appel-poi-20091128

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POI
PARTI OUVRIER
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Mardi 10 novembre 2009
Continental Clairoix : 1 100 travailleurs licenciés,
13 ont retrouvé un CDI
28 NOVEMBRE
14 h 30, Assemblée nationale
(Place du président Edouard-Herriot, métro Assemblée-nationale, ligne 12))
PREMIER RASSEMBLEMENT POUR UNE MARCHE UNIE
POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS
500 000 chômeurs de plus, c’est le bilan du mandat
de Nicolas Sarkozy, deux ans et demi après son élection.
Et c’est partout comme à Clairoix. A Heuliez, sur
1 000 travailleurs licenciés, 400 seulement ont été
repris à l’issue d’un « plan social ». Quant aux salariés
de la Camif, liquidée il y a un an, sur les 600 entrés en
contrat de transition professionnelle (CTP), 80 seulement ont retrouvé un CDI.
La création du CTP, à la suite d’un amendement
gouvernemental le 27 juillet 2009, a été votée à l’unanimité à l’Assemblée nationale. « Nous sommes d’accord… c’est bien sympathique », déclare le député PS
jean Pierre Gilles. « Cet amendement va dans le bon
sens », se félicite le député PCF Jean Paul Lecoq.
On comprend mieux pourquoi, à gauche, les dirigeants refusent de combattre pour l’interdiction des
licenciements comme le leur demande les militants et
travailleurs qui constituent les comités pour la
marche unie pour l’interdiction des licenciements.
Dans ces comités se retrouvent de vrais militants
ouvriers, des militants du POI, du PG, du PS, du PCF…
Ces militants de base constatent ce qui se passe sur le
terrain et appellent au premier rassemblement du
28 novembre.
Ce ne sont pas les états généraux de l’industrie et
leurs déclinaisons régionales qui changeront les choses !
Qui peut croire que le gouvernement, en invitant
les syndicats, va changer quelque chose à sa politique
de destruction des emplois menée en concertation
avec le MEDEF ?
Dans tout le pays, des militants se sont rencontrés
dans les départements pour faire grandir cette exigence d’une marche unie pour l’interdiction des
licenciements et pour qu’enfin les responsables des
partis de gauche au niveau national s’engagent dans
ce combat.
C’est une question de survie pour des centaines de
milliers de travailleurs, leurs familles et aussi les villes
et villages dans lesquels ils vivent, pour l’avenir de
l’industrie, du pays et de la souveraineté nationale.
Au moment où est annoncée une nouvelle vague
de 300 000 licenciements d’ici à la fin de l’année, il n’y
a pas d’autre solution que l’unité sur un mot d’ordre
précis pour la seule défense des intérêts des travailleurs : interdiction des licenciements.
Pour sa part, le Parti ouvrier indépendant participe
activement et soutient les initiatives des comités
locaux pour la marche unie.
Il est clair que si tous les partis se réclamant de la
classe ouvrière le faisaient aussi, la mobilisation permettrait de lever les obstacles et d’en finir avec cette
spirale de licenciements.
MANIFESTONS LE 28 NOVEMBRE
C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu !