Conditions de travail Droit disciplinaire La suppression de la place
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Conditions de travail Droit disciplinaire La suppression de la place
Conditions de travail Droit disciplinaire La suppression de la place de parking mise à disposition du salarié peut constituer une sanction pécuniaire prohibée Si une place de parking n'a été attribuée qu'au seul salarié et mise à sa disposition de manière permanente, il en résulte qu'il s'agit d'un avantage en nature dont la suppression par l'employeur est constitutive d'une sanction pécuniaire prohibée causant nécessairement un préjudice au salarié. [Cass. soc., 22 juin 2011, n°08-40.455] Rupture du contrat de travail Licenciement pour motif personnel Le salarié inapte qui fait délibérément obstacle à la recherche d’un poste de reclassement commet une faute grave En application des articles L. 1226-12 et L. 1226-10 du code du travail, après le refus par un salarié déclaré inapte d'un poste de reclassement, il appartient à l'employeur d'en tirer les conséquences, notamment, en formulant de nouvelles propositions, d'autre part, que la recherche des possibilités de reclassement doit être compatible avec les conclusions du médecin du travail au cours de la visite de reprise. En l’espèce, le salarié après le refus d'un poste administratif a manifesté son intérêt pour un poste comportant des astreintes en cardiologie alors même que l'avis du médecin du travail était réservé sur ce point. L'employeur l'a convoqué à plusieurs reprises devant le médecin du travail en vue de la recherche d'autres possibilités de reclassement compatibles avec son état de santé. Le salarié dont le contrat de travail n’est pas suspendu, qui n’est pas en congé, qui perçoit son salaire, qui est soumis au pouvoir de direction de l'employeur, doit se tenir à sa disposition et déférer à toute convocation. Le salarié ayant quitté la France pour un long séjour à l'étranger et s’étant ainsi en toute connaissance de cause délibérément soustrait aux convocations faisant sciemment obstacle à la recherche d'un poste approprié à ses capacités, ce manquement réitéré à ses obligations contractuelles a rendu impossible son maintien dans l'entreprise et constitué une faute grave. [Cass. soc., 22 juin 2011, n°10-30.415] Faute grave pour le salarié qui permet à un autre d’utiliser son code d’accès informatique pour accéder à des données confidentielles La salariée qui permet, en méconnaissance des dispositions de la charte informatique, à un autre salarié qui n'y était pas habilité d'utiliser son code d'accès pour télécharger des informations confidentielles, commet une faute grave. [Cass. soc., 5 juillet 2011, n°10-14.685]