30 ans de prison pour l`assassin Karaté
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30 ans de prison pour l`assassin Karaté
L E J O U R N A L D E L A à pas de géant page 9 PHOTO : XAVIER SERVOLLE BONJOUR BOBIGNY Karaté Kenji Grillon V I L L E N AT U R A L I S AT I O N Venus d’horizons différents, avec leur histoire, ils ont opté pour la nationalité française. Une cinquantaine de personnes ont participé à la cérémonie organisée par la Ville pour leur naturalisation. Moment d’émotion. p a g e 5 M e u r t r d e m Y a e i n e : l’assassin pour prison ans ade 30 Son complice écopé de 18 ans de réclusion criminelle page 3 H EBDOMADAI RE N° 497 SEMAI N E DU 12 AU 18 NOVEMBRE 2009 PHOTO : BRUNO ABILE France plurielle O N E N PA R L E L e placide Alain Juppé nous avait habitués à plus de retenue: il y a un mois, il n’avait pas mâché ses mots pour critiquer la suppression de la taxe professionnelle voulue par le chef de l’État. “C’est se foutre du monde”, avait-il ainsi lâché en évoquant les conditions de sa suppression. Depuis, c’est un autre ancien Premier ministre qui, au sein de la majorité, mène la fronde. Emmenés par Jean-Pierre Raffarin, 24 sénateurs UMP ont en effet récemment prévenu le gouvernement qu’ils ne voteraient pas en l’état la réforme de la taxe professionnelle. Mais François Fillon, la semaine dernière, a tenu à remettre les pendules à l’heure: “Il y a des marges de négociations au Sénat, mais le gouvernement a posé deux lignes rouges: la suppression de la taxe professionnelle devra être opérationnelle en 2010 et le barème d’imposition sera national”, a-t-il martelé. 6 millions de manque à gagner. À droite comme à gauche, les élus craignent pour le financement des collectivités locales, doutant du niveau de compensation que l’État <2 TA X E P R O F E S S I O N N E L L E Vent debout contre la suppression Bientôt privées des recettes de la taxe professionnelle, les communes de gauche mais aussi de droite s’inquiètent pour leur autonomie financière, malgré les compensations promises. pourra leur fournir au vu de la joint aux finances de la Ville. situation des finances du pays. L’élu PS y voit “la fin de l’auto“Une fois de plus, on nous im- nomie financière des compose une réforme établie dans munes et une véritable mise l’urgence, sans aucune concer- sous tutelle de l’État”. À Bobitation avec les colgny, la taxe profeslectivités territosionnelle reprériales. Le manque à “J’y vois la fin sente 25 % du gagner pour une de l’autonomie budget de fonccommune comme financière des tionnement : elle Bobigny va être communes” doit donc dispaénorme, surtout en MICHEL COMMUSSET, raître dès le 1er janvier 2010 et le noul’absence de comADJOINT vel impôt appelé à pensation adéAUX FINANCES la remplacer s’apquate pérenne. On veut nous pellera “Cotisation éconoétrangler financièrement mique territoriale”. Il sera comet favoriser les entre- posé d’une part de la cotisation prises aux dépens des locale d’activité, assise sur le ménages”, s’insurge Mi- foncier occupé par l’entreprise, chel Commusset, ad- et d’autre part de la cotisation complémentaire, assise sur la valeur ajoutée produite par l’entreprise, à partir de 500000 euros de chiffre d’affaires. Elle sera limitée à 3 % de la valeur ajoutée, au lieu de 3,5 % aujourd’hui. “Pour les entreprises, il s’agit d’un cadeau fiscal qui se monte à 8 milliards d’euros, prévoit Joséphine Roig, directrice générale des ressources et du développement de la Ville. Mais pour les communes, les nouvelles taxes ne seront jamais équivalentes à ce que nous percevons aujourd’hui. Pour nous, le manque à gagner devrait être de l’ordre de 6 millions d’euros, en dépit des transferts d’impôts que le gouvernement prévoit entre les collectivités.” Le tout dans un contexte où la dotation globale de fonctionnement de l’État – qui s’élève à 18 millions d’euros pour Bobigny – a tendance à stagner : elle n’augmentera que de 0,6 % l’an prochain. Quel financement pour l’interco ? Or, avec la suppression PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Zone industrielle des Vignes, à Bobigny. Le nouvel impôt ne compensera pas la suppression de la taxe professionnelle. de la taxe professionnelle, les communes vont devenir beaucoup plus dépendantes des financements de l’État. “Jusqu’ici, dans notre budget, le produit des contributions directes représentait 56 % et les dotations de l’État 32 %. Avec la réforme prévue, les pourcentages s’établiront respectivement à 43 % et 39 %. On en revient finalement à la situation d’avant les lois de décentralisation!” explique Joséphine Roig. Dans les réunions Parlons franchement qui se tiennent actuellement dans la ville, la question revient régulièrement, d’autant que la taxe professionnelle est censée être l’une des sources de financement de l’intercommunalité que Bobigny va former avec huit autres villes du département à partir du 1er janvier prochain. Catherine Peyge a ainsi fait part de sa perplexité: “L’État va compenser le produit de la taxe professionnelle pendant la première année, mais que se passera-t-il ensuite? Car on sait que les nouvelles taxes ne seront pas dynamiques : elles n’augmenteront pas si de nouvelles entreprises s’installent sur le territoire de la commune. La situation va se figer: à quoi bon, du coup, attirer de nouvelles entreprises?” Une chose est sûre, les contribuables ont de quoi être inquiets: “Nous n’aurons pas d’autre choix que d’augmenter les impôts des ménages ou de diminuer le périmètre des services publics, ce qui n’est pas notre objectif à Bobigny !” souligne Michel Commusset. Faut-il alors en conclure que le gouvernement veut faire porter le poids d’une réforme impopulaire aux collectivités territoriales, pour la plupart actuellement dirigées par l’opposition? Daniel Georges S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 ACTUALITÉS <3 M É D I AT I O N M E U R T R E D E YA M I N E Djerroud. En réalité, une ex-copine de Reda Alaouchiche était à l’origine de ces bruits de couloirs sur sa petite amie, son amour qui l’est encore aujourd’hui derrière les barreaux : cette dernière aurait été vue dans les toilettes des garçons du lycée deux ans avant les faits. Reda, interdit de territoire en Seine-Saint-Denis, débarqué trois ans plus tôt cité de Bresse, avait déjà fait de la prison pour vols aggravés. Incapable de maîtriser sa violence, il avait déjà tendu un piège puis bastonné un jeune homme qui aurait pratiqué des attouchements sur celle qu’il voulait épouser. Pour l’avocat général, “Reda Alaouchiche cherchait à s’acheter une répu- tation auprès de la famille” de sa petite copine, dont la mère était la meilleure amie de Madame Djerroud: “Il ne supportait pas de voir Yamine, ce garçon lumineux.” Prostrés durant tout le procès. Têtes baissées durant les quatre jours d’audience, les condamnés ont refusé de parler du meurtre. Tino Horning ne répondait que par monosyllabes aux questions de la présidente de la cour d’assises, et Reda Alaouchiche, un peu plus loquace, a maintenu avoir tué parce qu’il avait été surpris en train de sniffer de la cocaïne. Avocats et magistrats leur ont reproché à maintes reprises de rester ainsi prostrés. Juste avant les délibérations, le premier a demandé pardon à la famille en regardant la mère et le frère. Le second, apparemment battu par son père dans son enfance, s’est excusé de son comportement pendant le procès et a lu une lettre dans laquelle il a demandé pardon à plusieurs reprises “même si je ne le mérite pas, je ne peux pas être pardonné pour ça”. La veille, la mère de Yamine Djerroud, le visage couvert de larmes, avait dit : “Je ne suis pas remplie de haine, ni de colère, mais de souffrance.” FRÉDÉRIQUE PELLETIER Marche en mémoire de Yamine Djerroud à l’été 2006. ’est la semaine d’information à la médiation familiale. Partout en France, des initiatives (portes ouvertes, débats, expositions…) seront organisées pour permettre aux familles de rencontrer les professionnels de ce secteur. À Bobigny, le projet porté par quatre associations* “fera la promo de la médiation en général, pas uniquement de la médiation familiale”, précise Marie-Françoise Cornieti, présidente de Médiation Barreau 93. Du 16 au 20 novembre, les quatre associations installeront leurs stands dans le hall du palais de justice. Des bénévoles se relayeront pour informer le public sur leurs missions et recevront en entretien confidentiel les personnes qui le souhaiteraient. Mais c’est quoi au juste, la médiation? “Il s’agit d’un processus de gestion des conflits autre que par voie judiciaire. Les per- sonnes opposées par un différend demandent et acceptent l’intervention d’un tiers, le médiateur, pour les aider à trouver une solution amiable”, explique la présidente de Médiation Barreau 93, créée depuis 2007 et spécialisée dans tous types de médiations: familiale, commerciale, voisine, vice de construction… “Le médiateur n’est ni un juge, ni un arbitre, ni un expert.” Son rôle est d’amener les personnes en conflit à se parler, s’écouter, se comprendre et trouver ellesmêmes une solution à leur différend. D’ailleurs, relève Marie-Françoise Cornieti, “la médiation est la voie privilégiée pour les gens proches (familles, voisins, clients) et qui sont appelés à garder des relations”. Lorsqu’un accord est trouvé, il est exécuté “dans 99 % des cas”. KARIM NASRI *APCE 93, Epicea, Adef 93 et Médiation Barreau 93. JEAN-GRÉMILLON Deux ans pour faire peau neuve À PHOTO : SERGE BARTHE e silence qui règne dans la salle d’audience quelques minutes avant le verdict est quasiment insoutenable. C’est un moment extrêmement éprouvant pour la mère et le frère cadet de Yamine Djerroud, sauvagement assassiné le 21 juillet 2006 dans une cave de la cité de Bresse. En quatre jours de procès, cette famille déchirée par la mort atroce d’un jeune homme de 19 ans décrit tout au long du procès comme drôle, respectable, sympathique et serviable, a dû attendre le dernier moment pour entendre enfin les excuses des accusés, Reda Alaouchiche, 24 ans, et Tino Horning, 22 ans, tous deux presque mutiques. Vendredi 6novembre, les jurés de la cour d’assises de Bobigny ont donc suivi, à peu de chose près, les réquisitions de l’avocat général, Quentin Dandoy, en condamnant le premier, l’instigateur du crime, à 30 ans de réclusion criminelle et le second, son complice, à 18 ans de prison. Rumeur dérisoire. “Cet assassinat était d’une violence telle qu’il a affecté tous les professionnels du dossier et je m’y inclus”, a déclaré, la veille, dans sa plaidoirie, l’avocat des parents de Yamine, Me Thibault de Montbrial, avant d’énoncer des faits horribles. Alors qu’il vient d’aider sa mère à monter ses courses, ce “gamin”, ceinture noire de judo, est attiré par les deux coupables dans un guet-apens. “Quand il arrive dans la cave, il est frappé violemment de sept coups de marteaux à la tête”, a développé ce même jour dans son réquisitoire l’avocat général. Il est ensuite étouffé par un sac plastique et à nouveau battu avec un pied de table. C’est Reda Alaouchiche, dépeint par experts et témoins comme un être “manipulateur”, “froid”, “n’exprimant pas d’émotion”, qui l’a tué. Tino Horning, un ami d’enfance de la victime, qualifié par sa mère de “grand bébé”, “renfermé”, “se laissant manipuler”, l’a empêché de fuir et donné des coups de pieds. Une telle horreur s’est produite pour une rumeur dérisoire, soidisant colportée par Yamine PHOTO : SERGE BARTHE 30 et 18 ans de prison Professionnels à l’écoute pour les assassins C L Grémillon, la rénovation Anru entre dans sa phase active. Le chantier de l’immeuble de 24 logements avec commerces en rezde-chaussée est lancé, celui des “10 villas” le sera en décembre et le mois de novembre verra la démolition de la “galette” commerciale. Seule la boulangerie continuera de fonctionner pendant les travaux. Jeudi dernier, dans le cadre des ateliers projet, l’urbaniste Catherine Tricot, des techniciens de la Ville et de l’OPH présentaient le plan d’aménagement des espaces extérieurs et les nouvelles constructions aux habitants. Une vingtaine de personnes étaient présentes. Circulation, espaces publics, résidentialisation, stationnement, autant de points qui ont été travaillés à partir des précédentes rencontres. Carole Brévière, élue d’opposition, a critiqué de nombreux volets du projet, de même que certains habitants. L’esprit du projet est de séparer l’espace public (voirie, square, espaces de jeux qui seront du ressort de la Ville) de S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 l’espace privé (les immeubles et leur environnement, les parkings relevant de l’OPH). Les espaces au pied des immeubles accueilleront de la végétation de différents niveaux avec le souci d’un entretien peu coûteux afin de ne pas alourdir les charges et de privatiser tout en laissant la cité ouverte, comme l’ont souhaité les habitants. Le plan de circulation intègre une nouvelle voie est-ouest et la transformation en voie normale de l’allée de stationnement, l’élargissement de la rue Romain-Rolland qui a pour vocation d’être prolongée et qui devrait accueillir des bus. Au souci des riverains répétant leurs craintes sur la sécurité, il a été répondu par des plateaux piétonniers sur la voie traversante, ce qui limitera la vitesse à 20 km/h. Les parkings disséminés dans toute la cité seront fermés, végétalisés et payants, et des places de stationnement public seront aménagées le long des voies extérieures. Un square et des jeux pour enfants verront le jour, de même qu’un terrain de proximité. MICHÈLE KOLOPP ACTU-PHOTOS <4 PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Brocante. En raison des travaux de transformation du centre-ville, la traditionnelle brocante du Secours populaire s’est exilée de la Libération au marché de la Ferme, dimanche dernier, pour le plus grand plaisir des chineurs. Boxe. Mardi 3 novembre, le réalisateur Stéphane Ferrara (3e de dr. à g.) était présent au Magic cinéma à l’occasion de la projection de Rêves de médailles, le troisième film de l’ancien boxeur qui a su passer avec brio du noble art au 7e art. S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 Médailles. Des médailles Grand or (40 ans), Or (35 ans), Vermeil (30 ans) et Argent (20 ans) ont été remises à des salariés pour récompenser leur ancienneté. La cérémonie, qui s’est déroulée vendredi dernier en présence d’élus et du président de l’Udaf, a permis de remettre à trois Balbyniens la médaille de la Famille française qui honore les personnes ayant “élevé dignement plusieurs enfants”. PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : BRUNO KEMENER PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Harpe celtique. Cécile Corbel, la fée du Finistère, a enchanté le public de Pablo-Neruda, vendredi dernier, à l’occasion d’un concert du festival Villes des musiques du monde. ACTUALITÉS N AT U R A L I S AT I O N Français venus d’ailleurs Dans l’assistance, Aïssatou, originaire du Sénégal, se dit “très heureuse”.Il ne lui a finalement fallu qu’un an et demi pour devenir Française. “J’habite Bobigny depuis dix-sept ans, mes quatre enfants ont grandi ici et j’aimerais enfin trouver un travail dans ma ville. Avec la nationalité française, j’espère que Marseillaise, “qui n’est pas un chant guerrier mais un hymne de combat contre la tyrannie et l’obscurantisme”,a souligné Catherine Peyge. La maire a tenu à rappeler que “les idéaux de la Révolution française sont toujours d’actualité et que le Français ne se définit pas. Il est, tout simplement.” Cérémonie d’accueil à la citoyenneté en mairie. C H A N T I E R É D U C AT I F À B O N S E N FA N T S Cinq halls remis à neuf S salis – structure d’insertion professionnelle –, en désignant l’un des cinq halls rénovés au cours des deux dernières semaines. Grattage, ponçage, peinture… Le travail com- PHOTO : SYLLA GRINBERG eize jeunes du quartier ont remis à neuf des halls de la cité des Bons Enfants. “On a fait quelque chose d’assez carré”, explique Walid Oueslati, de l’association Chry- Un moyen de trouver sa place dans la cité. mence à 7 heures, se termine à 14 heures. “On est plus efficace le matin, indique Walid, et ces horaires mettent bien dans la réalité du boulot.” Pour Alassan Cissé, étudiant de 23 ans, “ça n’aurait pas été Karim du SMJ, qui nous l’aurait proposé, on ne serait jamais venus! Mais il est arrivé avec son grand sourire, alors…” Le salaire récolté auprès de l’OPH de Bobigny financera des vacances, “au ski, peut-être, ou au soleil. Karim veut nous sortir un peu du quartier.” De l’avis de l’animateur de Chrysalis, qui supervise le chantier, “l’action a été bien reçue par les locataires”. Une habitante a même porté le café, le matin, aux jeunes tra- PHOTO : BRUNO ABILE S amedi dernier avait lieu, au salon d’honneur de l’hôtel de ville, une cérémonie d’accueil à la citoyenneté présidée par Catherine Peyge et Abdel Sadi. Une cinquantaine de Balbyniens – fraîchement naturalisés français – ont ainsi été félicités par la maire, qui a remis à chacun un DVD du réalisateur Guy Jacques intitulé Bobigny sans déconner. “Votre démarche montre votre attachement à la France, même si pour nous, à Bobigny, la citoyenneté ne se limite pas à la nationalité: nous avons l’habitude d’écouter et de consulter tous les habitants et de même, pour beaucoup d’entre vous, vous n’avez pas attendu d’obtenir la nationalité pour vous engager dans la vie associative.” L’assistance s’est ensuite levée pour écouter La <5 cela sera plus facile”, veut-elle croire. Simon est arrivé sur le territoire – du Sénégal lui aussi – en 1983. “Au début, je ne m’y plaisais pas trop, reconnaît-il. Mais progressivement, j’ai appris à aimer ce pays. Aujourd’hui je suis heureux et je compte fêter cela avec des amis.” Caterina et Paolo ne se sont pas pressés: cela fait maintenant plus d’un demi-siècle qu’ils ont franchi les Alpes. “Nous n’avons désormais plus aucune famille en Italie, il était temps pour nous de devenir français”, explique Paolo, qui a fait toute sa carrière dans le bâtiment. “Les marbres de la gare Montparnasse à Paris, c’est moi. Je suis même monté en haut de la colonne Vendôme!” raconte-t-il tout sourire. Avec le sentiment du devoir accompli, ils s’en retournent tous deux tranquillement dans leur pavillon de la rue Rabelais, que Paolo a lui-même construit! DANIEL GEORGES vailleurs. Pari gagné, donc, pour le bailleur: “On souhaite que la population jeune garde – ou obtienne – une place dans la cité”, déclare Philippe Pagani. Combien de temps les peintures resteront en l’état? “C’est toujours un challenge. Mais, l’important, poursuit le responsable de l’OPH de Bobigny, c’est surtout de créer des situations propices à ce que les jeunes et les moins jeunes se rencontrent et s’acceptent, quels que soient leur âge ou leur situation.”L’opération vient compléter un travail de remise en état de la cité effectué par des entreprises et par un chantier international cet été. L’OPH de Bobigny organise environ cinq chantiers de ce type tous les ans. Les tours 23 et 25 de Salvador-Allende sont les prochaines sur la liste. DOROTHÉE THIÉNOT GRIPPE A Lancement de la vaccination A près l’étape de vaccination du corps médical – démarrée le 20 octobre en priorité pour le personnel travaillant dans la réanimation néonatale, les services pédiatriques ou côtoyant des patients grippés –, la campagne de vaccination de la population contre le virus H1N1 démarre ce jeudi 12 novembre. Dans un premier temps, les centres de vaccination seront ouverts aux sujets dits “à risque”, à l’instar des personnes souffrant d’une affection de longue durée, des femmes enceintes, de l’entourage des nourrissons… “Six millions de personnes seront convoquées”, selon le ministère de la Santé. Les lieux de vaccination ne sont en aucun cas accessibles librement, le public prioritaire recevra un courrier de la CPAM l’invitant à se faire vacciner s’il le souhaite. À Bobigny, l’opération pilotée par la Ddass aura lieu les 16 et 17 novembre au gymnase Marcel-Cachin, réquisitionné par la préfecture comme centre de vaccination pour les villes de Bobigny et La Courneuve. Parmi le personnel en charge de l’opération, les élèves infirmiers de l’Institut de formation en soins infir- miers (IFSI) de Bobigny. “Ce sont les étudiants de 3e année qui sont concernés. Une majorité d’entre eux s’est portée volontaire pour cette mission citoyenne”, indique Agueda Teixeira, la directrice de l’école d’infirmières, tout en soulignant les difficultés pour les étudiants de se rendre disponible: “En cette période de fin de cursus, ils sont pris par les examens.” KARIM NASRI S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 Esclavage Dans le procès en esclavage domestique qui s’est déroulé le 16octobre dernier à Bobigny, le verdict est tombé vendredi 6 novembre. Le tribunal a condamné à de la prison avec sursis et à une amende, le couple accusé d’esclavage domestique à l’encontre de Rose, une jeune Malienne arrivée en France en 1997, à l’âge de 11 ans. La femme a écopé de deux ans avec sursis et son mari de dixhuit mois avec sursis. La victime percevra 93000 euros au titre des préjudices causés. Vandalisme Le vendredi 30 octobre, la bibliothèque Elsa-Triolet a été le théâtre d’un acte de malveillance. Vers 16 heures, un groupe de quatre personnes trop bruyantes gênait par son comportement les autres usagers de la bibliothèque. Il a été invité par les bibliothécaires à quitter la salle. Le groupe a obtempéré, mais est revenu quelques minutes plus tard précipiter des livres à terre et renverser une travée complète d’encyclopédies à proximité d’une table occupée par des collégiens. Cet acte inadmissible a provoqué l’émoi et la stupéfaction des lecteurs et du personnel de la bibliothèque. Le coût des dégâts est estimé à environ 3 000 euros. Une plainte a été déposée au commissariat en vue de retrouver les auteurs de cet acte de vandalisme. GUP Les habitants d’Hector-Berlioz sont conviés à une réunion de Gestion urbaine de proximité (GUP), mercredi 18 novembre à 18h30, dans le local de l'Amicale de locataires (26, rue Hector-Berlioz). Avec les gestionnaires (OPH de Bobigny, Logirep, Semeco et Ville), ils feront le point sur la propreté du quartier et sur les actions décidées dans la Charte propreté, signée en février 2007. Éclairage public Jusqu’au 29novembre, des travaux de remplacement de l’éclairage public se dérouleront sur le mail François-Mitterrand, dans sa partie comprise entre les rues PierreSémard et Pablo-Picasso. Les candélabres, très régulièrement vandalisés, vont être remplacés. Ils seront plus hauts, plus solides, plus esthétiques, et surtout, les lampes consommeront 2,5 fois moins d’énergie (60 W au lieu de 150 W) pour un niveau d’illumination légèrement diminué, mais amplement suffisant. V I E P R AT I Q U E INFOS VILLE É TAT C I V I L Grand lotoParde l’ACB ailleurs, n’hésitez pas à venir rencon- L’ACB section des plus de 50 ans organise un loto le samedi 14 novembre au clubhouse du stade Auguste-Delaune. Un repas est prévu de 19 h à 20 h 30. Tarif : 15 € + un carton offert. Il sera suivi d’un grand loto ouvert à tous. Tarifs : 3 € le carton, 5 € les deux cartons, 7 € les trois cartons. 왘Inscription au 01 48 30 37 39 avant le 13 novembre ou sur place le jour même. Décès • Naïma Makhlouf, née Meriche MENUS RESTAURANTS SCOLAIRES DU 16 AU 20 NOVEMBRE 왘Lundi 16 : terrine de saumon, grillade de porc ou escalope de dinde, ratatouille, édam, gaufre au sucre. 왘Mardi 17 : carottes râpées, filet de merlu, purée, crème de gruyère, compote. 왘Mercredi 18 : crêpe au fromage, rôti de dinde à l’espagnole, haricots beurre persillé, mimolette, poire conférence. 왘Jeudi 19 : Salade de tomates, maïs et poivrons verts, chili con carne, riz, velouté nature, tarte à la noix de coco. 왘Vendredi 20 : salade des tropiques, tagliatelles de la mer, carré de l’Est, orange. RENCONTRE Maison des parents • Venez rencontrer d’autres parents, partager votre expérience, échanger vos idées. Mardi 17 novembre à 18 h. Ré- union animée par l’association Saga. 왘Maison des parents. 32, rue Berlioz. Tél. : 01 48 45 84 63. RETRAITÉS Projet intergénérationnel Le CCAS et le service des affaires scolaires se sont associés dans le cadre d’un projet intergénérationnel. Vous êtes retraité(e), vous souhaitez partager votre savoir avec des enfants âgés de 3 à 10 ans. Vous êtes doué(e) pour la couture, la peinture, le jardinage, l’écriture, la lecture, le chant, la cuisine et beaucoup d’autres choses… Vous êtes disponible pendant la pause déjeuner de 11 h 30 à 13 h 30, alors vous pouvez intervenir auprès d’un petit groupe d’enfants (6 au maximum) pour une durée de 30 à 45 minutes près de chez vous, dans une école maternelle ou primaire, une à deux fois par semaine. 왘Pour tous renseignements et inscriptions, téléphonez au CCAS : 01 41 60 93 28 ou 01 41 60 93 33. Lutte contre la bronchiolite 18 novembre HÔTEL DE VILLE > 25 novembre MAIRIE ANNEXE > 2 décembre MAIRIE ANNEXE > R ACINE E.A ILLAUD 9 décembre MAIRIE ANNEXE EPSTEIN trer les responsables et adhérents de l’ACB section des plus de 50 ans pour vous renseigner sur les différents ateliers proposés. Un accueil spécifique vous est reservé tous les lundis, mercredis et vendredis au siège de l’ACB de 14 h à 16 h. 왘Athlétic Club de Bobigny, espace Maurice-Nilès, 11 rue du 8-Mai-1945. PHARMACIES DE GARDE DIMANCHE 15 NOVEMBRE Foulon 41, rue des Bois Groslay,Drancy Tél. : 01 48 30 64 44 INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS >M CASALEGGIO //06 22 07 17 25 >M SOUALHIA //06 25 01 62 72 >M LARIVE, M DUCLOT, //06 86 40 40 72 M BIANNAY //06 85 05 13 53 M COIET //06 25 24 47 72 3, RUE DE LA FRATERNITÉ >M. PINEAU, M FEUILLOY, M GOMIS, M HASSANI 31, RUE ALCIDE-VELLARD // 01 48 30 88 14 >Mme Barros 82, RUE DE L’ÉTOILE // 01 48 32 80 05 >M. MARQUION, M MERCIER 26, AV. ÉD.-VAILLANT //01 48 91 30 92 ME ME ME Pour la 9e année, le Réseau bronchiolite médico-kinésithérapique Île-de-France fonctionnera pendant l’épidémie hivernale. Un centre d’appels sera opérationnel où des standardistes spécialisées communiqueront les coordonnées des kinésithérapeutes disponibles dans leurs cabinets, les week-ends et jours fériés de 9 h à 18 h : 0820 820 603 (ce numéro fonctionne également les vendredis et veilles de jours fériés de 12 h à 20 h). 왘Des médecins sont disponibles 7 j/7 de 9 h à 23 h au 0820 800 880. DIPLÔMÉS Récompenses Chaque année, la municipalité récompense ses jeunes diplômés. Les lauréats balby- niens scolarisés dans un établissement hors communal ou à l’université doivent se faire connaître avec le justificatif du diplôme obtenu auprès du service enseignement de l’Hôtel de Ville au 6e étage, porte 601. Au cours d’une réception en leur honneur, les lauréats balbyniens se verront remettre un livre. ENCOMBRANTS Collecte des “monstres” • Vendredi 13 novembre pour le secteur 1. • Lundi 16 novembre pour les cités Abreuvoir, Chemin-Vert, Paul-Éluard, Hector-Berlioz et Karl-Marx. 왘Pour plus de renseignements, appelez le numéro vert 0 800 093 001. NOËL Féerie et cadeaux Pour que Noël n’oublie personne, la Ville permet aux enfants dont les parents rencontrent des difficultés financières de participer à la fête. Cette année, chaque enfant recevra un jouet et chaque famille un colis festif et des places pour le spectacle Carnaval du cirque de Cuba au Zénith de Paris. La Féerie de Noël est offerte aux enfants balbyniens nés entre 1995 et 2009, dont l’un des parents est inscrit au Pôle emploi ou bénéficiaire d’un minimum social (RSA, AAH, ASS…) et dont le quotient familial est compris entre les lettres A et H. 왘Inscriptions jusqu’au 20 novembre au CCAS - 31, av. Salvador-Allende à Bobigny (1er étage) ou dans les mairies de proximité. S O L I DA R I T É Secours catholique Le Secours catholique organise sa collecte nationale, qui se tiendra le dimanche 15 novembre. Cette année, le thème retenu est celui de “l’enfance et de la famille” et plus particulièrement “femme et pauvreté”. 왘Secours catholique de Seine-SaintDenis – 33, rue Paul-Cavaré – 93114 Rosny-sous-Bois. ENQUÊTE PUBLIQUE Renouvellement urbain Le public est informé que, conformément aux dispositions de l’arrêté préfectoral n° 09-2892 du 30 octobre 2009, il sera procédé conjointement du 23 novembre au 23 décembre 2009 inclus à : • Une enquête préalable à la déclaration d’utilité publique pour la réalisation du projet de renouvellement urbain du quartier Karl-Marx à Bobigny. • Une enquête parcellaire, en vue de déterminer la liste des ayant-droit à exproprier. Madame Joanna Fourquier est désignée en qualité de commissaire enquêteur. Elle siégera à la mairie de Bobigny les jeudi 26 novembre, mardi 1er décembre, vendredi 11 décembre et mardi 15 décembre de 14 h à 17 h. Les dossiers d’enquêtes pourront être consultés à la mairie de Bobigny, 31, avenue du Président-Salvador-Allende, dans les délais susvisés, aux heures d’ouverture des bureaux, du lundi au vendredi de 8 h 45 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 17 h 30 et le samedi de 8 h 45 à 11 h 45. Durant cette période, les observations du public pourront être consignées sur le registre d’enquête mis à disposition ou être adressées par écrit, en préfecture de la Seine-SaintDenis – Direction du développement durable et de l’aménagement – Bureau de l’urbanisme et des affaires foncières, à la commissaire-enquêteur. La commissaire-enquêteur rendra ses conclusions motivées dans le délai d’un mois à compter de la date de clôture de l’enquête. S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 ME ME ME ME ME SANTÉ > URGENCES SORTI E Mariages • Navamanée Ravagen et Inderjit Singh • Carole Liebengueth et Walter Bandeira dos Santos • Hadjira Bousserouel et Abed Makour • Josépha Paulette Jabol et Mbome Monobloc Lea <6 LLE ME AMBULANCES > 01 48 50 16 89 > 01 48 31 13 10 URGENCES MÉDICALES NUIT, DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS. > 0148321515 > 06 09 11 78 56 SOS SUICIDE PHÉNIX > 0140444645 ENTREPRISES Rencontre-débat Le 24 octobre dernier, les Talents des cités ont récompensé plusieurs lauréats issus de la banlieue pour leur création d’entreprise. C’est dans ce contexte que le club 93 Jeunesse et Entreprises organise, comme chaque année depuis sept ans, une rencontre-débat entre jeunes et chefs d’entreprise sur le thème de “la création d’entreprise de croissance à partir de zéro”. Mardi 17 novembre de 16 h à 18 h à l’université Paris-XIII à Villetaneuse. Amphithéâtre I – 99, avenue Jean-Baptiste-Clément. 왘Inscriptions par mail : danielle. [email protected]. ALLÔ, LA MAIRIE ? STANDARD 01 41 60 93 93 FAX : 01 41 60 93 00 www.bobigny.fr / Mél: [email protected] HORAIRES D’OUVERTURE DU LUNDI AU VENDREDI 8 H 30 > 11 H 45 13 H 30 > 17 H 30. LE SAMEDI DE 9 H À 11 H 45. ATTENTION : LE PREMIER JEUDI DE CHAQUE MOIS, LA MAIRIE OUVRE SES PORTES L’APRÈS-MIDI À PARTIR DE 15 H. INSCRIPTIONS SCOLAIRES 01 41 60 95 36 RESTAURATION SCOLAIRE-ÉTUDE 01 41 60 95 51 SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE 01 41 60 04 53 ACTIVITÉS CULTURELLES 01 48 96 25 75 48 96 25 60 CENTRES DE LOISIRS 01 41 60 95 67 SERVICE VOIRIE 01 41 60 95 04 SERVICE SOCIAL 01 41 60 99 50 SERVICE HYGIÈNE 01 41 60 95 44 SPORTS 01 COLLECTE SÉLECTIVE ET PROPRETÉ 08 00 093 001 ACTU-ÉVÉNEMENT <7 2 7 ES F O U L É E S M A R T O N E Populaires et peuplées O n n’avait pas vu autant de participants aux Foulées MauriceMartone depuis 2005 ! En effet, dimanche, ils étaient 441 à courir les 10 km du parcours de la 27e édition jalonnant Bobigny et Drancy. C’est un nouveau record de participation, avec seulement un coureur de plus qu’en 2005... Le vainqueur, Mustapha Benacer de Choisy-le-Roi, a réalisé un superbe chrono (30 min. 4 sec.), tout près des meilleures performances réalisées à l’époque par les athlètes kenyans. Aucun des 12 Balbyniens engagés ne s’est classé dans les 50 premiers : le premier d’entre eux, Kevin Arquer, ter- mine à la 75e place, 4e de la catégorie juniors à seulement 9 minutes du vainqueur. Prometteur. Il confirme ainsi son résultat de l’an passé (2e). Tout comme Hélène Bollinger, qui a remporté pour la seconde année consécutive la course des cadettes. Son frère Vincent finit à la 85e place (36e seniors). Autres bons résultats à noter du côté des athlètes féminines de l’ACB avec la 3e place pour Nadia Sadiq et la 11e pour Marie-Claude Roussi en seniors femmes, ainsi que la 8e place en vétérans femmes pour Véronique Fromonteil. Sébastien Chamois photos : Daniel Maunoury S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 À VOTRE SERVICE <8 CONSEIL - PETITES ANNONCES DIVERS ENVIRONNEMENT Lits superposés avec grand tiroir, prix : 90 €. Bar en merisier, prix : 50 €. table + 4 chaises en chêne massif, prix: 150 €. Tél. : 09 54 11 60 97 ou 06 59 57 80 16. Les ampoules basse consommation Robe de mariée, blanche, jamais portée, taille 42-44, avec boléro (à part), très jolie, prix: 150 € à débattre. Table basse en fer forgé de couleur verte avec plateau en verre marron fumé, 0,55 x 1,10 m, prix: 35 € à débattre. Tél. : 06 61 91 50 47. Deux TV couleur, Télétex, 51 cm, prix: 130 € chacune. TV couleur, Télétex, 80 cm, prix : 230 €. Réfrigérateur et congélateur, prix: 350 €. Armoire en chêne massif, couleur miel, 3 portes, prix : 300 €. Table basse en merisier, prix: 100 €. Table basse, prix: 130 €. Congélateur en inox, 6 tiroirs, prix : 450 €. Tél. : 06 86 94 94 30. Planche à roulettes pour poussette, prix : 25 €. Tél. : 06 37 28 77 76. Vidéo projecteur HP6300, lampe à changer, valeur : 480 €, vendu : 250 € (ou faire offre pour lampe). Téléviseur LG extra-plat, 82 cm, garantie 20 mois, valeur: 545 €, vendu: 350 €. Synthétiseur piano sur pied, marque Bontempi, prix: 90 € à débattre. Tél. : 06 63 23 17 16 ou 06 18 12 92 87. Adaptateur TNT, prix : 25 €. Pouf Ikéa, lie de vin, diamètre 50 cm, 4 pieds, prix: 13 €. Table basse, empiétement métal noir, dessus verre, prix : 25 €. Matelas écru, 140 x 190 x 17, plutôt mou, prix : 50 €. Cadre de lit ordinaire, clair, 140 x 190, tête, pieds, montants, prix : 50 € ; Sommier tapissier Tréca 140 x 190, prix : 40 €. Matelas C ela a été décidé lors du Grenelle de l’environnement : les ampoules classiques dites “à incandescence” disparaîtront avant la fin 2012 des magasins. Cette décision a été prise afin de réduire la consommation nationale d’électricité de l’équivalent de la consommation annuelle de la ville de Paris. Dès lors, place est faite aux ampoules basse consommation dont 25 % de l’énergie est transformée en lumière, alors que dans une ampoule à incandescence, seuls 5 % le sont. Pourtant, certains font de la résistance et affirment qu’en hiver, la chaleur produite par les lampes à incandescence n’est pas perdue, mais participe au chauffage de la maison. Si celles-ci dis140 x 190, Modus, à fleurs, écru et marron, dur, prix : 60 €. Extenseur muscu bras, prix: 13 €. Sommier Simmons extra-plat, 188 x 138 x 5 cm, prix: 30 €. Tapis acrylique, 240 x 170, prix : 20 €. Lot de 2 chaises rustiques en bois, siège clouté vert, prix : 15 €. Portrait encadré, 50 x 70, Tintin Objectif Lune, prix : 10 €. Chariot à bagages en métal, 1,20 m, chargement à plat pour déplacer gros volumes, prix : 30 €. Batte de base-ball Benett, prix : 12 €. Tél. : 06 50 30 20 25. Lit en cuivre largeur 120 + literie complète neuve (sommier, matelas et traversin), prix : 300 €. Phonographe, prix : 150 €. Tél. : 06 13 82 46 05. Table ronde à rallonge, imita- paraissent, il faudra chauffer davantage les logements… Par ailleurs, ces ampoules à basse consommation seraient polluantes. En effet, elles fonctionnent sans filament : un arc électrique se propage dans un tube rempli de vapeur de mercure, métal tion orme, 4 chaises en hêtre massif, prix : 400 €. Lit 190 x 120, matelas + cadre, très peu servi, prix : 250 €. Fauteuil rouge, prix : 100 €. Canapé rouge amazone, prix : 150 €. Télé couleur, 70 cm, prix: 50 €. Guitare folk Penuey, prix : 100 €. Lampe halogène, prix: 20 €. Ponceuse Skil, prix: 50 €. Aspirateur Moulinex, prix à débattre. Tél. : 01 48 31 12 70 ou 06 27 56 34 73. EMPLOIS Secrétaire effectue tous travaux dactylographiés (courrier, thèse, CV, cartes de visites, etc.). Tarif : 10 € la page. Tél. : 06 30 13 19 65 ou 09 51 78 42 51. Aide éducatrice donne cours du CP à la 3e, toutes matières. Tarif: 20 € de l’heure, dégressif à partir du 2e enfant, déplacement sur Paris et banlieue 93. Tél. : 06 67 36 09 94. Homme sérieux cherche tous travaux de plomberie, prix intéressant. Tél. : 06 99 76 95 32. Jeune femme sérieuse cherche quelques heures de lourd toxique. Pour l’instant, 40 % de ces ampoules sont recyclées et 60 % jetées avec les ordures ménagères. Enfin, il faut savoir que le champ électromagnétique autour du culot de ces ampoules est d’une puissance supérieure à la norme. Il est donc recommandé de ne pas en faire usage pour en équiper des lampes de bureau ou de chevet. Enfin, ces ampoules, dont la durée de vie compense le prix d’achat élevé, s’usent à l’allumage et à l’extinction. Alors que faire? Pour l’instant, peut-être ne pas s’équiper en ampoules discount non garanties, et attendre que de nouvelles informations et pourquoi pas de nouvelles lampes fassent leur apparition. À suivre… ménage dans des bureaux, chez des particuliers ou chez des personnes âgées. Tél. : 06 18 65 90 67. Maman attentionnée et avec expérience, résidant dans une cité pavillonnaire, recherche garde d’enfant en bas âge. Tél. : 06 46 01 98 77. Jeune femme sérieuse cherche quelques heures de ménage, repassage chez des particuliers, chez les personnes âgées, l’après-midi, travaille vite et bien, et garde d’enfant le soir. Tél. : 06 29 24 30 21. Jeune femme sérieuse cherche quelques heures de ménage, repassage chez des particuliers, personnes âgées, garde d’enfants, restauration, temps partiel ou complet. Tél. : 06 15 58 85 11. sique de la 6e à la Terminale. Accompagnement pour la préparation aux examens (bac, brevet), cours adaptés au profil de chaque élève quel que soit le degré de ses difficultés. Tél. : 01 53 34 83 01 ou 06 26 12 52 80. Jeune fille cherche garde d’enfants, sortie d’école, heures de ménage ou bien garde de personnes âgées. Tél. : 06 08 41 28 21. Enseignante pédagogue et expérimentée donne des cours de maths, physique et chimie, à tous les niveaux, (cours de rattrapage, remise à niveau, stages intensifs durant les vacances), accompagnement individualisé, progrès dès la première séance, résultats assurés, chèques emploi service acceptés. Tél. : 06 73 02 41 58 ou 01 73 75 81 54. À LOUER Dame loue deux chambres dans grande maison sur deux étages à Bobigny. Prendre contact pour définir les conditions. Tél. : 01 48 47 39 14. IMMOBILIER Échange appartement F3 de 64 m2 + balcon à Stains, contre F3 sur Bobigny. Tél. : 06 66 98 03 65. Maison de plain pied sur Bobigny (quartier ÉdouardVaillant) de 61 m2 avec séjour, cuisine équipée, wc indépendant, salle d’eau, deux chambres, terrasse, terrain de 305 m2. 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RECHERCHE 9, RUE DU CHEMIN-VERT, 93000 BOBIGNY TÉL.: 0141607800 FAX : 0141607820 COURRIEL : bonjourbobigny@ BONJOUR hotmail.fr • DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : BERNARD SAINT-JEAN, RÉDACTRICE EN CHEF : MICHÈLE KOLOPP (78 00), RÉDACTEUR EN CHEF BOBIGNY ADJOINT:KARIM NASRI (78 02), SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : NICOLAS CHALANDON (78 01) • RÉDACTEURS : SÉBASTIEN CHAMOIS (78 07), MARIAM DIOP (78 06), FRÉDÉRIQUE PELLETIER (78 03), SYLVIE SPEKTER (78 04) • PHOTOGRAPHES : SERGE BARTHE, STÉPHANIE DE BOUTRAY, SYLLA GRINBERG • DIRECTION ARTISTIQUE, RÉALISATION, ICONOGRAPHIE : ANNIE ARNAL • SECRÉTARIAT : SYLVIA PILLON • ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : BRUNO ABILE, CLAUDE BARDAVID, CLAIRE CHARANSONNET, DANIEL GEORGES, FRÉDÉRIC GOUAILLARD, DANIEL MAUNOURY, XAVIER SERVOLLE, DOROTHÉE THIÉNOT • PICTOGRAMMES : JOCHEN GERNER • DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : CATHERINE PEYGE • DIFFUSION 0141607800• IMPRESSION : YDPRINT • PUBLICITÉ : STRATÉCOM (TÉL.: 0149462946) (FAX : 0149462940) • BONJOUR BOBIGNY ESTTIRÉ À 22000 EXEMPLAIRES SUR PAPIER 100 % RECYCLÉ. S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 <9 BASKET K A R AT É Kenji dans la cour des grands En remportant la Coupe de France le week-end dernier, Kenji Grillon a conquis son premier titre national au niveau senior. Une étape vers son prochain objectif: un sacre international. HAN DBALL MASCULI N PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY “Trop d’individualisme” A près deux descentes consécutives, on attendait enfin une réaction de l’équipe masculine de l’ACB au niveau départemental. Pour le moment, elle se fait toujours attendre, puisqu’après quatre journées, les Balbyniens n’ont remporté qu’un succès pour trois défaites, dont la dernière, samedi à Gagny (42-38). “Pour moi, c’est simple, explique l’entraîneur Yves Nanette, les garçons ont toujours du mal à travailler en groupe. Il y a trop d’individualisme, de problèmes de concentration et de respect des consignes. Tant qu’ils n’auront pas compris qu’il faut se mettre au service du collectif, les résultats ne viendront pas.” Pourtant, le potentiel est là, car l’équipe est capable de marquer 38 buts en une rencontre, mais aussi d’en encaisser plus de 40… “On a arrêté de travailler un peu la défense ces derniers temps pour se consacrer à l’attaque. Et hop, on prend 42 buts, comme s’ils avaient tout oublié.” Si le coach est remonté, il ne perd pas espoir : “On a quand même un bon groupe. Plusieurs joueurs vont revenir de blessures et des nouveaux viennent d’avoir leur licence. Cela va me permettre d’instaurer plus de concurrence. Et franchement, le jour où les joueurs vont s’y mettre vraiment, où ils vont jouer ensemble en respectant les consignes, je pense qu’on peut battre tout le monde. Maintenant, moi je leur donne les éléments. Mais, ce sont eux qui sont sur le terrain. À eux de jouer !” Exempté de la prochaine journée, l’ACB affrontera, le 21 novembre prochain, Neuilly-sur-Marne 2, qui n’a toujours pas connu la victoire cette saison. S. C. sultat n’est qu’une étape vers le titre de champion du monde qu’il espère obtenir en 2010. “Je suis très content d’obtenir ce premier titre national en seniors. Mais, maintenant ce n’est pas une fin en soi et comme d’habitude, il va falloir confirmer, rester à ce niveau pour ne pas quitter le bon wagon.” Ce titre lui permet d’être d’ores et déjà qualifié pour les prochains Championnats d’Europe qui auront lieu en mai en Grèce. “Après ma 5e place aux Mondiaux, je pars pour gagner”, confie-t-il. Ce seront ses 2es championnats d’Europe, mais ses premiers en individuel: blessé l’an passé pendant les Championnats de France, il n’avait participé qu’à la compétition par équipe, où il avait obtenu la médaille de bronze. Suprématie nationale. Avant cela, il concourra en janvier à l’Open de Paris, où il s’était hissé à la seconde place l’an passé, privilégiant la préparation dans son club de Garches à la compétition. Il sera également question de suprématie nationale en mars, pour les championnats de France, où il sera désormais attendu comme lors de ses glorieuses années en jeunes. S’il s’agit de sa première médaille d’or nationale, le Balbynien avait déjà remporté le titre aux Jeux méditerranéens et aux championnats d’Europe universitaires en juillet. Il s’était aussi retrouvé en finale de l’Open international d’Allemagne en septembre. Preuve que de compétitions en compétitions, il est en train de passer du statut de grand espoir à celui de champion. Et son palmarès, déjà bien garni au cours de ses années cadets et juniors, continue de s’étoffer… Sébastien Chamois PHOTO : XAVIER SERVOLLE I l y a un an tout juste, Kenji Grillon revenait plein d’espoirs et d’ambitions de ses premiers Championnats du monde seniors, qu’il avait terminés à une belle 5e place. Son objectif premier était néanmoins de s’affirmer au niveau national, pour confirmer sa place en équipe de France dans la catégorie des moins de 75 kg. Il ne lui a pas fallu longtemps pour concrétiser cette ambition. Dès le premier rendez-vous de la saison, la Coupe de France, le jeune Balbynien, qui en est seulement à sa 2e saison en seniors, s’est im- Kenji s’est brillamment qualifié pour posé avec brio. Après la 3e les prochains Championnats d’Europe. place obtenue la saison dernière, Kenji Grillon est cette fois ancien international pour ce camarades de l’équipe de monté sur la plus haute qui a été, selon moi, mon com- France, avant de prendre le marche du podium, le week- bat le plus dur. C’était serré et dessus en finale sur un ancien end dernier à Bordeaux, après j’ai réussi à m’en sortir. Cette vic- champion de France des moins un parcours idéal où il aura toire m’a mis en confiance et de 67 kg, qui vient de monter rencontré et battu plusieurs de lancé mon tournoi”, confie le de catégorie. Comme chaque fois qu’il a obtenu un titre, ses concurrents pour une place médaillé d’or. en équipe de France. “Le déclic “Pas une fin en soi”. En demi- Kenji a fait preuve de maturité s’est produit au 3e tour face à un finale, il a surclassé l’un de ses et d’ambitions. Pour lui, ce ré- S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 Relégable Battu par l’avant-dernier, Ivry (78-58), l’ACB se retrouve en position de relégable (10e) avec un seul succès en six journées. Au repos ce week-end, les Balbyniens recevront Paris 19e, le samedi 21 novembre, qui compte le même nombre de points. Cette rencontre est donc déjà presque capitale dans l’optique du maintien. JUDO Cinq podiums Belles performances des cadets de l’ACB, samedi, aux championnats départementaux. Jonathan Gambella et Vassavane Thirussitampalame ont dominé leur catégorie de poids en remportant le championnat, respectivement en moins de 66 et moins de 73kg. Clarisse Seremes se classe 2e, Jordan Alliet et Cynda Soumri, 3es. Ces cinq jeunes sont qualifiés pour le championnat régional, qui sera qualificatif pour le championnat de France 1re division cadets. Teddy en forme Pendant ce temps-là, Teddy Grillon a encore frappé à la coupe Paris-Kyoto. Le jeune homme, junior 2e année, a terminé 3e en moins de 100 kg dans une compétition de niveau national seniors! RUGBY Série noire Les Balbyniens, qui avaient entamé la saison avec trois succès, ont encaissé samedi à Limoges leur 3e défaite consécutive (2216), prenant tout de même le point de bonus défensif. Les Rouge et Noir se retrouvent 4es avec désormais six points de retard sur le leader. Tous les jokers ont été brûlés et la victoire est impérative contre SaintMédard (6e), samedi à 19 h à Wallon (Réserve à 17h15). HANDBALL FÉMININ Bonnes dernières Les filles sont bien parties pour jouer en Division d’honneur régionale cette saison. De nouveau battues samedi à domicile par Ormesson (17-33), elles sont en effet toujours dernières de leur poule de brassage avec trois points de retard et un match en plus sur la 4e place, qui permettrait de jouer en Excellence régionale. Il ne reste que quatre journées et la prochaine envoie les Balbyniennes à La Therouanne (5e), dimanche prochain. PHOTO : DR SPORT LA SEMAINE DE BOBIGNY < A G E N DA J E U D I 1 2 N OV E M B R E > M A R D I 1 7 N OV E M B R E MAGIC CINÉMA Rue du Chemin-Vert. Tél.: 0141 60 12 33/34. www.magic-cinema.fr. (6,5 € / 4,5 € / 3,5 €) MAR 18H30. 왘La Vida Loca (vo) MEXIQUE-FRANCE-ESPAGNE, 2008, 1H30 RÉALISATION : CHRISTIAN POVEDA On les appelle les Maras. Construits sur le modèle des gangs de Los Angeles, ces groupes de jeunes sèment la terreur. Plongée dans les banlieues de San Salvador dans le quotidien des membres d’une armée invisible qui condamne à mort une jeunesse privée de tout avenir. Un film projeté en hommage à Christian Povéda assassiné en septembre 2009 au Salvador, après la sortie de son documentaire. 왘Je suis heureux que ma mère soit vivante FRANCE, 2008, 1H36 RÉALISATION : CLAUDE MILLER, NATHAN MILLER Entre 7 et 20 ans, Thomas recherche Julie, sa mère biologique. À l’insu de ses parents adoptifs, il retrouve cette femme qui l’a abandonné à 4 ans et commence auprès d’elle une “double vie”. Mais “qui a deux maisons perd la raison…” dit le proverbe ! Séances: JEU 18H30/ VEN 12H, 18H30/ pour la fille d’un grand d’Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste, il part entouré d’un protestant, son fidèle secrétaire bien décidé à venger les siens, de son serviteur, un Maure déguisé en blond normand, de son parfumeur, un Juif, ainsi que de son coiffeur, une folle perdue. Séances: JEU 20H30/ VEN 12H, 20H45/ LUN 16H15, 20H30/ MAR 18H15. 왘Lucky Luke FRANCE, 2009, 1H44 RÉALISATION : JAMES HUTH Embarquement immédiat… India formance de kathakali (théâ- EXPO PHOTO tre) par Maryse Noiseux. “Paris little India. Ganesha 20H30. Raison, discussion et un Chaturthi, la fête du char du conte, de Ritwik Ghatak, Inde, dieu Ganesha, escapade ta- 1974. 20 H 30. Sawariya, de Sanjay moule” de Franck T. Pinero. DU VENDREDI 13 NOVEMBRE Leela Bhansali, Inde, 2007. LUN 18H30/ MAR 20H45. 왘Rose & Noir FRANCE, 2008, 1H37 RÉAL. : GÉRARD JUGNOT En 1577, un grand couturier se voit confier par le roi Henri III la mission de confectionner sa plus belle robe de mariage LE MOIS DE L’INDE Lucky Luke, l’aventurier intrépide, a pour mission de rétablir l’ordre à Daisy Town qui vit sous la terreur de bandits comme Pat Poker et Billy the Kid. Le héros qui n’a jamais tué se laissera-t-il gagner par la haine? Sera-t-il sauvé par Belle, l’éblouissante chanteuse du saloon avec laquelle il découvre le grand amour? Séances: JEU 18H15/ VEN 18H15/ SAM 18H15/ LUN 18H15/ MAR 20H30/ MER 14H15. JEUNE PUBLIC 왘Le livre de la jungle G.-B., 1942, 1H49 RÉALISATION : ZOLTAN KORDA Le mythe de l’enfant sauvage a traversé le cinéma depuis ses débuts. Le Livre de la jungle comporte plusieurs histoires, mais la plus célèbre est certainement celle de Mowgli. Cette version de Zoltan Kora est une magnifique adaptation fidèle au roman de Kipling. À PARTIR DE 8 ANS. Séances: DIM 14H30/ LUN 14H. 왘 Le petit peintre du Rajasthan INDE, 2006, 1H28 RÉALISATION : RAJKUMAR BHAN Anirudh est un jeune enfant de 11 ans que son père et sa mère, débordés, placent chez sa grand-mère paternelle au Rajasthan. Anirudh va se lier d’amitié avec cette grandmère qu’il ne connaissait pas et, grâce à elle, découvrir la peinture et les Havelis, ces immenses demeures traditionnelles décorées de fresques. À PARTIR DE 7 ANS. Séance: SAM 14H30/ MER 14H. AU DIMANCHE 15 DÉCEMBRE (vernissage vendredi à 19h30). 왘Magic Cinéma. Rue du CheminVert. Tél.: 0141601234. Site: www.magic-cinema.fr. PROJECTIONS Festival Indian Story VENDREDI 13 NOVEMBRE 20H30. Étoile cachée, de Ritwik Ghatak, Inde, 1960. SAMEDI 14 NOVEMBRE 14 H 30. Le Petit peintre du Rajasthan, de Rajkumar Bhan, Inde, 2006 (JEUNE PUBLIC). 15 H. Guru, de Mani Ratnam, Inde, 2006. 16H30. La Rivière Subarnarekha, de Ritwik Ghatak, Inde, 1962. 18 H 30. Kathakali, un chemin de vie, de Christiane Ballan. Projection suivie d’une per- DIMANCHE 15 NOVEMBRE 14 H. Maha Shivaratri, documentaire de Mathieu Perrot, Inde, 2007. 14 H 30. Le livre de la jungle, de Zoltan Korda, Grande-Bretagne, 1942 (JEUNE PUBLIC). 15 H. La Rivière Titash, de Ritwik Ghatak, Inde, 1973. 16H30. Jodha Akbar, de Ashutosh Gowariker, Inde, 2008. 17 H. Mi-bémol, de Ritwik Ghatak, Inde, 1961. 왘Magic Cinéma. Rue du Chemin-Vert à Bobigny. Tél.: 0141601234. Mois du film documentaire L’œil au-dessus du puits, de Joan Van Der Keuken (1988). SAMEDI 14 NOVEMBRE À 14H30. 왘Bibliothèque Elsa-Triolet, 4, rue de l’Union à Bobigny. Tél.: 0148952056. EXPOSITION Science en appétit L’histoire de l’univers, les mystères du cosmos seraient nichés dans nos assiettes? C’est Geneviève Anhoury qui le dit ou plutôt le démontre à travers une drôle d’exposition, “Astronome gastronome”. Pris en photo dans un jeu de lumière, d’effets de matières, de couleurs, les produits ressemblent tout d’un coup à des phénomènes de l’univers. Un mimétisme amusant de l’infiniment grand, rendu possible par la macrophotographie. Coconcepteur de l’exposition, l’astrophysicien Sébastien Charnoz propose d’accompagner chacune des vues d’une description écrite rigoureuse du phénomène physique… Une expérience entre art et science. TARIFS : 7 ET 4,50 €. DU MARDI AU SAMEDI DE 9H30 À 18 H. 왘Palais de la Découverte. Avenue Franklin-Delano-Roosevelt, Paris 8e. Tél.: 0156432021. S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 PHOTO : GENEVIÈVE ANHOURY Séances:JEU 20H30/ LUN 16H15, 20H30/ C U LT U R E <11 DESSIN BLTUTCH T H É ÂT R E E T S C I E N C E Comment le jeune Charles, entomologiste fougueux et inexpérimenté, devint Darwin, le père de la théorie de l’évolution. La compagnie Toile de fond esquisse une réponse. Dans la peau de Darwin… Drôles de Gaulois Comment l’imagerie gauloise s’est-elle constituée au fil du temps? Yves Le Béchennec, archéologue responsable des fouilles sur le site de Bobigny, et le journaliste Didier Pasamonik proposent de mettre en regard, à travers une exposition, les personnages de la BD et la vie des Gaulois de Bobigny, d’après les éléments d’informations révélés par la nécropole gauloise exhumée. 왘Exposition “Drôles de Gaulois” jusqu’au 30 novembre à l’IUT de Bobigny - 1, rue de Chablis. Du lundi au vendredi de 10h à 18h, samedi de 14h à 18h. Tél. : 01 48 38 88 29. Du studio à la scène Une pièce inventive et amusante. Sélection naturelle. Le propos? La vie du naturaliste anglais à travers deux époques charnières de son itinéraire. 1831-1836 : son voyage à l’âge de 22 ans à bord du Beagle, vaisseau de la Navy, pour une expédition topographique en Amérique du Sud. Entomologiste inexpérimenté, il en revient cinq ans plus tard en naturaliste accompli, riche de découvertes préfigurant sa théorie sur l’évolution des espèces. La seconde période restitue la controverse que déclenche alors, dans la société victorienne, la parution de son ouvrage De l’origine des espèces, en 1859. Charles Darwin est âgé de 50 ans, il est affaibli par la maladie. Entre ces deux T H É ÂT R E AU C M P R Marat-Sade U n lieu de soin ouvert sur la cité, parce que les patients n’ont pas à être coupés du monde… C’est dans cet esprit que le Centre de médecine physique et de réadaptation de Bobigny fait une place de choix à la culture, invitant cette fois-ci le théâtre sous son toit… Devenu suédois en 1946 après avoir fui l’Allemagne nazie, Peter Weiss publie en 1963 Marat-Sade, une pièce trauma- tique sur l’exil, la folie, la Révolution française, le théâtre. L’intrigue : emprisonné à l’hospice de Charenton, le marquis de Sade met en scène avec les pensionnaires de l’asile, l’assassinat de l’ami du peuple, Jean-Paul Marat. Aujourd’hui, Ali Amin, de la compagnie Ferme à rêves, porte ce texte sur la périodes, vingt ans se sont écoulés. Darwin aura consacré toutes ces années à rassembler les pièces destinées à l’argumentation de la théorie selon laquelle les espèces vivantes obéissent à une mutation permanente. Leur survie ou disparition est fonction de la faculté à s’adapter à leur environnement, autrement dit la sélection naturelle. Passerelle vers les savoirs.“Je me suis replongé dans la biographie de Darwin, en m’interrogeant sur la façon de relater au mieux sa théorie, explique Clara Bensoussan. En effet, il existe aujourd’hui maints débats de société autour des questions de sciences, je pense aux OGM par exemple. Pour au- PHOTO : DR C harles Darwin (18091882), originaire du comté de Shropshire en Angleterre, était le cinquième enfant d’une famille bourgeoise dont le père était médecin. Mais en 1817, le garçonnet de 8 ans est surtout un élève qui s’ennuie prodigieusement à l’école. Sa passion ? La nature et une nette propension pour la collecte de coléoptères, insectes et minéraux en tout genre. Une passion qui aura raison des velléités paternelles pour les études de médecine et de théologie de sa progéniture. L’itinéraire scientifique, l’aventure humaine de Charles Darwin regorgent d’anecdotes qui éclairent la personnalité du naturaliste anglais. Clara Bensoussan, biologiste de formation, s’est inspirée de quelquesunes pour écrire la pièce Qu’est-ce qui vous turlupine Monsieur Darwin ? créée à Marseille avec sa compagnie Toile de Fond. scène du CMPR et donne à voir à travers le personnage de Marat, une figure de la vanité, de l’absurdité. Dans un rire doux amer, Ali Amin – devenu lui-même Français après avoir fui l’Irak de Saddam Hussein – interroge avec acuité le thème de la soumission des hommes aux pouvoirs, aux idéologies. M. D. tant, ils échappent la plupart du temps aux citoyens, parce qu’ils ne connaissent pas ou mal le phénomène scientifique qui les sous-tend.” Soucieuse de rigueur scientifique, Clara Bensoussan s’est adjoint les talents de Philippe Siaud, du Muséum d’histoire naturelle de Marseille. Une pièce rigoureuse et accessible à tous donc, histoire de faire taire l’idée selon laquelle il faudrait faire preuve d’un effort certain pour comprendre la science. “Le théâtre se déplace dans le temps et dans l’espace, il peut être une passerelle pour diffuser les savoirs scientifiques auprès du public. Il donne à voir la démarche scientifique en train de s’exercer.” C’est à une pièce à la fois inventive, amusante, éclairant les doutes, les incertitudes maladives, les réussites de l’homme de science, de l’homme tout court durant vingt ans, que se sont attelés la metteur en scène Caroline Steinberg et les cinq comédiens de la compagnie. Un spectacle familial à découvrir à partir de 10 ans, que l’auteur entrevoit comme une contribution au débat que suscite encore la théorie darwiniste. Mariam Diop 왘Marat-Sade, théâtre, samedi 14 novembre à 20h au CMPR – 359, avenue PaulVaillant-Couturier à Bobigny. Tél. : 01 43 93 26 00. Entrée libre. 왘Qu’est-ce qui vous turlupine Monsieur Darwin ? Lundi 16 novembre à 20h30 salle Pablo-Neruda à Bobigny. Service culturel : 01 48 96 25 75. Tarifs. : 2,30, 8,50 et 13 €. Séances scolaires le 17 novembre. S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 Ils gravitent régulièrement dans les studios de Canal 93 et y affûtent leur jeu. Des groupes d’artistes éclectiques à qui la maison confie la scène, le temps d’un concert. Ce trimestre, les artistes seront Bortch (combo Punk rock), Missie Skud (rap) et Zoreilles Dehors (blues freestyle). 왘“Scène ouverte”, concert debout. Samedi 14 novembre à 19h30 à Canal 93. 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny. Entrée libre sur réservation. Tél. : 01 49 91 10 50. Ciné banlieue “Paris Banlieue je t’aime moi non plus, acte ll”. Le festival Ciné-banlieue rassemble cet automne une trentaine de longs métrages avec pour toile de fond Paris et ses villes périphériques. Quête identitaire, marginalité, exil, révolte… seront autant de sujets portés à l’écran. Parmi eux, Ecchymoses, de Fleur Albert, sur l’infirmerie scolaire, refuge adolescent. 왘4e festival Ciné banlieue. Jusqu’au 15 novembre à Confluences. 190, boulevard de Charonne, Paris 20e. Programme et horaires au 0140241634. Résidence Masterclass du collectif Jeu de jambe, dans le cadre de sa résidence artistique à Bobigny. Ouverte aux danseurs pratiquant tous les styles, elle abordera les codes, spécificités techniques et esthétiques du jazz-rock et du hip-hop. 왘Samedi 14 novembre de 14h30 à 17h30 au conservatoire Jean-Wiener – 2, rue de la Libération à Bobigny. Entrée libre. Réservation auprès du service culturel : 01 48 96 25 76. BONJOUR P A S S I O N O V A L E BOBIGNY L E J O U R N A L D E L A <12 V I L L E DA O U DA K O N É COMPRENDRE D’Ivoire et de corne Originaire d’Abidjan, le puissant 3e ligne de l’ACB a toujours privilégié la sécurité aux sirènes du monde professionnel. Portrait d’un immigré africain au parcours peu ordinaire. C DU CÔTÉ DE L’ACB RUGBY 93 Le repas du vendredi D e mémoire de Balbynien, la tradition du repas du vendredi soir a toujours existé à l’ACB 93. Après le dernier entraînement de la semaine, une équipe de bénévoles s’affaire en cuisine pour préparer le dîner qui sera partagé, dans la convivialité du rugby, par les joueurs seniors, l’encadrement et les dirigeants, auxquels s’ajoutent ces dernières saisons les joueuses et les juniors. Des bé- névoles qui font figure de professionnels, vu la qualité du repas et l’organisation en cuisine avec une répartition des tâches digne d’un restaurant. Il faut bien ça pour nourrir une cinquantaine d’affamés à l’appétit monstre. Barbecue quand le temps le permet, puis avec des plats comme le bourguignon ou la blanquette de veau, la tradition est respectée. Même si un noyau dur est présent depuis longtemps, chaque saison, de nouveaux bénévoles font leur apparition. Parents d’anciens ou de nouveaux joueurs, femmes de joueurs, dirigeants historiques, l’équipe est rodée. Le cuistot, désormais, c’est Yves, qui se régale à couper de bons morceaux de viande devant les yeux ébahis de rugbymen qui reviennent plusieurs fois à la charge. Ces repas ne sont pas coutumiers dans tous les clubs, notamment depuis l’arrivée du professionnalisme, qui a ôté ainsi quelque peu certaines valeurs à ce sport. Eh bien à l’ACB 93, ce n’est pas le cas. Et les nouveaux joueurs en sortent souvent ravis et impressionnés, attendant impatiemment le vendredi prochain. C’est presque devenu un moyen d’attirer lors du recrutement d’intersaison. C’est dire… Sébastien Chamois S E M A I N E D U 1 2 AU 1 8 N OV E M B R E 2 0 0 9 PHOTO : SYLLA GRINBERG ’est l’histoire d’un grosse blessure au geenfant de la balle, nou, Daouda est sur le mais d’une balle flanc. “Je me suis reovale. L’histoire trouvé à la rue, je d’un petit Ivoirien qui ne n’avais pas de contacts, rêvait pas du PSG ou de pas d’agent”, se soul’OM, mais du Stade Touvient-il. Finalement, le lousain ou du Biarritz club amateur d’AireOlympique. Daouda Koné, sur-Adour lui permet aujourd’hui troisième ligne de remonter la pente et à Bobigny, c’est l’histoire lui offre un emploi banale d’un immigré afrid’ouvrier dans une cain au destin peu ordiusine de remorques naire. “Je suis arrivé au agricoles. Cet épisode rugby non pas par choix agit comme un marmais par stratégie, raconte queur pour l’avenir. À ce balèze de 105 kg origil’aventure, Daouda naire d’Abidjan. Au foot, il Koné préfère désory avait trop de talents et mais la sécurité. En moi je n’étais pas vraiment 2004, quand il rejoint Paris pour signer au habile des deux pieds.” Ce Métro-Racing, il acpère d’une petite fille de 2 cepte même un contrat ans et demi, s’est toujours qui n’excède pas les révélé un fin stratège. Même quand le rugby proLe rugby, un jeu avant tout selon Daouda. 1200 euros. “J’étais sûrement le joueur qui fessionnel lui fait de l’œil PHOTO : LAMEUTE93.FR touchait le moins d’aret que Montauban lui ouvre les bras, il y réfléchit à la blessure et de me retrouver et passe de petits boulots en gent, avoue-t-il. Mais ma deux fois. Pour lui, le profes- sans rien. J’ai des bouches à petits boulots. Le rugby, loin femme était sur Paris, alors j’ai d’être un sport national, lui fermé ma gueule. Je n’ai même sionnalisme est un piège, ou nourrir en Afrique”, sourit-il. plutôt une aventure réservée Ouvrier à Aire-sur-Adoure. permet de s’évader de temps pas demandé d’appartement.” à ceux mieux nés que lui. “En L’Afrique, toujours, comme un en temps. C’est d’ailleurs à l’oc- Aujourd’hui, Daouda Koné sait 2005, je sortais d’une bonne fil invisible qui le relie senti- casion de la préparation de la qu’il a eu raison quand, à 8 ans, saison avec le Métro-Racing. mentalement et pécuniaire- Coupe du monde juniors en il a franchi les grilles de ce comLaurent Travers, l’entraîneur de ment à ses parents et ses 1995, avec la sélection de la plexe sportif d’Abidjan où des Montauban, m’a appelé, il vou- quatre frères cadets restés au Côte d’Ivoire, que les dirigeants gamins jouaient avec un drôle lait me faire signer. Ma tête a pays. Cette Afrique qu’il a quit- bordelais repèrent ce puissant de ballon. À l’époque, son père un peu tourné”, se souvient tée voilà maintenant dix ans troisième ligne. Mais au cours a beau désapprouver, le rugby Koné. Pas longtemps cepen- quand, en 1999, Bègles-Bor- de sa troisième saison en Gi- s’est invité dans sa vie. Ou pludant. “J’ai préféré la sécurité de deaux lui propose un contrat ronde, la scoumoune s’invite tôt une certaine idée du rugby. l’emploi et garder mon boulot de trois ans. À cette époque, dans la carrière du jeune Celle d’un jeu avant tout. Frédéric Gouaillard à la RATP plutôt que de risquer Daouda Koné vivote à Abidjan joueur ivoirien. Victime d’une LE JEU Les modifications autour de la zone plaqueur-plaqué L a dernière règle autour du jeu au sol et de la zone plaqueur-plaqué, expliquée dans cette page en fin de saison dernière (Bonjour Bobigny n° 474), a de nouveau évolué cette saison. Il faut donc apporter quelques précisions pour tenter de comprendre les différents coups de sifflet de l’arbitre sur cette action de jeu, qui pose quelques soucis d’interprétation entre les différents acteurs (joueurs, entraîneurs, supporters et arbitres). Ce qui change essentiellement, c’est la façon de pouvoir récupérer le ballon sur un joueur plaqué et mis au sol. L’an dernier, dès qu’un défenseur, qui tentait de récupérer le ballon, était touché par un soutien de l’attaquant plaqué, il devait lâcher la balle. Cette année, il peut continuer tant que les soutiens ne l’ont pas repoussé, tout en restant sur ses appuis et donc debout. Il faut toujours que les soutiens offensifs et les défenseurs passent par l’axe du regroupement ainsi formé. Sinon une pénalité sera sifflée. L’attaquant au sol étant dans l’obligation de lâcher la balle, le soutien offensif prend un rôle des plus importants pour assurer la continuité du jeu. Depuis le début de saison, on se rend compte que cette nouvelle disposition prise par les arbitres ralentit le jeu. Et que souvent, c’est l’équipe qui possède le ballon qui se fait le plus pénaliser… Il faut donc énormément travailler à l’entraînement cette action de déblayage en arrivant le plus rapidement possible sur la zone d’affrontement, et de préférence à deux joueurs qui s’unissent pour déblayer plus efficacement. S.C. À NOTER FÉDÉRALE 1 ACB93-SAINT MÉDARD 왘SAMEDI 14 NOVEMBRE > 19 H Stade Henri-Wallon 왘DIMANCHE 22 NOVEMBRE > 15 H Stade Henri-Wallon TOP 10 FÉMININ ACB93-TOULOUGES 왘 DIMANCHE 29 NOVEMBRE > 15 H Stade Henri-Wallon