Louise Latraverse - La Gazette de la Mauricie
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Louise Latraverse - La Gazette de la Mauricie
Mensuel gratuit - 28e année - numéro 4 - Mai 2012 - JOURNAL INDÉPENDANT 100 % MAURICIEN 31/2-41/2-51/2 à louer U.Q.T.R, CÔTE ROSEMONT 819 698-1821 et re b ie m e.c o URE MEILLE MENTALE SANTÉ conception : magmadesign.ca / photo : Tilt Inc. : Dominique Malaterre garantie n dans sa t et N I z A e t c L e p s A re R U E I R TE térieur, t important ! e à l’ex s r commn sécurité c’e u e ri té À l’in r bien et e ti n se se LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE L’ASSOCIATION CANADIENNE POUR LA SANTÉ MENTALE Se sentir écouté, c’est s’écouter à l’intérieur CRÉDIT PHOTO : DOMINIQUE MALATERRE Louise Latraverse : Saguenay Côte-Nord Lac-Saint-Jean Québec Bas-du-Fleuve Montréal Chaudière-Appalaches Rive-Sud de Montréal Sorel/Saint-Joseph/Tracy Haut-Richelieu Semaine nationale de la santé mentale du 7 au 13 mai 2012 CONSTRUCTION ET RÉNOVATION JACQUES Nouvelle image Nouveau menu CARLE Toujours la même joie de s’y retrouver! restolemanoir.com TEL . : Trois-Rivières Sainte-Foy Charlesbourg 418 659-5628 418 627-0161 819 373-0204 819 692-4004 Accrédité NOVOCLIMAT et membre de l’ APCHQ Licence RBQ. : 8356-9780-43 Des off ffress irrésistibles temps limité seulement! t achac cho RIALTO INCLINABLE BERCEUR CHAISE LONGUE maintenant seulement 499$ Économisez 220$ Faites vite! 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Ce n’est pas pris au sérieux Mieux vaut prévenir que guérir: c’est le mot et ce, même si on en parle de plus en plus, que tente de faire passer Louise Latraverse même si les troubles anxieux augmentent en tant que porte-parole de la Semaine d’année en année. La notion de maladie nationale de la santé mentale. «On court, mentale est insupportable et les gens ont on est toujours après la performance et peur de ça, on ne veut pas voir la vérité en le succès, on veut tout avoir: on se dirige face.» Pourtant, Louise Latraverse n’aurait tous dans le «Ce n’est pas épouvantable de ne pas peut-être pas mur, avertit-elle. pu surmonter Moi, je me suis se sentir bien. Ça arrive chez les êtres sa dépression si retrouvé à 50 humains, on a tous des moments où elle n’était pas ans en dépresallée chercher on n’est pas bien, on a des diffi cultés sion parce que l’aide nécesj’en faisais trop. dans la vie. Tout n’est pas toujours saire. La coméJ’étais à bout, parfait et merveilleux. Il faut tendre dienne a concomme beausulté médecins, l’oreille, s’ouvrir le coeur et écouter.» coup de gens.» psychologues et groupes Mais pour éviter le crash, il faut d’abord d’entraide, une démarche qui l’a conduite être conscient que l’on dérape. Un autoà réévaluer ses priorités. «Je me suis arrêtée, diagnostic que trop peu de gens prennent j’ai regardé ma vie et j’ai mis de l’ordre dans le temps de faire. «On a tous une petite tout ça. La dépression nous met devant voix à l’intérieur qui nous prévient quand nos limites et nous permet de changer des on est trop fatigué, qu’on vit une situation choses dans notre vie.» désagréable ou quand on est avec quelqu’un et qu’on ne se sent pas bien, OUVRIR SON COEUR ET explique Mme Latraverse. On a tous une TENDRE L’OREILLE petite sonnette d’alarme quand on est à Le message que tente de diffuser Louise bout, mais on ne l’écoute pas!» Latraverse ne s’adresse pas uniquement aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, mais également à leur CRÉDIT PHOTO : PIERRE DURY Maladie mentale. Un terme qui fait peur, un jugement implacable que personne ne souhaite subir. Pourtant, nul n’est infaillible. Cette morale, Louise Latraverse l’a apprise à ses dépends. Et pour une troisième année consécutive, elle tente de faire comprendre aux gens l’importance de s’écouter et d’aller chercher de l’aide pour éviter le naufrage lorsque tout va mal. La comédienne Louise Latraverse a ellemême vécu une dépression à 50 ans. entourage entourage. Mais finalement finalement, il s’applique à tout le monde. «La santé mentale, c’est s’aider soi mais aussi aider les autres, explique-t-elle. Quand les autres nous disent qu’ils ne se sentent pas bien, il ne faut pas leur dire: ben non, fais un petit effort, ça va aller bien! Ça n’aide pas, ça. Il faut écouter ce qu’ils ont à dire.» Un cri du coeur qui se fait de plus en plus pressant: d’ici 2030, la dépression sera la seconde cause de mortalité en importance dans les pays à revenus moyens, selon l’Organisation mondiale de la santé. Un fu- neste avenir qui pourrait toutefois ne jamais se réaliser si nous prenons davantage soin les uns des autres. «C’est quelque chose qui touche tout le monde, affirme Louise Latraverse. En essayant de mieux vivre entre nous, on peut peut-être améliorer la qualité de notre vie et de notre santé mentale.» La Semaine nationale de la santé mentale se déroulera du 7 au 13 main prochain, sous le thème «À l’intérieur comme à l’extérieur, se sentir bien, c’est important!» Pour connaître la programmation de la Semaine, rendez-vous au www.acsm.qc.ca . L’apport des bénévoles à la société québécoise est inestimable. Je veux saluer leur contribution au mieux-être de leur communauté; par leurs actions, ils rendent notre monde meilleur. Je suis fière que notre gouvernement les honore et soutienne leur engagement exceptionnel notamment en remettant les prix Hommage bénévolat-Québec. Je tiens à dire « merci ! » à chacune et chacun des bénévoles du Québec, et plus particulièrement aux lauréates et aux lauréats des prix Hommage bénévolat-Québec 2012 qui ont su se démarquer par leurs actions citoyennes remarquables. Julie Boulet Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale Ministre responsable de la région de la Mauricie BÉNÉVOLE Prix Claude-Masson Mme Karine Brouillette Mme Mélanie Thiffeault Mme Johane Germain Saint-Stanislas Saint-Tite Saint-Adelphe En collaboration avec : CATÉGORIE CATÉGORIE JEUNE BÉNÉVOLE ORGANISME Centre d’organisation mauricien de services et d’éducation populaire (C.O.M.S.E.P) Trois-Rivières Moisson Mauricie / Centre-du-Québec Trois-Rivières MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 3 CATÉGORIE Les lauréates et les lauréats de la région de la Mauricie ÉDITORIAL L’Écol’Hôtel K : Ça vaut le coup! Sommaire Plusieurs organisations régionales endossent ce projet, notamment le Conseil d’administration de la CRÉ et la Direction de la santé publique de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Elles le font pour de multiples raisons. SANTÉ p. 3, 6 à 11 ST-ÉLIE-DE-CAXTON Réal Boisvert p. 12 Quand le développement s’en remet aux seules lois du marché, les entreprises assument des risques, récoltent des profits ou endossent des pertes. Dans tous les cas, elles externalisent une certaine partie des coûts de production. C’est en effet la société toute entière qui assure la formation de la main d’œuvre, qui finance les infrastructures reliées au transport, qui paie pour les impacts altérant la qualité de l’eau, de l’air et du sol, qui règle la note pour les soins de santé… et ainsi de suite. Serait-il possible de procéder autrement ? Se peut-il qu’une entreprise soit à valeur ajoutée au regard de la qualité de l’environnement, de la création de nouveaux savoirs, du développement de la formation, de l’essor artistique, de la participation citoyenne, de la protection du patrimoine et de la revitalisation d’un quartier ? ENJEUX ET SOCIÉTÉ p. 13 à 16 ENTREPRENERIAT p. 17 Suivez nous au www.mauricieplus.com www.lagazette.ca ainsi que sur les réseau sociaux C’est à ce défi que se sont attaqué les promoteurs du premier projet d’écohôtel-école à voir le jour au pays. Bien attachés à la deuxième Charette de Design intégré pour l’aménagement de l’édifice Ameau du centre-ville de Trois-Rivières, ils ont réuni de nombreux experts comme des architectes, des gens de métier, des gestionnaires, des intellectuels et autres citoyens intéressés par la qualité de leur environnement. Ces derniers ont planché sur la façon d’allier tourisme et écologie, construction et aménagements viables, développement durable et prospérité des communautés. De là, mais aussi à partir de la tête et du cœur des concepteurs de la première heure, est né l’Écol’Hôtel K de Vire-vert. Concours Beauté La Gagnante du de notre édition d’avril est : Madame Micheline Cossette de Trois-Rivières, elle se mérite un certificat-cadeau de chez 50$ COLLABORATION CSN Président André Lavergne 1610, Bellefeuille, bureau 01 Trois-Rivières (Québec) G9A 6H7 Tél. : 819 375-4012 Fax : 819 375-9670 Courriel : [email protected] Site web : www.lagazette.ca www.mauricieplus.com Directeur général Mario St-Pierre Rédactrice en chef Valérie Lupien Journaliste Matthieu Max-Gessler Yannick Faucher Distribution certifiée : Infographie Dany Girard Nathalie Ouellette (stagiaire) Comptabilité Isabelle Parent Publicité Mario St-Pierre Lyne Poisson Christiane Dion 4 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 La Gazette de la Mauricie est publiée par une corporation sans but lucratif soucieuse de produire une information de qualité faisant la promotion du développement intégral des personnes et de leurs collectivités. La Gazette de la Mauricie n’est reliée à aucun groupe ou parti politique. La Gazette de la Mauricie reconnaît le soutien que lui offre le ministère de la Culture et des Communications du Québec via son programme de soutien aux médias communautaires. Soutenez la Gazette de la Mauricie, contribuez au financement d’un organisme sans but lucratif et jouez un rôle important dans le paysage médiatique régional. Je désire faire un don Mon don est de : 10$ 25$ 50$ Autre Je désire m’abonner Abonnement : 20 $ par année Je désire devenir membre sympathisant : $ NOM : ADRESSE : TÉLÉPHONE : COURRIEL : (reçus d’impôts disponibles pour les dons de 20$ et plus). Libellez votre chèque à l’ordre de : “Fonds de charité / Gazette” 1610, Bellefeuille, bureau 01 Trois-Rivières (Québec) G9A 6H7 Ce projet estimé à 10 millions $ comporte de nombreux avantages. Louise Plante en reprenait quelques-uns dans une livraison récente du Nouvelliste. Je la cite : « création d’une cinquantaine d’emplois, mise sur pied d’un fonds issu des surplus pour des projets de développement durable de notre communauté, mise en place d’une plateforme de vente pour les artistes de la région, lieu de pratique supervisé pour des étudiants dans différents secteurs, notamment en hôtellerie, certification LEED, donc moins de gaz à effet de serre, moins de déchets, moins d’eau gaspillée ». J’en ajoute une. L’Éco’Hôtel K comporte une dimension communautaire qui n’est pas banale. Voilà un projet issu de la communauté pour la communauté. Il participe à une démarche de revitalisation qui offre, entr’autres, une solution crédible à l’épineuse question de la gentrification, un phénomène en émergence dans notre région mais plus répandu ailleurs au Québec et dans le monde. La gentrification se produit quand des acheteurs, attirés par les bas-prix des logements et la situation stratégique des premiers quartiers des grandes villes, achètent massivement, rénovent à grands frais et poussent ainsi à la hausse les valeurs immobilières. Ceci a pour conséquences bien sûr d’obliger plusieurs personnes défavorisées à déménager vers des quartiers moins en demande. Une façon de marginaliser toujours davantage la pauvreté. Mais la gentrification n’est pas une fatalité. Un heureux équilibre entre les forces du marché, les pouvoirs publics et le développement communautaire peut en contrer les effets. Ce à quoi s’appliquent les promoteurs de l’Éco’Hôtel K. Ils prônent notamment l’embauche des résidents qui habitent dans les environs de l’hôtel. Ils s’engagent même à faire des efforts particuliers en matière de formation pour s’assurer qu’un nombre significatif d’entre eux puissent appliquer sur les postes qui seront offerts, en dépit de certaines carences de départ. Au surplus, l’Éco’Hôtel, en mettant l’accent sur des plats préparés localement et en vendant des œuvres et des meubles de différents artistes d’ici, donnera un coup de pouce à des petites entreprises et à des commerces locaux, procurant du travail à d’autres résidents des premiers quartiers et incitant plusieurs autres à se regrouper, à mettre sur pied des coopératives ou à développer divers types de projets. C’est ainsi, petit à petit, qu’on en vient à améliorer les conditions de vie de toute une population locale et à favoriser de surcroît une plus grande mixité urbaine. Ce qui s’appelle lutter contre la pauvreté plutôt que de repousser les pauvres à la périphérie. Vo i l à d e q u o i i n s p i r e r d ’ a u t r e s développeurs partout en Mauricie ! Comprendre et agir peut changer le monde! Par Marie Andrée Gauthier SHELL DOIT ADMETTRE SES RESPONSABILITÉS, LES ASSUMER ET NETTOYER! Il y a maintenant quatre ans, la compagnie pétrolière Shell était ciblée pour avoir effectué un déversement de pétrole dans l’État de Rivers, au sud du Nigéria. L’entreprise n’a pas encore nettoyé son dégât et le peuple Ogoni en paie cher les conséquences! Des problèmes de santé causés par un environnement souillé. Les pêcheurs ne peuvent plus accomplir leur tâche quotidienne - la faune étant complètement abîmée - et nourrir leurs familles. Shell doit se rendre responsable de ses actes pour que les citoyens du delta du Niger retrouvent des conditions saines de vie, car nous parlons maintenant, plus que jamais, d’une population des plus appauvrie et affamée. Pour signer la pétition d’Amnistie Internationale, www.amnesty.org HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ Porteuse d’une dimension philosophique et sociale, l’éducation doit être perçue autrement qu’avec des lentilles économiques. Depuis 2007, annuellement, les frais de scolarité augmentent. L’endettement étudiant est rendu un fléau. On oublie trop rapidement qu’une fois diplômé-es, ces étudiantes et ces étudiants contribueront au développement économique du Québec. Le Québec est l’un des signataires du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels qui stipule que «l’enseignement secondaire, sous ses différentes formes, y compris l’enseignement secondaire technique et professionnel, doit être généralisé et rendu accessible à tous par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité». De plus, «l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité». Pour faire savoir au gouvernement votre souhait de revoir l’augmentation de 1625$, www.assnat.qc.ca MINUTERIE ET TOILE SOLAIRE POUR PISCINE : PROFITEZ DE L’ÉTÉ ET ÉCONOMISEZ. LES AVANTAGES DÉPASSENT LARGEMENT L’INVESTISSEMENT : NAGEZ DANS LE CONFORT ET LES ÉCONOMIES ! Grâce à une toile solaire, vous bénéficiez d’une eau agréable du lever au coucher du soleil. De plus, que votre piscine soit chauffée à l’aide d’une thermopompe ou d’un chauffe-piscine électrique, vous réduisez les coûts de chauffage de votre piscine d’environ la moitié. CONSERVEZ LA CHALEUR… ET LE PLAISIR DE LA BAIGNADE Profitez d’une eau de température plus constante, propice à la baignade matin, midi et soir, en installant une toile solaire sur votre piscine en fin de journée. Vous limitez ainsi la perte de chaleur dans l’air ambiant. De plus, comme votre chauffe-piscine électrique ou votre thermopompe démarrera moins fréquemment, vous ferez des économies d’énergie et d’argent tout au long de l’été ! LE SAVIEZ-VOUS ? Bien-être accru Accroissement du confort de la baignade grâce à la diminution des variations de température de l’eau. • Installée sur une piscine hors terre de 24 pi de diamètre avec un chauffe-piscine électrique, une toile solaire pourrait vous faire économiser 440 $† par été. Économies d’énergie et d’argent Jusqu’à 50 % d’économies sur les coûts de chauffage de votre piscine et récupération du coût d’acquisition habituellement en un seul été*. • Installée sur une piscine creusée de 20 pi par 40 pi avec chauffe-piscine électrique, une toile solaire pourrait vous faire économiser 630 $† par été. Longue vie Utilisée et rangée correctement, une toile solaire a une durée de vie de quatre ou cinq ans. Plus vous utilisez votre toile solaire régulièrement, plus vous récupérez son coût d’acquisition rapidement. Pour plus de détails, visitez le www.hydroquebec.com/ residentiel/toilesolaire. Avantage du point de vue de l’environnement Diminution de l’évaporation de l’eau et réduction de la quantité de produits d’assainissement de l’eau (chlore, sel, etc.). * Le prix d’une toile solaire varie de 45 $ à 200 $, selon la dimension de la piscine. † Pour plus de renseignements sur les économies d’énergie et d’argent, visitez notre site Web. PROFITEZ DE CHAQUE MINUTE ET ÉCONOMISEZ ! Avec une minuterie pour filtre de piscine, vous pourriez économiser plus de 85 $ par été sur vos coûts d’électricité, sans compromettre la qualité de l’eau. De plus, vous éviterez les arrêts et démarrages manuels de la pompe. Une façon simple et économique de profiter de l’été ! Recherchez le rabais à la caisse de 10 $ chez les détaillants participants. www.hydroquebec.com/residentiel/minuterie MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 5 MHYP12-024 Minuterie-Toile_GazetteMauricie.indd 1 12-04-23 13:17 Chronique de Guylaine Ricard SANTÉ Le SIT, 200 emplois plus tard! Depuis 15 ans, un organisme trifluvien se consacre aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale en leur offrant un emploi. Une initiative qui s’est répandue partout à travers la Mauricie. Bienvenue au Service d’intégration au travail! forces et mettre de l’avant mes aptitudes intellectuelles.» Guylaine Ricard denturoligiste REBASAGE OU REGARNISSAGE Il existe deux méthodes de correction pour adapter les prothèses dentaires aux tissus buccaux et favoriser ainsi une meilleure succion : le rebasage et le regarnissage. Lors du rebasage, tout l’acrylique rose est changé, on ne garde que les dents. Par contre lorsqu’on procède à un regarnissage, on ne fait que remplir l’acrylique pour combler la perte de tissus et ainsi la rapetisser. On peut regarnir votre prothèse dentaire dans un délai d’une heure grâce à une acrylique autopolymérisante, c’està-dire qui cuit directement en bouche en quelques minutes. Cette technique de regarnissage n’est vraiment efficace qu’en petite quantité. Si votre prothèse est beaucoup trop grande ou que votre gencive est vraiment petite, il vaut mieux faire un regarnissage avec prise d’empreinte à l’aide d’un matériau précis pour ensuite faire un ajout acrylique qui nécessite une cuisson complète. Cette méthode requiert un minimum de 24 heures. Un processus de vieillissement normal fait que la gencive diminue avec les ans, surtout en bas. Il peut être nécessaire de procéder à un regarnissage de vos prothèses environ 1 fois dans les 5 à 6 ans de vie de celles-ci. Cela vous permettra de vous redonner une bonne hauteur de bouche et d’offrir à nouveau un bon support de vos lèvre, évitant ainsi la formation de rides prématurés, tout en vous redonnant la succion voulue. André Lamy s’occupe quand à lui des matériaux inutilisables pour les démanteler. Malgré son diagnostic de schyzophrénie, le doyen des travailleurs du SIT a développé sa propre expertise dans le démontage des appareils et le tri des métaux: un simple coup d’oeil et une pesée – à la main! - lui suffisent à les différencier. Son emploi lui a également permis de cheminer en dépit son diagnostic. «Ma famille s’est très mal occupée de moi et j’ai été maltraité à l’école, raconte-t-il. Le SIT m’a beaucoup aidé: je me suis sorti de mes problèmes, j’ai une blonde et je forme des gens.» Matthieu Max-Gessler L’idée du Service d’intégration au travail (SIT ) a germé dans la tête d’Alain Levasseur il y a 15 ans, alors qu’il travaillait au Centre Le Havre, qui héberge et vient en aide aux personnes en situation d’itinérance. En tentant de comprendre pourquoi nombre de gens fréquentaient plusieurs fois par année le Centre, M. Levasseur réalise que ceux-ci étaient pour la plupart au prise avec de graves problèmes de santé mentale. «Ces gens n’arrivaient pas à créer des liens en dehors du Havre, explique-t-il. Une des raisons était qu’ils n’arrivaient pas à se trouver un emploi. Or, un emploi, ça te permet de trouver ton identité, tu te définis dans ce que tu fais.» Alain Levasseur met donc sur pied, en partenariat avec le Centre Le Havre et l’Hôpital Sainte-Thérèse, le premier atelier du SIT. Ses employés emballent des sacs de poubelles, créent des vitraux et ensachent les pilules d’iode destinées aux voisins de la centrale nucléaire Gentilly-2. Une douzaine d’entreprises leur confient des contrats régulièrement. Mais le volet dont Alain Levasseur est le plus fier est manifestement celui des télécommunications, développé grâce à une entente avec Vidéotron, qui envoie ses équipements désuets au centre trifluvien. UNE EXPERTISE RECONNUE C ’est là qu’entre en scène André Beaudoin, travailleur au SIT depuis une dizaine d’années. Depuis le début du projet, il s’occupe de tester les équipements et de séparer ceux hors d’usage de Toute bonne chose a des limites Il est entendu que le rebasage et le regarnissage sont des méthodes correctives qui vous permettent de jouir au maximum de vos prothèses. Cependant, ces procédés ne font que réadapter et stabiliser vos prothèses que temporairement. Ils ne corrigent pas l’occlusion (fermeture de la bouche) et l’usure des dents, donc si vous portez les mêmes prothèses depuis longtemps, il sera sûrement plus opportun de les renouveler que de les corriger. Autodidacte depuis son enfance, André Beaudoin a développé une expertise dans les télécommunications. À l’arrière plan : Alain Levasseur, fondateur du SIT. ceux encore utilisables. «Le projet a commencé avec le recyclage de métaux, mais on a vite vu que les appareils pouvaient être réutilisés, raconte-t-il. J’ai commencé à étudier le fonctionnement du réseau de câblodistribution et chaque fois que des équipements arrivaient, je les analysais.» Si l’expertise d’André Beaudoin profite au SIT, l’inverse est aussi vraie. «J’ai un diagnostic de phobie sociale avec des troubles d’anxiété, explique-t-il. Quand je suis arrivé au Cégep, ç’a été tellement difficile que je me suis retrouvé à la rue. Mais grâce au SIT, j’ai pu découvrir mes … Vivre avec une personne atteinte de problèmes en santé mentale présente d’énormes défis, d’autant plus lorsqu’on est enfant. 6 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 Consultation gratuite • Réparation en 30 min • Palais transparent (la fine pointe de l’esthétique) • Base molle André Lamy travaille au SIT depuis sa création, il y a 15 ans. Ferblantier de formation, il est passé maître dans l’art de trier les différents métaux. DES INTERVENANTS POLYVALENTS En plus d’un emploi qui leur permet de se valoriser et de se trouver une identité, les travailleurs du SIT peuvent également compter sur le soutien d’une quinzaine d’intervenants répartis entre les différents ateliers de la Mauricie. «Les intervenants sont là pour soutenir les gens, les encadrer, leur donner de l’écoute s’ils ont des problèmes, explique Geneviève Provost, directrice du SIT Trois-Rivières. Leur second mandat est de s’assurer que les contrats sont faits selon les critères et les demandes du clients.» 15 ans plus tard et avec 200 employés en Mauricie, Alain Levasseur est fier du chemin parcouru. Mais son travail n’est pas encore terminé pour autant. «J’ai toujours dit que je voulais monter à 1 000 emplois, affirme le fondateur du SIT. Je veux en créer, mais aussi en maintenir. C’est ça, l’économie sociale!» LES ATELIERS ANNA Pr ogr a m m e é d u c a t if pou r l e s 8 - 1 2 a n s a y a n t u n m e m b r e d e l a f a m il l e t ou c h é pa r l a m a l a d ie m e n t a l e , a v e c ou s a n s t r ou b l e s c on c om it a n t s . Une initiat ive de l’Associat ion Anna et la mer (petit coussin pour la prothèse du bas) • Regarnissage en 24 h Un programme qui démystifie Un programme qui démystifie la maladie la les maladie mentale mentale et troubles concomitants : santé mentale / dépendances Un programme pour outiller les enfants Un programme pour outiller les enfants Un programme qui se vit sous forme de jeuxqui et se activités Un programme vit sous forme Guylaine Ricard Denturologiste 819 693-9206 190, Rochefort Trois-Rivières (secteur Cap) de jeux et activités Un programme où les enfants Un découvrent programme leurs où lesforces enfants découvrent leurs forces INFORMEZ-VOUS 819-372-1105 819-372-1105 CHEZ ANNA ET LA MER… CHEZ ANNA ET LA MER… ON GRANDIT EN BEAUTÉ ! ON GRANDIT EN BEAUTÉ ! Geneviève Provost, directrice du SIT TroisRivières. SANTÉ Stéphane Laporte, «À part entière» pour la participation sociale des personnes handicapées Remis tous les deux ans, les prix À part entière visent à souligner l’implication des personnes et des organismes qui encouragent par leurs actions la participation sociale des personnes handicapées. Cette année, le porte-parole est Stéphane Laporte, scénariste, chroniqueur et directeur artistique, lui même handicapé. La Gazette de la Mauricie s’est entretenue avec lui pour connaître le message qu’il souhaite livrer en prenant la parole pour les personnes qui, trop souvent, ne l’ont pas. nous, compter dans la vie. Alors à tous ceux qui aident à leur faire sentir qu’ils comptent, je veux les féliciter et leur dire que je les admire beaucoup. Matthieu Max-Gessler QU’EST-CE QUI VOUS A DONNÉ ENVIE D’ÊTRE PORTE-PAROLE DES PRIX À PART ENTIÈRE? Les gens qui font des efforts et ont du cœur sont souvent eux-mêmes des personnes handicapées. Je pense que ça va donner le goût aux gens de s’impliquer davantage et faire connaître tous les organismes qui font déjà de gros efforts pour encourager les personnes handicapées à s’impliquer dans la société. Je pense que ça leur fait du bien d’avoir une reconnaissance et ça sert d’exemple. Ça peut convaincre d’autres personnes de les imiter et de s’impliquer pour aider les autres. Les personnes handicapées veulent la même chose que chacun d’entre PUBLI-REPORTAGE d’égalité. Par exemple, 73% des Québécois ont un emploi alors que seulement 45% des personnes des personnes handicapées en ont un. Il faut s’ouvrir davantage, laisser tomber les préjugés et de réaliser que les personnes handicapées peuvent contribuer à la société. Mais pour que les gens les considèrent égaux, il faut en parler beaucoup. ÊTES-VOUS SATISFAIT DU NOMBRE DE PERSONNES ET D’ORGANISMES QUI POUSSENT LES PERSONNES HANDICAPÉES À S’IMPLIQUER? Il y en a déjà beaucoup. Je vois passer tous les dossiers de candidature et ça m’épate de voir tout ce qui se fait: des pièces de théâtre pour les aphasiques, du transport adapté, des milliers de personnes handicapées qui se dépassent pour le sport, ça me fascine de voir qu’il y en a autant. Mais c’est sûr qu’il pourrait y en avoir plus. QUEL MESSAGE SOUHAITEZ-VOUS ADRESSER À LA POPULATION POUR LA SEMAINE QUÉBÉCOISE DES PERSONNES HANDICAPÉES? Il faut que tout le monde réalise que tu as beau être en fauteuil roulant ou avoir un handicap physique, on est tous égaux et qu’il faut nous traiter sur le même pied Stéphane Laporte est le porte-parole des prix À part entière édition 2012 Un projet novateur pour l’accessibilité des personnes handicapées Le Service externe de main-d’œuvre de la Mauricie (SEMO Mauricie) est un organisme à but non lucratif qui aide les personnes ayant des limitations à développer leur employabilité. Annuellement, plus de trois cents personnes ayant des limitations bénéficient des services du SEMO Mauricie. SEMO Mauricie a entrepris un important projet visant à mieux connaître les facteurs d’influence concernant l’embauche et le maintien en emploi des personnes Le projet veut mettre en lumière les différentes raisons qui influencent les employeurs dans leur décision d’embaucher ou non une personne qui, tout en ayant des limitations, possède des capacités pour le travail. Scruter ces raisons devrait nous donner des informations utiles pour aider et mieux outiller les employeurs pour faire appel à des personnes sous-représentées dans le marché de l’emploi. En partenariat avec la Direction régionale d’Emploi-Québec Mauricie, la Conférence régionale des élus de la Mauricie et le Conseil des partenaires du marché du travail, un mandat a été confié à des spécialistes en gestion des ressources humaines afin d’identifier les facteurs de réussite et d’échec représentant la dynamique du marché du travail en Mauricie pour ce groupe de main-d’œuvre. MM. Bruno Fabi et Richard Lacoursière de l’Université du Québec à Trois-Rivières, des spécialistes ayant développé au cours des dernières années une expertise en attraction et fidélisation de la main-d’œuvre, rencontreront l’automne prochain des employeurs intéressés à prendre part au projet. Pour ce faire, des groupes de discussion auront lieu ainsi que des visites d’entreprises. L’équipe du projet vise à rencontrer des employeurs satisfaits ou insatisfaits d’avoir embauché des travailleurs handicapés ou n’ayant jamais embauché des personnes handicapées. Pour participer, il n’est pas nécessaire que les employeurs aient des liens présents ou passés avec le SEMO. Des groupes de discussion sont également prévus pour des travailleuses et des travailleurs ayant des limitations. Les groupes de discussion seront d’une durée approximative de 2 heures 30 minutes. Des disponibilités d’horaire prévoient la tenue des discussions soit en avant-midi, soit en après-midi ou en soirée à la fin de septembre et au début d’octobre. Nous vous invitons à participer aux groupes de discussion en contactant la coordonnatrice du projet, madame Denise Veillet, au 819 379-8242. Le projet s’adresse à tous les employeurs de la Mauricie. Les coordonnées pour la tenue des activités seront précisées à l’automne. MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 7 L’organisme transige actuellement avec tout près de 140 employeurs qui embauchent près de 200 personnes. Ces travailleuses et travailleurs ont une déficience intellectuelle, des problèmes de santé mentale, des limitations auditives ou visuelles, des déficiences cognitives ou des troubles envahissants du développement (TED). Ils occupent des emplois rémunérés dans des entreprises de différents secteurs d’activités économiques tels que commerces de détail, fabrication, services publics, soins de santé, services sociaux et autres. Ces personnes répondent à de multiples besoins du marché du travail. handicapées. L’objectif est d’améliorer l’accessibilité à l’emploi pour toutes ces personnes qui veulent travailler et également soutenir le développement des compétences des employeurs pour réussir l’intégration et le maintien en emploi de ces personnes. SANTÉ Retrouver le plaisir en famille La Semaine Québécoise des familles est une bonne occasion de renouer les liens en famille et de partager ses bons coups avec les autres. Du 14 au 20 mai, les familles du Québec sont invitées à promouvoir l’importance du lien familial. Alors que les parents et les enfants sont souvent déconnectés les uns des autres, le Réseau pour un Québec famille propose des outils pour retrouver le plaisir en famille. Yannick Faucher Selon Richard Martin, directeur général du Réseau pour un Québec famille «Nos sociétés sont en train de s’adapter aux nouvelles relations hommes-femmes». Les parents ont des journées chargées. Concilier travail-famille est donc un grand défi. Les parents doivent gérer leur temps et parfois, malheureusement, c’est la famille qui écope. Les périodes pour passer des moments de qualité entre parents sont parfois négligées. Monsieur Martin croit qu’il faut conserver les liens familiaux pour «ne pas perdre le fil de qui on est». Il faut «aller plus loin», comme l’indique le slogan. Plus loin que la simple célébration de la famille, c’est aussi de trouver des initiatives pour aider les familles à se rapprocher. Il invite le public à consulter la liste des initiatives «coups de cœur» de familles sur le site du Réseau et de s’en inspirer. «Aujourd’hui, nous avons du soutien directement des familles, quelque chose que nous n’avions pas autrefois», mentionne M. Martin. N’hésitons donc pas à l’utiliser! 8 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 UNE SEMAINE POUR SE RAPPROCHER Durant cette Semaine québécoise des familles et tout au long de l’année, «les enfants doivent sentir l’amour de leurs parents, insiste M. Martin. Ils doivent être au centre de leurs préoccupations.» Il souhaite aussi que les jeunes puissent «trouver leur identité», se découvrir, développer leurs intérêts et connaître leurs objectifs de vie. Monsieur Martin croit aussi qu’il faut rétablir des liens affectifs en famille en préparant des soupers, organiser des soirées et des activités. Besoin d’idées pour vous reconnecter avec vos proches? La Semaine propose une multitude d’activités à faire dans la région de la Mauricie. La liste sur le site internet (www. quebecfamille.org, section «Activités de la SQF») est mise à jour régulièrement. Vous pouvez aussi inscrire votre initiative pour la semaine, qui pourrait être retenue comme «coup de cœur» dans le cadre du concours annuel du Réseau. Le public est ensuite invité à voter pour son initiative favorite et les gagnants se mériteront un voyage familial aux Îles-de-la-Madeleine d’une valeur de 8,000$. NCE TITE ENFA DE LA PE T -VOLAN LE CERF CENTRE LES ENTREPRISES ET LES ÉCOLES ONT LEUR RÔLE À JOUER Nouveauté de cette année, on encourage les entreprises à afficher la vignette «Ici on a l’esprit de famille» de la Semaine québécoise des familles dans leur vitrine. Le volet «saine alimentation» encourage les organisations et les familles à promouvoir la cuisine en famille en mettant «la main à la pâte», car les enfants peuvent aussi aider pour la préparation des repas et passer un moment de plaisir en famille. Pour les activités qui reviennent, on encourage les écoles du Québec à participer au «congé de devoir bien pensé» pour permettre aux jeunes de consacrer du temps à leur famille. L’édition 2012 de la Semaine Québécoise des familles se déroulera du 14 au 20 mai sous le thème «Avec vous, on va plus loin... Pour un Québec Famille!» Martin Laroque est le porte-parole de la Semaine pour une quatrième année consécutive. Pour visionner ses messages, les vidéos «coups de coeur 2011» et pour connaître la programmation complète de la Semaine québécoise des familles, consultez le www.quebecfamille.org. L’ARBRE ENCHANTÉ 455, rue Des Vétérans Trois-Rivières, Qc G8T 2W8 819 379-5182 LA CLÉ DES CHAMPS 385, St-Zéphirin La Tuque, Qc G9X 1X7 819 523-7322 CERF - VOLANT 925, rue Tousignant Trois-Rivières, Qc G8V 2R7 819 379-1797 LA MAISONNÉE 1800, rue Saint-Paul Trois-Rivières, Qc G9A 1J7 819-373-1541 MAMUSE ET MÉDUQUE 2855, rue Monseigneur Saint-Arnaud CP 486 parc Pie X11 Trois-Rivières, Qc G9A 5H5 819 379-6778 LA MAISON DES AMIS 821, 5e Avenue Grand-Mère, QC G9T 2M9 819 533-2771 CARMEL LA SAUTERELLE 4021, rue de l’Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Qc 200, St-Honoré, St-Étienne-des-Grès, Qc www.enfancefamille.org L’ÎLE DES MOUSSAILLONS 700 rue Lorraine, Trois-Rivières, Qc G8W 1E3 819 693-6359 LE PIPANDOR 90, 119e rue Shawinigan-Sud, Qc G9P 4E6 819 537-0404 ENTRE DEUX NUAGES 928, rue Guilbert Trois-Rivières, Qc G8T 5V7 819 374-0401 FLOCONS DE RÊVE 1875, Notre-Dame St-Maurice, Qc G0X 2X0 819 374-5151 GRIPETTE 355, rue Monseigneur-Signay Nicolet, Qc J3T 1E1 819 293-2706 BOUTIQUE DE VÊTEMENTS DE MATERNITÉ, D’ACCESSOIRES D’ALLAITEMENT ET DE VÊTEMENTS D’ENFANTS TAILLES NAISSANCE À 6 X 819-536-7155 1-866-536-7155 www.ilemelville.com • MAILLOTS DE MATERNITÉ • SOUS-VÊTEMENTS D’ALLAITEMENT • ENSEMBLES DE BAPTÊME • BIJOUX • ETC. • BELLY BEDAINE • BEDONDINE • BELLYSSIMA • GIRALDOF • BEAUCOUP D’AUTRES MARQUES... 420, 121e Rue, Shawinigan-Sud 819 536-3773 TROUVEZ-NOUS SUR SANTÉ La communauté trifluvienne enrichie par la diversité de nos familles! 40 690 est le nombre de familles avec enfants à la maison que l’on comptabilisait en Mauricie en 2012. Ce nombre est supérieur aux années précédentes. Dans le cadre de la Semaine Québécoise des familles se déroulant du 14 au 20 mai 2011, j’ai eu le plaisir de discuter avec trois responsables d’organismes familles : Marthe Tétreault du Centre Ressources Naissance (CRN), Nadine Verreault de la Maison des familles du Rivage et Jocelyne Bastien de la Ressource FAIRE (Familles d’Appui et Intervention pour un Réseau d’entraide). Christine Douville CORPORATION DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE DE TROIS-RIVIÈRES Des centaines de familles de toutes formes fréquentent les trois organismes annuellement. On retrouve des familles biparentales, monoparentales ou recomposées. Des familles de tous les milieux sociaux-économiques, de jeunes et moins jeunes parents et des familles de nouveaux arrivants. Le portrait est très diversifié et représentatif de la communauté trifluvienne. Qu’en est-il des différences entres les familles d’hier et d’aujourd’hui? Les trois travailleuses s’entendent pour dire que les pères sont plus présents dans leur organisme comparativement aux années antérieures. Ils désirent s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants. Il n’est pas rare maintenant de voir un papa participer au cours de cardio poussette offert au CRN! Notons également comme autre changement la décision des jeunes parents de reprendre leurs études dans l’espoir d’améliorer la qualité de vie de leur famille. Les familles sont ouvertes, posent des questions et s’affichent fièrement! Plusieurs services particuliers répondant à divers besoins distinguent les trois organismes. Au CRN le support à l’allaitement est présent depuis la création de l’organisme. Les futures mamans désirant en bénéficier peuvent contacter une des 25 marraines d’allaitement. Comme autres activités nous retrouvons le yoga prénatal, les lignes info allaitement et info développement et bien d’autres. À la Maison des familles du Rivage, le service «Mère visiteuse» offert en collaboration avec le CSSS-TR est une réussite. Une maman fait une visite à domicile à des familles en situation de vulnérabilité pour offrir support et conseils. L’activité mensuelle «Nos plaisirs en familles» offre aux gens la possibilité de partager et de briser l’isolement en faisant une activité spéciale. À la Ressource FAIRE, trois activités sont synonymes de réus- site : la friperie, qui est une belle porte d’entrée pour les familles, les déjeuners rencontres, qui sont gratuits, et les ateliers culinaires permettant aux familles à faible revenu de cuisiner collectivement pour peu de coûts! Vivre en famille en 2012 amène des périodes de bonheur, mais aussi des obstacles. Les familles font face à une pression sociale occasionnant, parfois, une remise en question de leurs com- pétences parentales. Les parents sont souvent inquiets de ne pas faire la bonne chose. Notre société de consommation est aussi un obstacle pour les familles qui peuvent avoir l’impression de devoir acheter, par exemple, tels vêtements ou tels jouets, pour que leurs enfants s’épanouissent. Les travailleuses conseillent aux parents de se faire davantage confiance. Ils demeurent les mieux placés pour répondre aux besoins de leurs enfants. La vie familiale est très bénéfique et ce, malgré les difficultés vécues. Pour les aider à s’épanouir, les portes des organismes familles restent toujours grandes ouvertes. De gauche à droite: Marthe Tétreault du Centre de Ressources Naissance, Nadine Verreault de la Maison des familles du Rivage et Jocelyne Bastien de la Ressource FAIRE. PUBLI-REPORTAGE L E C E N T R E D E L A P E T I T E E N FA N C E L E P I PA N D O R , D E S C A M P S D E J O U R O R I G I N AU X E T I N S T R U C T I F S P O U R T O U T L’ É T É ! Les Libellules / Le Club des Explorateurs Le CPE Le Pipandor offre aux enfants âgés de 6 à 12 ans la possibilité de fréquenter pendant tout l’été ses deux camps de jour soit : «Les Libellules» de Shawinigan-Sud (depuis 16 ans) ou «Le Club des Explorateurs» de St-Boniface (depuis 6 ans). DES JOURNÉES THÉMATIQUES POUR TOUS LES GOÛTS Tant chez Les Libellules qu’au Club des Explorateurs, nos jeunes participants auront un calendrier bien rempli: journées thématiques (ex.: journée des grands peintres, journée toucher pour voir, journée des agents secrets, etc.), sorties (ex.: Cité de l’Énergie, Musée Québécois de culture populaire de TroisRivières, Parc National de la Mauricie, Île St-Quentin, etc.), baignade, activités scientifiques, jeux sportifs (ex.: soccer, basket-ball, olympiades, etc.), autant d’activités toutes aussi intéressantes les unes que les autres. La programmation se veut ludique et éducative. DE LA NOURRITURE DE QUALITÉ Au camp de jour «Les Libellules» et à celui du «Club des Explorateurs», pas de boîtes à lunch à emporter car, selon le guide alimentaire canadien, les responsables UN APPRENTISSAGE PERSONNEL POUR L’ENFANT Aux camps de jour du CPE Le Pipandor, les enfants apprennent tout en s’amusant. Respecter, coopérer, s’entraider, socialiser: voilà autant de valeurs acquises au cours de l’été. Aux Libellules, comme au Club des Explorateurs, on exerce sa débrouillardise, son autonomie en effectuant de petites tâches telles mettre la table, laver et essuyer la vaisselle, passer le balai. En conclusion, les camps de jour «Les Libellules» et «Le Club des explorateurs» reflètent bien la mission que s’est donnée le CPE Le Pipandor, pour ses camps de jour, soit de favoriser le développement global des enfants dans le plaisir, tout en assurant leur sécurité et répondre aux besoins des parents. Tant pour le professionnalisme de son équipe, que par l’originalité et la qualité des activités offertes, les enfants ont de quoi s’instruire, bouger et s’amuser aux quatre vents… POUR INFORMATIONS OU INSCRIPTIONS : Camp de jour «Les Libellules» Mme Claudette Blais, dir. adj. Tél. : 819 537-0404 poste 223 Camp de jour «Club des Explorateurs» Mme Nicole Lessard, dir. adj. Tél. : 819 535-5550 poste 222 Les camps de jour du CPE Le Pipandor du 25 juin au 17 août 2012 Offert aux enfants de 6 à 12 ans Un personnel qualifié, dynamique et multidisciplinaire accueille vos enfants chaque jour. Les camps de jour du CPE Le Pipandor pour une programmation variée, divertissante et éducative. Déjeuner nutritif Dîner (repas chaud et équilibré) collation santé MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 9 UNE ÉQUIPE DE CONFIANCE Un personnel qualifié, dynamique et multidisciplinaire accueille et assure chaque jour la sécurité des enfants. De plus, les camps de jour du CPE Le Pipandor offrent à leur clientèle un ratio d’une éducatrice pour quinze enfants, la plupart des camps de jour proposant un accompagnateur pour vingt enfants. Un point à considérer selon Mme Josette Allard Gignac, directrice générale du Pipandor «Le service est beaucoup plus personnalisé», soutient-elle. Ce qui permet de créer, plus facilement, des liens de confiance avec les enfants. Les parents peuvent vaquer à leurs occupations en toute quiétude, la sécurité des enfants est assurée. en alimentation du CPE préparent un déjeuner nutritif, un dîner chaud et équilibré et une collation santé. Les parents n’ont aucune préoccupation à penser, tout est prévu en fonction d’alléger les tâches familiales. SANTÉ PUBLI-REPORTAGE Les sages-femmes du Québec, un modèle d’excellence Si le rôle des sages-femmes a toujours été exercé, la profession est beaucoup plus récente. En effet, celle-ci était illégale jusqu’au début des années 90. D’abord encadrées par un projet-pilote, les sages-femmes sont, depuis 1999, reconnues comme des professionnelles de la santé qui offrent des services de première ligne, une grande victoire, selon Marie-Ève St-Laurent, présidente de l’Ordre des sages-femmes du Québec. «Le Québec a choisi d’accorder une place très importante aux sages-femmes: une place professionnelle avec son champ de pratique bien défini qui est le suivi de la grossesse et de l’accouchement normaux. Comparée avec la sage-femme européenne, la sage-femme québécoise a une pleine autonomie.» Unique au Canada, le modèle de pratique des sages-femmes du Québec fait l’envie de plusieurs équipes de sages-femmes ailleurs dans le monde. La pratique des sages-femmes est axée sur une approche globale de la naissance. Pré natalité, accouchement et post-natalité ont donc la même importance dans le travail de ces professionnelles. «La sage-femme rencontre la future mère au tout début du processus pour l’informer sur le déroulement de l’accouchement. Les femmes ont souvent des peurs face aux changements que la grossesse et l’accouchement amènent et les sages-femmes sont là pour répondre à toutes leurs questions et pour les rassurer. C’est important que les futures mères se sentent bien soutenues par une équipe, cette relation de confiance est primordiale.» Les mères ne sont pas les seules à profiter de ces conseils: les conjoints peuvent aussi être mieux préparés à l’accouchement grâce au travail des sages-femmes. DU SOUTIEN EN TOUT TEMPS Après l’accouchement, la sage-femme reste disponible en tout temps pour répondre aux questions de la nouvelle mère et la rassurer. «La sage-femme est responsable du suivi pendant encore six semaines après l’accouchement,» ce qui veut dire qu’il y a toujours quelqu’un au bout du fil, garantit Mme St-Laurent. Elle fait trois visites à domicile au courant de la première semaine qui suit la naissance et rencontre la nouvelle famille à la maison de naissance à la deuxième et la sixième semaine. Des visites s’ajoutent selon le besoin de la mère et du nouveau-né. En accompagnant la femme dans un accouchement naturel, c’est-à-dire sans analgésiques, la pratique sage-femme permet de réduire les interventions obstétricales comme la césarienne. Elle réduit aussi la prématurité et diminue le stress ou la dépression pré ou postpartum qu’une mère peut vivre. D’ailleurs, de plus en plus d’études démontrent qu’il est plus sécuritaire d’accoucher à l’extérieur de l’hôpital pour un accouchement spontané. Les femmes sont toutefois entièrement libres de choisir le lieu où elles souhaitent accoucher: à domicile, dans une maison de naissance ou à l’hôpital. ment augmenter, selon Mme St-Laurent. «Ce sont des endroits où les étudiantes en pratique sage-femme de l’UQTR doivent faire leur stage. Or, il n’y en a pas assez, ce qui limite le nombre d’étudiantes que l’on peut former, puisque le programme est très axé sur les stages. Si on veut augmenter le nombre de naissances naturelles pratiquées par les sages-femmes, il faut bien sûr avoir plus de professionnelles. Mais pour ça, ça prend des lieux de stage.» La présidente de l’Ordre des sages-femmes du Québec rappelle que seulement 2% des accouchements et des suivis de grossesse sont faits par des sages-femmes, alors que la Politique de périnatalité 2008-2018 du gouvernement du Québec vise un objectif de 10%. Marie-Ève St-Laurent, présidente de l ’O rd re d e s sages-femmes du Québec MAISONS DE NAISSANCE: ENCORE PEU D’INFRASTRUCTURES Il existe neuf maisons de naissance au Québec, un nombre qui doit impérative- Les Parents Partenaires inc. Association de parents d’enfants et d’adolescents vivant TROIS-RIVIÈRES 6038, Notre-Dame-Ouest un problème de Tél. : (819) 840-2969 santé mentale Téléc. : (819) 840-0147 10 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 DRUMMONDVILLE 405, boul. St-Jean Tél. : (819) 479-8802 [email protected] www.parentspartenaires.com Nouvelle collection 2012-2013 2395, des Récollets Trois-Rivières 819 376-2121 SANTÉ PUBLI-REPORTAGE Pratique sage-femme : un programme exclusif à l’UQTR Créé en 1999, le baccalauréat en pratique sage-femme de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est le seul programme au Québec qui permet de pratiquer cette profession. «Chaque année, une vingtaine d’étudiantes sont admises au programme, précise Raymonde Gagnon, directrice du baccalauréat. La formation de quatre ans est axée sur la pratique : chaque étudiante a droit à 2 300 heures de stage et d’internat et ce, sous la supervision d’une sage-femme.» Raymode Gagnon, directrice du programme de p ra t i q u e s a g e femme de L’UQTR. L’étudiante Mylène Picard apprécie ce contact précoce avec la profession : «Dès la première année, on a un stage à temps plein avec une sagefemme. Pouvoir être dans le quotidien de la vie des familles et les voir cheminer à travers l’expérience de devenir parents, c’est le côté de ma profession je préfère!» Les étudiantes font leur stage en centre hospitalier ainsi que leurs certifications en réanimation néonatale et en urgence obstétricale – des certifications qui devront être mises à jour fréquemment tout au long de la pratique – durant leur troisième année. «L’année suivante, elles sont fin prêtes pour leur internat. Elles assument alors entièrement les consultations, les accouchements et le suivi postnatal; la sage-femme qui les supervise est là pour s’assurer que tout va bien», explique Raymonde Gagnon. Parallèlement aux stages, les étudiantes acquièrent les connaissances et habiletés requises en pratique sage-femme grâce à des cours touchant aux sciences de la santé : anatomie, pharmacologie, biochimie, et plusieurs autres. Mais leur formation ne serait pas complète sans des cours issus de disciplines relevant des sciences humaines et so ciales. Le cursus du baccalauréat comprend donc des cours sur l’histoire de la périnatalité au Québec, le droit et l’éthique; les étudiantes ont également un cours d’initiation à la recherche afin de les amener à établir des liens entre la littérature scientifique et la pratique professionnelle. Enfin, deux cours du programme visent spécifiquement le développement des habiletés de communication, primordiales à leur pratique. «Les futures sages-femmes sont formées selon une approche globale de la santé de la mère et de son enfant, spécifie Mme Gagnon. Nous tenons compte des aspects médicaux, mais aussi des besoins psychologiques et sociaux de la cliente. De fait, nous sommes là pour soutenir et guider la femme et sa famille durant la période périnatale.» Au terme de leur formation, les étudiantes sont des sages-femmes compétentes et autonomes, expertes de la grossesse et de Cette même année, le baccalauréat en pratique sage-femme de l’UQTR a ouvert ses portes à sa première cohorte; jusqu’à ce moment, celles qui aspiraient à la profession devaient se rendre à l’étranger pour avoir accès à une formation. l’accouchement normal. Rappelons que les sages-femmes ont vu leur statut être légalisé en 1999 grâce à la Loi sur les sages-femmes; elles sont depuis lors reconnues comme des professionnelles de première ligne dans le réseau de la santé et des services sociaux. MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 11 ST-ÉLIE-DE-CAXTON L’effet Pellerin Il y a encore dix dans, Saint-Élie-de-Caxton était à peu près inconnu du grand public. Désormais, le village jouit d’une visibilité et d’une notoriété inespérées grâce à son «conteux», Fred Pellerin, qui a révélé sa communauté en contes plus fantastiques les uns que les autres. Un «effet Pellerin» qui a attiré nombre d’artistes et transformé à tout jamais le visage de Saint-Élie. Coup d’oeil sur une communauté artistique en pleine expansion, au cœur de la Mauricie. Matthieu Max-Gessler Mémoire de Pellerin, les artistes n’ont jamais manqué à Saint-Élie-de-Caxton. «Sur la rue St-Pierre où mes parents habitaient quand j’étais jeune, on était quatre musiciens, se rappelle Nicolas, frère de Fred Pellerin et musicien accompli. J’ai beaucoup d’amis d’enfance qui, comme moi, sont partis du village pour étudier et se faire un réseau de contacts, puis sont revenus.» Ce n’est pas l’«effet Pellerin» qui a poussé Judith Picard à s’établir dans le village à la traverse de lutins, mais la beauté de son paysage. «Je me suis installée là il y a huit ans, quand Saint-Élie n’était pas encore sur la mappe, explique la joaillère. C’est vraiment pour la villégiature que j’ai choisi le village, je voulais vivre ailleurs qu’en ville.» UNE COMMUNAUTÉ SOLIDAIRE ET OUVERTE Depuis que l’«effet Pellerin» a pris son envol, nombre d’artistes de l’extérieur se sont établis à Saint-Élie. C’est le cas de Carl Chevarie, peintre trifluvien, qui y a élu domicile avec son frère il y a un peu plus de deux ans. «C’est sûr qu’un artiste va rechercher un endroit avec de l’achalandage touristique pour avoir plus de visibilité, explique-t-il. Fred a réussi à créer une frénésie dans le village et c’est ça qui m’a attiré.» Les commerces et les lieux de rencontre n’ont pas tardé à pousser eux aussi. Du Rond Coin, où Carl Chevarie fait de la peinture en direct pendant la période hivernale, au Cafécito, en passant par Le Lutin Marmiton, tous ces points de rassemblement ont également soudé une communauté d’artistes auparavant plus individualiste. «C’est une communauté de trippeux, reconnaît Nicolas Pellerin. Des peintres, des écrivains, des musiciens: il y a de tout! En faisant connaître le village, Fred a amené une ouverture de la part des artistes. Avant, chacun faisait ses affaires dans son coin, mais aujourd’hui, il y a beaucoup de lieux de rencontre.» Coffret-compilation – 3e édition 35 000 copies vendues Voici, voilà, pour vous… Mes trois premiers spectacles livrés dans un “cartron” Comme une première escale à Saint-Élie-de-Caxton. Bon voyage ! Fred 12 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 www.planeterebelle.com de tout le monde, dit-il. Il y en a toujours, de la place!» Nicolas Pellerin est fier du développement qui s’est fait à Saint-Élie-de-Caxton. Un modèle qui pourrait inspirer d’autres villages, selon le musicien. «Ça leur montre qu’on peut tout faire avec presque rien, exprime-til. C’est à partir des histoires que Fred a bâti la réputation du village, rien d’autre. Ça prouve qu’on peut rester dans son village et en faire un endroit dynamique.» Cette effervescence a également profité à Judith Picard, qui a déménagé son CRÉDIT PHOTO : CRÉATIONS CHEVARIE atelier au centre du village, au-dessus de la boulangerie Chevarie, artiste peintre Carl Chevarie artisanale, il y a bientôt trois ans. Une façon établi depuis quelques années à d’être plus près de la clientèle touristique, Saint-Élie-de-Caxton, s’est chargé mais également des habitants de Saint-Élie. de peindre la façade du Garage de «C’est une manière différente de travailler, je la culture. reçois les gens directement dans mon atelier», explique-t-elle. La joaillère a elle aussi remarqué la solidarité qui s’est développée entre artistes, artisans et commerçants du coin, qui n’hésitent pas à s’envoyer mutuellement des visiteurs. «Il n’y a pas de compétition, tout le monde fait son possible pour qu’il y ait une belle ambiance au village. J’envoie régulièrement des gens au Rond Coin ou au CRÉDIT PHOTO : JEAN-FRANÇOIS GRATTON Garage de la culture.» i s’il ’il Même constat de la part de Carl Chevarie: y a de plus en plus d’artistes à Saint-Élie, ils ne se marchent pas pour autant sur les pieds. Le peintre envisage même d’agrandir son propre atelier pour y inviter d’autres artistes. «Il y a une belle ouverture d’esprit de la part Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs, Simon Lepage et Simon Marion. Leur second album, Petit grain d’or, est paru le 1er novembre dernier. Consultants S.B. oeuvre dans les domaines du bâtiment, du génie civil et de l’environnement. • Caractérisation des sols pour installation septique • Conception d’installation septique résidentielle et commerciale • Consultation technique • Préparation de plans et de devis descriptifs de maisons • Gérance et surveillance de projet Marché R. Audet Pour nous joindre : Tél : 819 221-4241 Téléc : 819 221-4445 [email protected] www.consultants-sb.com s! u o n z e h c e u n Bienve Au ser vice 2531, Avenue Principale, èle t n e i l c e r t o n e Saint-Élie-de-Caxton d . s n a 9 1 s i u p e 819 221-3200 d ENJEUX DE SOCIÉTÉ Trois-Rivières, bientôt très équitable? Depuis plus d’un an, les membres du comité jeunesse du Comité de solidarité/Trois-Rivières (CS/TR) font des pieds et des mains pour sensibiliser la population et les commerçants trifluviens aux retombées positives du commerce équitable. Le but de cette opération de taille? Faire de Trois-Rivières une «ville équitable». Matthieu Max-Gessler Un an après le début des démarches en vue de l’obtention de la certification de Trois-Rivières «ville équitable» par Transfair Canada, une bonne partie du chemin est faite. Deux des six conditions ont été remplies et la troisième est en voie de l’être. Ainsi, le comité jeunesse est en communication avec la Ville de Trois-Rivières, qui devrait adopter sous peu une résolution en appui au projet de certification. «Cette résolution est à l’ordre du jour, elle devait être déposée en avril, assure Anick Michaud, agente de développement au CS/TR. On s’attend à ce que ce soit fait et reçu positivement d’ici le mois de mai.» La Ville devrait aussi vraisemblablement rendre disponibles des produits équitables dans sa salle des conseillers. Mission accomplie aussi du côté des commerces qui vendent équitable: 31 marchés et 13 cafés trifluviens offrent deux produits ou plus, ce qui répond à la deuxième condition de la certification. «L’objectif est atteint, mais l’idée est de continuer à travailler avec les commerçants pour les sensibiliser à faire toujours davantage, poursuit Anick Michaud. On aimerait faire un formulaire d’engagement avec eux. C’est un objectif à long terme.» Ce recensement sert également d’outil de promotion au comité, qui peut informer la population sur les commerces où acheter équitable. UNE RECONNAISSANCE «EN OR» Une des principales raisons qui ont poussé le comité jeunesse du CS/TR à se lancer dans l’aventure de «Trois-Rivières ville équitable» est l’occasion de promouvoir l’engagement citoyen, notamment chez les jeunes. De plus, le comité soutient que «ce serait une occasion en or pour Trois-Rivières de se faire reconnaître et de se positionner au moment où tout le Québec adopte un «virage vert». Anick et son équipe de bénévoles en sont à présent à rallier à leur cause écoles, institutions religieuses et milieux de travail. Un travail qui va bon train, assuret-elle. «Avec le Réseau InTerre Actif, nous faisons beaucoup de sensibilisation dans le milieu scolaire. On a aussi développé un album pédagogique sur le commerce équitable.» En ce qui concerne les communautés religieuses, le comité est en contact avec le Diocèse de Trois-Rivières. Six de ses membres partiront prochainement en Haïti constater les retombées du commerce équitable et iront les présenter aux communautés religieuses trifluviennes par la suite. Le comité jeunesse du CS/TR profitera d’ailleurs de la deuxième édition de la «Quinzaine du commerce équitable» pour poursuivre sa mission de sensibilisation. «On va continuer à faire connaître le commerce équitable à la population, comme l’an dernier, résume Anick Michaud. Mais on va mettre l’accent aussi sur la recherche de collaborateurs.» Si le café et le chocolat sont les plus connus, les produits équitables sont de plus en plus diversifiés. Où trouver les produits équitables à Trois-Rivières 6060, boulevard Jean XXIII Tél : 819 374-6060 Jean XXIII À votre votr tre service serv se rvic ice depuis plus de 20 ans! LES ENTREPRISES E DE DISTRIBUTION Denis Samson Hébergement, Héb camping, cam restauration res re rest st on n& activités acti cti de e plein air Service rapide Meilleurs prix sur le marché 2 techniciens spécialisés en réparation 6 camions pour un service de qualité inc. DISTRIBUTRICES 31, rue Philibert, Saint-Élie-de-Caxton, Qc G0X 2N0 Cell. : 819 537-2697 Tél. : 819 221-3049 [email protected] 391 Chemin du lac Lac Bell Bell Saint-Élie-de-Caxton (Québec) G0X 2N0 819 221-5731 • www.floribell.com • [email protected] MAI 2012- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 13 Nous profitonss de l'occasion pour remercier notre fidèle clientèle. MACHINES ENJEUX DE SOCIÉTÉ Un 1er mai dans la solidarité Les derniers mois furent prolifiques en luttes sociales et syndicales: mouvement des indignés, opposition au budget 2011, création de la Commission Charbonneau, sans parler du mouvement de grève étudiante qui dure depuis déjà plus de deux mois. En prévision de la Journée internationale des travailleurs, le 1er mai, La Gazette de la Mauricie a rencontré trois représentants syndicaux de la région pour mieux connaître quelles luttes et sujets ont retenu leur attention au cours de la dernière année et à quoi s’attendre pour 2012. qu’il y a dans le milieu, on ne veut surtout pas ça. C’est un enjeu majeur pour nous et on a poursuivi la lutte cette année.» Matthieu Max-Gessler 14 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 La lutte de longue haleine – d’ailleurs toujours à l’ordre du jour - pour préserver les services et programmes sociaux est sans doute aucun celle qui aura le plus mobilisé les efforts des syndicats, de la Mauricie comme du Québec au courant de la dernière année. «On craint que la perte de financement dans le système public fasse en sorte qu’on se retrouve avec des coupures de services, notamment dans le réseau de l’éducation, explique Sylvie Théberge, présidente du Syndicat de l’enseignement des VieillesForges (SEVF). Considérant les besoins Un enjeu qui va toutefois au-delà du maintien des services. Pour Loraine Dugas, Première vice-présidente du conseil central du Coeur-du-Québec de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), les derniers budgets du gouvernement du Québec attaquent directement la classe moyenne. «Celle-ci croule sous le fardeau fiscal, le meilleur exemple est la taxe santé de 200$ que le ministre des Finances, Raymond Bachand, a imposé aux Québécois, affirme-t-elle. C’est une taxe régressive, qui ne tient pas compte des écarts de revenu dans la population.» DEUX LOIS À REVOIR Par ailleurs, malgré la résolution du lock- out au Journal de Montréal Montréal, qui aura duré plus de deux ans, le cœur du problème n’a pas été réglé, selon Mme Dugas. «Il est urgent d’actualiser la loi contre les briseurs de grève, car elle ne représente plus le cadre de travail du 21e siècle. De nos jours, avec le télétravail, il est très facile de la contourner.» Le dernier exem- ple dans la région est celui des employés de la Société d’aide au développement commercial (SADC) de Victoriaville, qui vient de prendre fin après une durée de presque sept mois. Au moment d’écrire ces lignes, les employés devaient reprendre le travail le 30 avril. suite à la page 15 ENJEUX DE SOCIÉTÉ L’avenir de la presse indépendante, vu par Bernard Derome Les 2 et 3 avril derniers, l’ancien présentateur du Téléjournal de Radio-Canada, Bernard Derome, était de passage à Trois-Rivières et Shawinigan pour présenter sa vision des crises financières et boursières par un bref historique du 18e siècle à aujourd’hui, à l’invitation du Groupe Investors. L’ancien chef d’antenne a accepté de répondre aux questions de La Gazette de la Mauricie sur l’avenir de la presse indépendante. Matthieu Max-Gessler LES MÉDIAS ÉCRITS INDÉPENDANTS ONT-ILS ENCORE LEUR PLACE EN 2012? Ils n’ont peut-être pas autant de place mais il en faut, c’est important. Les journaux communautaires ont une importance extraordinaire dans les régions, surtout à l’heure où il y a beaucoup de cynisme. Il y a un ménage à faire dans la presse traditionnelle. La concentration de la presse, la multiplication des plate-formes et les monopoles, ce sont des choses qui sont terribles pour la circulation des idées. RISQUENT-ILS DE DISPARAÎTRE DANS LA GUERRE QUE SE MÈNENT LES GRANDS GROUPES DE PRESSE POUR LE CONTRÔLE DE L’INFORMATION EN RÉGION? Il ne faut pas baisser les bras. Il y a de l’espoir mais il faut se tenir debout, se battre. Et surtout, se distinguer par rapport aux autres, être différents. C’est la seule façon d’attirer l’attention. Il faut se distinguer, notamment du sensationnalisme. Selon moi, ces médias font aussi partie du service public. COMMENT SE DISTINGUER? Il faut se distinguer dans le propos, dans ce qu’on offre. Il ne faut pas seulement miser sur ce qui est à la saveur du jour. Souvent, ce qui est publié n’est pas forcément pertinent et je pense qu’il faut éviter de tomber dans la facilité: je ne suis pas certain que sur une longue période ce soit rentable. portant. Il faut garder cette forme d’indépendance face au pouvoir. Mais il y a déjà eu des compressions dans le passé et ça va encore arriver. Je pense qu’il faut revenir à l’essentiel de ce que doit être l’information. Mais il ne faut pas que les journalistes perdent leur habilité à rapporter l’information. Dans les régions, il faut être là. Bernard Derome AVEC L’ÉVOLUTION D’INTERNET ET LE DÉVELOPPEMENT DES JOURNAUX DISPONIBLES SUR INTERNET, LE PAPIER A-T-IL ENCORE SA PLACE OU EST-IL VOUÉ À DISPARAÎTRE? Du papier, ça m’en prend. Je ne peux pas rester rivé sur un écran toute la journée et ce n’est pas vrai que je vais commencer à lire mes romans sur un iPad. Bien sûr, Internet est important, mais il y a certains journaux que j’ai envie de lire en version papier. Pour l’instant, ce n’est pas disparu. RADIO-CANADA A RÉCEMMENT SUBI DE LOURDES COMPRESSIONS BUDGÉTAIRES. EST-IL CORRECT QUE L’ÉTAT SE DÉSENGAGE FINANCIÈREMENT DU DOMAINE DE L’INFORMATION? Radio-Canada, c’est un service public, alors oui, le soutien de l’État est im- suite de la page 14 Pour Michel Dupont, conseiller régional de la Fédération des travailleurs Mauricie/ Centre-du-Québec, un dossier qui n’a pas été clos en 2011 est celui de la loi éliminant le placement syndical, qui met l’affectation des travailleurs de la construction entre les mains de la Commission de la construction du Québec (CCQ). Une grave erreur, selon M. Dupont. «Les syndicats sont les mieux placés pour répartir les travailleurs, ils connaissent l’expertise de ces derniers. Ce que met le gouvernement en place ne fonctionnera pas et ça risque d’être au détriment de tout le monde.» APPEL À LA SOLIDARITÉ Si la tâche est d’ampleur, il y a toutefois de l’espoir, croit Sylvie Théberge, du SEVF. «Il y a un recul de la droite partout dans le monde, les gens sont souvent dans la rue. De plus en plus de personnes questionnent les valeurs défendues par la classe politique et croient qu’il est possible de donner du travail sans abîmer l’environnement, par exemple.» «Quand on voit les travailleurs d’Alma se battre contre le géant qu’est Rio Tinto Alcan pour conserver leurs droits, ou ceux d’Avéos à Montréal, oui, la solidarité a toujours sa place en 2012 pour lutter contre les multinationales qui en veulent toujours plus pour leurs actionnaires», défend Michel Dupont, de la FTQ. Une solidarité qui continuera d’ailleurs à s’exprimer dans les rues, croit Loraine Dugas de la CSN. «Ça fait un an qu’on voit des manifestations. Celle du 22 mars dernier était historique: 200 000 personnes dans les rues, c’est une première au Canada. Mais il y a trop d’acquis qu’on est en train de perdre pour qu’on ne se lève pas.» Le printemps québécois risque donc de se prolonger sous le soleil de plomb des prochains mois. Un mouvement syndical engagé dans l'amélioration de l'accessibilité aux études supérieures. MAI 2012- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 15 Syndicat des professeur-e-s du Cégep de Trois-Rivières ENJEUX DE SOCIÉTÉ Faut que les étudiants paient leur INJUSTE part… Chronique de la députée de Champlain En faisant la file au guichet l’autre jour, je n’ai pu m’empêcher d’écouter deux étudiants qui discutaient des droits de scolarité et des choix parfois curieux des gouvernements. Cet échange m’a inspiré un petit dialogue fictif entre deux jeunes étudiants. Mais attention, si le dialogue que je vous présente est fictif, il s’inspire tout de même de faits ou d’opinons réelles. Pierre Lavergne [email protected] «-Je trouve qu’on a bien fait de retourner suivre nos cours avant de perdre notre session… -Peut-être, mais je ne comprends pas le gouvernement là-dedans. Ils n’arrêtent pas de baisser les impôts pour les entreprises et pour les gens plus fortunés. Ils se privent eux-mêmes de plusieurs milliards de dollars de revenus et après, ils se plaignent qu’ils n’ont plus d’argent et nous disent qu’il faut qu’on fasse notre juste part. -Oui, mais les baisses d’impôt ça aide à la création d’emplois! -Oui, mais pourquoi le chômage ne baisse pas alors? -À cause de la crise, j’imagine… -Ça n’a rien à voir avec la crise. La raison c’est que l’argent accumulé grâce aux baisses d’impôts de Harper et Charest sert à 85% à spéculer à la bourse sans créer de jobs… -Il reste que c’est quand même au Québec que ça coûte le moins cher pour étudier! -Oui, si tu compares aux autres provinces ou aux États-Unis. Mais si tu regardes ail- Noëlla Champagne leurs, comme en Europe, il y a plein de pays où c’est moins cher et même gratuit. Même à Cuba, un pays pas mal plus pauvre que le Québec, c’est gratuit! JE SERAI DE RETOUR ! Après mûres réflexions et plus de dix ans de travail dans les dossiers du comté de Champlain, j’ai décidé, appuyée par mon exécutif de comté, de demander à la population un renouvellement de mandat. -Oui, mais à Cuba les salaires sont tellement bas! -C’est pas un problème de salaires c’est un problème de choix de société, si le gouvernement choisit d’acheter des avions de guerre F-35 pour aller tuer des gens à l’autre bout du monde, ce sont des dizaines de milliards de dollars que tu n’as pas pour l’éducation ou pour la santé ici! -Un instant, l’armée c’est de compétence fédérale et l’éducation ça relève du Québec quand même… -Il vient d’où, l’argent du fédéral, tu penses? C’est une partie de l’impôt des Québécois qui sert aux expéditions militaires pour défendre les intérêts des multinationales qui siphonnent les richesses d’autres pays. -Tu mélanges tout, on n’arrivera jamais à s’entendre! C’est le temps… de parler de sécurité. 16 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 Qu’entendez-vous par sécurité lorsque vous pensez à votre portefeuille de placement? Des garanties qui protègent vos placements? Une constance des revenus? Des possibilités de gains futurs? Communiquez avec nous dès aujourd’hui et découvrez comment des options comme les Fonds de placement garanti du Groupe Investors procurent une bonne mesure de sécurité. MC Contactez-nous... Services Financiers Groupe Investors inc. Cabinet de services financiers 4450, boul. des Forges, bureau 215 Trois-Rivières (Québec) G8Y 1W5 819 378-2371 1 866 526-9555 www.groupeinvestors.com -Écoute, regarde ce qui se passe en Grèce. Au fil des ans, le gouvernement a pratiquement éliminé les impôts des entreprises et, par la porte d’en arrière, acheté des équipements militaires tout en s’endettant de plus en plus. Ici, Stephen Harper baisse les impôts des grandes entreprises et augmente le budget militaire de près de 50% en 6 ans. Il est maintenant rendu à 24 milliards$ par année. Il coupe l’aide aux pays pauvres, coupe Radio-Canada et beaucoup d’autres programmes et organismes, il diminue les transferts aux provinces, endette le pays en plus d’endetter les ménages! Tu ne trouves pas que ça commence à ressembler pas mal à la Grèce? - C ’e s t q u o i l e r a p p o r t a v e c l e s étudiants? -Le rapport, c’est les choix faits par les gouvernements. Ou ils aident les riches à s’enrichir encore plus, ou ils s’organisent pour mieux répartir la richesse.» On pourrait évidemment continuer ce dialogue longtemps, car il est indéniable que le débat actuel sur les droits de scolarité ouvre toutes grandes les portes à d’autres débats de société plus larges. Pour des raisons de finances publiques, le gouvernement Charest instaure une assurance médicaments de 500$, puis une autre taxe santé de 200$ pour chaque citoyen, peu importe qu’il gagne dix millions ou 15 000 dollars par année. Parallèlement, il nous propose un Plan Nord qui va rapporter des milliards aux compagnies minières en ne laissant que des miettes aux Québécois et trouve facilement 200 millions pour l’amphithéâtre de Québec. Mais curieusement, impossible pour son gouvernement d’investir 200 millions$ pour les étudiants! Il faut qu’ils paient leur injuste part. Si M. Charest travaillait vraiment pour les Québécois, il pourrait par exemple instaurer une taxe sur la surexploitation de l’eau faite par les grandes entreprises qui rapporterait 775 millions et il resterait plus de 500 millions pour la santé, l’éducation. En 2011, les profits des institutions financières ont été de 25,5 milliards au Canada et la taxe sur le capital qu’elles payaient a été abolie! Selon Québec Solidaire, la gratuité scolaire serait atteinte si une taxe de 0,8% sur le capital des entreprises financières était instaurée. Malheureusement, M. Charest choisit d’aider plutôt les dirigeants et actionnaires des grandes entreprises, qui reçoivent pourtant déjà des milliards de dollars en subventions de toutes sortes chaque année! Marque de commerce de Société financière IGM Inc., utilisée sous licence par ses filiales. Les Fonds de placement garanti du Groupe Investors sont des polices de fonds distinctes émises par La Great-West, compagnie d'assurance-vie. Services d’Assurance I.G. Inc. Le Québec fait face à de nombreux défis et je veux faire partie de ceux et celles qui, je l’espère, feront la différence. Je travaille avec une équipe aguerrie et prête à relever ces défis! L’expérience acquise pendant toutes ces années, que ce soit dans les dossiers municipaux, scolaires ou citoyens, me poussent et m’incitent à continuer à œuvrer auprès d’une population qui mérite d’être défendue à Québec. L’occupation dynamique du territoire, la décentralisation des pouvoirs dans les régions et les municipalités, la protection de notre ruralité, voilà trois grands défis qu’un prochain gouvernement devra relever. Le Québec a besoin d’un grand coup de barre et d’une gouvernance partagée équitablement et différemment. Cette vision d’avenir pour un Québec souverain devra guider nos actions. La population doit demeurer vigilante et se préparer à faire un choix quant à un ou une députée qui va les représenter à l’Assemblée nationale. Il faut non seulement que la franchise soit au rendez-vous, mais il faut également posséder un grand sens des responsabilités animé par une capacité d’écoute des véritables attentes des citoyens et citoyennes. Soyons des citoyens et citoyennes éclairés, une élection est si vite arrivée ! Députée de Champlain Porte parole en matière de ruralité 278, rue Saint-Laurent, Trois-Rivières, G8T 6G7 Tél. : 819 694-4600 Téléc. : 819 694-4606 Courriel : [email protected] Internet : noellachampagne.org Publicité payée par la députée de Champlain ENTREPRENEURIAT EMA, expérience positive pour les métiers d’art Depuis décembre dernier, les artisans de la Mauricie bénéficient d’un espace où présenter leur travail au grand public. Une initiative qui a pris la forme d’une entreprise d’économie sociale : Expérience métiers d’art! (MMG) Trois-Rivières avait besoin d’un espace réservé aux artisans. Lors du dernier Salon des métiers d’art, fin novembre dernier, la population trifluvienne en voulait manifestement davantage, avec une hausse de 30% de l’achalandage et de 20% des ventes. «Avoir un lieu de diffusion faisait partie de notre plan de développement, précise Sylvie Leblanc, présidente du Regroupement des métiers d’art de la Mauricie. C’était une demande de nos membres, mais aussi du public. La population ne savait pas où trouver nos produits une fois le Salon terminé. Ça permet aussi de voir le travail des artisans mauriciens qui ne peuvent y avoir un kiosque.» Le Regroupement lançait donc, de concert avec Culture Mauricie, Expérience métiers d’arts (EMA) quatre jours plus tard, sous forme d’entreprise d’économie sociale. «Le but d’EMA n’est pas de faire du profit mais d’aider les artisans à vivre de leur art, explique Mme Leblanc. Chaque artisan fait une journée de garde par mois bénévolement, comme ça nous n’avons pas à embaucher d’employés.» ADIEU COMPÉTITION, BONJOUR DIVERSITÉ! Une trentaine d’artisans ont désormais une vitrine sur la rue des Ursulines, au centre-ville de Trois-Rivières. Une dizaine d’artistes de l’extérieur de la région y sont également exposés. Bois, bijoux, verre, métaux, céramique et textile: presque toutes les familles des métiers d’art se retrouvent sous le même toit, se targue Sylvie Leblanc. «Il nous manque seulement des artisans dans le cuir et le papier. On aimerait également avoir plus de produits pour les hommes.» Cet objectif de diversité permet également d’éviter que plusieurs artisans qui travaillent les mêmes matériaux entrent en compétition. Chaque exposant doit être approuvé par un comité de sélection avant d’être exposé pour une période d’un an. EMA offre en outre des ateliers d’initiation au travail de certains matériaux ouverts au grand public et aux artisans qui souhaitent perfectionner leur technique. Les prochains ateliers, «Création en bouteille : sable coloré» et «Réalisation d’une oeuvre mosaïque», auront lieu respectivement le 12 et le 26 mai. Une partie du premier étage est réservée à des expositions d’une durée de deux mois et demi chacune. Jusqu’au 12 juin, c’est l’artisanat attikamekw de la Coopérative des arts Nehirowisiw, de La Tuque, qui y trônera. UN AVENIR... AVENANT Après un mois de décembre «complètement fou», pour employer les mots de Sylvie Leblanc, les artisans d’EMA ont pu souffler de janvier à mars, période plus tranquille... pour mieux se préparer à l’été. «On compte sur la clientèle touristique de la période estivale, explique Mme Leblanc. On est aussi directement à l’entrée du Festivoix.» Elle préfère ne pas voir trop grand pour l’instant, malgré le succès étonnant de l’entreprise d’économie sociale nouvelle-née. «Notre but est de se positionner, montrer qu’on est présent et là pour rester, explique la présidente du Regroupement des métiers d’art. Mais on a déjà dû agrandir: le volet animation devait se faire au premier étage mais nous avons eu le droit de le déménager au deuxième pour avoir plus de place pour les exposants.» EMA est située au 802, rue des Ursulines, à TroisRivières. La boutique multifonctions est ouverte tous les jours de 12h à 17h et à partir de 10h le samedi. Dès le 28 juin, elle gardera ses portes ouvertes aux visiteurs jusqu’à 21h les jeudi et vendredi. Pour connaître les expositions et les ateliers à venir, composez le 819 840-7890 ou visitez le www.emametiersdart.ca Sylvie Leblanc, présidente du Regroupement des métiers d’art de la Mauricie, devant ses oeuvres exposées à EMA. L’équilibre en affaires Pour certaines personnes, équilibre et affaires sont antonymes. Pourtant, atteindre l’équilibre en affaires est nécessaire pour s’épanouir pleinement au sein de nos entreprises. Nous ne choisissons pas la carrière d’entrepreneur pour aggraver notre sort. Au-delà des revenus, on devient entrepreneur principalement pour la liberté que ça nous procure. Il ne faut donc pas tomber dans le piège de créer notre propre prison. Tout est question de priorités. à apprivoiser car il peut facilement venir gruger près du quart de votre journée s’il est mal utilisé. Dans sa conférence À défaut de pouvoir contrôler le temps, Nathalie Bureau recommande aussi de regrouper les activités similaires, par exemple, les appels. Selon Eric L’Abbée madame Bureau, en regroupant vos tâches Collaboration spéciale similaires, vous économiserez jusqu’à 30% de votre temps maîtrisable. Pour optimiser On ne peut parler d’équilibre sans parler votre temps, vous aurez aussi des choix à d’optimisation du temps. Le temps est la faire. seule ressource qui nous est distribuée également dès notre naissance. Peu importe En affaires, il se présente un tas d’opportunités, notre situation ou notre condition, nous d’occasions uniques. Mais sont-elles toutes avons tous, sans exception, 24 heures dans excellentes? Elles sont certainement toutes une journée. Ce qui fait la différence, c’est bonnes, mais sont-elles excellentes? Gérer ce que nous faisons de ce précieux temps. ses priorités, c’est comme être invité à un D’abord, si votre planification est imprécise, immense buffet gastronomique. Tout a l’air vous manquerez nécessairement de temps. bon! Par contre, il est impossible de goûter Il est donc primordial de planifier le plus à tout au cours d’un seul repas car ce sera précisément possible ce que vous ferez de l’indigestion assurée. Donc, malgré que tout vos journées. L’ordinateur est aussi une bête semble délicieux, il faut faire des choix. Ces choix seront certainement vos mets préférés n’est-ce pas? Vous choisirez donc seulement ce qui est excellent même si tout à l’air bon. Pourquoi ne pas faire la même chose avec les opportunités qui se présentent? Ne choisir que les occasions qui sont significatives pour l’avenir de votre entreprise vous permettra de libérer du temps et de l’énergie pour les autres sphères de votre vie. Il est effectivement nécessaire parfois d’investir 50, 60 voire même 80 heures par semaine dans nos entreprises. Mais ces situations doivent être temporaires et exceptionnelles au moment où ça compte le plus. Si vous investissez autant de votre temps personnel dans votre entreprise depuis plusieurs années, il y a forcément quelque chose que vous faites de la mauvaise façon. 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Jean-XXIII Trois-Rivières MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 19 Résidentielle - Commerciale - Industrielle NISSAN VERSA 2007 À 2011 FORD ESCAPE 2008 À 2012 ³#/./-)15% !54/-!4)15%s!)2#,)-!4)3³s4/54³15)0³ 53 236 KM À 94 332 KM 27 450 KM À 98 286 KM 7 † EN STOCK EN STOCK 18 † 12 995 $ À 26 495 $ 8 895 $ À 12 995 $ TOYOTA COROLLA 2007 À 2011 HYUNDAI ACCENT 2007 À 2010 FORD FOCUS 2010 À 2012 MARQUE FIABLE 23 497 KM À 92 646 KM !"/2$!",%%4³#/./-)15% !54/-!4)15%s!)2#,)-!4)3³s4/54³15)0³ 48 107 KM À 97 986 KM 10 † 6 395 $ À 10 695 $ † 8 195 $ À 14 995 $ PONTIAC WAVE 2007 EN STOCK 15 12 995 $ À 19 995 $ KIA RIO EX 2008 5 995 85 666 KM # 307652 iÀÊUÊ6>ÌÊV>Li $ MAZDA 5 GT 2006 6 990 75 860 KM # 306000 ÕÌ>̵ÕiÊUÊ É*Î EN STOCK 13 † EN STOCK EN STOCK 15 30 181 KM À 79 581 KM $ TOYOTA YARIS 2007 7 990 97 000 KM # 305855 /°ÊÕÛÀ>ÌÊUÊ/°ÊjµÕ«jÊUÊ-°ÊV>«Ì>ià $ 99 009 KM # 307602 iÊ«ÀimÀiÊÛÌÕÀi 7 995$ DODGE GR CARAVAN 2009-2011 37 723 KM $ à 88 386 KM ÕÌ>̵ÕiÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«jÊUÊÉ 12 995 à 19 995 $ SYSTÈME DE NAVIGATION BUICK ALLURE CXL 2006 TOYOTA MATRIX 2007 8 990 54 100 KM # 303608A ÕÌÊUÊÀÊV>ÌÃjÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j $ SMART FORTWO 2009 EN STOCK 14 33 815 KM # 303410A >ÃÊjÌÀ>}i SUZUKI SX4 SPORT 2009 8 990 83 379 KM # 307727 ÀÊV>ÌÃjÊUÊ>ÌiÃÊiÊ>ÕÕʣȻ $ DODGE CALIBER SXT 2008 9 992 $ $ VOLKS. JETTA CITY 2009 9 995 89 953 KM # 307904 ÕÌÊUÊÉ ÊUÊ/ÌÊÕÛÀ>ÌÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j KIA SPORTAGE LX 2007 9 490 88 188 KM # 305089 ÕÌ>̵ÕiÊUÊÀÊV>ÌÃjÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j $ 9 495$ 104 546 KM # 306124A ÕÌÊUÊÉ ÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«jÊUÊ É*Î LIBERTY NORTH 4WD 2008 11 995 $ 78 214 KM # 307890 É ÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«jÊUÊ>ÌiÃÊiÊ>ÕÕ 13 990$ 72 098 KM # 305390 ÕÌÊUÊÊÀÊV>ÌÃjÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j FORD MUSTANG 2011-2012 12 927 KM à 75 365 KM 1ÊVÌÕÀ>Li 20 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012 22 992 à 31 992 $ $ MITSUBISHI GALANT ES 2010 13 992$ 66 407 KM # 303931 ÕÌÊUÊÊ/ÕÌÊjµÕ«jÊUÊÉ ÊUÊ É*Î FORD EDGE SEL 2008 16 490$ 79 779 KM # 306164 ÕÌÊUÊÉ ÊUÊÌÀjiÊ>ÛiVÊV`iÊUÊ/°ÊjµÕ«j SILVERADO 1500 LT 2010 14 990$ 67 489 KM # 304293 ÕÌÊUÊÊÀÊV>ÌÃjÊUÊÌiÊ>}ji AUDI A4 2.0T QUATTRO 2008 20 795$ 70 209 KM # 307242 ÕÌÊUÊ ÕÀÊUÊ/°ÊÕÛÀ>ÌÊUÊÉ ÊUÊ/°ÊjµÕ«j HYUNDAI TUCSON GL 4WD 2009 14 495$ 69 577 KM # 306743 ÕÌÊUÊÀÊV>ÌÃjÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j SUBARU IMPREZA STI AWD 2009 31 992$ 37 150 KM # 304509 ÕÀÊUÊÉ ÊUÊiÀÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j MERC. SL550 ROADSTER 2008 49 992$ 76 246 KM # 305581 ÕÀÊUÊÕÌ>̵ÕiÊUÊÉ ÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«jÊ ACURA CSX 2008 15 995$ 52 785 KM # 307145 ÕÀÊUÊÉ ÊUÊ/°ÊÕÛÀ>ÌÊUÊ/°ÊjµÕ«j VOLVO XC70 AWD 2008 21 995$ 111 327 KM #307280 ÕÌÊUÊ ÕÀÊUÊ/ÌÊÕÛÀ>ÌÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j MINI COOPER CLASSIC 2008 15 995$ 51 897 KM # 307316 É ÊUÊ/°ÊjµÕ«jÊUÊ>ÌiÃÊiÊ>ÕÕÊ SIERRA 1500 SLE FLEXFUEL 4WD 2011 23 992$ 32 536 KM # 303155 ÕÌÊUÊÀÊV>ÌÃjÊUÊ/ÕÌÊjµÕ«j