14juillet coulisses
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14 juil et 2004 Les coulisses De l’Entente à la Concorde VOTRE REPORTAGE Pour faciliter vos recherches, utilisez le sommaire situé en deuxième page des coulisses. Il vous permettra de trouver rapidement les renseignements concernant les événements, votre reportage, les mots clés. Chaque rubrique est détaillée selon un ordre chronologique. Code couleurs Introduction Évènements Défilé aérien Défilé des troupes à pied Défilé monté Défilé hélicoptères Défilé des troupes motorisées Soutien de l’évènement Mots-clés Les Parisiens accueillent leurs soldats 1 INTRODUCTION De l’Entente à la Concorde SOMMAIRE Plan du dispositif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4 Responsables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5 Répétitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.6 Préparatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14 Loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16 Votre Reportage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17 Programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.19 Déroulement général du défilé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.20 Formations musicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.22 Défilé aérien d’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.30 Défilé des troupes à pied . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.31 Défilé monté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.66 Défilé hélicoptères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.69 Défilé motorisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.71 Défilé aérien de clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.89 Soutiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.90 Mots-clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95 Les Parisiens accueillent leurs soldats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.106 2 INTRODUCTION De l’Entente à la Concorde INTRODUCTION Conçu de manière résolument pratique, ce carnet de notes pour un défilé est édité, cette année encore, dans un petit format bloc afin de devenir votre guide indispensable pour évoluer dans les coulisses du 14 juillet 2004. Son découpage, imaginé pour faciliter votre travail et répondre au plus grand nombre de vos questions, s’articule autour de 3 rubriques. La rubrique Événements, vous présente les temps forts de « l’avant 14 juillet ». Les dates des principales répétitions et animations qui mettent les acteurs en situation. Vous pourrez ainsi les rencontrer, découvrir l’essentiel et l’insolite de la préparation du défilé Dans la rubrique Votre reportage, vous trouverez tous les renseignements pratiques simplifiant l’organisation de vos enquêtes (demande de reportage, plans des lieux « où il se passe quelque chose », accréditation le jour J, tous les contacts). Rien ne vous échappera. La rubrique Mots-clés, est un petit lexique des termes essentiels qui vous permettra de comprendre et parler le langage du défilé. Enfin, le 14 juillet 2004 aura ceci de spécifique : à l’issue du défilé sur les Champs Élysées, les unités rejoindront différents lieux répartis dans toute la capitale, où chaque mairie d’arrondissement sera chargée de la mise en œuvre de l’opération « Les Parisiens accueillent leurs soldats ». Concrètement les Parisiens seront invités à descendre dans la rue, venir à la rencontre des militaires et passer le reste de la journée en leur compagnie. Bon reportage ! 3 INTRODUCTION De l’Entente à la Concorde PLAN DU DISPOSITIF Place de la Concorde Éclatement PC Concorde Défilé (880m) Rond point des Champs Élysées Dispositif des troupes à pied Dispositif des troupes motorisées PC mouvement Place de l’Étoile 4 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde LES RESPONSABLES DU DEFILÉ Le défilé est placé sous l’autorité du général de corps d’armée Marcel VALENTIN, gouverneur militaire de Paris, commandant la région Terre Île-de-France. Chaque ensemble du défilé est placé sous la responsabilité d’un officier général : Défilé des troupes à pied Général de brigade Michel LAGRANGE, chef de la Division activités à l’État-major la région Terre Île-de-France Défilé des troupes motorisées Général de division Jean-Luc HOTIER, commandant l’État-major de Force n°2 (Nantes) Défilé aérien Général de brigade aérienne Christian VAN DUYNSLAGER, adjoint opérations du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) 5 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITION DE LA GARDE RÉPUBLICAINE À CHEVAL, DE LA KING’S TROOP ET DU HOUSEHOLD CAVALRY MOUNTED REGIMENT 10 JUILLET - CHAMPS-ÉLYSÉES Tradition et splendeur de la Garde Républicaine seront encore une fois à l’honneur cette année. Prestigieuse unité de la Gendarmerie Nationale, la Garde Républicaine concourt à la protection de la capitale et assure la sécurité des institutions et les honneurs aux plus hautes autorités de l’État. Cette année, la King’s Troop et le Household Cavalry Mounted Regiment sont également à l’honneur. Ces unités prestigieuses sont notamment en charge de l’escorte royale britannique. Les répétitions, au petit jour, sur les Champs-Élysées, du régiment de cavalerie, dernière unité montée de l’armée française, sont toujours très spectaculaires et hautes en couleurs. Rendez-vous Carrefour Étoile / avenue de Friedland pour les répétitions qui se dérouleront de 05h00 à 07h00 sur les ChampsÉlysées. Contact LCL François Blottiaux - Port. : 06.89.98.75.83 6 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES À PIED DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY Du vendredi 09 juillet au dimanche 11 juillet - Répétition générale le lundi 12 juillet à 10h30 Par la route • • • • • • Prendre la N118 au pont de Sèvres, direction : Chartres Orléans. À l’embranchement N118/A86, prendre l’A86, direction Versailles. Sortie : Versailles Château. Suivre le fléchage militaire «SATORY». Prendre ensuite la D91 direction : Satory Guyancourt. Deuxième entrée à droite, piste d’essais du GIAT. Un accueil est prévu au camion presse armée de Terre à l’entrée. Merci de vous y rendre dès votre arrivée 7 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES À PIED DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY Les répétitions des troupes à pied se déroulent sur trois jours et se terminent par une répétition générale en présence du gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Marcel VALENTIN. Elles s’effectuent par demi-défilé en raison de l’exiguïté du site, sauf le troisième jour pour la répétition générale. Horaires des répétitions Matin Après-midi Vendredi 09 juillet 09h00 14h00 Samedi 10 juillet 09h00 14h00 Dimanche 11 juillet 09h00 14h00 Lundi 12 juillet 10h30 « LA GÉNÉRALE » Contact Centre de Presse de SATORY - Tél. : 01.39.49. 89.92 - fax : 01.39.49.89.93 8 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES À PIED DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY Les gammes avant le concert Un défilé du 14 juillet, impeccable, suppose de longs et intenses instants de préparation, longtemps avant que les Français ne puissent admirer le spectacle. Comment mesurer l’ampleur du travail fourni ? Si chaque unité travaille individuellement depuis plusieurs mois, l’heure est venue, à une semaine de l’événement, d’assurer la cohésion de l’ensemble du défilé. Les répétitions grandeur nature sont l’équivalent d’une générale de théâtre. Il y faut un espace identique à celui des Champs-Élysées, avec le même marquage au sol, la même sonorisation. Rien ne manque : même la tribune présidentielle est représentée. Si vous souhaitez voir le défilé avant le défilé, traquer le trac des débutants et l’expérience des maîtres d’œuvre, bref si un reportage vous tente, n’hésitez pas... Venez ! Rencontrer les hommes et les femmes qui seront les acteurs du prochain défilé sur les Champs-Élysées Vous aurez l’occasion de rencontrer des soldats qui ont participé aux opérations extérieures, tout comme aux opérations intérieures (vigipirate, etc.). Enfin, les Armées présentent dans le défilé le fondement de leur existence : les écoles, qu’il s’agisse des plus connues ou de celles, plus discrètes, comme la plupart des écoles spécialisées. Toutes défilent, symboliquement, aux premiers rangs. Leur qualité est le plus sûr garant de l’avenir de l’armée française. À vous de les découvrir ! 9 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES MOTORISÉES DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY Par la route • Prendre la N118 au pont de Sèvres, direction : Chartres Orléans. • À l’embranchement N118/A86 : sortie Villacoublay. • Accès : la base aérienne 107 par la porte Est (sortie principale). 10 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES MOTORISÉES DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY Horaires des répétitions Matin Après-midi Vendredi 09 juillet 08h30 10h00 14h00 Samedi 10 juillet 08h30 10h00 14h00 Dimanche 11 juillet 08h30 10h00 14h00 Lundi 12 juillet 09h00 « LA GÉNÉRALE » 11 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS DES TROUPES MOTORISÉES DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY L’organisation des répétitions se fait sur 4 journées. Le dernier jour, toutes les unités sont rassemblées pour la « Générale ». Comme pour les troupes à pied, les troupes motorisées répètent inlassablement sans compter les heures afin que la mécanique soit parfaitement huilée pour le jour J. Rien n’est laissé au hasard : même les pannes et les accidents sont simulés, au cas où... Pas question d’improviser le dernier jour alors que plusieurs centaines de véhicules se succèdent à quelques secondes d’intervalle. Sur place, vous rencontrerez les experts dans le maniement des engins et des matériels toujours plus sophistiqués qui composent l’armée d’aujourd’hui et qui équiperont celle de demain. Rencontrez ceux qui appartiennent aux forces armées professionnelles, toutes prêtes à la projection. Contact Aspirant (F) Breteché, chef de la Cellule communication opérationnelle Port. : 06.75.07.71.59 12 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde RÉPÉTITIONS SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES DU 9 AU 12 JUILLET vendredi 9 juillet 05h00 à 07h00 répétition de l’animation musicale samedi 10 juillet 05h00 à 07h00 • revue du Président de la République • enchaînements particuliers : - des Grenadier Guards - de la Police - de la Légion - de la Cavalerie - des motocyclistes - Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP) dimanche 11 juillet 05h00 à 07h00 • • • • • reconnaissance des troupes répétition des honneurs au Président de la République animation Grenadier Guards enchaînements particuliers lundi 12 juillet 05h00 à 07h00 • Grenadier Guards • animation • dépannage 16h00 16h45 répétition du défilé aérien 1er passage 2e passage 13 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde LES PRÉPARATIFS Derrière ce mot se cache une véritable entreprise. Pour que tout soit prêt, impeccable sur les Champs-Élysées le jour du défilé, tout un travail préliminaire de plusieurs mois a été nécessaire. Toutes les armées, à travers les différentes unités réparties sur le territoire, se sont préparées pour que la fête soit réussie. Rien n’a été laissé au hasard. L’organisation des mouvements et des soutiens pendant toute cette période de préparation doit faire l’objet d’une coordination très fine. La Région Terre Île-de-France veille à la coordination des opérations ; à chacun sa place dans le dispositif. L’État-Major Interarmées de la Zone de Défense de Paris assure tous les transports et le guidage des troupes qui défilent, entre les lieux d’hébergement et ceux des répétitions. L’armée de l’Air définit des circuits d’attente pour les aéronefs avant leur survol des Champs-Élysées, leur assigne des indicatifs et des altitudes de rotation et de passage, ainsi qu’en cas d’urgence, la localisation des pistes de secours. Tous les détails sont réglés avec minutie. Le marquage au sol, support technique de base pour le bon déroulement du défilé, est le fait d’une société civile spécialisée. À Paris, à l’approche de l’événement, les différents services de soutien (santé, sécurité, incendie) se mettent en position, prêts à intervenir à la moindre alerte. 14 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde SUITE DES PRÉPARATIFS La Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris mobilise spécialement plusieurs véhicules et ambulances de réanimation. De plus, un médecin, directeur des services médicaux, assure une permanence dans l’enceinte même du commissariat du VIIIe arrondissement. En cas de nécessité, les pompiers seront soutenus par les personnels d’organismes tels que la Sécurité Civile, le SAMU ou encore la Croix-Rouge. En cas d’incidents techniques de dernière minute, que ce soit pendant les répétitions ou lors du défilé du 14 juillet, les techniciens de la 17e base de soutien du matériel de Versailles-Satory interviendront avec leurs engins de dépannage et de remorquage. La mise en place d’une telle manifestation exige de la rigueur, quel que soit le niveau de décision. De nombreux partenaires de la vie publique s’impliquent dans le montage de cette opération (Préfecture de Police, collectivités locales, ministère de la Culture). Tous avec la même volonté de célébrer comme il se doit la fête nationale. Et maintenant, que la fête commence ! Contacts Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris : Lieutenant-colonel DECOLLOREDO - Tél. : 01 47 54 68 22 17e Base de Soutien du matériel de Satory : Lieutenant-colonel PESSEY - Tél. : 01 39 67 44 02 5e Régiment du génie : Lieutenant FAVARD - Tél. : 01 39 67 60 15 15 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde LOISIRS À PARIS Pendant la durée du séjour à Paris et en région parisienne, les troupes participant au défilé du 14 juillet bénéficient d’activités touristiques, culturelles ou de détente organisées à leur profit par la Délégation militaire départementale de Paris (DMD.75), cellule loisirs. Ces activités sont obtenues soit à titre gratuit, soit financées par un budget particulier. • Des activités centralisées dont les dates et horaires sont programmés (répartition effectuée par la cellule loisirs en fonction des demandes des formations et des places offertes) soit réparties du 7 au 13 Juillet, soit concentrées le 13 Juillet. • Une activité imposée, pilotée par la cellule loisirs : réception à l’hôtel de ville (déjeuner) le 14 juillet : délégations par écoles. • Des activités décentralisées organisées par les formations (durée du séjour), soit avec réservations et horaires libres, soit sans réservations et horaires libres. Toutes ces activités impliquent : • La tenue militaire. • Un encadrement minimum obligatoire pour les activités en groupe (1 officier et 1 sous-officier par groupe de la valeur d’une section). • Le respect des horaires et des réservations demandées, aucun désistement n’est autorisé sauf en cas de force majeure (C/R à la cellule loisirs dans des délais suffisants). • Déplacements et transports sur les lieux des activités à la charge des formations. Activités centralisées • du 7 au 14 juillet : Moulin Rouge, Lido, Brasil Tropical • 12 soir et 13 juillet : Bateaux-mouches, Cars tourisme Activités de prestige • Réception le 13 juillet (Hôtel de Brienne) • Réception le 14 juillet (Hôtel de Ville de Paris et dans les mairies d’arrondissement) • Réception le 14 juillet (Palais de l’Élysée) Activités décentralisées Réservations et horaires libres : Tour Eiffel, Tour Montparnasse, Stade de France Sans réservation et horaires libres : Musées, monuments, sites, autres visites Contact Lieutenant-Colonel BAZAILLE - Tél. : 01 44 42 38 63 - Port. : 06 07 76 16 38 Madame HOUX - Tél. : 01 44 42 38 61 - Fax : 01 44 42 38 66 16 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde VOS DEMANDES DE REPORTAGE Pour assister aux événements de l’avant 14 juillet (répétitions, interviews, etc.), il est nécessaire que vous en fassiez la demande auprès du : Bureau Communication du gouverneur militaire de Paris Hôtel National des Invalides - 00495 ARMÉES Tél. : ou 01.44.42.37.20 01.44.42.37.21 Fax : 01.44.42.33.76 E-mail : [email protected] Sur tous les lieux de répétitions, des officiers, sous-officiers et engagés sont à votre disposition pour vous guider et vous informer. Vous les reconnaîtrez au badge qu’ils portent : 14 juillet 2004 RÉPÉTITIONS OFFICIER DE PRESSE 004 17 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde LE JOUR J : VOTRE ACCREDITATION Pour accéder aux tribunes de presse le 14 juillet, vous devez être accrédité auprès des services de presse. Pour obtenir votre accréditation, contactez : Pour la presse civile Madame BEUREL Comité de liaison des agences de presse 13, rue Lafayette - 75009 Paris Tél. : 01.53.20.90.56 - Fax : 01.53.20.90.58 Pour la presse militaire Lieutenant-colonel GAYNECOETCHE Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD) Bureau Médias 1, place Joffre - 00450 ARMÉES Tél. : 01 44 42 53 20 - Fax :01 44 42 41 22 Dans les tribunes de presse, des officiers de presse se tiendront à la disposition des journalistes. 18 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde DÉFILE DU 14 JUILLET DEMANDEZ LE PROGRAMME ! 09h15 Mise en place terminée des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile / Champs-Élysées. 09h30 Inspection des officiers généraux commandant le défilé à pied et le défilé motorisé. 10h00 Arrivée du Président de la République avenue de Friedland - accueil par le général d’armée chef d’état-major des armées et le général de corps d’armée, gouverneur militaire de Paris. Revue des troupes 10h15 Honneurs au Président de la République, place de la Concorde. 10h20 Animation de la musique des Royal Marines et de la Garde Républicaine 10h30 Défilé aérien d’ouverture. 10h35 Défilé à pied ouvert par les Grenadier Guards 11h05 Défilé monté ouvert par les King’s troop et Household Cavalry Mounted Regiment 11h10 Défilé hélicoptères 11h15 Défilé motorisé 11h35 Défilé aérien de clôture par les Red Arrows 11h45 Départ du Président de la République 19 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde DÉROULEMENT GÉNÉRAL DU DÉFILÉ Arrivée du Président de la République Revue-Honneurs Animation Défilé aérien n°1 66 appareils (air : 54 - marine : 12) Défilé des troupes britanniques 106 hommes Défilé des troupes à pied 4000 hommes et femmes Défilé des troupes montées King’s Troop Household Cavalry Mounted Regiment Régiment de cavalerie de la Garde Républicaine (244 chevaux) Défilé des hélicoptères 31 appareils (15 ALAT, 7 Marine et 9 Air) Défilé des troupes motorisées • Défilé aérien n°2 (31 hélicoptères) • Défilé motorisé et blindés (323 véhicules) • Les motocyclistes de la Gendarmerie Nationale (83 motos) Final Défilé aérien Red Arrows (9 Hawk) Départ du Président de la République 20 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde QUELQUES CHIFFRES… 51 unités représentant les 4 armées vont défiler sur les Champs-Élysées cette année 97 aéronefs vont survoler les Champs-Élysées au cours du défilé 273 chevaux de la Garde Républicaine 323 véhicules et 83 motos défilant en moins d’une demi-heure 41 musiciens issus du Band of her Majesty’s Royal Marines 106 Grenadier Guards 66 chevaux issus des King’s Troop et du Household Cavalry Mounted Regiment 2000 plateaux repas seront servis en 30 minutes à Villacoublay aux troupes motorisées participant aux répétitions Plus de 4000 militaires et civils participent au défilé des troupes à pied 350 exécutants de 6 formations musicales assurent le défilé et l’animation devant la tribune officielle. 21 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde ANIMATIONS ET FORMATIONS MUSICALES Avant l’arrivée du Président de la République Place de la Concorde 9h00-9h15 Fanfares du 2e Régiment de Hussards et 1er Régiment de Hussards parachutistes p.28-29 9h15-9h30 Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.27 9h30-9h45 Musique principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.25 9h45-10h00 Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23 Avenue des Champs Élysées 9h00-9h35 Musique de la Légion Étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63 Rond-point des Champs Élysées 9h00-9h35 Musique de l’Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.26 Honneurs au Président de la République Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23 Animation Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23 Musique des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.24 Défilé aérien d’ouverture Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris (sonorisée depuis la Concorde) p.27 Défilé à pied Défilé monté Musique Musique Musique Musique Musique Musique de l’Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de la Légion Étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.26 p.24 p.25 p.27 p.25 p.64 Fanfare du Régiment de cavalerie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . p.23 Défilé motorisé Fanfares du 2e Régiment de Hussards et 1er Régiment de Hussards parachutistes (en alternance) . . . . . . . . . . . . . . p. 28-29 Défilé aérien de clôture Musique des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.24 Départ du Président de la République Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.27 1er Régiment de Hussards parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.29 22 ÉVÈNEMENTS De l’Entente à la Concorde MUSIQUE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE Lieu d’implantation : Résidence Kellermann - 56 à 82 boulevard Kellermann - 75634 Paris Cedex 13 Officier de presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - E-mail : [email protected] Port. : 06.89.98.75.83 Historique La formation a été crée sous le Consulat en 1802 au moment de la mise sur pied de la Garde municipale de Paris. Uniquement constituée de tambours à l’origine, elle s’adjoint des clairons sous la Restauration, puis un peu plus tard, des trompettes et, au fil des années, d’autres instruments à vent. Elle prend son appellation de musique de la Garde Républicaine le 1er octobre 1993. rythment la vie de la Nation. Par ailleurs, elle donne des concerts et des aubades tant en France qu’à l’étranger. Missions La musique de la Garde Républicaine est aujourd’hui, depuis l’adjonction en 1985 de bois (clarinettes, flûtes et haut-bois), un orchestre d’harmonie distinct de celui de l’orchestre de la Garde Républicaine. Elle se compose d’environ 90 musiciens placés sous la direction d’un chef de musique. Ce poste est occupé depuis le 1er aout 1995 par le capitaine Dominique Gable. La musique de la Garde Républicaine a en charge le cérémonial militaire et républicain. Elle rend les honneurs au Président de la République, à ses hôtes étrangers ainsi qu’aux plus hautes autorités de l’État. Gardienne d’une tradition de musique militaire, elle participe à toutes les grandes prises d’armes et au cérémonial patriotique qui Autorité commandant l’unité : Général Christian POUPEAU, commandant la Garde Républicaine Autorité défilant en tête de l’unité : Capitaine Dominique GABLE, chef de la musique de la Garde Républicaine 23 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied LA MUSIQUE DES ROYAL MARINES La Musique des Royal Marines du centre de formation de commando des Royal Marines britanniques est l’une de cinq musiques des Royal Marines stationnées au RoyaumeUni. Son origine remonte en 1767. formés à l’école de musique des Royal Marines, basée à Portsmouth. Les musiciens doivent suivre avec succès un entraînement particulièrement difficile de deux ans et huit mois. La musique des Royal Marines a pour mission de fournir un soutien musical de très haut niveau à la Marine britannique. Son répertoire comprend une grande variété de combinaisons musicales qui inclus la musique de défilé, les instruments à vent, l’orchestre symphonique, la musique de danse, le jazz, les corps de tambours et un certain nombre de petits groupes de chambre. Les musiciens figurent parmi les plus polyvalents au monde et sont appréciés non seulement pour la beauté de leur uniforme de tradition, mais également pour leurs qualités de musicien. La plupart des musiciens doivent maîtriser au moins deux instruments, voire pour certains trois instruments, de façon à pouvoir répondre aux différentes demandes musicales. Les diplômes de l’école de musique des Royal Marines sont validés par l’université de Portsmouth, et les stagiaires ont la possibilité d’obtenir une Licence en musique. 41 personnes défileront sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2004. La musique est commandée par le capitaine Jason Burcham. La musique joue un rôle militaire primordial en cas de conflit. Bien que ses personnels n’aient pas d’entraînement commando, ils remplissent de nombreuses missions tant sur terre qu’en mer, dans tous les théâtres d’opérations où sont engagés les Royal Marines depuis la Première guerre mondiale. Tous les personnels de la musique des Royal Marines sont 24 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied MUSIQUE PRINCIPALE DE L’ARMÉE DE TERRE Lieu d’implantation : Quartier Fesch - Camp de Satory - 78013 Versailles Officier de presse : Adjudant-chef CLERBOUT - Tél. : 01 39 67 20 84 - Port. : 06 72 91 03 82 Fax : 01 30 21 17 54 Historique La Musique Principale de l’armée de Terre est issue de la création, en 1945 à Rochefort, de la Fanfare des Troupes Coloniales. Prenant successivement les noms de «Musique des Troupes Coloniales» (en 1947), de «Musique Principale des Troupes Coloniales» (1952) et de «Musique Principale des Troupes de Marine» (1958), cette formation est implantée, depuis le 15 juillet 1991, au camp de Satory à Versailles. C’est en 1997 qu’elle a pris son appellation actuelle. • Le jazz band, enfin, propose un voyage tous azimuts aux pays du swing, de Count Basie, de Duke Ellington, Thad Jones ou Dizzy Gillespie. Missions Placé sous la direction du chef de musique des armées hors classe Jean-Michel SORLIN, l’orchestre militaire, composé de 90 musiciens, se produit sous différents ensembles : • L’orchestre d’harmonie aborde un répertoire très éclectique (classique, moderne, variété, jazz...). • La batterie fanfare interprète un répertoire original mariant la sonorité des instruments d’ordonnance traditionnels, avec les styles de musiques populaires les plus divers (jazz, rock, samba, twist...). Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel SORLIN, Chef de musique des armées hors classe 25 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied MUSIQUE DE L’AIR Lieu d’implantation : Cité de l’Air Balard - 26 boulevard Victor 75015 Paris Officier de presse: Lieutenant-colonel Thierry ROSE - Tél. : 01 45 52 64 77 Historique Créée en 1934, peu après la création du ministère de l’Air, la Musique de l’Air de Paris effectue sa première prestation publique en 1936. Formation prestigieuse et recherchée, elle a eu pour chefs de musique des personnalités éminentes du monde de la musique militaire, tels Roger Fayeulle, Robert Clérisse ou Jacques Devogel. Elle a eu l’honneur d’être l’interprète des hymnes nationaux de la rencontre France-Italie, lors de la coupe du monde de football de 1998. Elle est actuellement implantée à Paris, dans le 15e arrondissement (Cité de l’Air et base aérienne 117). Missions La Musique de l’Air est constituée de trois ensembles musicaux : un orchestre d’harmonie, une batterie-fanfare et, depuis 2002, un orchestre de cuivres. Elle est actuellement la seule des armées à porter légitimement ce nom, étant composée de musiciens qui ne jouent qu’en son sein. Forte de 36 musiciens, c’est l’une des plus prestigieuses du genre. ment à système. Héritier des orchestres anglo-saxons, cet orchestre répond à une demande tant sur le plan national qu’européen. La Musique de l’Air de Paris se produit également parfois en ensembles de tambours ou de quintette à vent. La formation doit notamment sa réputation à un recrutement très sélectif, effectué par concours, souvent parmi des premiers Prix du Conservatoire national supérieur de musique. Elle apparaît ainsi comme la vitrine de l’école française des instruments à vent. Le répertoire de la Musique de l’Air de Paris est particulièrement varié. Outre un répertoire strictement militaire (marches et pas redoublés), la Musique interprète musique classique, musique variée, et fait figure, si l’on ose dire, de formation pilote dans le domaine de la musique contemporaine. La Batterie-fanfare joue un rôle actif dans le développement du répertoire de ce type de formation. La discographie de la Musique de l’Air témoigne, par son abondance et sa diversité, du brillant éclectisme des deux formations. Issu des deux premières formations, l’orchestre de cuivres est composé de 35 musiciens, jouant d’un instruAutorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel Thierry ROSE 26 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied MUSIQUE DE LA BRIGADE DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17 Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79 Historique Lors de la réorganisation des sapeurs pompiers de Paris, par décret du 27 avril 1850, les clairons furent répartis dans les compagnies d’incendie avec pour mission d’exécuter les sonneries réglementaires qui rythmaient la vie des casernes du réveil au couvre-feu, de sonner lors des interventions les commandements que le responsable souhaitait transmettre aux effectifs engagés. En 1936, le Régiment de sapeurs pompiers disposait d’une formation composée de 36 clairons, ventilés dans les différentes compagnies. Ceux-ci, furent renforcés, à partir de 1937, par 6 tambours. Peu à peu, d’autres instrumentistes vinrent se joindre à cette formation. L’apport des bois et des cuivres aboutit à la constitution d’une musique composée d’une batterie et d’une harmonie qui, dès 1943, participa à toutes les manifestations internes du régiment, ainsi qu’aux fêtes de la libération. à caractère militaire et contribue à maintenir le prestige et la renommée de la Brigade lors de ses prestations extérieures, comme l’exécution de l’hymne national au Stade de France. Répartis dans différents centres de secours de Paris et des départements de la petite couronne, les musiciens sont regroupés pour les répétitions une à deux fois par semaine. Ne bénéficiant d’aucun privilège, ils participent activement au service d’incendie et de secours, au même titre que leurs camarades. Missions Actuellement, la musique de la brigade de sapeurs pompiers de Paris est constituée d’une soixantaine de sapeurs pompiers (40 pour l’harmonie, 14 clairons et 6 tambours) dont 7 femmes. La musique de la Brigade participe à la vie du corps à l’occasion des prises d’armes et cérémonies Autorité défilant en tête de l’unité : Adjudant-chef Dominique FIAUDRIN 27 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied FANFARE DU 2 E RÉGIMENT DE HUSSARDS Lieu d’implantation : Quartier Maréchal de LATTRE de TASSIGNY - 77171 SOURDUN Officier presse : Lieutenant PATARIN - [email protected] - Tél. : 01 60 52 52 98 - Fax : 01 60 52 53 78 Historique Fière de son passé mais résolument tournée vers l’avenir, le répertoire de la Fanfare du 2e Régiment de Hussards est étendu et varié, lui permettant de prendre part à de nombreuses manifestations civiles et militaires à Paris et en Île de France, mais aussi sur tout le territoire national et à l’étranger. Elle appartient au 2e Régiment de Hussards, créé en 1735 et ayant acquis ses lettres de noblesse pendant la Guerre de sept ans sous le commandement de son prestigieux Mestre de camp, le Marquis de Chamborant. Il a été présent sur tous les champs de bataille de l’Empire et de la Première Guerre Mondiale. Missions • Renforcer le lien armée/nation. • Faire connaître le régiment et son historique vestimentaire par le biais de prises d’armes, aubades, concerts, foires et festivals dans toute la France et à l’étranger. • Apprendre la musique aux jeunes qui intègrent la fanfare. Autorité défilant en tête de l’unité : Adjudant Thierry MOUCHOT 28 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied FANFARE DU 1 ER REGIMENT DE HUSSARDS PARACHUTISTES Devise : « OMNIA SI PERDAS FAMAM SERVARE MEMENTO » (Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il reste l’honneur) Lieu d’implantation : Quartier Larrey - 65000 Tarbes Officier presse : Lieutenant Caroline HOUVER - [email protected] Tél. : 05 62 56 83 43 - Port. : 06 20 60 09 61 Créée en février 1946 par le maréchal des logis chef, trompette major Claude CHAIGNE la fanfare du 1er Régiment de Hussards Parachutistes mène de front ses activités musicales tout en constituant un peloton de Protection et d’Intervention Régimentaire. Elle renaît véritablement en 1949 après trois ans d’interruption. Le peloton “fanfare” retournera en Algérie à plusieurs reprises avant de rejoindre définitivement le quartier Larrey à Tarbes, en 1962. En 1969, elle porte pour la première fois l’uniforme des hussards du Premier Empire : pelisse et dolman bleu céleste, pantalon rouge écarlate, la coiffure répartie pour moitié de shakos et de colbaks. En été 1984, la fanfare enregistre son premier 33 tours tout en menant de front différentes missions extérieures. En 1987, l’adjudant chef Daniel JEANNE prend les fonctions de trompette major. Sous son impulsion, la fanfare se spécialise dans le domaine antiaérien, elle enregistre son deuxième 33 tours et effectue une mission en République Centrafricaine. Le 1er Juillet 1990, l’adjudant Patrick PALOSSE reprend la fanfare et l’envoie dans le Golfe pour une partie tandis que l’autre renforce un escadron au Tchad. En mai 1994, la fanfare obtient ses nouvelles et actuelles tenues empire modèle 1807. Pelisse et pantalon bleue céleste, dolman rouge écarlate. Le peloton fanfare part pour Sarajevo durant 6 mois puis à Rajlovac en octobre 1997. En 1999, elle renforcera un escadron à Mostar. En juillet 2000, la fanfare enregistre son premier compact disc avec les studios oméga. Elle repartira à Mostar en formant un peloton d’Éclairage en janvier 2001 puis en février 2002 au Tchad. En avril 2003, Patrick PALOSSE, promu major quitte le commandement. Lui succède l’adjudant VALERIOTTI, l’actuel chef. Ambassadrice incontestée, la fanfare est depuis plus de trente ans, la fierté du 1er Régiment de Hussards Parachutistes. Cette formation est entièrement professionnalisée et ses hussards sont tous brevetés parachutistes. Composée d’une vingtaine d’exécutants, aussi fiers de porter l’uniforme des hussards de 1807 que le béret rouge des parachutistes, la fanfare se produit devant les plus hautes personnalités civiles et militaires, tant en France qu’à l’étranger. Son répertoire est composé de marches et airs de fantaisie, écrits pour fanfare de trompette mi-bémol. Autorité défilant en tête de l’unité : Adjudant François VALERIOTI 29 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied DÉFILÉ AÉRIEN D’OUVERTURE Patrouille de France 9 ALPHAJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95 Prévention 1 E3-F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95 5 MIRAGE 2000-5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.96 Reconnaissance 2 MIRAGE IV-P . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98 4 MIRAGE F1-CR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97 Projection de puissance 5 MIRAGE 2000-D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97 5 MIRAGE F1 CT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97 5 JAGUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98 Dissuasion 1 C-135 FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98 4 MIRAGE 2000-N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.96 École de chasse 5 ALPHAJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95 30 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Défilé aérien DÉFILÉ DES TROUPES À PIED ET MONTÉES 1st Cie du Battalion Grenadier Guards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.33 École Polytechnique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.34 École des officiers de la Gendarmerie Nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35 École spéciale militaire de Saint-Cyr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.36 École militaire interarmes de Coëtquidan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.37 École navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.38 École de l’air / École militaire de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.39 Écoles du service de santé de Bordeaux et de Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.40-41 École des sous-officiers de la Gendarmerie Nationale de Montluçon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.42 École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.43 Centre d’instruction navale de Saint-Maistrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.44 Centre interarmées de formation de Rochefort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45 1er Régiment d’infanterie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.46 2e Régiment d’infanterie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.47 43e Régiment d’infanterie (Lille) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48 3e Régiment d’infanterie de marine (Vannes). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.49 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (Castres) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.50 5e Régiment du génie (Versailles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.51 48e Régiment de transmissions (Agen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.52 31 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied et montées DÉFILÉ DES TROUPES À PIED ET MONTÉES Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.53 Centre d’instruction naval de Saint Mandrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.54 Compagnie frégate Tourville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.55 Flotille 21 F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.56 Compagnie du sous-marin nucléaire d’attaque Perle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.57 Base aérienne 116 (Luxeuil) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.58 Base aérienne 101 (Toulouse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.59 École nationale supérieure de Police de Saint-Cyr au Mont-d’Or . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.60 École nationale des officiers de Police de Cannes-Écluse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.61 École nationale de Police et adjoints de sécurité de Oissel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.62 Section des pionniers de la Légion Étrangère du 1er RE (Aubagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63 Musique de la Légion Étrangère (Aubagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.64 1er Régiment Étranger de Génie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.65 King’s Troop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.66 The Household Cavalry Mounted Regiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.67 La Cavalerie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.68 32 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied et montées QUEEN’S COMPANY DU 1 ST BATTALION DES GRENADIER GUARDS Lieu d’implantation : Victoria Barracks - Windsor - Berkshire - SL4 1HF Le Premier régiment de gardes à pied, ou des Grenadiers gardes, occupe le premier rang des régiments d’infanterie dans l’ordre de préséance de l’armée britannique. Il fut officiellement créé en 1656, par l’amalgame du régiment de Gardes à pied créé par le Roi Charles II alors en exil à Bruges, avec le Propre Régiment de Gardes à pied du Roi, commandé par le colonel John Russell, créé en 1660, et s’intitula alors le Régiment de Gardes à pied du Roi. Il devint Premier régiment de Gardes à pied en 1685, et prit le nom de Grenadier Guards en 1815 en commémoration de la victoire sur les Grenadiers de la Garde Impériale à Waterloo. Après avoir compté plusieurs bataillons au cours des deux conflits mondiaux, au cours desquels il s’est particulièrement illustré, il compte aujourd’hui un bataillon d’active qui a participé à de nombreux engagements extérieurs, une compagnie d’honneur (dite Compagnie de Nimègues en souvenir de l’Opération Market-Garden en septembre 1944) basée à Londres pour les services d’honneur, une compagnie d’état-major, également basée à Londres, à laquelle est rattachée la musique, et une compagnie de dépôt basée au centre de formation de l’infanterie à Catterick. Comme les autres régiments d’infanterie de la Garde, son uniforme de parade comporte la tunique rouge et le volumineux bonnet à poil noir. Il se distingue par ses boutons régulièrement espacés indiquant son premier rang parmi les cinq régiments de la Garde, et par un plumet blanc du côté gauche du bonnet à poil. Son insigne régimentaire, une grenade, est brodé au collet, et figure également sur les boutons dorés. La Reine Elizabeth II est colonel-en-chef du régiment, et Son Altesse Royale le Prince Philip en est le colonel. Le régiment est actuellement sous le commandement du Lieutenant-Colonel David Russel-Parsons. Les Grenadier Guards n’ont pas de surnom officiel, mais sont quelquefois appelés les «Tow Rows» (qu’on pourrait traduire par les Tra-La-La, en référence au refrain de la Marche Régimentaire «The British Grenadiers». 5 officiers et 78 soldats de la Queen’s Company défileront cette année sur les Champs Élysées. Autorité défilant en tête de l’unité : Major Carew Natherley 33 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE POLYTECHNIQUE La devise : « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire » Lieu d’implantation : Route de Saclay - 91128 PALAISEAU CEDEX Officier de presse : Enseigne de vaisseau DELIGNIVILLE Isabelle - Tél. : 01.69.35.30.65 - Port. : 06 85 08 07 05 Historique L’École Polytechnique naît le 11 mars 1794 au moment où la Révolution française s’efforce de poser les fondements d’une nouvelle société. En 1804, Napoléon lui donne sa devise « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire » et le statut d’école militaire qu’elle conserve jusqu’en 1970, date à laquelle elle devient établissement public administratif, sous tutelle du ministère de la Défense. En 1976, l’École quitte Paris pour s’installer à Palaiseau et bénéficier d’un large espace propice à l’extension des laboratoires de recherche et à l’implantation d’une infrastructure sportive moderne. Entre temps, en 1972, les filles ont été admises à entrer à l’X, elles représentent aujourd’hui 14% des effectifs d’une promotion. et d’animation. Les quatre années de formation donnent aux polytechniciens non seulement une formation pluriscientifique de très haut niveau mais aussi une spécialité professionnelle immédiatement utilisable dans le monde du travail. La pratique du sport, le développement de la culture générale et les stages en entreprise procurent une riche expérience humaine aux élèves polytechniciens. L’École polytechnique accueille toujours davantage de élèves étrangers. Il y a actuellement 94 élèves étrangers de 25 nationalités différentes dans la promotion 2001. Coopération avec les britanniques • Nombre d’élèves anglais à l’École : 1 • Partenariats avec 2 universités : Imperial College et London School of Economics Missions L’École Polytechnique a pour mission de former des hommes et des femmes capables de concevoir et de mener des activités complexes et innovantes au plus haut niveau mondial, en s’appuyant sur une culture à dominante scientifique d’une étendue, d’une profondeur et d’un niveau exceptionnels, ainsi que sur une forte capacité de travail Autorité défilant en tête de l’unité : Le colonel FLOUME, chef de corps 34 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DES OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE Lieu d’implantation : Avenue du 13ème dragons - 77010 MELUN CEDEX Officier presse : Capitaine (TA) Christophe RAYNEAU - [email protected] - Tél. : 01 64 14 33 73 Fax : 01 64 14 33 56 Historique Créée en 1901 à la Caserne Schomberg à Paris et implantée à Melun depuis 1945, l’école des officiers de la Gendarmerie Nationale est une grande école militaire et de service public qui délivre des enseignements modulaires et personnalisés au niveau des connaissance détenues par l’élève-officier au moment de son entrée à l’école. Missions La formation comprend un enseignement militaire, un enseignement spécifique et une préparation aux premiers emplois. La vocation de l’école est de préparer les officiers de gendarmerie à exercer leurs fonctions de commandement et de cadre de haut niveau. La scolarité s’étend sur deux années. La formation dispensée aux élèves permet de : • forger leur identité d’officier de gendarmerie dans le respect de la loi et des règles déontologiques ; • leur faire acquérir les connaissances juridiques, techniques et administratives nécessaires au commandement d’une unité élémentaire ; • les préparer en tant que chef militaire à faire face aux situations de crise ou de conflits armés ; • accroître leur qualité d’ouverture et de compréhension de leur environnement humain, social et professionnel. La scolarité est attestée par la remise d’un diplôme de sortie de grande école. Il servira de référence pour l’attribution par équivalence du diplôme de qualification militaire gendarmerie (DQMG). En fonction des places disponibles proposées au choix des élèves et de son classement final, l’officier choisit son affectation future parmi les places proposées dans sa dominante (Sécurité Publique, Maintien de l’Ordre, Sécurité Routière, Police judiciaire). Il rejoindra alors son unité pour une période de trois ans. Comme dans les autres grandes écoles militaires et dans le respect des traditions de l’Arme, la scolarité est ponctuée de cérémonies militaires qui marquent les différentes étapes de la formation de l’officier (remise des taconnets et des sabres, baptême de promotion). Lors de ces occasions particulières, les élèves-officiers et officiers-élèves portent la «Tétra», tenue de tradition qui est la marque de l’appartenance à l’une des grandes écoles militaires françaises. Autorité commandant l’école : Général de brigade Philippe CHEVILLARD Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Loïc CHANCERELLE 35 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR La devise : « Ils s’instruisent pour vaincre » Lieu d’implantation : Écoles de Coëtquidan - 56381 GUER CEDEX Officier presse : CBA GUILLERMET - [email protected] - Tél. : 02 97 70 72 13 (14) Port. : 06 76 72 34 80 Historique École de formation initiale des officiers de l’armée de Terre, elle en constitue indiscutablement la « maison mère ». Implantée depuis 1945, dans la lande bretonne, sous l’impulsion du maréchal de Lattre, elle regroupe l’ESM de Saint-Cyr, l’École militaire interarmes et l’École militaire du corps technique et administratif. « summer victory ». Ils assisteront également à la fête des écoles, le « triomphe », le 24 juillet. Missions L’école spéciale militaire de Saint-Cyr forme durant trois ans des Saints-Cyriens, hommes et femmes, issu des classes préparatoires ou des universités. L’école accueille également des candidats BAC + 4 pour un cursus de deux ans et BAC + 5 pour un cursus d’un an. À l’issue de leur formation, les officiers-élèves quittent l’école avec le grade de lieutenant, titulaires soit d’un titre d’ingénieur pour les scientifiques, soit d’un diplôme universitaire équivalent pour les autres. Coopération avec les britanniques 600 militaires britanniques seront à Coëtquidan en juillet, dont 400 cadets de l’école royale militaire de Sandhurst, pour participer à un exercice tactique Autorité commandant l’école : Le Général Jean Coulloumme-Labarthe Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel BOSSER, directeur des formations d’élèves 36 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES DE COËTQUIDAN La devise : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide » Lieu d’implantation : Écoles de Coëtquidan - 56381 GUER CEDEX Officier presse : CBA GUILLERMET - [email protected] - Tél. : 02 97 70 72 13 (14) Port. : 06 76 72 34 80 Historique Héritière des anciennes écoles d’armes, l’EMIA est créée en 1961 sur le site de Coëtquidan. Missions L’École militaire interarmes permet aux élèves officiers d’acquérir une formation générale militaire et académique en 2 ans. Le recrutement de cette école est ouvert, sur concours, aux meilleurs sous-officiers de l’armée de Terre titulaires du baccalauréat et ayant plus de deux ans et demi de service. Les élèves de l’EMIA quittent les écoles avec le grade de lieutenant et retrouvent leurs camarades Saint-Cyriens en écoles de fonctions opérationnelles, pour une année commune d’application en vue du premier emploi. École de promotion interne, l’EMIA reflète concrètement la diversité du corps des officiers de l’armée de Terre. Autorité commandant l’école : Le Général Jean Coulloumme-Labarthe Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel BILLAUDEL Henri 37 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE NAVALE Lieu d’implantation : Groupe des Écoles du Poulmic - BP 600 - 29240 BREST NAVAL Officier presse : POC 14 juillet : Capitaine de corvette Serge BORDARIER – à partir du 7 juillet : 06 23 40 67 41 POC avant le 10 juillet : Lieutenant de vaisseau LOUVOT – 02 98 23 37 59 – [email protected] Historique En 1827, Charles X crée une école embarquée à bord du vaisseau ORION, mouillé en rade de Brest. Par ordonnance du 1er novembre 1830, Louis Philippe lui donne le nom d’École navale qu’elle a, depuis, conservé. Trois vaisseaux successifs l’accueillent, portant le nom de BORDA, homme de science et officier de marine du XVIIIe siècle auquel les élèves de l’École navale doivent leur surnom de tradition : « Bordaches». En 1915, l’école s’installe à terre à Laninon puis est transférée en 1945 à Lanvéoc Poulmic. Le général de Gaulle préside à son inauguration officielle en 1965. L’an prochain, le groupe des écoles du commissariat de la Marine provenant de Toulon intègrera l’établissement comprenant déjà l’École militaire de la flotte et l’École de manœuvre et de navigation. Missions Ces écoles ont formé plus de 1700 élèves cette année et notamment l’ensemble du personnel de la Marine, de la Gendarmerie et d’autres ministères instruits à la navigation comme chefs de quart. L’École navale forme les futurs officiers de marine de carrière. Ils sont destinés à occuper des fonctions de conduite et de direction à bord des bâtiments de surface et des sous-marins, au sein de l’aviation navale et dans les unités de fusiliers marins commandos. Ils seront chef de service, chef du quart passerelle ou ingénieur de quart machines, pilote, plongeur démineur, commando-marine… La promotion constituée en septembre 2002 qui défile aujourd’hui sera scindée en deux à l’automne prochain en raison de la réforme de la formation qui passe de 2 ans à 3 ans à l’École navale, toujours suivie de l’École d’application embarquée sur le porte-hélicoptères JEANNE D’ARC et la frégate GEORGES LEYGUES. Une demi-promotion suit l’ancien cursus et embarque sur la Jeanne d’Arc tandis que l’autre demi-promotion, inaugurant le nouveau cursus, effectue une 3e année à l’École. Cette attente pour exercer leur métier leur offre l’avantage d’une formation maritime, humaine et au commandement accrue. Au terme de 3 ans de formation, les élèves reçoivent le diplôme d’ingénieur de l’École navale assorti du grade de master ou, pour certains élèves de concours interne ou réservé étrangers, un titre universitaire. Coopération avec les britanniques Le Britannia Royal Navy College (BRNC) et l’École navale coopèrent depuis plusieurs dizaines d’années (présence d’officiers de liaison, échanges d’élèves, etc.). Autorité commandant l’école : Contre-amiral Pierre de ROQUEFEUIL Autorité défilant en tête de l’unité : Capitaine de corvette Serge BORDARIER, directeur de la promotion 2002 de l’École navale. 38 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DE L’AIR ÉCOLE MILITAIRE DE L’AIR Lieu d’implantation : École de l’air DE - Base aérienne 701 - 13661 SALON AIR Officier presse : SIRPA AIR - Lieutenant PELTIER - Tél. : 01 45 52 90 95 (standard) Historique L’École de l’air est née en 1935, elle est implantée à Versailles, dans les locaux de l’École militaire d’application de l’aéronautique. Le Général HOUDENON est le premier officier appelé à l’honneur de commander l’École de l’air. En 1937, la troisième promotion est accueillie à Salon-deprovence où elle réside aujourd’hui. L’École militaire de l’air : En novembre 1925, le centre d’études de l’aéronautique devient par changement de dénomination l’École militaire de l’Air. Missions À partir de lycéens et d’étudiants, filles et garçons, à culture scientifique, l’École de l’Air a pour mission de former les officiers appelés à assurer de hautes responsabilités dans l’armée de l’Air, en tenant des postes d’exécution puis de commandement, jusqu’aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie militaire au titre de leurs corps d’affectation : • corps des officiers de l’Air, c’est-à-dire le personnel navigant, • corps des officiers mécaniciens de l’Air, chargés du soutien technique des unités, • corps des officiers des bases de l’Air, chargé du soutien opérationnel et général. Les deux premières années d’études communes aux trois corps d’appartenance se déroulent sous le régime de l’internat. Des quartiers libres et des permissions qui s’apparentent aux vacances scolaires sont accordés pendant cette période. Les élèves perçoivent une solde. Les études, la pension et le trousseau sont gratuits. Au terme de la 2e année et sous réserve d’avoir satisfait aux examens de contrôle répartis sur l’ensemble des deux années, les élèves sont nommés sous-lieutenants. Pendant la 3e année qu’ils passent à l’École de l’Air sous le régime de l’externat, les officiers-élèves reçoivent une formation correspondant à la spécialité choisie au titre de leurs corps d’appartenance. Ils perçoivent la solde correspondant à leur grade de sous-lieutenant. Le diplôme d’ingénieur de l’École de l’air, diplôme reconnu par la commission des titres d’ingénieur, est décerné en fin de stage d’application de troisième année. Autorité commandant l’école : Général Jean-Pierre MARTIN Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Richard REBOUL 39 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES DE LYON-BRON La devise : PRO PATRIA ET HUMANITATE ( pour la patrie et l’humanité). Lieu d’implantation : 331 avenue du Général De Gaulle – 69500 Bron Officier presse : Capitaine GARREC - mail : [email protected] - tél : 06.71.59.05.82 Historique Héritière de l’École impériale du service de santé militaire installée à Strasbourg de 1856 à 1870, l’École du service de santé militaire de Lyon fut créée en 1888. Devenue École du Service de santé des armées en 1972 et transférée en 1981 sur l’emprise de l’ancienne base aérienne 942 à Bron, cette école a, au cours de ses 115 années d’existence, accueilli et formé, en collaboration avec les écoles et facultés civiles, près de 13000 médecins, pharmaciens, vétérinaires, officiers d’administration et bientôt dentistes au profit des armées. L’enseignement universitaire est complété par un enseignement spécifique : • Soutien universitaire afin d’apporter une aide pendant les premières années • Formations complémentaires : secourisme (différents degrés et monitorat), épidémiologie, méthodologie, communication, médecine des activités physiques et sportives, médecine d’urgence et de catastrophe, stages pratiques (pompiers, SAMU,etc.) • Formation militaire : théorique et pratique, stages en unités militaires et en hôpitaux des armées, brevets militaires (parachutisme, plongeur de bord, alpinisme, commando) Missions L’école de Lyon accueille des médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les chirurgiens dentistes au profit de l’ensemble des armées. Le cursus universitaire est identique à celui des étudiants civils. Les élèves sont ensuite dans les facultés ou écoles de leur science respective (médecine, pharmacie, vétérinaire, dentaire). Ils suivent les cours de ces facultés et écoles et sont soumis à leurs règlements. En fin de scolarité, ils obtiennent les titres et diplômes de leur spécialité. • Culture générale : initiation à l’informatique, cours d’anglais médical, voyages d’études et stages à l’étranger, conférences d’intérêt général, certificats de langues étrangères. Autorité commandant l’école : Médecin général inspecteur FLECHAIRE. Autorité défilant en tête de l’unité : Médecin en chef François COINTET, directeur des études de l’École. 40 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES DE BORDEAUX La devise : « Mari transve mare semper prodesse » (sur mer et au delà des mers, toujours au service des hommes). Lieu d’implantation : 149 bis, cours de la Marne - BP 200 - 33998 BORDEAUX ARMÉES Officier presse : Adjudant chef MEGES Laurent - E-mail : [email protected] - tél. : 06.84.37.57.50 Historique L’École du Service de santé des armées de Bordeaux est l’héritière des écoles de médecine navale des ports créés à Rochefort en 1722, Brest en 1731 et Toulon puis à l’École principale du Service de santé Marine créée en 1890. À ses débuts elle assure uniquement la formation des médecins et des pharmaciens de la Marine et de l’Outre mer, et depuis 1971, elle instruit tout comme son homologue de Lyon des médecins des trois armées et de la gendarmerie ainsi que les chirurgiens dentistes depuis 2002. Ces médecins militaires formés en 9 années, suivent leurs études de médecine au sein de l’université de Bordeaux 2. Elle regroupe actuellement 318 élèves étrangers dont une lève féminine. Missions L’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux, autrefois Santé Navale, forme, comme son homologue de Lyon, des médecins militaires, féminins et masculins, destinés à servir dans les 4 armées : armée de Terre, Marine Nationale, armée de l’Air et Gendarmerie. Après un concours national, conditionné par l’obtention du baccalauréat, les élèves reçus vont suivre, à la faculté, les mêmes études et passer les mêmes examens que les étudiants civils. À l’issue d’un cursus de 6 ans à la Faculté de Bordeaux II, les élèves participent à l’épreuve classante nationale qui leur donne accès à une spécialité, médecine générale ou disciplines hospitalières. Ils reçoivent la suite de leur formation en CHU, dans un Hôpital d’instruction des Armées ou dans des unités sous l’égide de l’École du Val de Grâce. Ils rejoignent enfin une École de spécialisation en fonction du premier poste choisi : • l’IMASSA près de Paris, pour l’armée de l’Air, • l’IMTSSA (Le Pharo) à Marseille, pour l’armée de Terre, • l’IMNSSA à Toulon Ste Anne, pour la Marine. Autorité commandant l’école : Médecin général inspecteur Jérôme GUELAIN Autorité défilant en tête de l’unité : Médecin en chef (TA) Christian THOMAS, chef de corps 41 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DES SOUS-OFFICIERS DE LA GENDARMERIE NATIONALE Lieu d’implantation : Caserne Richemont - 95 avenue Jules Guesde - 03102 MONTLUCON Officier presse : Chef d’Escadron LEBON - Tel : 04.70.08.50.40 - Port. : 06.85.14.96.51 Historique Le 1er août 1976, l’école préparatoire et de perfectionnement de la Gendarmerie est installée à Montluçon. Elle prend l’appellation d’école de sous-officiers de Gendarmerie le 1er octobre 1984 pour devenir l’école de Gendarmerie le 1er juillet 1999. Missions Elle a pour mission de préparer à leur future vie professionnelle, des jeunes gens issus de tous milieux, aucun niveau d’étude n’étant requis pour se présenter à la sélection. Plus importante école de formation initiale de sous-officiers du ministère de la Défense, cette école a formé, depuis sa création, près de 30000 sous-officiers, affectés dans les unités de terrain, en gendarmerie mobile, départementale ou à la Garde Républicaine, après une formation initiale de 10 mois. Elle reçoit également des officiers et sous-officiers en stage de perfectionnement de courte durée. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Alain BACH, commandant l’école 42 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE La devise : « S’élever par l’effort » Lieu d’implantation : Quartier Coiffé - rue de la Tour carrée - Saint Maixent l’École Officier presse : chef de bataillon Jacques COMBARIEU - [email protected]él : 05 49 76 83 06 - Port : 06 72 11 09 40 Historique L’École créée en 1963 a fêté ses quarante ans à SaintMaixent l’an dernier. Elle est devenue la seule école de formation initiale des sous-officiers de l’armée de Terre en 1998 (elle forme 97% de ses sous-officiers – à l’exception de ceux de la Légion étrangère, des Sapeurs Pompiers de Paris et des spécialistes de la Haute montagne), ce qui lui vaut le titre de « Maison mère des sous-officiers ». Elle comprend 5 bataillons dont un est délocalisé sur Châteauroux. bac, pour un stage de 8 mois) et semi-direct (jeunes engagés provenant des régiments de l’armée de Terre, pour un stage de 3 mois). Plus de 15 % des élèves et des stagiaires sont des femmes. - La formation générale des futurs sous-officiers supérieurs par le biais de cours par correspondance. Associée à une formation de spécialiste faite dans les écoles d’armes, le sous-officier entre dans une 2e carrière avec l’attribution du Brevet supérieur de technicien de l’armée de terre (BSTAT). Recevant de nombreuses délégations étrangères en visite, intéressées par la formation dispensée à Saint-Maixent et, notamment, la formation des élèves sous-officiers de recrutement direct (c’est une particularité française), l‘École n’assure pas la formation des sous-officiers des armées étrangères. Missions L’ENSOA prend en compte : - La formation initiale des futurs sergents qui obtiennent le certificat militaire du 1er degré contribuant à l’attribution du Brevet de spécialiste de l’armée de terre (BSAT). Les élèves sous-officiers en formation initiale proviennent de deux recrutements différents : direct (après le Autorité commandant l’école : Général Jean Claude GODART Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jacques DESCAMPS, chef de corps 43 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DE MAISTRANCE Lieu d’implantation : 29240 BREST NAVAL Officier presse : Enseigne de vaisseau Stéphanie VALÉRA - [email protected] 02 98 22 29 34 (foyer du centre d’instruction naval de Brest) - 06 07 58 18 30 Historique L’École des sous-officiers de la Marine a été créée en 1923 pour favoriser, tant par son mode de recrutement que par l’instruction qui y est dispensée, la formation d’officiers mariniers ayant des connaissances générales et professionnelles particulièrement développées. Elle prend le nom d’École de Maistrance en 1933. Implantée à Brest au sein du centre d’instruction naval, cette école forme chaque année deux promotions de futurs sous-officiers de la Marine, les officiers mariniers, qui constituent l’épine dorsale des équipages de la flotte et le cadre de maîtrise des unités de la marine par leurs qualités militaires, leurs compétences techniques et leur dévouement au service. L’école de maistrance, héritière par filiation directe du patrimoine de l’école des mousses, s’enorgueillit de posséder un drapeau décoré de la Légion d’Honneur, des croix de guerre 1914-1918, 1939-1945 et des théâtres d’opérations extérieurs. officiers) de recrutement direct de la Marine nationale. Sa mission consiste à préparer à des fonctions d’encadrement des jeunes gens ayant au moins suivi une classe de terminale. Chaque année, elle accueille ainsi huit cents jeunes filles et garçons âgés de 18 à 25 ans. Après leur formation initiale à l’École de maistrance d’une durée de quatre mois, ils rejoignent une école de spécialité pour acquérir une formation de spécialiste dans un des vingt-huit métiers que la marine leur propose. La durée de la formation à l’École de Maistrance et en école de spécialité est de l’ordre d’une année à l’issue de laquelle les élèves sont appelés à servir à bord des bâtiments de combat, dans les unités à terre ou dans l’aéronautique navale. Les élèves infirmiers suivent quant à eux une formation de trois années conduisant à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier. Missions L’École de maistrance forme les officiers mariniers (sousAutorité commandant l’école : Capitaine de vaisseau Jean-Marc LA MARLE, commandant le Centre d’instruction naval de Brest. Autorité défilant en tête de l’unité : Capitaine de frégate Florent KÉRISIT, directeur de l’École de Maistrance 44 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR Devise : « S’armer pour le futur » Lieu d’implantation : base aérienne 721 - Rochefort Saint-Agnant Officier presse : Lieutenant Philippe LABROUSSE - E-mail : [email protected] Tél. : 05 46 88 82 07 Historique • Juillet 1932 : création de l’école des apprentis mécaniciens des forces aériennes de Rochefort ; • 14 Juillet 1939 : remise de son drapeau à l’école technique de l’armée de l’Air (ÉTAA) de Rochefort ; • 19 août 1952 : L’Héraclès de Bourdelle sert de support à l’insigne de la base aérienne de Rochefort ; des sous-officiers de l’armée de l’Air (ÉFSOAA) ; • 5 février 2002 : le président Chirac décore le drapeau de l’école de la Médaille militaire ; • 21 juillet 2003 : premier baptême de promotion, présidé par le chef d’état-major de l’armée de l’Air ; • 19 février 2004 : visite de l’école par madame Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense. • 1956 : le drapeau de l’ÉTAA est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille de l’aéronautique ; • 1er décembre 1972 : début des travaux de construction de l’école à Saint-Agnant, sur la rive gauche de la Charente ; • 19 juin 1978 : inauguration de la nouvelle école par Yvon Bourges, ministre de la défense ; • 1986 : la base aérienne 721 prend le nom de baptême «Adjudant Pierre Gémot» ; Missions • assurer les formations militaires et professionnelles qualifiantes des sous-officiers de l’armée de l’Air ; • assurer les formations professionnelles qualifiantes des spécialistes d’aéronefs de l’aviation navale et des techniciens audiovisuels des armées et de la Gendarmerie ; • dispenser des formations courtes destinées à l’acquisition de compétences particulières techniques et pédagogiques. • 1998 : adoption de l’appellation d’école de formation Autorité commandant l’école : Général de brigade aérienne Victor DUDRET Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Didier JOLY 45 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 1 ER RÉGIMENT D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE Lieu d’implantation : 80 rue Rouget de l’Isle – BP 1404 – 92014 Nanterre cedex Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] Port. : 06.89.98.75.83 Historique L’arrêté consulaire du 4 octobre 1802 instaure une garde municipale de Paris à laquelle était confiées des missions d’honneur ainsi que la surveillance des ports, barrières (1er Régiment) et des rues de la capitale (2e Régiment). Le 1er Régiment d’infanterie reçoit son drapeau 11 novembre 1979 des mains du Président Valéry Giscard-d’Estaing. L’importance de ces missions qui sont confiées aux compagnies d’honneur requiert une présentation brillante et une rigoureuse disponibilité opérationnelle. L’instruction menée au sein des unités est prolongée par des séjours en camp, où les compagnies d’infanterie s’entraînent aux missions de combat dans le cadre de la Défense opérationnelle du territoire (DOT), mais aussi dans les missions de maintien de l’ordre. Missions Les compagnies du régiment ont pour mission première d’assurer la sécurité et les services d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’État. De telles missions, qui ne peuvent être différées, qui exigent des effectifs permanents et qui peuvent être commandées dans des délais très brefs, réclament une grande disponibilité, une absence de droit à l’erreur dans la mesure où elle sont exécutées en public. Dans le cadre de concours ponctuels accordés à la Gendarmerie départementale, les compagnies d’honneur forment et entretiennent 3 équipes légères d’intervention (ELI). Une équipe est composée de dix hommes particulièrement entraînés à la neutralisation de personnes dangereuses lors d’opérations de police judiciaire, à l’arrestation de meneurs et au rétablissement de l’ordre lors de manifestations en milieu urbain ou rural. Mais le quotidien de ce régiment est également constitué des visites de chefs de gouvernement ou d’ambassadeurs, de déjeuners ou dîners donnés en l’honneur de personnalités marquantes, des grands événements de la vie politique mobilisant la presse. La Garde Républicaine aux yeux des Français et du monde, représente l’image de la France. Autorité commandant l’école : Général Christian POUPEAU Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel Bruno JACOB 46 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 2 E RÉGIMENT D’INFANTERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE Lieu d’implantation : 56 à 84 boulevard Kellermann – 75634 Paris cedex 13. Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] - 06.89.98.75.83 Historique L’arrêté consulaire du 4 octobre 1802 instaure une garde municipale de Paris à laquelle était confiées des missions d’honneur ainsi que la surveillance des ports, barrières (1er Régiment) et des rues de la capitale (2e Régiment). Le 1er Régiment d’infanterie reçoit son drapeau 11 novembre 1979 des mains du Président Valéry Giscard-d’Estaing. Missions Le 2e Régiment d’infanterie de la Garde républicaine dispose de quatre compagnies des grands services. Le régiment a un seul mot d’ordre : sécurité et honneur, au profit des hautes instances de l’État. Ces missions contribuent à la symbolique de la démocratie française et à son rayonnement universel. Les compagnies des grands services se doivent donc de tendre vers l’excellence. Seule une disponibilité totale, une rigueur de tous les instants et un entraînement régulier permettent de relever ce défi. Fait remarquable, seule force armée habilitée à pénétrer dans les assemblées législatives, la Garde Républicaine y exerce une mission permanente de sécurité, par le biais des compagnies des grands services. Ainsi, un détachement se rend quotidiennement au Palais Bourbon, siège de l’Assemblée nationale, et au Palais du Luxembourg, enceinte du Sénat, pour sécuriser et, le cas échéant, intervenir jusque dans l’hémicycle. Enfin, selon les usages de la tradition, les compagnies des grands services rendent les honneurs à l’entrée en séance des présidents de l’Assemblée Nationale et du Congrès. Le pouvoir législatif n’est d’ailleurs pas le seul a avoir le droit à la reconnaissance de la Nation : en effet, les «immortels « bénéficient également d’une haie d’honneur lors de leurs entrées et sorties de séances solennelles. Il en est de même d’ailleurs pour les hautes autorités étrangères qui sont reçues au ministère des Affaires Étrangères. Afin d’assurer toutes ces missions, les compagnies des grands services, possédant un effectif avoisinant les deux cents personnels, sont réparties sur l’ensemble des casernes du deuxième régiment. Autorité commandant l’école : Général Christian POUPEAU Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Philippe GERBAULT 47 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 43 E RÉGIMENT D’INFANTERIE La devise : « 43 e ton passé t-en souviens-tu ? » Lieu d’implantation : La Citadelle – Quartier Boufflers – BP 42 - 59998 LILLE ARMÉES Officier presse : Aspirant DANGLETERRE - [email protected] - 06 14 89 09 51 Historique Le “43” est un des régiments les plus anciens de notre armée. Créé en 1638, pour le service à la mer il permit à des troupes de débarquer sur les côtes lors de la bataille de Guettary. Commandé successivement par les cardinaux Richelieu puis Mazarin, il devient régiment Royal des Vaisseaux en 1669 après s’être distingué sur l’Escaut pendant la guerre de Dévolution. Louis XIV en devient son colonel. Il participe à toutes les batailles de l’ancien régime et s’illustre en particulier à Fontenoy le 11 mai 1745 sous le commandement du maréchal de axe. Devenu 43e régiment d’infanterie après la Révolution, il participe à toutes les campagnes du Premier Empire. Il reçoit 3 citations au cours du premier conflit mondial qui lui valent l’attribution de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre. En mai 1940 il arrête une division allemande sur l’Escaut pendant six jours puis embarque à Dunkerque. Lors de ces combats de Bruille Saint-Amand, il perd un tiers de ses effectifs. Son comportement héroïque en Indochine en tant que bataillon de marche est récompensé par une citation à l’Ordre de l’armée. Il se distingue enfin en Algérie de 1958 à 1962. Il devient, en 1998, le régiment d’appui au commandement de la Force d’action terrestre (CFAT) et de la Force logistique terrestre (CFLT). Au gré des réorganisations de la FAT, il se évolue en permanence et se consacrera bientôt au soutien spécifique du PC High Readiness Force (HRF) de Lille. Missions Le 43e Régiment d’infanterie contribue à l’engagement en opération des forces terrestres en permettant le déploiement des postes de commandement (PC). Il appuie en priorité les états-majors tactiques de plus haut niveau. Essentiellement, il s’agit des postes de commandement de composantes terrestres, du futur poste de commandement de corps d’armée multinational (High Readiness Forces) et des postes de commandement des états-majors logistiques, en Europe sur le territoire national ou en opérations extérieures. L’appui au commandement recouvre 4 domaines : acheminement des AMPC (abris mobiles de postes de commandement), déploiement du PC, protection et soutien logistique. Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel (TA) Philippe BAULAIN, chef de corps 48 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 3 E RÉGIMENT D’INFANTERIE DE MARINE La devise : « Debout les morts » Lieu d’implantation : Quartier Foch - 55 avenue de Verdun - BP 17 - 56998 LORIENT NAVAL Officier presse : Capitaine Jean-Daniel BERNARD - Tél. : 02 97 68 50 15 Historique Créé par ordonnance du roi Louis-Philippe le 14 mai 1831, le 3e RIMa est issu des compagnies de la mer fondées par le cardinal de Richelieu. Au cours du siècle dernier, il a participé à toutes les expéditions lointaines et s’est particulièrement illustré à BAZEILLES en 1870. Mission de service Public : plan renfort Bretagne, plan ORSEC Brest 2002, POLMAR, VIGIPIRATE en 2003-2004, HEPHAISTOS septembre 2003. Durant la Grande Guerre, il perd 4617 hommes au cours de combats héroïques. De nouveau engagé pendant le second conflit mondial, il se bat avec ardeur et compte 405 morts dans ses rangs. De 1953 à 1957, ses unités participent aux opérations d’Afrique du Nord. Le 1er mars 1963, il est reconstitué à Vannes, il y a 41 ans. Missions Combat débarqué au contact après approche sous blindage pour contrôler le milieu dans la durée. Faire face à toutes les situations, porter la sécurité ou la paix à l’extérieur de nos frontières, protéger nos ressortissants, prêter assistance à nos concitoyens. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel François-Xavier de WOILLEMONT, chef de corps 49 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 8E RÉGIMENT DE PARACHUTISTES D’INFANTERIE DE MARINE La devise : « Volontaire » Lieu d’implantation : Quartier FAYOLLE - BP 339 - 81108 CASTRES Officier presse : SLT Fabrice PONSET - 05 63 62 55 64 - 06 72 08 99 79 Historique Le 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine a été créé le 1er mars 1951 à Hanoï sous l’appellation de 8e Bataillon de parachutistes coloniaux. Engagé sans discontinuer pendant plus de quatre ans en Indochine, il disparaîtra dans la tourmente de la bataille de Diên Biên Phù, le 7 mai 1954. Recréé en 1955 pour aller renforcer le dispositif militaire en Algérie, il va embarquer à Marseille sous le nom de 8e Régiment de parachutistes coloniaux. Rapatrié en 1961, il tient d’abord garnison à Nancy puis, en juillet 1963, s’installe à Castres. De 1969 à 1972, il participe à l’intervention française au Tchad. A compter de 1978, il va participer à la quasi totalité des interventions extérieures de la France : Liban, Rwanda, Golfe, Kurdistan, Ex-Yougoslavie, Côte d’Ivoire. Régiment composé exclusivement de parachutistes professionnels depuis plus de trente ans, le 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine appartient à la 11e Brigade parachutiste. Régiment d’intervention dans l’urgence spécialisé dans la gestion des crises, cinq citations à l’ordre de l’armée sont venues récompenser ses actions glorieuses. Missions Régiment parachutiste de l’infanterie de Marine, il est apte à s’engager sous toutes les formes du combat d’infanterie : approche sous blindage et combat d’infanterie légère, assaut par air et combat aéromobile. Pour cela il est doté d’équipements modernes et adaptés : véhicules de l’avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers lourds et mortiers de 81 mm, canons de 20 mm, missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2, lance-grenades individuels, moyens de transmission de la dernière génération et optronique de pointe... Mais il s’appuie surtout sur la générosité de ses hommes, leur rigueur, leur adaptabilité et leur connaissance de l’outremer et de l’étranger que leur confère leur appartenance aux Troupes de Marine. Coopération avec les britanniques Régiment binômé avec le 1st Prince of Wales Régiment. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Didier BROUSSE, chef de corps 50 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 5 E RÉGIMENT DU GÉNIE La devise : « Partout toujours réaliser » Lieu d’implantation : Caserne des Matelots - Allée des Matelots – 78000 Versailles Officier presse : Lieutenant FAVARD – tel : 01 39 67 60 32 - fax : 01 39 67 61 04 Historique Créé en 1889 à Versailles, le 5e régiment du génie est alors l’unique régiment des sapeurs de chemins de fer. Il s’illustre dans de nombreuses campagnes qui sont à l’origine des inscriptions sur son drapeau : Madagascar 1895, Maroc 1911-1913, Champagne 1915, Verdun 1916, La Somme 1916, L’Aisne 1917. En 1998, le 5e régiment du génie devient le régiment de travaux de l’armée de Terre et il rejoint la brigade du génie en 1999. Aujourd’hui, le 5e régiment du génie est le seul régiment de travaux de l’armée de Terre et l’unique régiment de travaux voies ferrées des armées. Actuellement, le régiment est engagé sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures où il assure sa mission de maintien et de rétablissement des axes logistiques principaux. Il est présent en Côte d’Ivoire sous mandat ONU, au Kosovo au sein de la KFOR, à Tahiti pour la construction de la route traversière « Papenoo ». Des éléments individuels sont également engagés en Afghanistan, au Gabon, au Tchad, au Sahara Occidental et en Haïti. Missions Le 5e régiment du génie appartient à la brigade du génie. Sa mission est de participer à l’organisation du terrain en vue de l’adapter aux besoins de l’engagement des forces terrestres. Dans ce cadre, le 5e RG aide au déploiement des forces à travers la réalisation de travaux d’infrastructures (routes, pistes, plates-formes, ponts). En Métropole, le régiment effectue l’entretien, la réfection et la création des routes, pistes et plates-formes de tous les camps nationaux que les 2 000 kilomètres de voies ferrées militaires. Coopération avec les britanniques Jumelage avec le 25th ER, 25e régiment du génie britannique situé à ANTRIM (Irlande du Nord). Rencontre du 4 au 7 mai 2004 à Versailles. Exercice « Turnout ». 30 août au 13 septembre 2003. Partenariat avec les sapeurs de la 507th Specialist Team Royal Engineers. Lieu : Camberley et Aschurch (GB). Travaux de voies ferrées sur un dépôt de matériels militaires. Exercice « Turnout ». 5 au 19 octobre 2002. Travaux voies ferrées en coopération sur le plateau de Satory (Versailles) avec le 507th Specialist Team Royal Engineers. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Patrick BARRILLON, chef de corps 51 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 48 E RÉGIMENT DE TRANSMISSIONS D’AGEN La devise : « Religare et unire sic » (relier et ainsi unir) Lieu d’implantation : Quartier TOUSSAINT - 47918 Agen Cedex 9 Officier presse : SLT GOURRAT Alexander - [email protected] - tél. : 05 53 48 93 65 - Port. : 06.73.42.11.05 Historique Héritier du 48e Bataillon de sapeurs télégraphistes, issu de l’éclatement, en 1920, du 8e Bataillon du génie, le 48e Bataillon de transmissions est crée le 1er avril 1947 et prend garnison à Libourne. Il est dissous le 31 mars 1951. Le 1er juillet 1988, le 4e Bataillon de transmissions, stationné à Bordeaux, devient 48e Bataillon de transmissions et reçoit son drapeau des mains du général SALVAN. Il devient 48e Régiment de transmissions le 1er juillet 1995 et s’implante sur la garnison d’Agen. Il réunit également les systèmes d’information associés en métropole, hors métropole, sur les théâtres d’opérations extérieures et ceux de la composante fixe chargée du maintien du réseau de télécommunications militaires. Il prend en charge l’installation, la mise en œuvre, le soutien des réseaux de télécommunications et des systèmes d’information associés, en région Terre Sud-Ouest, ou au profit des forces projetées. Le régiment est présent sur les théâtres d’opérations extérieures à raison de 287 personnels pour l’année 2001. Depuis le 1er juillet 2000, le 48e Régiment de transmissions a intégré la Brigade de transmissions de Lunéville. L’été 2003 est l’occasion de voir le régiment parachever sa montée en puissance : il compte 11 compagnies. Missions Désormais régiment SIC (systèmes d’informations et de communications), le 48e RT réunit les éléments de la composante mobile chargée du déploiement des moyens de télécommunications tactiques (RITA-Radio-Satellite). Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel BRUNEL Denis, chef de corps 52 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied BRIGADE DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS Devise : « Sauver ou périr » Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17 Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79 Historique La brigade de sapeurs pompiers de Paris, grande unité du génie de l’armée de terre, exerce une activité opérationnelle dans le cadre d’une mission civile. Mise à la disposition du préfet de police de Paris pour assurer la défense et la lutte contre l’incendie, elle accomplit sa mission à Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne grâce aux 77 centres de secours répartis sur l’ensemble de sa zone d’action. Sa mission initiale de lutte contre l’incendie s’est progressivement étendue à toute une série d’opérations de prévention et de secours très diverses. janvier 2001, la BSPP fournit un détachement au Kosovo, pour assurer la sécurité de nos forces à Mitrovitcha et participer à la formation des pompiers locaux. La brigade de sapeurs pompiers de Paris reçoit chaque jour plus de 5000 appels. En 2003, elle est intervenue 428 458 fois (près de 1200 interventions par jour, 1 départ toutes les 70 secondes) pour éteindre plus de 18 000 incendies et secourir plus de 300 000 personnes, soit l’équivalent de la population de Strasbourg. Le 25 août dernier, la mort d’un jeune caporal au cours de l’extinction d’un bâtiment désaffecté, à Aubervilliers (93), a une nouvelle fois malheureusement endeuillé la brigade de sapeurs pompiers de Paris. Missions Forte de 7 200 sapeurs pompiers, elle possède, en outre, des détachements extérieurs à Lacq-Artix pour la défense des populations proches des installations de gaz, à Biscarosse pour la défense du centre d’essais des Landes et à Kourou pour la sécurité du pas de tir de la fusée européenne Ariane. Unité prestigieuse et internationalement reconnue, elle est jumelée avec des corps de pompiers de différentes villes comme Pékin, Santiago du Chili et New York. Depuis Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Joël PRIEUR 53 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied CENTRE D’INSTRUCTION NAVALE DE SAINT-MANDRIER Lieu d’implantation : Centre d’instruction navale - BP 565 - 83800 TOULON NAVAL Officier presse : EV1 Marion SELLERET - [email protected]éfense.gouv.fr - Tél. : 04 94.11.47.88 CIN Saint Mandrier – BP –83 800 Toulon Armées Historique Coopération avec les britanniques Créé en 1971, le CIN est né d’une politique de regroupement progressif des diverses écoles de spécialité disséminées sur le territoire national. Depuis 2002, le CIN-Saint-Mandrier est jumelé avec la Maritime Warfare School de Fareham « HMS Collingwood » et entretient avec elle des échanges réguliers. En 1993, le CIN fusionna avec le Groupe des écoles énergie de la Marine (héritier de l’École des apprentis mécaniciens de la flotte, présente sur la presqu’île depuis 1936), puis à l’été 2002 il absorba l’école de sécurité implantée à Cherbourg. Ce centre d’instruction de la Royal Navy, situé entre Southampton et Portsmouth, a des activités comparables à celles du CIN Saint Mandrier Il est actuellement la plus grande école de la Marine. Missions Le CIN-Saint-Mandrier remplit une mission d’incorporation et de formation. Avec plus de 1 000 permanents dont 18% de personnels féminins, il accueille et forme à l’année près de 8 000 élèves français et étrangers. Cette formation professionnelle s’étend sur une période 4 à 9 mois selon les niveaux professionnels. Autorité commandant l’unité : Capitaine de vaisseau Henri LECHAT Autorité défilant en tête de l’unité : Major missilier Denis TACIAK, porte drapeau des Cannoniers Marins 54 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied LA FRÉGATE TOURVILLE Lieu d’implantation : FASM TOURVILLE - 29240 BREST ARMÉES Officier presse : lieutenant de vaisseau ATHANASE-RICHE - Tél. : 02 98 31 14 35 (standard) Historique Missions La frégate Tourville tient son nom de Anne-Hilarion de Costentin (1642–1701), Comte de Tourville, qui est resté dans l’histoire comme l’un des précurseurs de la marine de guerre française. Tourville a servi successivement au sein de l’Ordre de Malte et dans la Marine Royale où il a atteint le rang de Maréchal de France. Le Tourville est avant tout un système de combat puissant spécialisé dans la lutte anti-sous-marine (ASM). Il a notamment la particularité de mettre en œuvre des sonars actifs de « très basses fréquences ». Cette technologie unique au monde place cette frégate à la pointe de la lutte anti-sousmarine. Également dotée d’importants moyens de lutte anti-navire et disposant de capacités d’autodéfense anti-aériennes, le bâtiment est polyvalent et participe aux grandes missions stratégiques dévolues à la marine : • la protection, par la patrouille et l’action antisous-marine continue au large des côtes essentiellement métropolitaines ; • la dissuasion, par la surveillance permanente des approches françaises et la protection rapprochée des entrées et sorties des Sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) ; • la projection, par la protection d’un groupe aéronaval ou amphibie. Tourville a non seulement été un prodigieux tacticien, remportant de brillantes victoires navales mais aussi un grand commis de l’État. Il a fait évoluer l’architecture navale et a créé un véritable corps d’officiers de marine fondé sur les compétences maritimes. Il a ainsi contribué à la naissance d’une flotte de guerre puissante qui seule pouvait donner à la politique française sa liberté d’action dans le monde. La frégate actuelle est le septième bâtiment du nom, elle a été admise au service actif en 1975. Le Tourville fait partie de la force d’action navale, entité qui regroupe tous les bâtiments de surface de la Marine Nationale. La frégate Tourville est parrainée depuis 30 ans par l’Ordre de Malte dont elle arbore la croix sur son fanion. Le Tourville n’est toutefois pas seulement un outil de détection et de combat, sa force réside également dans ses capacités à pouvoir se déployer longtemps sur des théâtres lointains. La grande taille de cette frégate lui permet en outre d’accueillir un état-major d’une trentaine de personnes. Autorité commandant l’unité : Capitaine de vaisseau Jean-Baptiste DUPUIS Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant de vaisseau Yannick BOSSU 55 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied FLOTTILLE 21F Lieu d’implantation : Flotille 21F - 30998 NIMES ARMÉES Officier presse : Enseigne de vaisseau NESLER - Tél. : 04 66 70 76 00 (ou 79 14) Historique Missions La flottille 21F est l’héritière de l’escadrille 2B créée en mai 1940 à Casablanca-La Médiana. Opérant sur bombardiers moyens, en Afrique du Nord et en Afrique Occidentale Française, elle connaît différentes bases d’affectation jusqu’à sa dissolution en avril 1944. La flottille 21F maintient ses équipages à un haut niveau d’entraînement pour pouvoir intervenir immédiatement à la demande de son autorité opérationnelle. L’entraînement est bilatéral puisque la 21F apporte fréquemment son concours à la force d’action navale (FAN) et à l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA). Huit années plus tard, la flottille 11F nouvellement créée à Oran reprend les traditions et l’insigne (la gazelle de Tindouf) de la 2B. Equipée de Neptune P2V6, elle devient 21F lors de la réorganisation générale de l’aéronautique navale en juillet 1953. Après la guerre d’Algérie, la flottille 21F vient s’installer sur la base flambant neuve de Nîmes-Garons, en novembre 1963. En décembre 1965, elle est la première flottille équipée de Bréguet Atlantic. La flottille effectuera, en 30 ans, plus de 100 000 heures de vol sur cet aéronef, assurant d’une part dans son fief méditerranéen des missions de lutte anti-sous-marine, lutte au-dessus de la surface, sûreté de zone, renseignement, sauvetage en mer; et s’illustrant d’autre part sur des théatres extérieurs tels que la Mauritanie, le Tchad, le Liban et plus récemment le Golfe et l’ex-Yougoslavie. Les équipages sont habitués à travailler dans un contexte interallié, de par leur participation régulière aux exercices internationaux, ainsi que dans un environnement interarmées, à travers leur collaboration fréquente avec l’armée de l’Air lors du guidage d’avions d’assaut, sur mer ou sur terre. La 21F assure une alerte permanente pour les missions de recherche et de sauvetage en mer, avec un temps de réaction toujours inférieur à deux heures. Ses Atlantique participent également à d’autres missions de service public, telles que la lutte contre la pollution en mer, la surveillance du centre spatial de Guyane et la répression du trafic de drogue. Autorité commandant l’unité : Capitaine de frégate Sébastien GOURTAY Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant de vaisseau Julien GLASSON 56 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied LE SOUS-MARIN NUCLÉAIRE D’ATTAQUE PERLE Lieu d’implantation : Toulon Officier presse : Lieutenant de Vaisseau VALLETTE - Tél. : 04 94 02 34 13 Historique Le sous-marin nucléaire d’attaque Perle est le dernier exemplaire d’une série de six sous-marins construits par la DCN. Mis en chantier le 22 mars 1987 et lancé le 22 septembre 1990 à Cherbourg, le SNA Perle est admis au service actif le 7 juillet 1993. Missions Le sous-marin d’attaque (SNA) a une vocation essentiellement tournée vers l’action, dans le cadre des trois fonctions opérationnelles que sont la dissuasion, la prévention et la projection. Autonome et discret, il participe à la protection et la sûreté des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Le SNA représente par ailleurs de manière générale, par sa mobilité et presque son ubiquité, une capacité à affirmer une présence sous-marine, en regard des activités des marines étrangères, dans des zones de taille importante. Il participe ainsi à la gestion interalliée de l’espace sous-marin. Outre cette mission directe de protection des SNLE, le SNA est également un moyen irremplaçable de formation et d’entraînement en situation réelle à la navigation et aux opérations sous-marines. Sa capacité de déploiement, sa discrétion et sa puissance de frappe en font également un partenaire efficace des forces maritimes de surface, et en particulier d’un groupe aéronaval, qu’il soutient dans les missions de projection de puissance, près des côtes ou en haute mer. Il peut aussi agir en toute indépendance dans des missions de contrôle ou d’interdiction de zone. Sa faculté à se mouvoir discrètement près des côtes permet également au SNA d’être utilisé pour la mise en oeuvre de commandos vers la terre mais aussi pour le blocus de port ou le contrôle de zones d’exclusion. Le SNA peut également effectuer des missions de renseignement et participer à des opérations spéciales comme la mise en œuvre ou la récupération d’agents depuis la mer. Très autonome, il peut être déployé rapidement et discrètement, loin de son port-base, pour se prépositionner, pendant une durée significative, dans des zones de crise. Le SNA participe enfin aux missions de sécurité générale des approches maritimes du territoire national. Il peut à ce titre, avec discrétion, rechercher, intercepter et poursuivre si nécessaire les objectifs, sous-marins ou bâtiments de surface, qui lui sont désignés. Autorité défilant en tête de l’unité : Capitaine de frégate Guillaume MARTIN 57 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied BASE AÉRIENNE 116 (LUXEUIL) Devise : « Quoi qu’il arrive, ne recule jamais. » Lieu d’implantation : BA 116 - 70301 LUXEUIL Officier presse : Capitaine HAUTCHAMP - E-mail : [email protected] - Tél. : 03 84 40 81 12 Historique La vocation de la Base aérienne 116 de Luxeuil pour l’aviation est ancienne. En effet, dès 1911, le terrain prêtait déjà son ciel et ses prés aux évolutions des «plus lourds que l’air». C’est en 1912 qu’est choisi l’emplacement de la base actuelle, sur un carré de 200 Ha, qui ne cessera de s’agrandir pendant la 1re et la 2e Guerre Mondiale, pour prendre en 1953 sa physionomie d’aujourd’hui. Missions La Base aérienne 116 « Lieutenant-colonel Papin » de Luxeuil-Saint-Sauveur assure la mise en œuvre de trois unités aériennes et d’une unité de défense sol-air, qui stationnent en temps de paix sur la base. Il s’agit de l’Escadron de chasse Dauphine, de l’Escadron de chasse La Fayette, du Centre d’instruction tactique Aquitaine et de l’Escadron de défense sol-air Servance. Les deux escadrons de chasse sont équipés du système d’armes Mirage 2000N-ASMP. Leur mission prioritaire est nucléaire stratégique. Le CITac est chargé de l’instruction des équipages au profit des escadrons ayant pour mission la pénétration tout temps à basse altitude. L’Escadron de défense sol-air Servance assure la défense sol-air de la base aérienne 116 ou de tout autre point sensible qui pourrait lui être assigné. Coopération avec les britanniques • Du 5 au 9 avril 2004 participation d’un équipage de l’Escadron de chasse La Fayette a un stage JVN (encadrement anglais). • 17 avril 2002 et 16 décembre 2003 : exercice Overnight, 2 équipages avec 2 Mirage 2000 N de l’Escadron de chasse Dauphiné se mettent en place à Waddington. • 2002 et 2003 : exercice GARLIC LEMON dans le cadre d’accords franco-britannique de 2X2 équipages avec 2 Mirage 2000 N de l’Escadron de chasse La Fayette (mise en place à Lossiemouth). • 2002-2003 : divers exercices et opérations interalliés avec participation britannique (Opération SALAMANDRETRIDENT) • Du 14 novembre au 02 décembre 2002 : 17 militaires de l’Escadron de défense sol-air se sont entraînés sur la Base RAF de Spadeadam. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Hugues NERET, chef de corps 58 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied BASE AÉRIENNE 101 (TOULOUSE) Lieu d’implantation : avenue du Général Joseph Edouard Barès - 31998 Toulouse armées. Officier presse : Lieutenant Stéphanie HOURCADE - [email protected] Tél. : 05.61.41.81.15 ou 81.04 - Port. : 06.81.58.79.36 Missions Créée en 1934, la base aérienne 101 a pour mission essentielle le support des unités assurant l’instruction des équipages des avions de transport et des hélicoptères et le soutien technique des hélicoptères. Les unités principales soutenues par la base sont : • Le Centre d’instruction des équipages de transport (CIET) qui a pour missions la formation des équipages de la force aérienne de projection (pilotes, mécaniciens navigants, navigateurs), le contrôle et l’attribution des qualifications logistiques et tactiques, l’adaptation des stages et méthodes de travail aux besoins. Le CIET dispose également en son sein, de la division des opérations spéciales C160 (DOS) pour emploi du commandement des opérations spéciales (COS). • Le Centre d’instruction des équipages d’hélicoptères (CIEH) qui est chargé de la formation des équipages d’hélicoptères de la force aérienne de projection (FAP). Conjointement, il assure les vols de contrôle des hélicoptères en sortie de visites périodiques et participe aux missions de la FAP. • L’Escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) qui assure la maintenance des hélicoptères Puma et Fennec de l’armée de l’Air ainsi que des Fennec de l’armée de Terre. • L’Équipe de marque avions de transport tactique A 400M (EMATT) qui est le conseiller de l’état major de l’armée de l’Air/bureau des systèmes d’armes pour tous les programmes de l’armée de l’Air sur les avions de transport en service ou à venir. Ainsi cette unité est chargée du suivi du programme A 400 M, dont les caractéristiques sont optimisées pour répondre aux besoins du transport aérien militaire européen : soute volumineuse adaptée au transport de frêt et véhicules de grande dimension, capacité long courrier avec possibilité de ravitaillement en vol, vitesse de croisière élevée, performances tactiques permettant des opérations sur pistes courtes ou terrains sommairement aménagées. • la station radar de Narbonne, qui a pour mission principale le maintien en condition de bon fonctionnement de radars de défense aérienne. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Pascal HAMET, chef de corps 59 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE POLICE Lieu d’implantation : 9 rue Carnot – 69450 Saint-Cyr-Au-Mont-D’Or Officier presse : Marc LABALME - Tél. : 04.72.53.18.83 Historique Grande école de l’État, implantée à Saint-Cyr-au-Montd’Or, près de Lyon, l’École nationale supérieure de Police assure la formation initiale et continue des commissaires de Police qui constituent le corps de conception et de direction de la Police Nationale. Missions Recrutés à BAC+4, les élèves-commissaires suivent une scolarité de 2 ans, alternant des enseignements relevant d’une part d’un mastère en « Droit et Politique de la sécurité » délivré par l’université Jean-Moulin Lyon III, et d’autre part d’une formation professionnelle adaptée à leurs futures fonctions. Autorité commandant l’unité : l’inspecteur général Patrick JOUBERT. Autorité défilant en tête de l’unité : Le commissaire divisionnaire Marc BAUDET 60 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE NATIONALE DES OFFICIERS DE POLICE Lieu d’implantation : BP 97 - 77875 Montereau Cedex Officier presse : Lieutenant ROUSSY - tél. : 01.64.69.36.35 Historique Implantée à Cannes-Écluse, l’École nationale supérieure des officiers de Police forme le corps de commandement et d’encadrement de la Police Nationale. Missions Les officiers de Police secondent ou suppléent les commissaires de Police et exercent le commandement du corps de maîtrise et d’application. Ils peuvent être chargés d’enquêtes ou de missions de renseignement et de surveillance dans les services opérationnels. Recrutés à BAC+2, les élèves-lieutenants de Police sont formés en 18 mois. Il bénéficient d’un enseignement sur l ’acquisition de compétences professionnelles alterné avec des stages dans les services opérationnels. Autorité défilant en tête de l’unité : Le Commissaire Divisionnaire Jean-François TESSIER 61 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied ÉCOLE NATIONALE DE POLICE Lieu d’implantation : BP 11 - 76350 OISSEL Officier presse : LT Olivier ENAULT - Tél. : 02.32.66.60.42 - [email protected] Historique Créée en 1998, l’École nationale de Police de Oissel participe à la formation initiale du corps de maîtrise et d’application. Missions de l’École nationale de Police L’École Nationale de Police de Rouen-Oissel participe à la formation initiale du corps de maîtrise et d’application. Les élèves Gardiens de la Paix suivent une formation de 12 mois alternant les phases en école durant lesquelles ils acquièrent les savoirs fondamentaux (intégration à la Police Nationale, formation juridique, maîtrise des gestes et techniques professionnelles) et les phases d’alternance en service actif basées sur le tutorat et le retour d’expérience. En contact permanent avec la population, ils interviennent pour des missions d’aide, de prévention, et de lutte contre la délinquance. Ils se doivent d’appliquer les valeurs fondamentales de professionnalisme, de respect du public, de déontologie et de civisme. Assurant la sécurité quotidienne des personnes, ils re- présentent 85,59% des personnels actifs de la Police Nationale. Missions des adjoints de sécurité L’École nationale de Police de Rouen-Oissel forme conjointement des élèves gardiens de la paix et des élèves adjoints de sécurité. Les élèves adjoints de sécurité reçoivent une formation initiale de 12 semaines en école prolongée d’un module d’adaptation de 2 semaines sur leur site d’affectation. Cette formation leur permet d’acquérir les connaissances professionnelles de base nécessaires à l’accomplissement des missions qui leur sont confiées. Elle est ponctuée par une évaluation nationale qui les qualifie agents de Police judiciaire de l’article 21 du Code de procédure pénale. Recrutés dans le cadre des contrats locaux de sécurité, ils exercent sous les ordres et la responsabilité des fonctionnaires actifs : surveillance générale, accueil du public, protection et tranquillité de la population. Ils assurent en outre des missions de soutien aux services de la Police Nationale. Autorité commandant l’unité : Commissaire divisionnaire André DEUTSCHER Autorité défilant en tête de l’unité : Les deux détachements Gardiens de la Paix et Adjoints de Sécurité défilent derrière le drapeau de l’école et sont conduits par le Commissaire Principal Jacques VIDAL. 62 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied DU 1 ER LES PIONNIERS RÉGIMENT ÉTRANGER Devise : « Honneur et fidélité » Lieu d’implantation : Quartier Viénot - 13400 AUBAGNE Officier presse : Chef de bataillon Christian RASCLE - E-mail : [email protected] Tél. : 04 42 18 82.54 - Fax : 04 42 18 82.11 Historique Les pionniers illustrent la tradition de soldat-bâtisseur du légionnaire. Une tradition qui était celle de tous les légionnaires de la première époque puisqu’une fois les combats terminés, l’on demandait aux légionnaires de troquer le fusil contre la pioche pour mener à bien les travaux qu’exigeaient la mise en valeur de la colonie. Puis, au fil des ans, la mission de travaux a été prise en compte par des unités spécialisées, telles que les compagnies de sapeurs-pionniers de la grande époque de la pacification du Maroc, ou plus près de nous, par les unités qui ont tracé la route de l’Est, au cœur de la forêt amazonienne ou celles qui ont réalisé l’infrastructure du Centre d’essai du Pacifique. Ces unités spécialisées ont aujourd’hui disparu de l’ordre de bataille de la Légion mais dans chaque régiment subsiste une section de pionniers, chargée pour l’essentiel de l’entretien du casernement. C’est cette section de pionniers qui perpétue la tradition du légionnaire bâtisseur. toujours placés en tête, à la peine comme à l’honneur, en ouverture de route. Et puis cet usage constitue un hommage particulier que veut rendre la Légion à ses sous-officiers, ses « maréchaux » comme on a coutume de les appeler, en laissant à l’un des leurs l’honneur de défiler en tête de toute la Légion… Missions La section de pionniers est chargée de l’entretien du quartier et regroupe donc les représentants de tous les corps de métier du bâtiment : maçons, peintres, plombiers menuisiers… Des légionnaires venant des différents services du régiment complètent l’effectif du détachement. L’usage qui consiste à faire ouvrir le défilé par les pionniers s’inspire d’une coutume de la Grande Armée. En effet, au sein de cette grande armée, les sapeurs étaient Autorité défilant en tête de l’unité : Adjudant-chef RITZMANN Valeriu, chef de la section casernement du 1°RE 63 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied LA MUSIQUE DE LA LÉGION ETRANGÈRE Devise : « Honneur et fidélité » Lieu d’implantation : Quartier Viénot - 13400 AUBAGNE Officier presse : Chef de bataillon Christian RASCLE - E-mail : [email protected] Tél. : 04 42 18 82.54 - Fax : 04 42 18 82.11 Historique L’histoire de la Musique de la Légion étrangère se confond avec celle de la Légion étrangère elle-même, qui fut créée en 1831. Se développant tout au long du XIXe siècle, la Musique est dissoute en 1914, puis reconstituée en 1918, pour vivre alors son âge d’or. En 1962, après l’accès à l’indépendance de l’Algérie, la Musique quitte Sidi Bel Abbes pour aller s’installer à Aubagne, où elle se trouve encore aujourd’hui. Missions La Musique de la Légion étrangère a un statut particulier au sein des formations musicales de l’armée de Terre, puisque, tout en ayant un effectif identique à celui des Musiques régionales, elle dépend directement du commandant de la Légion étrangère. Elle est composée de légionnaires volontaires étrangers, venus servir dans l’armée française pour un contrat minimum de cinq ans. à hauteur du genou. Enfin, les képis blancs se distinguent des autres formations musicales militaires par le rythme de leurs marches : ils défilent en effet à 88 pas par minute (contre 120 pas par minute pour les autres unités), ce rythme lent et majestueux leur valant de clore les défilés militaires auxquels ils participent. L’emblème musical de la Musique de la Légion étrangère est le célèbre Boudin, composé vers 1860 par Monsieur Wilhelm et qui est la Marche de la Légion étrangère. En outre, la Légion est riche de tout un répertoire traditionnel chanté, parmi lesquels : Eugénie, le Chant du 1er R.E.C., et le Boudin lui-même. L’ensemble de ces chants est consigné dans un volume édité régulièrement par la Légion ellemême, aux presses du « Képi blanc ». La Légion étrangère a des traditions qui fondent sa spécificité. À côté du képi blanc, qui est le signe distinctif des légionnaires, la Musique de la Légion étrangère a la particularité d’utiliser le chapeau chinois et le fifre ; la batterie présente également celle de porter le tambour bas, Autorité défilant en tête de l’unité : Commandant SURY 64 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied 1 ER RÉGIMENT ETRANGER DE GÉNIE La devise : LEGIO PATRIA NOSTRA Lieu d’implantation : Quartier Général ROLLET - 30290 Laudun Lardoise Officier presse : Sous-Lieutenant Wilfried LEROUX - [email protected] - Tél. : 06.83.32.62.45 Historique Régiment de la Légion Etrangère, le 1er Régiment Étranger de Génie a été créé en 1984 sous l’appellation de 6e Régiment Étranger de Génie. Il est devenu le 1er REG en juillet 1999 lorsqu’a été créé un deuxième régiment de Génie Légion (sur la base de SAINT-CHRISTOL d’ALBION). Le 1er REG hérite ainsi des traditions de feu le « 6 » et donc indirectement, des traditions du 6e REI. Depuis sa création, il y a 20 ans, le régiment été engagé sur tous les territoires, se forgeant une solide expérience opérationnelle . Missions Basé à LAUDUN dans le Gard, le 1er Régiment Étranger de Génie est un régiment de la Légion étrangère, spécialiste des techniques de minage et de déminage, d’organisation du terrain et de manœuvre amphibie. Il a pour mission d’appuyer en tous temps et en tous lieux, un groupement interarmes grâce à son savoir faire en combat et en technique d’assaut de point fortifiés. fit des autres unités de la brigade des missions d’aide à la mobilité, de contre-mobilité, d’aide au déploiement. Il est en outre apte à effectuer des missions de participation directe au combat interarmes et d’appui à des opérations spéciales. Fort de mille hommes, le 1er REG compte huit compagnies : une Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL), une Compagnie d’administration et de soutien (CAS), quatre compagnies de combat, et une Compagnie d’Appui (CA). Celle-ci comprend en particulier une importante section de franchissement de cours d’eau destinée à faire franchir tous les blindés de la brigade ainsi qu’une section d’équipement plage, la 6e BLB ayant vocation à être employée en 1er échelon dans des opérations amphibies. En outre, le régiment peut mettre sur pied sa compagnie de réserve, forte de 55 personnels et qui s’entraîne régulièrement en coopération avec les légionnaires. Coopération avec les Britanniques Au sein de la 6e Brigade Légère Blindée, grande unité appelée à intervenir dans des délais très brefs sur tous les théâtres d’opération extérieurs, le 1er REG assure au pro- KOSOVO dans le cadre de la KFOR (sept 2003-janv 2004) ECOSSE dans le cadre d’un exercice interallié « Northern Light (sept 2003). Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Éric BREUILLE, chef de corps 65 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes à pied KING’S TROOP DU ROYAL HORSE ARTILLERY Lieu d’implantation : St John Wood - Ordnance Hill - London - NW6 6PT Historique La King’s Troop du Royal Horse Artillery est basée à Saint John Wood à Londres. Avant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs batteries d’artillerie à cheval se sont succédées à Londres, la dernière d’entre elle étant mécanisée. C’est à la demande expresse du roi Georges VI que la Troop of Royal Horse Artillery fut équipée de chevaux et de tenue de tradition afin de pouvoir prendre part aux cérémonies officielles d’État. En octobre 1947, sa Majesté inspecta les troupes montée et émis le souhait que cette unité soit reconnu comme étant unité royale. La Reine lui accorda le titre de King’s Troop. les chevaux avant de pouvoir être maréchaux-ferrants, tailleurs, magasiniers, ou conducteur de véhicules. Tous apprennent à monter à cheval ; les meilleurs peuvent participer aux défilés. Bien que de la connaissance des chevaux et de l’équitation soit souhaitable aux futures recrues, elle n’est pas une condition indispensable. On recherchera avant tout des candidats motivés, aimant les chevaux et travailleurs. Bien qu’en charge plus spécifiquement du cérémonial, la King’s troop du royal Horse artillery participe aux missions de défense territoriale ou aux missions de service public. Elle est notamment intervenue lors de la grande grève des pompiers britanniques. Missions Sa mission comprend les honneurs royaux dans Hyde Park lors des anniversaires ou des cérémonies royales. Elle est également en charge des honneurs funéraires et fourni le convoi mortuaire. En outre, la King’s Tropp assure la garde des appartements royaux à Whitehall un mois par an. Les soldats intégrant la King’s Troop du Royal Horse Artillery passent leurs deux ou trois premières années à entretenir Autorité défilant en tête de l’unité : Captain Nicholas PARKER 66 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes montées THE HOUSEHOLD CAVALRY MOUNTED REGIMENT Devise : HONI SOIT QUI MAL Y PENSE Lieu d’implantation : Hyde Park Barracks - Knightsbridge - London - SW7 1SE Historique Les Life Guards trouvent leurs origines dans un groupe de loyaux gentilshommes qui accompagnèrent le roi Charles II sur le continent durant son exil (1652-1659) et qui se constituèrent en gardes du corps militaires afin d’assurer la protection de leur souverain. Ces troupes furent réorganisées en 1788 pour donner naissance aux 1er et 2e régiments de Life Guards jusqu’en 1922, date à laquelle ils furent regroupés en une seul régiment, connu actuellement sous le nom de Life Guards. Les Blues and Royals (Royal Horse Guard et 1er Dragon). Ce régiment a été créé en 1969 suite à la fusion de deux célèbres régiments de cavalerie. Le Royal Horse Guards et le Royal Dragoons. Le Royal Horse Guards se distingua lors de la bataille de Waterloo en capturant le drapeau du 105e régiment d’infanterie de Napoléon, surmonté d’un aigle. En reconnaissance de sa bravoure à Waterloo, le régiment fut promu au statut de Garde Royale (Household Cavalry) et donna, jusqu’à ce jour, le privilège a ses personnels de porter un aigle sur la manche gauche de leur uniforme, en plus de l’insigne régimentaire. Le Household Cavalry de nos jours est un régiment de reconnaissance blindé stationné à Windsor (Household Cavalry Regiment) et un régiment à cheval de cérémonies, basé à Londres (Households Cavalry Mounted Regiment). Missions Le Household Cavalry Mounted Regiment comprend deux unités : les Life Guards (vêtus de tuniques rouges) et les Blues and Royals (vêtus de tuniques bleues). Ce sont les unités les plus anciennes de l’armée de Terre britannique et ses personnels sont les gardes du corps du souverain. Les personnels du Household Cavalry alternent leur service entre le régiment de reconnaissance blindé et le régiment de cérémonies, ce qui fait que beaucoup de ceux qui défilent aujourd’hui on servi aussi bien en Irlande du Nord qu’au Kosovo, en Bosnie ou en Irak. Beaucoup sont brevetés parachutistes. Ce parcours professionnel est unique dans l’armée de Terre britannique. La Household Cavalry Mounted Regiment a été formé en 1997 par fusion entre les Life Guards et le Royal Horse Guards. Autorité défilant en tête de l’unité : Captain James THOMSON 67 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes montées LA CAVALERIE DE LA GARDE RÉPUBLICAINE Lieu d’implantation : 18 boulevard Henri IV - Quartier des Célestins - 75181 Paris Cedex 04 Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - E-mail : [email protected] Port. : 06.89.98.75.83 Historique Toute la gloire d‘époques révolues défile avec elle dans les rues de Paris ou sur les avenues triomphales. Le martellement des fers sur le pavé, l’éclat des sabres, les aiguillettes dorées des uniformes, la sonnerie majestueuse des trompettes arrachent le spectateur au monde qui l’entoure pour le replonger dans les rêves merveilleux de son enfance. Ce n’est plus le dernier régiment monté qui passe devant lui, c’est l’Histoire. Peut-être, alors, perçoitil l’âme des escadrons, ce subtil amalgame entre la vocation militaire et l’amour du cheval. Missions Formation de prestige, le régiment assure des missions de sécurité et d’honneur au profit des hautes autorités de l’État dans les résidences présidentielles, au Sénat, à l’hôtel Matignon, à l’Hôtel de Ville, à l’Opéra et dans les aéroports parisiens. Il fournit la grande escorte à cheval du Président de la République et des chefs d’État étrangers en visite officielle en France. Il exerce une surveillance permanente du bois de Boulogne, du bois de Vincennes et des forêts de Chambord, Senlis et Saint-Germain-en-Lay. Chaque année, il met sur pied des postes saisonniers à cheval dans les massifs forestiers de l’Île-de-France. Des gendarmes auxiliaires participent à cette mission de sécurité. Les 523 chevaux du Régiment de Cavalerie sont répartis par robe. Les 523 chevaux du régiment sont répartis par robe dans les unités. La fanfare est remontée en chevaux alezans, le 1er escadron en alezans, le 2e escadron en bais, le 3e escadron en bais bruns et alezans brûlés. On trouve au régiment 85% de selle français, 10% de pur-sang, 5% d’anglo-arabe et quelques trotteurs. Le Régiment de cavalerie de la Garde Républicaine est implanté sur 3 quartiers principaux situés à Paris et sa proche banlieue : • Le quartier des Célestins (IVe arrondissement) • Le quartier Carnot (XIIe arrondisement) • Le quartier Goupil à St-Germain-en-Laye (78) Partie intégrante de la Gendarmerie Nationale, il est subordonné au général commandant la Garde Républicaine et assure au profit des hautes autorités, des missions d’honneur et de sécurité qui réhaussent de façon spectaculaire les grandes cérémonies de l’État. Autorité commandant l’unité : Général Christian POUPEAU Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-Louis SALVADOR 68 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes montées 1 ER RÉGIMENT D’HÉLICOPTÈRES DE COMBAT La devise : « PRIMUS PRIMORUM » (Le Premier des Premiers) Lieu d’implantation : Camp La HORIELTN - BP 30302 - 67373 Phalsbourg cedex Officier presse : LTN (F) Sandra FREMON - [email protected] - Tél. : 03.87.25.23.15 Fax : 03.87.25.23.04 Historique Le 1er Régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) est créé le 1er août 1977. Il reprend les traditions du 1er puis du 21e groupe d’observation d’artillerie qui s’est particulièrement illustré en Indochine, méritant six citations, dont quatre à l’Ordre de l’armée et l’attribution de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Cette filiation est rappelée par l’inscription « Indochine 19461954 » portée sur l’étendard qui a été solennellement remis au régiment le 27 juin 1980. Plus récemment, en décembre 1990, le 1er RHC prend part à l’opération Daguet en Irak. Il est également présent au Koweït. Cité à l’Ordre de l’armée, le régiment reçoit la croix de guerre TOE avec palme le 11 juillet 1991. Le RHC a été également engagé au Tchad, à Djibouti, en Somalie, en ex-Yougoslavie, au Kosovo et au Timor. Actuellement le 1er RHC est présent sur les théâtres d’opérations extérieures de République de Côte d’Ivoire, Gabon, Tchad, kosovo, Djibouti. sein des forces interarmes ou interalliées. Opérant en Europe ou outre-mer, il effectue un large éventail de missions dont celles d’appui aéromobile. De plus, le régiment dispose d’une capacité de feu élevée : missiles Hot sur Gazelle, canons de 20 mm sur Gazelle ou Puma, missiles air-air Mistral sur Gazelle. L’arrivée du Cougar Horizon confère au régiment une capacité supplémentaire en matière de renseignement. Maniables, rapides, les hélicoptères apportent aussi leur concours dans de nombreuses situations délicates : aide à la population, évacuation de blessés ou recherche de disparus. En vue de mener à bien toutes ces missions, le régiment consacre un effort important à l’instruction et à l’entraînement de ses personnels qu’ils soient navigants ou non. Aussi, que l’on appartienne à une escadrille à directe vocation aéronautique ou à une escadrille orientée vers le soutien, chacun possède une clé du succès des missions confiées. Missions Le 1er RHC, régiment de la 4e brigade aéromobile, a vocation de projeter des détachements d’hélicoptères au Autorité commandant l’unité : Colonel Pascal GUICHARD 69 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Défilé hélicoptères 5 E RÉGIMENT D’HÉLICOPTÈRES DE COMBAT Lieu d’implantation : Quartier Chef d’Escadron de Rose - 64081 PAU Cedex Officier presse : Capitaine BERNOND - Tél. : 05 59 40 41 12 Historique Au début du siècle dernier, en raison de conditions climatiques favorables, la ville du roi HENRI IV et de BERNADOTTE voit s’épanouir une activité consacrée à l’aéronautique. C’est à Pau-Uzein que s’installent les frères WRIGHT, à qui l’on doit le 1er vol en aéroplane. Le 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat est issu du Groupe d’Aviation Légère Divisionnaire n°11 (GALDIV 11) et hérite des traditions du Groupe d’Hélicoptères n°2. Le 5e RHC est officiellement créé à PAU le 1er juillet 1977. (jusqu’à 30 appareils) sur n’importe quel théâtre d’opération dans le monde. Au quotidien, il justifie l’utilisation de l’ALAT (Aviation Légère de l’armée de Terre) lors d’opérations d’ampleur nationale comme le sommet du G8, la célébration du 60e anniversaire du débarquement, et plus largement l’aide aux populations (inondations, explosion chimique, feux de forêts et autres catastrophes naturelles). Formé directement à partir du GALDIV 11, il reçoit son étendard le 1er août 1980 et s’installe au quartier « Chef d’Escadron de Rose » en 1984. Notons que le Chef d’Escadron Tricornot de Rose fut le 1er pilote militaire breveté sur la base de Pau. Illustre personnage qui marqua pour toujours le paysage aéronautique militaire, et plus particulièrement celui du Béarn. Missions Le régiment doit être en mesure de projeter, sur courts préavis, un détachement ou un groupement aéromobile Autorité commandant l’unité : Colonel LE PICHON Thierry, chef de corps 70 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Défilé hélicoptères DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES État-major de force n°2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.72 Escadron motocycliste de la Gendarmerie départementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.73 État-major de la 11e Brigade Parachutiste, Groupement de commandos parachutistes et la 11e Compagnie de commandement et de transmissions parachutiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.74 1er régiment de Chasseurs Parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.75 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.76 1er Régiment de Hussards Parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.77 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.78 17e Régiment du Génie Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.79 1er Régiment du Train Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.80 État-major de la Brigade de renseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.81 2e Régiment de Hussards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.82 61e Régiment d’Artillerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.83 44e Régiment de Transmissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.84 54e Régiment de Transmissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.85 2e Régiment du Génie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.86 Base opérationnelle avancée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.87 1er Groupement incendie de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.88 71 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées ÉTAT-MAJOR DE FORCE N°2 Lieu d’implantation : Quartier Richemont - 19ter, rue de la Mitrie – BP 04 - 44000 NANTES Officier presse : ASP (F) BRETECHE - Tél. : 02.28.24.22.07 - Port. : 06.75.07.71.59 Historique Créé le 1er juillet 1999, au quartier Richemont de Nantes, l’état-major de force n°2 appartient à la force d’action terrestre. Il s’agit d’un état-major opérationnel de division capable de commander jusqu’à 20 000 hommes (4 brigades dont 2 alliées) dans un contexte d’engagement sur un théâtre d’opérations extérieures. Missions En métropole, il joue un rôle majeur dans la formation, le perfectionnement, l’entraînement et le contrôle de l’aptitude opérationnelle de son personnel et de celui des brigades interarmes de la force d’action terrestre. Il répond également aux nouvelles exigences de l’armée de Terre en matière de capacité de commandement opérationnel. En mesure de constituer des structures permanentes modulaires de poste de commandement en opération, immédiatement disponibles pour la projection, et ce quel que soit le type d’engagement, il s’adapte de manière réactive à une situation d’urgence. Autorité défilant en tête de l’unité : Le général de division Jean-Luc HOTIER, commandant l’unité 72 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées ESCADRON MOTOCYCLISTE DE LA GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE Lieu d’implantation : 11 rue Malézieux - BP 2000 - 91000 ÉVRY CEDEX Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] Port. : 06.89.98.75.83 Historique Les unités de surveillance routière ont été créées en 1941 pour effectuer des missions de police de la route sur les axes départementaux. Sur le réseau autoroutier, les spécificités du trafic, les vitesses de circulation les accès limités ont rendu nécessaires, dès 1961, la mise en place de formations totalement adaptées et intégrées au réseau. Depuis le 1er juin 1999, les unités motocyclistes sont structurées en brigades motorisées et pelotons d’autoroute regroupés au sein des escadrons départementaux de sécurité routière. Missions Les escadrons départementaux de sécurité routière sont chargés quasi exclusivement de la lutte contre l’insécurité routière sur l’ensemble du réseau routier et autoroutier en combinant les missions de prévention (animation des pistes vélo dans les écoles primaires, campagnes d’information sur la sécurité routière…) et de répression (lutte contre l’alcool et la vitesse au volant, contrôle de charge…). Ces unités effectuent également de nombreux pilotages de convois particuliers (transports exceptionnels, convois Banque de France, véhicules de secours, courses cyclistes…). Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant de BIAIS 73 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées ÉTAT-MAJOR DE LA 11 E BRIGADE PARACHUTISTE, GROUPEMENT DE COMMANDOS PARACHUTISTES ET 11 E COMPAGNIE DE COMMANDEMENT ET DE TRANSMISSIONS PARACHUTISTE Lieu d’implantation : Quartier Balma-ballon 31998 Officier presse : Lieutenant SUIRE - Tél. : 05 62 57 34 24 - Fax : 05 62 57 34 91 Historique Missions L’état-major de la 11e Brigade parachutiste est stationné à Toulouse, au centre des régiments qui la composent et au cœur de la métropole européenne de l’aéronautique. Sa spécificité parachutiste l’amène à travailler en permanence en milieu interarmées et interalliés. Son engagement dans la plupart des opérations concrétise une aptitude particulière aux opérations de projections d’urgence dans un cadre multinational. L’histoire du parachutisme militaire commence pendant la première guerre mondiale. Mais, l’histoire des troupes aéroportées débute réellement après la défaite de 1940 et avec la reconquête de la France et de l’Europe. Il s’agit donc d’une histoire récente. Certaines unités ont cependant mérité les récompenses les plus élevées par leurs actions valeureuses pendant la campagne de France, et plus tard, sur les divers théâtres d’opérations extérieures. En alerte permanente, il est en mesure de mettre en œuvre dans de très courts délais le seul poste de commandement aérolargable des armées françaises s’appuyant sur sa compagnie de transmissions, la 11e CCTP. Les moyens de l’état-major sont tous aérolargables ou aérotransportables. La richesse de ses moyens de commandement modernes lui garantit toutes les liaisons nécessaires à un engagement en tous points du globe. Les particularismes des régiments qui composent la 11e brigade parachutiste sont accentués par le fait que les corps parachutistes n’appartiennent pas à la même arme. Pourtant, que l’on soit fantassin ou artilleur, ou cavalier, ou transmetteur ou sapeur, on n’en est pas moins d’abord parachutiste. Autorité défilant en tête de l’unité : Général BETH, commandant de brigade 74 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 1 ER RÉGIMENT DE CHASSEURS PARACHUTISTES Devise de l’unité : « Prends garde aux Rapaces qui fondent du ciel » Lieu d’implantation : Quartier Capitaine Beaumont – Pamiers - 31 998 TOULOUSE ARMÉES Officier presse : Sous-lieutenant Blandine OLIVIERO Historique Plus ancien des régiments parachutistes français, il est également avec le 1er RPIMa le plus décoré depuis la 2e Guerre Mondiale avec 9 citations à l’Ordre de l’armée. Héritier des compagnies parachutistes des groupes d’infanterie de l’air, le 1er Régiment de chasseurs parachutistes est créé à Fez au Maroc le 1er mai 1943. Pendant la seconde guerre mondiale, le régiment s’illustre dans la bataille des Vosges en octobre 1944, puis dans la bataille d’Alsace avec la 2e Division blindée. Dés 1947, le régiment est engagé en Indochine et participe à toutes les grandes opérations aéroportées jusqu’en 1950. Le 2e bataillon, commandé par le chef de bataillon Brechignac, est largué de nuit sur Diên Biên Phù début avril 1954 et se couvre de gloire au cours des combats héroïques dans la cuvette. De 1954 à 1961, le 1er RCP est de nouveau engagé dans le conflit algérien. De retour en France en 1961, installé à Pau en 1962, au camp de Souge en 1984 à 1999, le 1er RCP est aujourd’hui en garnison à Pamiers. Depuis son retour en France, il a participé aux missions extérieures sur tous les théâtres, Liban, Balkans, Cambodge, Tchad, Timor, Côte d’Ivoire… Intégrée à la force multinationale de sécurité de Beyrouth, la 3e compagnie aura à déplorer la perte de 56 officiers, sous-officiers et parachutistes dans l’attentat perpétré contre l’immeuble Drakkar le 23 octobre 1983. Doyen des régiments parachutistes français, son drapeau est décoré de la Croix de guerre 39-45 avec deux palmes et de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures de ses bataillons d’Indochine. Missions Le 1er RCP a pour mission d’intervenir dans l’urgence en tous points du globe. Ses missions revêtent plusieurs caractéristiques : • Missions d’infanterie classique ou blindée • Missions aéroportées (projection dans l’urgence grâce au système d’alerte Guépard) • Missions aéromobiles (dans le but de saisir des points clefs et de participer au contrôle du milieu par héliportage). Autorité défilant en tête de l’unité : Lieutenant-colonel Olivier SALAÜN, chef de corps 75 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 3 E RÉGIMENT DE PARACHUTISTES D’INFANTERIE DE MARINE Devise : « Être et durer » Lieu d’implantation : Quartier Laperrine - place Charles de Gaulle - 11000 Carcassonne Officier presse : Lieutenant Bertrand RIVES - [email protected] - 04 68 77 47 00 - 06 72 21 28 16 Historique Créé le 1 janvier 1948 à SAINT-BRIEUC, le 3 Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes rejoint l’Indochine en octobre de la même année. Il y sera cité deux fois à l’Ordre de l’Armée. Il sera dissous peu après. er e Recréé en 1951, il reçoit l’appellation de 3e Bataillon de Parachutistes Coloniaux en 1952 et s’illustre en Indochine où il est une troisième fois cité à l’ordre de l’Armée. Il est à nouveau dissous en 1953 et recréé en juin 1955. Il reçoit l’appellation de 3e Régiment de Parachutistes Coloniaux en novembre 1955. Sous les ordres des colonels BIGEARD et TRINQUIER, il prend alors part aux grandes opérations en Algérie. Devenu le 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine en décembre 1958, il rentre en métropole et s’installe à Carcassonne en juillet 1962. Depuis lors, le régiment a été engagé sur tous les théâtres d’opérations extérieurs : notamment au Liban en 1978 où il sera cité une quatrième fois à l’Ordre de l’Armée, puis en Afrique, en Irak, en Bosnie. En 1999, le 3e RPIMa a reçu une nouvelle citation pour son action menée en tête du dispositif allié au Kosovo. Le 14 juillet 2003, il célébrait la fête nationale en Afghanistan dans le cadre de l’opération Pamir 5. Les parachutistes du 3e RPIMa sont durement sélectionnés : un candidat sur huit seulement obtient un contrat d’engagement. Les recrues suivent une instruction extrêmement dense faisant appel à de solides qualités physiques et morales. Les missions Régiment d’infanterie polyvalent, il est apte à s’engager sous toutes les formes du combat d’infanterie : approche sous blindage et combat d’infanterie légère, assaut par air et combat aéromobile. Pour cela, il est doté d’équipements modernes et adaptés : véhicules de l’avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers de 81mm, canons de 20mm, missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2, lance-grenades individuels, moyens de transmission de dernière génération et optronique de pointe… Coopération avec les britanniques La quatrième compagnie de combat du 3e RPIMa a effectué du 19 janvier au 1er février 2004, un séjour de deux semaines à Cattrick (Royaume-Uni). Ce séjour avait pour objet l’entraînement au combat en localité et a permis un réel échange de savoir-faire. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-François HOGARD, chef de corps 76 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 1 ER RÉGIMENT DE HUSSARDS PARACHUTISTES Devise : « OMNIA SI PERDAS FAMAM SERVARE MEMENTO » (Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il reste l’honneur) Lieu d’implantation : Quartier Larrey - 65000 Tarbes Officier presse : Lieutenant Caroline HOUVER - [email protected] Tél. : 05 62 56 83 43 - Port. : 06 20 60 09 61 Historique En 1720, sous le règne de Louis XV, un patriote hongrois, le Comte Ladislas de Bercheny, lève un régiment de « Houzards » qu’il met au service de la France. Après s’être illustré sous l’ancien régime, le régiment participe a toutes les batailles de la Révolution, de l’Empire et de la Grande Guerre. BERCHENY inscrit sur son étendard les victoires de VALMY et JEMMAPES en 1792, CASTIGLIONE en 1796, EYLAU en 1807, SEBASTOPOL en 1855, LA MORTAGNE en 1914 et LA SERRE en 1918. En 1946, BERCHENY part pour l’Algérie et devient régiment parachutiste de la 25e Division aéroportée. Le 1er RHP est ensuite présent en Indochine, participe aux opérations du Rif marocain puis en Algérie, dans le Constantinois et l’Est Algérois. Il regagne la métropole en juillet 1961, à Sedan, puis, en novembre 1963, rejoint TARBES, son actuelle garnison. Le 1er RHP est aujourd’hui le régiment blindé parachutiste de la 11e Brigade parachutiste et participe depuis 1978 à de très nombreuses missions extérieures, en particulier au Liban, au Tchad, dans le Golfe Persique, au Gabon, en Nouvelle Calédonie. Il prend part à la guerre du Golfe et plus récemment, il a été engagé au Rwanda en République Centrafricaine, en Bosnie, au Kosovo, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire… Missions Le 1er RHP est un régiment à forte identité parachutiste. C’est d’abord un régiment de mêlée, de contact, réactif et tourné vers l’avenir. Il a pour vocation première l’intervention en premier échelon dans un cadre généralement interarmes au cœur des situations de crise. Ses missions principales sont le combat antichar, la reconnaissance au contact et dans la profondeur et l’appui direct des régiments d’infanterie. Pouvant être engagé par voie terrestre ou maritime, le 1er RHP est un système de combat modulaire s’engageant par la 3e dimension. Son action est collective, marquée par l’esprit d’initiative, esprit nécessaire aux missions de renseignements mais aussi essentiel dans le cadre d’interventions à caractère humanitaire. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Hugues DELORT-LAVAL, chef de corps 77 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 35 E RÉGIMENT D’ARTILLERIE PARACHUTISTE Devise : Droit devant Lieu d’implantation : Quartier Soult - BP 1430 - 65014 TARBES Officier presse : Lieutenant CHRISTIEN - Tél : 05 62 56 82 62 Historique Missions Le 35e Régiment d’artillerie a été créé en 1873 à Vannes. De 1881 à 1884, il participe aux opérations en Tunisie. De 1903 à 1905, il est commandé par l’un de nos plus illustres chefs militaires : le colonel Ferdinand FOCH. Le comportement exemplaire du régiment durant la Première Guerre Mondiale lui vaut quatre citations à l’Ordre de l’armée, et le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire. Unique Régiment d’artillerie parachutiste de l’armée française, sa vocation réside dans l’aptitude permanente à projeter, sur de très courts préavis, le maximum de personnels, dans des opérations extérieures ou intérieures. Le 35e RAP possède la faculté de s’engager dans l’urgence, sur tous les théâtres d’opérations par la 3e dimension (aérolargage, aérotransport ou héliportage en sling ou en soute ) avec ses 24 mortiers de 120 mm, ses 8 canons de 20 mm et ses radars de surveillance des intervalles (RASIT), ou par voie terrestre avec la totalité de ses matériels lourds. Totalement modulable, il peut s’adapter avec une très grande réactivité, à la nature du conflit. Possédant également des matériels puissants avec ses 24 canons de 155 mm TRF1, il peut répondre brutalement ou graduellement à un conflit de haute intensité, dans le cadre d’une action de coercition. En mai 1940, à Dunkerque, il est quasiment anéanti après une résistance acharnée. Son comportement lui vaut la médaille de la ville de Dunkerque. Au mois d’avril 1947, il prend le nom de 35e Régiment d’artillerie légère parachutiste. Au mois d’août 1953, la nécessité d’appuis feux en Indochine, propres aux troupes aéroportées, amène le commandement à former le Groupement de Marche du 35e RALP. Ce groupement de près de 500 hommes participera à la campagne d’Indochine de 1953 à 1955. Il sera engagé, en particulier, dans l’opération Castor. Au mois de juin 1956 une unité participera aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie. Le 1er août 1963, le Régiment subit une restructuration et devient le 35e Régiment d’artillerie parachutiste, sous le commandement de la 11e Division parachutiste, actuellement la 11e Brigade Parachutiste (Toulouse). Le 35e RAP est présent sur tous les théâtres d’opération : Djibouti, Macédoine, Guyane, RCA, Turquie, Congo, Côte D’ivoire, Afghanistan, Cameroun, Réunion, Sahara Occidental, Gabon, Bosnie, Kosovo, Sénégal, NouvelleCalédonie, Haïti… Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Éric NICAISE, chef de corps 78 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 17 E RÉGIMENT DU GÉNIE PARACHUTISTE Lieu d’implantation : Caserne Doumerc - BP 766 - 82087 MONTAUBAN Officier presse : Lieutenant (F) BESSE - Tél. : 05 63 21 73 81 - Fax : 05 63 21 72 11 Historique Depuis 1945, le génie parachutiste a participé, sous des formes diverses, à tous les conflits dans lesquels la France a été engagé. Les sapeurs parachutistes du 17e RGP sont les héritiers des propulsistes du 17e Régiment Colonial du Génie, qui franchirent de vive force le Rhin le 31 mars 1945. Ce haut fait d’armes valu au régiment l’inscription « GERMERSHEIM 1945 » sur les soies de son drapeau . très faible hauteur, • La participation au rétablissement d’une zone aéroportuaire, • L’exécution d’interventions dans la profondeur, en particulier par voie fluviale, • L’aide au franchissement vertical d’élément à pieds, Aujourd’hui, après l’Indochine et l’Algérie où ils entrèrent dans la grande légende des paras, ils sont devenus les démineurs de l’espoir. Œuvrant sur tous les théâtres d’opérations : au Tchad, au Liban, au Moyen-Orient, au Cambodge, en ex-Yougoslavie, au Kosovo, les sapeurs parachutistes ont payé le tribut du sang au courage en action. • La mise en œuvre d’une section d’aide au déploiement de l’urgence, • Enfin, les missions particulières des Commandos Parachutistes, des plongeurs d’intervention offensive, des chiens d’aide au déminage, des éléments opérationnels de déminage (EOD). Déminant à Faya-Largeau, à Beyrouth ou dans les rizières inondées d’Angkor-Vat, dépolluant les plages de Koweït-City ou offrant de l’eau aux Kurdes. Missions • La recherche, l’aménagement ou le rétablissement de terrains de poser sommaire ou d’un terrain de largage à Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-yves DOMINGUEZ, chef de corps 79 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 1 ER RÉGIMENT DU TRAIN PARACHUTISTE Devise : « Par le ciel, partout, pour tous » Lieu d’implantation : Quartier EDME - 31100 TOULOUSE FRANCAZAL Officier presse : Lieutenant Isabelle ROTH - [email protected] - Tél. : 05 62 11 43 85 Port. : 06 19 13 22 81 Historique Le 1er Régiment du Train Parachutiste est l’héritier des traditions des bases aéroportées d’Indochine et d’Afrique du Nord et du Groupe de Livraison par Air n°3. En effet, dès 1947, avec les largages de plus en plus nombreux de parachutistes, seuls à même d’intervenir efficacement face à un adversaire insaisissable, le commandement prend conscience des contraintes techniques liées aux activités aéroportées : entretien et pliage des parachutes, parachutage de personnel, conditionnement et largage de matériel et de ravitaillements. Ainsi sont nées, en 1949, la Base Aéroportée Nord à HANOI et la Base Aéroportée Sud à SAIGON. Le 7 mai 1954, un feu s’éteint à DIEN BIEN PHU. En novembre de la même année, l’Algérie s’embrase. Avec la fin du conflit, les unités parachutistes quittent l’Algérie. Est alors créée le 1er octobre 1963, à TOULOUSE, la Base Opérationnelle Mobile Aéroportée. Par décision ministérielle, la Base Opérationnelle Mobile Aéroportée a changé d’appellation et porte désormais le nom de 1er Régiment du Train Parachutiste (1er RTP). tage, aérolargage, ou aérotransport, de personnel, matériels et ravitaillement divers des unités parachutistes ainsi que des unités interarmes et interarmées. Interface entre les organismes de transports aériens et les unités bénéficiaires, qu’elles se trouvent en métropole ou sur un théâtre, le 1er RTP participe ainsi à l’engagement des forces dans l’urgence et assure la continuité des acheminements. À ce titre, il est présent sur tous les théâtres et opérations pour lesquels le transport par voie aérienne a été utilisé, dans le cadre de la projection des forces, de l’évacuation de ressortissants ou de l’aide humanitaire d’urgence (Liban, Tchad, Centrafrique, Rwanda, Somalie, Ex-Yougoslavie, Timor Oriental). Missions Le 1er RTP est spécialisé dans la mise à terre, par aéroporAutorité défilant en tête de l’unité : Colonel Christian BLANCHON, chef de corps 80 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées ÉTAT-MAJOR DE LA BRIGADE DE RENSEIGNEMENT Lieu d’implantation : Quartier RAFFENEL-DELARUE - BP 09 - 57998 METZ ARMÉES Officier presse : Lieutenant Alban MEADOWS - [email protected] Tél. : 03 87 15 40 26 Historique La Brigade a été créée le 1er septembre 1993 sous l’appellation de Brigade de renseignement et de guerre électronique et son état-major fut implanté au château de Mercy près de Metz. Devenue brigade de renseignement en 1998, l’état-major s’installe alors au Quartier Raffenel-Delarue à Montigny-lès-Metz le 1er juillet de la même année. Il assure en outre la préparation opérationnelle des systèmes de renseignement, fixes ou projetables, déployables dès le temps de paix, de façon permanente ou temporaire dans le cadre de la prévention ou du règlement de crises ou dans l’optique de conflits régionaux. Ces systèmes de renseignements sont manœuvrés par un Centre de mise en œuvre armé par l’état-major et les unités de la brigade. Dans le cadre de la mise en œuvre du Centre de mise en œuvre (CMO) du renseignement, l’état-major est déployé en Macédoine puis au Kosovo en 1999 lors de l’opération Restore hope sous mandat OTAN. Dans le cadre de ses missions diverses, il met en place des personnels du domaine renseignement sur tous les théâtres d’opérations où la France est engagée. Missions L’état-major de la brigade de renseignement doit contribuer à la satisfaction des besoins en renseignement militaire et d’intérêt militaire exprimés par le chef opérationnel. Autorité défilant en tête de l’unité : Général de Brigade Jean-Michel CHEREAU 81 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 2 E RÉGIMENT DE HUSSARDS La devise : « Noblesse oblige, Chamborant autant » Lieu d’implantation : Quartier de LATTRE de TASSIGNY - 77171 SOURDUN Officier presse : Lieutenant PATARIN - [email protected] - Tél. : 01 60 52 52 98 - Fax : 01 60 52 53 78 Historique Le 2 Régiment de hussards fut créé en 1735 à Strasbourg par le comte ESTERHAZY et quelques volontaires hongrois, et acquit ses lettres de noblesse sous les ordres du marquis de CHAMBORANT. Comptant parmi les plus anciens régiments de l’armée française, , le 2e Régiment de hussards s’illustrera sur tous les champs de bataille de l’ancien régime, de l’Empire, du XIXe siècle ainsi que lors de la Première Guerre Mondiale. e Spécialisé dans l’infiltration et le camouflage, le 2e Hussards se caractérise par la mobilité de ses patrouilles qui sont redéployables sur court préavis. À cet égard il offre à l’armée de Terre une capacité nouvelle et complémentaire dont l’emploi s’effectue, sous l’égide de la Brigade de renseignement, en totale synergie avec les autres moyens de renseignement d’origine électromagnétique et d’imagerie qui la composent. En juillet 1998, suite à la réorganisation de l’armée de Terre, le 2e régiment de hussards intègre la Brigade de renseignement, devenant, depuis lors, la composante recherche humaine de la force d’action terrestre. À ce titre, les Hussards de Chamborant sont en permanence engagés sur les théâtres d’opérations extérieures. Missions La mission du 2e Régiment de hussards est la recherche du renseignement. Il met en œuvre de façon très décentralisée et autonome, des patrouilles de recherche dont le moyen d’infiltration privilégié est le VBL (véhicule Blindé Léger). Ces patrouilles sont aptes à renseigner sur des objectifs à haute valeur ajoutée, et, le cas échéant à les désigner au profit de l’armée de l’Air ou de l’ALAT (aviation légère de l’armée de Terre). Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-Baptiste LA COSTE de FONTENILLES, chef de corps 82 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 61 E RÉGIMENT D’ARTILLERIE La devise : « 61 e En avant ! » Lieu d’implantation : Quartier d’Aboville. 52 903 Chaumont cedex 09 Officier presse : Sous-lieutenant RAMBAUD - Tél. : 03 25 35 96 98 - Port. : 06 66 25 25 42 Historique Crée à Verdun en 1910, le 61 Régiment d’artillerie reçoit le baptême du feu lors de la 1ère guerre mondiale. e De septembre 1914 à août 1918, il participe en effet à de nombreux combats. Son héroïque conduite au feu passe par le sacrifice de plus de 515 de ses hommes. 9 citations lui sont décernées pour ces actes de bravoure. Et le 21 juin 1921, le régiment reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Légion d’Honneur. Il sera dès lors appelé « 1er de la fourragère » pour être l’unique régiment d’artillerie à avoir l’honneur de l’arborer. Engagé en 1939 dans la 2nde Guerre Mondiale, le 61e RA se bat sur le front de l’Aisne et de la Marne à la suite de quoi il est cité à l’Ordre de l ’armée. En 1947, en garnison à Belfort, il devient Régiment d’artillerie anti-aérienne. En Algérie, de 1955 à 1962, le 61e RA est déployé en Kabylie. En 1962, il rejoint St-Avold où il est à nouveau équipé de canons. En 1999, le 61e RA fait l’objet d’une réorganisation majeure. Il s’installe à Chaumont où il reçoit la mission opérationnelle du 7e RA qui est d’assurer seul le renseignement d’origine image au sein de l’armée de Terre. Missions Intégré à la Brigade de renseignement, il est l’unique régiment de renseignement d’origine image de l’armée de Terre. Sa mission est de délivrer au chef interarmes, dans de courts délais, les renseignements d’origine images nécessaires à la conception et à la conduite des opérations, ainsi qu’au traitement des objectifs dans la profondeur (acquisition, estimations). Il s’y emploie à travers la mise en œuvre de systèmes de drone lent et rapide (SDTI et CL 289) et l’exploitation des stations de réception d’images satellite Hélios B. Régiment d’appui de la 1re Division blindée, il tient garnison à Morhange en 1977, puis à Trèves (RFA) en 1992. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-Michel EGALON, chef de corps 83 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 44 E RÉGIMENT DE TRANSMISSIONS La devise : Nihil Nisi Silentium Timet (Rien ne craint que le silence). Lieu d’implantation : Quartier Moussy – 67190 MUTZIG Officier presse : Lieutenant Sonia ACCART - [email protected] - Tél. : 03 88 04 61 04 Historique La création du 44 Régiment de transmissions, le 1 octobre 1971, est l’aboutissement de la longue évolution de la mission particulière des transmissions que constitue la Guerre Électronique. Le besoin se faisant sentir en 1949, deux unités d’instruction chargées de la formation de spécialistes « Écoutes et Radiogoniométrie » sont créées. C’est à partir de ces personnels qu’est constituée la Compagnie Autonome d’Écoutes et de Radiogoniométrie, la CAER, qui s’illustre en Extrême-Orient au point d’être citée le 3 juin 1954, à l’Ordre de la division. Le drapeau du régiment porte ainsi l’inscription : « INDOCHINE 1952-1954 ». Dissoute en 1954, cette unité donne naissance à deux compagnies d’écoutes qui fusionnent en 1967 pour créer le 708e Bataillon de guerre électronique à Landau (R.F.A). Le 1er octobre 1971, le 708e BGE devient le 44e Régiment de transmissions. À partir ce cette date, le régiment va progressivement s’étoffer pour acquérir une capacité universelle, tant au niveau stratégique de la 1re Armée avec ses compagnies H.F., qu’au niveau tactique des corps d’armée de l’époque avec la constitution des Compagnies d’appui électronique de corps d’armée (CAECA) et la mise en œuvre d’une unité ELINT. e er Le 1er juillet 1986, le régiment, conservant sa mission stratégique, donne naissance au 54e Régiment de transmissions, stationné à Haguenau, plus particulièrement adapté au niveau tactique. Enfin, durant cette période, et jusqu’en 1994, date de leur dissolution, le 44e Régiment de transmissions armera des centres d’écoutes avancés aux avant-postes de l’alliance atlantique. Le 1er septembre 1994, le 44e Régiment de transmissions quitte Landau en Allemagne pour s’installer à Mutzig, dans le Bas-Rhin avec comme mission principale, d’armer le Centre de guerre électronique (CGE) de l’armée de Terre. Le régiment est rattaché à la Brigade de renseignement. Missions Le 44e Régiment de transmissions participe aux opérations extérieures au sein des forces terrestres engagées, et fournit, au niveau du théâtre, l’appui guerre électronique indispensable au bon déroulement des opérations. Ses personnels sont principalement engagés dans les Balkans et sur le continent africain. De même, il participe régulièrement au plan VIGIPIRATE, mission de surveillance et de protection des infrastructures sensibles au sein de l’hexagone. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Jean-Marc DEGOULANGE, chef de corps 84 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 54 E RÉGIMENT DE TRANSMISSIONS La devise : « NIHIL AFFIRMAT QUOD NON PROBET » (IL N’AFFIRME RIEN QU’IL NE PROUVE) Lieu d’implantation : 21 rue de la Redoute - 67500 HAGUENAU Officier presse : Major Vladimir JAKIMOVITCH - [email protected] - Tél. :03 88 06 65 24 Port. : 06 60 57 93 96 Historique Missions Le 54e Régiment de transmissions est l’héritier d’unités qui se sont illustrées au cours de la Seconde Guerre Mondiale, en Italie et en Allemagne où elles gagnent leurs lettres de noblesse. Unique en son genre, le 54e RT a pour mission : • de renseigner par l’écoute, la localisation et l’identification ; • d’attaquer les systèmes de communication adverses par le brouillage. Officiellement créé en 1955 en tant que 54e Bataillon de transmissions, il est engagé en Algérie. Il s’ensuivra une série de dissolutions et de recréations qui l’amène successivement à Verdun et à Essey-lès-Nancy. En 1986, le régiment est recréé à Haguenau à partir de compagnies de guerre électronique issues du 44e Régiment de transmissions de Landau (RFA). Équipé de systèmes légers et modulaires de guerre électronique couvrant la totalité de la gamme de fréquences, il peut être engagé sur tout type de théâtre et à tous les échelons. Doté d’une solide expérience dans le domaine des opérations extérieures, il participe à des missions permanentes à travers le monde. Depuis 1993, il fait partie de la Brigade de renseignement et de guerre électronique, devenue Brigade de renseignement en 1996. Régiment du 21e siècle, le 54e Régiment de transmissions est présent sur tous les théâtres où sont engagées les forces françaises. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Emile ORSINI, chef de corps 85 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 2 E RÉGIMENT DU GÉNIE La devise : « Lorraine me garde » Lieu d’implantation : Quartier Séré de Rivières- 2 avenue de Blida – 57000 Metz Officier presse : Sous-lieutenant Benoît KREBS - [email protected] - Tél. : 06 62 64 62 73 Historique Le 12 mai 1814, une ordonnance royale créée les trois premiers Régiments du génie de l’armée française. Le 2e Régiment du génie est formé le 21 août, il est stationné à Metz sous les ordres du Colonel Prost et participe à toutes les campagnes militaires du XIXe siècle. Sous la Monarchie de Juillet, le régiment entame sa carrière africaine qui, de la conquête et de la pacification de l’Algérie aux campagnes tunisiennes et marocaines lui offre de belles pages de gloire, dont témoignent les trois inscriptions figurant sur son drapeau : Constantine, Zaatcha et Maroc. Les sapeurs du « 2 » œuvrent également en Indochine où leur bravoure vaut au drapeau la citation Extrême-Orient. Pendant le Second Empire, les compagnies du régiment participent à la campagne d’Italie, à celle d’Orient, et à l’expédition mexicaine, d’où elles rapportent les inscription Sébastopol et Puebla. Elles interviennent aussi dans la guerre franco-prussienne de 1871. Durant le premier conflit mondial, les 169 compagnies issues du 2e Régiment du génie sont présentes sur tous les fronts : Marne, Champagne, Flandres, ainsi qu’aux Dardanelles et en Orient, Verdun, la Somme, Aisne, et toutes les offensives jusqu’à la victoire de 1918. (3500 Officiers, Sous-Officiers, Maîtres Ouvriers et Sapeurs tombent au champ d’honneur durant quatre années). Le régiment s’illustre également au cours de la Seconde Guerre Mondiale, notamment sur les secteurs fortifiés de l’Est, sur l’Escaut, la Somme et à Dunkerque. Depuis 1945, le régiment a aussi œuvré en faveur des populations civiles, intervenant pour secourir les victimes d’inondations (Plan ORSEC) que ce soit en Moselle ou dans les Ardennes (1955 -1958 - 1982 - 1995), en Italie (Plaine du Pô en 1951, Val d’Aoste en 2000), aux PaysBas (1953). Il a également fourni d’important moyens en hommes et matériels lors de la mise en application du plan VIGIPIRATE et STATERE. Enfin il est présent sur les principaux théâtres d’opérations extérieures où l’Armée Française a été et demeure engagée (Kosovo, Djibouti, Liban, Congo, Afghanistan, etc.) Missions Assurer l’appui génie des forces opérationnelles terrestres dans les actions d’aide au déploiement (production et distribution d’énergie électrique, construction ou réhabilitation de bâtiments, épuration et production d’eau) Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Olivier CHARNIN, chef de corps 86 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées BASE OPÉRATIONNELLE AVANCÉE Lieu d’implantation : BA 921 – 95115 TAVERNY Cedex Officier presse : SIRPA Air – Balard - Tél. : 01 45 52 90 78 Historique Espace de puissance, une telle structure, appelée base de soutien à vocation interarmées (BSVIA) et forte de 750 hommes et femmes, a été constituée à Entebbe en Ouganda, de juin à septembre 2003, en soutien des actions aéroterrestres coalisées menées à Bunia en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’Artémis, première opération militaire de l’Union européenne hors d’Europe pour laquelle la France a été «nation cadre». D’autres structures très similaires ont déjà été activées, notamment à Manas au Kirghizistan (Héraclès), à Petrovec-Skopje en Macédoine (Trident), à Al Ahsa en Arabie saoudite pour l’opération Tempête du désert/Daguet, mais également sur le territoire national pour des opérations de circonstance comme le soutien des armées aux cérémonies commémoratives du 60e anniversaire des débarquements et de la libération de la France ou encore le renforcement des mesures de sûreté aérienne pour le sommet du G8 à Évian au printemps 2003. nécessaire de disposer d’une structure d’accueil en guise de plate-forme d’opérations ou de tremplin, pour toute unité de combat ou de soutien, voire des états-majors. Aussi, l’armée de l’Air met en œuvre une structure modulaire, dite « base opérationnelle avancée » (BOA), capable de renforcer les synergies entre les armées et d’œuvrer en milieu international si nécessaire. Organisée selon un modèle unique, à l’image des bases aériennes de métropole, la BOA démontre une pertinence et une capacité certaines à répondre aux besoins des armées. En tant que de besoin, une BOA fait appel à des éléments prélevés prioritairement dans les bases aériennes de l’armée de l’Air et agrégés selon la même architecture. Cette base peut aussi faire l’objet d’un regroupement et d’une mise en commun de ressources issues d’autres armées ou des services, et de plusieurs pays alliés afin d’optimiser l’emploi des moyens. Missions Afin d’être en mesure de projeter puissance et forces par la voie des airs sur un théâtre d’opérations, il est parfois Autorité défilant en tête de l’unité : Le colonel Denis KOEHL 87 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées 1 ER GROUPEMENT D’INCENDIE BRIGADE DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17 Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79 Historique Missions La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) est une unité militaire originale tant par sa mission et sa subordination que par les caractéristiques de sa zone d’action. La Brigade, avec 7 200 hommes et femmes, veille sur la sécurité de plus de 6,2 millions d’habitants (soit 10% de la population française), de 3 millions de franciliens qui traversent chaque jour sa zone d’action et des 20 millions de touristes qui visitent annuellement Paris. Commandée par un officier général, la BSPP est engagée en permanence dans les domaines du secours et de la défense contre l’incendie ainsi que dans ceux de la prévention et de la planification opérationnelle. La BSPP reçoit chaque jour plus de 5000 appels au “18/112“ qui provoquent près de 1200 interventions par jour, soit 1 intervention toutes les 70 secondes. Ce corps militaire de sapeurs pompiers est le seul en France à agir dans un cadre interdépartemental : Paris et les départements des Hautsde-Seine, de la Seine-Saint- Denis et du Val-deMarne. C’est, en Europe, le plus important corps de sapeurs pompiers sous un commandement unique. Sa subordination est originale car c’est une unité de sapeurs pompiers militaires placée, pour emploi, sous l’autorité du préfet de police de Paris dans le cadre de ses attributions en matière de secours, de défense contre l’incendie et de lutte contre les sinistres et les catastrophes. Autorité défilant en tête de l’unité : Colonel Bernard FONTAN 88 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Troupes motorisées LES RED ARROWS Reconnue comme une des meilleures équipes d’acrobatie aérienne du monde, les RED ARROWS sont la vitrine de la Royal Air Force. Bien qu’étant une petite partie d’une grande organisation, l’équipe des RED ARROWS est engagée en opérations extérieures pour défendre les intérêts britanniques, rendant le monde plus sûr et agissant pour le bon emploi de la force. Commandée par le capitaine Carl «Spike» JEPSON, les RED ARROWS comprennent environ 100 officiers et aviateurs issus des rangs de la Royal Air Force. Créée officiellement le 1er mars 1965, l’équipe s’est produite plus de 3.700 fois dans 52 pays différents. Les RED ARROWS sont stationnés sur la base aérienne de Scampton dans le Linconshire. Pour intégrer les RED ARROWS, un pilote doit avoir effectué au moins 1500 heures de vol et faire partie des meilleurs. Chaque année, près de 40 pilotes postulent pour 3 places disponibles. Après trois années de service au sein des RED ARROWS, les pilotes retournent en unité de combat, d’instruction ou en état-major. Les RED ARROWS du numéro 1 au numéro 5 forment la section de devant, surnommée «Enid», les RED ARROWS 6 à 9 étant surnommés «Gypo». La paire synchronisée 6 et 7 exécute les manœuvres aériennes les plus populaires au cours de la seconde partie de l’acrobatie. Le RED ARROWS numéro 10 quant à lui est en mesure d’intervenir en cas de défaillance d’un des autres membres de l’équipe. Au sol, il est chargé de la sécurité, en maintenant un contact radio permanent avec le leader. Il est également le commentateur des acrobaties. Une planification efficace et une grande organisation sont indispensables au succès des différentes prestations aériennes. Pour cela l’équipe, outre les 10 pilotes, comprends deux officiers mécaniciens, un manager, un responsable des relations publiques et 85 techniciens et personnels d’administration appelés «les Blues». Les RED ARROWS reçoivent chaque année plus de 300 demandes de prestations. Seules 90 recevront une réponse favorable. 89 VOTRE REPORTAGE De l’Entente à la Concorde Défilé aérien 601 E RÉGIMENT DE CIRCULATION ROUTIÈRE Unique régiment de circulation de l’armée de Terre, le 601e régiment de circulation routière est subordonné à la 1re brigade logistique au sein du Commandement de la Force Logistique Terrestre. Fort d’environ 1000 hommes et femmes, il est composé d’un escadron de commandement et logistique, d’un escadron administration soutien et de cinq escadrons de circulation routière dont un de réserve et dispose de 350 véhicules (tout terrain P4 et motos Cagiva 350 cm3). Ayant pour mission d’appuyer les mouvements opérationnels et logistiques des formations de l’armée de Terre, il renseigne le commandement et intervient en cas d’incident sur les flux. Il fournit ainsi une aide directe au profit des unités en zone avant et participe aux missions de sûreté en particulier à l’escorte des convois. Le régiment est régulièrement engagé dans les opérations extérieures, ses pelotons ont ainsi appuyé les mouvements des convois de l’ONU, de l’IFOR, de la SFOR et de la KFOR. Présents outre-mer et en Afrique, ses circulateurs participent également aux missions de sûreté intérieures. Chef de corps : Colonel Christophe SZOLYGA 90 SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT De l’Entente à la Concorde 5 E RÉGIMENT DU GÉNIE Comme chaque année, le 5e régiment du génie est impliqué dans les opérations d’appui au profit des cérémonies du 14 juillet. La mission principale du régiment à l’occasion du 14 juillet est le transbordement de tout le matériel transporté par voie ferrée et destiné à défiler sur les Champs-Elysées. Les différents véhicules et engins sont déchargés puis rechargés au camp des Matelots à Versailles. La compagnie de travaux voie ferrée, seule unité à posséder les savoir-faire en matière de construction de ponts et de voies ferrées, dispose d’équipes d’aide au transbordement opérationnel qui assurent cette mission du 14 juillet. Chef de corps : Colonel Patrick BARRILLON 91 SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT De l’Entente à la Concorde 17 E BASE DE SOUTIEN DU MATÉRIEL Situé sur un site géographique exceptionnel, héritière de l’établissement du matériel de Versailles, la 17e base de soutien du matériel est créée le 1er juillet 1999. Elle est forte de près de quatre cents personnels civils et miliaires, articulés en quatre unités élémentaires. Seul pôle d’exécution de la maintenance des matériels de l’armée de Terre en Île de France elle doit notamment : • Soutenir les états-majors et les formations stationnées dans la région, • Projeter une compagnie mobile de maintenance entièrement professionnalisée au profit des forces engagées (cette unité possède organiquement les équipements de dernière génération), • Réaliser, conditionner et expédier les rechanges nécessaires au soutien des opérations extérieures et des forces stationnées à l’étranger, • Conseiller techniquement les unités hors métropole dans le domaine de l’approvisionnement ou de la réparation, • Réceptionner les matériels de la gamme commerciale à la sortie des usines de fabrication, • Assurer le soutien de toutes les opérations de prestige comme le défilé du 14 juillet ou les commémorations nationales. • Valoriser de manière significative les parcs de véhicules tactiques (VBL – VAB), • Concevoir et fabriquer entièrement les prototypes et les séries limitées de shelters très sophistiqués (NTI2, TRANS, NTI1 AEB, Métrologie), Chef de corps : Lieutenant-colonel GRANDGEORGE 92 SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT De l’Entente à la Concorde MOYENS SANTÉ L’exécution du soutien santé du 14 juillet 2004 relève de la responsabilité de la Direction du Service de Santé de la région Terre Île-de-France. de réanimation mis en œuvre par la Brigade de sapeurs pompiers de Paris. Toutefois, les formations qui défilent sont soutenues par leurs propres médecins et personnels médicaux. Ceux-ci sont rattachés aux infirmeries des lieux d’hébergement qui leur fournissent les moyens nécessaires (locaux techniques, ambulances, etc.) pendant toute la durée de leur séjour. Ces personnels sont chargés du soutien santé lors des répétitions des troupes à pied à Satory et des troupes motorisées à Villacoublay, et se tiendront le 14 juillet derrière les emplacement des troupes, en mesure d’intervenir en première urgence. Par ailleurs, le soutien médical du site du défilé est renforcé par quatre postes de secours répartis sur les Champs-Elysées, chacun étant composé de trois personnels santé dont un médecin, et d’un véhicule sanitaire. Les deux postes de secours situés place Charles de Gaulle et place de la Concorde sont renforcés de deux postes 93 SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT De l’Entente à la Concorde DIRECTION DU COMMISSARIAT DE L’ARMÉE DE TERRE Les préparatifs du 14 juillet nécessitant la présence des troupes à proximité des sites de répétitions, l’état-major de la Région Terre Île-de-France (RTIDF) met tout en œuvre pour offrir aux intéressés des conditions d’hébergement les plus confortables possibles, en demandant à la direction du commissariat de l’armée de terre auprès de la RTIDF (DIRCAT/RTIDF) de renforcer autant que de besoin les unités d’hébergement en matériel de campagne. Par ailleurs, et au seul profit des troupes motorisées sur le site de Villacoublay, la DIRCAT/RTIDF assure, le midi, la livraison quotidienne, pour 2000 personnes, de plateaux-repas réalisés par une société de restauration. Le pain et les boissons sont livrés par le service du commissariat. Outre ces deux missions majeures, la direction du commissariat a aussi en charge la passation du marché de sonorisation des Champs-Élysées du 14 juillet. Après détermination des besoins grâce au contact étroit entre l’état-major, le service du commissariat et les unités d’hébergement, la DIRCAT/RTIDF pourvoit au soutien matériel en tenant compte des stocks disponibles et des contraintes inhérentes au soutien des troupes projetées sur des théâtres extérieurs. Dans ce cadre, la DIRCAT/RTIDF fournit et assure la maintenance de remorques-douches, cabines sanitaires individuelles, citernes souples, conteneurs frigorifiques et autres articles de couchage et campement, tels que des lits de camp, tentes collectives, tables et chaises en provenance d’établissements de l’Île-de-France et de province. Chef de corps : Commissaire général de brigade DELTOUR 94 SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT De l’Entente à la Concorde ALPHAJET Les 9 ALPHAJET de la Patrouille de France ouvrent traditionnellement le défilé aérien. Cet appareil, mis en service en 1979, pèse 7,25 tonnes. Capable de voler à Mach 0,85 à 14000 m d’altitude, il embarque deux pilotes à son bord. E3-F Outil performant qui veille très souvent au dessus de notre territoire pour compléter la couverture radar des stations sol dont les capacités de détection sont réduites en très basse altitude à cause du relief de notre pays. Ces avions participent également à de nombreux exercices nationaux et internationaux. Depuis le 12 août 1992, ils sont engagés à côté des AWACS de l’OTAN au dessus de l’Ex-Yougoslavie et du Kosovo. 95 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde MIRAGE 2000 Plusieurs versions du Mirage 2000 participent au défilé aérien: 2000-5, 2000 D, 2000 N. Mirage 2000-5 En service depuis 1999 est doté du premier système d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles grâce au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA. Mirage 2000-N Mirage 2000-D 96 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde MIRAGE F1 Plusieurs versions du Mirage F1 participent au défilé aérien: F1-CR et F1-CT. Mirage F1-CR En service depuis 1999 est doté du premier système d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles grâce au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA. Mirage F1-CT 97 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde MIRAGE IV-P Une version du Mirage IV participe au défilé aérien : le Mirage IV-P. En service depuis 1999 est doté du premier système d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles grâce au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA. JAGUAR Entré en service en 1972, l’avion de chasse Jaguar, d’un poids de 15 tonnes, vole avec deux pilotes à son bord à la vitesse maximale de Mach 1.35 et à une altitude opérationnelle de 12.000 mètres. Sa mission est l’assaut conventionnel. C 135 FR Le C 135 FR est un Boeing, dérivé du 707. Ses principales missions sont l’entraînement au ravitaillement des avions des différents grands commandements, la participation aux opérations extérieures, les convoyages particuliers et les missions longue distance. Entré en service en 1988, il fut présent lors de l’opération Daguet au Koweit. Plus récemment, il a puissamment contribué au déploiement des troupes françaises en ex-Yougoslavie ainsi qu’à leur ravitaillement. 98 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde FRÉGATE TOURVILLE Mis sur cale à l’arsenal de Lorient en le 16 mars 1970, lancé le 13 mai 1973, le Tourville a été admis au service actif le 14 juin 1975. Basé à Brest et affecté au sein de la Force d’Action Navale, le Tourville est déployé essentiellement sur le théâtre atlantique. C’est le premier d’une série de trois frégates désignées sous l’appellation «F67» et spécialisées dans la lutte contre les sous-marins. Le Tourville a subit de février 1994 à avril 1995 une importante refonte, qui a conduit entre autre à la mise en place du SLASM (Système de Lutte Anti-Sous-Marine), un sonar actif très basse fréquence. Bâtiment de haute mer, le Tourville est doté d’un système d’armes anti-sous-marines des plus moderne, complété par des moyens de lutte anti-navires et d’autodéfense antiaérienne. SNA PERLE Mis sur cale le 22 mars 1990, le Sous-marin Nucléaire d’Attaque (SNA) Perle est le 91e et dernier sous-marin construit au chantier de la DCN Cherbourg, qui est lançé de manière traditionnelle. La construction qui se déroulait alors sur une pente inclinée à 7%, obligeait à assembler le sous-marin en pente. Il se distinguait, à sa naissance, de ses prédécesseurs par une évolution du traitement des informations tactiques et d’aide au commandement (TITAC), qui avait été monté expérimentalement sur le Rubis. Son rôle est de donner au PC/NO (Poste Central Navigation Opérations) toutes les informations nécessaires sur l’environnement du sous-marin et de présenter au commandant une situation tactique. 99 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde HÉLICOPTÈRES Cougar Horizon Le système Horizon a pour objectif de fournir des informations sur les flux adverses de véhicules ou d’hélicoptères évoluant à basse altitude. Il comprend un hélicoptère Cougar MK1 équipé Horizon et une station sol formée d’un module exploitation-préparation de missions et d’un module de transmissions de données. Horizon est doté d’un poste opérateur de bord, d’un dispositif de transmission de données et d’un radar Doppler MT1 longue portée, radar de surveillance qui utilise une antenne tournante et dont la fonction est de détecter et de localiser les échos mobiles au sol et à basse altitude, fournis sous forme de plots comprenant position et vitesse radiale. Il transmet au sol des données cryptées à 150 km. Super Frelon Le Super Frelon est destiné à des missions de soutien (soutien logistique des forces navales et transport de personnes) mais aussi de service public (sauvetage en mer, lutte contre les pollutions marines). Il peut transporter jusqu’à 27 personnes. Cougar Fennec 100 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde HÉLICOPTÈRES Panther La mission principale du Panther est la lutte anti-navire au profit du bâtiment porteur. Même dans sa version non armée il assure, par ses moyens de détection propres, la sécurité du navire de jour comme de nuit. Mais sa mission ne s’arrête pas là. Son rayon d’action de plus de 225 nautiques lui confère un atout essentiel lors des opérations de recherche et de sauvetage en mer. Il peut également faire du transport de blessés, de passagers (6 personnes) où de charges externes jusqu’à 900 kg. Lynx Le LYNX (marine) est un hélicoptère militaire léger, monorotor et biturbine, adapté à la mise en oeuvre à partir d’une plate-forme de bâtiment de combat. Missions : Ses moyens de détection sonar et radar et à ses capacités de désignation d’objectifs trans-horizon et d’attaque torpilles font du LYNX un excellent outil de lutte anti-sous-marine. Il intervient également en lutte de surface (identification, guidage sur objectif) et peut assurer le transport opérationnel de personnel. Il participe, en cas de nécessité, aux missions de service public en mer confiées à la Marine nationale, telles que l’assistance aux navires en difficulté ou l’évacuation sanitaire. Ces flottilles assurent des détachements permanents d’un appareil à bord des frégates anti-sous-marines et des frégates anti-aériennes en opérations aéronavales. Puma Le Puma peut transporter 15 commandos (version cargo tactique), 6 blessés couchés et 4 assis (version sanitaire). Il peut effectuer du transport de charge sous élingue (carburant , mortier, jeeps…) ou participer à des missions SAR (version treuil). Sa rusticité et sa fiabilité ont été démontrées à l’occasion de nombreuses opérations où il a été engagé. Gazelle 101 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde VÉHICULES TERRESTRES ERC90 L’ERC 90 SAGAIE est un véhicule blindé léger à 6 roues, armé d’un canon de 90mm, protégé NBC, doué d’une bonne mobilité terrestre et aquatique. Il est aéro - transportable par Transall C160 et HERCULE C130. L’équipage se compose d’un chef d’engin, d’un tireur et d’un pilote. LE GBC 180 est un véhicule routier tout usage équipé pour une utilisation dure des terrains moyennement accidentés. Ce camion sert de cargo châssis normal ou long ou benne. Sa capacité est de 4 tonnes de charge utile ou 20 hommes équipés plus trois hommes en cabines. VAB GBC 180 Le Véhicule de l’Avant Blindé (VAB) est le véhicule de base des régiments d’infanterie. Il se caractérise par sa simplicité, sa grande mobilité, et son confort tout terrain. C’est un engin blindé à roues pouvant être adapté aux emplois les plus divers et caractérisé par : - une bonne aptitude au déplacement en terrain varié et ambiance N.B.C ; - une capacité amphibie ; - une autonomie de 1000 km ; - une possibilité d’aérotransport par avion. Le Véhicule Blindé Léger (VBL), correspond à un nouveau besoin tactique à roues discret et polyvalent disposant de capacités amphibies et NBC. Il est conçu pour allier à l’agilité de la jeep une protection suffisante contre la ferraille du champ de bataille et le danger NBC. VBL 102 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde VÉHICULES TERRESTRES CL 289 Le CL 289 est un système de reconnaissance destiné à l’acquisition de renseignement d’ordre opératif et tactique. Il est le résultat d’une coopération industrielle trilatérale entre le Canada, l’Allemagne et la France. Le missile est équipé d’un système de préparation et d’interprétation des vols des engins de reconnaissance (PIVER) développé et produit uniquement en France. Le CL 289 peut effectuer des prises de vue optique utiles jusqu’à 900m d’altitude. Il pénètre à 150 km au-delà des lignes adverses sur une trajectoire programmée d’un maximum de 400km. Il est équipé d’une caméra photographique, d’un analyseur infrarouge et a une précision de localisation de 10m. Il a fait ses preuves lors des frappes de l’OTAN au Kosovo. Le TRM 10 000 est un véhicule routier tout usage, toutes roues motrices (6X6 permanent), équipé pour une utilisation sur des terrains moyennement accidentés. Il sert de châssis à différentes versions : tracteur d’artillerie, cargo-génie, dépannage, tracteur semi-remorque etc… TRM 10000 Le VAC est un véhicule articulé à deux cabines montées sur quatre chenilles, toutes motrices. Il est utilisé principalement pour le transport d’un groupe de combat et assurer la logistique. Son poids total en charge est de 2250kg et sa vitesse maximale sur route est de 52km/h. VAC 103 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde VÉHICULES TERRESTRES P4 Véhicule de liaison tout terrain, la P4 a été choisie par l’armée française pour ses qualités de robustesse, d’endurance, de fiabilité et d’efficacité. Elle est destinée à être utilisée dans la zone de combat comme véhicule tactique de commandement, de reconnaissance ou de combat. Elle est aérotransportable et aérolargable. Les motocyclettes BMW R1150 sont équipées du système ABS et d’un appareil radio pouvant être utilisé en roulant puisque le casque comprend un micro. Ces motos peuvent emporter dans leur sacoche un cinémomètre nouvelle génération de type Eurolaser qui permet à la patrouille d’effectuer des contrôles de la vitesse en toute autonomie. BMW R1100-RT 104 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde MATÉRIELS DE LA BRIGADE DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS EPA : échelle pivotante automatique FA : fourgon d‘appui PS4G : premier secours d’évacuation 4 e génération PSR : premier secours de relevage VID : véhicule d’interventions diverses PST : premier secours tonne VPCE : véhicule porte-cellule 105 MOTS-CLÉS De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS Pour manifester concrètement le lien Armée-Nation, le gouverneur militaire de Paris a décidé d’organiser, en accord et en partenariat avec la mairie de Paris, des opérations ciblées dans chacun des arrondissements de la capitale, à l’issue du défilé sur les Champs-Elysées. Concrètement, après avoir descendu les Champs-Élysées, les différentes unités se répartiront dans chacune des mairies d’arrondissement et à l’Hôtel de Ville, où elle seront accueillies par les maires d’arrondissement et leurs correspondants Défense. Que ce soit sur le Champs de Mars, avec la 11e Brigade Parachutiste, Porte de la Muette avec la Brigade de Renseignement, Place du Panthéon avec le 43e Régiment d’Infanterie ou encore Square Villemin avec l’équipage du sous marin nucléaire d’attaque Perle, les Parisiens auront une formidable opportunité de découvrir les hommes et les femmes qui font la Défense d’aujourd’hui, partager un déjeuner républicain avec eux et participer aux différentes animations qui seront proposées ici ou là. Formidable moment de rencontre, l’opération « Les Parisiens accueillent leurs soldats » permettra à ceux qui le désirent de goûter au contenu d’une boite de ration de l’armée, contre la chaleur d’une rencontre et la découverte d’une passion, d’un métier, d’une vocation. 106 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS HÔTEL DE VILLE DE PARIS Responsable du site Délégation militaire départementale 75 Unités École Polytechnique Écoles de Gendarmerie Écoles de l’armée de Terre Écoles de la Marine Écoles de l’armée de l’Air Écoles du Service de Santé des armées Musique Musique Principale de l’armée de Terre 16h/16h30 Effectif total : 552 personnes 107 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 1 ER ARRONDISSEMENT Responsable du site École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN) Unités École Polytechnique Écoles de Gendarmerie Écoles de l’armée de Terre Écoles de la Marine Écoles de l’armée de l’Air Écoles du Service de Santé des armées Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Place du Louvre Musique Musique de la Légion Étrangère 14h30/15h Effectif total : 274 personnes 108 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 2 E ARRONDISSEMENT Responsable du site Écoles de Coëtquidan Unités École Polytechnique Écoles de Gendarmerie Écoles de l’armée de Terre Écoles de la Marine Écoles de l’armée de l’Air Écoles du Service de Santé des armées Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Parking de la Bourse Musique Musique de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris 17h/17h30 (avec 9e arr.) Effectif total : 289 personnes 109 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 3 E ARRONDISSEMENT Responsable du site École de l’Air Unités École Polytechnique Écoles de Gendarmerie Écoles de l’armée de Terre Écoles de la Marine Écoles de l’armée de l’Air Écoles du Service de Santé des armées Musique Musique Principale de l’armée de Terre 14h30/15h Square du Temple Effectif total : 265 personnes 110 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 4 E ARRONDISSEMENT Responsable du site École Navale Unités École Polytechnique Écoles de Gendarmerie Écoles de l’armée de Terre Écoles de la Marine Écoles de l’armée de l’Air Écoles du Service de Santé des armées Véhicules Place Baudoyer 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Fanfare de la Cavalerie de la Garde Républicaine 16h/16h30 Effectif total : 289 personnes 111 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 5 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 43e Régiment d’Infanterie Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique Principale de l’armée de Terre 17h/17h30 (avec 6e arr.) Effectif total : 157 personnes Place du Panthéon 112 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 6 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 3e Régiment d’infanterie de marine Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique Principale de l’armée de Terre 17h/17h30 Effectif total : 157 personnes Place Saint-Sulpice 113 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 7 E ARRONDISSEMENT Responsable du site État-Major de la Brigade Parachutiste Véhicules 26 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de la Légion Étrangère 16h/16h30 Effectif total : 74 personnes Esplanade des Invalides Champs de Mars 114 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 8 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 22e Bataillon d’Infanterie de Marine Véhicules 15 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique Brigade de sapeurs pompiers de Paris 16h/16h30 Effectif total : 43 personnes Saint-Augustin & Square M. Pagnol 115 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 9 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 1er Régiment Étranger de Génie Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris 17h/17h30 (avec 2e arr.) Effectif total : 202 personnes Place E. d’Orves Opéra 116 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 10 E ARRONDISSEMENT Responsable du site Sous-marin nucléaire d’attaque Perle Véhicules 4 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Fanfare du 2e Régiment de Hussards 14h30/15h Effectif total : 97 personnes Canal Saint-Martin 117 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 11 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 48e Régiment de Transmission Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Fanfare du 2e Régiment de Hussards 16h/16h30 Effectif total : 157 personnes Saint-Ambroise Devant la Mairie 118 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 12 E ARRONDISSEMENT Responsables des sites « Square Eugène Thomas » Sous-marin nucléaire d’attaque Perle véhicules 4 engins à roues gamme 11 tonnes « Place Henri Frenay » 35e Régiment d’artillerie parachutiste véhicules 12 engins à roues gamme 11 tonnes « Esplanade du Château de Vincennes » Square Eugène Thomas 61e Régiment d’artillerie véhicules 12 engins à roues gamme 11 tonnes Esplanade du Château de Vincennes Place Henri Frenay Musique Fanfare du 2e Régiment de Hussards 17h/17h30 Effectif total : 218 personnes 119 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 13 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 2e Régiment du Génie Véhicules 12 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de l’Air 17h/17h30 Effectif total : 45 personnes Place d’Italie 120 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 14 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 21e Flottille Véhicules 4 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de l’Air 16h/16h30 Effectif total : 90 personnes Squares Brunot et Dunand 121 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 15 E ARRONDISSEMENT Responsable du site Base Aérienne 101 Toulouse Véhicules 9 engins à roues Musique Musique de l’Air 14h30/15h Effectif total : 162 personnes Rue Péclet 122 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 16 E ARRONDISSEMENT Responsable du site État-major de la Brigade de Renseignement Véhicules 14 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de la Légion Étrangère 17h/17h30 Effectif total : 54 personnes Porte de la Muette 123 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 17 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 5e Régiment du Génie Véhicules 8 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Musique de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris 14h30/15h Devant la Mairie Effectif total : 157 personnes 124 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 18 E ARRONDISSEMENT Responsable du site Frégate Tourville Musique Fanfare du 1er Régiment de Hussards Parachutistes 14h30/15h Effectif total : 78 personnes Place J.Joffrin & square de Clignancourt 125 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 19 E ARRONDISSEMENT Responsable du site Base Aérienne 116 Véhicules 9 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Fanfare du 1er Régiment de Hussards Parachutistes 16h/16h30 Effectif total : 162 personnes Place Carrel 126 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS 20 E ARRONDISSEMENT Responsable du site 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine Véhicules 4 engins à roues gamme 11 tonnes Musique Fanfare du 1er Régiment de Hussards Parachutistes 17h/17h30 Effectif total : 145 personnes Place Gambetta Square Vaillant 127 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS RÉPARTITION DES MUSIQUES ����� ���� ��� �� � ���� �� ��� � ��� ��� �� �� �� �� � ��� �� ��� ���� Musique de l’Air Musique de la Légion Étrangère Brigade de sapeurs pompiers de Paris Musique principale de l’armée de Terre Fanfare 2 e Régiment de Hussards Fanfare 1 er Régiment de Hussards Parachutistes 128 De l’Entente à la Concorde LES PARISIENS ACCUEILLENT LEURS SOLDATS ���������� ��������� �� ����� ������ ������������� ����� �������� ��� ��������� � ����� ������ ���� � �������������� � ��� � �������������� ��������������������������������