blanche-neige
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blanche-neige Cie Mine de rien Dossier d’accompagnement Sommaire blanche-neige 1) Présentation du spectacle 2) Distribution pour aller plus loin... 1) Le théâtre forain 2) Les frères Grimm 3) Blanche-Neige d’hier à aujourd’hui Pistes de préparation à la séance Le conte détourné blanche-neige théâtre forain cle a t c e p s u d n io Présentat Blanche-Neige comme vous ne l’avez jamais imaginée ! Avec une tringle à rideau, un morceau de tissu rouge et une bonne dose d’imagination loufoque, Joane Reymond revisite le conte avec brio. Elle est seule en scène mais le public viendra lui donner un coup de main pour évoquer la jeune fille, la marâtre, le prince, le miroir ou les sept nains… Distribution Conception, écriture, jeu : Joane Reymond Collaboration artistique : Erik Desfosses Complicité : Séverine Ansermet ce qu’en pense la presse L’actrice, complètement déjantée, nous plonge dans l’univers de Grimm en y ajoutant sa pointe de folie et de fantaisie. À consommer à tous les âges et sans modération ! Le Journal de Saône-etLoire Dès 5 ans Durée 45 min pour aller plus loin orain 1- Le théâtre f Le terme « théâtre forain » désigne une forme de théâtre itinérant. Il caractérise les troupes de comédiens ambulants qui jouent aussi bien dans les foires qu’en dehors (places des villes, cours de châteaux...). Etymologiquement, le mot «forain» signifie «étranger, en dehors de». L’usage l’a rapproché du mot «foire» dont la racine latine signifie «jour de fête». Au Moyen Âge, c’est sur les parvis des églises lors de grandes fêtes que sont données des représentations mettant en scène les principaux épisodes de la vie de Jésus. Mystères et miracles rencontrent un grand succès jusqu’à leur interdiction en 1548 par le Parlement de Paris. Lieux de commerce avant tout, les grandes foires, comme celles de Saint-Germain et de Saint-Laurent à Paris, sont aussi des lieux de divertissement. On y croise pêle - mêle des bateleurs, des saltimbanques, des danseurs de corde... Introduisant du texte dans leurs numéros, ils deviennent petit à petit comédiens. Une nouvelle forme de théâtre, la commedia dell’arte, est introduite en France vers 1614, époque à laquelle Marie de Médicis fait venir à Paris des comédiens italiens. Ils jouent au canevas : à partir d’un scénario réglé d’avance où le comique visuel est très présent, les artistes improvisent. Affublés d’un masque aux traits grossiers et d’un costume - type, les personnages sont immédiatement identifiables. Molière, qui partage avec les Italiens la salle du Petit - Bourbon à partir de 1658, s’en inspire largement. Chassés en 1697, ce sont les comédiens de foire qui récupèrent leur répertoire. Ils rencontrent un vaste succès qui fait concurrence à la Comédie Française, créée en 1680. Elle naît de la fusion entre la troupe de l’Hôtel de Guénégaud et celle de l’Hôtel de Bourgogne. Seul théâtre d’Etat en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, elle a le monopole du jeu à Paris. Cherchant à protéger ses privilèges, elle intente des procès pour limiter puis interdire les spectacles forains. Les forains déploient des trésors d’imagination pour contourner ces interdictions. La Comédie Française obtient finalement du roi la suppression définitive de tous les spectacles de foire en 1719. rimm g s e r è r f s e l 2 Wilhelm Grimm, né à Hanau le 14 février 1786, ne cesse de participer aux recherches philologiques de son frère Jacob, plus connu que lui, et de partager sa vie. Ils étudient ensemble le droit à Marbourg. En 1814, il est nommé secrétaire de la bibliothèque de Kassel et en 1831, il rejoint son frère à Göttingen, comme bibliothécaire adjoint. Pour des raisons politiques, il quitte en même temps que son frère l’Université de Göttingen et débute alors une carrière universitaire. En 1831, il est chargé de cours, et en 1845, il est nommé titulaire, devenu entre temps membre de l’Académie des sciences de Berlin en 1841. Il publie avec son frère et Görres les Contes d’enfants et du foyer en 1812, dont les plus connus sont BlancheNeige et les Sept Nains et Hänsel et Gretel. C’est à lui que revient la rédaction de la majeure partie des Contes. Il meurt le 16 décembre 1859 à Berlin. Jacob Ludwig Karl Grimm est né à Hanau le 4 janvier 1785. Orphelin très tôt, il passe une enfance difficile : il doit assumer la responsabilité de ses cinq frères et soeurs et subvenir à leurs besoins. Après avoir fait ses études à Marbourg et à Paris, il occupe dans son pays différents emplois dans l’administration. En 1814, puis en 1815, il revient à Paris pour récupérer des livres et des manuscrits qui avaient été subtilisés par les troupes de Napoléon. Il participe au Congrès de Vienne en 1816. A cette même époque, il est nommé bibliothécaire en second à Kassel où il demeure jusqu’en 1829, date à laquelle il part à Göttingen où un nouveau poste lui est proposé. Sa destitution, pour des raisons politiques en 1837, est retentissante. Il vit alors durant quatre ans à Kassel avec son frère Wilhelm jusqu’à leur nomination à l’Académie des sciences de Berlin. En 1848, il est élu au premier parlement allemand. Durant toutes ces années, il écrit beaucoup, réunissant et publiant les contes et légendes germaniques : poésie des maîtres chanteurs en 1811, Contes d’enfants et du foyer avec son frère en 1812, Légendes allemandes en 1818, et Légende héroïque allemande en 1829. On lui doit également une Histoire de la langue allemande en 1848 et un Dictionnaire allemand en 1852 et 1858, partiellement publié de son vivant. Il est considéré comme le fondateur de l’histoire d’Allemagne et comme le plus grand représentant de la méthode historique appliquée aux travaux littéraires. Il meurt à Berlin le 20 septembre 1863. Repères biographiques extraits du programme de Hänsel et Gretel de Engelbert Humperdick, OnR, Saison 2000-2001 ui ’h d r u o j u a à r e d’hie ig e N e h c n a l B 3 A l’origine, un conte... Le conte est une histoire courte, efficace où il y a très peu de descriptions, qui relate des faits ou des aventures imaginaires. Il existe deux traditions du conte : la tradition orale, une autre écrite. Avant que la lecture ne se généralise (en France l’école est devenue publique laïque, gratuite et obligatoire en 1881), les savoirs se perpétuaient de manière orale. Ces savoirs étaient parfois transmis oralement, de génération en génération, à travers des légendes, des mythes, des contes dont les faits ou les histoires pouvaient servir à instruire. On peut imaginer qu’il se trouvait hier dans chaque village des personnes chargées de raconter ces histoires comme il s’en trouve encore aujourd’hui derrière les caméras… Les contes, avec leurs épreuves, ont une vertu morale et éducative. Pendant longtemps la tradition écrite du conte fut une résultante du conte oral. Ainsi, Charles Perrault, auteur du grand classique de la littérature enfantine Les Contes de ma mère l’Oye, paru en 1697, où l’on trouve des contes célèbres (La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Cendrillon ou La petite pantoufle de verre, Le Petit Poucet) s’inspire souvent de contes populaires préexistants. Le conte a ceci de particulier qu’il est souvent raconté / re-raconté, adapté / ré-adapté et qu’il va littéralement vivre, évoluer, changer au fil du temps, selon les envies du narrateur, du réalisateur ou des moeurs ou des attentes de l’auditoire. Blanche-Neige et le cinéma Le conte de Blanche-Neige, dont la version littéraire la plus connue est celle des frères Grimm, connaît depuis plus d’un siècle un destin extraordinaire sur les écrans. «L’histoire de ce personnage est étonnamment riche et variée, relève The Atlantic : IMDB (plateforme internet) compte actuellement 91 films et émissions télé comportant un personnage nommé Blanche-Neige, soit des douzaines de plus que d’autres héroïnes de conte de fées comparables, comme la Belle de La Belle et la Bête, ou la Belle de La Belle au Bois dormant.» Les studios Disney , qui ont donné leurs noms aux sept nains, en ont fait leur premier longmétrage d’animation, sorti le 21 décembre 1937 à Hollywood. Le budget de production bat des records pour l’époque. Il est un succès retentissant dès sa sortie et le reste, de génération en génération, accompagné de ses airs célèbres : Siffler en travaillant, Un jour mon Prince viendra, etc. On retrouve également Blanche-Neige dans de nombreux spectacles, comme celui de Joane Reymond, ou comme dans le spectacle chorégraphique du même nom créé par Angelin Preljocaj. Blanche Neige d’Angelin Preljocaj au Théâtre Chaillot à Paris Un conte moderne? « Il n’est pas étonnant, selon What Culture, que Blanche-Neige suscite l’intérêt d’un public actuel, car l’histoire est extrêmement moderne. Prenez par exemple le miroir magique, qui donne des informations instantanées à la Reine sur elle-même, sa beauté, etc. C’est presque Siri, voix intégrée de l’iPhone, en version conte de fées. «Le fonctionnement des réseaux sociaux est aussi abordé : [la Reine] est préoccupée par Blanche-Neige qu’elle regarde incessamment dans le miroir à la manière dont une personne moderne peut être obsédée par la page Facebook d’un(e) rival(e), la rafraîchissant sans cesse pour vérifier qu’aucune nouvelle photo désavantageuse n’a été postée.» Mais ces nouvelles versions de Blanche-Neige peuvent-elles vraiment apporter quelque chose de nouveau, s’interroge The Atlantic ? Jusqu’à présent, les multiples versions ont su ne pas toujours se répéter, et parfois aussi représenter l’époque. » Source : Slate.fr - Publié le 30/03/2012 pistes de préparation à la séance nés r u o t é d s e t n o les c A l’image du travail de Joane Reymond, détourner un conte en ajoutant des éléments modernes et originaux peut s’avérer une tâche particulièrement agréable pour les apprenants de tous âges ! N’hésitez pas à changer le début, la fin, les actions et en général le contenu de l’histoire classique ou introduire de nouveaux personnages. Voici quelques pistes de travail: • D’un autre point de vue: raconter l’histoire du point de vue d’un des nains... • Transposition dans l’espace ou dans le temps: Blanche-Neige se réfugie dans une forêt des Yvelines... • Travailler avec des images: exemple de Quino, le père de la BD argentine Mafaldaa, qui a détourné l’histoire du petit chaperon rouge... • Une petite recette: la tarte aux pommes! • L’utilisation de Blanche-Neige dans la publicité: trouver des publicités qui utilisent l’image de Blanche-Neige et les comparer au conte... 16ème édition 21 mars - 5 avril 2014 Les Francos est un festival jeune et tout public co-organisé par une compagnie professionnelle, Le Théâtre du Mantois, et un lieu associé, La Nacelle - scène conventionnée (Aubergenville) l’équipe Sur les 2 structures Direction : Eudes Labrusse Relations publiques, développement culturel : Constance Winckler Direction technique : Nicolas Prigent Au Théâtre du Mantois Co-direction artistique : Jérôme Imard Administration : Anne Souty Coordination et communication : Anne-Lise Jacques Secrétariat : Raphaëlle Jarry Billetterie : Cyril Fasquel Production : Linda Langer à La Nacelle Administration, coordination : Delphine Avrillon Relations publiques, communication : Laure Ricouard Accueil, billetterie: Christelle Champagne Composition du dossier d’accompagnement : Constance Winckler Source du dossier : dossiers de la compagnie / fiches du Musée du théâtre forain d’Artenay Festival Les Francos Pavillon des Festivals - 28 rue de Lorraine 78200 MANTES-LA-JOLIE Administration : 01 30 33 02 26 / Billetterie : 01 30 33 13 11 www.les-francos.org