêt est le problème de la vieillesse, conclut Odette Coudert. Le manque de volonté aussi. Car il y a ceux qui pourraient lire mais se laissent aller. » Pour inciter les personnes âgées, notamment celles dont la vue est déficiente, à rester dans un « bain de lecture », la médiathèque Saint-Exupéry envisage de proposer un choix de livres enregistrés sur cassettes. ■ Patrick Chateau Médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry 5, place de la Division-Leclerc à Voisins-le-Bretonneux Tél. : 01 30 60 18 85 www.san-sqy.fr/mediatheques Anatole-France à Jean-Fourcassa Chaque premier mardi du mois, deux bibliothécaires d’Anatole-France se rendent à la résidence des personnes âgées Jean-Fourcassa (RPA) pour apporter des livres édités en gros caractères, en fonction des demandes des pensionnaires. Cette initiative, lancée depuis 1995, rencontre le succès : 40 % des pensionnaires environ commandent des ouvrages. « Les personnes âgées nous demandent assez peu de livres sur cassettes, explique Thierry Jelmini, directeur de la médiathèque Anatole-France de Trappes. En revanche, elles empruntent beaucoup de documents, en moyenne de 6 à 8 à chaque fois. » Médiathèque Anatole-France 29, rue Anatole-France à Trappes – Tél. : 01 30 50 97 21 LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I15I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 16 culture SALLES DE SPECTACLE L’Estaminet : un an déjà ! © Stéphan Joubert À l’automne 2002, L’Estaminet ouvrait officiellement ses portes à Magny-les-Hameaux. Un an et 32 concerts plus tard, le café-culture dresse un premier bilan franchement positif. A © Johanna-Diane Bonnaud Georges Silvestre, directeur. Vous pouvez répéter… L’Estaminet soutient la pratique amateur et dispose de trois studios de répétition équipés et insonorisés de 35 et 40 m2, ouverts aux groupes locaux et aux semi-professionnels à des tarifs attractifs (16 € maximum la séance de 2 h 30 et 110 € la journée d’enregistrement). Un studio MAO (musique assistée par ordinateur) est dédié à l’enregistrement, à la réalisation de maquettes et à la création. I16I vec plus de 8 000 entrées, 32 concerts, 9 spectacles (musique, danse, conte ou théâtre), mais aussi des expositions, des conférences et des visites techniques pour les scolaires, L’Estaminet a réussi sa première saison. Ce bâtiment de pierre et de verre, dont la construction a été financée en partie par le SAN, a tenu toutes ses promesses. « C’était une vraie demande ici depuis des années, explique Eugénie Bertaud, médiatrice culturelle pour la salle. Nous sommes situés au milieu des résidences et ça met de la vie dans le quartier. Une brasserie jouxte la salle de spectacle : les gens peuvent y croiser des voisins, des habitués, mais aussi des artistes et des techniciens. Des discussions s’engagent. C’est un lieu vivant et convivial. » Festif et réactif Avec une capacité de 120 places assises et 360 debout, L’Estaminet ne prétend pas attirer des spectateurs au-delà de sa zone d’influence locale, mais il joue sur la différence et l’inventivité. Son directeur, Georges Silvestre, écume les spectacles et les festivals à la recherche d’innovations. Résultat : 26 jours de résidence pour 4 groupes cette année (No Bluff Sound, Grave de Grave, Ornicar ?, Thôt Agrandi). « Éclectisme et musiques actuelles sont les maîtres mots de notre programmation, qui est trimestrielle, commente Eugénie. Ce mode de fonctionnement nous permet d’être réactifs et de rester ouverts aux découvertes. Si l’on trouve un groupe qui nous plaît, nous le programmons tout LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 de suite et nous ne sommes pas obligés d’attendre un an. » La salle travaille également beaucoup avec les associations locales, souvent partenaires de grands moments. Zic en herbe a ainsi fêté ses dix ans à L’Estaminet, la Fête de la science (13-19 octobre) est organisée avec Magnitude 78 et le festival reggae Les Zicalizes avec l’association Zone d’arts. Des surprises en perspective Parmi les temps forts de l’année, on retiendra bien sûr les trois journées festives d’ouverture qui ont drainé plus de 1 700 personnes et grandement animé le quartier. Magma, groupe de jazz mythique fondé en 1969, a fait venir des spectateurs de Paris et de province le 15 novembre, tandis que des festivals comme Accordéons en fête (novembre), À haute voix (décembre) et le premier Festival de chanson jeune public (26 février-1er mars) ont été de véritables succès. Quant à la nouvelle programmation, vous en découvrirez toutes les surprises le 26 septembre lors d’une soirée placée sous le signe du jazz manouche, avec une prestation exceptionnelle de Stef’an Swing. Profitez-en, l’en■ trée est libre. Nicolas Gervais L’Estaminet Esplanade Gérard-Philipe Quartier Le Buisson à Magny-les-Hameaux Tél. : 01 30 23 44 28 www.ville-magny-les-hameaux.fr PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 17 culture POÉSIE Invité du Festival de poésie de Saint-Quentin en mars dernier, animateur d’un atelier-découverte à la Maison de la poésie de janvier à mai 2003, le poète Gérard Noiret est un découvreur de talents, au parcours atypique. Gérard Noiret, le semeur de mots © Christian Lauté L Le parcours de Gérard Noiret, gosse de banlieue issu d’une famille d’ouvriers, l’a mené des Jésuites à la Nouvelle Revue française en passant par l’usine. e poète est en retard. La veste en tire-bouchon et le cartable entre les dents, il apparaît enfin, s’excuse d’avoir à passer un coup de fil urgent, puis se détend, ou plutôt se détricote, phrase après phrase. Derrière son apparente décontraction, il est sur ses gardes, épiant du coin de l’œil un geste, de l’oreille en coin un mot. Gosse de banlieue issu d’une famille d’ouvriers, ce quinquagénaire porte en bandoulière son enfance. « Petit, mes parents ont cru bon de me placer chez ma sœur, qui s’était, par son mariage, éloignée de notre milieu. » Sans pathos, il raconte avec humour ses études chez les Frères, son amour des livres, sa fascination pour le grec et le latin. « Tout a basculé lorsque je suis revenu chez mes parents pour mon entrée en 6e. J’étais pour les autres gosses un petit bourgeois venu du privé, un comble ! » Révolution et poésie Sur fond d’exclusion et d’explosion du secteur tertiaire, le bon élève se transforme en cancre et se retrouve, après la 3e, en section sténodactylo. « Seul mec au milieu des filles, je me sentais d’autant plus ridicule que j’étais gros et moche. Être en échec scolaire était pour moi un drame, je me suis heureusement rattrapé aux branches grâce à quelques profs éclairants, aux films du ciné-club et à mon amour des livres. » La décentralisation culturelle est alors en plein développement, les bibliothèques publiques poussent comme jonquilles au printemps, Gérard s’en fait des bouquets. Plus tard, il prend le chemin de l’usine, les œuvres de Lautréamont dans la poche de son bleu, prend sa carte au parti communiste et flirte avec une carrière politique qu’il abandonne assez vite. Lors d’une soirée-débat sur le thème Révolution et Poésie, il s’enflamme et ouvre un dialogue provocateur et constructif qui le fait remarquer par l’équipe municipale de Limay (78). Le bouillant créatif est engagé sur-le-champ comme animateur culturel. Un malheur dans Le Monde Lors du passage d’un examen professionnel, il rédige dix pages sur la poésie contemporaine, est reçu, et rencontre par hasard, à l’oral, le responsable littéraire d’Esprit, qui l’intègre à la revue. Le premier article qu’il signe fait un malheur, Le Monde titre sur une demi-page « Un nouveau critique est né ». Depuis, Gérard Noiret a écrit des articles et des poèmes parus dans Le Monde, L’Humanité, La Nouvelle Revue française, Digraphe, Poésie, Polyphonies… et ses textes ont été à plusieurs reprises portés à la scène. Membre du comité de lecture à La Quinzaine littéraire, il a reçu le prix Tzara et le prix des Découvreurs, et a publié une dizaine d’ouvrages, du Pain aux alouettes (1982, Messidor) à Toutes voix confondues (1998, Maurice Nadeau), en passant par Polyptyque de la dame à la glycine (2000, Actes Sud). « L’atelier de découverte et de dire poétique que je viens d’animer à la Maison de la poésie, dans le cadre du festival Banlieues’Arts, a été une bulle d’air, une expérience unique pour “l’a■ mateur professionnel” que je suis. » Dominique Ciarlo Maison de la poésie Place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt Tél. : 01 39 30 08 90 LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I17I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 19 culture LIVRES Photographe saint-quentinois, Cyrille Derouineau a un fort penchant pour les polars, au point qu’il s’est s’acoquiné avec Jean-Bernard Pouy (créateur du Poulpe) et s’apprête à récidiver avec Didier Daeninckx. Un certain regard © Christian Lauté Clopinettes et bon plan Archiviste dans une agence, il donne en parallèle des cours à l’atelier photo de Viroflay (78), où il habite au début des années 90. « Cela me rapportait des clopinettes, mais ce fut un bon plan puisque j’y ai rencontré ma femme, qui était mon élève alors qu’elle était prof de lettres, un mélange des genres comme je les aime ! » Après un stage au service photo du Nouvel Observateur, il est embauché comme iconographe par l’agence REA, puis à mi-temps par La Gazette des communes. « C’est un travail assez souple, un espace de liberté intéressant, dans la mesure où il est le pendant de ma pratique individuelle. » En vacances en Bretagne durant l’été 2000, Cyrille découvre un livre alliant photos et texte, édité chez Terre de Brume. « Cette rencontre entre un écrivain et un photographe, sur un même thème, correspondait complètement à ce que j’avais envie de faire. » Amoureux des zones portuaires en général et de Saint-Nazaire (44) en particulier, il propose à l’un de ses auteurs de polars favoris, Jean-Bernard Pouy, d’écrire une histoire sur ses images – et non l’inverse, comme c’est généralement le cas. Kérosène et embruns Le père du Poulpe relève le défi. Sur le quai sort en avril 2002, mêlant les sensibilités des deux hommes au fil d’un voyage immobile en noir et blanc, qui sent le kérosène autant que les embruns. Plus « noir » sera sans doute l’ouvrage qui paraîtra chez le même éditeur en janvier 2004, avec cette fois Daeninckx à l’écriture et Le Havre (76) pour décor. En attendant, Cyrille mitraille et archive dans son appartement de Guyancourt les images des expositions qu’il propose à diverses structures, villes, conseils généraux, médiathèques et entreprises. « La richesse culturelle de SaintQuentin m’offre différentes pistes, du festival Polar – pour lequel j’ai déjà réalisé avec Le Prisme l’exposition “Quand la ville dort” en 2001 – à la Maison de la poésie. Mon objectif est de travailler avec des écrivains, des dessinateurs, des peintres ■ et, surtout, de partager mes émotions. » © C. L. N e comptez pas sur lui pour s’étendre sur le pourquoi et le comment de ses images ou pour assurer la promo de sa dernière exposition. Attachant, ce trentenaire (et quelques poussières) traverse la vie sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger. « J’aime prendre mon temps, histoire de mieux saisir les gens et les choses. » Aux antipodes des paparazzi, il promène son regard et son Leica des entrailles de la capitale (exposition thématique sur le métro) aux monts d’Auvergne (les vaches). Après un bac B et un bref passage en fac de sciences économiques, Cyrille s’imagine reporter. « De guerre, tant qu’à faire, style baroudeur, le mythe total ! » Étudiant au département photo de l’université de Paris-VIII (Vincennes– Saint-Denis), il obtient une maîtrise de sciences et techniques photographiques et comprend rapidement que sa place est ailleurs que sur le front. « J’aime prendre mon temps, histoire de mieux saisir les gens et les choses. » Dominique Ciarlo Sur le quai, éditions Terre de Brume, 2002, 11,88 €. LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I19I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 20 économie CONSEIL D’ENTREPRISE Créée par le SAN en 1999, la Maison de l’entreprise a dressé cet été son bilan d’activité annuel. L’occasion de saluer le travail d’une structure essentielle en matière de développement économique en ville nouvelle. Bon bilan de la Maison de l’entreprise « En plus des nombreux porteurs de projet qu’elle a accueillis, la Maison de l’entreprise a su s’inscrire dans une logique de rayonnement et de dynamique de territoire. » © Stéphan Joubert Robert Cadalbert, président du SAN. En 2002-2003, la Maison de l’entreprise, c’est… Au mois d’avril 2003, la Maison de l’entreprise a assuré 119 rendez-vous experts : un record. Vers les entreprises en activité L a Maison de « l’entreprise • 281 dossiers continue de de création et jouer un rôle prédode développement minant dans le secd’entreprise instruits, teur de la création • 812 rendez-vous, d’entreprise à Saint• 303 permanences Quentin-en-Yvelines. d’experts, En plus des nom• 76 créations d’entreprises et breux porteurs de pro121 emplois (en 2002). jet qu’elle a accueillis cette année encore, elle a su s’inscrire dans une logique de rayonnement et de dynamique de territoire. » Dans son discours d’ouverture à l’assemblée générale de la Maison de l’entreprise, le 1er juillet, Robert Cadalbert, président du SAN, pouvait effectivement être satisfait. En un an, entre juin 2002 et juin 2003, la Maison de l’entreprise a organisé treize réunions partenariales d’information (retraites complémentaires, distribution des dividendes, aides à I20I comptables, etc.). « Les missions de ce comité sont importantes d’un point de vue stratégique », a ainsi déclaré François Deligné, vice-président du SAN en charge de l’économie, ce qu’a souligné Jean-Luc Mairot, directeur de la Maison de l’entreprise : « Ma première satisfaction, cette année, concerne effectivement notre comité. Depuis notre création il y a quatre ans, nous avons conservé un réseau de partenaires fidèles et motivés. » LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 l’export, etc.), multiplié les opérations événementielles (comme le déplacement de chefs d’entreprise organisé à Bruxelles le 14 novembre 2002) ou les actions spécifiques (participation au Salon des entrepreneurs de Paris, du 29 janvier au 1er février, concours de la création et de la jeune entreprise, au printemps). Une importance stratégique Elle a par ailleurs multiplié les accueils et conseils aux porteurs de projet venus la solliciter. Au nombre de soixante-neuf en avril 2002, les rendez-vous sont montés à cent dix-neuf en avril 2003. Un bilan plus que satisfaisant, auquel le comité de pilotage de la Maison de l’entreprise n’est pas étranger. Ce comité se compose d’une quinzaine d’experts, acteurs du monde économique et représentatifs de l’ensemble des partenaires (chambre de commerce, chambre des métiers, avocats, expert- Entre juin 2002 et juin 2003, les travaux du comité ont porté sur le déplacement des partenaires à Bruxelles, le Salon des entrepreneurs, le programme des actions en direction des entreprises pour l’année 2003, le concours de la création et de la jeune entreprise, le suivi des jeunes entreprises et l’organisation de la 2e Journée de l’entreprise, le 17 juin. « Nous allons développer cette dynamique, notamment en direction des sociétés en activité, conclut Jean-Luc Mairot. Notre objectif, pour l’année à venir, est de les convaincre que nous pouvons parfaitement répondre à des questions stratégiques, liées à leur développe■ ment. » Fréderic Theulé Maison de l’entreprise Bâtiment de la médiathèque du Canal Tél. : 01 39 30 51 30 www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique économie) PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 21 en bref économie RENCONTRE ASSOCIATION AVEC change d’adresse Les métiers qui recrutent © S. J. Magny soigne ses entreprises EMPLOI © S. J. Jeudi 9 octobre, de 8 h 30 à 10 h, la mairie de Magny-les-Hameaux convie les chefs d’entreprise et les acteurs de la vie économique (artisans, commerçants, professions libérales…) à une rencontre. Objectif : créer et renforcer les liens entre ces acteurs. ■ L’association Agir en ville nouvelle pour l’emploi des cadres (AVEC) a déménagé. Depuis le 4 septembre, elle reçoit ses visiteurs dans le bâtiment de la médiathèque du Canal, quai François-Truffaut (accès par la passerelle à côté de la Maison de ■ l’entreprise). Mairie de Magny Tél. : 01 39 44 71 71 © Christian Lauté Livraison au troisième trimestre 2003 Locaux d’entreprises répartis sur un parc paysager, le projet Val Saint-Quentin (44 000 m2, à Voisins-le-Bretonneux) avance. Deux immeubles devraient être livrés par la société Codic dans le courant du troisième trimestre 2003. En attendant, les promeneurs peuvent toujours admirer, aux abords du chantier, les vingttrois panneaux de la palissade. Ceux-ci ont été peints par les enfants des écoles vicinoises au printemps dernier. Ils illustrent l’histoire de l’aéronautique, le site étant localisé à l’emplacement de l’ancien aérodrome de ■ Guyancourt. © S. J. VAL SAINT-QUENTIN Q uels sont les métiers actuellement porteurs d’emploi ? Pour y répondre, les Assédic viennent d’achever une enquête auprès des entreprises installées sur leur territoire. Dans l’ouest francilien (Hauts-de-Seine, Val-d’Oise et Yvelines), les résultats révèlent que 31 % des entreprises souhaitent embaucher – contre 27 % en Ile-de-France, ce qui représente plus de 80 000 projets de recrutement. Les ascenseurs, porteurs Ces embauches ne concernent pas l’ensemble des métiers. Les plus recherchés sont les employés et agents de maîtrise en hôtellerie et restauration, les agents d’entretien, les ingénieurs et cadres de l’informatique, les cadres commerciaux et technico-commerciaux et les représentants. Pour ces métiers dits « en tension », les Assédic financent des formations dans le cadre du Pare – plan d’aide au retour à l’emploi – en partenariat avec les différents acteurs du marché : demandeurs d’emploi, entreprises et organismes de formation. Ainsi, dans les Yvelines, ce partenariat a conduit à réaliser cette année pour 14 stagiaires une reconversion aux métiers de technicien de maintenance en ascenseur. Un secteur où se trouve le plus grand gisement d’emplois potentiels, puisque la loi sur la sécurité des ascenseurs devrait créer 800 postes ■ par an durant les quinze prochaines années. Élisabeth Charle e-mail : [email protected] STATISTIQUES Un bilan socioéconomique pour la ville nouvelle Le saviez-vous ? 48 % de la population saint-quentinoise a moins de 30 ans ; 86,8 % des établissements économiques saintquentinois relèvent du secteur tertiaire ; 3 % des établissements de plus de 100 salariés concentrent plus des deux tiers des emplois saint-quentinois. Ces chiffres émanent du nouveau Diagnostic socio-économique publié par le SAN. En 80 pages, ce document recense les données statistiques de Saint-Quentinen-Yvelines, sur un plan démographique et économique. ■ Renseignements au SAN Assédic de l’ouest francilien Tél. : 01 39 44 82 50 Renseignements au SAN 13, avenue de la Gare à Montigny-le-Bretonneux ou à l’observatoire de la ville Tél. : 01 39 44 82 50 et 1, rue des Hêtres à Trappes – Tél. : 0811 01 01 78 Tél. : 01 39 44 81 37 LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I21I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:02 Page 22 dossier Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 jusqu’en décembre 2003 : - Du 12 septembre au 9 octobre : vendredis, samedis et dimanches à 18 h et 22 h. - Du 10 octobre au 13 novembre : mercredis et jeudis à 18 h et 22 h. - Du 14 novembre au 11 décembre : lundis et mardis à 18 h et 22 h. I22I LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 23 dossier Bouillon de culture Historiquement très liée au tissu associatif ainsi qu’à la volonté des élus d’animer la ville, la culture a toujours fait l’objet, à Saint-Quentinen-Yvelines, d’une attention particulière. Tous les genres, pour tous les publics : tel pourrait être le credo de ce réseau de salles saint-quentinoises, qui tend petit à petit à affiner son projet d’ensemble. La saison culturelle qui s’annonce sera ainsi, une fois de plus, placée sous le signe de la diversité, le théâtre classique côtoyant le cirque, l’humour les spectacles jeune public, les festivals les musiques du monde. Quant aux têtes d’affiche, elles seront de la partie, qu’il s’agisse de Jane Birkin, Michel Jonasz, Marie-Christine Barrault, ou encore Marc Lavoine. Il ne vous reste plus, dès à présent, qu’à faire une petite place sur vos agendas ! F. T. 24 26 28 La culture, un réseau Saison 03/04 : les tendances Les têtes d’affiche À moins de 30 kilomètres de Paris, Saint-Quentin-en-Yvelines s’est fait un nom dans le domaine de la culture. Son secret : la diversité. Quelles sont les surprises concoctées par les salles saint-quentinoises cette saison ? Revue d’effectifs. © Stéphan Joubert Jane Birkin, Marc Lavoine, Michel Jonasz et les autres seront de la partie cette saison. Salle par salle, les artistes à ne pas manquer. LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 I23I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 24 dossier Saint-Quentin, c’est ma culture ! © Stéphan Joubert À moins de 30 kilomètres de la capitale, Saint-Quentin-en-Yvelines s’est fait un nom dans le monde du spectacle vivant. Et pour cause : les multiples équipements affichent une programmation s’intéressant à tous les genres et tous les publics. Scarabée (La Verrière). D lement amené celles-ci à travailler en partenariat, dans le respect des spécificités de chacune. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette réflexion que la ferme du Mousseau à Élancourt annonce un changement d’orientation pour cette nouvelle saison. Elle sera désormais essentiellement consacrée aux pratiques amateurs et aux écoles de danse et de musique. Pour tous les goûts Un choix des élus Les programmateurs des salles locales ont su depuis longtemps cibler et fidéliser leur public, en affichant leur identité, mais sans esprit de concurrence. Résultat : le public navigue d’une salle à l’autre, selon ses envies du moment et le spectacle qui l’attire, et passe d’un ballet contemporain ou d’un spectacle de Jérôme Deschamps au Théâtre (scène nationale, Montigny-le-Bretonneux), à une création théâtrale à la ferme de Bel-Ébat (Guyancourt), en s’arrêtant au Prisme (Élancourt) pour un concert de jazz. De la salle Jacques-Brel (Montigny-le-Bretonneux) à l’espace Decauville (Voisins-le-Bretonneux), de L’Estaminet (Magny-lesHameaux) à la Merise (Trappes) ou du Scarabée (La Verrière) à la ferme du Manet (Montigny-le-Bretonneux), chaque lieu offre une programmation originale. Mais la réflexion intercommunale menée sur le positionnement des salles a tout naturel- Cette notion de réseau rend possible plusieurs réalisations, à l’image du festival Polar dans la ville, partenariat original entre plusieurs salles saint-quentinoises. De réputation nationale, organisé par le SAN via Le Prisme, l’événement mobilise chaque année en janvier et février des structures aussi diverses que le Théâtre, les cinémas, les bars, les médiathèques, la Maison de la poésie… Car à Saint-Quentin-en-Yvelines, la culture est l’affaire de tous, et d’abord des élus. Ce sont eux qui font construire les équipements à vocation intercommunale, qui votent des orientations budgétaires à l’échelle communale et communautaire permettant aux programmateurs d’organiser leurs saisons, et qui octroient des subventions offrant la possibilité aux associations et petites structures de s’exprimer au milieu des plus grands. Enfin, bien que cet inventaire n’ait rien d’exhaustif, il est impossible d’évoquer l’activité culturelle de la ville nouvelle sans citer le réseau des médiathèques, la Maison de la poésie (Guyancourt) et le Musée de la ville, définitivement installé face à la médiathèque du Canal et au Théâtre… tout un symbole ! ■ © Christian Lauté ▲ Le eux mots résument la réalité culturelle saint-quentinoise : réseau et intercommunalité. Deux mots-clefs qui recouvrent une activité bouillonnante, de nombreux équipements d’une grande qualité et des individus dont le souci est d’offrir le meilleur et le plus original à tous – enfants, jeunes et adultes. ▲ La I24I ferme de Bel-Ébat (Guyancourt). LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 Caroline Junqua PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 25 dossier N.G. Contact : Caroline Junqua, direction de la communication « La culture demeure une priorité » Les attentes des habitants ▲ Pierre Sellincourt. Quelle serait l’incidence d’un changement de statut de la ville nouvelle sur la politique culturelle ? La question n’est pas anodine, à l’heure où le Syndicat d’agglomération nouvelle étudie la possibilité de sa transformation en communauté d’agglomération – ce qui peut modifier ses domaines de compétences. Le point avec Pierre Sellincourt, vice-président du SAN chargé des affaires culturelles. Le Petit Quentin : La culture ferait-elle partie des attributions d’une future communauté d’agglomération ? Pierre Sellincourt : Oui, elle serait retenue parmi les choix optionnels de la communauté d’agglomération si les élus choisissaient cette nouvelle forme pour la ville nouvelle. Mais nouveau statut ou pas, les choses ne changeront guère sur le fond. Si nous demeurons SAN, nous reconduirons les conventions et les aides que nous fournissons déjà. Et si nous nous transformons en communauté d’agglomération, on nous donnera très certainement la possibilité de poursuive le cofinancement de structures ou d’actions culturelles avec les communes, pour des raisons historiques. Le Petit Quentin : Car cette implication est très ancienne ? P. S. : Oui, le caractère communautaire de la culture existe au SAN, pour une partie au moins, depuis les débuts de l’agglomération nouvelle. Le premier équipement construit par le SAN a été la Maison pour tous en 1975, déjà gérée à l’époque par la ville nouvelle, et devenue depuis Le Prisme. Le Petit Quentin : Le rôle du SAN se résume-t-il à construire et gérer les équipements ? P. S. : Nous allons bien au-delà et nous nous attachons à dynamiser ce réseau. Le service de l’action culturelle du SAN a réalisé en 2002-2003 une étude globale auprès des Saint-Quentinois (voir ci-contre). Il en ressort que leurs attentes dépassent le domaine strictement communal. Certes, ils sont attachés à des spécificités culturelles proposées par leurs communes mais, dans le même temps, ils souhaitent une approche globale de l’offre culturelle, une harmonisation des coûts, des abonnements intercommunaux. Ils veulent aussi pouvoir se déplacer partout et accéder aux diverses programmations plus simplement… Notre travail consiste donc à rationaliser et coordonner ces offres, et à déterminer comment nous pourrons répondre au mieux aux attentes de chacun, avec ■ l’ensemble de nos partenaires – communes et associations. du SAN - Tél. : 01 39 44 82 61 Propos recueillis par Nicolas Gervais © S. J. Vous l’aurez sûrement déjà constaté par vous-même lorsque vous lirez ceci : la nouvelle formule du Petit Quentin s’enrichit en son centre d’un supplément culturel détachable. KioSQ, tous les mois, dressera un panorama le plus complet possible des spectacles et expositions à l’affiche dans le réseau culturel de Saint-Quentin-en-Yvelines. Ce nouveau magazine a été conçu comme un outil pratique. Un agenda vous permettra ainsi de choisir au jour le jour vos sorties. Des interviews, articles, chroniques et autres brèves tenteront de vous éclairer dans vos choix. KioSQ a pour vocation de remplacer le Sic !, dont la parution bimensuelle a cessé au mois de juin 2003. Cette décision des élus du SAN a été dictée par la volonté de mieux diffuser l’information culturelle, en profitant de l’impact du Petit Quentin pour toucher un public plus large. Dans le paysage médiatique saint-quentinois, KioSQrejoint le site internet du SAN (www.saintquentin-en-yvelines.fr), vos magazines municipaux, TVFil 78 et Triangle FM (98.4), pour vous permettre de tirer le meilleur parti de la richesse culturelle du ■ territoire. ÉTUDE © Johanna-Diane Bonnaud La culture est dans le KioSQ INTERVIEW Une étude approfondie sur l’activité culturelle et artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines a été lancée de mars à septembre 2002. Dans ce cadre, 502 SaintQuentinois ont été interrogés, dont une grande partie de jeunes et de personnes ayant peu de pratiques culturelles. Cette étude va notamment permettre de définir un projet culturel intercommunal. « Ce diagnostic dessine cinq pistes d’action, confie Marie-Noèle Pistora, directrice de l’action culturelle du SAN. L’amélioration de l’accès à l’offre culturelle, l’accueil et la résidence d’œuvres et d’artistes à Saint-Quentin-en-Yvelines, le développement d’une politique en faveur du jeune public, le développement et la qualification des pratiques artistiques et la formation des publics. » Planifiée sur trois ou quatre ans, la mise en œuvre de ce projet s’appuiera, au niveau communautaire, sur une direction de l’action culturelle renforcée, qui en assurera la coordination vers l’ensemble des communes et des ■ partenaires. N.G. LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 I25I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 26 dossier Les tendances de la saison Les salles saint-quentinoises affichent chacune une identité bien trempée, qui séduira plus d’un spectateur. Petit tour de piste, en compagnie de leurs dirigeants. © Stéphan Joubert © C. L. Beau menu aussi pour le Prisme, avec quarante spectacles à applaudir. « Nous nous adressons à tous les publics, commente Sabine Cossin, la directrice. Jeunes, moins jeunes, handicapés… Nous travaillons avec une interprète en langue des signes pour permettre au public sourd et malentendant d’accéder aux spectacles. » À noter : une note musicale très jazzy (Baptiste ▲ Sabine Cossin. Trotignon, Daniel Humair ou Jacky Terrasson), et une bonne dose d’humour (Shakespeare le défi !, Yolande Moreau ou Élie Semoun). La place réservée au jeune public se développe avec des spectacles « à voir en famille » (marionnettes, danse, conte et jazzmagie). « Par leur qualité, ces œuvres intéressent aussi les adultes, c’est pourquoi nous avons choisi de les appeler ainsi et de leur accorder treize rendez-vous. Pour encourager cette tendance, nous offrons une place enfant pour trois places achetées », conclut la directrice. C oup de projecteur, pour commencer, sur le Théâtre, avec son directeur Bruno Deschamps. Les enfants gâtés « La danse, explique-t-il, garÀ la ferme de Bel-Ébat, les spectacles dera une place importante dans consacrés au jeune public représentent notre programmation, mais un tiers de la programmation. « Nous nous allons développer le théâavons le même parti pris pour les jeunes tre et c’est dans ce domaine que ▲ Bruno Deschamps. spectateurs que pour les adultes, explique notre politique de création sera la plus manifeste. En musique, nous ferons une Laurent Flamarion, le direcincursion sur le terrain de la chanson, avec Jane teur. Nous souhaitons les disBirkin ou Sapho. » Une saison plus équilibrée traire, mais aussi les initier à donc, avec neuf spectacles de théâtre, dix de des textes poétiques et au théâdanse et douze de musique. À l’affiche, Merce tre de création. » Nouveauté, Cunningham, l’Orchestre national de France, la danse va un peu se dévele cirque Plume ou encore la Batsheva Dance lopper, mais le théâtre reste Company, qui fera ici ses uniques apparitions une priorité, avec une orien▲ Laurent Flamarion. tation toujours marquée en France. © C. L. © Christian Lauté De la danse, bien sûr, mais aussi du théâtre et de la musique. La prochaine saison du Théâtre s’annonce éclectique. I26I LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 27 dossier Les soirées Scarabar, au Scarabée à La Verrière, continueront en 2003 d’explorer les cultures du monde. vers les écritures contemporaines et la poésie. Ainsi, l’auteur et metteur en scène Valère Novarina présentera La Scène, dont la création était prévue en Avignon, et Sophie Renauld un texte commandé par la salle. « Pour ce dernier spectacle, l’écriture partira d’interviews de Guyancourtois… », explique-t-on à Bel-Ébat. ▼ La © S. J. n. © S. J. ▼ L’Estaminet. une rencontre avec le public (Annie Girardot après sa représentation de Madame Marguerite, Nicole Croisille après son concert…). Le Théâtre Tél. : 01 30 96 99 00 Spectacles à profusion Le Prisme Tél. : 01 30 51 46 06 La programmation de la Merise est en cours d’élaboration au moment où nous imprimons. Pierre Malgoire, chargé de communication, lève un coin du voile. « La Merise se prête bien aux plateaux musicaux, que nous allons continuer de mettre en avant pour des soirées consacrées aux musiques actuelles. Par ailleurs, le succès du Circus Baobab a prouvé que ce type de spectacle fonctionnait ici et nous allons prolonger ce courant. Nous organiserons aussi des spectacles hors les murs. » Ce sont les associations et les groupes locaux qui sont les têtes d’affiche de la ferme Decauville. La salle reconduit, avec Kontsha prod., le festival La Tour prend l’air, ainsi que le « Whatstodo », destiné à promouvoir des pièces de théâtre en devenir. Enfin, la ferme du Mousseau s’investit dans le soutien aux artistes amateurs locaux. « Il y a une profusion de spectacles en ville nouvelle, explique Michel Gaillard, directeur du service culturel d’Élancourt. Nous avons donc pensé qu’il était intéressant de faire autre chose pour que les jeunes artistes bénéficient ■ d’un lieu capable de les mettre en valeur. » www.san-sqy.fr/leprisme ferme Decauville. Nicolas Gervais ▼ La © S. J. Le Scarabée, quant à lui, a choisi de s’ouvrir largement à la chanson française (Loïc Lantoine, Yvan Dautin…). « Nous aurons de très bons artistes, talentueux et qui s’intéressent à la poésie », affirme Claire Robert, chargée de la communication. Les soirées Scarabar continueront d’animer les lieux et la salle explorera les cultures venues d’ailleurs avec Lounès, Madjid Ziouane et Paul Mindy (cabaret autour du Maghreb). De son côté, L’Estaminet propose une formule « Guitares en fête » accommodée de master class, de concerts et d’un « guitare héros surprise ». Il reprend aussi son festival « À haute voix », dont le principe est de faire écouter des voix lyriques ou jazz… « Nous privilégions la surprise et la découverte », commente Georges Silvestre, le directeur. À ne pas rater enfin, les dix ans du collectif Hask et la première bougie de la salle qu’aideront à souffler le chanteur Philippe Katerine, mais aussi Urban Mood et Thôt Agrandi… À la ferme du Manet, la programmation est familiale et tout public. « Nous aurons Marc Lavoine, Dany Boon, Le Quatuor… Mais il y a des nouveautés à la salle Jacques-Brel », confie Joëlle Dupuy, directrice du service culturel de Montigny. Salle de proximité par excellence (330 places), Jacques-Brel accueille des spectacles jeune public, pour les maternelles et les primaires en journée, pour les familles le soir. Autre nouveauté, « Les Coups de cœur du mardi » proposeront des spectacles intimistes, prolongés, en fin de représentation, par © C. L. Un festival de surprises www.theatresqy.org L’Estaminet Tél. : 01 30 23 44 28 www.ville-magnyles-hameaux.fr La ferme de Bel-Ébat Tél. : 01 30 48 33 44 www.ville-guyancourt.fr La ferme Decauville (Voisins) Tél. : 01 30 44 29 28 www.mairie-voisins78.fr La ferme du Manet Tél. : 01 39 30 31 70 www.montigny78.fr/ culture/index.htm La ferme du Mousseau Tél. : 01 30 51 53 54 www.ville-elancourt.fr La salle Jacques-Brel (Montigny) Tél. : 01 39 30 31 70 La Merise Tél. : 01 30 13 98 51 www.ville-trappes.fr Le Scarabée Tél. : 01 30 13 87 40 www.lvnaute.com/ Merise. Voir aussi, sur l’Estaminet, notre article p. 16 LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 I27I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 28 dossier À vos agendas ! © Christian Lauté Émotion, passion et talents en tout genre : les salles de Saint-Quentin-en-Yvelines vous ont concocté une saison 2003-2004 riche de rendez-vous. ▲Marie-Christine Barrault au Prisme. Des émotions fortes au Prisme, L Jane Birkin au Théâtre. e Théâtre de Saint-Quentinen-Yvelines, scène nationale. En danse, carte blanche les 12 et 13 décembre à Merce Cunningham, figure emblématique de la « modern danse ». En avril, Jean-Claude Gallota, autre monstre sacré de la danse européenne, proposera Trois générations, concept original où différentes générations de danseurs évoluent sur scène. Côté chanson, Jane Birkin offrira avec Arabesque, le 22 octobre, une version orientale des classiques de Gainsbourg. Dans un tout autre style, mais toujours sur des rythmes arabisants, la grande Sapho se produira le 21 novembre. Côté théâtre, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff s’installeront sur scène en octobre. Le spectacle du comédien Jacques Gamblin, Entre courir et voler, il n’y a qu’un pas papa, devrait également valoir le détour, en janvier et en février, tout comme le Dom Juan de Molière, mis en scène par Daniel Mesguich, en mars. I28I LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 La Merise vous prépare des surprises tout au long de l’année, avec une programmation renouvelée chaque trimestre. Thomas Fersen pourrait répéter son prochain spectacle dans la salle trappiste, tout comme Jamel Debbouze. Les concerts de Miosec et de Carla Bruni, des groupes Magma et La Tordue feraient aussi partie des événements à ne pas manquer... Mais chut, rien n’est encore sûr. © C. L. ▲ où une ribambelle de rendez-vous artistiques vous attendent. En ouverture de saison, ça va swinguer dès le 4 octobre avec Michel Jonasz, qui revient vous offrir un petit tour de chant. Jacky Terrasson Trio et Daniel Humair Quintet lui emboîteront le pas le 20 mars et le 30 avril. Une dose d’humour noir vous sera servie par Élie Semoun le 5 décembre et par Yolande Moreau, en janvier et février. D’autres bons moments dramaturgiques en perspective, avec les spectacles de Marie-Christine Barrault en décembre et d’André Dussollier en mars. et écrivain de théâtre contemporain, présentera La Scène, mélange de théâtre et poésie, les 7 et 8 novembre. Annie Girardot, dans le rôle éponyme de Madame Marguerite, transformera la ferme de BelÉbat en salle de classe le 18 octobre. Les Joyeux Urbains et leur énergie débordante envahiront la scène le 11 décembre pour présenter leur nouvel album. Nouveauté également avec XY… Z, dernière-née des chorégraphies hip-hop de la compagnie Black Blanc Beur, les 26 et 27 mars. Jamel Debbouze à La Merise ▲ Les Joyeux Urbains à Bel-Ébat. Théâtre et poésie à Bel-Ébat. À Guyancourt, la ferme de Bel-Ébat a choisi d’axer son programme autour du théâtre contemporain et de la poésie. Valère Novarina, grand metteur en scène ▲ Les Malheurs de Sophie, Cie José Manuel Cano Lopez, à La Merise. PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 29 dossier ▲ Le © Johanna-Diane Bonnaud © Stéphan Joubert Du côté des festivals ▲ Lors de la Fête du conte 2002. Le festival Polar dans la ville vous donne rendez-vous du 28 janvier au 8 février, avec ses innombrables événements, dans les salles de spectacle, mais aussi dans les bistrots et restaurants de la ville nouvelle (sans oublier le cinéma en plein air et les rencontres d’auteurs dans les médiathèques). Du 19 mai au 6 juin, c’est Banlieues’Arts qui présentera le travail artistique mené durant toute l’année avec les élèves saint-quentinois. Cette année, on retrouvera la danse, les arts plastiques, le théâtre, le cirque, la chanson et aussi, pour la première fois, des ateliers radio et cinéma. Côté musique amplifiée, La Tour prend l’air reprend du service à Voisins-le-Bretonneux au mois de mai. Les Zicalises se dérouleront en mai et juin à Magny, entre autres, avec toujours plus de reggae et une formule itinérante qui a fait ses preuves l’an dernier. Enfin pour les enfants, la Fête du conte « Raconte-moi une histoire » animera toute la ville nouvelle en novembre et en décembre. ■ collectif Polysons à L’Estaminet. Ça va jazzer à L’Estaminet, qui créera un des événements de l’année avec le troisième festival de la Nébuleuse du Hask, jumelé aux dix ans du groupe Hask. Le jazz sera donc à l’honneur du 10 au 12 octobre avec la présence, entre autres, de Philippe Katerine et de Benoît Delbecq, qui se prêteront avec d’autres artistes à des expériences musicales inédites. Le bluesman Bill Deraime vous donne quant à lui rendez-vous le 14 novembre et le collectif Polysons, le 28 novembre, pour un concert célébrant la résidence du collectif à L’Estaminet en 2004. feux sur les jeunes talents de la chanson française : Loïc Lantoine inaugure la saison le 27 septembre avec le contrebassiste François Pierron. Yvan Dautin fera son retour le 11 octobre et le chanteur d’origine algérienne Dikès présentera son nouvel album le 8 novembre. Enfin, Allain Leprest, talent confirmé de la scène française, viendra fêter son anniversaire ▲ Dikès et Allain Leprest au Scarabée. le 5 juin avec ses amis. Têtes d’affiche à la ferme du Manet. C’est Marc Lavoine qui ouvre le bal le 18 octobre, suivi de Dany Boon le 23 avril et par le spectacle des musiciens du Quatuor le 15 mai (Molière 2003 du meilleur spectacle musical d’humour). Des surprises viendront cette année de la salle Jacques-Brel, qui propose pour la première fois une véritable programmation au public, avec « Les Coups de cœur du mardi », soirées où les spectateurs seront invités à partager un moment intimiste ■ et convivial avec les artistes. © C. L. Le Scarabée version chanson française. Pleins Théâtre à domicile Comme l’an dernier, à l’occasion du festival Polar dans la ville, le Prisme, la Merise et l’Estaminet vous invitent à transformer votre propre salon en salle de spectacle pour inviter vos amis et vos voisins à passer une soirée conviviale et originale (renseignements auprès des différents équipements). Si cette formule vous intéresse, manifestez-vous rapidement, les places ■ sont comptées devant le succès de l’opération. Contact : Sandrine Hector - Tél. : 01 30 51 75 33 Catherine Laffaille LE PETIT QUENTIN - n° 179 - SEPTEMBRE 2003 I29I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 30 agenda loisirs BALADES MUSÉE DE LA VILLE D’une saison à l’autre… Les Journées du patrimoine Après le succès rencontré par « Pleins feux sur vos cuisines : 1930-2000 » (6 400 visiteurs la saison dernière), le Musée de la ville poursuit sa dynamique politique en 2003-2004. © J.-D. B. Opération nationale, les Journées du patrimoine, organisées les samedi 20 et dimanche 21 septembre, représentent une occasion idéale et gratuite de découvrir les richesses du territoire saint-quentinois. © Christian Lauté P our découvrir la ville nouvelle, rien de tel qu’une balade à vélo, intitulée « Sur les traces du Roi-Soleil », organisée par le Musée de la ville. La visite, commentée et ludique, vous emmène durant quatre heures à travers Saint-Quentin-enYvelines, du village de Montigny-le-Bretonneux à la commanderie des Templiers à Élancourt, à la découverte de l’ancien réseau d’étangs et de rigoles de Louis XIV. Vous pouvez louer une bicyclette au Relais vélos (Tél. : 01 30 57 58 71) pour 2 € la journée ou 3 € le week-end. Une balade dédiée aux groupes scolaires saint-quentinois s’élancera le vendredi 19 septembre à 14 h. De nombreuses animations et visites initiées par ces Journées du patrimoine sont d’ailleurs réservées aux plus jeunes. Le musée national des Granges de Port-Royal, à Magny-lesHameaux, invite les enfants, collégiens et lycéens, à une visite commentée d’une heure autour des jardins, et à remplir un livret-jeu sur l’histoire du site. Enfin, le centre de La Croix du Bois – Ville verte, à Voisins, ouvre ses portes et son parc aux enfants pour une découverte sensorielle du lieu d’environ une heure. ▲ Le lavoir de la Mérantaise, à Magny-les-Hameaux. ■ Balade « Sur les traces du Roi-Soleil » (à partir de 8 ans) les samedi et dimanche à 14 h, départ du Musée de la ville, quai François-Truffaut à Montigny, gratuite, sur réservation au 01 34 52 28 80. www.san-sqy.fr/museedelaville Visite du musée des Granges de Port-Royal à Magny, et le samedi de 8 h 30 à 11 h 30, Musée de la ville Quai François-Truffaut à Montigny-le-Bretonneux Du mercredi au samedi, et premier dimanche du mois de 14 h à 18 h Tél. : 01 34 52 28 80 gratuite, sur réservation au 01 30 57 48 96. www.san-sqy.fr/museedelaville le vendredi de 9 h 30 à 17 h et le samedi de 9 h 30 à 12 h 30, gratuite, sur réservation au 01 39 30 72 72. Découverte du centre de la Croix du Bois – Ville verte à Voisins, le vendredi de 8 h 30 à 16 h 30 I30I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 Une exposition temporaire, «L’enfant dans la ville », présentera ainsi à partir du 15 octobre les différents univers des enfants, des années 50 à nos jours – l’école, la chambre, la rue, et même la politique de l’enfance ! Pour cette nouvelle exposition, le Musée recherche des objets et jouets des années 70 à nos jours, notamment des films et photos de famille, des tissus, des illustrations et papiers peints pour enfants, des mobiles à accrocher au-dessus des lits, un youpala et un sac kangourou estampillés « années 70 ». Le Musée continue par ailleurs de proposer des visites guidées du cœur de ville (quartier Saint-Quentin) et de la ville nouvelle, pour les enfants des ateliers de sensibilisation à l’urbanisme (« Chouette, la ville a rétréci»), au design («S’il te plaît, dessine-moi un pouf ») ; pour les adultes des conférences (« Le défilé des collections », « Albums de famille »). Le programme complet de la saison est disponible gratuitement en télé■ phonant au Musée. PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 31 loisirs DIMANCHE 5 OCTOBRE RÉSERVE NATURELLE DU 13 AU 19 OCTOBRE SCIENCES JUSQU’AU 11 NOVEMBRE FRANCE MINIATURE Dix heures de pêche de Saint-Quentin-enYvelines Art et nature Sciences en fête Le Tour de France des bonbons Comme tous les ans à la même époque, l’étang de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines sera le théâtre des « Dix heures de pêche de la ville nouvelle », qui attirent à chaque fois des dizaines de ■ pêcheurs. Étang de la base de loisirs à Trappes Toute la journée – accès gratuit (inscription payante) L’équipe de la réserve naturelle vous invite à habiter la nature différemment, en jouant avec les matériaux sauvages et en expérimentant le « land art » (art dans la nature). À noter que la réserve naturelle organise des journées portes ouvertes les dimanches 21 et 28 septembre, 5 et 12 octobre, de 8 h 30 à 12 h 30. Elle sera également en libre accès le samedi 18 octobre de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h à l’occasion de la Fête de la science. ■ Tél. : 01 30 16 44 40 (base de loisirs) ou 01 30 57 58 01 Réserve naturelle de la base (AAPPMA, Robert Jarry). de loisirs à Trappes De 14 h à 17 h – adultes 7 €, DIMANCHE 28 SEPTEMBRE SORTIE NATURE Migration : le retour Rare zone humide d’envergure d’Ile-de-France, l’étang de SaintQuentin-en-Yvelines offre une escale importante pour de nombreux oiseaux migrateurs (limicoles, passereaux, grands échassiers…), qu’il vous est offert d’observer. ■ Informer le grand public des recherches, sensibiliser les jeunes aux études scientifiques, valoriser les fonds, tels sont quelques-uns des objectifs de la manifestation nationale « Sciences en fête ». Organisé par le ministère de la Recherche avec la collaboration du ministère de l’Éducation nationale du 13 au 19 octobre, l’événement aura cette année pour thème « Sciences et paix », en Ile-de-France. La ville nouvelle et le réseau des médiathèques, en partenariat avec l’université de Versailles – Saint-Quentin-enYvelines, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et d’autres acteurs de la vie scientifique, comme par exemple l’association d’astronomie magnycoise Magnitude 78, organisent plusieurs conférences, expositions, ateliers, un salon et même un ■ cabaret scientifique! Le parc France Miniature propose jusqu’au 11 novembre le Tour de France des bonbons. Le parcours, sinuant au milieu des monuments miniatures de l’Hexagone, emmène les gourmands à la rencontre des bêtises de Cambrai, du touron du Pays basque, des calis■ sons d’Aix… © Stéphan Joubert © Boris Rejou SAMEDI 20 SEPTEMBRE PÊCHE France Miniature à Élancourt De 10 h à 18 h – 13 € enfants 5 € (sur réservation) Rens. : 01 30 96 96 20/21/26 (9 € pour les 4-14 ans) Tél. : 01 30 16 44 40 Retrouvez le programme complet sur Tél. : 01 30 16 16 30 www.aileconcept.com/bpalsqy www.saint-quentin-en-yvelines.fr www.franceminiature.com DIMANCHE 5 OCTOBRE VISITE Du village à la ville nouvelle C’est une véritable invitation à découvrir la ville nouvelle et ses sept communes que vous propose le Musée de la ville en cette rentrée. Organisée à l’attention des nouveaux habitants – mais les autres peuvent y participer, ils y découvriront des trésors ! – cette visite est sans doute la dernière cette année. Un événement à ne pas ■ manquer ! Quai François-Truffaut de loisirs à Trappes à Montigny-le-Bretonneux de 14 h à 17 h – adultes 7 €, 15 h – 3 € (tarif plein), enfants 5 € (sur réservation) 2 € (tarif réduit). Tél. : 01 30 16 44 40 Tél. : 01 34 52 28 80 ou www.aileconcept.com/bpalsqy www.san-sqy.fr/museedelaville © D. R. Musée de la ville Réserve naturelle de la base ▲ Du village à la ville nouvelle : une visite à ne manquer sous aucun prétexte. LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I31I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 33 sports ATHLÉTISME L’homme pressé Super motivé Car, pour Élias, l’emploi du temps est chargé. Ce Trappiste fait construire une maison pour s’y installer avec femme et enfant. Un projet qui lui prend, en parallèle de son emploi de magasinier, le plus clair de son temps. « Je ne peux pas bien m’entraîner, confie-t-il. Pourtant, même si ma carrière est déjà bien avancée, j’ai encore un objectif : le championnat de France de cross court qui se tiendra en janvier 2004 à la base de loisirs de Trappes. Je serai dans ma ville et devant mes amis. Je suis super motivé ! » Et, s’il trouve le temps de s’y préparer, Élias peut se montrer particulièrement confiant. En effet, ce timide Portugais, originaire de Viana do Castello, arrivé à Trappes en 1998, n’est pas le premier venu dans le monde du cross. Repéré à 13 ans dans son pays, ce n’est qu’à 17 ans qu’il explose. Spécialiste de fond et de demifond, il enchaîne les places d’honneur et les temps records dans les compétitions nationales junior. Mais la transition vers les seniors est difficile. Proche de l’abandon, il voit sa carrière relancée par la rencontre avec un fameux entraîneur, Alfredo Barbosa. Et c’est reparti : places d’honneur au championnat de cross senior du Portugal, 6e au championnat du monde d’Ekiden (marathon par équipe de six) avec le Portugal en 1997, etc. « où règne une bonne ambiance et où les résultats collectifs comptent autant que les succès individuels ». Le coureur s’illustre rapidement, malgré une longue interruption en 1999 due à une blessure aux adducteurs. Ses places de 4e au championnat de France de cross en 1999, de 8e au championnat de France de semi-marathon en 2002 et ses nombreuses victoires dans les courses locales ou régionales font de lui un des athlètes franciliens les plus renommés et les plus expérimentés. « J’ai toujours envie de transmettre mon expérience et je souhaite apporter quelque chose aux jeunes du club », lâche-t-il, lui qui est désormais entraîneur à l’EASQY et qui, 8e au championnat de cross du Portugal 2003, aurait dû, sans une sélection bizarrement établie, participer aux récents championnats du ■ monde d’athlétisme. Une bonne ambiance EASQY Il découvre la France en participant à des courses locales. Coup de foudre. C’est décidé, il s’installera à Trappes, où il a trouvé du travail. Le hasard lui fait rencontrer Bruno Maréchal, un des entraîneurs de l’EASQY « et un ami aujourd’hui ». Élias intègre l’effectif saint-quentinois, Tél. : 06 74 85 72 81 (Bruno Maréchal) © C. L. L e 23 mars dernier à Voisins-le-Bretonneux, la 23e Course de printemps, deuxième épreuve du calendrier du Challenge des courses pédestres de SaintQuentin-en-Yvelines, voyait la victoire d’un intouchable Kenyan, Bernard Arasa, précédant de quelques secondes Élias Couto, de l’Entente athlétique de Saint-Quentin-en-Yvelines (EASQY). « Je suis content de bien figurer au Challenge de la ville nouvelle, mais je ne suis pas sûr d’apparaître au classement général final, car les épreuves sont très variées. Or, je cours presque exclusivement des cross courts », regrette-t-il de sa voix au fort accent lusitanien. © Christian Lauté Saint-Quentinois d’adoption depuis 1998, le coureur portugais Élias Couto affiche, à 32 ans, une motivation intacte. Membre de l’Entente athlétique Saint-Quentin-en-Yvelines où il est aussi entraîneur, il s’est fixé pour objectif le championnat de France de cross à la base de loisirs en janvier 2004. Sur « ses » terres. Arnaud Thomelin http://easqy.athle.org www.saint-quentin-en-yvelines.fr/challenge La prochaine course du Challenge de SaintQuentin-en-Yvelines aura lieu le 5 octobre à Montigny Voir aussi p.39 (agenda) LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I33I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 34 sports PARIS-BREST-PARIS [7] Voir Brest… et revenir © Christian Lauté Durant six jours, du 17 au 22 août, Saint-Quentin-en-Yvelines a vécu au rythme du 15e Paris-Brest-Paris. Plus de 4 000 participants, des animations en nombre et un esprit fraternel ont marqué cet événement d’exception. V ivre au rythme du Paris-Brest-Paris a été une expérience formidable. Voilà une manifestation conviviale et superbement organisée ! » L’auteur de ces mots, Pascal Planchon, directeur du camping de la base de loisirs, n’a pourtant vécu l’événement que par procuration, à travers ses clients, dont la plupart participaient à la grande randonnée. « 4 000 randonneurs © C. L. Cette anecdote est révélatrice. Une semaine durant, pour la quatrième fois consécutive, Saint-Quentin-en-Yvelines a vibré au rythme d’un événement planétaire et méconnu, spectaculaire et empreint de modestie. Randonnée reine de 1 200 km, le Paris-Brest-Paris enregistrait cette année, pour la première fois de son histoire centenaire, la participation de quelque 4 000 amoureux du deux-roues venus des cinq continents. Voir Brest et revenir : telle était l’obsession de tous ▲ Certaines drôles de machines – vélos couchés, tandems-tricycles, vélos à toit et même un très exceptionnel tandem couché – ont suscité de nombreux commentaires… I34I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 ces Français, Belges, Danois, Italiens, Australiens, Japonais, Russes, Américains et autres Sud-Africains, pour qui le déplacement en ville nouvelle était surtout l’occasion de faire la fête. Restaurants du monde et grand-bi Retour en arrière, le 17 août, jour du contrôle technique. Au gymnase des Droits-de-l’Homme, les 150 bénévoles de l’Audax club parisien, organisateur de la manifestation, vérifient chaque machine, pendant que les 4 000 randonneurs découvrent le « village » et ses animations. « J’ai remporté une course de grand-bi ! (ancêtre du vélo, NDLR) », s’amuse Susan, Américaine de San Diego, qui participe pour la première fois au Paris-Brest-Paris. Autour, cyclotouristes et simples badauds profitent des stands où se côtoient associations de restauration du monde, associations cyclistes saint-quentinoises, Relais vélos, centres de loisirs et Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN). Au stand de ce dernier, on rappelle que le Paris-Brest-Paris anime la ville nouvelle depuis plusieurs mois, avec l’édition d’un jeu de société inspiré de la célèbre randonnée, la mise en œuvre de projets pédagogiques avec les écoles et centres de loisirs du territoire, ou encore la tenue d’une exposition à l’office d’information. La nuit tombe peu à peu, les « cyclos » se retirent sous leurs tentes, dans leurs camping-cars, à l’hôtel ou dans des familles d’accueil (voir encadré). Le début de l’aventure, c’est pour demain ! PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:03 Page 35 sports La solidarité saint-quentinoise © C. L. Très impliqués dans le projet, les Saint-Quentinois ont manifesté leur intérêt pour le Paris-Brest-Paris 2003 en hébergeant des participants, français ou étrangers. Ainsi, Nathalie, Guyancourtoise, a reçu deux Sud-Africains, Lynette et Henk Venter(cicontre) : « Je les ai vus perdus dans la rue, ne sachant où loger, explique-t-elle. Je les ai finalement accueillis chez moi où nous avons discuté autour d’une bonne bouteille de vin. C’est une expérience rare et enrichissante. » Et un bel exemple de solidarité. ■ © C. L. ▲ Henri Trévisan (94 ans), doyen du prologue, lors de la remise des prix, félicité par Robert Cadalbert, président du SAN. sensations, d’images, d’encouragements. En Bretagne, à Carhaix, les habitants sont sortis sur le bord de la route pour les encourager ; il est quatre heures du matin. À Roc Trevezel, trois cyclos se sont endormis au pied d’un arbre afin de récupérer des efforts fournis. À Ambrières-les-Vallées, dans la Mayenne, un couple se restaure : un café, et ça repart ! Tous vainqueurs À Saint-Quentin-en-Yvelines, on trépigne, on se frotte les yeux, puis on exulte : les premiers randonneurs sont de retour, ce mercredi 20 août, moins de quarante-trois heures après le départ. Température extérieure : 32 degrés… Aux abords du gymnase des Droits-del’Homme, jusqu’au vendredi, les spectateurs n’en finissent plus d’affluer. Applaudis, fêtés, embrassés, les randonneurs reviennent au compte-gouttes, souvent par petits groupes, les traits tirés et le corps engourdi, mais le visage rayonnant. « C’est vraiment une très belle course !, s’exclame l’un d’entre eux, Jean-Marc Robin. L’organisation n’a rien laissé au hasard, le parcours est somptueux et l’état d’esprit formidable, basé sur une grande fraternité entre des gens de nationalité différente. Je reviendrai… » Les yeux brillent, l’esprit est ailleurs, l’aventure totale. Il est déjà dix-huit heures et l’on s’apprête à décerner les prix du Paris-Brest-Paris en présence du président du SAN, Robert Cadalbert. L’esprit de la randonnée est partout palpable, il n’y a ni vainqueurs ni vaincus, simplement une grande famille heureuse de se retrouver là, une famille ■ unie, celle des randonneurs du monde. Frédéric Theulé / Arnaud Thomelin © Johanna-Diane Bonnaud Lundi 18 août. La journée sera longue jusqu’aux départs, à partir de 20 h et 22 h 30. Elle débute par un prologue de 31 km à travers les sept communes de l’agglomération saint-quentinoise, ouvert à tous. Les amateurs de deux-roues ne boudent pas leur plaisir. Parmi eux, Henri Trévisan, 94 ans… et toutes ses jambes ! Il n’est pas le seul. En cette journée frisquette (mais oui !), mille courageux sont de l’aventure. Au milieu de la cinquantaine de Saint-Quentinois, Philippe Rousseau. « J’ai loué un vélo au Relais vélos car j’ai eu un souci avec le mien, raconte cet Ignymontain. Je participe au prologue pour le plaisir de me joindre aux cyclistes de la plus grande randonnée mondiale. » Ils sont tous là. 4 163 inscrits, jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, à s’élancer dans la nuit pour un périple de 1 200 km jalonnés de Les jeunes aussi ! Pour la première fois cette année, le ParisBrest-Paris s’est ouvert aux moins de 18 ans. Du 9 au 22 août, 15 participants ont ainsi suivi le parcours de leurs aînés en une dizaine d’étapes. Un Saint-Quentinois y a notamment participé : il s’agit de Julien Nérot, de Guyancourt (voir notre numéro de mai 2003). ■ LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I35I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 36 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 37 sports BASKET-BALL Le 8 mai se déroulaient au palais omnisports de Paris-Bercy les finales de la coupe de France de basket-ball. En cadets, Le Mans s’est imposé en grande partie grâce à la performance de son ailier Kevin Corre, ancien joueur de l’AS Montigny-le-Bretonneux et grand espoir du basket hexagonal. Kevin Corre, un espoir de taille Repéré par les plus grands clubs Ailier, polyvalent et doué techniquement, ce Breton d’origine a, tout jeune, tapé dans l’œil des meilleurs spécialistes français de la discipline. Après avoir emmené l’AS Montigny-le-Bretonneux jusqu’au titre de champion départemental benjamins et un bref passage à l’Entente Versailles-Le Chesnay en minimes 2e année, il quitte le cocon familial pour rejoindre le centre de formation du Mans. « Une déchirure, selon sa mère Nelly. Quinze ans, c’est jeune pour quitter les siens. » Malgré les sentiments, Nelly comprend que l’opportunité est belle pour son Kevin de réaliser un rêve de gosse, devenir basketteur professionnel. Les contacts tardifs avec Pau-Orthez et le Paris Basket Racing ne modifient pas la donne. Kevin part pour la Sarthe. Ses débuts au centre de formation sont difficiles. Mais petit à petit, Kevin se fait à sa vie de jeune sportif de haut niveau. Ses capacités physiques et techniques s’imposent. Sa progression est régulière. En trois ans, le Saint-Quentinois devient l’un des meilleurs cadets nationaux du club sarthois et il intègre même le banc professionnel à de rares occasions. L’avenir en rose… et en bleu ? Le 8 mai 2003, c’est le jour de gloire. Le Mans remporte la finale (88-78) de la coupe de France cadets face à Roanne (42) au palais omnisports de Paris-Bercy. Kevin est élu « most valuable player » (MVP, meilleur joueur du match) de la finale, avec des statistiques impressionnantes (15 points, 9 rebonds, 2 contres). Kevin commente cet honneur avec humilité : « C’est la récompense de trois années de travail acharné », lâche-t-il simplement, concédant qu’il lui reste à insister sur la musculation. Toujours est-il qu’il s’affiche comme un joueur d’avenir. Aux portes de l’équipe de France des moins de 20 ans, le basketteur s’est fixé comme objectif d’intégrer un effectif professionnel de Pro A d’ici trois ans. « Je vais mettre mes études de côté pour l’instant pour me consacrer à 100 % au basket et tenter de percer en professionnels », assure-t-il, le bac en poche depuis le mois de juin et des rêves de grandeur ■ plein la tête. Signes particuliers © Johanna-Diane Bonnaud Q u’est-ce qu’il est grand !», s’exclame un bambin au passage de Kevin Corre devant l’école primaire du quartier des Prés à Montigny-le-Bretonneux, quartier dans lequel ce dernier a effectué sa scolarité de la 6e à la 3e. Kevin, stoïque et probablement habitué à ce genre de remarques enfantines, continue son chemin. Ses 2,01 m, à 18 ans, ne semblent pas l’encombrer. Seule sa timidité traduit une certaine gêne juvénile. Une gêne que ce compétiteur laisse aux vestiaires lorsqu’il foule les parquets. « • 18 ans • 2,01 m • commence le basket à Rennes à 8 ans • joue à Montigny en benjamins et minimes 1re année • membre du centre de formation du Mans depuis 2000 • 8 mai 2003 : élu meilleur joueur de la finale cadets de la coupe de France à Bercy. Arnaud Thomelin LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I37I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 38 agenda sports DIMANCHES 7 SEPT. ET 12 OCT. FOOTBALL DIMANCHES 14 SEPT. ET 5 OCT. FOOTBALL ESG Saint-Quentin / Malakoff & ESG Saint-Quentin / Arménienne AS Montigny-leBretonneux / Évreux & ASMB / Bruay SAMEDI 20 SEPT. TENNIS DE TABLE Stade Maurice-Baquet à Guyancourt 15 h 30 – entrée gratuite © J.-D. B. Après une bonne première saison en Promotion d’honneur, les footballeurs guyancourtois devront confirmer les belles possibilités entrevues. Légèrement renforcée, l’ES Guyancourt-Saint-Quentin pourrait cette saison tenir un rôle ■ intéressant d’outsider. Les très bonnes performances de fin de saison dernière des filles de l’ASMB, avec notamment une finale de championnat de France de Division 3, donnent de larges espoirs aux Ignymontaines pour cette nouvelle saison… en Division ■ 2 nationale cette fois. Stade de La Couldre à Montigny 15h – entrée gratuite 01 73 36 02 54 (Françoise Sampaio) SAMEDIS 20 SEPT. ET 11 OCT. HANDBALL AS Montignyle-bretonneux / Essey Pulnoy Seichamps & ASMB / Soissons Palais des sports d’Élancourt 17 h – entrée gratuite - 06 11 26 56 18 (Franck Saulnier) 01 30 44 39 46 (Daniel Francietta) SAMEDIS 20 SEPT. ET 4 OCT. BASKET-BALL DIMANCHES 7 SEPT. ET 12 OCT. FOOTBALL ESC Trappes / Caen & ESCT / Challans © Stéphan Joubert Trappes-Saint-Quentin / Le Plessis-Robinson & Trappes-SaintQuentin / Palaiseau De saison en saison, les Trappistes ne parviennent pas à répondre aux attentes sportives des dirigeants. Après une année passée décevante et où, malgré tout, ils ne sont pas passés loin de la montée, les footballeurs saint-quentinois repartent en Promotion d’honneur avec l’ambition de monter… et un nouvel entraîneur, l’ancien professionnel Hippolyte Dangbeto, joueur et capitaine du FC Trappes St-Quentin jusqu’à l’année dernière. ■ La saison 2002-2003 a été prometteuse pour les pongistes élancourtois. Les garçons, bien que diminués, se sont maintenus, et les filles ont manqué d’un rien la montée en N1. Une expérience positive qui ■ pourrait bien être déterminante ce coup-ci. À cause de résultats en dents-descie, les handballeuses saint-quentinoises n’ont pas réussi à obtenir leur ticket pour la Nationale 2. Cette année, elles feront donc à nouveau figure de favorites dans leur poule ■ de Nationale 3. L’ESC Trappes entame le championnat de N.2 par la réception d’un gros morceau, en l’occurrence Caen. Avec une formation stable et toujours dirigée par Fabrice Calmon, les Trappistes auront à cœur de bien débuter la saison sur leur parquet et de confirmer leur statut de trouble-fête de la poule, en accueillant, deux semaines plus tard, les Vendéens de Challans. En ■ espérant, pourquoi pas, accrocher le wagon de tête. © C. L. © Johanna-Diane Bonnaud © J.-D. B. CTTE / Cruseilles & CTTE / Neuville Gymnase Pierre-de-Coubertin I38I Stade Jean-Guimier à Trappes à Montigny Gymnase Paul-Mahier à Trappes 15 h 30 – entrée gratuite 20 h 45 Entrée gratuite 20 h - 3,20 € (1,60 € pour les – de 16 ans) 01 30 51 64 03 (Marie-France Noblet) 01 30 43 63 30 (Yann Brillouet) 06 13 03 34 78 (Anne-Marie Broustal) LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 39 sports DIMANCHE 5 OCT. NAUTISME DIMANCHE 5 OCT. VTT Régate régionale de planche à voile Régate régionale de dériveurs double 420 et équipe La Valdorienne © S. J. DIMANCHE 21 SEPT. GLISSE Spectaculaires et techniques, les compétitions de planche à voile constituent toujours un régal pour les yeux. Cette régate de niveau régional devrait confirmer ■ la règle… Organisée par la commune de Guyancourt et les associations sportives et culturelles locales, la 9e Valdorienne propose cette année 3 parcours VTT de 16, 28 et 35 km. Trois cents randonneurs sont attendus, des pratiquants occasionnels aux sportifs ■ plus entraînés. Vous avez peut-être croisé au cours de vos vacances des étapes de la Solitaire du Figaro ou du tour de France à la voile. Si la technique de navigation des concurrents vous a impressionné, profitez de cette régate régionale de dériveurs double 420 et équipe pour vous replonger dans les secrets de la ■ compétition nautique. Départ et arrivée au gymnase des Droits-de-l’Homme à Guyancourt De 8 h à 13 h (départs entre 8 h Étang de la base de loisirs à Trappes Toute la journée – accès gratuit et 10 h 30) Toute la journée – accès gratuit 01 30 16 44 40 Renseignements et inscriptions : 01 30 16 44 40 DIMANCHE 5 OCT. CHALLENGE Parcourir Montigny Masters Jeunes Courts de Trappes et d’ Élancourt – Toute la journée Accès gratuit – 01 30 62 48 00 SAMEDI 4 ET DIMANCHE 5 OCT. ÉQUITATION Concours complet Poneys Grand Prix Le centre équestre de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines est devenu, à force de résultats et d’organisations d’événements, un haut lieu de l’équitation francilienne. Ce début de saison 20032004 semble vouloir s’inscrire dans la continuité avec la tenue d’un concours complet de poney, dont les épreuves sont qualificatives pour le championnat de France. ■ DIMANCHE 12 OCT. RELAIS Le Relais des Hameaux © C. L. Calquée sur l’organisation des Masters adultes de Saint-Quentin-enYvelines, cette première édition mettra aux prises 144 jeunes (benjamins et juniors) sélectionnés lors des tournois annuels des clubs de la ville ■ nouvelle. 01 30 48 34 29 (service des sports) Cinquième et avant-dernière épreuve du Challenge des courses pédestres de Saint-Quentin-en-Yvelines, Parcourir Montigny offre un parcours de 10 km au cœur de la commune. Surnommée « La citadine » et organisée par le club ignymontain du SMAC, avec le soutien de la ville et du SAN, la course est dotée d’un label FFA et est inscrite également au challenge des Yvelines. Conviviales et familiales, des épreuves de 5,7, 3 et 1,7 km accueilleront les cadets, benjamins-minimes et ■ poussins-prépoussins. Départ et arrivée au centre sportif Pierre-de-Coubertin à Montigny De 9 h à 12 h Renseignements et inscriptions : © C. L. SAM. 27 ET DIM. 28 SEPT. TENNIS © C. L. Étang de la base de loisirs à Trappes Une semaine après Parcourir Montigny, le Relais des Hameaux remplace le traditionnel circuit pédestre magnycois. « La familiale » est co-organisée par le SMAC et l’EASQY, avec le soutien de la ville et du SAN. Son relais 16 km est ouvert à tous, plusieurs épreuves étant par ailleurs proposées aux pré-poussin(e)s, poussin(e)s et benjamin(e)s. ■ Centre équestre 06 22 99 44 39 (Marc Hanrio) ou de la base de loisirs à Trappes 01 39 30 31 32 (service des sports) Départ et arrivée au parc des sports Jacques-Anquetil à Magny-les-Hameaux Toute la journée – accès gratuit ou http://ifrance.com/smac/ De 9 h à 13 h 01 30 16 44 46 parcourir_presentation.php Renseignements et inscriptions : 01 30 52 68 55 (Maison des associations) LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I39I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 40 social PARENTALITÉ Divorces, familles recomposées… Les modèles familiaux traditionnels sont bousculés. Il est difficile, parfois, d’être tout simplement parent. À Saint-Quentin-en-Yvelines, différentes structures accompagnent les parents dans leur rôle éducatif. Dur d’être parent structure permanente. « Les jeunes ont leur boutique jeunesse, les parents auront, dès l’année prochaine, la boutique des parents, précise Valérie Mayade. Ils pourront s’y documenter ou prendre des rendez-vous avec des professionnels, par exemple. » ▲Valérie Mayade. I « l y a une remise en cause de la structure familiale et beaucoup de parents se posent des questions. Les élus de Guyancourt et notamment Christian Prout, maire adjoint, délégué à l’École des parents, ont voulu les aider en leur apportant des réponses concrètes », explique Valérie Mayade, directrice générale adjointe à la mairie de Guyancourt. C’est ainsi qu’est née, en octobre 2001, l’École des parents de la ville. « Nous voulions nous adresser à tous les parents sans distinction, leur apporter une aide – de la naissance de l’enfant jusqu’à sa majorité – et leur offrir une écoute avec des professionnels qualifiés. » De sept à huit débats thématiques sont organisés par année scolaire entre parents et professionnels (autorité, fratrie, familles nouvelles ou conduites à risques face aux adolescents, etc.). Ces débats sont suivis par des rencontres thématiques, où sont réunis des groupes de parents. « Ces derniers voient qu’ils ne sont pas les seuls à être confrontés à des difficultés, ça leur permet de dédramatiser. » Devant le succès de l’initiative (600 parents environ ont participé à l’une des actions), la mairie de Guyancourt envisage de créer une I40I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 « C’est à la suite de la multiplication des appels de parents déconcertés devant les réactions de leurs enfants que nous avons décidé d’agir », explique également Katy Bonnard, psychologue et thérapeute familiale à la mission locale de « Nous veillons à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Ils nous disaient : ce que les parents je ne sais plus quoi faire, soient associés je n’arrive plus à lui parà la mise en place ler. » Pour leur venir en aide, l’espace parole des projets » parents-enfants est créé Géraldine Bison, en 2001 pour toute la chargée de mission ville nouvelle, au sein de au REAAPY. l’antenne locale de Guyancourt. En entretien individuel ou en famille, Katy Bonnard reçoit, écoute, REAAPY. En 2003, ce réseau, piloté par amène les personnes à parler, à expliquer. la DDASS et animé par l’Union départe« Il est essentiel que le conflit puisse se dire mentale des associations familiales et la et se discuter autrement que par la violence. Fédération des centres sociaux a recensé Le but est de renouer le contact et le dialo- une centaine d’actions sur le départegue. » En moyenne, la thérapeute reçoit ment. Preuve que le sujet est porteur ! ■ les personnes d’une à cinq fois, et plus Catherine Laffaille si nécessaire, puis les oriente vers des structures ou des professionnels qui prennent le relais. © Johanna-Diane Bonnaud © Johanna-Diane Bonnaud L’espace parole nombreuses années des actions autour de cette problématique et Magny-lesHameaux a des projets pour la rentrée. Au niveau du département, le REAAPY (Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents en Yvelines) recense les actions et soutient leur porteur. « Nous aidons les parents, les associations, les mairies à monter leur projet. Nous veillons à ce que les parents soient associés à la mise en place des projets », explique Géraldine Bison, chargée de mission au Un réseau, un soutien Si Guyancourt et la mission locale de Saint-Quentin-en-Yvelines ont réfléchi sur le thème de la parentalité, ils sont loin d’être les seuls. En ville nouvelle, Trappes et Élancourt mènent depuis de École des parents de Guyancourt Tél. : 01 30 48 33 33 Mission locale de Saint-Quentin-en-Yvelines Tél. : 01 30 57 54 14. REAAPY : http://perso.wanadoo.fr/fcs78/ Voir aussi notre article p.13 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 41 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 42 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 43 santé MALADIES GÉNÉTIQUES Le syndrome de Costello touche moins de vingt familles en France. Il laisse les parents des enfants touchés très démunis, comme le sont ceux du petit Maël, de passage à Montigny-le-Bretonneux. © Christian Lauté Le syndrome de Costello Q « ue faut-il que je fasse pour aider mon petit Maël ? » Isabelle Mars profite de son passage chez ses parents, à Montigny-le-Bretonneux, pour exprimer sa colère, son désespoir aussi, quand le sentiment d’impuissance devient trop lourd à porter. Il y a un an et demi, Isabelle et Herman découvraient que leur fils – bientôt âgé de cinq ans – était atteint du syndrome de Costello, une maladie orpheline (voir encadrés). « Une centaine de cas sont recensés dans le monde, mais ce chiffre est certainement sous-estimé », expliquent-ils. Le plus grand risque pour Maël : un cancer des muscles et un dérèglement hormonal qui peut déclencher la puberté dès l’âge de six ans. Petit prince courageux Isolés face à la méconnaissance des causes de ce syndrome, les parents de Maël ont adhéré à l’Association française du syndrome de Costello (AFSC). Son rôle : entrer au sein de réseaux pour essayer d’avancer dans la connaissance scientifique des causes de ce handicap. Vendeuse de produits destinés aux laboratoires de recherche, Isabelle a tout arrêté pour Maël, une école de patience et de joie de vivre pour ses parents et grandsparents. Maël. Herman a abandonné la biologie moléculaire pour l’informatique, pour consacrer davantage de temps à son fils. Surnommé « le charmeur », leur petit prince (traduction de son prénom breton) est considéré comme leur professeur de vie. En dépit des contraintes imposées par son état, il leur apprend à être patients et à profiter du moment présent. « On a remarqué qu’avant une épreuve, comme des examens à l’hôpital, Maël réagit en riant encore plus fort que d’habitude. Son message est ■ clair : regardez-moi, je suis fort. » Patrick Chateau Isabelle Mars & Herman Groeneveld Kleyn Proffijtlaan 80 2343 KX Oegstgeest – Pays-Bas e-mail : [email protected] AFSC Association française du syndrome de Costello Tél. : 05 56 89 17 49 www.afscostello.fr e-mail : [email protected] Une mutation accidentelle ? Il aura fallu attendre 1971 pour que le syndrome de Costello soit décrit pour la première fois. Cette maladie se manifeste dès les premiers mois de la vie par des difficultés d’alimentation, une peau lâche et foncée, des plis palmaires prononcés et un manque de tonus musculaire, gênant la marche et l’élocution. Elle associe également une malformation cardiaque, des problèmes de peau, un retard psychomoteur, une faible croissance, et un retard mental variable. Aujourd’hui encore, les scientifiques ignorent la cause de ce syndrome, peut-être dû à une mutation génétique accidentelle. Le risque de voir plusieurs enfants touchés au sein d’une même famille est ■ assez faible. Les maladies orphelines Les maladies rares (qui concernent moins d’un cas sur 2000), sont aussi appelées, de manière générique, maladies orphelines. Les scientifiques estiment qu’il en existe 6 000 à 8 000 dans le monde (4 millions de personnes en France seraient atteintes de l’une d’elles). Le déficit d’intérêt pour ces maladies (d’où le terme d’orphelines) s’explique par leur faible rentabilité commerciale pour les laboratoires et par la difficulté pour les scientifiques de modéliser leurs recherches, vu le très petit nombre de person■ nes concernées. Fédération des maladies orphelines www.fmo-afrg.com LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I43I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 44 PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 45 mémoire vive Notre ville a trente ans, elle est déjà chargée d’histoire. C’est ce patrimoine urbain et architectural que cette nouvelle rubrique, Mémoire vive, vous invite à redécouvrir. Gros plan, ce mois-ci, sur l’un des plus anciens quartiers de Saint-Quentin-en-Yvelines : les 7 Mares. I nauguré en 1975, le quartier des 7 Mares, à cheval sur les communes de Maurepas et d’Élancourt, est le premier à voir le jour dans le cadre de l’aménagement de Saint-Quentin-enYvelines. L’architecte Philippe Deslandes en est à l’origine. « Sa réalisation reflète les préoccupations sociales et urbaines des © collection du Musée de la ville Le quartier des 7 Mares ▲ Le quartier des 7 Mares, en construction en 1974. années 70, commente Jean-Dominique Gladieu, chargé d’études historiques pour le Musée de la ville. On réfléchissait alors en terme de flux, et la volonté était de protéger les piétons en les séparant des nuisances de l’automobile. » Pour cela, on pratique un urbanisme sur dalle (comme à Paris-La Défense ou La Part-Dieu à Lyon). Les véhicules sont relégués sur des parkings en périphérie ou en sous-sol, tandis qu’en surface, le quartier, refermé sur lui-même, permet une circulation piétonne sur une dalle en béton armé. « Sur place, on trouve des commerces, des équipements culturels et administratifs, des logements et une place centrale, qui est aussi un lieu de rencontre, une agora, explique Jean-Dominique Gladieu. Le mot d’ordre, c’est la convivialité ! » © Stéphan Joubert Un cas unique Ainsi, l’architecture extérieure est à dimension humaine et ne traduit pas la taille réelle des édifices, les bâtiments sont liés entre eux et invitent à la mixité des activités et des personnes (la résidence des personnes âgées et le foyer des jeunes travailleurs sont accolés, par exemple). Témoin vivant d’un bouillonnement d’idées architecturales et urbanistiques, le centre des 7 Mares a également vécu une animation intense, indissociable de l’histoire du quartier. Pour rendre la ville plus chaleureuse, il faut favoriser l’essor du tissu associatif. L’Association pour la promotion des activités socioculturelles (Apasc) naît en 1974 et dispose, dès 1975, d’un vaste équipement culturel, la Maison pour tous (MPT). « Cas unique dans l’histoire de l’animation socioculturelle en France, celle-ci a regroupé jusqu’à 104 associations », poursuit Jean-Dominique Gladieu. Mais, progressivement, Saint-Quentinen-Yvelines se développe et les sept communes aussi. Ces dernières sont alors capables d’exercer les fonctions assumées jusqu’alors par l’Apasc. Les structures sociales et culturelles se dissocient et la MPT, devenue Centre d’action culturelle, obtient le label « scène nationale » et s’installe, en 1993, au Théâtre de SaintQuentin. Une référence historique Le pôle culturel se déplace vers l’est, où a été édifié un cœur de ville, et la construction sur dalle apparaît désormais obsolète. Alors que l’automobile et les voies de circulation réinvestissent la ville, le quartier semble replié sur lui-même, et ce qui devait être une « protection » est peu à peu vécu comme un enfermement. Par ailleurs, l’animation piétonnière sur dalle nécessite une forte densité de l’habitat qui n’est pas au rendez-vous. Au cours des années 90, un nouveau projet urbain ouvre les 7 Mares sur le reste de l’agglomération : les immeubles sont ravalés, le supermarché est déplacé, de petits immeubles collectifs sont implantés, les cheminements piétonniers sont réorganisés et les entrées du quartier mieux identifiées. En 1996, une supérette est ouverte. «Ce quartier reste aujourd’hui une référence historique et symbolique de l’évolution de Saint-Quentin-en-Yvelines », conclut Jean■ Dominique Gladieu. Nicolas Gervais © collection du Musée de la ville ÉLANCOURT ▲ Le Carnaval des Ténèbres, en 1984. Un moment fort de la vie culturelle du quartier des 7 Mares. LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 I45I PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 46 petites annonces IMMOBILIER À VENDRE À vendre (de particulier à particulier – agences s’abstenir) très beau F4 à Trappes rue Jean-Jaurès (centre ville), petit immeuble tranquille, 2e étage, 84 m2, cuisine 8 m2 + cellier-séchoir 2 m2, séjour et salonbibliothèque (aménagé sur mesure) 35 m2 exposés plein sud, 2 chbres, salle d’eau équipée, wc, nbreux et grands placards, double vitrage sur ttes les fenêtres, balcon 6 m2 sur rue, cave et local à vélos, 1 place parking souterrain + 1 place extérieure (parking clos), chauffage et eau chaude collectifs, interphone, réhabilitation récente, libre fin 2004. Estimation agence : 120 000 €. Contact : 01 30 62 64 79 ou 06 62 55 64 79 À LOUER À louer pour étudiante dans appartement 1 chbre tout confort à Trappes. Prix : 386 € (repas + linge). Tél.: 01 30 51 61 07 A louer, Voisins-le-Bx, F2, 1er étage, 51 m2 + terrasse 21 m2, plein sud sur vastes jardins, parking ss/sol. Loyer : 696 €/mois + 40 € charges/mois. Libre septembre. Tél.: 06 08 73 96 50 ou 06 85 68 58 62 RECHERCHE Étudiant à Élancourt, sérieux, souhaite louer petit studio ou local indépendant vide ou meublé avec confort pour l’année scolaire 2003-2004 et les suivantes. Entrée souhaitée début octobre 2003. Tél.: 01 40 10 97 59 ou 06 64 50 52 81 AUTO-MOTO À VENDRE À vendre Golf GTI, année 80, JA, TOE , grise, très propre + pièces tuning. Prix : 2 000 €. Tél.: 01 30 96 61 70 ✁ À vendre 205 GR, 5 ptes, mod. 88, ess., beige, 140 000 km, radio k7, att, ct ok. Prix : 1 500 €. Tél.: 01 34 61 27 03 À vendre Citroen C3, pack ambiance, année 2003, 8 000 km, radio cd, ess. 1.4 l. Prix : 10 500 €. Tél.: 06 87 61 39 11 Collaborateur Renault vend Kangoo Air, 1.6, 16 v, vert, mars 03, garantie 20 mois, climatisation, abs/afu, 2 airbags, radio cd, 2 000 km. Prix : 12 700 €. Tél.: 06 72 08 86 53 À vendre Fiat Brava 100, 16 v Elx, verte, 54 400 km, 7 ch, mod.2000, ttes options : clim auto, 4 vitres élect., sièges velours, centralisation, ouverture intérieure du coffre. Prix : 7 500 €. Tél . : 01 30 57 04 84 ou 06 77 16 49 65 À vendre Opel Astra, 1,6 i, Gls, année 1993, TBE, toit ouvrant, 187 000 km. Prix : 1 500 €. Tél.: 01 30 50 32 13 À vendre Twingo Privilège, 1.2, 16 v, mai 2002, abs, airbags, climatisation, direction assistée, 8 500 km. Prix : 9 000 €. Tél.: 06 87 09 67 05 À vendre Clio Expression, 1,2 l, 16 s, gris métallisé, 7 000 km, garantie constructeur 16 mois, état impeccable. Prix : 10 000 €. Tél.: 01 39 69 92 34 À vendre Espace, 2,2 l, ess., mod. 92, 1re main, 107 000 km, 6 sièges, galerie, radio. Prix : 5 000 €. Tél.: 01 30 43 52 31 ou 01 30 43 52 23 À vendre Laguna II Break Estate, 1,9 Dci, 120 ch, version Dynamique, gris Sidéral, 5 300 km, mars 2003, 1ère main, barres de toit. Prix : 22 800 €. Tél.: 06 61 99 97 14 À vendre Rover 420 Sdi (Sport diesel injection) Luxe, 5 ptes, année 1999, vert métal., cuir, climat., alarme,117 000 km, ttes options. Prix : 7 800 €. Tél.: 06 66 73 64 91 À vendre VW Polo 1,4 L, TDI Match, gris métal., ttes options, 54 000 km, carnet d’ entretien VW, jantes alu., laser, révision ok. Prix Argus : 9 800 €/09-2001, faire offre. Tél.: 01 30 43 86 33 À vendre Audi 80 cc, mod. 07/85, 160 000 km, ess., gris métal., autoradio, attache caravane, ct ok, entretien factures, distribution faite, pneus neufs arrière, double emploi. Tél.: 01 30 52 60 68 ou 06 30 72 50 50 Dans la limite des places disponibles, les annonces du Petit Quentin sont gratuites. Pour mieux vous satisfaire, nous vous proposons de remplir ce coupon-réponse à raison d’une seule annonce par famille et d’une seule annonce par coupon. Attention : les ventes et locations immobilières ne seront retenues que pour la ville nouvelle. À vendre Scooter Typhoon Série Sport, année 99, rouge et noir, avec 2 casques antivol compris + bloc disque. Prix : 750 €, négociable. Tél.: 01 30 43 18 54 À vendre C3-SX Pack, clim., 1.4, année 2003, 7 100 km. Prix : 11 500 €. Tél.: 06 74 81 21 62 ou 01 30 43 71 80 MOBILIER ÉLECTROMÉNAGER À VENDRE À vendre banquette - lit (2places) + matelas, excellent état et couchage ép. matelas 12 cm. Prix 150 €. Tél.: 01 30 57 53 06 À vendre mezzanine 2 places Ikéa en pin, sans matelas. Valeur d’achat : 230 €, prix vente : 150 €. Tél.: 06 84 11 70 88, après 18 h 30 au 01 46 32 17 62 À vendre lit blanc 140 + sommier à lattes (acheté en 1997). Prix : 90 €. Tél.: 01 30 96 64 67 À vendre table rectangulaire (120x70) en chêne massif avec banc. Prix : 200 €. Tél.: 01 30 64 97 59 À vendre chambre enfant marque Gaultier, ensemble lit surélevé avec bureau et penderie dessous, TBE. Valeur : 800 €, vendu : 250 €. Tél.: 01 39 38 65 88 À vendre living bleu turquoise, TBE., long. 2,20 m – ht. 2,10 m. Prix : 250 €. Tél.: 01 30 57 25 54 ou 06 23 46 53 80 À vendre chambre à coucher 2 pers. (lit, armoire, 2 tables de chevet) coloris vert. Prix : 250 €. Tél.: 06 09 05 07 34 À vendre table ronde, structure fer forgé bronze, plateau verre ép. 1 cm, diam. 1,20 m + 4 chaises tissu noir rayé bronze. Prix : 600 €. Tél.: 01 30 66 83 69 (bur.) À vendre lit mezzanine 1 pers., ht. 1,85 m, matelas 90x190, sommier à lattes, excellent état. Prix : 230 €. Tél.: 01 30 57 03 79 IMMOBILIER TEXTE : AUTO-MOTO À vendre lave-linge Arthur Martin AWF 14 10, hublot neuf, jamais servi, 1 400 tr/min. Prix : 475 €. Tél.: 06 82 04 60 05 À vendre lave-linge : 95 €. Gazinière : 60 €. Frigo : 95 € et armoires de sdb. Tél.: 01 30 44 25 53 CONTACTS Propose covoiturage ts les jours Sourderie C. Commercial – Grd Plaisir, ts les 10 jours Sourderie – Sud Morbihan. Tél.: 06 67 77 02 64 Cherche personne pour garder une petite fille de 6 ans à domicile après la classe et le mercredi toute la journée à cpter de sept. 03, quartier plan de Troux. Tél.: 01 30 64 46 07 Garderai enfant à mon domicile secteur «Les Nouveaux Horizons» (Élancourt) à partir de sept. 2003. Tél.: 06 70 11 17 14 ou 01 30 50 87 17 Maman habitant Trappes cherche enfants/bébé à garder à son domicile. Horaires souples, libre de suite. Tél.: 01 30 50 08 07 ou 06 15 85 39 17 Cherche personne sérieuse pour 3 heures de ménage et 1 heure de repassage par semaine, secteur Voisins-le-Bx. Tél.: 01 30 60 00 21 ou 06 74 97 06 19 Cherche personne sérieuse pour garder 2 enfants (6 ans et 8 ans) 10 à 12 nuits par mois (de 19h-19h30 jusqu’au matin – repas soir + coucher + pt déj + trajet école) dans le quartier Villaroy-Europe. Tél.: 01 30 57 12 48 ou 06 03 15 71 56 après 14 h Dame cherche repassage à son domicile sur Voisins-le-Bx. Tél.: 01 61 38 08 37 ou 06 14 09 53 25 Nounou garde enfant tps complet ou partiel du lundi au samedi, horaires souples. Tél.: 01 30 57 25 76 Cherche personne pour garde enfants à domicile, mercredi et/ou soirées (16h – 18h15) à Guyancourt/La Minière. Tél.: 01 30 43 25 19 ou 06 07 46 06 63 Assistante maternelle agréée PTT, PMI résidant Parc II à Guyancourt (à 5 mn du c. commercial et à côté du commissariat), recherche enfants ou bébés à garder à partir d’octobre. Tél.: 01 30 43 25 26 ou 06 20 76 55 74 MOBILIER ÉLECTRO-MENAGER Cherche personne pour ménage + repassage 2x3 h/semaine, Magnyles-Hameaux-Buloyer. Tél.: 01 30 43 85 40 DIVERS À vendre piano anglais, début du siècle marque John Broadwood, bois, cadre métal, touches ivoire, TBE. Prix : 1 300 € à emporter. Tél.: 01 30 64 93 87 ou 06 87 39 87 64 À vendre Game-boy color, TBE, Prix : 30 € + 1 jeu Game-boy. Prix : 10 €. Tél.: 01 30 57 39 13 À vendre poussette double avec habillage pluie. Prix : 35 €. Tél.: 01 30 52 33 82 Pour cause de place, vend presse à repasser, TBE. Prix : 76,22 €. Tél.: 06 66 20 64 35 le soir Cause déménagement vend station d’affinage (adoucisseur d’eau) Elégant 8, achetée en mai 2001, peu servi, mod. 5 600 ECOMINDER, garantie 10 ans, vendue avec filtres. Prix d’achat : 2 745 €, prix de vente : 1 500 € (à déb.) Tél.: 06 78 57 28 57 À vendre VTT homme, TBE. Prix : 70 €. Tél.: 01 30 57 46 96 ou 06 89 07 93 42 Urgent ! Étudiante recherche pupitre métallique pliable pour partitions musicales. Merci. Tél.: 06 20 14 50 85 ou 01 30 50 14 97 Perdu mi-juillet jeune chatte non tatouée, de petite taille et menue, poil foncé « écaille de tortue », portant petit collier violet. Tél.: 01 34 52 20 27 Perdu le 28 juin sur la ville nouvelle, médaille de baptême or ovale figurant Vierge Marie, revers gravé «Anne 28-09-72». Récompense. Tél.: 06 75 70 17 98 Trouvé 1 paire de lunettes à la ferme du Manet. Tél.: 01 30 43 30 11 Donnons cocker Spaniel noir et feu, âgé de 4 ans, pedigree, suivi vétérinaire régulier, chien affectueux et plein de vie. Tél.: 01 30 60 08 81 ou 06 81 64 04 28 CONTACTS DIVERS ................................................................................................................ Coupon à adresser au : Petit Quentin, direction de la communication, petites annonces 2, avenue des 4 Pavés du Roy BP 46 – 78185 Saint-Quentin Yvelines Cedex Aucune petite annonce ne sera diffusée si elle ne comporte pas les mentions obligatoires : adresse complète et numéro de téléphone. I46I LE PETIT QUENTIN - nO 179 - SEPTEMBRE 2003 ......................................................................................................................... ......................................................................................................................... TÉL. OU ADRESSE : ................................................................................................... ......................................................................................................................... PETIT QUENTIN#179-3.qxd 11/09/03 15:04 Page 48