La Quotidienne 18 MARS 2015 - A.Sa - Ac.com

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La Quotidienne 18 MARS 2015 - A.Sa - Ac.com
MERCREDI | 18 MARS | 2015
La Quotidienne
R E V U E
D E
P R E S S E
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Face aux critiques de Louisa Hanoune :
Bouchouareb perd son sang-froid
Réagissant aux dernières déclarations de Louisa Hanoune
sur la situation du pays et l’implication du pouvoir de
l’argent, Abdesselam Bouchouareb a qualifié ces propos
de «clownerie politique».
Forte de ses analyses politiques pertinentes et de ses
arguments qui ne laissent pas indifférents, Louisa
Hanoune a tiré à boulets rouges, ces derniers jours, sur ce
qu’elle a appellé le bradage des biens publics nationaux.
En retour, Bouchouareb n’a pas caché sa colère, hier à
Alger. Le torchon brûle entre le ministre de l’Industrie et le
Parti des travailleurs. En cause : les dernières déclarations
du député PT de Guelma, Smaïn Kouadria, qui n’y est pas
allé par quatre chemins pour accuser le ministre de lancer
un vaste plan de «bradage» des entreprises publiques,
avec la complicité discrète de l’actuel président du Forum
des chefs d’entreprises.
Le parlementaire, qui dit vouloir dénoncer les dessous de
l’ouverture du capital de l’Entreprise des cycles et des
motocycles et applications Cycma-Guelma, a mis en
cause la nouvelle configuration des capitaux publics
marchands, estimant que «le bradage des entreprises
publiques a commencé sous l’ère de Bouchouareb et
Haddad, dans le cadre de la création de nouveaux
groupes industriels».
Le dernier assaut des cadres du PT n’a d’ailleurs pas été
apprécié par le ministre. Les déclarations intempestives
de la porte-parole de la formation politique de gauche à
l’encontre du duo Bouchouareb-Haddad ont fini par
agacer. Le ministre de l’Industrie est sorti de son mutisme
pour qualifier les déclarations des responsables du PT de
«clownerie politique». Mieux encore, Abdessalem
Bouchouareb a entrepris de surfer sur l’un des thèmes
favoris de la porte-parole du PT, qui n’est autre que la
main de l’étranger, manquant d’accuser de justesse Louisa
Hanoune de rouler pour des intérêts occultes.
Le ministre, qui sexprimait hier en marge d’une cérémonie dédiée à l’installation du comité de pilotage de mise
en place de quatre écoles de l’industrie et de la logistique,
a déclaré n’avoir cure ni du messager, ni de l’émetteur,
encore moins de ce genre de «clownerie et de gesticulations politiques». Des gesticulations mues, selon le
ministre, par «les intérêts des tenants de l’immobilisme».
Un immobilisme, poursuit-il, qui «arrange les affaires de
tout le monde».
Traitant ses détracteurs d’«agitateurs», disséminant via
leurs discours contre-vérités et accusations, le ministre n’a
pas hésité à insinuer que certains des lanceurs d’alerte sur
les dangers d’une privatisation hypothétique, PT et
syndicats inclus, d’être derrière l’arrêt de complexes
industriels, à l’image de ceux d’El Hadjar et de la SNVI. Il
dira d’ailleurs à ce propos que le temps aujourd’hui est à
l’industrie et que le plan d’action lancé par son département a pour objectif de concrétiser la substitution aux
importations. Un discours qui aurait somme toute pu être
crédible, s’il n’avait pas été empreint d’un semblant
d’inexactitude.
Le ministre lance ainsi de but en blanc qu’à son arrivée, les
complexes d’El Hadjar et de la SNVI étaient à l’arrêt. Si dans
le cas d’El Hadjar, Abdessalem Bouchouareb fait allusion à
l’arrêt du haut fourneau n°2 du complexe en juillet 2014,
deux mois après sa nomination, il omet de préciser que
cette structure – en plus d’avoir été mise à mal par des
arrêts intempestifs, dus à de multiples conflits syndicaux –
est en fin de campagne, ayant pâti d’un total désinvestissement de la part du partenaire étranger, si ce n’est le milliard
de dollars que le Trésor public devra mettre sur la table
pour réhabiliter le fleuron de l‘industrie nationale qu’est El
Hadjar.
Quant au cas de la SNVI et du pôle mécanique à mettre en
place, les propos du ministre à ce sujet peuvent paraître
étriqués, dans la mesure où le plan de réhabilitation du
pôle mécanique, à Rouiba, Tiaret, Bel Abbès et Constantine,
l’a précédé, les négociations et premiers accords en ce sens
datent d’au moins six ans. Enfin, si le ministre considère
que la seule réponse aux propos tenus ne peut être apportée que par les actions menées sur le terrain, le débat est
quant à lui politique.
Et bien que l’on puisse ne pas partager la vision d’une
certaine classe politique à propos du retour au socialisme
d’antan, ce qui semble préoccuper le PT ainsi que d’autres
formations politiques, et les syndicalistes de Rouiba, est ce
nouveau deal pouvoir politique-réseau d’affaires et qui
s’affirme de plus en plus depuis quelques années.
L’appel à plus de privatisations de la part du nouveau
président du FCE n’est pas étranger à la montée des inquiétudes depuis quelques mois. Le privé a certes sa place dans
la sphère économique, mais dans une meilleure gouvernance politique, économique et sociale, où l‘égalité des
chances se doit d’être garantie, autrement dit l’on pourrait
se trouver dans une situation décrite par l’écrivain britannique George Orwell où «le fonctionnaire maintient le
citoyen à terre tandis que l’homme. Source : elwatan.com
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Le président du FCE participera au Forum algéro-italien le 25 mars en Lombardie
Haddad et Bouchouareb à la tête d'une délégation de
30 chefs d'entreprise
Après Tunis, Charm El Cheikh et Genève, la prochaine étape du président du FCE est la région de
Lombardie, en Italie. S'ensuivra ensuite une escale
d'affaires à Dubaï, puis une autre à Istanbul, en
Turquie. S'agissant de l'Italie, le motif du déplacement de la délégation du FCE n'est pas moins
important que les précédents. Ali Haddad,
accompagné d'une trentaine de chefs d'entreprise, sera parmi les animateurs du Forum algéro-italien prévu le 25 mars au siège de la Confédération patronale de la région de Lombardie.
La délégation algérienne sera chapeautée par le
ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem
Bouchouareb. Là aussi, le message à retenir
traduit cette symbiose de plus en plus manifeste
entre le FCE et les membres de l’Exécutif directement dont l’objectif est de développer les performances de l'économie algérienne, plus particulièrement dans le secteur industriel mais aussi dans
les autres créneaux hors hydrocarbures.
Le potentiel algérien intéresse beaucoup les
hommes d’affaires italiens. Il est encore inexploité
dans plusieurs domaines. Certaines opportunités
d'investissement sont déjà programmées dans le
sillage de la coopération économique algéro-italienne.
Une coopération que l'on tente, de part et
d'autre, de booster toujours plus non seulement
sur le plan des contacts officiels mais aussi à
travers les rendez-vous toujours ambitieux réunissant les partenaires économiques des deux pays.
La coopération bilatérale entre l'Algérie et l'Italie
est déjà notifiée dans un traité d'amitié et de bon
voisinage paraphé en 2012. Le document a donné
lieu à la création en 2013 d'un groupe de travail,
le Task Force, représenté par des experts des deux
pays qui sont chargés du suivi et de l'évaluation
de la coopération bilatérale.
En juin 2014, Mme Frédércia Guidi, la ministre
italienne du Développement économique, qui
était en déplacement à Alger, avait fait part des
ambitions des opérateurs économiques de son
pays d'investir dans plusieurs créneaux en Algérie. «Les entreprises italiennes ont déjà investi
dans les secteurs des chemins de fer et de la
construction.
Aujourd'hui, nous avons besoin de créer des partenariats dans les créneaux dont nous avons besoin,
à savoir la mécanique, l'électromécanique, l'agriculture et l'énergie», avait-elle souligné à l'occasion
d'une conférence de presse qu'elle a animée
conjointement avec Abdessalem Bouchouareb.
«Nous n'avons pas de secteurs privilégiés et nous
sommes ouverts à tisser des relations de partenariat dans tous les secteurs», a-t-elle ajouté. «A
travers le segment de l'industrie, environ 14 filières
ont été identifiées pour d'éventuels partenariats
algéro-italiens. Le deuxième segment qui intéresse
les deux parties serait le médicament dont l'Italie a
acquis déjà un savoir-faire», avait répondu le
ministre de l'Industrie et des Mines.
Une coopération prometteuse
Avec le FCE, la coopération économique algéro-italienne s'annonce aussi des plus prometteuses, et
ce, depuis la réception accordée, début février, par
Ali Haddad à l'ambassadeur d'Italie en Algérie,
Michele Giacommelli. Lors de leur entretien, les
deux hommes ont ciblé cinq pôles économiques à
développer dans le cadre d'une relation de partenariat plus affinée entre les entreprises algériennes
et italiennes.
Il est question notamment de l'industrie automobile, de l'agriculture, de l'agroalimentaire et du
bâtiment. Par la même occasion, l'accent a été mis
également sur l'utilité de joindre le savoir-faire
italien au potentiel algérien dans le but de mieux
développer le tissu des PME-PMI et créer aussi de
nouvelles opportunités qui permettraient de
travailler ensemble.
«Il y a une volonté partagée d'aller de l'avant», avait
déclaré l'ambassadeur italien, ajoutant que «la
règle 51/49% est une disposition que nous respectons et à laquelle les entreprises italiennes sauront
s’adapter». Ali Haddad avait, quant à lui, rendu
hommage aux entreprises italiennes qui n'ont pas
déserté, selon lui, notre pays durant la décennie
noire. Source : letemps-dz.com
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Le ministre de l'Industrie répond au Parti des travailleurs :
«Non à ceux qui veulent maintenir l'immobilisme»
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem
Bouchouareb, a réagi aux récentes accusations de Smain
Kouadria, député du Parti des travailleurs (PT), à l'Assemblée populaire nationale (APN), qui l'accuse de vouloir
privatiser les entreprises nationales.
Lors d'une conférence de presse consacrée à la formation
dans le secteur industriel, le ministre a répondu aussi aux
déclarations de la secrétaire générale du PT, Louisa
Hanoune, dans ce même contexte en indiquant que «leur
travail est la parole tandis que mon souci à moi est d'appliquer le programme du gouvernement». Il a accusé aussi
Smain Kouadria d'être «derrière l'arrêt, dans le passé, du
haut four du complexe El Hadjar pendant cinq mois».
Bouchouareb a également accusé le député du PT de faire
des déclarations «mensongères» à propos de l'entreprise
Sycma de Guelma, qui a bénéficié d'une aide de l'Etat de
deux milliards DA. En effet, Kouadria a indiqué dans un
communiqué que cette entreprise a été privatisée au profit
d'un importateur de motocycles. Cette entreprise des
cycles et des motocycles et applications a vu son capital
ouvert à AS-Motors, une petite entreprise spécialisée dans
l'importation et la commercialisation des scooters
asiatiques. Le ministre, qui a nié avoir ouvert le capital
d'une entreprise publique, a qualifié Louisa Hanoune, sans
la nommer, de «manipulatrice».
Dans le nouveau code des investissements, poursuivra-t-il,
le mot «privatisation» a été carrément supprimé. Tout en
défendant le «partenariat public-privé qui est un acte
majeur de la politique du gouvernement», Bouchouareb a
annoncé que «ce matin même, j'ai reçu une instruction du
Premier ministre où il cadre cette opération d'ouverture de
capital. Quand on le fera, on le fera sans le cacher», a-t-il
insisté, ajoutant que «personne n'a le monopole du nationalisme dans ce pays».
Tout en taxant le PT de «ceux qui veulent maintenir l’immobilisme en Algérie», il dira : «Non à ceux qui ont entretenu
l'immobilisme et veulent le maintenir encore», citant le cas
du projet de Bellara, relancé après 30 ans, qui sera une
grande plateforme industrielle à Jijel.
Le ministre a indiqué qu'une commission a été créée pour
élaborer un programme à finaliser d'ici l'été prochain dans le
but de créer, dans un premier temps, deux écoles de formation. Il s'agit de l'école des métiers de l'industrie et de la
logistique. Au regard de l'importante évolution des
méthodes de gestion à travers le monde, le secteur industriel est appelé à revoir sa copie dans ce domaine.
«Dans plusieurs industries, nous avons perdu 95% du
marché national, à l'exemple de l'industrie manufacturière
où seuls 6 à 7% sont assurés par la production nationale», en
raison de l'absence d'un système de formation dynamique
permanent, a-t-il déploré. Les entreprises doivent opter pour
des formations permanentes, permettant à leurs personnels
d'être performants, afin de pouvoir investir le marché
national qui grandit et le marché international dans le futur,
a-t-il conseillé.
Partenariat entre Varian Medical Systems,
Inc et Cialfarm
La Cialfarm a annoncé hier la création de Varian
Medical Systems Algeria SPA (VMS Algeria) le résultat
d'une joint-venture selon le dispositif 49/51% avec
Varian Medical Systems Inc, le leader mondial dans les
équipements et logiciels de radiothérapie pour le
traitement du cancer.
Cette joint-venture aura entre autres objectifs le
soutien du programme national de lutte contre le
cancer et de répondre aux besoins des patients
atteins de cancer en Algérie. «Cette démarche constitue la prochaine étape dans notre engagement à la
fois pour le programme algérien de lutte contre le
cancer et envers la communauté en général», a déclaré Burt Lang, Directeur Général de Varian en Afrique.
Varian Medical Systems Algeria représente un investissement de 5 millions de dollars dans de nouveaux
bureaux, un centre de formation, un dépôt de pièces
et un centre de service.
«Ce partenariat entre le principal fournisseur d'équipement de radiothérapie dans le monde et son
partenaire d'affaires algérien se concentrera sur l'amélioration de l'accès aux soins et de résultats pour les
patients, offrant aux clients cliniques un service de haut
niveau ainsi que la création de programmes éducatifs
pour former les cliniciens sur l'utilisation de la technologie Varian», a déclaré Fouad Rahal, directeur général
de (VMS Algeria).
«En apportant l'expertise du leader mondial dans les
technologies de radiothérapie Varian Medical Systems,
notre objectif à travers cette joint-venture est de contribuer avec efficacité à l'accompagnement du
Programme national pour la lutte contre le cancer afin
de répondre aux besoins des patients», a déclaré Karim
Djerboa, directeur général de Cialfarm Sarl.
Aujourd'hui, 16 systèmes Varian sont en exploitation à
travers le pays, les derniers installés étant ceux des
centres de traitement du cancer des villes de Batna et
de Sétif, équipés de dispositifs de traitement avancés.
Source : letempsdz.com
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Les perspectives de l’exploitation de l’éolienne en
Algérie, thème d’une rencontre à Adrar
Les perspectives de développement de
l’exploitation de l’énergie éolienne en Algérie,
ont été au centre d’une rencontre tenue mardi
à l’unité de développement de la recherche en
énergies renouvelables en milieu saharien
(URERMS) à Adrar, avec la participation des
experts et chercheurs universitaires.
Initiée au titre du programme national des
énergies renouvelables, cette journée d’étude,
entrant dans le cadre d’une série de rencontres
d’étude sur les énergies alternatives propres,
vise à présenter la stratégie nationale des
énergies renouvelables et les voies de leur
développement, a indiqué le directeur général
du centre national de développement des
énergies renouvelables (CNDER). Pr. Noureddine Yassaa a justifié le choix du thème de
développement de l’éolien par une série de
facteurs, dont la position stratégique de la
région d’Adrar disposant d’importantes potentialités naturelles, dont les énergies renouvelables susceptibles d’en faire un pôle d’excellence en la matière.
Adrar renferme, entre-autres facteurs, un grand
taux d’ensoleillement dépassant les 3.000
heures/ an, de forts courants de vents, qui lui
ont valu de bénéficier, au niveau de la région
der Kabertène, d’une ferme éolienne de production de 10 mégawatts d’électricité, a-t-il
précisé.
Selon le responsable, ces rencontres devront
permettre au secteur de l’énergie de se mettre
au diapason de la dynamique que connait le
secteur, avec la mise n forme de projets prometteurs en matière d’exploitation des énergies renouvelables, à l’instar de six centrales
solaires d’une capacité de production globale
de plus de 50 mégawatts, dont une en cours de
réalisation au chef-lieu de wilaya d’Adrar d’une
capacité de 20 mégawatts.
M. Yassaa a, dans ce cadre, a invité les étudiants
et les chercheurs à valoriser ces installations et
à consolider leurs connaissances théoriques
par des applications pratiques sur ces sites.
Le CNDER a, à ce titre, signé des conventions,
nationales et internationales, avec différents
secteurs, universités et instituts internationaux,
pour l’exploitation des énergies renouvelables, à
l’instar de celle conclue avec le ministère de
l’environnement et de l’aménagement du territoire pour l’exploitation et valorisation des
déchets organiques.
Ce dernier envisage de réaliser une station
"pilote" pour l’exploitation de cette énergie
organique, faisant état de l’existence de plus de
18 millions de tonnes de déchets susceptibles
de produire 750 m3 de biocarburants à usages
divers.
Cette journée à laquelle ont pris part des chercheurs et universitaires d’Adrar, Béchar et
Tamanrasset, a permis aux représentants de la
commission de régulation électrique et du gaz
et de la société SKTM (électricité et énergies
renouvelables) d’exposer les grandes lignes de la
nouvelle mouture du programme national des
énergies renouvelables.
Le programme prévoit plus de 70 projets dans
différents types d’énergies, dont la réalisation,
sur 420 hectares à travers différentes régions du
pays, de sept stations éoliennes d’une capacité
de production électrique de plus de 200
mégawatts.
Les participants ont, à ce titre, mis l’accent sur la
nécessité d’exploitation des énergies renouvelables en Algérie, au regard de la disponibilité de
la ressource et de la réunion des facteurs de
fabrication des équipements et moyens scientifiques, la création d’une page ‘‘Atlas algérien de
l’énergie solaire’’ sur le site électronique du
centre de développement des énergies renouvelables, en plus de la localisation de sites algériens propices à l’exploitation de l’énergie
éolienne.
En marge de la rencontre, une exposition a été
mise sur pied mettant en relief les recherches
scientifiques versées dans l’exploitation et
l’usage de l’énergie éolienne, les équipements
utilisés pour l’exploitation de cette énergie
propre, les perspectives de son développement
et son utilisation dans différents domaines, dont
les activités agricoles et domestiques, et susceptible d’atténuer la pression sur l’énergie conventionnelle. Source : aps.dz
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Automobile : Les véhicules vendus doivent être dotés de
10 équipements de sécurité
Le cahier des charges en préparation devant régir
l'activité des concessionnaires automobiles, va exiger
dix (10) équipements de sécurité dans les véhicules
neufs commercialisés en Algérie, a indiqué mardi à
Alger le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A), Mourad Oulmi.
"Le nouveau cahier des charges, en cours d'élaboration,
imposera aux concessionnaires de commercialiser des
véhicules dotés d'au moins dix équipements de sécurité, entre autres, des airbags et un système de freinage
ABS", a expliqué M. Oulmi lors d'une conférence de
presse consacrée à la présentation de la 18e édition du
Salon international de l'automobile qui se tiendra du 18
au 28 mars au Palais des expositions (Pins maritimes,
Alger).
Toutefois, ces nouvelles règles de sécurité pourraient
augmenter les prix des véhicules, déjà en hausse depuis
quelques mois à cause de l'appréciation du dollar face à
la monnaie nationale, selon le président de l'AC2A.
Un groupe de travail mis en place au niveau du ministère de l'Industrie et des mines, élabore actuellement,
en collaboration avec l'AC2A, le nouveau cahier des
charges comportant les dispositions du décret du 8
février dernier fixant les conditions et les modalités de
l'activité de concessionnaire. La souscription à ce cahier
de charges est exigée pour l'obtention de l'agrément
définitif de concessionnaire.
M. Oulmi appelé par ailleurs à l'instauration de normes
strictes d'émission de CO2 et fixant les limites maximales d'émissions polluantes des moteurs de véhicules.
Selon lui, la règlementation algérienne doit se mettre au
même niveau que celle en Europe qui impose la norme
rigoureuse d'Euro 6. Cependant, cette mesure proposée
doit être accompagnée par l'amélioration de la qualité
de carburant commercialisé en Algérie, a-t-il encore
plaidé.
Concernant l'obligation de prévoir dans le programme
d'importation du concessionnaire un quota de véhicules roulant au GPL/C, le président de l'AC2A a
demandé d'améliorer la praticabilité de cette mesure
en renforçant le réseau de distribution de ce carburant.
Il a mis également l'accent sur la nécessité d'instaurer
des avantages fiscaux pour l'importation de ce type
de véhicules et d'adapter les dispositifs sécuritaires en
Algérie afin d'encourager l'utilisation de ces véhicules.
Par ailleurs, M. Oulmi a souligné que la 18e édition du
Salon international de l'automobile sera placée sous le
signe de la professionnalisation du métier de concessionnaire ajoutant que des remises importantes y
seront appliquées.
A noter que les ventes de véhicules lors de ce salon
représentent d'habitude près de 30% du volume
annuel des ventes des concessionnaires.
Organisé par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) en collaboration avec l'AC2A, le Salon
verra la participation de 54 exposants dont 30 concessionnaires automobiles et 24 entreprises de services
(assureurs, installateurs, presse spécialisée, etc.), sur
une superficie globale de 33.955 m2.
Cette édition sera marquée par l'exposition de la
première voiture "made in Algeria", la Renault Symbol,
outre des nouveautés mondiales de l'automobile.
Des ateliers et des conférences-débat seront aussi
organisés en marge du salon qui attend plus de
600.000 visiteurs, selon les organisateurs.
APS
Afrique du Sud : l’aéroport King Shaka économise
1,9 GWh grâce à sa politique d’efficacité énergétique
Sur les trois dernières années, l’Aéroport international King Shaka de Durban a baissé sa consommation de 1,9 GWh d’électricité, une quantité
d’énergie suffisante pour alimenter environ 225
ménages sud-africains. Cet effort énergétique a
également permis de réduire l’émission nationale
de dioxyde de carbone de 1850 tonnes. Le
NCPC-SA a apporté un appui technique à la mise
en place du système de gestion de l’énergie au
sein de l’aéroport. Ce système consistait principalement en une gestion optimale de l’éclairage et
du chauffage.
Le projet a connu l’adhésion massive de l’équipe
de l’aéroport. « Le soutien de l’équipe de direction est très important pour le succès d’un tel
projet. Elle a su susciter l’implication de tous les
employés dans la gestion plus rationnelle de
l’énergie. Nous espérons que ce succès inspirera
les autres aéroports du pays » a déclaré Kevin
Cilliers, le directeur de projets du NCPC-SA à
KwaZulu-Natal. Source : ecofin.com
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Shell n’a plus envie de poursuivre son projet de gaz de
schiste en Afrique du Sud
Royal Dutch Shell (Shell), a finalement annoncé lundi 16
mars 2015, qu'il se retirait de son projet d'exploration de
gaz schiste, dans le bassin onshore (à l'intérieur du pays)
de la localité de Karoo.
La première situation est liée à la hausse de l'impôt sur
les revenus qui est intervenue dans le cadre de la nouvelle loi des finances, entrée en vigueur depuis le 1er
mars 2015, dans un contexte marqué par un recul des
points de croissance, entamé depuis la crise financière
mondiale de 2009.
La deuxième raison est le retard pris dans l'obtention de
son permis d'exploration relatif à son projet. Le groupe
attend depuis six ans d'avoir cette licence. « Le capital
est constamment en quête d'opportunités d'investissement à des termes avantageux. Nous aurions au moins
espéré obtenir la licence au bout de 36 mois », a fait
savoir Bonang Mohale, le président du conseil d'administration de Shell Afrique du Sud.
La troisième situation est liée à la deuxième, c'est le
blocage que constitue la question environnementale.
Des activistes de l'économie verte et des propriétaires
terriens, ont mis en avant le fait que le procédé d'exploration de gaz de schiste, était susceptible de dégrader profondément l'environnement.
A toutes ces situations légales, il faut surtout ajouter le
fait que l'exploitation du gaz de schiste n’est plus
rentable avec un baril de pétrole à moins de 60$. Or,
depuis juin 2014, le prix de cette ressource a chuté à
bien moins que cela sur le marché international,
hypothéquant l'ensemble des projets liés au gaz ou au
pétrole de schiste dans le monde.
La région de Karoo, selon des données du bureau
américain des ressources minières, fait de l'Afrique du
Sud le 8ème pays au monde en termes de ressources
de schiste. Source : afp.fr
La Fed a-t-elle perdu patience ?
La séance de mercredi sera indéniablement dominée
par la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Les Sages du comité de politique monétaire sont réunis
depuis mardi. Leur communiqué final tombera mercredi
à 19 heures (heure de paris). Si de l’avis, quasi unanime,
des économistes et investisseurs, la Fed optera pour le
statu quo monétaire, c’est-à-dire le maintien des taux
d’intérêt proches de zéro, l’institution monétaire pourrait commencer à préparer le terrain à un prochain
durcissement. Notamment en changeant sa rhétorique
et en retirant le terme « patience », qui s’est substitué en
décembre à celui de « considérable », pour qualifier son
attitude avant une première remontée des taux dans le
pays.
Par ailleurs, la hausse du dollar équivaut à un resserre-
ment monétaire implicite. » En conclusion, il n’y a pas
urgence à relever les taux. Janet Yellen aura tout loisir
de préciser les intentions du comité durant la conférence de presse, qui suivra la publication du communiqué. Tout cela sera décisif pour les anticipations des
marchés et il faudra éviter une « sur-réaction » du
dollar.
Une autre banque centrale sera à l’honneur mercredi,
celle d’Angleterre. La BoE présentera le compte rendu
du conseil de politique monétaire des 4 et 5 mars à 10
h 30, en même temps que seront publiés les chiffres
du chômage de février. En fin de matinée, l’OCDE
dévoilera ses perspectives mondiales intérimaires.
Source : lesechos.fr
MERCREDI | 18 MARS | 2015
L’Ambassadrice des Etats-Unis en visite de courtoisie
au journal Le Buteur
Son Excellence Madame Joan A. Polaschik, d’Ambassadrice
des États-Unis d’Amérique à Alger a effectué une visite de
courtoisie au siège du journal Le Buteur. Elle était accompagnée de Hicham Melaksou, attaché de presse, Ann M. Fiorillo,
attachée de presse et Wassila Si Larbi, spécialiste médias.
L’hôte de notre journal a été reçu par Nabil Amra, directeur du
groupe, et par les responsables des journaux Le Buteur, El
Heddaf, El Heddaf Edouali et de la chaîne El Heddaf-TV avec
lesquels elle a discuté de la réalité du football en Algérie et de
ses perspectives.
Visite guidée du siège du journal et de la chaîne El Heddaf-TV
Son Excellence, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique à
Alger a eu droit à une visite des bureaux des deux publications, Le Buteur et El Heddaf, avant de faire une virée dans les
locaux de nos confrères d’El Heddaf-TV et du studio où sont
tournées les émissions de télévision, entre autres 100% Foot,
El Farik Edouali, Week-End Foot et Top Foot.
Elle a discuté avec Madjer et Bencheikh
La visite de Son Excellence l’ambassadrice des États-Unis
d’Amérique a coïncidé avec le tournage de l’émission «El Farik
Edouali» avec la présence des deux consultants vedettes,
Rabah Madjer et Ali Bencheikh qui ont longuement discuté
avec Madame l’ambassadrice qui a fait preuve d’une grande
sympathie.
Rencontre avec Bounatiro
Autre coïncidence hier, une autre personnalité visitait notre
siège. Il s’agit de Loth Bounatiro, chercheur, docteur en
astronomie et expert en astrophysique et géophysique. Ce
dernier a croisé dans les bureaux de notre journal Son Excellence, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, un moment
qui été bien évidemment immortalisé par une photo
souvenir.
Elle a signé le livre d’or
Profitant de cette visite, Son Excellence l’ambassadrice a
signé le livre d’or de la société. Madame Joan A. Polaschik
était agréablement surprise par le nombre de stars qui ont
défilé au siège de notre journal.
Elle maîtrise 4 langues
L’Ambassadrice Polaschik a obtenu une licence de l’Université de Virginie et un master de l’Université de Georgetown.
Elle parle arabe, azerbaïdjanais, français et russe. Source :
lebuteur.com
David Cameron mise sur son dernier budget pour restaurer sa
popularité
A 50 jours des élections, le Premier ministre britannique
est au coude-à-coude avec les travaillistes dans les
sondages. Le dernier budget du quinquennat prévoit
quelques «cadeaux électoraux», mais reste rigoureux (...)
A sept semaines des élections, le Premier ministre britannique a confirmé que le salaire minimum augmenterait de
3 % en octobre prochain. En termes réels (c'est-à-dire en
tenant compte de l'inflation), ce sera la plus forte hausse
depuis le déclenchement de la crise en 2008. La hausse du
SMIC britannique était du même ordre l'an dernier, mais
l'inflation était alors beaucoup plus élevée. Poussés à la
baisse par la chute des cours du pétrole, les prix augmentent à un rythme historiquement faible outre-Manche,
comme dans la zone euro (+ 0,3 % en janvier).
Cette mesure, bienvenue pour l'exécutif en pleine campagne électorale, n'est cependant pas étonnante. La
commission estime que les entreprises peuvent supporter
cette hausse de salaire étant donné l'amélioration de la
situation économique - la croissance devrait dépasser 2,5
% en 2015 pour la deuxième année de suite -, le recul des
coûts de l'énergie et la croissance de leurs bénéfices.
Le salaire horaire minimum britannique passera ainsi à 6,70
livres, soit 9,33 euros au taux de change actuel. Il ne sera
plus très éloigné du SMIC français, porté à 9,61 euros le 1er
janvier. Quelque 1,4 million de Britanniques sont concernés,
soit environ 5 % des salariés. C'est beaucoup moins qu'en
France, où 11 % des effectifs touchent le SMIC.
Le salaire minimum est l'un des grands sujets de débat de la
campagne électorale outre-Manche, car les revenus moyens
des Britanniques ont augmenté systématiquement moins
vite que l'inflation pendant six ans. Le pouvoir d'achat ne
s'est remis à progresser qu'à la fin de l'année dernière. S'il est
élu le 7 mai prochain, Ed Miliband, le leader de l'opposition
travailliste, a promis de porter le salaire minimum à au
moins 8 livres de l'heure d'ici à 2020. Soit une hausse
moyenne de plus de 3 % par an. David Cameron s'est permis
de dévier sensiblement des recommandations de la commission sur un point. Les apprentis verront leur rémunération augmenter de 20 %, à 3,30 livres de l'heure, alors que
les experts préconisaient une hausse de moins de 3 %. Le
développement de l'apprentissage fait partie des priorités
du gouvernement. Source : afp.fr
MERCREDI | 18 MARS | 2015
Transport : Le spectre d’une grève plane à Air Algérie
Les avions d’Air Algérie risquent d’être de nouveau cloués au
sol. Les salariés affiliés au Syndicat national du personnel
navigant commercial algérien, qui compte près de 500
adhérents, a déposé, le 11 mars, un préavis de grève auprès
de la direction d’Air Algérie. Les représentants du personnel
navigant réclament, notamment, plus de «considération» de
la part de la direction.
«Le personnel navigant commercial totalise près de 250
années de congé», explique Karim Ourrad, président du
SNPNCA. Selon lui, le personnel travaille dans des conditions
difficiles. «Il nous arrive de travailler 100 heures par mois !»,
dit-il. «Nous sommes des êtres humains», commente Karim
Ourrad.
Les salariés d’Air Algérie demandent également la confirmation des agents qui travaillent en CDD. «Certains de ces
collègues travaillent en CDD depuis 5 ans», témoigne le
responsable syndical, qui précise qu’il a rencontré des respon-
sables de la compagnie lundi dernier. Mais, ajoute-t-il, les
revendications du personnel navigant commercial datent
de 2013. Le nombre de salariés travaillant en CDD est évalué
à 300, note le syndicaliste.
A ces revendications, le SNPNCA adjoint l’établissement
d’une grille des salaires inspirée des normes internationales
en la matière.
Le Syndicat national du personnel navigant commercial
algérien est autonome. D’autres salariés de la compagnie
adhèrent à une section locale de l’UGTA, qui compte environ 200 adhérents.
La direction d’Air Algérie promet de régler les problèmes de
ces salariés. Elle a d’ailleurs lancé dans les journaux un avis
de recrutement de 300 agents pour ses services commerciaux. «Le nombre est suffisant, mais pour récupérer nos
congés, il faut que le personnel actuel arrête de travailler
durant 3 ans !», indique Ourrad. Source : elwatan.com
Fly Mojo opte pour le CSeries !
Bombardier Avions commerciaux et Fly Mojo Sdn Bhd ont
annoncé mardi la signature d’une lettre d’entente pour la
vente et l’achat de 20 avions CS100 avec options sur 20 autres
avions CS100.L’annonce a été faite lors de l’exposition LIMA,
parallèlement à l’annonce du lancement d’une nouvelle
société aérienne, flymojo, qui sera basée à Johor Bahru, dans
l’État de Johor, et à Kota Kinabalu, dans l’État de Sabah, par le
gouvernement de Malaisie.
Si la lettre d’entente se concrétisait, flymojo deviendrait la
première cliente et exploitante des avions CS100 dans la
région.Au prix courant de l’avion CS100, une commande
ferme serait estimée à près de 1,47 milliard $ US, un montant qui pourrait augmenter à 2,94 milliards $ US si flymojo
exerçait toutes ses options.
A propos de Fly Mojo :
FlyMojo, exploitée par Fly Mojo Sdn Bhd, est une nouvelle
société aérienne qui cible le marché du voyage dans la
région de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est
(ANASE) et les secteurs avoisinants.
RUAG modernise un Falcon 900 Malaisien !
L'atelier d'entretien de RUAG à Genève est sous contrat pour
la modernisation et l’entretien d’un Dassault Falcon 900 de la
Royal Air Force Malaisienne (CGRR).
En plus de la grande maintenance, l’entreprise est chargée de
mettre à jour et la rénovation entière de la cabine. RUAG
Aviation a installé le nouveau système de gestion de cabine
Honeywell « Ovation »soit, une première sur une Falcon 900.
En outre RUAG a monté de nouvelles fenêtres électroniques
innovantes dotées de la gradation des nuances. Une
première mondiale concernant cette technologie. En matière
de cabine, le Falcon 900 est maintenant doté d’un éclairage
LED, du système de communication Satcom 7000.
RUAG Aviation a assumé la gestion totale du projet en tant
que fournisseur de services complets. "Cela signifie que le
paquet de contrôle, des travaux d'entretien et d'importants
travaux de modification pourraient être effectuées simultanément offrant une solution unique pour le client», a
souligné David Jones, directeur général de RUAG Aviation
en Malaisie.
Chefs d’entreprise: Rebrab distingué comme manager africain
de l’année
Le patron du groupe Cévital a été distingué, lundi soir à
Genève en Suisse, en qualité de « PDG africain de l’année
». Le trophée a été remis à l’homme d’affaires algérien
lors de l’Africa CEO Forum. Danone, Equity Bank, Helios
et IHS ont également été récompensés. La cérémonie a
été co-organisée par le magazine Jeune Afrique. C’est
la première fois qu’un patron algérien est récompensé.
Source : algeriefocus.com