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ACTIVITÉ N°4 : LE PAVILLON DE LA CROIX-ROUSSE
DE GEORGES SIMENON, IN LES TREIZE MYSTÈRES
DÉFINITION : LE RÉCIT POLICIER
Le récit policier propose au lecteur une énigme à résoudre.
Il présente des personnages types : l’enquêteur, la victime, les témoins.
Il contient des éléments qui aideront l’enquêteur et le lecteur à résoudre l’énigme : les indices, les
interrogatoires. Il se termine enfin sur le dévoilement de la clef de l’énigme, que le lecteur attend avec
impatience.
ORIGINE DU RÉCIT POLICIER
e
Le récit policier est apparu au XIX siècle dans les pays anglo-saxons. Des écrivains comme l’Américain Edgar
Poe, puis le Britannique Conan Doyle — le père de Sherlock Holmes — le traitèrent au début comme un
exercice intellectuel faisant appel au raisonnement « scientifique ». De nos jours, ce genre reste sous-estimé
malgré sa popularité constante et la qualité littéraire de nombreuses oeuvres, classiques et modernes.
LE PAVILLON DE LA CROIX-ROUSSE
Je n’avais jamais vu Joseph Leborgne travailler et j’eus un mouvement de recul quand j’entrai chez lui (1) ce
jour-là. (…)
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Il me lança un regard hargneux* et je fus sur le point de sortir. Mais, comme je le voyais penché sur un plan, la
curiosité fut plus forte. Je m’avançai jusqu’au milieu de la chambre. Je me débarrassai de mon chapeau et de
mon manteau.
- Vous tombez bien, vous ! gronda-t-il alors.
Ce n’était pas encourageant. Je balbutiai :
- Une belle affaire?
- Vous pouvez le dire ! Regardez ce papier-là...
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- C’est le plan d’une villa, ou plutôt d’un pavillon* ? ...
- Vous êtes subtil ! Un enfant de quatre ans l’aurait deviné. Vous connaissez le quartier de la Croix-Rousse, à
Lyon ?
- J’y (2) suis passé.
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- Bon ! Le pavillon se dresse dans un des coins les plus déserts de ce quartier, qui ne brille déjà pas par
l’animation de ses rues.
- Que représentent ces croix noires, dans le jardin et sur la route?
- Des agents.
- Hein ! Ils (3) ont été tués?
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- Qui vous parle de cela ? Les croix représentent des agents qui étaient en faction* à ces différents endroits
pendant la nuit du 8 au 9. La croix plus épaisse que les autres figure, elle, le brigadier Manchard ...
Je n’osais plus prononcer une parole ni faire un mouvement. Je sentais qu’il valait mieux ne plus interrompre
Leborgne, qui avait pour le plan les mêmes regards furieux que pour moi.
- Eh bien ! Vous ne me demandez pas pourquoi les agents étaient là, au nombre de six, pendant la nuit du 8
au 9 ? Vous allez peut-être prétendre que vous l’avez deviné ?
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Je me tus.
- Ils étaient là parce que la police de Lyon avait reçu la veille le billet suivant :
Le docteur Luigi Ceccioni sera assassiné,
en son domicile,
dans la nuit du 8 au 9 courant.
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Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - TEXTE - 1
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- Et le docteur avait été averti ? demandai-je enfin.
- Non ! Comme Ceccioni était un exilé* italien et comme il semblait plus que probable qu’on se trouvait en
présence d’une affaire politique, la police a préféré prendre ses dispositions sans prévenir l’intéressé.
- Et il a été tué quand même ?
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- Attendez ! Le docteur Ceccioni, âgé de cinquante ans, habitait seul ce pavillon lamentable. Il faisait lui-même
son ménage et il prenait un repas par jour, celui du soir, dans un restaurant italien du quartier. Le 8, vers dixneuf heures, il a quitté son domicile, comme d’habitude, pour se rendre au restaurant. Et le brigadier
Manchard, un des meilleurs policiers de France, élève, par surcroît, du docteur Locard, a visité le pavillon de
la cave au grenier. Il (4) a acquis la certitude que personne ne s’y cachait et qu’il était impossible d’y entrer
autrement que par les portes et les fenêtres visibles de l’extérieur. Donc, pas de souterrain ni de fantaisie de
ce genre. Pas de roman... Vous entendez ?
Et Leborgne semblait m’accuser de faire de la fantaisie, alors que je me gardais bien d’émettre la moindre
opinion.
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- Personne dans le pavillon ! Et rien que deux portes et trois fenêtres à garder ! Un autre que le brigadier
Manchard se fût contenté de monter la garde en compagnie d’un seul agent. Il en a mobilisé cinq, un par
issue, et il est resté lui-même sur les lieux. A vingt et une heures, la silhouette du docteur s’est profilée dans
la rue. Il est rentré chez lui, absolument seul. Une lampe du premier étage, où il avait sa chambre, n’a pas
tardé à s’éclairer. Et dès lors la veille des policiers a commencé. Pas un n’a dormi ! Pas un n’a quitté son
poste. Pas un n’a perdu de vue le point précis qu’il était chargé de surveiller ! Manchard faisait des rondes*
de quart d’heure en quart d’heure. Vers trois heures du matin, la lampe à pétrole du premier étage a fini par
s’éteindre lentement, comme si elle eût manqué de combustible. Le brigadier a hésité. Il (5) a fini par se
décider à entrer, en se servant d’un rossignol* . Au premier étage, dans sa chambre, assis sur le bord de son
lit, ou plutôt à demi couché, les deux mains crispées sur la poitrine, le docteur Luigi Ceccioni était mort.
Il (6) était tout habillé. Il avait encore son manteau sur le dos. Son chapeau avait roulé par terre. Sa chemise
et ses vêtements étaient imbibés de sang et ses mains en étaient inondées. Il avait reçu une balle de
browning 6 mm à moins d’un centimètre au-dessus du coeur.
Je regardai Joseph Leborgrie avec stupeur. Je vis sa lèvre frémir.
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- Personne n’est entré ! Personne n’est sorti ! gronda-t-il. J’en réponds comme si j’avais monté la garde moimême, car je connais le brigadier Manchard. Et n’allez pas penser qu’on ait trouvé un revolver dans la
maison. Il n’y en avait pas ! Ni visible, ni caché ! Ni dans la cheminée ni même dans l’égout, qui fut vidé ! Ni
dans le jardin, ni nulle part ! ... Autrement dit, une balle a été tirée dans un local où il n’y avait personne
d’autre que la victime et où ne se trouvait aucune arme ! Quant aux fenêtres, elles étaient closes. La balle
n’a pas été tirée du dehors, car elle eût brisé les vitres. Au surplus, la portée d’un revolver n’est pas
suffisante pour que l’assassin ait pu tirer par-dessus le cordon d’agents sans que ceux-ci fussent alertés,
Regardez le plan ! Dévorez-le des yeux ! Et vous rendrez la vie à ce pauvre brigadier Manchard, qui ne dort
plus et qui se considère presque comme un assassin.
Je risquai timidement :
- Que savez-vous de Ceccioni ?
- Qu’il a été riche jadis. Qu’il a très peu exercé la médecine, mais que, par contre, il s’est beaucoup occupé de
politique, ce qui l’a forcé à s’exiler.
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- Marié? Célibataire?
- Veuf. Un seul enfant, un fils, qui (7) fait actuellement ses études en Argentine.
- De quoi vivait-il à Lyon?
- De tout et de de rien. De vagues subsides* qu’il recevait de ses amis politiques. De consultations qu’il
donnait parfois aux plus pauvres gens de la colonie italienne.
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- On a volé quelque chose dans le pavillon?
- Il n’y a aucune trace de vol.
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - TEXTE - 2
- Je ne sais pourquoi, j’eus à ce moment envie de rire. Il me sembla soudain que quelque mystificateur
d’envergure* s’était amusé à préparer à Joseph Leborgne une affaire invraisemblable, afin de lui donner une
leçon de modestie. (…)
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Je finis par m’écrier, sentant que j’étais prêt aux suppositions les plus loufoques* :
- C’est impossible !
Et je regardai Joseph Leborgne. Je fus stupéfait de m’apercevoir que celui-ci, blême*, les paupières cernées,
les lèvres amères un instant plus tôt, se dirigeait en souriant vers un pot de confiture.
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En passant devant le miroir, il vit son image, parut scandalisé par le pli incongru* que ses cheveux avaient pris.
Il les peigna avec soin. Il rectifia le nœud de sa cravate.
C’était de nouveau le Joseph Leborgne habituel, et, tout en cherchant une cuiller pour déguster son horrible
confiture de feuilles de je-ne-sais-quoi, il m’adressa un sourire sarcastique* :
- Comme la vérité serait toujours facile à découvrir si les idées préconçues* ne nous faussaient pas le
jugement ! soupira-t-il. Vous venez de dire : « C’est impossible ! … » Eh bien !
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J’attendais la contradiction. J’y étais résigné.
- Eh bien ! c’est impossible, en effet ! Et voilà ce qu’il suffisait d’admettre dès le début. On n’a pas tiré dans le
pavillon ! Il n’y avait pas de revolver, ni d’assassin dans la chambre !
- Mais alors ? …
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- Alors, Luigi Ceccioni est arrivé avec sa balle dans la poitrine, tout simplement. Cette balle, j’ai tout lieu de
croire qu’il l’a tirée lui-même … Il était médecin … Il savait où il devait viser pour ne pas provoquer une mort
brutale, mais pour se permettre de marcher encore pendant un certain temps.
Joseph Leborgne ferma les yeux.
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- Tenez ! Imaginez le pauvre homme sans espoir … Il n’a qu’un fils … Celui-ci étudie, mais son père ne peut
plus lui envoyer l’argent … Ceccioni contracte une assurance sur la vie* au profit de l’enfant … Il faut
maintenant qu’il meure… Et cela sans qu’on puisse le soupçonner de suicide, sinon la compagnie ne paierait
pas… Il convoque en quelque sorte la police… Celle-ci le voit rentrer chez lui, où il n’y a pas d’arme et l’y
trouve mort quelques heures plus tard… Il lui a suffi, une fois assis au bord de son lit, de masser sa poitrine,
afin de faire pénétrer la balle plus profondément, de lui faire toucher le cœur…
J’eus un involontaire cri d’angoisse. Mais Leborgne ne bougeait plus. Il ne s’inquiétait plus de moi.
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Ce n’est que huit jours plus tard qu’il me montra un télégramme du brigadier Manchard.
Autopsie* révèle ecchymoses* autour
blessure et traces pression des doigts. Stop.
Vous prie instamment me donner votre avis.
- Vous avez répondu ?
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Il me fixa d’un air réprobateur.* Et il conclut :
- Pas la peine que ce pauvre homme soit mort pour rien ! La compagnie d’assurances est au capital de quatre
cents millions !
D’après la nouvelle « Le Pavillon de la Croix-Rousse » in Les Treize Mystères, de Georges Simenon. (1959)
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - TEXTE - 3
LEXIQUE (Les mots avec un astérisque (*) sont expliqués ci-dessous)
hargneux :
rageur, grincheux, méchant
le pavillon :
maisonnette, villa, petite maison
être en faction :
surveiller, faire le guet
l’exilé :
qui est expulsé hors de son pays
la ronde :
visite de surveillance, inspection
le rossignol :
instrument utilisé par les serruriers et les cambrioleurs pour ouvrir les serrures,
passe-partout
le subside :
somme d’argent versée à titre d’aide
un mystificateur d’envergure :
trompeur, farceur de grande classe
loufoque :
fou, grotesque, absurde
blême :
pâle, d’une blancheur maladive, blanc
incongru :
qui n’est pas convenable, qui n’est pas convenable, pas acceptable
sarcastique :
moqueur et méchant
une idée préconçue :
idée élaborée sans preuves ni expérience
contracter une assurance sur la vie : la personne qui souscrit une assurance vie s’engage à payer des primes : elle désigne
un bénéficiaire en cas de décès à qui ira l’argent. Mais lors de suicide, l’assurance ne
verse pas d’argent.
l’autopsie :
examen de toutes les parties d’un cadavre
l’ecchymose :
tache (noire, brune, jaunâtre) produite par diffusion de sang ; un bleu
un air réprobateur :
sévère, critique, plein de reproche
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - TEXTE - 4
ACTIVITÉ N°4 : LE PAVILLON DE LA CROIX-ROUSSE, DE GEORGES SIMENON,
IN LES TREIZE MYSTÈRES
Question 1
En te référant à la définition du récit policier, retrouve les personnages
principaux de cette nouvelle.
Écris ta réponse sur la ligne qui convient.
L’enquêteur : ..........................................................................
La victime :
...........................................................................
/ 1 pt
Question 2
Dans l’extrait ci-dessous :
« Vous tombez bien, vous ! gronda-t-il alors.
Ce n’est pas encourageant. Je balbutiai :
- Une belle affaire ?
- Vous pouvez le dire ! Regardez ce papier-là… »
C h o i s i s p a r m i l a l i s t e s u i v a n t e u n e e x p r e s s i o n s yn o n y m e ( q u i v e u t d i r e l a
même chose) qu’une « belle affaire ».
Mets une croix dans la case qui convient.
une histoire banale
une enquête facile à résoudre
un défi à relever pour la police
une histoire dramatique
/ 1 pt
Question 3
Que pense le narrateur de l’histoire quand il entre dans le bureau de
Joseph Leborgne ? (lignes 1 à 5)
Mets une croix dans la case qui convient.
Il pense que :
Joseph Leborgne va lui fournir des indices pour résoudre une enquête.
Joseph Leborgne doit résoudre un nouveau mystère.
Joseph Leborgne va se rendre sur les lieux du crime.
Joseph Leborgne va convoquer des témoins.
/ 1 pt
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - QUESTIONS - 5
Question 4
Relis les lignes 9 à 12. Que veut exprimer Leborgne lorsqu’il dit :
« Vous êtes subtil ! Un enfant de quatre ans l’aurait deviné. »
Mets une croix dans la case qui convient.
la colère
l’étonnement
le désespoir
l’ironie
/ 1 pt
Question 5
Lors d’un suicide, l’argent de l’assurance n’est pas versé à la famille. En
te référant à la fin du texte, comment sait-on que le fils de la victime
recevra quand même l’argent ?
Mets une croix dans la case qui convient.
parce que dans tous les cas l’assurance versera l’argent
parce que Leborgne ne révèlera pas que le père s’est suicidé
parce que l’autopsie a révélé une mort par blessure
parce que l’assurance n’a pas besoin de nouvelles preuves de suicide
/ 1 pt
Question 6
Les policiers ne comprennent pas comment est mort le docteur Ceccioni.
En te référant au texte, remets dans l’ordre les différentes étapes de
l’organisation de la mort du docteur.
Numérote les phrases de 1 à 5
Le docteur s’est promené un certain temps avant de rentrer chez lui.
Le brigadier Manchard est entré dans le Pavillon et a trouvé le docteur mort sur son lit.
Le docteur est rentré chez lui, dans le pavillon.
Le docteur s’est massé la poitrine pour faire pénétrer la balle dans son cœur.
Le docteur s’est tiré une balle dans la poitrine alors qu’il n’était pas chez lui.
/ 1 pt
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - QUESTIONS - 6
Question 7
Pour chacune des propositions suivantes, indique si elles sont vraies,
fausses ou si le texte ne le dit pas.
Mets une croix dans la case qui convient.
VRAI
FAUX
LE TEXTE NE
LE DIT PAS
On n’a trouvé aucune trace de vol dans le pavillon.
Le fils du docteur Ceccioni fait des études d’informatique
en Argentine.
Joseph Leborgne a reçu un billet annonçant le meurtre.
Il y avait 3 agents qui montaient la garde autour du pavillon, durant
la nuit.
Ceccioni prenait tous ses repas de midi au restaurant italien du
quartier.
Le brigadier Manchard se sent responsable de la mort de Ceccioni.
/ 2 pts
Question 8
En te référant à la phrase :
« Le pavillon se dresse dans un des coins les plus déserts de ce quartier qui
ne brille pas par l’animation de ses rues. », choisis parmi la liste ci-dessous
une expression synonyme à (expression qui veut dire la même chose)
« ne brille pas par l’animation de ses rues ».
Mets une croix dans la case qui convient.
une rue sombre
une rue très calme
une rue sale
une rue très vivante
/ 1 pt
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - QUESTIONS - 7
Question 9
Que reprennent les pronoms qui figurent en gras dans le texte?
Que reprend le pronom « lui» (1) ?
.............................................
Que reprend le pronom « y » (2) ?
.............................................
Que reprend le pronom « ils » (3) ?
.............................................
Que reprend le pronom « il » (4) ?
.............................................
Que reprend le pronom « il » (5) ?
.............................................
Que reprend le pronom « il » (6) ?
.............................................
Que reprend le pronom « qui » (7) ?
.............................................
/ 2 pts
Question 10
Leborgne pense que Ceccioni s’est donné la mort. En te référant au texte,
retrouve quel évènement vient confirmer ce raisonnement ? (lignes 105 108)
Écris ta réponse utilise tes propres mots.
...............................................................................................
...............................................................................................
...............................................................................................
...............................................................................................
/ 2 pts
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - QUESTIONS - 8
ACTIVITÉ N°4 : LE PAVILLON DE LA CROIX-ROUSSE, DE GEORGES SIMENON,
IN LES TREIZE MYSTÈRES
Question 1
En te référant à la définition du récit policier, retrouve les personnages
principaux de cette nouvelle.
Écris ta réponse sur la ligne qui convient.
L’enquêteur : Joseph Leborgne
La victime :
Luigi Ceccioni
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Question 2
Dans l’extrait ci-dessous :
« Vous tombez bien, vous ! gronda-t-il alors.
Ce n’est pas encourageant. Je balbutiai :
- Une belle affaire ?
- Vous pouvez le dire ! Regardez ce papier-là… »
C h o i s i s p a r m i l a l i s t e s u i v a n t e u n e e x p r e s s i o n s yn o n y m e ( q u i v e u t d i r e l a
même chose) qu’une « belle affaire ».
Mets une croix dans la case qui convient.
une histoire banale
une enquête facile à résoudre
un défi à relever pour la police
une histoire dramatique
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - GUIDE DE CORRECTION - 9
Question 3
Que pense le narrateur de l’histoire quand il entre dans le bureau de
Joseph Leborgne ? (lignes 1 à 5)
Mets une croix dans la case qui convient.
Il pense que :
Joseph Leborgne va lui fournir des indices pour résoudre une enquête.
Joseph Leborgne doit résoudre un nouveau mystère.
Joseph Leborgne va se rendre sur les lieux du crime.
Joseph Leborgne va convoquer des témoins.
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Question 4
Relis les lignes 9 à 12. Que veut exprimer Leborgne lorsqu’il dit :
« Vous êtes subtil ! Un enfant de quatre ans l’aurait deviné. »
Mets une croix dans la case qui convient.
la colère
l’étonnement
le désespoir
l’ironie
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Question 5
Lors d’un suicide, l’argent de l’assurance n’est pas versé à la famille. En
te référant à la fin du texte, comment sait-on que le fils de la victime
recevra quand même l’argent ?
Mets une croix dans la case qui convient.
parce que dans tous les cas l’assurance versera l’argent
parce que Leborgne ne révèlera pas que le père s’est suicidé
parce que l’autopsie a révélé une mort par blessure
parce que l’assurance n’a pas besoin de nouvelles preuves de suicide
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - GUIDE DE CORRECTION - 10
Question 6
Les policiers ne comprennent pas comment est mort le docteur Ceccioni.
En te référant au texte, remets dans l’ordre les différentes étapes de
l’organisation de la mort du docteur.
Numérote les phrases de 1 à 5
Le docteur s’est promené un certain temps avant de rentrer chez lui.
2
Le brigadier Manchard est entré dans le Pavillon et a trouvé le docteur mort sur son lit.
5
Le docteur est rentré chez lui, dans le pavillon.
3
Le docteur s’est massé la poitrine pour faire pénétrer la balle dans son cœur.
4
Le docteur s’est tiré une balle dans la poitrine alors qu’il n’était pas chez lui.
1
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Question 7
Pour chacune des propositions suivantes, indique si elles sont vraies,
fausses ou si le texte ne le dit pas.
Mets une croix dans la case qui convient.
VRAI
FAUX
LE TEXTE NE
LE DIT PAS
On n’a trouvé aucune trace de vol dans le pavillon.
Le fils du docteur Ceccioni fait des études d’informatique en Argentine.
Joseph Leborgne a reçu un billet annonçant le meurtre.
Il y avait 3 agents qui montaient la garde autour du pavillon, durant la nuit.
Ceccioni prenait tous ses repas de midi au restaurant italien du quartier.
Le brigadier Manchard se sent responsable de la mort de Ceccioni.
/ 2 pts
crédit total :
2 points si 6 réponses correctes
crédit partiel :
1 point si 5 et 4 réponses correctes
pas de crédit :
si moins de 4 réponses correctes
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - GUIDE DE CORRECTION - 11
Question 8
En te référant à la phrase :
« Le pavillon se dresse dans un des coins les plus déserts de ce quartier qui
ne brille pas par l’animation de ses rues. », choisis parmi la liste ci-dessous
une expression synonyme à (expression qui veut dire la même chose)
« ne brille pas par l’animation de ses rues ».
Mets une croix dans la case qui convient.
une rue sombre
une rue très calme
une rue sale
une rue très vivante
/ 1pt
Toute erreur (omission ou autre réponse) : 0 point
Question 9
Que reprennent les pronoms qui figurent en gras dans le texte?
Que reprend le pronom « lui» (1) ?
Joseph Leborgne
Que reprend le pronom « y » (2) ?
le quartier de la Croix-Rousse
Que reprend le pronom « ils » (3) ?
les agents
Que reprend le pronom « il » (4) ?
le brigadier (Manchard)
Que reprend le pronom « il » (5) ?
le brigadier (Manchard)
Que reprend le pronom « il » (6) ?
le docteur (Luigi Ceccioni)
Que reprend le pronom « qui » (7) ?
un fils
/ 2 pts
crédit total :
2 points si 7 réponses correctes
crédit partiel :
1 point si 6 et 5 réponses correctes
pas de crédit :
si moins de 5 réponses correctes
Activités 9e - Le pavillon de la Croix-Rousse - GUIDE DE CORRECTION - 12
Question 10
Leborgne pense que Ceccioni s’est donné la mort. En te référant au texte,
retrouve quel évènement vient confirmer ce raisonnement ? (lignes 105 108)
Écris ta réponse utilise tes propres mots.
Leborgne a reçu un télégramme du brigadier Manchard. Le
télégramme indique que l’autopsie montre des ecchymoses autour
de
la
blessure
et
des
traces
de
pression
de
doigts.
(Accepter toute idée traduisant que l’inspecteur a reçu un
télégramme, ou réponse qui paraphrase le contenu du télégramme).
/ 2 pts
crédit total :
2 points si réponse complète (allant dans le sens de l’exemple ci-dessus)
crédit partiel :
1 point si réponse citant uniquement le télégramme sans autres détails
pas de crédit :
0 point si autre réponse (réponse pas en lien avec la question ou floue) ou omission
TITRE
DU TEXTE
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
DU TEST
Comprendre
l’organisation d’un texte
CRITÈRES D’ÉVALUATION
(OBJECTIFS – ITEMS)
• Reconstituer
la chronologie d’un texte
• Mobiliser
des connaissances linguistiques
Activité N° 4 :
« LE PAVILLON
ITEMS
POINTS
/ITEMS
6
1
2
1
8
1
9
2
1
1
3
1
4
1
5
1
10
2
7
2
DE LA
CROIX-ROUSSE »
Comprendre le contenu
de Georges
du texte
Simenon
• Retrouver
une information implicite
• Retrouver
une information explicite
TOTAL DE POINTS
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13