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 Dolaşa dolaşa, flâneries orientales.
Orientale Urfa.
Il n’y serait pas. Je le savais.
D’ailleurs il serait paraît­il en soins, en Allemagne, des suites d’une tentative d’assassinat, après une émission de télévision dans la banlieue d’Istanbul. L’an dernier.
Pourtant la veille, sur un promontoire au couchant, face à la tour de Léandre qui se dessinait en contrejour, il me sembla le voir poussant la chansonnette en play­back pour une équipe de techniciens emmitouflés et une demie douzaine de midinettes en pâmoison, qui portaient à la boutonnière une rose fraichement acquise des mains caleuses d’une vieille gitane en maraude.
Ce sera donc une Urfa sans Ibrahim Tatlises, avec juste les enseignes de sa compagnie de bus.
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. surchauffant les pierres s
La dernière fois, la ville rôtissait sous le soleil d’août, violent, écrasant, agressif, s
ocres et la poussière des rues.
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Une autre Urfa se découvre un matin d’hiver ; celle de la fraîcheur presqu’au gel et des étourneaux par d
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centaines de milliers dans les palmiers des avenues, celle des balayeurs engoncés.
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Vers dix heures dans le bazar encore engourdi les robes de mariées rouges à paillettes, les foulards mauves a
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et pâles comme les soieries au design désuet sont de sortie.
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la est projeté sur une place, encore bordée d’échoppes, mais Au détour d’une chicane ultime le passant o
attenante à la mosquée avec, en prolongement, les arbres méritants qui garantissent l’ombre au voisinage du /d
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bassin aux carpes sacrées.
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C’est bizarre Urfa sans la chaleur.
On vient de loin à Urfa, pour nourrir les carpes et faire pèlerinage ; porte­voix branché malgré le silence environnant, le guide iranien explique les lieux aux femmes en noir et aux hommes âgés qui sont descendu tout à l’heure de l’autobus jaune – les autobus iraniens sont le plus souvent jaunes, pour une raison que suis bien incapable de donner.
Publié par dolasadolasa le 12 janvier 2012 sur http://dolasadolasa.wordpress.com/ :
http://dolasadolasa.wordpress.com/2012/01/12/orientale­urfa­2/
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Dolaşa dolaşa, flâneries orientales.
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Au pied de la citadelle et de ses deux colonnes qu’accompagnent un drapeau, le bassin Ayn­i­Züleya, fruit la au miracle d’Abraham, lequel, selon la légende, jeté dans une o
des sources locales, rend hommage /se dtransformer illico en bassin poissonneux. Les carpes y déambulent par /
fournaise, vit cette dernière :
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milliers et en tous sens, nourries par un flot continuel de pèlerins et de simples curieux.
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Ici on parle arabe, ou kurde, en on déambule entre femmes, maquillage excessif, robe de velours lourde et sombre, bracelets d’or en surnombre. Tout à l’heure, on reprendra le dolmus pour Harran.
Publié par dolasadolasa le 12 janvier 2012 sur http://dolasadolasa.wordpress.com/ :
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