Décembre 2011 - CLD les Basques

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Décembre 2011 - CLD les Basques
INFOS-CULTURE
Concours de photos pour encourager les jeunes à vivre en région
Place aux jeunes en région (PAJR) lance la 4e édition de son concours de
photos « Ma région à mon image » dans 15 régions du Québec dont les
MRC de Rivière-du-Loup et Les Basques.
Le concours a pour but de sensibiliser les jeunes de secondaire 3, 4 et 5 aux
possibilités offertes dans leur région d’origine et de développer leur
sentiment d’appartenance à leur milieu.
Plus de 10 000 $ en prix seront offerts dont une tablette numérique iPad 2 à chacun des quinze
gagnants régionaux. Le lauréat national recevra une virée-découverte de sa région d’une valeur
de 1 500 $, en compagnie de ses amis ou de sa famille.
Les participants devront soumettre au jury trois photos accompagnées d’un texte explicatif d’au
moins 200 mots, avant le 31 mars 2012. Les photos démontreront en quoi le participant est
attaché à son milieu d’origine et ce qui le rend fier d’habiter sa région. Une démarche de
réalisation et une grille d’évaluation sont disponibles pour les enseignants souhaitant préparer
cette activité en classe.
PAJR travaille depuis 1990 à favoriser la migration des diplômés de 18 à 35 ans en région.
Certaines actions visent toutefois les adolescents puisqu’à cette période de leur vie, les jeunes
doivent faire des choix importants pour leur avenir. S’ils doivent quitter leur région pour les
études, il importe de bien leur faire connaître les opportunités offertes afin de favoriser leur
retour ou leur maintien dans leur milieu d’origine. C’est dans ce contexte que PAJR propose son
concours de photos.
Les enseignants et les participants peuvent communiquer directement avec les agentes de
migration Place aux jeunes/Desjardins de la région. Pour la région des Basques, contactez
Amélie Brière au 418-851-1877 ou consultez le site Web de Place aux jeunes en région au
www.placeauxjeunes.qc.ca/pageConcours.
Place aux jeunes en région est financé par le Secrétariat à la jeunesse, dans le cadre de sa
Stratégie d’action jeunesse 2009-2014, le Mouvement des caisses Desjardins et de nombreux
partenaires locaux.
Source : Journal Info-Dimanche
Je suis le Bas-Saint-laurent.com : partagez votre fierté
La campagne de promotion régionale Je suis le Bas-Saint-Laurent.com lancée au printemps
dernier se poursuit sur Internet, dans les médias et par le biais d’un nouveau concours.
La population est invitée à s’approprier cette campagne de fierté régionale grâce à de nombreux
moyens interactifs originaux mis à leur disposition.
En visitant le site Web www.jesuislebassaintlaurent.com, les internautes découvrent une variété
d’outils dynamiques pour témoigner et partager leur attachement au Bas-Saint-Laurent, tels
que :
Une chanson thème, téléchargeable gratuitement et dérivée en sonnerie pour
téléphone cellulaire;
Un vidéoclip mettant en vedette de fiers représentants des 8 MRC de la région;
Une application Facebook permettant de faire partie du vidéoclip;
Le concours Rassemble ton monde;
Une page Facebook pour témoigner sa fierté.
Concours Rassemble ton monde
Un concours est proposé via le site Internet de la campagne. Les gens
sont invités à partager des photos démontrant leur fierté de vivre ici. La
personne gagnante se méritera une fin de semaine en famille ou entre
amis à l’endroit de son choix au Bas-Saint-Laurent. Une belle occasion de
rassembler son monde pour découvrir ou redécouvrir nos richesses.
Élaborée par la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent et ses
partenaires dans le cadre de sa Stratégie de séduction et de recrutement,
la campagne Je suis le Bas-Saint-Laurent.com vise à développer le
sentiment d’appartenance des Bas-laurentiens envers leur région.
Elle vise également à inciter la population à partager cette fierté
régionale auprès des gens qui les entourent et à participer ainsi, en tant
qu’ambassadeurs et ambassadrices, au rayonnement du sentiment
d’attachement au Bas-Saint-Laurent.
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
Les partenaires de l’Entente sont : la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent (CJBSL), la
direction régionale du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, la Conférence régionale
des éluEs du Bas-Saint-Laurent, la direction régionale du ministère de l’Éducation, du Loisir et du
Sport, le comité d’investissement communautaire de TELUS, le bureau régional de la Fédération
des caisses Desjardins du Québec, Place aux Jeunes en région et les carrefours jeunesse-emploi
du Bas-Saint-Laurent.
La CJBSL est soutenue financièrement par le Secrétariat à la jeunesse dans le cadre de la
Stratégie d’action jeunesse 2009-2014.
Source et crédit photo : Vitrine du Bas-Saint-Laurent
Sauvez un bâtiment de chez vous
La salle des loisirs de Sainte-Françoise fait aussi partie des
dix finalistes au concours « Sauvez un bâtiment de chez
vous » sur la chaîne Historia.
Comme pour la Vieille École de Saint-André-deKamouraska, vous pouvez voter pour la salle des loisirs de
Sainte-Françoise pour que la communauté ait la
possibilité de gagner une somme de 30 000 $ pour y
apporter des rénovations.
Vous pouvez donc apporter votre aide pour faire revivre ce bâtiment de la MRC des Basques.
Vous devez vous rendre sur le site www.historiatv.com cliquer sur le concours Sauvez un
bâtiment près de chez vous! Vous pouvez enregistrer un vote par jour par adresse courriel.
Source : Journal Info-Dimanche
Joyeux ÉchoNoël 2011
Mandaterre est fier de vous présenter la 7e édition de la campagne « Joyeux ÉchoNoël » qui se
tient du 14 novembre au 31 décembre prochain. Dix suggestions de gestes écologiques pour
rendre votre temps des fêtes plus éco-responsable .
« Les décorations de Noël représentent une surcharge de 500 mégawatts sur le réseau
électrique. C'est l'équivalent de 100 000 résidences familiales. Pour répondre à cette demande,
il faut compter sur le tiers de la centrale Manic-5 ou encore sur la contribution de
300 éoliennes. » Hydro-Québec
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
Joyeux Écho-Noël propose à la population québécoise et de partout de s’engager à diminuer
l’empreinte écologique de leur temps des Fêtes. Les valeurs commerciales maintenant
rattachées à cette fête nous rappellent que nous sommes loin de connaître les véritables
implications de cette surconsommation. Dès le début novembre de chaque année, les balcons
arborent les couleurs de Noël. Les lumières scintillent à des lieux à la ronde, et ce, trop souvent,
24 sur 24. Que ce soit au niveau énergétique, environnemental ou économique, le temps des
Fêtes est un moment de l’année où la consommation est mise de l’avant.
Le concours qui se rattache à la campagne est de retour cette année et a été bonifié. Nous
récompenserons les trois meilleures initiatives qui nous auront été soumises entre le
14 novembre et le 31 décembre 2011 à minuit. Nous invitons donc la population à nous
soumettre ses initiatives pour un temps des Fêtes plus responsable via notre page Facebook au
www.facebook.com/echonoel, via notre compte Twitter au www.twitter.com/mandaterre ou
par courriel à : [email protected]. Nous tenons à remercier nos deux partenaires qui
participent à l’initiative soit Cascades et Passeport Éco.
En ce début de la période des fêtes 2011, soyons «éco-logique» et fêtons-en toute harmonie
avec ce qui nous entoure.
Plusieurs municipalités du Québec offrent le service de récupération de vos arbres de Noël
naturels pour en faire du compost. Contactez la vôtre pour plus de détails.
Pour plus d’information, consultez notre site internet au www.mandaterre.org/echonoel
Source : Mandaterre
Remise de bourses de bienvenue
Le 21 octobre dernier, au Parc de l’aventure basque en Amérique (PABA), a eu lieu un Gala
particulièrement important pour la MRC des Basques. Le Carrefour jeunesse emploi de Rivièredu-Loup /les Basques, avec ses partenaires du Fonds jeunesse mis sur pied en 2010, a remis des
bourses à dix-sept lauréats pour souligner leur venue ou leur retour dans la MRC des Basques.
La directrice du Fonds jeunesse, Marie-Claude Boucher, dans son discours d’ouverture, a
mentionné fort justement qu’une des idées à la base de la mise sur pied du Fonds jeunesse était
d’offrir un cadeau de bienvenue à ces jeunes âgés de 18 à 35 ans. Elle a précisé aussi que depuis
2005-2006, la MRC des Basques comptait 55 nouveaux arrivants, « des jeunes diplômés,
scolarisés pour la plupart, qui utilisent les services et qui consomment dans la région ».
La fierté a un Gala
Tout dans ce gala a été organisé et s’est déroulé sous le signe de la fierté. Des jeunes avaient
préparé soigneusement la salle ainsi que des amuse-gueules délicieux sous la coordination de
Kim Normandin. Cette dernière, avec Donald Charles, formait le duo Swing Mélodie qui a
agrémenté la soirée d’une musique à la hauteur de l’évènement.
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
L’animatrice et agente de migration Amélie Brière a professionnellement animé la soirée. Les
partenaires financiers, Emploi Québec, La Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, la SADC, la
Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges et le bureau du député de Rivière-du-Loup Jean
D’Amour ont fait des présentations fort pertinentes. Les lauréats étaient sincèrement heureux
et la salle applaudissait tout aussi sincèrement. Une fierté proportionnelle à l’outil de
développement qu’est le Fonds Jeunesse.
Cinq types de bourses
Cinq types de bourses ont été distribués à ce Gala. Au total pour sa première édition, le Fonds
jeunesse a distribué 4 250 $ aux dix-sept lauréats : Sébastien Rioux, Édith Beaulieu, Josée
Gamache-Rioux, Frédéric Rioux, Daniel Dobson, Élodie Rioux, Éloise Lévesque, Alexandre Labrie,
Geneviève Rioux, Catherine Simon, Endorphiiine, la Table jeunesse des Basques, Marie-Noëlle
Coutu-Tousignant, Mathieu, Étienne et David Bélanger de la Ferme Alain Bélanger et fils ainsi
que Mathieu Barrette, conteur.
Des témoignages de satisfaction
Si le développement régional est le résultat de diverses conditions identifiées et mises en place
par le milieu pour consolider son existence, le Carrefour Jeunesse Emploi, par son Fonds
jeunesse, a construit une partie du bâtiment. Certains lauréats ont témoigné de la pertinence de
telles bourses. Pour Mathieu Barrette, conteur, il s’agit d’une aide à la réalisation de ses rêves.
Pour Sébastien Rioux de Mandaterre, la bourse vient lui prouver qu’il a bien fait de revenir dans
sa région pour y installer plus confortablement sa petite famille et pour Évan Gagnon
d’Endorphiine il a trouvé le bon environnement pour exploiter sa grande capacité d’imaginer le
développement.
Source : Journal L’Horizon
Au Festival des couleurs et des saveurs de Saint-Simon :
Découvrir la Route verte
Tous les dimanches de l’Action de Grâces, depuis 8 ans, la Fabrique de Saint-Simon invite le
public à découvrir les artisans et les artistes de sa paroisse pendant son Festival des couleurs et
des saveurs. Un évènement permettant aussi la découverte de ce qui semble être un secret
bien gardé, le Littoral basque de la Route verte. Un paradis pour les randonneurs, les cyclistes
et les ornithologues dans un décor de carte postale.
Tous les profits du Festival servent à financer la restauration de l’église conçue par l’architecte
Thomas Baillargé et construite en 1851. « C’est la plus vieille église entre Saint-André de
Kamouraska et Gaspé », précise Beaudoin Gagnon, président de la fabrique depuis 2007, un
ancien prof de cegep maintenant à la retraite qui dit s’impliquer pour la sauvegarde de l’église
par amour « pour sa valeur patrimoniale et culturelle.»
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
Restauration de l’église
Depuis 2003, suite à différentes phases de restauration – la quatrième est en cours - on a
effectué pour plus de 750 000 $ de travaux touchant la ferblanterie de l’église, son clocher, ses
clochetons, ses fenêtres et le petit toit déambulatoire surplombant le couloir menant à la nef.
Afin d’aider à défrayer les coûts, la MRC des Basques a récemment donné 25 000 $, la Caisse
Desjardins de l’Héritage des Basques 10 000 $. D’autres travaux restent à faire pour près de
150 000 $ et M. Gagnon est confiant d’amasser des dons auprès du public, des corporations et
lors de diverses activités. Lors du Festival, près de 150 personnes ont participé à celle des
« soupes et desserts », permettant ainsi de ramasser la somme de 1 000 $. Cet automne, il y a
eu aussi un encan et un gala pour la restauration « de ce lieu exceptionnel de beauté et de
silence dans lequel il fait bon venir se ressourcer », dit M. Gagnon.
Le Littoral basque de la Route verte
C’est par petits groupes de vingt personnes, dans un minibus, que le Festival offre la chance de
parcourir le Littoral basque de la Route verte, de la chute Porc-Pic de Saint-Simon jusqu’à la
passerelle de Rivière Trois-Pistoles. Roch Beaulieu, contremaître du Littoral et travaillant pour la
MRC des Basques connaît bien ce parcours. Il s’avère un guide des plus intéressants pour cette
visite guidée riche en surprises. « Même les gens de Saint-Simon découvrent des choses sur leur
coin de pays », affirme M. Beaulieu qui assure l’entretien des 54 km du Littoral.
Le parcours dure un peu plus de deux heures et nous fait admirer des chutes, une cathédrale de
pins vieux de 125 ans, des lacs alimentés par l’eau de pluie, des milieux forestiers, des espaces
marins, des Pygargues à tête blanche survolant des falaises escarpées et une passerelle
suspendue au-dessus de la rivière Trois-Pistoles.
Le point culminant se trouve au belvédère Beaulieu, situé sur les terres de notre guide, qui
s’élève à 183 mètres d’altitude. Reconnu comme unique au Québec, il donne l’impression de
flotter entre le ciel et le fleuve. « La structure ressemble à un pont de navire basque, explique
M. Beaulieu. Et très souvent, on peut observer au loin des baleines. »
Chaque année, plus de 5 000 personnes visitent le Littoral. Le parcours est jalonné d’aires de
repos, de tables à pique-niques et de bancs pour reprendre son souffle devant tant de beauté.
Source et crédit photo : Journal L’Horizon
Art et gastronomie au souper-bénéfice
pour la Maison du Notaire
Le 15 octobre dernier avait lieu l’évènement annuel de financement de la Maison du Notaire de
Trois-Pistoles, à l’École secondaire Arc-en-ciel. Cent cinquante personnes ont participé au
souper-encan qui a été mené de main de maître par Jean D‘Amour, député de Rivière-du-Loup.
Trente-cinq objets, dont vingt-trois tableaux d’artistes locaux ont ainsi été mis en vente.
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Pour le plus grand bonheur des convives, Amélie Marsot, propriétaire de La Boîte a sushi a
confectionné, avec son équipe de cuisiniers et de serveuses, un repas de six services aux saveurs
asiatiques.
Dans la salle, la soirée s’est déroulée rondement. L’organisation était bien rodée, soutenue par
la communauté d’affaires. Tous les objets et œuvres se sont envolés, parfois à des prix
importants (450 $). Des bénévoles les ont fait circuler pour que tout le monde puisse bien en
apprécier la valeur.
Depuis les trois dernières années, les sommes amassées pour la sauvegarde de ce site
patrimonial et culturel qu’est la Maison du Notaire ont constamment diminué : 15 000 $ en
2009, 10 000 $ en 2010 et 9 000 $ en 2011. Sa directrice, Françoise Bergeron, a mentionné qu’il
en coûtait 6 000 $ par année, uniquement pour le chauffage. Les administrateurs devront donc
trouver d’autres moyens pour que la situation financière se redresse à plus long terme.
Source : Journal L’Horizon
VLB reçoit le prix Gilles-Corbeil
et la médaille de l’Assemblée nationale
L'auteur Victor-Lévy Beaulieu a reçu le lundi 7 novembre le prix GillesCorbeil, qui vient couronner l'ensemble de sa carrière. Ce prix, remis par
la Fondation Émile-Nelligan, est la plus importante distinction littéraire au
Québec.
Considéré par plusieurs comme le « Prix Nobel » du Québec, cette
distinction est remise tous les trois ans. « Je ne m'y attendais vraiment
pas. Tellement que je pensais que le prix n'existait plus et quand on m'a
appelé, j'ai pensé que c'était un canular! », a confié Victor-Lévy Beaulieu,
joint à Trois-Pistoles.
VLB, qui compte aussi à son palmarès d'éditeur quelque 1200 ouvrages depuis 1967, a avoué
être très heureux que ce prix vienne aussi souligner cette facette de son parcours, souvent dans
l'ombre de son travail d'auteur et dramaturge. « On oublie souvent que je suis peut-être le plus
vieil éditeur au Québec. Ce n'est pas un domaine facile au Québec », ajoute-t-il.
Ce prix, qui s'accompagne d'une bourse de 100 000 $, arrive à un moment opportun pour
l'auteur, qui pourra plancher en toute quiétude à l'écriture d'un nouveau roman au cours des
deux prochaines années.
VLB rejoint donc de prestigieux lauréats tels Jacques Poulin, Anne Hébert, Marie-Claire Blais et
Réjean Ducharme, entre autres. Ce prix est accompagné d'une bourse de 100 000 $. « Il n'y a
jamais eu, au Québec, de projet d'écriture plus immense que celui de Victor-Lévy Beaulieu, et
même le géant prix littéraire Gilles-Corbeil, que nous lui décernons aujourd'hui, ne pourra en
exprimer que des bribes », a indiqué Lise Bissonnette qui présidait le jury 2011.
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Le prolifique écrivain, qui a également été professeur de littérature, fondateur des Éditions VLB
en 1976, a bien sûr écrit plusieurs romans, pièces de théâtre, nouvelles, essais et poèmes. Son
oeuvre riche de plusieurs titres comprend entre autres L'Héritage, Bouscotte, Don Quichotte de
la Démanche, Una, Bibi, Les Menteries d'un conteux de basse-cour, cette dernière pièce de
théâtre ayant été présentée à l'été 2011 au Caveau-Théâtre de Trois-Pistoles.
Ce prestigieux prix remis à l'auteur natif de Saint-Paul-de-la-Croix vient s'ajouter à une collection
déjà bien garnie et comprenant notamment le Prix du Gouverneur général (1974), le Prix
Québec-Paris (1978), le Prix Arthur-Buies (1987), trois Prix Gémeaux et le prix Spirale-Eva-LeGrand (2007).
De plus, l'auteur Victor-Lévy Beaulieu a reçu le mercredi 18 novembre la médaille de
l'Assemblée nationale, qui lui a été remise par la députée indépendante Lisette Lapointe. Cette
distinction vise à souligner « l'oeuvre majeure » de l'écrivain.
Parmi les gens présents lors de la cérémonie mercredi, on notait la présence, outre Lisette
Lapointe, d'amis de VLB et des députés indépendants Pierre Curzi, Louise Beaudoin et JeanMartin Aussant, qui ont claqué la porte du PQ.
Source : Journal Info-Dimanche
Marc Bélanger lance son premier album
L’auteur-compositeur-interprète Marc Bélanger a lancé son premier
album professionnel et il l’a d’abord présenté au public de sa ville natale,
vendredi dernier au Café Grains de folie de Trois-Pistoles.
C’est en présence de membres de sa famille, d’amis, de fans et de
curieux que l’artiste présentait pour la première fois cet album intitulé
« Verseurs d’eau » dont il a interprété trois des cinq chansons qui ont été
produites et réalisées par Hugo Perreault du groupe Okoumé.
Marc Bélanger a séduit le public sur place avec son énergie, son
authenticité et son humour. Ses chansons, aux accents folk-rock, ont
animé la foule qui appréciait la performance.
L’artiste autodidacte a composé les textes de ces cinq pièces l’hiver dernier. « Depuis que je me
suis établi à Saint-Paul-de-la-Croix, mon écriture a changé, influencé par ce rythme de vie,
affirme Marc Bélanger. Mes textes sont toujours aussi engagés, mais je livre mon message avec
plus de finesse. » Ses chansons parlent d’amour et d’amitié, mais elles abordent aussi de thèmes
politiques tout en jetant un regard philosophique sur la société.
« Si mes textes suscitent des discussions et incitent à la réflexion, pour moi, c’est un pas dans la
bonne direction, ajoute l’artiste. Mon arme, c’est ma guitare et si je l’utilise de la bonne façon,
elle peut être plus efficace qu’un fusil. »
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« Les Pourris de talent »
En 2004, Marc Bélanger offrait une performance à l’émission « Les Pourris de talent » animée
par les Denis Drolet et Isabelle Desjardins sur les ondes de Musique Plus, qui lui a valu d’être
remarqué par une maison de production. Après avoir signé un contrat professionnel, ses espoirs
ont été déçus puisque l’entreprise a fermé ses portes et elle a disparu, emportant avec elle ses
promesses et l’argent des artistes. Échaudé, Marc Bélanger a mis ses rêves de succès de côté
jusqu’au jour où son ami Alexandre Belliard lui a présenté Hugo Perreault.
« Alexandre a toujours cru en moi, même lorsque moi je n’y croyais plus, admet Marc Bélanger.
La connexion avec Hugo s’est tout de suite établie et cette collaboration a donné mon premier
album professionnel qui s’adresse au large public. »
Le musicien a comme projet de monter un spectacle avec les chansons de l’album afin de
pouvoir les présenter sur scène et de conquérir Montréal tout en demeurant en région. « À
30 ans, les portes commencent à s’ouvrir pour moi et je sens que c’est le début d’une belle
aventure », conclut-il. Ses nouvelles chansons à la fois engagées et entrainantes,
son authenticité et son énergie contagieuse qui teintent tout son art font de Marc Bélanger un
artiste à surveiller.
L’album sera aussi lancé le 2 décembre à l’Hydromellerie de Saint-Paul-de-la-Croix, le
7 décembre au Café Nelligan de la Librairie du Portage à Rivière-du-Loup et le 10 décembre à la
Médiathèque de Montréal en compagnie de nul autre que Michel Rivard.
Source et crédit photo : Journal Info-Dimanche
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ACTIVITÉS DES PROCHAINES SEMAINES
Exposition de photos, de volumes et d’articles scolaires
La Société d’histoire et de généalogie de Trois-Pistoles présente, du
1er novembre au 15 décembre prochain de 9 h à 12 h et de 13 h à 16 h, une
exposition de photos, de volumes et d’articles scolaires couvrant une période
allant de 1912 à 1967. Cette exposition se tient au local de la SHGTP situé au
145-A, rue de l’Aréna (Centre culturel) de Trois-Pistoles.
Journée internationale des bénévoles
Le Centre d’action bénévole des Basques invite la population de la
région à un déjeuner soulignant la Journée internationale des
bénévoles le vendredi 2 décembre entre 7 h et 10 h au Centre
colombien de Trois-Pistoles. Il s’agira d’un moment privilégié pour
les gens bénévoles œuvrant dans divers secteurs de se retrouver et
d’échanger. Pour information, téléphonez au 418 851-4068.
Ciné-Club ONF (programmation pour enfants de 4 à 10 ans)
Le vendredi 2 décembre à 18 h 30 à la bibliothèque Anne-MarieD’Amours de Trois-Pistoles, 3 courts-métrages d’animation seront
proposés : Noël Noël (23 in.), Des lumières pour Gita (8 min.) Sur la route
(9 min). C’est un rendez-vous au 145, rue de l’Aréna.
Réveillon en chansons
Le Chœur Art-Fa-Des-Neiges fait un réveillon de Noël le samedi
3 décembre dès 20 h à la cafétéria de l’École secondaire l’Arc-enCiel de Trois-Pistoles. Ce concert est sous la direction musicale de
madame Françoise Dubé avec Nathalie Clément au piano. Un
buffet froid, de l’animation et des surprises vous attendent. Pour
information et réservation : 418 851-4458, 418 738-2010, ou
[email protected].
Ciné-Club ONF (programmation pour tous)
Le 8 décembre, le documentaire Chœur de batteurs sera projeté au
Ciné-Plus de Trois-Pistoles. Voici un rassemblement exceptionnel
des plus grands batteurs de la planète. Le talent explosif, la passion,
l’humour et des personnalités irrésistibles sont au rendez-vous dans
un cadre magique, où 7 batteurs de différents horizons et
40 étudiants nous offrent une expérience profonde et inoubliable.
Également, un court métrage documentaire sur le compositeur Howard Shore sera présenté.
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Vernissage Collectif de femmes
Le Café Grains de Folie et Yolémâ s'unissent le temps d'une soirée, le
vendredi 9 décembre 2011. Deux événements à célébrer en même temps :
un vernissage Collectif de femmes de la région et la fin de la session des
élèves de Yolémâ, le tout sous forme de 5 à 7.
Soupe populaire à Sainte-Rita
Afin d’aider au financement des activités de la Corporation
touristique de Sainte-Rita, un dîner du style SOUPE POPULAIRE se
tiendra le dimanche 11 décembre 2011, à compter de 11 h 30, suivi
en après-midi d’un tournoi de cartes et cribble, à la salle du Centre
multifonctionnel, 5 rue de l’Église Ouest, à Sainte-Rita. Le coût
d’entrée est de 6 $. Au menu : soupes faites maison et desserts,
animation, musique et des prix en argent à gagner sur place!
Spectacle du groupe Les Blenders
Le groupe de musique pistolois Les Blenders offrira sa seule
performance du temps des Fêtes à l’occasion de l’inauguration de
l’Aréna Bertrand-Lepage. À ne pas manquer le samedi 17 décembre
dès 19 h 30.
Spectacle de Sébastien Rioux
Sébastien Rioux connu pendant longtemps comme le leader du
défunt groupe de musique Cagibi remonte en solo sur scène avec
du nouveau matériel original. Un son nouveau avec des rythmes
folk et rock, épicé de mots toujours aussi engagés envers la
société et l'environnement. Accompagné de sa guitare électrique,
il ne délaisse pas les sonorités rock malgré qu'il se retrouve seul
sur scène. Un spectacle du temps des fêtes que vous ne voudrez
pas manquer, ce jeudi 29 décembre dès 20h30 au Café Grains de Folie de Trois-Pistoles. Vous
pouvez entendre des versions "démos" de ses chansons au www.myspace.com/sebrioux
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
LE POINT
Engagez-vous… dans l’art
Après les omnivores, voici les cocréatifs et le public-artiste. Non seulement le public de la
culture peut écouter un opéra avant d'aller voir la dernière superproduction au cinéma, mais il
entend désormais la « faire » cette culture. Y assister ne suffit plus. La James Irvine Foundation,
aux États-Unis, vient de publier une étude visant à documenter le spectre de cet engagement
dans les arts, en profonde mutation notamment à cause des nouvelles technologies.
La « participation culturelle » remplace désormais la notion trop réductrice d'« assistance ». La
chercheuse américaine Jennifer L. Novak-Leonard, de la firme WolfBrown, en faisait la
démonstration chiffrée lors d'un récent colloque sur la participation culturelle à Montréal. C'est
la même firme qui a réalisé l'étude Getting In On the Act: How Arts Groups are Creating
Opportunities for Active Participation, qui sera surtout utile aux organismes culturels en quête
de nouvelles manières d'attirer les publics.
Celle-ci recense trois stades de la participation culturelle : l'intelligence collective
(crowdsourcing), la cocréation et le public-artiste. Chacun est défini en fonction du degré de
contrôle du participant : commissarial (comme dans commissaire d'exposition), interprétatif et
inventif.
On peut ajouter à ce spectre, dans une veine plus réceptive que participative, deux autres
stades plus classiques : l'assistance et l'engagement amélioré, qui découle par exemple des
rencontres avec les artistes après un spectacle.
Le crowdsourcing engage le public par son choix ou sa contribution (surtout par Internet) à un
produit culturel. On pense ici à un récit constitué de gazouillis (sur Twitter) ou à un concours de
photos sur Flickr. La cocréation engage davantage l'expérience du participant, sous la gouverne
d'un artiste, comme les rendez-vous sur la place publique du photographe Spencer Tunick. Le
public-artiste prend encore plus le contrôle créatif de l'oeuvre et fait basculer l'intérêt artistique
du côté du processus plutôt que du résultat : les bals publics comme le Grand Continental de
Sylvain Émard.
L'étude repose sur des enquêtes qualitatives menées auprès de 100 organisations culturelles à
but non lucratif des États-Unis, d'Australie et de Grande-Bretagne. Elle ne prétend pas que le
spectateur passif est en voie de disparition. Mais les résultats montrent qu'avec les réseaux
sociaux, Internet et l'importance des loisirs, l'expression artistique et culturelle se révèle de plus
en plus active, participative et interactive. Tout un chacun y contribue, l'amateur comme le
professionnel.
« Si l'on élude les expressions artistiques issues des communautés [à la maison, dans les centres
communautaires ou sur Internet], les organisations qui se consacrent exclusivement à un
modèle de consommation culturel axé sur la prestation de programme artistique vont
graduellement perdre du terrain », peut-on lire dans le rapport.
Source : Le Devoir
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Le Courant Culturel – Décembre 2011
La ministre Christine St-Pierre annonce près de 14 M$
pour la réalisation de 83 projets de restauration du patrimoine
La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Mme Christine StPierre, a annoncé le 8 novembre, au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu à l'église
Notre-Dame-de-Saint-Roch de Québec, l'attribution d'une aide financière de près de 14 M$ au
Conseil du patrimoine religieux du Québec pour la restauration des bâtiments religieux, des
orgues, des œuvres d'art et des pièces de mobiliers situées à l'intérieur de ces édifices.
L'événement s'est déroulé en présence de l'évêque auxiliaire de Québec, responsable du
patrimoine religieux pour le diocèse, Mgr Paul Lortie, et du président du Conseil, M. Michel
Lavoie.
« Je tiens à souligner les efforts méritoires des communautés religieuses, des fabriques et des
citoyens qui, en complétant le financement des travaux, démontrent une conscientisation et
une mobilisation exemplaires. Nous avons la responsabilité de maintenir nos efforts en vue de
conserver et de mettre en valeur ces héritages qui constituent des actifs d'un grand intérêt
culturel et touristique », a déclaré la ministre Christine St-Pierre.
Pour l'année 2011-2012, 12 959 440 $ serviront à la restauration de 74 lieux de culte et autres
bâtiments à vocation religieuse construits avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale
significative. Pour le Bas-Saint-Laurent, cela signifie 5 projets pour un montant global de
841 574 $. De plus, un montant de 665 560 $ servira à restaurer des orgues, des œuvres d'art et
des pièces de mobiliers situées à l'intérieur de ces édifices, dont 1 projet au Bas-Saint-Laurent
pour un montant de 38 185 $.
La subvention du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
couvre un maximum de 70 % du coût total des travaux estimés à près de 20 M$, alors que les
propriétaires de ces bâtiments religieux compléteront le financement en investissant 5,9 M$.
Source : Portail Québec
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Montage : Isabelle Rioux, secrétaire de direction, CLD des Basques / [email protected]
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Le Courant Culturel – Décembre 2011