Calendrier des évènements culturels – Eté 2014
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Calendrier des évènements culturels – Eté 2014
Calendrier des évènements culturels – Eté 2014 - Expo ‘Et pourtant ils créent ! Syrie : La foi dans l’art : Institut des cultures d’Islam lien – jusqu’au 27 Juillet – entrée libre - Expo Photos ‘Salut Barbès !’: iReMMO – Photographies de Bruno Lemesle – entrée libre, lien - Expo ‘Femmes berbères du Maroc’: Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent – jusqu’au 20 juillet Expos à l’Institut du Monde Arabe: - Il était une fois l’Orient Express, - Hajj, le pèlerinage à La Mecque, - (5€ étudiant) lien jusqu’au 31 Août (8,50€) info jusqu’au 17 Août (8,50€) info Soieries d’al-Andalus, jusqu’au 21 septembre (gratuit) info En ce moment au pays du Cèdre : - Suivez les évènements culturels en collaboration avec l’Institut français au Liban ici Beiteddine Art Festival, du 26 juin au 9 août lien Byblos International Festival, du 3 juillet au 19 août lien En ce moment au Maroc: - La troisième édition des “Nuits du Ramadan” du 16 au 24 Juillet lien Expo photos “Documenting Morocco” jusqu’au 1er Septembre à Marrakech lien Le Maroc vu par les peintres orientalistes, exposition jusqu’au 15 Novembre à Rabat lien En ce moment en Tunisie : A voir: Décryptage de la situation au ProcheOrient avec Ghassan Salameh ici Festival International de Carthage, jusqu’au 16 Aout lien Festival international d’El Jem, du 2 au 30 août lien Ps: Ce sera l’occasion de mettre en pratique vos acquis en syro-libanais. Association des Anciens de Sciences Po Paris à Menton Contact: [email protected] - Facebook - Linked in Le Mentonnais du mois : Tony Gabriel Journaliste au bureau Cairote de l’AFP, Tony Gabriel nous dévoile son jeune parcours au sein d’une profession en pleine mutation et dans une région en pleine transformation. Tony Gabriel Promotion Menton: 2007-2009 Master: Journalisme Poste actuel: Journaliste au bureau de l'Agence France Presse (AFP) au Caire Contact: [email protected] Quel a été ton parcours ? En quoi a consisté ta formation ? Durant ma deuxième année en master journalisme j’étais en contrat d'apprentissage avec l'hebdomadaire Jeune Afrique, spécialisé dans la couverture de l'Afrique et du monde arabe. Je couvrais essentiellement l’actualité de l'Egypte, mais aussi celle du Maroc et de la Libye. Puis je suis resté six mois au bureau régional Maghreb/Moyen-Orient de l'AFP à Nicosie, Chypre. J’étais au desk Français, qui édite et corrige tous les articles rédigés par les bureaux de la région MENA avant leur publication. N’ayant pas trop aimé le travail de Desk, je suis donc rentré en Egypte où je travaillais en freelance pour Jeune Afrique, et à temps partiel pour l'agence Associated Press (AP) ainsi que le site Internet anglophone d'Al-Ahram, Ahram Online. Puis j'ai de nouveau rejoins l'AFP à son bureau du Caire pour un contrat d'un an où je couvre l’actualité politique, économique et sociale égyptienne qui peut susciter un intérêt pour une audience internationale. En première année les étudiants suivent des cours dans tous les médias pour se familiariser avec les différents supports. C'est très intense en ce qui concerne les travaux à faire et les heures de cours. On devait en général fournir un sujet (télévision/radio) par semaine ce qui impliquait d’effecteur les entretiens et de monter le support visuel et audio. En plus des cours médias, on a des enseignements théoriques (sociologies des religions, économie...) avec leur lot d’exposés et de papers. En deuxième année on choisit sa spécialisation: Presse écrite, télévision, radio ou journalisme numérique. On peut prendre un en majeur et une deuxième spécialisation en mineure. En quoi ta formation à Sciences Po et ton passage sur le campus de Menton te sont utiles aujourd’hui? C'est à Menton que j'ai réalisé à quel point j'étais attaché à l'Egypte, que j'ai découvert la richesse et la diversité de nos histoires nationales et de nos cultures respectives, que j'ai réalisé que malgré nos divergences il y avait bel et bien une base commune entre tous les pays arabes qu'il faut à tout prix renforcer et consolider. Le Master se veut à la pointe des nouvelles technologies et du journalisme numérique. C'est la formation que j'ai choisie par défaut car il n'y avait pas de formation presse écrite, mais j’ai globalement été déçu. Ceci est du au fait qu'à mon humble avis le journalisme est un métier où l'on apprend bien plus quand on commence à travailler sur le terrain, dans une rédaction, que dans une salle de classe. De plus, à mon époque la filière principale était très franco-française. C’était d'autant plus frustrant que c’était au moment des révolutions du monde arabe. Aujourd’hui le master offre un double cursus journalisme/relations internationales qui ouvre un peu plus les horizons. Comment percer dans le milieu du journalisme en France et dans le monde arabe ? Je crains malheureusement que si l'on veut devenir journaliste en France il est essentiel de faire une école de journalisme : certains concours des médias publiques (radios, télévisions) sont ouverts à ceux qui ont fait une des écoles de journalisme "reconnues par la profession" (Sciences Po en fait partie). La formation permet aussi de faciliter les contacts avec les gens de la profession - nos profs étaient tous des journalistes ou cadres dans des médias. De manière générale les rédactions préfèrent embaucher quelqu'un qui a une formation de journaliste. Dans le monde arabe, il y a peu de débouchées et les salaires généralement pratiqués sont misérables. C'est dommage car aujourd'hui plus que jamais, avec tout ce qui se passe dans le monde arabe, il faut des journalistes qui connaissent un minimum la région, son histoire et qui parlent la langue. Malheureusement, il y a encore trop de correspondants, envoyés spéciaux, journalistes qui débarquent dans la région sans le bagage nécessaire. Quels sont les défis de la presse à l’ère du numérique ? Il faut être plus rapide. L’information est disponible instantanément et se propage très rapidement et il faut donc la traiter dans les meilleurs délais. Mais il faut rester attentif et être sûr que l'information est crédible, qu’elle vient d'une source sérieuse. En ce qui concerne les réseaux sociaux beaucoup de personnalités politiques et publiques y sont et donc leurs informations sont accessibles directement. A titre d'exemple, Une semaine Avant le 30 juin, l'ultimatum donné par l'armée égyptienne au président Islamiste Mohamed Morsi pour trouver une solution a la crise politique avait été publié sur sa page Facebook. Le journalisme doit donc repenser sa fonction et essayer au maximum d'avoir une valeur ajoutée. De nos jours, un journaliste ne peut pas être que dans l'informatif mais il doit plus que jamais apporter des éléments complémentaires pour comprendre et analyser l'information. Association des Anciens de Sciences Po Paris à Menton Contact: [email protected] - Facebook - Linked in