DRAF SRPV MIDI PYRENEES : proposition stages mémoires 2004
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DRAF SRPV MIDI PYRENEES : proposition stages mémoires 2004
PROPOSITION DE STAGE - 2007 DRAF - SRPV MIDI-PYRENEES Unité « Avertissements Agricoles, Environnement et Expérimentation » SUJET MILDIOU DU TOURNESOL ET GESTION DURABLE DU RISQUE A LA PARCELLE Influences des facteurs agronomiques et des choix variétaux sur l’inoculum et les risques de contaminations primaires Stage proposé dans le cadre du projet ADAR 2006-2008 « Mise au point et utilisation d’outils de biovigilance et de gestion durable des résistances variétales aux pathogènes » piloté par le CETIOM. Encadrement du stage : MOINARD Jacques : Responsable filière Grandes Cultures DRAF-SRPV MIDI-PYRENEES Rapporteur National DGAL/SDQPV « Maladies des oléagineux » Tel : 05.61.10.62.79 - [email protected] Collaborations (CETIOM – INRA – SPV – FREDEC Midi-Pyrénées) : PINOCHET Xavier : Responsable des thématiques « génétique et protection des cultures », CETIOM PENAUD Annette : Pathologiste, CETIOM LECOMTE Vincent : Ingénieur régional, CETIOM - Midi-Pyrénées TOURVIEILLE DE LABROUHE Denis : Ingénieur de recherche, INRA Clermont-Ferrand DELOS Marc : Expert national Grandes Cultures - Biovigilance, DGAL/SDQPV EYCHENNE Nathalie : Coordinatrice technique, FREDEC Midi-Pyrénées Contexte : Plasmopara halstedii, pathogène responsable des attaques de mildiou sur tournesol, est considéré comme un « organisme nuisible de quarantaine » par l’Union européenne. Afin d’éviter sa dissémination par les semences, la circulation des semences de tournesol à l’intérieur de la communauté, ainsi que l’importation de semences provenant de pays tiers sont réglementés par la directive 2000/29/CE. La lutte contre le mildiou du tournesol, en culture, est également réglementée sur le territoire français : Suite à l’apparition et à l’extension des races 710 et 703 depuis la fin des années 80, la réglementation française imposait dès 1990, le traitement des semences de tournesol avec un produit anti-mildiou spécifique autorisé pour cet usage en France (Arrêté du 30 janvier 1990). Avec l’arrivée des premières variétés résistantes aux races 710 et 703, la réglementation s’est adaptée, en exemptant de traitement les variétés reconnues officiellement (par le CTPS) résistantes à l’ensemble des races présentes sur le territoire français (Arrêté du 9 décembre 1993). Depuis le début des années 2000, l’émergence de nouvelles races (304, 314, 704, 714, 307, 334) capables de contourner la résistance génétique des variétés, pose le problème de la durabilité des résistances variétales, en plus de celui lié aux développements d’isolats résistants au traitement de semences observé depuis 1995 pour les races 703 et 710. Face à cette situation, de nouvelles dispositions de lutte ont été publiées au JO du 18 novembre 2005 (Arrêté du 9 novembre 2005 relatif à la lutte contre le mildiou du tournesol, abrogeant l’arrêté du 9 décembre 1993). Ce nouvel arrêté substitue la notion de « lutte durable obligatoire » à la notion de « lutte chimique obligatoire ». Il permet ainsi d’ouvrir la porte à une utilisation raisonnée des moyens de lutte génétique et chimique, tout en incitant les agriculteurs à la mise en œuvre de toutes les mesures agronomique propres à limiter le risque mildiou au niveau de chaque parcelle. Objectifs : - Vérifier en conditions réelles de production de tournesol, à l’échelle d’une micro-région, la faisabilité et l’efficacité de la mise en œuvre d’une gestion durable du risque mildiou. Gestion faisant appel à l’ensemble des moyens de lutte disponibles (génétique, chimique et agronomique), utilisés de façon raisonnée. - Approfondir notre connaissance des facteurs agronomiques et climatiques, pouvant avoir un impact sur l’inoculum et/ou les risques de contaminations. Méthodologie : En partenariat avec 2 coopératives agricoles (Nord du Gers et Ouest du Tarn et Garonne) sensibilisées au problème mildiou et motivé pour la mise en œuvre d’une agriculture durable, deux groupes d’une dizaine d’agriculteurs volontaires, répartis sur deux secteurs géographiques distincts font l’objet de suivis et d’enregistrement des pratiques sur 3 ans minimum. Au sein de chacun des deux groupes, 2 à 3 agriculteurs s’engagent sur 3 ans à suivre les recommandations (CETIOM-INRA-SPV) en termes de choix variétaux et de pratiques culturales propres à limiter au maximum le risque mildiou. Les enregistrements prévus chaque année (3 ans minimum) sur l’ensemble des parcelles ensemencées en tournesol l’année N, sont : - Historique sur les 10 dernières années, des rotations, des variétés de tournesol, des pratiques culturales, des données climatiques locales et des attaques de mildiou ; - Récupération des données enregistrées par les agriculteurs l’année N (variétés, itinéraire cultural) ; - Récupération des données climatique de l’année N ; - Type de sol ; - Suivi et quantification précise des attaques de mildiou ; - Prélèvement de symptômes pour caractérisation du mildiou (race et résistance) sur les parcelles suivies. L’analyse de données, quantitatives et qualitatives, sera réalisée à l’aide d’outils de statistique descriptive multivariée (type ACP, AFCM…), permettant de définir une typologie des parcelles présentant des niveaux différents d’attaques de mildiou. Les variables étudiées doivent permettre de décrire chacun des sous-groupes définis et de dégager parmi les facteurs descriptifs, ceux relatifs aux mesures entrant dans la définition de stratégies de gestion durable du mildiou du tournesol. Eléments et qualités requis : - Permis de conduire (B) - Intérêt pour les problématiques phytosanitaires - Non rebuté par la mise en œuvre d’outils statistiques - Goût pour les contacts avec le monde agricole - Autonomie et capacités d’initiative, d’analyse et de synthèse - Bonne maîtrise des outils informatiques et du traitement des données Rendu attendu : Mémoire de fin d’étude Conditions matérielles du stage : - Lieu de stage : DRAF - SRPV MIDI-PYRENEES Cite Administrative - Bât.E Boulevard Armand Duportal 31074 TOULOUSE CEDEX - Durée du stage : 6 mois (période à définir) - Mise à disposition d’une voiture de service pour les déplacements dans le cadre de l’étude - Indemnités de stage : 343 € (Net) + frais de restauration lors des déplacements (15,25 € / repas)