Shikoku,Les aventures extraordinaires de Belo et le poisson surfeur

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Shikoku,Les aventures extraordinaires de Belo et le poisson surfeur
Shikoku
Shikoku es la cuarta isla de las que componen Japón. Menos
poblada que Honshu y muy montañosa.
Fuimos a parar allí con Thierry un fin de semana. Los vuelos
de Kansai a Matsuyama son baratos y rápidos.
A Shikoku se suele ir de peregrinaje. Algunos dicen que el es
el mas antiguo peregrinaje del mundo. Se dice que el primero
en hacerlo fue el inevitable Kukai (o Kōbō-Daishi). La ruta
del peregrinaje es larga: 1200km durante los cuales se
recorren 88 templos. Un día, paramos el coche en un lugar de
la ruta (a alturas de una playa esplendida entre los templos
37 y 38) y empezamos a andar. Fue mala suerte : esa etapa era
de carretera, y ademas nos llovió. Aun así, siendo Abril, el
calor hacía que aquello era muy pesado.
De lo que vimos me sorprendieron varias cosas.
A un momento nos encontramos con una parada para peregrinos
que los lugareños habían equipado. Se podía uno bañar, lavar
ropa, cocinar, pasar la noche. Y no se pagaba nada.
La secunda sorpresa fue al llegar al templo 38, finalizando
nuestra ruta. También se detuvieron allí un gran numero de
peregrinos que se bajaron de un autobús. Parece que es
totalmente razonable hacer eso. Lo mas curioso era que delante
del autobús cada peregrino se ponía su traje blanco y
recuperaba su bastón.
Wikipedia,
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Shikok
u_Pilgrimage_Map01.png
Shikoku es también la tierra que se adentra al pacifico, donde
se pesca(ba)n las ballenas. En un pueblecito de costa, nos
acercamos a ver la gente preparar una gran comida. Y mientras
los padres hacían el arroz, los niños y niñas jugaban. Una
caña de pescar, una cuerda y al final de la cuerda una botella
de agua llena. Esta simbolizaba el atún. Los niños tenían que
aguantar el tiro del peso de la botella al tensarse la cuerda
y luego, con el gesto justo, entrar el atún.
Tierra de mar… Visitamos también un acuario inverso. La
estructura entraba al mar y bajaba unos metros por debajo del
nivel del agua. Y por las ventanillas se veían los peces. Así
descubrimos Barracudas y hasta un fugu!
Uchiko
Uchiko
Uchiko
Uchiko
Uchiko
http://cdlh.eu/wp-content/uploads/2016/07/20160610_111423.mp4
Acuario inverso
Debajo del mar
Lost
in
translation,
en
Shikoku
Les aventures extraordinaires
de Belo et le poisson surfeur
A BIARRITZ
Pablo de la Higuera, circa 1998
1
Well … Je me trouvais, donc, on s’en souvient, tout en haut du
Rocher de la Vierge, à Biarritz. En bas, la mer grondait et le
vent soulevait de grosses vagues.
Entonces llegó un guardia y dijo:
-Eh, vous, là-haut ! Qu’est-ce que vous faites ?
-Rien, lui répondis-je. J’y ai été précipité par une vague
gigantesque.
-Ah ! fit le policier. Et qu’attendez-vous maintenant pour
descendre ?
-Be… J’attends qu’une autre grosse vague me ramène en bas.
El guardia me miró, un poco mosca.
-Vous voulez rigoler ? Dit-il.
-Non.
-Vale. Mais j’avais eu l’impression…
-En plus, je suis mouillé comme une poule. Comme une poule
mouillée, bien entendu.
-Eh bien, le Rocher n’est pas un séchoir ! Tous les touristes
sont en train de vous prendre en photo ! Ca va lui faire une
belle jambe, à Biarritz ! Allez, descendez, et plus vite que
ça !
-Je ne peux pas. C’est très haut.
-Sautez !
-C’est trop haut, je vous dis ! Vous n’auriez pas un parachute
à me prêter, par hasard ?
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-Un parachute… Hum… Attendez… je vais voir si j’en ai…
Et il commença à regarder dans ses poches, à la recherche d’un
parachute. Puis, en se rendant compte qu’il était en train de
faire des bêtises, il piqua une grosse colère et cria :
-M alors ! Comment pourrais-je avoir un parachute dans ma
poche ? Faut être étourdi, pour employer un mot gentil !
Moi (là-haut) : Ha ! Ha !
El guardia.- Je vous demande pardon?
Moi : Excusez-moi. C’était pour rire …
El guardia : Bon, ça va…
El guardia se quedó pensativo un buen rato, después se rascó
la cabeza como buscando una idea y, cuando la encontró, volvió
a mirar a lo alto del Rocher y dijo :
-Dites, faute de parachute, un parapluie, ça vous irait ?
-Moi (toujours là-haut) : S’il est bien gonflé, oui.
El guardia : Comment ça, gonflé ?
Moi : Be oui. Un parapluie gonflé. Sinon, c’est pas la peine.
El guardia (quelque peu fâché, on dirait) : Gonflé… Vous
voulez que je vous dise ? Je pense que c’est vous qui êtes
gonflé, mon vieux !
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Mais c’est la mer qui était gonflée. Car, soudain, une énorme
vague, une vague aussi gigantesque que celle d’auparavant me
prit dans sa crête d’écume et de sel et me jeta loin, très
loin, sur la plage de la Côte des Basques.
Avec l’émotion, et aussi à cause d’un coup que j’ai reçu en
tombant sur le sable (j’ai failli me casser une côte, et pas
celle des Basques, he ! eh!), j’ai perdu connaissance. Quand
j’ai retrouvé mes esprits, la marée avait descendu. Alors,
comme j’étais toujours très mouillé et j’avais décidé de
rentrer à la maison (enfin, presque) en nageant tout au long
de la côte, alors, disais-je, je me suis assis sur le sable en
attendant le retour de la mer.
Entonces, cuando subió la marea hasta mojarme los pies,
apareció el pez.
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El pez había llegado surfeando sobre la última olita y ya
estaba totalmente en la orilla.
Era un extraño pez.
-Hola, dijo.
-Caramba, un pez- me sorprendí yo.
-No veo que es lo que te choca. Los peces vivimos en el mar,
no?
-Sí: pero más lejos.
-Es que yo no sé nadar.
-No es posible! No nadas nada?
-Bueno, casi nada.
-Casi nadas?
-No. Digo que no nado casi nada…
-Curieux. Un pez que no sabe nadar, c’est du jamais vu. Y cómo
has hecho para llegar hasta aquí?
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-Je surf.
-Comment ?
-Du surfing, tio. Je me déplace comme ça, sur la crête des
vagues.
-Bon, à la rigueur, ça, on peut admettre. Lo que ya me choca
más es que un pez francés hable tan bien español.
-No soy un pez francés. Soy un pez. Un pez c’est tout Euh, je
veux dire, un point c’est tout.
-Bien, bien… Je vois que tu parles français aussi. -Oui, je
suis un pezlyglotte, ha! ha!
-Comment ? Ah, oui, je vois Polyglotte… Pezlyglotte… Ha! ha!
Elle est bien bonne, celle-là. (ON S’ESCLAFFE TOUS LES DEUX.)
(ESPACE POUR S’ESCLAFFER)
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-(Après esclaffage) T’es un drôle de poisson, toi !
-Bof.
-D’ailleurs, où est ton maillot de bain ?
-Quel maillot de bain ?
-Mais le maillot de bain, quôi ! Quand on vient à la plage, on
amène son maillot de bain…
-Je n’en ai pas.
-Ah, ça alors! Non seulement tu sais pas nager, mais en plus
tu n’as pas de maillot de bain. C’est dingue !
-Sorry… En général, les poissons, ça n’a pas des maillots de
bain.
-C’est vrai, mais j’avais presque oublié que tu es un poisson,
figure-toi.
Il en était quand même un. La preuve ! Un pêcheur qui se
trouvait derrière, dans la plage, enfonça sa canne dans le
sable et lança la ligne avec l’intention de l’attraper.
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-Aïe ! -fis-je, car il s’était trompé et c’est moi qu’il avait
attrapé en m’accrochant par le col de la chemise
– Ça va pas, vous? C’est pas moi, le poisson !
-Désolé -s’excusa le pécheur-. C’était l’autre que je voulais…
Hum ! Je le voyais déjà, dans le four, tout croustillant tout
doré, pour ce soir… Miam ! Miam !
En écoutant cela, le poisson s’enfuit à grandes enjambées…
euh… enfin, il s’enfuit, vers l’intérieur de la mer, oubliant
qu’il ne savait pas nager.
-Au secours, Au secours ! , cria-t-il, lorsqu’il commença à se
noyer.
J’ai nagé le plus vite que j’ai pu à sa rescousse, mais il
était partit très loin, en sautillant sur les vagues, et
lorsque j’ai réussi à le rejoindre j’étais très fatigué et je
commençai à couler, moi aussi.
-Au secours ! Au secours ! Gloup ! Gloup ! – nous exclamonsnous, tous les deux.
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Entonces, cuando todo parecía perdido, vimos descender sobre
nosotros una larga escalera de cuerda.
-Ah, ce doit être l’hélicoptère de sauvetage, dis-je, soulagé.
-Gloup ! fit le poisson.
Mais il s’accrocha à l’échelle et se balança sur la mer, audessus des vagues. J’en fis autant, et nous entreprîmes de
monter les marches à quatre pattes (enfin, chacun à sa
manière), une après l’autre, vers le ciel…
Vers le ciel, justement, car, nous montions l’échelle de plus
en plus haut… et au bout il n’y avait toujours pas
d’hélicoptère !
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«Comme c’est bizarre», s’étonna le poisson.
«Tu parles, bizarre», dis-je. «Après les
rencontres que j’ai faites aujourd’hui, plus
rien ne saurait m’étonner».
Et nous continuâmes à grimper de plus belle.
On avait traversé quelques nuages.
Toujours pas d’hélicoptère.
Entonces, cuando ya no teníamos fuerzas para
subir más e íbamos a caernos al Océano,
vimos el final de aquella maldita escalera.
El final, o sea el principio, era…
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…un, un gran platillo volante!
Observé antes de entrar que en vez de ruedas para aterrizar,
la astronave tenía dientes.
Unos dientes grandísimos.
Se lo comente en voz bajita a mi amigo el pez.
-T’as remarqué les dents assez terribles qu’a la soucoupe, au
lieu du train d’atterrissage?
-Ça ne m’a pas échappé -dit-il, passablement inquiet.
Le Commandant de la Soucoupe nous souhaita la bienvenue à
bord.
«Bonjour, dit-il. Je vous présente l’équipage… (Sur ce, le dit
équipage fit un pas significatif en notre direction, mais fut
arrêté dans son élan d’un geste vif par le commandant). Du
calme, les enfants, il y en aura pour tout le monde…».
C’est alors que nous nous sommes aperçus de la forme pas
normale des gens de l’équipage et du commandant lui-même. Ces
extraterrestres ressemblaient curieusement à de grands
poissons ou à de grosses fusées, sauf que quand ils ouvraient
la bouche… Mon Dieu !
C’étaient des requins ! Nous étions chez les Requins de
l’Espace !
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Le Commandant sourit de toutes ses énormes dents.
« Je vois que vous avez compris, dit-il. Nous venons, en
effet, de la Planète Requinquin, qui tombe dans la galaxie d’à
côté, second soleil à gauche Nous faisions une petite sortie
en week-end, et ayant vu que vous étiez en difficulté, nous
avons décidé de vous sauver parce que nous sommes très gentils
et que, d’autre part, nous n’avions plus rien à manger…»
Un éclat de rire gourmand de la part de l’équipage accueillit
la petite blague du Commandant.
«El pez hay que jugárselo a los chinos», sugirió el copiloto,
que era un tiburón que tenía mucha suerte y siempre ganaba a
los seises.
«Nada! El que llegue antes se come a los dos!», dijo otro
tiburón que era campeón de salto de altura, abalanzándose como
un tigre sobre nosotros.
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«Sauf qui peut !», grité yo, precipitándome escalerilla abajo,
aprovechando que se habían olvidado de quitarla.
«Mais qu’est-ce qui leur prend ? Tout le monde veut me
bouffer» se plaignit le poisson, en me suivant par l’échelle à
toute allure. D’où on se jeta à la mer, dans un grand saut
périlleux, au moment où les requinquins s’apprêtaient à nous
récupérer.
Fuimos a dar con nuestros huesos (y espinas) a la playa
pequeña de Biarritz que hay al lado del Rocher de la Vierge,
justement. Subimos a la explanada y, como vi que se acercaba
el guardia de antes, cogí el pez de la aleta y lo Ileve a ver
el Acuarium.
El Guardia.- Sapristi ! Le type du Rocher a volé un poisson l
Mais nous étions déjà hors de sa portée.
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«Tickets, please», dijo el portero del Aquarium.
Je regardai mon copain d’un air accablé. Fallait passer au
guichet.
«Un ticket», pedi a la taquinera.
-Et celui-là ?, dijo ella señalando el pez. Il ne paye pas ?
-Bien sûr que non, quelle idée. Avez-vous jamais vu un poisson
payer dans un aquarium?
-Euh…
-Les poissons, dans les aquariums, ça ne paye pas, c’est connu
!
-D’accord -dit la guichetière-. A condition, toutefois, qu’il
soit dedans.
-Comment ça, dedans?
-Be oui. Dans les cages de verre, comme tout le monde.
-Tout le monde est dans des cages de verre ici ?, fis-je
semblant de ne pas comprendre.
-Comme tous les autres poissons, je veux dire… Ils sont
derrière les vitres et ils nagent.
-Celui-ci, il peut pas -expliquai-je.
-Pourquoi donc ? s’enquit la guichetière.
-Parce qu’il ne sait pas nager.
-Ah, ça alors ! s’étonna la dame. C’est un poisson et il ne
sait pas nager ! Comment fait-il alors ?
-Il surnage…
-Ah… -dit-elle sans être tout à fait sûre de comprendre. Dans
ces conditions…
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-Voilà. Vu les circonstances, il devrait payer moitié prix…
-Quelles circonstances ?
-La circonstance d’être un poisson, notamment.
-Mais il ne nage pas ! -revint à la charge la guichetière.
-Evidemment. Puisque je vous dis qu‘il surnage.
-Mais…
-S’il nageait, il payerait le prix entier. Mais comme il
surnage, il paye moitié prix. Logique, non ?
– Euh… Tout à fait… -balbutia la pauvre femme, qui ne savait
plus ce qu’elle disait.
-Elle est difficile, celle-là ! -chuchotai-je dans l’oreille
de mon petit copain, en lui donnant son demi-ticket.
Puis, en me retournant vers le guichet :
-Pardon, j’oubliais… Est-ce qu’on a le droit de voir le repas
des phoques ?
-Bien entendu, dit-elle. Mais je conseille votre ami de se
tenir plutôt à distance. Le poisson frais, ILS ADORENT…
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Le savant avertissement de la préposée au guichet ne servit à
rien. Déjà la visite aux différents compartiments heureusement
étanches où évoluaient les poissons avait été assez agitée,
les locataires aquatiques n’appréciant pas trop qu’un collègue
se promène tranquillement de la main d’un monsieur devant leur
nez. On dirait qu’il les narguait, en plus… Il y eut de vives
protestations derrière les vitres. La tortue géante se montra
particulièrement menaçante.
Il y avait aussi un compartiment Requins, mais on a passé
outre. Non, merci !
Mais le pire fut, comme il fallait s’y attendre, la visite aux
phoques. Mi amigo el pez, que es un perfecto insensato, no
pudo evitar la tentación de zambullirse en el estanque,
histoire de surfer un poco. Vi con espanto como aterrizaba
sobre el lomo de una enorme foca y que se sumergía con ella.
Cuando volvió a la superficie y se dio cuenta del peligro que
corría pego un salto enorme y se refugió en mis brazos.
Menos mal que, además de surfeur, era saltarín.
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Con el susto bajamos las escaleras del Aquarium corriendo y no
paramos hasta llegar a la piscina de Biarritz. Decidimos que
sería relajante darse un bañito en el « petit bain ».
-Tickets, please.
-Un ticket, s’il vous plaît.
-Non, ça ne me plaît pas. Il vous en faut deux : un pour vous
et un autre pour monsieur, euh… je veux dire pour le poisson.
D’un ton fatigué, je recommençai mon histoire.
-Les poissons, dans les piscines, ça ne paye pas.
-Ici, c’est le samedi après-midi que c’est gratuit pour les
poissons. Les autres jours, il faut payer.
Je fis semblant de ne pas entendre cette énormité et
poursuivis ma cantilène.
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-Bon, étant donné les circonstances, il pourrait payer moitié
prix au moins.
-Quelles circonstances ?
-La circonstance qu’il est un poisson, notamment.
-Aucun rapport.
-Ah si ! Les poissons, ça se trouve comme le poisson dans
l’eau, vous connaissez le dicton.
-Vous m’embrouillez. A-t-il son maillot de bain, au moins ?
-Euh… non. Pas vraiment…
-Ah, ça alors, on vient à la piscine sans maillot de bain, on
veut payer moitié prix…
-Les poissons, vous savez… Et puis, il ira seulement dans le
petit bain…
-Bon, conclut la femme du guichet. Puisque c’est dans le petit
bain, ça va… Mais absolument interdit d’aller dans le grand !
-Vale, madame la guichetière, dis-je sans trop de conviction.
-Tu parles, Charles !- me cligna l’œil mon copain, en prenant
congé de la dame.
Mais alors qu’on se régalait déjà devant la perspective d’une
après-midi très relax dans la piscine, j’entendis une voix qui
m’était connue en train de demander à la guichetière :
El Guardia.- Vous n’auriez pas vu, par hasard, un individu
mouillé se promenant un poisson à la main ?
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Il a bien fallu, pour lui échapper, maillot de bain ou pas,
plonger dans le grain bain.
On y resta très longtemps. Sous l’eau, notamment.
Et c’est ainsi comment mon ami le poisson surfeur apprit à
nager.
Car son problème, c’est que quand il était petit, il n’allait
pas sous l’eau parce qu’il avait peur de se noyer. Alors, il
surfait…
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Lorsque nous sortîmes enfin de l’eau, El Guardia n’était plus
là. Mi amigo el pez y yo nos despedimos y él nadó muy
contento, mar adentro. Il était content de pouvoir enfin nager
comme les autres poissons.
Mais il aimait surfer de temps à autre, pour autant. Et par
les beaux jours, quand il savait que j’étais en train de me
baigner dans la plage La Milady, il venait toujours en surfant
sur les dernières vagues pour bavarder avec moi. On rigolait
bien ensemble.
Tout en faisant attention à ce que le fichu pêcheur ne
s’approche trop pour l’attraper…
FIN
Kashihira
Kashihira est une ville au sud de Kyoto, juste avant Nara.
C’est surtout l’entrée dans la plaine. Un très bon endroit
pour partir explorer les restes de la période Edo, le
sanctuaire de Kashihira à l’importance nationaliste
troublante, les paysages fertiles qui mènent jusqu’à
l’ancienne capitale Asuka.
L’histoire veut que les restes du premier empereur du Japon,
Jimmu, aient été trouvés à Kashihira. A un moment où il
fallait réaffirmer l’importance de la figure de l’empereur, un
sanctuaire a été créé à côté de l’endroit où il a été enterré.
On lit qu’il est né le 13 février 712 av. J.-C. à Kyūshū, et
serait décédé le 9 avril 586. Il doit sans doute sa longévité
au fait qu’il était un demi-dieu, puisqu’arrière-arrièrearrière-petit-fils de la déesse du soleil Amaterasu.
Et pour être Empereur du Japon, la condition sine qua non est
d’être descendant de Jimmu.
Hokkaido
Mid May. Thomas Zeugmann, from Hokkaido University in Sapporo,
invited me for a week. The invitation involved a week work,
some meetings, a talk, but also a bit of time to visit
Hokkaido.
Hokkaido is the island of the North. Any further north and you
are in Russia. The island is huge and we were therefore
obliged to make a choice. So we rented a car and circled
around the « middle bit » for the week end. To the Pacific
coast and Noboribetsu, known for the volcanic activity there,
then on to lake Toya where we spent a night, and from there
back to Sapporo.
Lake Toya and in the back
Ezo Fuji
Toyako is the town which is on lake Toya. Lake Toya is a
spectacular volcanic lake. It was famous a few years ago for
hosting a G-8 summit. In several occasions Toyako has had to
be evacuated, due to the volcanic activity. Just behind Toyako
you find Mount Uzu, whose different eruptions are to be taken
with care. Next to Usu-san is Shōwa-shinzan. This mountain did
not exist 100 years ago. It emerged from nothing in the last
few months of world war 2, and « grew » over the period of a
few months.
Fumarole
Usu-san can be explored: we climbed up with a ropeway, then
trekked for a few hours. Very impressive.
From Toyako you get a great view of the lake, and, behind the
lake, Mount Yōtei, whose shape reminds you of that of Mount
Fuji. So much so that it is also calle Ezo Fuji, Ezo being the
old name of Hokkaido.
Sapporo itself is a large city. We were encouraged to visit
the fish market. But the visited consisted in getting up very
early and seeing the activity from a balcony very far away.
The city hosts many museums. The one we did visit was the
Historical Village of Hokkaido. They recreated towns and
villages of the 19th (and early 20th) century, when they
decided to « inhabit » Hokkaido.
Fish market in
Sapporo
Tuna
Mount Usu
The river, with hot water
Feet in the (hot) river
Mount Usu and Lake Toya
http://cdlh.eu/wp-content/uploads/2016/07/20160521_133520.mp4
Noboribetsu
Lake Toya
Cannot get closer
http://cdlh.eu/wp-content/uploads/2016/07/20160521_130241.mp4
In Noboribetsu
Noboribetsu
Lake Toya
Ezo-Fuji
Historical
Hokkaido
Village
of
http://cdlh.eu/wp-content/uploads/2016/07/20160528_112338.mp4