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DOSSIER DE PRESSE JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 Relations avec la presse Lorraine Hussenot Tél. : 01 48 78 92 20 [email protected] Presse régionale Claude Trouttet-Lamouche Tél. : 03 81 99 21 64 [email protected] JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 SOMMAIRE Page 3 Communiqué de presse Page 5 Jean Puy / biographie Page 8 Lexique Page 9 Visuels Page 12 Autour de l’exposition Rendez-vous City break dans le Pays de Montbéliard Page 14 Catalogue Page 15 Les Musées de Montbéliard La richesse d’un vaste patrimoine à travers des collections très variées Le musée du château des ducs de Wurtemberg L’Hôtel Beurnier-Rossel, musée d’Art et d’Histoire Page 20 Informations pratiques 2 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Du 9 avril au 18 septembre prochains, le musée du château des ducs de Wurtemberg de Montbéliard propose une rétrospective de l’œuvre de Jean Puy (1876-1960), peintre au cœur des révolutions artistiques du début du XXème siècle et présent dans ses collections. Intitulée Plénitude d’un fauve, l’exposition interroge l’itinéraire d’une œuvre aux multiples accents. Après des débuts marqués par le néo-impressionnisme et l’expérience déterminante de la couleur fauve, Jean Puy se consacre à une peinture intimiste et figurative, approchant une forme de quiétude. Avec plus d’une centaine d’œuvres et de documents déployés sur 500 m2, cette rétrospective, la première en France depuis 2004 au musée Marmottan Monet à Paris, apporte un nouveau regard sur cet artiste révélé par l’éminent galeriste Ambroise Vollard. Regroupant des œuvres de collections publiques peu montrées et s’appuyant majoritairement sur les prêts de collectionneurs privés, l’exposition revêt un caractère inédit. Issu d’une famille d’industriels, Jean Puy étudie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon puis à Paris à l’Académie Camillo. À ses débuts, il côtoie Matisse, Derain, Marquet, Camoin et Manguin, partageant ateliers, modèles et réflexions sur la nouvelle peinture. Révélé au Salon d’Automne de 1905 qui voit l’apparition du mouvement fauve, ses paysages, ses nus et ses natures mortes l’érigent alors en maître à l’âge de 30 ans. Amoureux de la Bretagne, il navigue entre Paris, Belle-Île-en-Mer, les Alpes, mais aussi le sud de la France, suivant en cela les conseils de ses amis, avant un retour définitif dans sa ville natale, Roanne. Homme solitaire, souvent resté dans l’ombre d’amis célèbres, Jean Puy réalise de son vivant une œuvre prolifique sur plus de cinquante ans, bénéficiant d’une reconnaissance internationale. Suivant un parcours chronologique, l’exposition se déploie en cinq parties : 1/ Les débuts néo-impressionnistes (1900-1902) Le parcours débute alors que Jean Puy réalise ses études à l’Académie Camillo sous l’égide d’Eugène Carrière. Par le biais d’une passion commune pour Belle-Île-en-Mer, il y rencontre Henri Matisse qui exerce une grande influence sur sa peinture et restera son confident. Les premiers tableaux de Jean Puy montrent une imprégnation forte de l’enseignement des divisionnistes, qui préconisent, en lieu et place du classique mélange de tons, une juxtaposition de touches de couleur pure pour accéder à une luminosité maximale. De son ami Paul Signac, il n’hérite pas seulement de ce précepte optique, il reçoit de son aîné une initiation au yachting, essentielle pour Jean Puy qui a toujours voulu devenir marin. 2/ Les années fauves (1902-1907) La deuxième partie rend compte de cet épisode majeur de l’histoire de l’art du début du XXème siècle, qui œuvre à une synthétisation des formes et à l’utilisation de couleurs crues. Jean Puy expose en 1905 au Salon d’Automne aux côtés de Matisse, Manguin, Marquet et Camoin dont les œuvres font scandale. La salle surnommée la « Cage aux Fauves » par le critique Louis Vauxcelles donne plus tard le nom de fauvisme à ce courant. C’est également grâce au Salon d’Automne qu’a lieu la rencontre déterminante avec le galeriste Ambroise Vollard, qui assure à Jean Puy une reconnaissance internationale et un soutien sans faille jusqu’en 1926. 3/ L’harmonie dans l’équation poétique (1908-1915) Après l’expérience fauve, Jean Puy s’éloigne des hardiesses spatiales et chromatiques qui ont fait de lui un artiste moderne. Il abandonne l’immédiateté du sujet pour travailler la composition. Il vise dès lors l’équilibre et l’harmonie, s’attarde sur le décor intérieur et extérieur, procède de collages, insiste sur les poses complexes des modèles, avec une touche précise, des couleurs quasi acidulées, figeant l’œuvre dans le temps. Jean Puy passe ses étés au plus près des paysages du Palais, de Bénodet et de Concarneau, tentant malgré lui de transposer la « vie sur son tableau ». 3 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 4/ Après-guerre, un vent nouveau (1919-1929) Jean Puy délaisse volontairement ses pinceaux pendant la première guerre mondiale pour aller au front. À son retour, libérant son humeur, Jean Puy se consacre au travail d’illustrateur et de caricaturiste, dans une verve nouvelle, suite à une commande de son galeriste Ambroise Vollard. Il réalise également une série importante de céramiques. Sa peinture, plus intimiste, laisse une large place aux nus, aux lectures solitaires de jeunes femmes et aux scènes d’intérieur. Ses paysages, de Doëlan à Toulon, figurés dans une certaine accalmie, invitent à la contemplation. 5/ L’atelier introspectif et le retour à Roanne (jusqu’en 1950) Au début de la seconde guerre mondiale, Jean Puy se réfugie chez sa sœur Madeleine Vindrier, qui possède une maison à Roanne, au cœur de sa ville natale, où il reste jusqu’au crépuscule de sa vie. Si sa carrière devient plus locale, se faisant un peu oublier au passage, Jean Puy fait de son atelier le lieu de tous les possibles, projetant dans cet univers clos son monde intérieur, de manière quasi métaphysique. L’artiste multiplie les autoportraits peuplés de sculptures antiques, dispose d’étranges masques devant la fenêtre de l’atelier, met en scène des poupées, donnant aux figures un caractère intemporel, entre désincarnation et jeunesse éternelle. Un catalogue d’exposition sera édité à cette occasion par les Musées de Montbéliard. Reproduisant une soixantaine d’œuvres présentes dans l’exposition, il permet de retracer le parcours artistique de Jean Puy, de 1900 aux années 50. Il est agrémenté de textes inédits d’Hervé Labrid, Marion Chatillon-Limouzi et Aurélie Voltz. (ill.coul., 96p., 15 €). L’exposition sera enfin complétée par une riche programmation d’événements s’étalant sur plusieurs mois, intégrant conférences et rencontres : - Mercredi 11 mai 2016 à 18h : Rencontre avec le collectionneur Paul Dini - Mercredi 15 juin 2016 à 18h : Table-ronde avec les Amis de Jean Puy - Mercredi 23 septembre 2016 à 18h : Conférence de Damien Chantrenne, directeur adjoint du musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône : « Les amitiés artistiques de Jean Puy » Les œuvres de Jean Puy dans la collection de Montbéliard En 1969, Jacqueline Bret-André fait don aux Musées nationaux d’œuvres de son père Albert André, déposées au musée du château des ducs de Wurtemberg en souvenir de son enfance passée dans le Pays de Montbéliard. Une vingtaine de toiles d’amis d’Albert André y figurent, parmi lesquelles sept œuvres de Jean Puy. Le musée du château des ducs de Wurtemberg Situé au cœur de la ville de Montbéliard, le château des ducs de Wurtemberg se dresse sur un éperon rocheux dominant le confluent de la Lizaine et de l’Allan. Constitué de deux grosses tours rondes (1424 et 1590) et d’un corps principal reconstruit en 1751, le château est pendant quatre siècles, de 1397 à 1793, la résidence des ducs de Wurtemberg qui marquèrent le Pays de Montbéliard d’une indépendance d’esprit et d’une liberté qui se conforta au XVIème siècle avec la réforme luthérienne. En 1960, le château devient un musée regroupant diverses et riches collections : archéologie, histoire naturelle et beaux-arts. Depuis 1970, le musée développe également une collection d’art contemporain. La collection des Musées de Montbéliard compte à ce jour 600.000 pièces. 4 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 JEAN PUY / BIOGRAPHIE Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 1876 Naissance de Jean Puy à Roanne, fils d’une famille d’industriels Rhône-Alpins. FORMATION ET DÉBUTS NÉO-IMPRESSIONNISTES 1895 Entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon pour y apprendre l’architecture, sur les conseils de son père, qui ne souhaite pas le voir devenir marin. 1896-1897 Acquiert les bases du dessin à l’atelier Tony Tollet à Lyon. Découvre pendant l’été la Bretagne qui deviendra son pays d’adoption. 1898 S’installe à Paris et s’inscrit à l’Académie Julian qui le déçoit bientôt par son conformisme. 1899-1900 Rejoint l’Académie Camillo à Paris. Sous l’enseignement d’Eugène Carrière, il découvre une atmosphère « de liberté, d’échanges et d’émulation ». Il noue de solides amitiés avec André Derain et Albert Marquet mais surtout avec Henri Matisse, véritable chef de file. 1900-1902 Réalise de nombreuses toiles pointillistes, dans la veine du néo-impressionnisme, porté par les théories optiques de son ami Paul Signac sur la couleur. 1902 Acquiert son premier bateau et vogue sur les côtes de Belle-Île-en-Mer. 5 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 RECONNAISSANCE D’UN ARTISTE FAUVE 1904 Avec Marquet et Matisse, peignent ensemble dans l’atelier d’Henri Manguin, partageant de nombreux modèles et de nouvelles idées sur la peinture. Tous exposent à la galerie Berthe Weill qui promeut les jeunes artistes novateurs. 1905 Expose au Salon d’Automne avec Matisse, Manguin, Marquet et Charles Camoin dont les œuvres font scandale. La salle surnommée « La Cage aux fauves » donne le nom de fauvisme à ce bref courant artistique. Sur les conseils de Matisse, le marchand Ambroise Vollard passe un contrat avec Jean Puy et lui achète plus de deux cents peintures et dessins. Il assure sa reconnaissance en Europe, en Russie et aux États-Unis. 1906 Découvre le Midi et la Côte d’Azur auprès de ses amis. 1907 À l’invitation d’Ambroise Vollard, réalise des céramiques dans l’atelier d’André Metthey à Asnières. Dans ses toiles, il s’éloigne du fauvisme. 1908 Première exposition personnelle à la galerie Vollard à Paris. Il est remarqué par Guillaume Apollinaire. 1915-1918 Incorporé malgré sa santé fragile, il rejoint la section de camouflage à Bar-le-Duc. 1919 Réalise une centaine de gravures pour illustrer un texte d’Ambroise Vollard, Le Père Ubu à la guerre, dans une veine caricaturale et libératrice. 1920 Publication de Jean Puy, première monographie consacrée au peintre par son frère critique d’art, Michel Puy, aux éditions de la NRF. 1922 Épouse Jeanne-Olive Le Marc’Hadour, modèle avec lequel il vit depuis 1903 et qui figure sous le nom de Madame Puy dans certains tableaux. Ils divorcent deux ans plus tard. 1926 Rompt son contrat avec Ambroise Vollard. Il est alors représenté par les galeries Blot, Druet et Bernheim-Jeune à Paris. 1935 Installe son atelier au 13 rue Duperré, dans le 9ème à Paris, sur le même palier que Malek et Albert André. 1939 Commande d’une peinture décorative : Ulysse et Nausicaa sur l’île de Corfou pour le salon d’honneur du Lycée du Parc à Lyon. 6 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 LE RETOUR À ROANNE 1940 L’artiste fuit Paris et s’installe chez sa sœur à Roanne. 1951 Exposition Le Fauvisme au Musée National d’art Moderne à Paris. Jean Puy, qui y présente des toiles, regrette « ce moment qui était un appel de jeunesse et d’enthousiasme… qui s’est perverti parmi ses participants ». 1959 Dernière exposition aux côtés d’Albert Marquet à la Crane Kalman gallery de Londres. 1960 Décès de son frère Michel puis de Jean Puy à Roanne. 1963 Rétrospective au musée des beaux-arts de Lyon. 1969 Jacqueline Bret-André fait don aux Musées nationaux d’œuvres de son père, déposées au musée du château des ducs de Wurtemberg en souvenir de son enfance passée dans le Pays de Montbéliard. Une vingtaine de toiles d’amis d’Albert André y figurent, parmi lesquelles sept œuvres de Jean Puy. 7 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 LEXIQUE Néo-impressionnisme et divisionnisme Théorisé en 1886, le mouvement néo-impressionniste se développe autour des figures de Georges Seurat puis de Paul Signac pendant plus d’un quart de siècle. Il met en œuvre de nouvelles recherches picturales, appelées alternativement impressionnisme-luminisme, chromo-luminarisme, divisionnisme ou plus communément pointillisme. Inspiré de préceptes scientifiques sur la couleur développés par le chimiste Michel Eugène Chevreul, le principe repose sur la division systématique des tons colorés, avec l’application de couleurs pures en petites touches ou points juxtaposés, en lieu et place du mélange traditionnel. Le « mélange optique » des couleurs se fait alors dans l’œil du spectateur, par le biais de vibrations, convoquant un maximum de luminosité. Si pour certains artistes, cette technique est l’aventure d’une vie, pour d’autres ce n’est qu’un moment, un passage décisif qui permet de libérer la touche picturale, comme pour Jean Puy. Fauvisme Le fauvisme rassemble des artistes au début du XXème siècle préoccupés par un nouveau langage pictural explorant l’expressivité de la couleur. À l’encontre du réalisme, les fauves se détachent de l’objet et du modèle pour traduire la perception émotionnelle de ce qui les entoure grâce à la ligne, la couleur, la composition, dans une construction de surfaces colorées. Le Salon d’Automne de 1905 marque un moment décisif : les œuvres de Matisse, Derain, Manguin, Marquet, Valtat, Dufy, Camoin ou encore Jean Puy font scandale. La « violence » inattendue des couleurs, pures et appliquées en aplats, associées par instinct, l’absence de perspective, l’extrême synthétisation de l’ensemble et les libertés formelles vis-à-vis de la figure humaine constituent un choc visuel. L’expression de «Cage aux Fauves » employée alors par le critique Louis Vauxcelles pour désigner la salle VII du Salon donnera plus tard son nom à ce courant. Salon d’Automne Créé en 1903, le Salon d’Automne est une exposition au Grand Palais à Paris, rassemblant peintures, sculptures, dessins, gravures, photographies visant à promouvoir de jeunes artistes, issus à l’époque du postimpressionnisme. Organisé à l’automne pour se démarquer des autres salons parisiens ayant lieu au printemps, il permet aux artistes de présenter des travaux sur le motif réalisés pendant la période estivale. Celui de 1905 marque l’apparition du fauvisme. 8 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 VISUELS Jean Puy Rue Daguerre, Paris, 1900 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection Musée de l’Abbaye / Donation Guy Bardone - René Genis. Donation Guy Bardone, 2002 © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Autoportrait à la barbe, 1901 Huile sur carton marouflé sur toile 46 x 39,5 cm Collection Jean-Jacques Bauswein © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy La Pétronille, 1902 Huile sur carton 68 x 52 cm Collection Pierre Troisgros © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Mer à Belle-Île, 1902 Huile sur toile 81 x 60 cm Collection particulière © T. Beguin / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Le hamac à Saint Alban, 1904 Huile sur toile 73 x 93 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 9 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 Jean Puy Le repos du modèle, 1904 Huile sur toile Dimensions inconnues Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Repos au bord de la mer, 1905 Huile sur toile 38 x 46 cm Collection particulière © ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Petite faunesse dormant, v.1906 Huile sur toile 74,5 x 94,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Joies du Plein air ou L’étude en plein air, 1912 Huile sur toile 130 x 184 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Nature morte, bouquet d'oranges dans un pichet, 1913 Huile sur bois 46 x 38 cm Musée d’art moderne André Malraux, Le Havre © Collection Olivier Senn. Donation Hélène Senn-Foulds, 2004, Musée d'art moderne André Malraux, Le Havre / ADAGP-Paris, 2016 10 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 Jean Puy Tempête à Collioure, 1913 Huile sur toile 46 x 55 cm Collection particulière © Tous droits réservés / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Les Baigneuses, 1920 Huile sur toile 73 x 50,5 cm Collection Paul Dini, Lyon © Didier Michalet / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy Le Grand nu, 1923 Huile sur toile 58 x 73 cm Musée des Beaux-arts et d’Archéologie de Besançon, dépôt du Centre Pompidou, Paris © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy La lecture, 1924 Huile sur toile 92,5 x 73,5 cm Musée des Beaux-arts, Lyon © Lyon MBA - Photo Alain Basset / ADAGP-Paris, 2016 Jean Puy L'étagère rose, v.1925 Huile sur carton 55,2 x 46 cm Musée du château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard © Pierre Guenat / ADAGP-Paris, 2016 11 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 AUTOUR DE L’EXPOSITION RENDEZ-VOUS • Mercredi 11 mai 2016, 18h Rencontre avec Paul Dini, collectionneur et donateur à l’origine du musée homonyme à Villefranche-surSaône • Mercredi 15 juin 2016, 18h Table ronde avec l’association les Amis de Jean Puy • Mercredi 14 septembre 2016, 18h « Jean Puy et ses amis. En quête de modernité » Par Damien Chantrenne, musée Paul-Dini Entrée libre / Réservation conseillée au 03 81 99 22 53 Nuit des musées • Samedi 21 mai 2016, de 19h à minuit Entrée libre Une soirée de découvertes, visites, événements, ouverte à tous Journées européennes du patrimoine • Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016 Entrée libre - 10h-12h, 14h-18h Visites commentées et visites en famille Activités adultes, enfants et familles Midis du musée Visites commentées • Jeudi 28 avril 2016, 12h30-13h30 • Jeudi 21 juillet 2016, 12h30-13h30 • Jeudi 8 septembre 2016, 12h30-13h30 Dimanche au musée Visite commentée adultes, 14h30 Visite en famille, 16h • Dimanche 5 juin 2016, à partir de 14h30 • Dimanche 4 septembre 2016, à partir de 14h30 Activités des vacances Visite-atelier 4-6 ans • Mercredi 13 avril 2016, 10h-11h30 • Mercredi 6 juillet 2016, 10h-11h30 Visite-atelier 7-12 ans • Mercredi 13 avril 2016, 14h-16h • Mercredi 6 juillet, 14h-16h 3 € par enfant 12 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 Rendez-vous enseignants Visite de l’exposition et présentation des pistes pédagogiques • Mercredi 27 avril 2016, 14h Entrée libre Accueil des groupes Visites commentées adultes, visites-ateliers groupes enfants, scolaires (parcours adaptés de la maternelle au supérieur), les lundi après-midi, mercredi, jeudi et vendredi, sur réservation. Renseignements activités : Tél. : 03 81 99 23 61 [email protected] CITY BREAK DANS LE PAYS DE MONTBÉLIARD À partir de 80 € / personne en hôtel*** ou en chambre d’hôte Visite guidée privatisée possible Offre valable jusqu’au 18 septembre 2016 Tarif week-end 2 jours / 1 nuit Base chambre double, dîner, Pass Tourisme. Bénéficiez d’une visite guidée privatisée de l’exposition par un guide conférencier agréé (tarif sur demande). La riche histoire du Pays de Montbéliard se raconte aussi dans ces sites incontournables, à découvrir grâce au Pass Tourisme Pays de Montbéliard : le musée d’Art et d’Histoire Beurnier-Rossel à Montbéliard, au cœur d’une élégante demeure bourgeoise de la fin du XVIIIème siècle, le musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux, qui présente 200 ans d’histoire industrielle, ou le Pavillon des Sciences niché dans le Parc du Près-la-Rose et son autre regard sur la science. CE SÉJOUR COMPREND • La nuit en chambre double en hôtel*** ou en chambre d’hôte • Le petit déjeuner • Le dîner (hors boisson) dans un restaurant du Pays de Montbéliard • La taxe de séjour • Le Pass Tourisme Pays de Montbéliard donnant accès au musée du château des ducs de Wurtemberg, au musée d’Art et d’Histoire Beurnier-Rossel, au Pavillon des Sciences et au musée de l’Aventure Peugeot. Il comprend également de nombreuses réductions dans différents sites du Pays de Montbéliard ainsi qu’un tarif réduit à diverses activités de loisirs (location de vélo, visites guidées,…). CE SÉJOUR NE COMPREND PAS • Le transport, le transfert, les extras, le supplément single, la visite guidée de l’exposition Jean Puy (1876-1960), Plénitude d’un fauve sous la conduite d’un guide conférencier agréé. Informations et réservation Office de tourisme du Pays de Montbéliard Tél. : 03 81 94 45 60 [email protected] www.paysdemontbeliard-tourisme.com Lundi 13h30-18h, mardi au samedi 9h-12h et 13h30-18h, dimanche 10h-12h. 13 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 CATALOGUE Présentation Un catalogue d’exposition sera édité à l’occasion de l’exposition par les Musées de Montbéliard. Reproduisant une soixantaine d’œuvres présentes dans l’exposition, il permet de retracer le parcours artistique de Jean Puy, des années 1900 aux années 50. Il est agrémenté de textes inédits d’Hervé Labrid, Marion Chatillon-Limouzi et Aurélie Voltz. Caractéristiques techniques 96 pages 61 illustrations couleur Couverture à rabats Format : 16,5 x 22,5 cm Éditeur : Musées de Montbéliard Design graphique & caractères typographiques : Thomas Huot-Marchand Impression : Simon graphic, Ornans Prix public : 15 € 14 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 LES MUSÉES DE MONTBÉLIARD LA RICHESSE D’UN VASTE PATRIMOINE À TRAVERS DES COLLECTIONS TRÈS VARIÉES Au cœur de la ville, le musée du château des ducs de Wurtemberg et l’Hôtel Beurnier-Rossel, musée d’Art et d’Histoire, présentent de riches collections sur le patrimoine du Pays de Montbéliard, et d’ailleurs. De nombreuses expositions temporaires viennent compléter ces présentations. La collection des Musées de Montbéliard compte à ce jour 600.000 pièces. LE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG Forteresse médiévale du Xème siècle, le château des ducs de Wurtemberg et ses bâtiments n'ont cessé d'être transformés au cours des siècles. De 1397 à 1793, le château fut la résidence des comtes de Montbéliard, puis des ducs de Wurtemberg à partir de 1495. Voilà pourquoi le Pays de Montbéliard est alors devenu une principauté germanique. Aujourd'hui, le château n'a rien perdu de son caractère. Situé au cœur de la ville, il se dresse sur un éperon rocheux dominant le confluent de la Lizaine et de l’Allan. Il est constitué de deux grosses tours rondes (1424 et 1590) et d’un corps principal reconstruit en 1751. Magnifique lieu de promenade offrant comme point d'orgue un panorama sur la vieille-ville et sur les faubourgs, il est aussi devenu un espace muséographique incontournable retraçant l'histoire du Pays de Montbéliard depuis les temps préhistoriques jusqu'à nos jours. En 1960, le château devient en effet un musée regroupant diverses et riches collections : archéologie, histoire naturelle et beaux-arts. Depuis 1970, le musée développe également une collection d’art contemporain. L’archéologie Les collections archéologiques du musée proviennent principalement de sites régionaux. Zone de passage obligée entre les régions occidentale, méridionale et l’espace rhénan, la région de Montbéliard a de tout temps fixé les populations, qui ont su profiter de ses attraits et de ses ressources naturelles. Le Mésolithique s’articule autour d’abris-sous-roche et de campements de plein air servant de halte de chasse et de pêche, et présente des galets gravés et peints issus de Rochedane. Le Néolithique voit l’apparition d’habitats fortifiés et la naissance de l’agriculture comme le montrent les sites de Gonvillars et de Gondenans-les-Montby. L’Âge du bronze marque une modification profonde de l’économie et des structures sociales par l’utilisation du bronze comme l’attestent les découvertes du Mont Julien à Pont-de-Roide vers 900 av. J.-C. La sépulture d’un guerrier à Mathay (vers 200 av. J.-C.) témoigne de l’Âge du fer. Concernant l’époque galloromaine, les riches collections (statuaire religieuse, nombreux objets de la vie quotidienne...) retracent l’évolution de la vaste agglomération de Mandeure durant plus de 400 ans. La galerie Cuvier et les collections d’histoire naturelle Georges Cuvier (Montbéliard, 1769-Paris, 1832), père de la paléontologie scientifique, élève l’anatomie comparée au rang de science et met en lumière une classification du règne animal, qui est à l’origine de celle que nous utilisons aujourd’hui. La paléontologie est illustrée par des collections régionales : le reptile marin de Noirefontaine (-180 millions d’années), les fossiles de vertébrés de l’aven de Romain la Roche (-150 000 ans) dont un squelette de Rhinocéros laineux, les fossiles de végétaux de Ronchamp (- 300 millions d’années), les poissons de Froidefontaine (-35 millions d’années) et les ours des cavernes de Gondenans-Les-Moulins (-50 000 ans) dont un squelette d’un bébé de moins de 10 jours. Les collections zoologiques et botaniques sont, quant à elles, rassemblées dès 1850. Mammifères, oiseaux, insectes et planches d’herbiers de la région en constituent le fond sans cesse enrichi. 15 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 L’histoire Les collections historiques du château sont constituées de meubles, pièces d’orfèvrerie, tableaux, armes et objets du XVème siècle à la fin du XVIIIème siècle. Parmi les pièces les plus remarquables figurent le bassin de la Tempérance, l’aiguière et le bassin de Mars de l’orfèvre montbéliardais François Briot (vers 1585), ainsi que le buffet dressoir de Jérémie Carlin (1600). Quelques portraits, meubles et souvenirs illustrent l’enfance à Montbéliard et à Étupes de Sophie-Dorothée, duchesse de Wurtemberg (1759-1828), épouse de Paul Ier (Tsar de Russie) sous le nom de Maria Féodorovna. Les peintres régionaux Une galerie est spécialement consacrée aux artistes locaux, rassemblant peintures et sculptures de la fin des XIXème et XXème siècles : Paul-Élie Dubois, Jules-Émile Zingg, Charles Weisser, Georges Bretegnier, Pierre Jouffroy et Armand Bloch. La collection d’art contemporain Cette collection regroupe près d’un millier d’œuvres parmi lesquelles peintures, sculptures, dessins et estampes, depuis le milieu du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui. Elle s’articule autour des années 1970-1990 et en particulier autour de la figure locale de Jean Messagier, pilier de l’abstraction lyrique, mouvement né à Paris dès 1947 autour de Manessier, Soulages, Bazaine ou encore Hartung. L’abstraction géométrique, illustrée par des œuvres de François Morellet, Véra Molnar ou César Domela, en constitue un contrepoint. La nouvelle politique d’acquisition, axée sur les thématiques de l’homme, de la nature et de la technicité, et résolument tournée vers les artistes contemporains, s’appuie sur les différents départements des musées et la présence incontournable des usines Peugeot et Japy. Photo : Denis Bretey - Ville de Montbéliard 16 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 À découvrir également au musée du château des ducs de Wurtemberg JEAN MESSAGIER, LE GRAND CORTÈGE LES ŒUVRES DE LA COLLECTION Puisant dans leurs collections, les Musées de Montbéliard mettent en lumière la figure locale majeure de Jean Messagier (1920-1999) à travers une sélection de peintures, dessins, gravures et sculptures. Oscillant sans cesse entre abstraction et figuration, l’artiste semble poursuivre un éternel mot d’ordre : la création doit être avant tout fête et jubilation. C’est dans cet esprit d’exaltation des formes, des lignes et des couleurs, d’une myriade de personnages et de motifs qui fondent son univers que s’anime ce grand cortège. D’une œuvre à l’autre se profilent Henri de Toulouse-Lautrec, Gustave Courbet, Betty Boop, Cassius Clay, des cavalières énigmatiques, des truites ou de voluptueuses formes d’oignons, vibrant au rythme des saisons. Les torsades de bronze, les entrelacs à la pointe sèche ou les fins aplats noirs d’une aquatinte s’invitent dans un ballet de formes tantôt étranges, baroques ou loufoques. Le panthéon de Messagier rassemble des icônes populaires, des artistes de renom, tout autant que des radis tourbillonnants, des « enjambeurs de ruisseau » ou des « immobilisateurs d’Aubes ». La fougue du trait, l’énergie de la couleur ou la douceur de la gestuelle construisent une œuvre au service de l’émotion et de la poésie. Jean Messagier est l’auteur d’une œuvre prolifique, constamment renouvelée, sondant les territoires de l’abstraction et de la figuration, se libérant de tous partis pris ou étiquettes. Si l’histoire de l’art a témoigné de sa place dans la Nouvelle École de Paris en 1952, et plus généralement au sein de l’abstraction lyrique, ses œuvres post-cubistes des années 40, ses lithographies pimpantes des années 70-80 ou ses peintures fixées au gel illustrent d’autres facettes de son parcours, liées par cette même ferveur quasi euphorique pour la vie, le mouvement, la nature. Cette expérimentation permanente est la seule voie possible pour selon lui ne pas « amoindrir la féérie et l’intensité de la poésie ». Cet accrochage, sélectionnant plus de trente œuvres parmi le fonds exceptionnel que possèdent les Musées de Montbéliard, rend hommage à Jean Messagier, si intimement ancré dans la région. Depuis son moulin de Lougres, cette figure d’envergure nationale n’a cessé de combattre les idées reçues, s’engageant plastiquement, écologiquement, poétiquement, dans une joie et une dérision sans pareilles. Jean Messagier Autoportrait, 1943 Encre et huile sur papier cartonné 68,6 x 58 cm Coll. Musées de Montbéliard © ADAGP, Paris, 2016 / Pierre Guenat Jean Messagier Betty Boop sur les genoux du Doubs, 1982 Lithographie sur vélin d’Arches 69,6 x 100,2 cm Coll. Musées de Montbéliard © ADAGP, Paris, 2016 / Pierre Guenat 17 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 L’HÔTEL BEURNIER-ROSSEL, MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE Situé au cœur de Montbéliard, à proximité du musée du château des ducs de Wurtemberg et face au temple Saint-Martin, l’Hôtel Beurnier-Rossel constitue le lieu de mémoire de la ville. Édifié en 1773 à la demande de Georges-David Rossel et Anne-Madeleine Beurnier, bourgeois proches de la cour des Wurtemberg, cet hôtel reste dans la famille jusqu’en 1917, avant d’être légué à la ville pour en faire un musée historique. Les plans sont dressés par Philippe de la Guépiêre en 1772 lors de son séjour à Montbéliard. Cet architecte français a fait sa carrière dans le Wurtemberg réalisant entre autres les châteaux de Solitude à Stuttgart et de Monrepos à Ludwigsburg. La composition d’ensemble de ce bâtiment est inédite à Montbéliard avec un corps de logis et une cour arrière entourée de bâtiments de services, à l’aile curviligne. Le premier étage accueille la reconstitution d’un intérieur bourgeois, avec sa galerie de portraits, son salon de musique, et la bibliothèque d’un érudit de la fin du siècle des Lumières. Au centre de l’hôtel, le grand salon, classé monument historique, présente un superbe poêle en faïence et des boiseries peintes de décors en grisaille. À découvrir également, les meubles richement marquetés du célèbre ébéniste montbéliardais Abraham-Nicolas Couleru. Le deuxième étage est consacré à l’histoire des traditions du Pays de Montbéliard au double particularisme : principauté allemande et protestantisme. Les visiteurs peuvent y admirer en particulier des armoires montbéliardaises, des bonnets à diairi (coiffe locale), des poids et mesures de la principauté, des images populaires de l’imprimerie Deckherr, quelques jouets des XVIIIème et XIXème siècles, ainsi qu’une collection d’orfèvrerie protestante unique en France. Les combles abritent quant à elles une collection étonnante de boîtes à musique fabriquées par l’usine L’Épée de Sainte-Suzanne, petit village situé à côté de Montbéliard. Crédit : Musées de Montbéliard 18 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 À découvrir également à l’Hôtel Beurnier-Rossel, musée d’Art et d’Histoire SPLENDEURS MINÉRALES ŒUVRES DE COLLECTION, PRODUIT DU QUOTIDIEN Jusqu’au 9 octobre 2016 Par leurs propriétés, leurs couleurs et leurs formes extraordinaires, les minéraux fascinent depuis toujours. Issus d'un processus géologique naturel, exploités et transformés, ils sont aujourd'hui omniprésents dans le quotidien. Dans cette exposition, les Musées de Montbéliard explorent les splendeurs et les complexités du monde minéral, à partir d'échantillons de leurs collections historiques mais aussi d’autres fonds prestigieux provenant du Musée de l’École des Mines de Paris et du Muséum d’Histoire Naturelle de Lille. Soufre, gypse, calcite, topaze, fluorine, azurite, pyrite, grenat... les minéraux, dans leur incroyable diversité, révèlent des formes cristallines, des textures, des couleurs ou des transparences stupéfiantes. Interrogeant la définition même d'un minéral, l'exposition sonde en premier lieu les grandes familles cristallines, avec pour certains minéraux d’exception une géométrie parfaite remarquable. L’immersion dans le domaine de la minéralogie se poursuit avec la présentation de quelques propriétés des minéraux. Du talc, minéral le plus tendre, au diamant, le plus résistant, le visiteur découvre la notion de dureté à travers l’échelle établie en 1822 par Friedrich Mohs. De l'améthyste à la citrine, les quartz affichent leurs multiples coloris, tandis que des échantillons de calcite arborent un véritable profil de sculptures. Les minéraux se dévoilent dans toutes leurs spécificités, parfois curieuses ou inattendues : l'hématite noire produit par frottement une trace rouge, la magnétite est un aimant naturel et la fluorine change de teinte sous la lumière noire... De la fabrication de pigments ou d'outils en bronze issus du cuivre et de l’étain jusqu'aux usages contemporains, les minéraux n'ont jamais cessé d'intéresser l'homme. Ils ont désormais envahi son quotidien : objets utilitaires (sel, allumettes…), haute technologie (solaire, éolienne, aéronautique…), spectacles pyrotechniques, industrie pharmaceutique ou agro-alimentaire. Entre énigme géologique, intérêt scientifique et qualité esthétique, l'univers des minéraux se laisse appréhender sous ses différents aspects, à l’image des collections du département des sciences naturelles. Quelques échantillons du début des collections en 1850 ou provenant des expéditions dans les mers du Nord du prince Napoléon Jérôme Bonaparte – cousin de l’empereur Napoléon III – témoignent de l’importance historique des collections minéralogiques des Musées de Montbéliard. 19 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 INFORMATIONS PRATIQUES Musée du château des ducs de Wurtemberg 25200 Montbéliard Tél. : 03 81 99 22 61 [email protected] www.montbeliard.fr Exposition du 9 avril au 18 septembre 2016 De 10h à 12h et de 14h à 18h Fermé le mardi et le 1er mai Entrée : 5 euros / Tarif groupes et étudiants : 3 euros Entrée gratuite pour les moins de 18 ans, les personnes handicapées, ainsi que le 1er dimanche de chaque mois. Vernissage le 8 avril à 18h Commissaire de l’exposition Aurélie Voltz, directrice des Musées de Montbéliard, assistée de Bertille Favre. Relations avec la presse Lorraine Hussenot Tél. : 01 48 78 92 20 [email protected] Presse régionale Claude Trouttet-Lamouche Tél. : 03 81 99 21 64 [email protected] Visuels disponibles sur demande 20 JEAN PUY (1876-1960) PLÉNITUDE D’UN FAUVE MUSÉE DU CHÂTEAU DES DUCS DE WURTEMBERG, MONTBÉLIARD DU 9 AVRIL AU 18 SEPTEMBRE 2016 VENIR À MONTBÉLIARD Le musée du château des ducs de Wurtemberg est situé au cœur de la ville de Montbéliard. Il ne se trouve qu’à 2h30 en TGV de Paris et à 40 minutes en TGV de Bâle ! Paris 430 km, Bâle 100 km, Genève 220 km, Lausanne 160 km, Lyon 325 km, Dijon 160 km, Besançon 74 km. Train TGV Paris-Belfort et Strasbourg-Marseille TGV depuis Bâle Arrivée en gare TGV de Belfort-Montbéliard (située à Meroux-Moval) Liaison par navettes jusqu’au centre-ville de Montbéliard (20 minutes environ) Depuis les villes avoisinantes : Train : gare de Montbéliard (ou gare de Belfort à 17 km par A36) TER au départ des principales gares de Franche-Comté : Besançon, Vesoul... Avion La présence de l’aéroport de Bâle/Mulhouse à 80 km de Montbéliard permet d’arriver en 40 min par l’autoroute A36. Route En arrivant par l’autoroute A36, prendre la sortie « Montbéliard centre ». En arrivant par l’autoroute A5, prendre la sortie Langres puis la N19 via Vesoul. 3 parkings autocars en centre-ville. Bus régionaux Arrêt station de bus Acropole Informations touristiques Office de tourisme du Pays de Montbéliard 1, rue Henri Mouhot - 25200 Montbéliard Tél. : 03 81 94 45 60 [email protected] www.paysdemontbeliard-tourisme.com Lundi 13h30-18h, mardi au samedi 9h-12h et 13h30-18h, dimanche 10h-12h. 21