30 ans de prison pour l`assassin Karaté

Transcription

30 ans de prison pour l`assassin Karaté
L E
J O U R N A L
D E
L A
à pas
de géant
page 9
PHOTO : XAVIER SERVOLLE
BONJOUR
BOBIGNY
Karaté
Kenji Grillon
V I L L E
N AT U R A L I S AT I O N
Venus d’horizons
différents, avec
leur histoire, ils ont
opté pour la nationalité française.
Une cinquantaine
de personnes ont
participé à la cérémonie organisée
par la Ville pour
leur naturalisation. Moment
d’émotion. p a g e 5
M
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:
l’assassin
pour
prison
ans ade
30
Son complice écopé de 18 ans de réclusion criminelle
page 3
H EBDOMADAI RE
N°
497
SEMAI N E
DU
12
AU
18
NOVEMBRE
2009
PHOTO : BRUNO ABILE
France
plurielle
O N E N PA R L E
L
e placide Alain Juppé
nous avait habitués à
plus de retenue: il y a un
mois, il n’avait pas mâché ses mots pour critiquer la
suppression de la taxe professionnelle voulue par le chef de
l’État. “C’est se foutre du
monde”, avait-il ainsi lâché en
évoquant les conditions de sa
suppression. Depuis, c’est un
autre ancien Premier ministre
qui, au sein de la majorité,
mène la fronde. Emmenés par
Jean-Pierre Raffarin, 24 sénateurs UMP ont en effet récemment prévenu le gouvernement qu’ils ne voteraient
pas en l’état la réforme de la
taxe professionnelle. Mais
François Fillon, la semaine dernière, a tenu à remettre les
pendules à l’heure: “Il y a des
marges de négociations au Sénat, mais le gouvernement a
posé deux lignes rouges: la suppression de la taxe professionnelle devra être opérationnelle
en 2010 et le barème d’imposition sera national”, a-t-il martelé.
6 millions de manque à gagner. À droite comme à
gauche, les élus craignent pour
le financement des collectivités locales, doutant du niveau
de compensation que l’État
<2
TA X E P R O F E S S I O N N E L L E
Vent debout
contre
la suppression
Bientôt privées des recettes de la taxe
professionnelle, les communes de gauche
mais aussi de droite s’inquiètent
pour leur autonomie financière,
malgré les compensations promises.
pourra leur fournir au vu de la joint aux finances de la Ville.
situation des finances du pays. L’élu PS y voit “la fin de l’auto“Une fois de plus, on nous im- nomie financière des compose une réforme établie dans munes et une véritable mise
l’urgence, sans aucune concer- sous tutelle de l’État”. À Bobitation avec les colgny, la taxe profeslectivités territosionnelle reprériales. Le manque à “J’y vois la fin sente 25 % du
gagner pour une de l’autonomie budget de fonccommune comme financière des tionnement : elle
Bobigny va être
communes” doit donc dispaénorme, surtout en MICHEL COMMUSSET, raître dès le 1er janvier 2010 et le noul’absence de comADJOINT
vel impôt appelé à
pensation adéAUX FINANCES
la remplacer s’apquate pérenne. On veut nous pellera “Cotisation éconoétrangler financièrement mique territoriale”. Il sera comet favoriser les entre- posé d’une part de la cotisation
prises aux dépens des locale d’activité, assise sur le
ménages”, s’insurge Mi- foncier occupé par l’entreprise,
chel Commusset, ad- et d’autre part de la cotisation
complémentaire, assise sur la
valeur ajoutée produite par
l’entreprise, à partir de
500000 euros de chiffre d’affaires. Elle sera limitée à 3 % de
la valeur ajoutée, au lieu de
3,5 % aujourd’hui. “Pour les entreprises, il s’agit d’un cadeau
fiscal qui se monte à 8 milliards
d’euros, prévoit Joséphine Roig,
directrice générale des ressources et du développement
de la Ville. Mais pour les communes, les nouvelles taxes ne
seront jamais équivalentes à ce
que nous percevons aujourd’hui. Pour nous, le manque à
gagner devrait être de l’ordre
de 6 millions d’euros, en dépit
des transferts d’impôts que le
gouvernement prévoit entre les
collectivités.” Le tout dans un
contexte où la dotation globale de fonctionnement de l’État – qui s’élève à 18 millions
d’euros pour Bobigny – a tendance à stagner : elle n’augmentera que de 0,6 % l’an prochain.
Quel financement pour l’interco ? Or, avec la suppression
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Zone industrielle des
Vignes, à Bobigny. Le nouvel
impôt ne compensera
pas la suppression de
la taxe professionnelle.
de la taxe professionnelle, les
communes vont devenir beaucoup plus dépendantes des financements de l’État. “Jusqu’ici, dans notre budget, le
produit des contributions directes représentait 56 % et les
dotations de l’État 32 %. Avec la
réforme prévue, les pourcentages s’établiront respectivement à 43 % et 39 %. On en revient finalement à la situation
d’avant les lois de décentralisation!” explique Joséphine Roig.
Dans les réunions Parlons franchement qui se tiennent actuellement dans la ville, la
question revient régulièrement, d’autant que la taxe professionnelle est censée être
l’une des sources de financement de l’intercommunalité
que Bobigny va former avec
huit autres villes du département à partir du 1er janvier prochain. Catherine Peyge a ainsi
fait part de sa perplexité: “L’État va compenser le produit de
la taxe professionnelle pendant
la première année, mais que se
passera-t-il ensuite? Car on sait
que les nouvelles taxes ne seront pas dynamiques : elles
n’augmenteront pas si de nouvelles entreprises s’installent sur
le territoire de la commune. La
situation va se figer: à quoi bon,
du coup, attirer de nouvelles entreprises?” Une chose est sûre,
les contribuables ont de quoi
être inquiets: “Nous n’aurons
pas d’autre choix que d’augmenter les impôts des ménages
ou de diminuer le périmètre des
services publics, ce qui n’est pas
notre objectif à Bobigny !”
souligne Michel Commusset.
Faut-il alors en conclure que le
gouvernement veut faire porter le poids d’une réforme impopulaire aux collectivités territoriales, pour la plupart
actuellement dirigées par l’opposition?
Daniel Georges
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
ACTUALITÉS
<3
M É D I AT I O N
M E U R T R E D E YA M I N E
Djerroud. En réalité, une ex-copine de Reda Alaouchiche était
à l’origine de ces bruits de couloirs sur sa petite amie, son
amour qui l’est encore aujourd’hui derrière les barreaux :
cette dernière aurait été vue
dans les toilettes des garçons
du lycée deux ans avant les
faits. Reda, interdit de territoire
en Seine-Saint-Denis, débarqué trois ans plus tôt cité de
Bresse, avait déjà fait de la prison pour vols aggravés. Incapable de maîtriser sa violence,
il avait déjà tendu un piège
puis bastonné un jeune
homme qui aurait pratiqué
des attouchements sur celle
qu’il voulait épouser. Pour l’avocat général, “Reda Alaouchiche
cherchait à s’acheter une répu-
tation auprès de la famille”
de sa petite copine, dont la
mère était la meilleure
amie de Madame Djerroud: “Il ne supportait pas
de voir Yamine, ce garçon
lumineux.”
Prostrés durant tout le
procès. Têtes baissées durant les quatre jours d’audience, les condamnés ont
refusé de parler du
meurtre. Tino Horning ne
répondait que par monosyllabes aux questions de
la présidente de la cour
d’assises, et Reda Alaouchiche, un peu plus loquace, a maintenu avoir
tué parce qu’il avait été surpris en train de sniffer de la
cocaïne. Avocats et magistrats
leur ont reproché à maintes reprises de rester ainsi prostrés.
Juste avant les délibérations,
le premier a demandé pardon
à la famille en regardant la
mère et le frère. Le second, apparemment battu par son
père dans son enfance, s’est excusé de son comportement
pendant le procès et a lu une
lettre dans laquelle il a demandé pardon à plusieurs reprises “même si je ne le mérite
pas, je ne peux pas être pardonné pour ça”. La veille, la
mère de Yamine Djerroud, le
visage couvert de larmes, avait
dit : “Je ne suis pas remplie de
haine, ni de colère, mais de souffrance.”
FRÉDÉRIQUE PELLETIER
Marche en mémoire de Yamine Djerroud à l’été 2006.
’est la semaine d’information à la médiation familiale. Partout en
France, des initiatives (portes
ouvertes, débats, expositions…)
seront organisées pour permettre aux familles de rencontrer les professionnels de
ce secteur. À Bobigny, le projet
porté par quatre associations*
“fera la promo de la médiation
en général, pas uniquement de
la médiation familiale”, précise
Marie-Françoise Cornieti, présidente de Médiation Barreau
93. Du 16 au 20 novembre, les
quatre associations installeront leurs stands dans le hall
du palais de justice. Des bénévoles se relayeront pour informer le public sur leurs missions
et recevront en entretien confidentiel les personnes qui le
souhaiteraient.
Mais c’est quoi au juste, la médiation? “Il s’agit d’un processus de gestion des conflits autre
que par voie judiciaire. Les per-
sonnes opposées par un différend demandent et acceptent
l’intervention d’un tiers, le médiateur, pour les aider à trouver
une solution amiable”, explique
la présidente de Médiation
Barreau 93, créée depuis 2007
et spécialisée dans tous types
de médiations: familiale, commerciale, voisine, vice de
construction… “Le médiateur
n’est ni un juge, ni un arbitre, ni
un expert.” Son rôle est d’amener les personnes en conflit à
se parler, s’écouter, se comprendre et trouver ellesmêmes une solution à leur différend. D’ailleurs, relève
Marie-Françoise Cornieti, “la
médiation est la voie privilégiée
pour les gens proches (familles,
voisins, clients) et qui sont appelés à garder des relations”.
Lorsqu’un accord est trouvé, il
est exécuté “dans 99 % des
cas”.
KARIM NASRI
*APCE 93, Epicea, Adef 93 et Médiation Barreau 93.
JEAN-GRÉMILLON
Deux ans pour
faire peau neuve
À
PHOTO : SERGE BARTHE
e silence qui règne dans
la salle d’audience
quelques minutes avant
le verdict est quasiment insoutenable. C’est un moment extrêmement éprouvant pour la mère et le frère
cadet de Yamine Djerroud,
sauvagement assassiné le
21 juillet 2006 dans une cave
de la cité de Bresse. En quatre
jours de procès, cette famille
déchirée par la mort atroce
d’un jeune homme de 19 ans
décrit tout au long du procès
comme drôle, respectable,
sympathique et serviable, a
dû attendre le dernier moment pour entendre enfin les
excuses des accusés, Reda
Alaouchiche, 24 ans, et Tino
Horning, 22 ans, tous deux
presque mutiques. Vendredi
6novembre, les jurés de la cour
d’assises de Bobigny ont donc
suivi, à peu de chose près, les
réquisitions de l’avocat général, Quentin Dandoy, en
condamnant le premier, l’instigateur du crime, à 30 ans de
réclusion criminelle et le second, son complice, à 18 ans de
prison.
Rumeur dérisoire. “Cet assassinat était d’une violence telle
qu’il a affecté tous les professionnels du dossier et je m’y inclus”, a déclaré, la veille, dans
sa plaidoirie, l’avocat des parents de Yamine, Me Thibault
de Montbrial, avant d’énoncer
des faits horribles. Alors qu’il
vient d’aider sa mère à monter ses courses, ce “gamin”,
ceinture noire de judo, est attiré par les deux coupables
dans un guet-apens. “Quand il
arrive dans la cave, il est frappé
violemment de sept coups de
marteaux à la tête”, a développé ce même jour dans son
réquisitoire l’avocat général. Il
est ensuite étouffé par un sac
plastique et à nouveau battu
avec un pied de table. C’est
Reda Alaouchiche, dépeint par
experts et témoins comme un
être “manipulateur”, “froid”,
“n’exprimant pas d’émotion”,
qui l’a tué. Tino Horning, un
ami d’enfance de la victime,
qualifié par sa mère de “grand
bébé”, “renfermé”, “se laissant
manipuler”, l’a empêché de fuir
et donné des coups de pieds.
Une telle horreur s’est produite
pour une rumeur dérisoire, soidisant colportée par Yamine
PHOTO : SERGE BARTHE
30 et 18 ans de prison Professionnels
à l’écoute
pour les assassins
C
L
Grémillon, la rénovation
Anru entre dans sa
phase active. Le chantier
de l’immeuble de 24 logements avec commerces en rezde-chaussée est lancé, celui
des “10 villas” le sera en décembre et le mois de novembre verra la démolition de
la “galette” commerciale. Seule
la boulangerie continuera de
fonctionner pendant les travaux. Jeudi dernier, dans le
cadre des ateliers projet, l’urbaniste Catherine Tricot, des
techniciens de la Ville et de
l’OPH présentaient le plan
d’aménagement des espaces
extérieurs et les nouvelles
constructions aux habitants.
Une vingtaine de personnes
étaient présentes. Circulation,
espaces publics, résidentialisation, stationnement, autant
de points qui ont été travaillés
à partir des précédentes rencontres. Carole Brévière, élue
d’opposition, a critiqué de
nombreux volets du projet, de
même que certains habitants.
L’esprit du projet est de séparer l’espace public (voirie,
square, espaces de jeux qui
seront du ressort de la Ville) de
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
l’espace privé (les immeubles
et leur environnement, les parkings relevant de l’OPH). Les espaces au pied des immeubles
accueilleront de la végétation
de différents niveaux avec le
souci d’un entretien peu coûteux afin de ne pas alourdir les
charges et de privatiser tout en
laissant la cité ouverte, comme
l’ont souhaité les habitants. Le
plan de circulation intègre une
nouvelle voie est-ouest et la
transformation en voie normale de l’allée de stationnement, l’élargissement de la rue
Romain-Rolland qui a pour vocation d’être prolongée et qui
devrait accueillir des bus. Au
souci des riverains répétant
leurs craintes sur la sécurité, il
a été répondu par des plateaux
piétonniers sur la voie traversante, ce qui limitera la vitesse
à 20 km/h. Les parkings disséminés dans toute la cité seront
fermés, végétalisés et payants,
et des places de stationnement public seront aménagées le long des voies extérieures. Un square et des jeux
pour enfants verront le jour, de
même qu’un terrain de proximité.
MICHÈLE KOLOPP
ACTU-PHOTOS
<4
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Brocante. En raison des travaux de transformation du
centre-ville, la traditionnelle brocante du Secours populaire
s’est exilée de la Libération au marché de la Ferme,
dimanche dernier, pour le plus grand plaisir des chineurs.
Boxe. Mardi
3 novembre,
le réalisateur
Stéphane Ferrara
(3e de dr. à g.) était
présent au Magic
cinéma à l’occasion de la projection de Rêves
de médailles, le
troisième film de
l’ancien boxeur
qui a su passer
avec brio du noble
art au 7e art.
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
Médailles. Des médailles
Grand or (40 ans), Or
(35 ans), Vermeil (30 ans)
et Argent (20 ans) ont été
remises à des salariés
pour récompenser leur
ancienneté. La cérémonie,
qui s’est déroulée
vendredi dernier en
présence d’élus et du
président de l’Udaf,
a permis de remettre
à trois Balbyniens la
médaille de la Famille
française qui honore
les personnes ayant
“élevé dignement
plusieurs enfants”.
PHOTO : SERGE BARTHE
PHOTO : BRUNO KEMENER
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Harpe celtique. Cécile Corbel, la fée du Finistère,
a enchanté le public de Pablo-Neruda,
vendredi dernier, à l’occasion d’un concert
du festival Villes des musiques du monde.
ACTUALITÉS
N AT U R A L I S AT I O N
Français venus d’ailleurs
Dans l’assistance, Aïssatou, originaire du Sénégal, se dit “très
heureuse”.Il ne lui a finalement
fallu qu’un an et demi pour devenir Française. “J’habite Bobigny depuis dix-sept ans, mes
quatre enfants ont grandi ici et
j’aimerais enfin trouver un travail dans ma ville. Avec la nationalité française, j’espère que
Marseillaise, “qui n’est pas un
chant guerrier mais un hymne
de combat contre la tyrannie et
l’obscurantisme”,a souligné Catherine Peyge. La maire a tenu
à rappeler que “les idéaux de
la Révolution française sont
toujours d’actualité et que le
Français ne se définit pas. Il est,
tout simplement.”
Cérémonie d’accueil à la citoyenneté en mairie.
C H A N T I E R É D U C AT I F À B O N S E N FA N T S
Cinq halls remis à neuf
S
salis – structure d’insertion
professionnelle –, en désignant
l’un des cinq halls rénovés au
cours des deux dernières semaines. Grattage, ponçage,
peinture… Le travail com-
PHOTO : SYLLA GRINBERG
eize jeunes du quartier
ont remis à neuf des halls
de la cité des Bons Enfants. “On a fait quelque chose
d’assez carré”, explique Walid
Oueslati, de l’association Chry-
Un moyen de trouver sa place dans la cité.
mence à 7 heures, se termine
à 14 heures. “On est plus efficace le matin, indique Walid, et
ces horaires mettent bien dans
la réalité du boulot.” Pour Alassan Cissé, étudiant de 23 ans,
“ça n’aurait pas été Karim du
SMJ, qui nous l’aurait proposé,
on ne serait jamais venus! Mais
il est arrivé avec son grand sourire, alors…”
Le salaire récolté auprès de
l’OPH de Bobigny financera
des vacances, “au ski, peut-être,
ou au soleil. Karim veut nous
sortir un peu du quartier.”
De l’avis de l’animateur de
Chrysalis, qui supervise le
chantier, “l’action a été bien reçue par les locataires”. Une habitante a même porté le café,
le matin, aux jeunes tra-
PHOTO : BRUNO ABILE
S
amedi dernier avait lieu,
au salon d’honneur de
l’hôtel de ville, une cérémonie d’accueil à la citoyenneté présidée par Catherine
Peyge et Abdel Sadi. Une cinquantaine de Balbyniens – fraîchement naturalisés français
– ont ainsi été félicités par la
maire, qui a remis à chacun un
DVD du réalisateur Guy
Jacques intitulé Bobigny sans
déconner. “Votre démarche
montre votre attachement à la
France, même si pour nous, à
Bobigny, la citoyenneté ne se limite pas à la nationalité: nous
avons l’habitude d’écouter et
de consulter tous les habitants
et de même, pour beaucoup
d’entre vous, vous n’avez pas attendu d’obtenir la nationalité
pour vous engager dans la vie
associative.” L’assistance s’est
ensuite levée pour écouter La
<5
cela sera plus facile”, veut-elle
croire. Simon est arrivé sur le
territoire – du Sénégal lui aussi
– en 1983. “Au début, je ne m’y
plaisais pas trop, reconnaît-il.
Mais progressivement, j’ai appris à aimer ce pays. Aujourd’hui je suis heureux et je
compte fêter cela avec des
amis.”
Caterina et Paolo ne se sont
pas pressés: cela fait maintenant plus d’un demi-siècle
qu’ils ont franchi les Alpes.
“Nous n’avons désormais plus
aucune famille en Italie, il était
temps pour nous de devenir
français”, explique Paolo, qui a
fait toute sa carrière dans le
bâtiment. “Les marbres de la
gare Montparnasse à Paris, c’est
moi. Je suis même monté en
haut de la colonne Vendôme!”
raconte-t-il tout sourire. Avec
le sentiment du devoir accompli, ils s’en retournent tous
deux tranquillement dans leur
pavillon de la rue Rabelais, que
Paolo a lui-même construit!
DANIEL GEORGES
vailleurs. Pari gagné, donc, pour
le bailleur: “On souhaite que la
population jeune garde – ou
obtienne – une place dans la
cité”, déclare Philippe Pagani.
Combien de temps les peintures resteront en l’état? “C’est
toujours un challenge. Mais,
l’important, poursuit le responsable de l’OPH de Bobigny,
c’est surtout de créer des situations propices à ce que les
jeunes et les moins jeunes se
rencontrent et s’acceptent,
quels que soient leur âge ou
leur situation.”L’opération vient
compléter un travail de remise
en état de la cité effectué par
des entreprises et par un chantier international cet été. L’OPH
de Bobigny organise environ
cinq chantiers de ce type tous
les ans. Les tours 23 et 25 de
Salvador-Allende sont les prochaines sur la liste.
DOROTHÉE THIÉNOT
GRIPPE A
Lancement de la vaccination
A
près l’étape de vaccination du corps médical –
démarrée le 20 octobre
en priorité pour le personnel
travaillant dans la réanimation néonatale, les services pédiatriques ou côtoyant des patients grippés –, la campagne
de vaccination de la population contre le virus H1N1 démarre ce jeudi 12 novembre.
Dans un premier temps, les
centres de vaccination seront
ouverts aux sujets dits “à
risque”, à l’instar des personnes souffrant d’une affection de longue durée, des
femmes enceintes, de l’entourage des nourrissons… “Six
millions de personnes seront
convoquées”, selon le ministère de la Santé. Les lieux de
vaccination ne sont en aucun
cas accessibles librement, le
public prioritaire recevra un
courrier de la CPAM l’invitant
à se faire vacciner s’il le souhaite.
À Bobigny, l’opération pilotée
par la Ddass aura lieu les 16 et
17 novembre au gymnase
Marcel-Cachin, réquisitionné
par la préfecture comme
centre de vaccination pour les
villes de Bobigny et La Courneuve. Parmi le personnel en
charge de l’opération, les
élèves infirmiers de l’Institut
de formation en soins infir-
miers (IFSI) de Bobigny. “Ce
sont les étudiants de 3e année
qui sont concernés. Une majorité d’entre eux s’est portée volontaire pour cette mission citoyenne”, indique Agueda
Teixeira, la directrice de l’école
d’infirmières, tout en soulignant les difficultés pour les
étudiants de se rendre disponible: “En cette période de fin
de cursus, ils sont pris par les
examens.”
KARIM NASRI
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
Esclavage
Dans le procès en esclavage
domestique qui s’est déroulé
le 16octobre dernier à Bobigny,
le verdict est tombé vendredi
6 novembre. Le tribunal a
condamné à de la prison avec
sursis et à une amende, le
couple accusé d’esclavage domestique à l’encontre de Rose,
une jeune Malienne arrivée en
France en 1997, à l’âge de 11 ans.
La femme a écopé de deux ans
avec sursis et son mari de dixhuit mois avec sursis. La victime percevra 93000 euros au
titre des préjudices causés.
Vandalisme
Le vendredi 30 octobre, la bibliothèque Elsa-Triolet a été le
théâtre d’un acte de malveillance. Vers 16 heures, un
groupe de quatre personnes
trop bruyantes gênait par son
comportement les autres usagers de la bibliothèque. Il a été
invité par les bibliothécaires à
quitter la salle. Le groupe a obtempéré, mais est revenu
quelques minutes plus tard
précipiter des livres à terre et
renverser une travée complète
d’encyclopédies à proximité
d’une table occupée par des
collégiens. Cet acte inadmissible a provoqué l’émoi et la
stupéfaction des lecteurs et du
personnel de la bibliothèque.
Le coût des dégâts est estimé à
environ 3 000 euros. Une
plainte a été déposée au commissariat en vue de retrouver
les auteurs de cet acte de vandalisme.
GUP
Les habitants d’Hector-Berlioz
sont conviés à une réunion de
Gestion urbaine de proximité
(GUP), mercredi 18 novembre
à 18h30, dans le local de l'Amicale de locataires (26, rue Hector-Berlioz). Avec les gestionnaires (OPH de Bobigny,
Logirep, Semeco et Ville), ils feront le point sur la propreté du
quartier et sur les actions décidées dans la Charte propreté,
signée en février 2007.
Éclairage public
Jusqu’au 29novembre, des travaux de remplacement de
l’éclairage public se dérouleront sur le mail François-Mitterrand, dans sa partie comprise entre les rues PierreSémard et Pablo-Picasso. Les
candélabres, très régulièrement vandalisés, vont être
remplacés. Ils seront plus
hauts, plus solides, plus esthétiques, et surtout, les lampes
consommeront 2,5 fois moins
d’énergie (60 W au lieu de
150 W) pour un niveau d’illumination légèrement diminué,
mais amplement suffisant.
V I E P R AT I Q U E
INFOS VILLE
É TAT C I V I L
Grand lotoParde
l’ACB
ailleurs, n’hésitez pas à venir rencon-
L’ACB section des plus de 50 ans organise
un loto le samedi 14 novembre au clubhouse du stade Auguste-Delaune. Un repas est prévu de 19 h à 20 h 30. Tarif : 15 €
+ un carton offert. Il sera suivi d’un grand
loto ouvert à tous. Tarifs : 3 € le carton, 5 €
les deux cartons, 7 € les trois cartons.
왘Inscription au 01 48 30 37 39 avant le 13 novembre ou
sur place le jour même.
Décès
• Naïma Makhlouf,
née Meriche
MENUS
RESTAURANTS SCOLAIRES
DU 16 AU 20 NOVEMBRE
왘Lundi 16 : terrine de saumon, grillade de porc ou escalope de dinde, ratatouille,
édam, gaufre au sucre.
왘Mardi 17 : carottes râpées,
filet de merlu, purée, crème
de gruyère, compote.
왘Mercredi 18 : crêpe au fromage, rôti de dinde à l’espagnole, haricots beurre persillé,
mimolette, poire conférence.
왘Jeudi 19 : Salade de tomates, maïs et poivrons verts,
chili con carne, riz, velouté nature, tarte à la noix de coco.
왘Vendredi 20 : salade des
tropiques, tagliatelles de la
mer, carré de l’Est, orange.
RENCONTRE
Maison
des parents
• Venez rencontrer d’autres
parents, partager votre expérience, échanger vos idées.
Mardi 17 novembre à 18 h. Ré-
union animée par l’association Saga.
왘Maison des parents. 32, rue Berlioz.
Tél. : 01 48 45 84 63.
RETRAITÉS
Projet
intergénérationnel
Le CCAS et le service des affaires scolaires se sont associés dans le cadre d’un projet
intergénérationnel. Vous êtes
retraité(e), vous souhaitez
partager votre savoir avec
des enfants âgés de 3 à 10
ans. Vous êtes doué(e) pour
la couture, la peinture, le jardinage, l’écriture, la lecture,
le chant, la cuisine et beaucoup d’autres choses… Vous
êtes disponible pendant la
pause déjeuner de 11 h 30 à
13 h 30, alors vous pouvez intervenir auprès d’un petit
groupe d’enfants (6 au maximum) pour une durée de 30
à 45 minutes près de chez
vous, dans une école maternelle ou primaire, une à deux
fois par semaine.
왘Pour tous renseignements et
inscriptions, téléphonez au CCAS :
01 41 60 93 28 ou 01 41 60 93 33.
Lutte contre
la bronchiolite
18 novembre
HÔTEL DE VILLE
>
25 novembre
MAIRIE ANNEXE
>
2 décembre
MAIRIE ANNEXE
>
R ACINE
E.A ILLAUD
9 décembre
MAIRIE ANNEXE
EPSTEIN
trer les responsables et adhérents de l’ACB
section des plus de 50 ans pour vous renseigner sur les différents ateliers proposés.
Un accueil spécifique vous est reservé tous
les lundis, mercredis et vendredis au siège
de l’ACB de 14 h à 16 h.
왘Athlétic Club de Bobigny, espace Maurice-Nilès, 11 rue
du 8-Mai-1945.
PHARMACIES DE GARDE
DIMANCHE 15 NOVEMBRE
Foulon 41, rue des Bois
Groslay,Drancy
Tél. : 01 48 30 64 44
INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS
>M CASALEGGIO //06 22 07 17 25
>M SOUALHIA //06 25 01 62 72
>M LARIVE, M DUCLOT,
//06 86 40 40 72
M BIANNAY //06 85 05 13 53
M COIET //06 25 24 47 72
3, RUE DE LA FRATERNITÉ
>M. PINEAU, M FEUILLOY,
M GOMIS, M HASSANI 31, RUE
ALCIDE-VELLARD // 01 48 30 88 14
>Mme Barros 82, RUE DE L’ÉTOILE
// 01 48 32 80 05
>M. MARQUION, M MERCIER
26, AV. ÉD.-VAILLANT //01 48 91 30 92
ME
ME
ME
Pour la 9e année, le Réseau
bronchiolite médico-kinésithérapique Île-de-France
fonctionnera pendant l’épidémie hivernale. Un centre
d’appels sera opérationnel où
des standardistes spécialisées communiqueront les coordonnées des kinésithérapeutes disponibles dans leurs
cabinets, les week-ends et
jours fériés de 9 h à 18 h :
0820 820 603 (ce numéro
fonctionne également les
vendredis et veilles de jours
fériés de 12 h à 20 h).
왘Des médecins sont disponibles 7 j/7
de 9 h à 23 h au 0820 800 880.
DIPLÔMÉS
Récompenses
Chaque année, la municipalité récompense ses jeunes
diplômés. Les lauréats balby-
niens scolarisés dans un établissement hors communal
ou à l’université doivent se
faire connaître avec le justificatif du diplôme obtenu auprès du service enseignement de l’Hôtel de Ville au 6e
étage, porte 601. Au cours
d’une réception en leur honneur, les lauréats balbyniens
se verront remettre un livre.
ENCOMBRANTS
Collecte
des “monstres”
• Vendredi 13 novembre
pour le secteur 1.
• Lundi 16 novembre pour les
cités Abreuvoir, Chemin-Vert,
Paul-Éluard, Hector-Berlioz et
Karl-Marx.
왘Pour plus de renseignements, appelez le numéro vert 0 800 093 001.
NOËL
Féerie et cadeaux
Pour que Noël n’oublie personne, la Ville permet aux enfants dont les parents rencontrent des difficultés
financières de participer à la
fête. Cette année, chaque enfant recevra un jouet et
chaque famille un colis festif
et des places pour le spectacle
Carnaval du cirque de Cuba au
Zénith de Paris. La Féerie de
Noël est offerte aux enfants
balbyniens nés entre 1995
et 2009, dont l’un des parents
est inscrit au Pôle emploi ou
bénéficiaire d’un minimum
social (RSA, AAH, ASS…) et dont
le quotient familial est compris entre les lettres A et H.
왘Inscriptions jusqu’au 20 novembre
au CCAS - 31, av. Salvador-Allende à
Bobigny (1er étage) ou dans les mairies de proximité.
S O L I DA R I T É
Secours catholique
Le Secours catholique organise sa collecte nationale, qui
se tiendra le dimanche 15 novembre. Cette année, le
thème retenu est celui de
“l’enfance et de la famille”
et plus particulièrement
“femme et pauvreté”.
왘Secours catholique de Seine-SaintDenis – 33, rue Paul-Cavaré – 93114
Rosny-sous-Bois.
ENQUÊTE PUBLIQUE
Renouvellement urbain
Le public est informé que, conformément aux dispositions
de l’arrêté préfectoral n° 09-2892 du 30 octobre 2009, il
sera procédé conjointement du 23 novembre au 23 décembre 2009 inclus à :
• Une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique
pour la réalisation du projet de renouvellement urbain du
quartier Karl-Marx à Bobigny.
• Une enquête parcellaire, en vue de déterminer la liste des
ayant-droit à exproprier.
Madame Joanna Fourquier est désignée en qualité de commissaire enquêteur. Elle siégera à la mairie de Bobigny les
jeudi 26 novembre, mardi 1er décembre, vendredi 11 décembre et mardi 15 décembre de 14 h à 17 h.
Les dossiers d’enquêtes pourront être consultés à la mairie de Bobigny, 31, avenue du Président-Salvador-Allende,
dans les délais susvisés, aux heures d’ouverture des bureaux, du lundi au vendredi de 8 h 45 à 11 h 45 et de 13 h 30
à 17 h 30 et le samedi de 8 h 45 à 11 h 45.
Durant cette période, les observations du public pourront
être consignées sur le registre d’enquête mis à disposition
ou être adressées par écrit, en préfecture de la Seine-SaintDenis – Direction du développement durable et de l’aménagement – Bureau de l’urbanisme et des affaires foncières,
à la commissaire-enquêteur.
La commissaire-enquêteur rendra ses conclusions motivées dans le délai d’un mois à compter de la date de clôture de l’enquête.
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
ME
ME
ME
ME
ME
SANTÉ
>
URGENCES
SORTI E
Mariages
• Navamanée Ravagen
et Inderjit Singh
• Carole Liebengueth et
Walter Bandeira dos Santos
• Hadjira Bousserouel
et Abed Makour
• Josépha Paulette Jabol
et Mbome Monobloc Lea
<6
LLE
ME
AMBULANCES
> 01 48 50 16 89
> 01 48 31 13 10
URGENCES MÉDICALES
NUIT, DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS.
> 0148321515
> 06 09 11 78 56
SOS SUICIDE PHÉNIX
> 0140444645
ENTREPRISES
Rencontre-débat
Le 24 octobre dernier, les Talents des cités ont récompensé plusieurs lauréats issus de la banlieue pour leur
création d’entreprise. C’est
dans ce contexte que le club
93 Jeunesse et Entreprises organise, comme chaque année depuis sept ans, une rencontre-débat entre jeunes et
chefs d’entreprise sur le
thème de “la création d’entreprise de croissance à partir de zéro”. Mardi 17 novembre de 16 h à 18 h à
l’université Paris-XIII à Villetaneuse. Amphithéâtre I –
99, avenue Jean-Baptiste-Clément.
왘Inscriptions par mail : danielle.
[email protected].
ALLÔ,
LA MAIRIE ?
STANDARD 01 41 60 93 93
FAX : 01 41 60 93 00
www.bobigny.fr /
Mél: [email protected]
HORAIRES D’OUVERTURE
DU LUNDI AU VENDREDI 8 H 30 > 11 H 45
13 H 30 > 17 H 30. LE SAMEDI DE 9 H À 11 H 45.
ATTENTION : LE PREMIER JEUDI DE CHAQUE
MOIS, LA MAIRIE OUVRE SES PORTES
L’APRÈS-MIDI À PARTIR DE 15 H.
INSCRIPTIONS SCOLAIRES
01 41 60 95 36
RESTAURATION SCOLAIRE-ÉTUDE
01 41 60 95 51
SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE
01 41 60 04 53
ACTIVITÉS CULTURELLES
01 48 96 25 75
48 96 25 60
CENTRES DE LOISIRS 01 41 60 95 67
SERVICE VOIRIE 01 41 60 95 04
SERVICE SOCIAL 01 41 60 99 50
SERVICE HYGIÈNE 01 41 60 95 44
SPORTS 01
COLLECTE SÉLECTIVE ET PROPRETÉ
08 00 093 001
ACTU-ÉVÉNEMENT
<7
2 7 ES F O U L É E S M A R T O N E
Populaires et peuplées
O
n n’avait pas vu autant de participants aux Foulées MauriceMartone depuis 2005 ! En effet, dimanche, ils étaient 441 à courir
les 10 km du parcours de la 27e édition
jalonnant Bobigny et Drancy. C’est un
nouveau record de participation, avec
seulement un coureur de plus qu’en
2005... Le vainqueur, Mustapha Benacer de Choisy-le-Roi, a réalisé un superbe chrono (30 min. 4 sec.), tout près
des meilleures performances réalisées
à l’époque par les athlètes kenyans.
Aucun des 12 Balbyniens engagés ne
s’est classé dans les 50 premiers : le
premier d’entre eux, Kevin Arquer, ter-
mine à la 75e place, 4e de la catégorie
juniors à seulement 9 minutes du
vainqueur. Prometteur. Il confirme ainsi
son résultat de l’an passé (2e). Tout
comme Hélène Bollinger, qui a remporté pour la seconde année consécutive la course des cadettes. Son frère
Vincent finit à la 85e place (36e seniors).
Autres bons résultats à noter du côté
des athlètes féminines de l’ACB avec
la 3e place pour Nadia Sadiq et la 11e
pour Marie-Claude Roussi en seniors
femmes, ainsi que la 8e place en vétérans femmes pour Véronique Fromonteil.
Sébastien Chamois
photos : Daniel Maunoury
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
À VOTRE SERVICE
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de lit ordinaire, clair, 140 x 190,
tête, pieds, montants, prix :
50 € ; Sommier tapissier Tréca
140 x 190, prix : 40 €. Matelas
C
ela a été décidé lors du
Grenelle de l’environnement : les ampoules
classiques dites “à incandescence” disparaîtront avant la
fin 2012 des magasins. Cette
décision a été prise afin de réduire la consommation nationale d’électricité de l’équivalent de la consommation
annuelle de la ville de Paris.
Dès lors, place est faite aux
ampoules basse consommation dont 25 % de l’énergie est
transformée en lumière, alors
que dans une ampoule à
incandescence, seuls 5 % le
sont. Pourtant, certains font
de la résistance et affirment
qu’en hiver, la chaleur produite par les lampes à incandescence n’est pas perdue,
mais participe au chauffage
de la maison. Si celles-ci dis140 x 190, Modus, à fleurs,
écru et marron, dur, prix :
60 €. Extenseur muscu bras,
prix: 13 €. Sommier Simmons
extra-plat, 188 x 138 x 5 cm,
prix: 30 €. Tapis acrylique, 240
x 170, prix : 20 €. Lot de 2
chaises rustiques en bois,
siège clouté vert, prix : 15 €.
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1,20 m, chargement à plat
pour déplacer gros volumes,
prix : 30 €. Batte de base-ball
Benett, prix : 12 €.
Tél. : 06 50 30 20 25.
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prix : 300 €. Phonographe,
prix : 150 €.
Tél. : 06 13 82 46 05.
Table ronde à rallonge, imita-
paraissent, il faudra chauffer
davantage les logements…
Par ailleurs, ces ampoules à
basse consommation seraient polluantes. En effet,
elles fonctionnent sans filament : un arc électrique se
propage dans un tube rempli
de vapeur de mercure, métal
tion orme, 4 chaises en hêtre
massif, prix : 400 €. Lit 190 x
120, matelas + cadre, très peu
servi, prix : 250 €. Fauteuil
rouge, prix : 100 €. Canapé
rouge amazone, prix : 150 €.
Télé couleur, 70 cm, prix: 50 €.
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100 €. Lampe halogène, prix:
20 €. Ponceuse Skil, prix: 50 €.
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40 % de ces ampoules sont
recyclées et 60 % jetées avec
les ordures ménagères. Enfin, il faut savoir que le
champ électromagnétique
autour du culot de ces ampoules est d’une puissance
supérieure à la norme. Il est
donc recommandé de ne pas
en faire usage pour en équiper des lampes de bureau ou
de chevet. Enfin, ces ampoules, dont la durée de vie
compense le prix d’achat
élevé, s’usent à l’allumage et
à l’extinction. Alors que faire?
Pour l’instant, peut-être ne
pas s’équiper en ampoules
discount non garanties, et attendre que de nouvelles informations et pourquoi pas
de nouvelles lampes fassent
leur apparition. À suivre…
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COLLABORÉ À CE NUMÉRO : BRUNO ABILE, CLAUDE BARDAVID, CLAIRE CHARANSONNET, DANIEL GEORGES, FRÉDÉRIC GOUAILLARD, DANIEL MAUNOURY, XAVIER SERVOLLE, DOROTHÉE THIÉNOT • PICTOGRAMMES : JOCHEN GERNER • DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : CATHERINE PEYGE • DIFFUSION 0141607800• IMPRESSION : YDPRINT • PUBLICITÉ : STRATÉCOM (TÉL.: 0149462946) (FAX :
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<9
BASKET
K A R AT É
Kenji dans la cour
des grands
En remportant la Coupe de France le week-end dernier, Kenji
Grillon a conquis son premier titre national au niveau senior.
Une étape vers son prochain objectif: un sacre international.
HAN DBALL MASCULI N
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
“Trop d’individualisme”
A
près deux descentes
consécutives, on attendait enfin une réaction
de l’équipe masculine de l’ACB
au niveau départemental. Pour
le moment, elle se fait toujours
attendre, puisqu’après quatre
journées, les Balbyniens n’ont
remporté qu’un succès pour
trois défaites, dont la dernière,
samedi à Gagny (42-38). “Pour
moi, c’est simple, explique l’entraîneur Yves Nanette, les garçons ont toujours du mal à travailler en groupe. Il y a trop
d’individualisme, de problèmes
de concentration et de respect
des consignes. Tant qu’ils n’auront pas compris qu’il faut se
mettre au service du collectif,
les résultats ne viendront pas.”
Pourtant, le potentiel est là, car
l’équipe est capable de marquer 38 buts en une rencontre,
mais aussi d’en encaisser plus
de 40… “On a arrêté de travailler un peu la défense ces derniers temps pour se consacrer
à l’attaque. Et hop, on prend 42
buts, comme s’ils avaient tout
oublié.” Si le coach est remonté, il ne perd pas espoir :
“On a quand même un bon
groupe. Plusieurs joueurs vont
revenir de blessures et des nouveaux viennent d’avoir leur
licence. Cela va me permettre
d’instaurer plus de concurrence.
Et franchement, le jour où les
joueurs vont s’y mettre vraiment, où ils vont jouer ensemble en respectant les
consignes, je pense qu’on peut
battre tout le monde. Maintenant, moi je leur donne les éléments. Mais, ce sont eux qui
sont sur le terrain. À eux de
jouer !” Exempté de la prochaine journée, l’ACB affrontera, le 21 novembre prochain,
Neuilly-sur-Marne 2, qui n’a
toujours pas connu la victoire
cette saison.
S. C.
sultat n’est qu’une étape
vers le titre de champion
du monde qu’il espère obtenir en 2010. “Je suis très
content d’obtenir ce premier titre national en seniors. Mais, maintenant ce
n’est pas une fin en soi et
comme d’habitude, il va
falloir confirmer, rester à ce
niveau pour ne pas quitter
le bon wagon.” Ce titre lui
permet d’être d’ores et
déjà qualifié pour les prochains Championnats
d’Europe qui auront lieu
en mai en Grèce. “Après
ma 5e place aux Mondiaux,
je pars pour gagner”,
confie-t-il. Ce seront ses 2es
championnats d’Europe,
mais ses premiers en individuel: blessé l’an passé pendant les Championnats de
France, il n’avait participé qu’à
la compétition par équipe, où il
avait obtenu la médaille de
bronze.
Suprématie nationale. Avant
cela, il concourra en janvier à
l’Open de Paris, où il s’était
hissé à la seconde place l’an
passé, privilégiant la préparation dans son club de Garches
à la compétition. Il sera également question de suprématie
nationale en mars, pour les
championnats de France, où il
sera désormais attendu
comme lors de ses glorieuses
années en jeunes. S’il s’agit de
sa première médaille d’or nationale, le Balbynien avait déjà
remporté le titre aux Jeux méditerranéens et aux championnats d’Europe universitaires en juillet. Il s’était aussi
retrouvé en finale de l’Open international d’Allemagne en
septembre. Preuve que de
compétitions en compétitions,
il est en train de passer du statut de grand espoir à celui de
champion. Et son palmarès,
déjà bien garni au cours de ses
années cadets et juniors, continue de s’étoffer…
Sébastien Chamois
PHOTO : XAVIER SERVOLLE
I
l y a un an tout juste,
Kenji Grillon revenait
plein d’espoirs et d’ambitions de ses premiers
Championnats du monde
seniors, qu’il avait terminés
à une belle 5e place. Son
objectif premier était néanmoins de s’affirmer au niveau national, pour confirmer sa place en équipe de
France dans la catégorie des
moins de 75 kg. Il ne lui a
pas fallu longtemps pour
concrétiser cette ambition.
Dès le premier rendez-vous
de la saison, la Coupe de
France, le jeune Balbynien,
qui en est seulement à sa 2e
saison en seniors, s’est im- Kenji s’est brillamment qualifié pour
posé avec brio. Après la 3e les prochains Championnats d’Europe.
place obtenue la saison dernière, Kenji Grillon est cette fois ancien international pour ce camarades de l’équipe de
monté sur la plus haute qui a été, selon moi, mon com- France, avant de prendre le
marche du podium, le week- bat le plus dur. C’était serré et dessus en finale sur un ancien
end dernier à Bordeaux, après j’ai réussi à m’en sortir. Cette vic- champion de France des moins
un parcours idéal où il aura toire m’a mis en confiance et de 67 kg, qui vient de monter
rencontré et battu plusieurs de lancé mon tournoi”, confie le de catégorie. Comme chaque
fois qu’il a obtenu un titre,
ses concurrents pour une place médaillé d’or.
en équipe de France. “Le déclic “Pas une fin en soi”. En demi- Kenji a fait preuve de maturité
s’est produit au 3e tour face à un finale, il a surclassé l’un de ses et d’ambitions. Pour lui, ce ré-
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
Relégable
Battu par l’avant-dernier, Ivry
(78-58), l’ACB se retrouve en position de relégable (10e) avec
un seul succès en six journées.
Au repos ce week-end, les Balbyniens recevront Paris 19e, le
samedi 21 novembre, qui
compte le même nombre de
points. Cette rencontre est
donc déjà presque capitale
dans l’optique du maintien.
JUDO
Cinq podiums
Belles performances des cadets de l’ACB, samedi, aux
championnats départementaux. Jonathan Gambella et
Vassavane Thirussitampalame
ont dominé leur catégorie de
poids en remportant le championnat, respectivement en
moins de 66 et moins de 73kg.
Clarisse Seremes se classe 2e,
Jordan Alliet et Cynda Soumri,
3es. Ces cinq jeunes sont qualifiés pour le championnat régional, qui sera qualificatif
pour le championnat de
France 1re division cadets.
Teddy en forme
Pendant ce temps-là, Teddy
Grillon a encore frappé à la
coupe Paris-Kyoto.
Le jeune homme,
junior 2e année, a
terminé 3e en
moins de 100 kg
dans une compétition de niveau national seniors!
RUGBY
Série noire
Les Balbyniens, qui
avaient entamé la
saison avec trois succès, ont
encaissé samedi à Limoges
leur 3e défaite consécutive (2216), prenant tout de même le
point de bonus défensif. Les
Rouge et Noir se retrouvent 4es
avec désormais six points de
retard sur le leader. Tous les jokers ont été brûlés et la victoire
est impérative contre SaintMédard (6e), samedi à 19 h à
Wallon (Réserve à 17h15).
HANDBALL
FÉMININ
Bonnes dernières
Les filles sont bien parties pour
jouer en Division d’honneur régionale cette saison. De nouveau battues samedi à domicile par Ormesson (17-33), elles
sont en effet toujours dernières de leur poule de brassage avec trois points de retard
et un match en plus sur la 4e
place, qui permettrait de jouer
en Excellence régionale. Il ne
reste que quatre journées et la
prochaine envoie les Balbyniennes à La Therouanne (5e),
dimanche prochain.
PHOTO : DR
SPORT
LA SEMAINE DE BOBIGNY
<
A G E N DA
J E U D I 1 2 N OV E M B R E > M A R D I 1 7 N OV E M B R E
MAGIC CINÉMA
Rue du Chemin-Vert. Tél.: 0141 60 12 33/34. www.magic-cinema.fr. (6,5 € / 4,5 € / 3,5 €)
MAR 18H30.
왘La Vida Loca (vo)
MEXIQUE-FRANCE-ESPAGNE,
2008, 1H30
RÉALISATION : CHRISTIAN POVEDA
On les appelle les Maras.
Construits sur le modèle des
gangs de Los Angeles, ces
groupes de jeunes sèment la
terreur. Plongée dans les banlieues de San Salvador dans le
quotidien des membres d’une
armée invisible qui condamne
à mort une jeunesse privée de
tout avenir. Un film projeté en
hommage à Christian Povéda
assassiné en septembre 2009
au Salvador, après la sortie de
son documentaire.
왘Je suis heureux que
ma mère soit vivante
FRANCE, 2008, 1H36
RÉALISATION : CLAUDE MILLER,
NATHAN MILLER
Entre 7 et 20 ans, Thomas recherche Julie, sa mère biologique. À l’insu de ses parents
adoptifs, il retrouve cette
femme qui l’a abandonné à
4 ans et commence auprès
d’elle une “double vie”. Mais
“qui a deux maisons perd la
raison…” dit le proverbe !
Séances: JEU 18H30/ VEN 12H, 18H30/
pour la fille d’un grand d’Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste, il part entouré d’un protestant, son
fidèle secrétaire bien décidé
à venger les siens, de son serviteur, un Maure déguisé en
blond normand, de son parfumeur, un Juif, ainsi que de
son coiffeur, une folle perdue.
Séances: JEU 20H30/ VEN 12H, 20H45/
LUN 16H15, 20H30/ MAR 18H15.
왘Lucky Luke
FRANCE, 2009, 1H44
RÉALISATION : JAMES HUTH
Embarquement
immédiat… India
formance de kathakali (théâ-
EXPO PHOTO
tre) par Maryse Noiseux.
“Paris little India. Ganesha 20H30. Raison, discussion et un
Chaturthi, la fête du char du conte, de Ritwik Ghatak, Inde,
dieu Ganesha, escapade ta- 1974.
20 H 30. Sawariya, de Sanjay
moule” de Franck T. Pinero.
DU VENDREDI 13 NOVEMBRE
Leela Bhansali, Inde, 2007.
LUN 18H30/ MAR 20H45.
왘Rose & Noir
FRANCE, 2008, 1H37
RÉAL. : GÉRARD JUGNOT
En 1577, un grand couturier se
voit confier par le roi Henri III
la mission de confectionner
sa plus belle robe de mariage
LE MOIS DE L’INDE
Lucky Luke, l’aventurier intrépide, a pour mission de rétablir l’ordre à Daisy Town qui vit
sous la terreur de bandits
comme Pat Poker et Billy the
Kid. Le héros qui n’a jamais tué
se laissera-t-il gagner par la
haine? Sera-t-il sauvé par Belle,
l’éblouissante chanteuse du
saloon avec laquelle il découvre le grand amour?
Séances: JEU 18H15/ VEN 18H15/
SAM 18H15/ LUN 18H15/ MAR 20H30/
MER 14H15.
JEUNE PUBLIC
왘Le livre de la jungle
G.-B., 1942, 1H49
RÉALISATION : ZOLTAN KORDA
Le mythe de l’enfant sauvage
a traversé le cinéma depuis
ses débuts. Le Livre de la
jungle comporte plusieurs
histoires, mais la plus célèbre
est certainement celle de
Mowgli. Cette version de Zoltan Kora est une magnifique
adaptation fidèle au roman
de Kipling. À PARTIR DE 8 ANS.
Séances: DIM 14H30/ LUN 14H.
왘 Le petit peintre
du Rajasthan
INDE, 2006, 1H28
RÉALISATION : RAJKUMAR BHAN
Anirudh est un jeune enfant
de 11 ans que son père et sa
mère, débordés, placent chez
sa grand-mère paternelle au
Rajasthan. Anirudh va se lier
d’amitié avec cette grandmère qu’il ne connaissait pas
et, grâce à elle, découvrir la
peinture et les Havelis, ces immenses demeures traditionnelles décorées de fresques. À
PARTIR DE 7 ANS.
Séance: SAM 14H30/ MER 14H.
AU DIMANCHE 15 DÉCEMBRE
(vernissage vendredi à 19h30).
왘Magic Cinéma. Rue du CheminVert. Tél.: 0141601234.
Site: www.magic-cinema.fr.
PROJECTIONS
Festival
Indian Story
VENDREDI 13 NOVEMBRE
20H30. Étoile cachée, de Ritwik
Ghatak, Inde, 1960.
SAMEDI 14 NOVEMBRE
14 H 30. Le Petit peintre du Rajasthan, de Rajkumar Bhan,
Inde, 2006 (JEUNE PUBLIC).
15 H. Guru, de Mani Ratnam,
Inde, 2006.
16H30. La Rivière Subarnarekha,
de Ritwik Ghatak, Inde, 1962.
18 H 30. Kathakali, un chemin
de vie, de Christiane Ballan.
Projection suivie d’une per-
DIMANCHE 15 NOVEMBRE
14 H. Maha Shivaratri, documentaire de Mathieu Perrot,
Inde, 2007.
14 H 30. Le livre de la jungle, de
Zoltan Korda, Grande-Bretagne, 1942 (JEUNE PUBLIC).
15 H. La Rivière Titash, de Ritwik
Ghatak, Inde, 1973.
16H30. Jodha Akbar, de Ashutosh Gowariker, Inde, 2008.
17 H. Mi-bémol, de Ritwik Ghatak, Inde, 1961.
왘Magic Cinéma. Rue du Chemin-Vert
à Bobigny. Tél.: 0141601234.
Mois du film
documentaire
L’œil au-dessus du puits, de
Joan Van Der Keuken (1988).
SAMEDI 14 NOVEMBRE À 14H30.
왘Bibliothèque Elsa-Triolet,
4, rue de l’Union à Bobigny.
Tél.: 0148952056.
EXPOSITION
Science en appétit
L’histoire de l’univers, les mystères du cosmos seraient nichés
dans nos assiettes? C’est Geneviève Anhoury qui le dit ou
plutôt le démontre à travers
une drôle d’exposition, “Astronome gastronome”. Pris en
photo dans un jeu de lumière,
d’effets de matières, de couleurs, les produits ressemblent
tout d’un coup à des phénomènes de l’univers. Un mimétisme amusant de l’infiniment grand, rendu possible par la macrophotographie. Coconcepteur de l’exposition, l’astrophysicien
Sébastien Charnoz propose d’accompagner chacune des vues
d’une description écrite rigoureuse du phénomène physique…
Une expérience entre art et science. TARIFS : 7 ET 4,50 €.
DU MARDI AU SAMEDI DE 9H30 À 18 H.
왘Palais de la Découverte. Avenue Franklin-Delano-Roosevelt, Paris 8e.
Tél.: 0156432021.
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
PHOTO : GENEVIÈVE ANHOURY
Séances:JEU 20H30/ LUN 16H15, 20H30/
C U LT U R E
<11
DESSIN BLTUTCH
T H É ÂT R E E T S C I E N C E
Comment le
jeune Charles,
entomologiste
fougueux
et inexpérimenté, devint
Darwin,
le père de
la théorie de
l’évolution.
La compagnie
Toile de fond
esquisse
une réponse.
Dans la peau
de Darwin…
Drôles de Gaulois
Comment l’imagerie gauloise
s’est-elle constituée au fil du
temps? Yves Le Béchennec, archéologue responsable des
fouilles sur le site de Bobigny,
et le journaliste Didier Pasamonik proposent de mettre en
regard, à travers une exposition, les personnages de la BD
et la vie des Gaulois de Bobigny, d’après les éléments d’informations révélés par la nécropole gauloise exhumée.
왘Exposition “Drôles de Gaulois” jusqu’au 30 novembre à l’IUT de Bobigny - 1, rue de Chablis. Du lundi au
vendredi de 10h à 18h, samedi de 14h
à 18h. Tél. : 01 48 38 88 29.
Du studio à la scène
Une pièce inventive et amusante.
Sélection naturelle. Le propos? La vie du naturaliste anglais à travers deux époques
charnières de son itinéraire.
1831-1836 : son voyage à l’âge
de 22 ans à bord du Beagle,
vaisseau de la Navy, pour une
expédition topographique en
Amérique du Sud. Entomologiste inexpérimenté, il en revient cinq ans plus tard en naturaliste accompli, riche de
découvertes préfigurant sa
théorie sur l’évolution des espèces. La seconde période restitue la controverse que déclenche alors, dans la société
victorienne, la parution de son
ouvrage De l’origine des espèces, en 1859. Charles Darwin
est âgé de 50 ans, il est affaibli
par la maladie. Entre ces deux
T H É ÂT R E AU C M P R
Marat-Sade
U
n lieu de soin ouvert sur
la cité, parce que les patients n’ont pas à être
coupés du monde… C’est dans
cet esprit que le Centre de médecine physique et de réadaptation de Bobigny fait une
place de choix à la culture, invitant cette fois-ci le théâtre
sous son toit…
Devenu suédois en 1946 après
avoir fui l’Allemagne nazie, Peter Weiss publie en 1963 Marat-Sade, une pièce trauma-
tique sur l’exil, la folie,
la Révolution française,
le théâtre. L’intrigue :
emprisonné à l’hospice de Charenton, le
marquis de Sade met
en scène avec les pensionnaires de l’asile,
l’assassinat de l’ami
du peuple, Jean-Paul
Marat. Aujourd’hui,
Ali Amin, de la compagnie Ferme à rêves,
porte ce texte sur la
périodes, vingt ans se sont
écoulés. Darwin aura consacré
toutes ces années à rassembler les pièces destinées à l’argumentation de la théorie selon laquelle les espèces
vivantes obéissent à une mutation permanente. Leur survie ou disparition est fonction
de la faculté à s’adapter à leur
environnement, autrement dit
la sélection naturelle.
Passerelle vers les savoirs.“Je
me suis replongé dans la biographie de Darwin, en m’interrogeant sur la façon de relater
au mieux sa théorie, explique
Clara Bensoussan. En effet, il
existe aujourd’hui maints débats de société autour des questions de sciences, je pense aux
OGM par exemple. Pour au-
PHOTO : DR
C
harles Darwin (18091882), originaire du
comté de Shropshire
en Angleterre, était le
cinquième enfant d’une famille bourgeoise dont le père
était médecin. Mais en 1817, le
garçonnet de 8 ans est surtout
un élève qui s’ennuie prodigieusement à l’école. Sa passion ? La nature et une nette
propension pour la collecte de
coléoptères, insectes et minéraux en tout genre. Une passion qui aura raison des velléités paternelles pour les études
de médecine et de théologie
de sa progéniture. L’itinéraire
scientifique, l’aventure humaine de Charles Darwin regorgent d’anecdotes qui éclairent la personnalité du
naturaliste anglais. Clara Bensoussan, biologiste de formation, s’est inspirée de quelquesunes pour écrire la pièce
Qu’est-ce qui vous turlupine
Monsieur Darwin ? créée à
Marseille avec sa compagnie
Toile de Fond.
scène du CMPR et donne à
voir à travers le personnage
de Marat, une figure de la
vanité, de l’absurdité. Dans
un rire doux amer, Ali
Amin – devenu lui-même
Français après avoir fui
l’Irak de Saddam Hussein
– interroge avec acuité le
thème de la soumission
des hommes aux pouvoirs, aux idéologies.
M. D.
tant, ils échappent la plupart
du temps aux citoyens, parce
qu’ils ne connaissent pas ou
mal le phénomène scientifique
qui les sous-tend.” Soucieuse
de rigueur scientifique, Clara
Bensoussan s’est adjoint les
talents de Philippe Siaud, du
Muséum d’histoire naturelle
de Marseille. Une pièce rigoureuse et accessible à tous donc,
histoire de faire taire l’idée selon laquelle il faudrait faire
preuve d’un effort certain pour
comprendre la science. “Le
théâtre se déplace dans le
temps et dans l’espace, il peut
être une passerelle pour diffuser les savoirs scientifiques auprès du public. Il donne à voir la
démarche scientifique en train
de s’exercer.” C’est à une pièce
à la fois inventive, amusante,
éclairant les doutes, les incertitudes maladives, les réussites
de l’homme de science, de
l’homme tout court durant
vingt ans, que se sont attelés
la metteur en scène Caroline
Steinberg et les cinq comédiens de la compagnie. Un
spectacle familial à découvrir
à partir de 10 ans, que l’auteur
entrevoit comme une contribution au débat que suscite
encore la théorie darwiniste.
Mariam Diop
왘Marat-Sade, théâtre,
samedi 14 novembre à 20h
au CMPR – 359, avenue PaulVaillant-Couturier à Bobigny.
Tél. : 01 43 93 26 00.
Entrée libre.
왘Qu’est-ce qui vous turlupine Monsieur Darwin ? Lundi 16 novembre à
20h30 salle Pablo-Neruda à Bobigny.
Service culturel : 01 48 96 25 75.
Tarifs. : 2,30, 8,50 et 13 €.
Séances scolaires le 17 novembre.
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
Ils gravitent régulièrement
dans les studios de Canal 93 et
y affûtent leur jeu. Des
groupes d’artistes éclectiques
à qui la maison confie la scène,
le temps d’un concert. Ce trimestre, les artistes seront
Bortch (combo Punk rock), Missie Skud (rap) et Zoreilles Dehors (blues freestyle).
왘“Scène ouverte”, concert debout.
Samedi 14 novembre à 19h30 à Canal
93. 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny.
Entrée libre sur réservation. Tél. :
01 49 91 10 50.
Ciné banlieue
“Paris Banlieue je
t’aime moi non
plus, acte ll”. Le festival Ciné-banlieue
rassemble cet automne une trentaine de longs métrages avec pour
toile de fond Paris
et ses villes périphériques. Quête
identitaire, marginalité, exil, révolte… seront autant de sujets
portés à l’écran. Parmi eux, Ecchymoses, de Fleur Albert, sur
l’infirmerie scolaire, refuge
adolescent.
왘4e festival Ciné banlieue. Jusqu’au
15 novembre à Confluences. 190, boulevard de Charonne, Paris 20e. Programme et horaires au 0140241634.
Résidence
Masterclass du collectif Jeu de
jambe, dans le cadre de sa résidence artistique à Bobigny.
Ouverte aux danseurs pratiquant tous les styles, elle abordera les codes, spécificités techniques et esthétiques du
jazz-rock et du hip-hop.
왘Samedi 14 novembre de 14h30 à
17h30 au conservatoire Jean-Wiener
– 2, rue de la Libération à Bobigny. Entrée libre. Réservation auprès du service culturel : 01 48 96 25 76.
BONJOUR P A S S I O N O V A L E
BOBIGNY
L E
J O U R N A L
D E
L A
<12
V I L L E
DA O U DA K O N É
COMPRENDRE
D’Ivoire et de corne
Originaire d’Abidjan, le puissant 3e ligne de l’ACB a toujours
privilégié la sécurité aux sirènes du monde professionnel.
Portrait d’un immigré africain au parcours peu ordinaire.
C
DU CÔTÉ DE L’ACB RUGBY 93
Le repas du vendredi
D
e mémoire de Balbynien, la tradition du repas du vendredi soir a
toujours existé à l’ACB 93.
Après le dernier entraînement
de la semaine, une équipe de
bénévoles s’affaire en cuisine
pour préparer le dîner qui sera
partagé, dans la convivialité
du rugby, par les joueurs seniors, l’encadrement et les dirigeants, auxquels s’ajoutent
ces dernières saisons les
joueuses et les juniors. Des bé-
névoles qui font figure de professionnels, vu la qualité du repas et l’organisation en cuisine
avec une répartition des
tâches digne d’un restaurant.
Il faut bien ça pour nourrir une
cinquantaine d’affamés à l’appétit monstre. Barbecue
quand le temps le permet, puis
avec des plats comme le bourguignon ou la blanquette de
veau, la tradition est respectée.
Même si un noyau dur est présent depuis longtemps,
chaque saison, de nouveaux
bénévoles font leur apparition.
Parents d’anciens ou de nouveaux joueurs, femmes de
joueurs, dirigeants historiques,
l’équipe est rodée. Le cuistot,
désormais, c’est Yves, qui se régale à couper de bons morceaux de viande devant les
yeux ébahis de rugbymen qui
reviennent plusieurs fois à la
charge. Ces repas ne sont pas
coutumiers dans tous les clubs,
notamment depuis l’arrivée
du professionnalisme, qui a
ôté ainsi quelque peu certaines valeurs à ce sport. Eh
bien à l’ACB 93, ce n’est pas le
cas. Et les nouveaux joueurs
en sortent souvent ravis et impressionnés, attendant impatiemment le vendredi prochain. C’est presque devenu
un moyen d’attirer lors du recrutement d’intersaison. C’est
dire… Sébastien Chamois
S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9
PHOTO : SYLLA GRINBERG
’est l’histoire d’un
grosse blessure au geenfant de la balle,
nou, Daouda est sur le
mais d’une balle
flanc. “Je me suis reovale. L’histoire
trouvé à la rue, je
d’un petit Ivoirien qui ne
n’avais pas de contacts,
rêvait pas du PSG ou de
pas d’agent”, se soul’OM, mais du Stade Touvient-il. Finalement, le
lousain ou du Biarritz
club amateur d’AireOlympique. Daouda Koné,
sur-Adour lui permet
aujourd’hui troisième ligne
de remonter la pente et
à Bobigny, c’est l’histoire
lui offre un emploi
banale d’un immigré afrid’ouvrier dans une
cain au destin peu ordiusine de remorques
naire. “Je suis arrivé au
agricoles. Cet épisode
rugby non pas par choix
agit comme un marmais par stratégie, raconte
queur pour l’avenir. À
ce balèze de 105 kg origil’aventure, Daouda
naire d’Abidjan. Au foot, il
Koné préfère désory avait trop de talents et
mais la sécurité. En
moi je n’étais pas vraiment
2004, quand il rejoint
Paris pour signer au
habile des deux pieds.” Ce
Métro-Racing, il acpère d’une petite fille de 2
cepte même un contrat
ans et demi, s’est toujours
qui n’excède pas les
révélé un fin stratège.
Même quand le rugby proLe rugby, un jeu avant tout selon Daouda. 1200 euros. “J’étais sûrement le joueur qui
fessionnel lui fait de l’œil
PHOTO : LAMEUTE93.FR
touchait le moins d’aret que Montauban lui
ouvre les bras, il y réfléchit à la blessure et de me retrouver et passe de petits boulots en gent, avoue-t-il. Mais ma
deux fois. Pour lui, le profes- sans rien. J’ai des bouches à petits boulots. Le rugby, loin femme était sur Paris, alors j’ai
d’être un sport national, lui fermé ma gueule. Je n’ai même
sionnalisme est un piège, ou nourrir en Afrique”, sourit-il.
plutôt une aventure réservée Ouvrier à Aire-sur-Adoure. permet de s’évader de temps pas demandé d’appartement.”
à ceux mieux nés que lui. “En L’Afrique, toujours, comme un en temps. C’est d’ailleurs à l’oc- Aujourd’hui, Daouda Koné sait
2005, je sortais d’une bonne fil invisible qui le relie senti- casion de la préparation de la qu’il a eu raison quand, à 8 ans,
saison avec le Métro-Racing. mentalement et pécuniaire- Coupe du monde juniors en il a franchi les grilles de ce comLaurent Travers, l’entraîneur de ment à ses parents et ses 1995, avec la sélection de la plexe sportif d’Abidjan où des
Montauban, m’a appelé, il vou- quatre frères cadets restés au Côte d’Ivoire, que les dirigeants gamins jouaient avec un drôle
lait me faire signer. Ma tête a pays. Cette Afrique qu’il a quit- bordelais repèrent ce puissant de ballon. À l’époque, son père
un peu tourné”, se souvient tée voilà maintenant dix ans troisième ligne. Mais au cours a beau désapprouver, le rugby
Koné. Pas longtemps cepen- quand, en 1999, Bègles-Bor- de sa troisième saison en Gi- s’est invité dans sa vie. Ou pludant. “J’ai préféré la sécurité de deaux lui propose un contrat ronde, la scoumoune s’invite tôt une certaine idée du rugby.
l’emploi et garder mon boulot de trois ans. À cette époque, dans la carrière du jeune Celle d’un jeu avant tout.
Frédéric Gouaillard
à la RATP plutôt que de risquer Daouda Koné vivote à Abidjan joueur ivoirien. Victime d’une
LE JEU
Les modifications
autour
de la zone
plaqueur-plaqué
L
a dernière règle autour
du jeu au sol et de la zone
plaqueur-plaqué, expliquée dans cette page en fin de
saison dernière (Bonjour Bobigny n° 474), a de nouveau évolué cette saison. Il faut donc
apporter quelques précisions
pour tenter de comprendre les
différents coups de sifflet de
l’arbitre sur cette action de jeu,
qui pose quelques soucis d’interprétation entre les différents acteurs (joueurs, entraîneurs, supporters et arbitres).
Ce qui change essentiellement, c’est la façon de pouvoir
récupérer le ballon sur un
joueur plaqué et mis au sol.
L’an dernier, dès qu’un défenseur, qui tentait de récupérer
le ballon, était touché par un
soutien de l’attaquant plaqué,
il devait lâcher la balle. Cette
année, il peut continuer tant
que les soutiens ne l’ont pas
repoussé, tout en restant sur
ses appuis et donc debout. Il
faut toujours que les soutiens
offensifs et les défenseurs passent par l’axe du regroupement ainsi formé. Sinon une
pénalité sera sifflée. L’attaquant au sol étant dans l’obligation de lâcher la balle, le
soutien offensif prend un rôle
des plus importants pour assurer la continuité du jeu. Depuis le début de saison, on se
rend compte que cette nouvelle disposition prise par les
arbitres ralentit le jeu. Et que
souvent, c’est l’équipe qui possède le ballon qui se fait le plus
pénaliser… Il faut donc énormément travailler à l’entraînement cette action de déblayage en arrivant le plus
rapidement possible sur la
zone d’affrontement, et de
préférence à deux joueurs qui
s’unissent pour déblayer plus
efficacement.
S.C.
À NOTER
FÉDÉRALE 1
ACB93-SAINT MÉDARD
왘SAMEDI 14 NOVEMBRE > 19 H
Stade Henri-Wallon
왘DIMANCHE 22 NOVEMBRE > 15 H
Stade Henri-Wallon
TOP 10 FÉMININ
ACB93-TOULOUGES
왘 DIMANCHE 29 NOVEMBRE > 15 H
Stade Henri-Wallon