Richard T. SCOTT - Galerie Maubert

Richard T. SCOTT
Peintre
Richard T. Scott, peintre, est né en 1980 à Georgia, USA.
2011
ArtParis, Saatchi Gallery, Le Grand Palais, Paris France
2010
Julesalong, Galeri PAN, Oslo, Norway
Corpus Hermeticum: The Great Nude Invitational, New York, NY
2009 Knut Hamsun, Galleri PAN, Oslo, Norway
Mer Enn Kunst, TelemarksGalleriet, Norway
Carnival, Gitana Rosa Gallery, Brooklyn, NY
Take Home a Nude, Sotheby’s, New York, NY
Tribeca Ball, New York, NY
Membre de l’atelier Odd Nerdrum, Stavern, Norway
2008 Kitsch Biennale Passinger Fabrik, Munich, Germany
Take Home a Nude Phillips de Pury & Company, NY
2005-2009 nAscent Art Gallery et Tribeca Ball New York
Membre de l’atelier Jeff Koons, New York, USA
Diplomé du New York Academy of Art, New York, NY
Richard Scott, The Sophist, huile sur lin, 43 x 50 cm, 2011.
Travaillant entre New York et Paris, Richard T. Scott est connu pour ses peintures figuratives post-contemporaines
et ses écrits sur la théorie esthétique. Son travail fait partie de collections aux Etats-Unis et en Europe comme celles de
l’Ambassade autrichienne et du docteur Richard Epes : un collectionneur principal d’Andrew Wyeth.
« Mes peintures allient la densité conceptuelle d’une icône byzantine à la puissance narrative subtile d’Andrew Wyeth. Elles
explorent les moments ambigus du monde naturel, aux frontières imperceptibles du mystique. »
Richard T. Scott est un peintre figuratif. Ses créations nous installent dans le monde réel : intérieurs, natures mortes,
portraits et autoportraits. Cependant, ses œuvres ne sont jamais univoques. Elles conservent une certaine ambiguïté, un
trait mystique qui les rend universelles et qui nous fascinait déjà chez des grands maîtres tels Rembrandt, Hammershoi
ou Wyeth. Elles sont intemporelles, nous installent aussi bien dans le passé que la contemporanéité, que ce soit dans la
technique utilisée (pigments antiques et toile de lin) ou les sujets représentés (vêtements, paysages…).
L’autoportrait prend une place primordiale, quasi sérielle, dans l’œuvre de
Richard T. Scott. En fixant l’image de lui-même à un moment précis dans
le présent, il lie le passé et l’avenir, l’histoire de l’art et son aspiration à
l’immortalité. Il détourne la fonction originelle du portrait, à savoir la
représentation
exacte d’une apparence physique. Sa peinture va au delà de
la ressemblance. Est-ce que j’existe ? Qui suis-je ? Le monde autour de moi,
existe-t-il ?
Les réponses de Richard T. Scott sont celles d’un peintre du XXIème siècle.
Il ne les impose pas. Elles restent ouvertes à l’interprétation de chacun. Un
dialogue entre le spectateur et l’œuvre se met alors en place. L’autoportrait
du peintre devient un miroir pour chacun de nous. Nous y projetons nos
propres réponses, révélant ainsi notre propre identité. La peinture de Richard
T. Scott montre que notre identité est aussi le fruit de contradictions : le
personnel et l’universel, le monde mystique et le monde concret, le moment
et l’éternel.
Richard Scott, The Invisible Cord, huile sur lin, 54 x
65 cm, 2010.
“Non content d’être passé maître dans toutes les techniques de la peinture classique, chacune des peintures de ce jeune
prodige nous invite à redécouvrir une partie de l’histoire de notre culture – tout en n’oubliant jamais de lui préserver sa part
d’ombre et de mystère.” Par Frédéric Charles Baitinger, Critique, Artension