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PP40064924 | 104 PAGES NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LE CHÂTEAU Tout sur sa transformation Em Me Dé pl ille fi oy ur eu s rs 20 3,25 $ 94 employés Zéro départ en 4 ans ...un gros zér les affaires ABLE | CAHIER DÉTACH 2011 22 OCTOBRE NUMÉRO DU i-4 prescrit Pharmaprix se la bonne dose Le portefeuille de la décennie PORTEFEUILLE i-12 te OT intéressante FRANÇOIS POULIdécennie : une performance la Portefeuille de bonne Avez-vous la tifs ? ac d d’ n io répartit i-2 16 pages pour suivre vos placements investir tions Suivez les obliga de sociétés des signaux contraobligataires envoient Les investisLes rendements de l’économie américaine. améridictoires à l’égard vers les obligations du Trésor , l’écart seurs se réfugient crise en Europe. Pourtant et de la ns gouvernementales cain en raison depuis nt des obligatio entre le rendeme ns de sociétés est le plus grand verser un celui des obligatio n de société cotée BAA doit obligation obligatio d’une Une un an. r à celui plus 3,3 % supérieu e, soit deux fois rendement de de même échéanc écart se creuse cet Si gouvernementale depuis 50 ans. Corp. D.B. que la moyenne signe, dit Argus serait mauvais davantage, ce s de nouveau les obligation augmente de gouvernementales BAA – long terme % 6 5 4 3 2 1 0 2005 2000 Source : Argus 2010 PAGE 14 L’innovation, 44 CAVALIA À PÉKIN 42 «c’est comme Un premier pas en Asie des titres. uille que le choix situation. ent d’un portefe ier à la ls pour reméd ce plus le rendem des actifs influen y vont au pif. Quelques consei La répartition rs investisseurs Pourtant, plusieu an rs Michel Carign conseils boursie entre t cinq an Cinq jours, L’écart de rendemen /videos/michel-carign sociétés et SUR LE WEB FRANÇOIS POULIOT Comment une PME réussit ce tour de force www.lesaffaires.com y Bernard Moone faire PAS Comment NE d’argent en Bourse oney /blogues/bernard-mo www.lesaffaires.com hamp Dominique Beaucau purgatoire La Bourse encore ominique-beauchamp /blogues/d www.lesaffaires.com Corp. le sexe, il faut en parler moins et le faire plus » – Elmar Mock, cocréateur de la montre Swatch Votre argent ? Gardez-en plus pour vous. La formule futée BMOMD pour Investir est un bon début. Passez en succursale pour consulter un professionnel en placement, composez le 1-877-225-5266 ou visitez bmo.com/pourinvestir MD Marque de commerce déposée de la Banque de Montréal. | NO 38 14 NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM en manchette Aucun départ en quatre ans VALÉRIE. LESAGE @transcontinental.ca À QUÉBEC Quand les employeurs considèrent leur personnel comme un atout à protéger, ils font de la gestion des ressources humaines une priorité. Communication, écoute, reconnaissance, défis stimulants, formation, santé et sécurité : c’est ce qui caractérise les championnes du Défi Meilleurs Employeurs, organisé depuis 10 ans par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, en collaboration avec Emploi Québec, Les Affaires et Towers Watson. Voici leurs secrets. Depuis quatre ans, personne n’a quitté son emploi chez DLGL. Et pourtant, les occasions de changer d’employeur sont légion dans les technologies de l’information, un secteur en pénurie de main-d’œuvre où le taux de roulement atteint fréquemment de 15 à 20 % par année. Le secret de cette PME spécialisée dans les systèmes de gestion de ressources humaines ? Le bonheur au boulot. Pour le créer, une philosophie d’affaires à l’opposé de l’approche traditionnelle. « Quand les dirigeants d’entreprise parlent de créer de la valeur, c’est toujours pour les actionnaires, remarque Jacques Guénette, président de DLGL. Nous, on a inversé la pyramide. La première chose à faire est de créer de la valeur pour les employés. Ainsi, ils deviennent loyaux et expérimentés, et c’est grâce à ça qu’on crée de la valeur pour les clients. À la fin, ça crée de la valeur pour les actionnaires, mais c’est la conséquence et non l’objectif. » Au Canada comme au Québec, DLGL ne cesse d’être reconnue et récompensée pour la qualité exceptionnelle de sa gestion de personnel. De 2005 à 2009, elle a été membre du Club Platine des sociétés les mieux gérées au Canada. Elle a été reconnue meilleur employeur de la province au Défi Meilleurs Employeurs de 2002 à 2004, puis lauréate du Prix Panthéon (la plus haute distinction du Défi) jusqu’en 2010. Après ce passage au rang d’honneur, la société revient à la compétition cette année et rafle encore la première position dans sa catégorie ! La voilà à nouveau qualifiée pour le Panthéon. « Avoir une culture fondée sur le respect nous apporte beaucoup. On a une longue liste de gens qui veulent travailler pour nous. On n’a aucun problème de recrutement. C’est connu que c’est l’fun de travailler chez nous. Mais on embauche peu, parce qu’on ne perd pas notre monde… », souligne M. Guénette. Des relations à long terme La longévité du personnel dans la société est la clé du modèle d’entreprise de DLGL, car les clients peuvent établir des relations de confiance à long terme avec les conseillers. En 1980, quand l’entreprise a été fondée, elle s’est engagée à offrir une qualité de vie à tous : employés, directeurs, clients, fournisseurs. L’engagement n’a pas changé. Elle accorde des horaires de travail flexibles et, surtout, non abusifs. Les mandats sont exigeants. Les conseillers font affaire avec de grandes entreprises qui ont des bureaux partout au pays, qui peuvent avoir 25 directeurs, qui gèrent une trentaine de conventions collectives. « Ce qu’on fait, c’est ce qu’il y a de plus difficile en informatique, c’est là où il y a le plus de projets manqués. Les conventions collectives changent à mesure qu’on travaille. Mais il n’est pas question de faire du 70 heures par semaine parce qu’on est en mode projet. On est toujours en mode projet », dit M. Guénette. Si un employé dépasse ses heures de travail normales, la direction de DLGL ne laisse pas la situation durer. La PME a fait le pari que le respect attire le respect. Elle fait confiance. Un employé est évalué en fonction de son rendement général et s’il veut jouer au golf un vendredi après-midi, il a la liberté de le faire. Comme il a la liberté de planifier ses vacances sans que l’entreprise s’en mêle, mais en prenant ses responsabilités à l’égard de ses collègues et des clients. « C’est une question d’adhésion à la culture de l’entreprise. On traite les employés de façon excellente et on s’attend à ce que les employés traitent l’entreprise et les clients de la même manière. » Jacques Guénette imaginait devoir changer de méthodes en raison de la croissance de l’entreprise, mais à 10 ou à 90 personnes, tout baigne. Mais pas question d’ajouter du personnel à la tonne. L’objectif est de rester petit, mais d’être meilleur que les autres. « Les plans d’affaires de nos concurrents prévoient des taux de croissance de 12 à 20 % dans les 12 prochains mois. Il manque une planète pour faire ça ! C’est impossible que tout ça se concrétise. Et ce sont les employés qui paient quand des plans d’affaires ne se concrétisent pas », remarque M. Guénette, qui donne en exemple les drames personnels provoqués par la faillite de Nortel, une de ces entreprises qui nourrissaient, selon lui, « une vision stupide de croissance insoutenable ». ■ NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM 15 défi meilleurs employeurs Un président à l’écoute – Jacques Guénette, président de DLGL PHOTO : G. DELISLE ère 1 Ses forces PETITE ENTREPRISE DLGL Siège social : Blainville Activité : Systèmes intégrés de gestion des ressources humaines Effectif : 94 personnes Chiffre d’affaires : 18 M$ Particularité : Place l’employé avant l’actionnaire DLGL a obtenu une note de 100 % à 11 des 18 questions portant sur l’engagement et le mieux-être de ses employés. Elle s’est particulièrement démarquée de son groupe de référence sur les aspects suivants : 1. Mon équipe et mon groupe de travail local et moi sommes en mesure de répondre efficacement aux défis de notre travail : 100 % (68 % pour les entreprises comparables) 2. Il y a suffisamment de personnel dans mon groupe de travail pour accomplir la tâche : 100 % (52 % pour les entreprises comparables) 3. Mon gestionnaire immédiat le reconnaît lorsque mon travail est bien fait : 100 % (74 % pour les entreprises comparables) Mario W. Martel, président de Roche Groupe-conseil ère 1 GRANDE ENTREPRISE ROCHE GROUPE-CONSEIL Siège social : Québec Activité : Ingénierie-construction 14 sociétés membres, au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Nord Nombre d’employés : 1 641 Chiffre d’affaires : 157 M$ Particularité : Assure une gestion de proximité malgré une forte croissance Ses forces Roche n’a obtenu aucune note parfaite sur les 18 questions posées à ses employés. Elle s’est toutefois démarquée des entreprises comparables sur les trois aspects suivants : 1. Je recommanderais mon organisation comme un bon endroit où travailler : 91 % (82 % pour les entreprises comparables) 2. La santé et la sécurité des employés au travail comptent pour mon organisation : 92 % (77 % pour les entreprises comparables) 3. Mon équipe ou mon groupe de travail local et moi sommes en mesures de répondre efficacement aux défis de notre travail : 87 % (68 % pour les entreprises comparables) Autres lauréats en page 16 Inscrivez-vous au palmarès canadien Présenté par Organisé par Pour la première fois, il vous sera possible en 2012 de présenter à la fois votre candidature pour le Défi Meilleurs Employeurs, exclusif au Québec, et pour le Palmarès des 100 meilleurs employeurs canadiens. Autrement dit, une entreprise ayant des employés au Québec et ailleurs au Canada pourra participer aux deux concours en ne remplissant qu’un seul formulaire. La période de mise en candidature pour le palmarès canadien commencera en janvier 2012 pour se terminer à la fin avril. ▼ « La première chose à faire est de créer de la valeur pour les employés. Ainsi, ils deviennent loyaux et expérimentés. » Dans les cinq dernières années, Roche Groupe-conseil en ingénierie-construction, a doublé ses effectifs et son chiffre d’affaires. Malgré les acquisitions de sociétés et la croissance à la vitesse grand V, le style de gestion continue de plaire aux employés, qui ont accueilli 150 nouveaux collègues depuis six mois. « On a gardé nos valeurs de famille même si on est devenu une grande entreprise », affirme le président et chef de la direction Mario W. Martel. Depuis six ans, tous les deux ans, M. Martel visite les 40 bureaux de l’entreprise et y rencontre les quelque 1 600 employés, par petits groupes de 20 à 30, pour les écouter et les informer. « Ces rencontres sont très prisées, mais on a constaté que même dans de petits groupes, certaines personnes ont encore du mal à s’exprimer. On a donc créé « le coin du président », une adresse courriel où les gens peuvent me poser des questions », souligne le dirigeant de Roche, qui promet à tout son monde de répondre dans un délai maximal d’une semaine. C’est une manière de respecter le credo de l’entreprise : gérer de près. Être reconnu parmi les meilleurs employeurs a son importance dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre ; l’entreprise est continuellement à la recherche de personnel. Mais M. Martel soutient que sa participation au Défi vise surtout à obtenir des informations sur la manière de s’améliorer. « Comme l’étude est faite par une firme indépendante, nos employés expriment des choses qu’ils ne nous diraient peut-être pas directement », pense M. Martel. Garder une image de bon employeur dans le climat de suspicion qui s’est installé dans le secteur de la construction et du génieconseil représente un certain défi, mais M. Martel ne redoute pas trop les impacts négatifs. Il a confiance et se dit prêt à collaborer à une éventuelle enquête. « Quand les gens viennent travailler avec nous, ils s’aperçoivent qu’on fait les choses correctement. Et si on réussit à l’international, c’est parce qu’on fait du bon travail en respectant les coûts et les échéanciers », affirme-t-il, en ajoutant que ses employés, heureux au travail, sont ses meilleurs ambassadeurs pour le recrutement. ■ 16 NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM en manchette Savoir gérer le changement En 2008, les trois caisses Desjardins de Hull se regroupaient en une seule pour devenir la deuxième caisse en importance du Québec et aussi une des plus performantes. Regroupement peut rimer avec mécontentement, mais la direction de la nouvelle entité affirme n’avoir jamais entendu parler des vieilles caisses, seulement de la nouvelle. D’entrée de jeu, le directeur Jean-Claude Jalbert s’est dit que le capital humain serait le seul facteur de succès, alors il s’est mis à l’écoute des employés. « Si tu mets 240 employés dans une réunion, ils n’osent généralement pas trop poser de questions. On les a donc rencontrés en petits groupes pour connaître leurs préoccupations », se souvient-il. Les employés ont eu peur de perdre des collègues et de devoir changer de succursale. Par la force des choses, certains ont eu à bouger, mais pour favoriser l’intégration et faire les présentations, on n’a pas attendu le jour du déménagement. « On a organisé deux activités avant que le regroupement se fasse pour montrer à tout le monde qu’on pouvait être une grande famille. On continue d’organiser deux activités par année et on considère que c’est un investissement, pas une dépense », souligne M. Jalbert. Chaque caisse avait ses méthodes de gestion des ressources humaines, et la direction a choisi de ne garder que les meilleures pour bâtir l’avenir. Pour les horaires de travail, dans ère 1 MOYENNE ENTREPRISE CAISSE DE HULL Siède social : Hull Activité : Services bancaires Effectif : 225 personnes Volume d’affaires : 3,4 milliards Ristournes : Près de 4 M$ Particularité : Fait preuve de souplesse Ses forces Jean-Claude Jalbert est directeur général de la Caisse de Hull. PHOTO : FOURNIE la mesure du possible, la direction fait preuve de souplesse pour satisfaire soit des retraités qui désirent travailler à temps partiel, soit des jeunes parents qui veulent avoir plus de temps. « Une de nos planificatrices financières est la meilleure du réseau bien qu’elle travaille quatre jours au lieu de cinq. Quand un employé livre la marchandise, pourquoi ne pas avoir de flexibilité ? » se demande le directeur général. Pour attirer du personnel compétent, dans une ville où le gouvernement fédéral draine La Caisse Desjardins de Hull se démarque particulièrement des organisations comparables sur les aspects suivants : 1. Les personnes avec qui je travaille s’entendent bien entre elles : 99 % (83 % pour les entreprises comparables) 2. Je recommanderais mon organisation comme un bon endroit où travailler : 98 % (82 % pour les comparables) 3. Mon organisation encourage le travail d’équipe et la collaboration : 98 % (84 % pour les comparables) beaucoup de ressources, la Caisse de Hull s’est mise en évidence sur les réseaux sociaux et vante les possibilités d’avancement professionnel dans le réseau Desjardins. Être reconnue comme employeur de choix sera aussi un argument clé. V. LESAGE Le pari de la transparence e 3 MOYENNE ENTREPRISE COOP DES BOIS-FRANCS Siège social : Victoriaville Activité : Productions animales et végétales, machinerie agricole, quincaillerie, matériaux et pétrole, meunerie et services de grain Effectif : 333 personnes Nombre de membres : 1 000 producteurs Chiffre d’affaires : 175 M$ (+75 millions en 5 ans) Particularité : Informe pour faciliter l’adhésion À la Coop des Bois-Francs, les employés sont invités à l’assemblée annuelle, et c’est sur un air de fête à l’occasion d’un 5 à 7 que le bilan financier, les projets et les investissements sont dévoilés. La transparence n’est pas réservée aux 1 000 membres producteurs ; les 333 employés en bénéficient aussi. La force des générations La Coop dévoile son bilan annuel lors d’un 5 à 7. « On fait le pari que des employés bien informés seront mieux alignés sur les objectifs et ne se demanderont pas pourquoi il faut effectuer un changement : ils le feront. La transparence facilite l’adhésion », estime le conseiller en ressources humaines Vincent Nadeau. « Pour offrir un service à la clientèle inégalé, il faut avoir des employés heureux, qui affichent leur sourire. C’est l’attitude qu’on veut aller chercher », précise M. Nadeau. Il ne suffit pas d’offrir des salaires concurrentiels pour voir apparaître des sourires. La coop se préoccupe de la santé de ses employés, accorde des rabais sur les programmes d’entraînement et invite une fois par an une infirmière sur les lieux de travail pour qu’elle fasse le bilan de santé de chacun. Elle propose un service de raccompagnement pour s’assurer qu’aucun de ses employés ne conduise avec les facultés affaiblies. Les demandes concernant la conciliation travail-famille sont presque toujours satisfaites et une semaine de travail réduite est accordée, selon les désirs, aux personnes qui sont à 10 ans ou moins de la retraite ; une mesure qui permet également de conserver l’expertise. L’équipe de gestion s’applique aussi à reconnaître le dévouement de son personnel, notamment grâce à un barbecue des directeurs, des billets de hockey, ou des dons et commandites pour soutenir les intérêts personnels des employés. Devenir un employeur de choix est un objectif stratégique de la Coop des BoisFrancs, qui participait pour la première fois au Défi. « On va former des groupes de discussion et pour chaque question où on aura moins bien réussi, on cherchera à mieux comprendre ce que nos employés ont voulu nous dire », dit M. Nadeau. V.L. e 2 MOYENNE ENTREPRISE R3D CONSEIL Siège social : Montréal (bureaux au Canada, aux États-Unis et en Europe) Activité : Services-conseils en gestion et TI Effectif : 450 personnes Chiffre d’affaires : 65 M$ Particularité : Veille à l’intégration des nouveaux employés Au début de l’été, R3D Conseil lançait une campagne de recrutement inusitée : 100 consultants principaux et intermédiaires recherchés pour succéder à son pdg. Une manière de se faire remarquer dans un marché agressif où on s’arrache les talents en TI, mais aussi de montrer que le talent peut faire du chemin dans cette entreprise en forte croissance. « C’est essentiel d’avoir les bons talents, car on ne sera jamais meilleurs que ce que nos employés peuvent être ensemble », souligne le président et chef des opérations de R3D Conseil, Bernard Roy. Au cours des 24 derniers mois, la croissance du chiffre d’affaires a atteint 96,5 % dans cette entreprise, qui donne du travail à 450 personnes, dont 280 permanents. Devant un rythme d’embauche effréné, l’intégration des recrues doit être davantage qu’un énoncé dans une politique d’entreprise. « Il faut que ça fasse partie de la culture, il faut que l’ensemble de l’organisation suive et sente l’importance de bien accueillir les nouveaux employés », constate M. Roy, car R3D n’a pas les moyens de les perdre. Le respect des employés est l’une des clés de la réussite, mais c’est probablement l’approche multigénérationnelle de l’entreprise qui est la plus payante. « On n’a pas de conflit de générations, mais une complémentarité », estime le président, qui adore travailler avec la génération Y, qu’il trouve pleine d’idées, travailleuse et bien formée. Devant des mandats complexes, les employés les mieux outillés sont chargés de superviser et former les plus jeunes. L’entreprise garde même des liens avec ses retraités, qui reprennent du service au besoin afin de transmettre leur expertise aux juniors. « Personne n’est laissé dans le champ. Les employés sentent qu’ils sont soutenus par l’organisation. La meilleure façon de grandir est de créer des occasions de coaching. S’il y a un défi à l’interne, on identifie qui peut donner un coup de main et on se réunit autour de cette personne », relate M. Roy, pour qui la compétence n’est pas toujours une question d’âge. V.L. NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM 17 défi meilleurs employeurs L’université sans syndicat HEC Montréal est la seule institution universitaire québécoise sans syndicat. Et elle est fière de l’être. Non qu’elle soit antisyndicaliste, mais cette particularité en dit long sur le lien de confiance qui s’est tissé entre la direction et ses employés – lesquels bénéficient de conditions de travail semblables et parfois meilleures que celles des autres universités. «Ça montre que les employés n’ont pas senti le besoin de faire appel à une tierce partie pour faire valoir leurs intérêts. Et je crois qu’il n’y a pas eu besoin d’un syndicat, parce que les gens se sentent libres de s’exprimer», observe le directeur des ressources humaines, Marc Beauparlant, en ajoutant que l’écoute exige aussi le respect de la diversité des opinions et un désir de collaboration. Le personnel de l’école est mobilisé vers un objectif précis : que HEC Montréal figure parmi les 5 meilleures écoles de gestion du pays et les 100 meilleures du monde. Les professeurs sont donc investis de la mission de recruter des étudiants à l’étranger ; qui composent maintenant le tiers des effectifs. «On a toujours pu s’appuyer sur des recteurs qui inspirent. Cela entraîne des comportements positifs et fidélise les employés, qui soumettent de bonnes idées», remarque M. Beauparlant. HEC Montréal se présente pour la première fois au Défi Meilleurs Employeurs pour vérifier sa position dans le marché, mais aussi profiter de l’occasion pour s’améliorer. Dernièrement, elle a investi dans la reconnaissance des COUP DE CŒUR HEC MONTRÉAL Activité : Enseignement universitaire Effectif : 950 permanents, 450 chargés de cours Taux moyen d’années de service : 27 ans Nombre d’étudiants : 13 000 Particularité : Université sans syndicat réalisations de son personnel. Avant, on attendait 25 ans de service pour souligner la contribution d’un employé, maintenant, on y veille plus tôt et plus souvent. Mais HEC Montréal croit pouvoir faire mieux encore en reconnaissant les réalisations, pas seulement la longévité de l’engagement. V.L. Miser sur son personnel pour réussir Depuis dix ans déjà, le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale est fier de s’associer au Défi Meilleurs Employeurs, un concours qui reconnaît l’excellence des entreprises québécoises en matière de gestion des ressources humaines. Année après année, les entreprises qui s’illustrent au Défi Meilleurs Employeurs ont en commun la particularité d’avoir placé leur personnel au centre de leurs priorités. C’est en offrant aux travailleuses et aux travailleurs un environnement de travail sain, en écoutant leurs idées ou en les aidant à développer leurs compétences que ces entreprises réussissent à se développer. Dans les années à venir, les entreprises devront se préparer à une rareté grandissante de la main-d’œuvre qualifiée. Celles qui sauront innover dans la gestion de leurs ressources humaines, notamment par de la formation en entreprise, une ouverture à l’embauche d’une main-d’œuvre diversifiée et un souci des conditions de travail, arriveront à se démarquer. La hiérarchie ? On oublie ça ! e Chez St-Denis Thompson, les employés, c’est la famille élargie ; et les directeurs, comme de bons parents, se montrent généreux et soucieux tant du bien-être que de la santé de leur entourage. « Dans la cuisine, il y a une armoire pour les employés ; du pain, du thon, du gruau, des barres tendres, des biscuits… j’étais impressionnée de voir ça quand je suis arrivée », se rappelle Bianca Drolet, conseillère en ressources humaines. Une fois par mois, les directeurs invitent des employés à souper à la maison. Toutes les deux semaines, des employés ou des directeurs cuisinent un repas qu’ils partagent le midi avec les collègues du bureau. « Ici, on ne sent pas de hiérarchie. C’est convivial. Et chacun est encouragé à donner ses idées sur les possibilités d’amélioration », ajoute Mme Drolet. Quant à la sécurité au travail, St-Denis Thompson est finaliste pour l’obtention d’un prix décerné par la CSST. Son taux d’accident est très bas. « Beaucoup de compagnies de construction n’ont pas le souci de travailler avec les meilleurs outils. Nous, aussitôt qu’il y a une demande relative à la sécurité, on est très généreux », affirme le directeur des ventes Serge Marchand, un des actionnaires fondateurs de l’entreprise. Au départ, St-Denis Thompson s’occupait de laver des surfaces de béton au centreville de Montréal. Aujourd’hui, elle restaure des bâtiments et 2 PETITE ENTREPRISE ST-DENIS THOMPSON Siège social : Montréal Activité : Entrepreneur général Effectif : 80 personnes Chiffre d’affaires : 20 M $ Particuliarité : Entretient une ambiance conviviale se spécialise dans les interventions délicates. Une progression qui inspire le respect dans l’entreprise. « M. Marchand est un homme peu scolarisé, mais qui a su grandir. Il a commencé à la base et il y a mis du cœur. Les gens ont beaucoup d’admiration pour lui et ça se sent », fait remarquer Bianca Drolet. V.L. RECRUTER MOBILISER FORMER Pour la gestion de votre main-d’œuvre : Emploi-Québec est un partenaire de choix ! Consultez une conseillère ou un conseiller aux entreprises de votre région. Le savoir-faire est la clé de la prospérité du Québec et les entreprises participant au Défi Meilleurs Employeurs en sont le meilleur exemple. Je félicite tous les employeurs participants ainsi que les lauréats 2011! La ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Julie Boulet I emploiquebec.gouv.qc.ca 1 888 643-4721 18 NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM en manchette Des employés, pas des ressources Dire que les employés sont du capital humain plutôt que des ressources humaines, c’est une vision d’entreprise chez la Société conseil Lambda, de Québec. « À nos yeux, on exploite des ressources, alors que le capital, on le protège comme la prunelle de nos yeux », dit Éric Ferland, président et chef de la direction de la PME spécialisée en transformation organisationnelle, gestion de projets et gestion des technologies. Chez Lambda, on s’appuie sur trois « R » pour gérer le capi- tal humain : responsabilisation, respect et rigueur. Un exemple de responsabilisation ? Il n’y a pas de banque de congés familiaux, parce qu’on ne fixe pas de limites ; chacun utilise ce dont il a besoin. « On n’a pas besoin de materner nos employés, note M. Ferland. Ils savent que ce sont des mesures pour qu’ils soient bien, et s’ils sont bien au travail, ils sont contents de travailler. » « Dans l’équipe de direction, seul Éric [le président] se consacre à temps plein à la gestion et à la destinée de l’organisation », dit Maryse Plourde, directrice exécutive du capital humain. « Tous les autres directeurs travaillent aussi chez les clients. On a les pieds dans le marché, on est en symbiose avec ce que vivent nos conseillers. » Il y a donc écoute, mais aussi compréhension. Cette structure de gestion en temps partagé s’est mise en place naturellement. Avec la croissance de l’entreprise, certains conseillers se sont investis dans la gestion, si bien que la Grandir dans l’entreprise Depuis 20 ans, Samcon a construit plus de 3 000 unités de condos à Montréal et reçu plusieurs prix de l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec. Mais la PME dit que ce qu’elle a construit de mieux, c’est sa réputation. Quand le constructeur affiche un poste, il reçoit jusqu’à 150 candidatures. La visibilité de ses projets est un atout, mais Samcon s’applique aussi à être un bon employeur. Et cela passe par plusieurs détails. Travailleurs de chantier et employés de bureau obtiennent assez rapidement un mois de vacances ; les vendredis d’été, c’est relâche ; et pour aider les familles, des horaires relativement flexibles sont offerts. « Les travailleurs s’attaquent à des objectifs, plutôt que de viser à faire 37,5 heures dans la semaine. C’est un attrait important », dit Christian Bergeron, vice-président à la direction. Les surintendants ont des iPad2 pour avoir au bout des doigts toutes les informations sur les choix des clients. « Ça montre qu’on est organisés et dynamiques. On veut rendre les choses aussi simples et efficaces que possible. Et quand on recrute des personnes de la nou- velle génération, les BlackBerry et les iPad, ça a un impact important ! » dit M. Bergeron. Au cours de la dernière année, Samcon a mis sur pied un service de ressources humaines, ce qui lui a permis d’élaborer de meilleures pratiques en santé et sécurité au travail. La progression a toujours été valorisée chez Samcon. « Plutôt que d’embaucher à l’extérieur pour des postes de plus haut niveau, on favorise le développement de nos employés. Certains ont acquis des compétences qu’ils ne pensaient pas pouvoir exploiter. Quand ils ont besoin de formation, on Le paradoxe Couche-Tard Tout comme en 2010, Alimentation Couche-Tard occupe le deuxième rang dans la catégorie Grandes entreprises. Pourtant, la chaîne de dépanneurs a fait la manchette après avoir fermé deux commerces où les employés ont voulu se syndiquer. Le sondage du Défi a été réalisé entre la mi-janvier et le début d’avril, avant la première fermeture de magasin. Michel Grant, professeur de relations industrielles à l’UQAM, est tout de même surpris des résultats. « Quand des employés veulent se syndiquer, ça dénote un problème de gestion. Car la première chose que les gens font, c’est de tenter de négocier individuellement. Ils se solidarisent quand ils sentent des limites à leur pouvoir individuel. » Gregor Murray, de l’École des relations industrielles de l’Université de Montréal, ne voit pas forcément de paradoxe dans des résultats positifs à un sondage qui mesure le bien-être au travail et l’envie de certains de se syndiquer. « Couche-Tard est une entreprise très décentralisée. Des problèmes peuvent survenir dans certaines succursales et pas dans les autres. De plus, le taux de roulement est élevé dans ce type d’entreprise et l’opinion peut être volatile. » Selon lui, les fermetures d’établissements risquent d’avoir un impact dans les prochains sondages. Il lui aurait paru absurde que Couche-Tard soit couronnée cette année. Même si Couche-Tard dit avoir fermé pour des raisons de nonrentabilité, elle paraît avoir refusé à ses employés le droit fondamental d’association. Des fermetures après syndicalisation sont arrivées aussi chez Walmart, qui, comme CoucheTard, a remporté plusieurs concours d’employeurs. « Évidemment, les attentes des employés dans ce type de commerces ne sont pas celles des employés chez Bombardier ou Radio-Canada », dit M. Grant. Le sondage mené par Towers Watson est jugé fiable quand 15 % des employés d’une grande entreprise y participent. Le sondeur compte sur la bonne foi des entreprises participantes pour lui fournir des listes complètes d’employés ou transmettre le message à leur personnel. « Les résultats dépendent toujours de ce qu’on mesure et de e ex æquo 3 PETITE ENTREPRISE LAMBDA Siège social : Québec Activité : Transformation organisationnelle, gestion de projets et des technologies Effectif : 70 employés, 25 contractuels Chiffre d’affaires : 15 M$ Particularité : Les gestionnaires vont sur le « terrain » PME aligne aujourd’hui 15 directeurs, mais sans hiérarchie établie.V.LESAGE e ex aequo 3 PETITE ENTREPRISE SAMCON Siège social : Montréal Activité : Construction résidentielle Effectif : 67 personnes Chiffre d’affaires : 60 M$ Particularité : S’intéresse aux objectifs plus qu’aux horaires est proactifs », dit M. Bergeron. Les employés sont aussi encouragés à investir dans l’entreprise. « Chacun peut faire une différence et avoir un impact positif. Et on veut que nos gens se sentent concernés », souligne M. Bergeron. V.L e 2 GRANDE ENTREPRISE COUCHE-TARD Siège social : Laval Activité : Dépanneurs Nombre de succursales : Plus de 5 800 Effectif : 6 822 personnes (QC) Chiffre d’affaires : 15,8 milliards comment on le mesure, note M. Murray. Généralement, dans les concours de meilleurs employeurs, on ne pose pas des questions comme “Vous arrive-t-il de faire face à des décisions arbitraires ?” On aurait des résultats différents. Les enquêtes internes sont généralement plus pointues que celles des concours de popularité. » Couche-Tard a refusé de répondre à nos questions.V.L. Comment se faire embaucher par un de ces employeurs « On cherche des gens qui semblent être d’instinct des collaborateurs. L’esprit de collaboration est plus intéressant pour nous que l’ambition. On cherche l’attitude, le savoir-être d’abord. Le savoir-faire, on est prêts à investir pour le développer. » – Bianca Drolet, conseillère en ressources humaines chez St-Denis Thompson « Au-delà des compétences de base, on attend d’un candidat qu’il fasse ses devoirs. Qu’il sache dans quelle organisation il veut travailler, qu’il connaisse l’histoire de l’entreprise, sa philosophie de gestion, et comment, lui, il peut contribuer à l’entreprise. Autrement, il vaut mieux rester soi-même, être authentique. C’est sur ça que l’employeur peut envisager d’établir un lien de confiance. » – Mario W. Martel, président du Groupe Roche « Les meilleurs candidats, ceux qui ont le plus de chances de progresser, sont les personnes en mesure de faire valoir leurs réalisations en toute humilité, qui se rendent indispensables en se démarquant par une grande mais discrète efficacité, qui démontrent de l’empathie envers leurs collègues et leurs clients, et qui font preuve de compréhension à l’égard des situations de travail. Ce sont ces personnes qui émergent naturellement d’un groupe, et elles sont perçues comme engagées et loyales. À l’inverse, les candidats qui tentent de pousser trop peuvent être perçus comme dérangeants ou trop axés sur leur performance. Et, à la limite, on peut craindre une certaine instabilité ou anticiper de la difficulté à satisfaire leurs ambitions. Leur engagement peut être élevé, mais la loyauté est plus rarement au rendez-vous. » – Éric Ferland, président de la Société conseil Lambda « Nous conservons toujours le CV des personnes qui veulent venir travailler avec nous avant tout par intérêt pour la culture. Il nous est arrivé dans le passé d’engager quelqu’un dont nous avions le CV depuis 3 ans. » – Jacques Guénette, président de DLGL NUMÉRO DU 22 OCTOBRE 2011 LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM 19 défi meilleurs employeurs LRS PARTICIPANTS AU DÉFI MEILLEURS EMPLOYEURS 2011 GRANDES ENTREPRISES Rang Nom Ville Employés au Québec 1 1 Roche Groupe-conseil Québec 1 039 2 Couche-Tard Laval 6 822 Moyenne des lauréats Cote 4,23 Accenture Montréal 294 CSSS de la Montagne Montréal 1 060 Groupe Canam Boucherville 1 426 HEC Montreal Montréal 900 HUB International Quebec Montréal 140 KPMG Montréal 538 Lauzon Planchers de bois exclusifs Papineauville 500 Masonite St-Romuald Saint-Romuald 632 Moyenne des participants de la catégorie 4,09 MOYENNES ENTREPRISES Rang Nom Ville Employés au Québec 1 1 Caisse Desjardins de Hull Gatineau 217 2 R3D Conseil Montréal 216 3 La Coop Bois-Franc Victoriaville 275 Sherbrooke 300 Dale Parizeau Morris Mackenzie Montréal 348 GSF Canada Laval 385 Le Groupe Océan Québec 480 Soprema Drummondville 299 Moyenne des lauréats Centre de réadaptation Estrie Cote 4,41 Moyenne des participants de la catégorie Méthodologie Le Défi Meilleurs Employeurs est ouvert aux entreprises de plus de 50 employés qui ont des activités au Québec. Cette année, 40 entreprises, réparties en trois catégories : 50 à 199 employés, 200 à 499 employés et 500 employés et plus, ont répondu à l’invitation. Les employés des entreprises participantes répondent à un questionnaire comptant 18 questions. Conçu par Towers Watson, ce questionnaire évalue deux grandes dimensions, soit l’engagement envers l’employeur et le mieux-être de l’employé. Au total, 7 381 employés ont participé au sondage. Chaque entreprise s’est vu attribuer un score pour chacune des deux dimensions évaluées. La moyenne des scores des dimensions mesurées donne la note globale sur une échelle de 5. Plus la note est élevée, donc plus elle s’approche de 5, plus elle est parfaite. Pour assurer la validité des résultats, des seuils minimaux de participation par catégorie d’employés ont été déterminés pour chaque organisation en fonction de sa taille. Les résultats sont soumis à un jury qui détermine le nombre et l’ordre des gagnants dans chaque catégorie. Le jury était composé de Florent Francoeur, pdg de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, Ginette Legault, doyenne de l’ESG UQAM, André Bisson, président du conseil d’administration du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations, Claude Béland, ancien président du Mouvement Desjardins et Daniel Germain, directeur de contenu et chef de publication au Groupe Les Affaires. Nom Croyez-vous aux objectifs de l’entreprise pour laquelle vous travaillez ? Votre supérieur immédiat prend-il en considération votre vie en dehors du travail ? SÉMINAIRES Ville Employés au Québec 1 Cote 1 DLGL Blainville 94 Prendre le virage de la marque 2 St-Denis Thompson Montréal 72 3 La Société conseil Lambda Québec 68 3 Samcon Montréal 63 17 et 18 novembre 2011 – 9 h à 17 h Pierre Balloffet (Ph. D.), professeur agrégé Conférenciers : Jean-Jacques Stréliski, professeur associé, publicitaire et chroniqueur, et Julie Lemonde, consultante en marketing Edgar Québec 55 Fuller Landau Montréal 88 GE Leblanc Saint-Anselme Gecko Alliance Québec 180 IRDA Québec 110 Le Groupe Gestor Poirier Montréal 71 Les Solutions Victrix Montréal 135 Moyennes des lauréats 4,62 Gatineau 81 Maisons Usinées Côté Saint-Lin-Laurentides 91 Momentum Québec 115 Nutech Disraeli 71 Physio Extra Montréal Promutuel du Lac au Fjord Hébertville Proximedia Rouyn-Noranda 191 Salle Albert Rousseau Québec 104 Services intégrés Lemay Montréal 136 SPI Security Blainville 182 Vézina assurances Montréal 76 Moyenne des participants de la catégorie 1 Nombre d’employés au moment où le sondage a été réalisé. Source : Towers Watson Le tableau de bord de gestion : vers la gestion de la performance 95 Macadamian Coup de cœur du jury. Les habitués du Défi Meilleurs Employeurs se souviendront que huit dimensions ont été évaluées pour déterminer les résultats en 2010. Afin de simplifier le questionnaire et d’arrimer le Défi au Palmarès des 100 meilleurs employeurs canadiens, seulement deux dimensions ont été évaluées cette année, soit l’engagement et le mieux-être des employés. Voici deux des 18 questions portant sur l’engagement et le mieux-être qui ont été posées aux employés sondés : 4,26 PETITES ENTREPRISES Rang Changement important 16 et 17 novembre 2011 – 9 h à 17 h Raymond Morissette, CA, CMA (Ph. D. Accounting), associé chez Ernst & Young Annie Tremblay, CA (B.A.A.), consultante stratégie et gestion de la performance Pensez mieux avec « Les six chapeaux » d’Edward de Bono 22 novembre 2011 – 9 h à 17 h Eugène Roditi (B. Eng.), conseiller auprès de cadres exécutifs et de professionnels 114 93 Excellez dans vos interventions d’affaires : habiletés et stratégies 16 et 17 novembre 2011 (Brossard) – 9 h à 17 h Manon Richard, formatrice - Liette Monat stratégies d’affaires 4,21 514 340-6001 www.hec.ca/cadresetdirigeants