Le Potentiel (Kinshasa, RDC)

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Le Potentiel (Kinshasa, RDC)
Complot contre la RDC : le leadership économique de la CEPGL au Rwanda et Burundi
Le Potentiel (Kinshasa, RDC)
Knshasa, RDC, 3009-03-13 (Le Potentiel (Kinshasa,
RDC)) - Complot contre la RDC
Complot contre la RDC : le
leadership économique de la CEPGL
au Rwanda et Burundi
Par
Le Potentiel (Kinshasa, RDC)
12/03/2009
Les différents „ plans « évoqués contre la République
démocratique du Congo ne sont pas du bluff. Bien au
contraire, ils répondent à un plan bien élaboré et qui s’inscrit
dans ce vaste complot contre la RDC. Le temps pour les
Congolais de lâcher la vigilance pour qu’il soit concrétisé.
Pour preuve, déjà en 2005, la Chambre de commerce
Belgique-Luxembourg a soutenu la thèse de la création des
plates-formes logistiques des richesses congolaises au
Rwanda et au Burundi. Question de transférer le „
leadership économique « à ces deux pays.
Lors d’une rencontre organisée au Palais Egmont, à
Bruxelles, en Belgique en 2005, sous le thème :
„Entreprendre en Afrique centrale« Bernard De Gerlache,
alors président de la Chambre de commerce Belgique Luxembourg, avait publiquement soutenu, devant des
officiels congolais de haut rang : „la nécessité géographique
CEPGL est évidente pour tous. Le Burundi et le Rwanda
doivent devenir des plates-formes logistiques vers l’Est pour
les richesses du Congo«.
Silence du côté congolais. Personne ne s’était préoccupé de
connaître les tenants et aboutissants d’une telle position. Ou
alors, les participants congolais ne comprenaient pas le sens
exact de cette messe noire.
Saisissant la balle au bond, le Rwanda s’est employé à
s’organiser à l’intérieur de ses frontières. D’où cette rumeur
s’organiser à l’intérieur de ses frontières. D’où cette rumeur
persistante en cette même période selon laquelle le Rwanda
devrait devenir une „ Zone franche « en 2008. D’ailleurs, la
structure belge en charge „de financer dans les pays en
développement la création et l’expansion des
micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises«
dénommée „BIO« est déjà active au Rwanda. Ses
interventions au sein du „Rwandan Intervention Compagny«
RIC, sont évaluées à hauteur de deux millions Usd, pendant
que la Banque mondiale se signale avec une contribution de
quatre millions Usd.
Très élogieuse à l’endroit du Rwanda, la Chambre de
commerce Belgique-Luxembourg considère que „les
infrastructures routières et leur position centrale ouvrent (au
Rwanda) la possibilité de devenir un centre de distribution
pour toute la région«. Sans matières premières, le Rwanda
compte sur l’appui de l’Occident pour valoriser ses atouts.
Cependant, l’étroitesse de son marché intérieur avec 3
millions de consommateurs ne peut le transformer en
puissance économique. Les ressources naturelles extractives
lui faisant défaut, l’Occident fonde ses espoirs sur la
délocalisation des industries et la concrétisation de la „ Zone
franche « qui ferait du Rwanda la „ Suisse de l’Afrique «
avec l’implantation de différentes banques.
La diaspora rwandaise ne s’était pas fait prier à l’occasion,
pour „soutenir le leadership responsable du gouvernement
rwandais«. Et des initiatives allant dans ce sens n’ont pas
manqué d’être épinglées.
De son côté, il s’est dégagé de plus en plus que la
Communauté internationale est préoccupée par le
développement du Rwanda, et dans une certaine mesure du
Burundi. Aussi, est-elle acquise, jusqu’à preuve du contraire,
à la thèse développée au cours de cette rencontre du Palais
d’Egmont de 2005, à Bruxelles, „ de confier le leadership
économique de la CEPGL à ces deux pays «. Avec bien sûr
les richesses congolaises.
Un système fiscal anti-économique
Le gros prétexte sur lequel l’on s’appuie pour faire des
reproches à la République démocratique du Congo est son
régime fiscal et parafiscal. Sans oublier bien sûr la lenteur
inexpliquée sur le plan administratif.
Cette rencontre bruxelloise de 2005 a stigmatisé que des
„textes en cours de révision ou à revoir intégralement sont
nombreux«. Même la Fédération des entreprises du Congo a
reconnu ce fait et énuméré les obstacles à un climat
amélioré des affaires : „ Il faut se débarrasser des textes
anachroniques …d’un système fiscal et parafiscal qualifié
d’anti-économique«. Le président de la FEC avait alors émis
le voeu d’impliquer le secteur privé „dans la réforme de la
fiscalité directe et indirecte«.
Armand De Decker, ministre belge de Coopération au
développement à cette époque, a fait le même constat,
aboutissant à la conclusion que „ beaucoup d’hommes
d’affaires ont été refroidis ces dernières années pour des
raisons évoquées par M. Yuma«. Et un opérateur
économique belge de l’appuyer : „La spécificité du Congo
est que pour beaucoup d’entrepreneurs, prendre des risques
signifierait prendre des risques pour la deuxième fois, après
que des engagements sur place n’eurent pas été honorés
correctement«.
Aussi, les participants à cette rencontre ont jugé bien
indiqué de se tourner vers le Rwanda et le Burundi afin d’y
installer des unités de transformation des matières en
provenance de la RDC !
La légalisation du pillage de la RDC
La rencontre du Palais Egmont n’a pas jeté les bases d’une
coopération „gagnant-gagnant«. Elle constitue une preuve
de plus du complot visant à fragiliser économiquement la
RDC. Elle a été une voie pour obtenir subtilement la
légalisation du pillage des ressources naturelles de la RDC.
On ne se tremperait pas en affirmant clairement que les
plans Cohen, Sarkozy et autres ne constitueraient que des
étapes de maturité des initiatives concoctées pour priver la
RDC de son leadership économique en Afrique.
Pourquoi ne pas aider la RDC à se doter des usines de
transformation sur place pour traiter ses minerais ?
Interrogation pertinente.
Il est vrai que le modèle européen d’intégration économique
régionale demeure un modèle à suivre. Mais la crise
financière actuelle a démontré qu’il a des limites. Pour
preuve, dans le domaine de l’automobile, la France a interdit
à Renault de monter des véhicules en dehors du territoire
national français. C’est ainsi que cette société procède à la
fermeture de ses usines de montage installées dans certains
pays européens, provoquant ainsi le chômage dans ces
pays.
Au regard de cette messe noire de Bruxelles en 2005 et de
ces différents „ plans « que l’on a eu à décortiquer, le
complot contre la République démocratique du Congo n’est
plus une rumeur. Il s’agit d’une réalité. Mais il revient aux
Congolais de confondre ces organisations de mauvais
augure au travers la bonne gouvernance, le sens élevé de
haute responsabilité politique, le réflexe aigu d’anticipation
pour relever tous les défis.
Au demeurant, le temps de pleurnicher, de s’apitoyer et
surtout de se sentir tous les temps victime est révolu. Ces
pans de voile qui se lèvent successivement autour de ce
complot machiavélique doivent plutôt pousser les Congolais
à se mettre résolument au travail, en faisant appel à toutes
les valeurs nationales et à avoir confiance aux institutions de
la République pour les rendre fortes. Car en dehors d’elles, il
n’y a point de salut.