14juillet coulisses

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14juillet coulisses
14 juil et 2004
Les coulisses
De l’Entente à la Concorde
VOTRE REPORTAGE
Pour faciliter vos recherches, utilisez le sommaire situé en deuxième page des coulisses. Il vous permettra de trouver rapidement les renseignements concernant les événements, votre reportage, les mots clés. Chaque rubrique est
détaillée selon un ordre chronologique.
Code couleurs
Introduction
Évènements
Défilé aérien
Défilé des troupes à pied
Défilé monté
Défilé hélicoptères
Défilé des troupes motorisées
Soutien de l’évènement
Mots-clés
Les Parisiens accueillent leurs soldats
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INTRODUCTION
De l’Entente à la Concorde
SOMMAIRE
Plan du dispositif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.4
Responsables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.5
Répétitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.6
Préparatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14
Loisirs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16
Votre Reportage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.17
Programme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.19
Déroulement général du défilé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.20
Formations musicales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.22
Défilé aérien d’ouverture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.30
Défilé des troupes à pied . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.31
Défilé monté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.66
Défilé hélicoptères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.69
Défilé motorisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.71
Défilé aérien de clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.89
Soutiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.90
Mots-clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95
Les Parisiens accueillent leurs soldats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.106
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INTRODUCTION
De l’Entente à la Concorde
INTRODUCTION
Conçu de manière résolument pratique, ce carnet de notes pour un défilé est édité, cette année encore, dans un petit
format bloc afin de devenir votre guide indispensable pour évoluer dans les coulisses du 14 juillet 2004.
Son découpage, imaginé pour faciliter votre travail et répondre au plus grand nombre de vos questions, s’articule autour
de 3 rubriques.
La rubrique Événements, vous présente les temps forts de « l’avant 14 juillet ». Les dates des principales répétitions et
animations qui mettent les acteurs en situation. Vous pourrez ainsi les rencontrer, découvrir l’essentiel et l’insolite de
la préparation du défilé
Dans la rubrique Votre reportage, vous trouverez tous les renseignements pratiques simplifiant l’organisation de vos
enquêtes (demande de reportage, plans des lieux « où il se passe quelque chose », accréditation le jour J, tous les
contacts). Rien ne vous échappera.
La rubrique Mots-clés, est un petit lexique des termes essentiels qui vous permettra de comprendre et parler le langage
du défilé.
Enfin, le 14 juillet 2004 aura ceci de spécifique : à l’issue du défilé sur les Champs Élysées, les unités rejoindront différents lieux répartis dans toute la capitale, où chaque mairie d’arrondissement sera chargée de la mise en œuvre de
l’opération « Les Parisiens accueillent leurs soldats ».
Concrètement les Parisiens seront invités à descendre dans la rue, venir à la rencontre des militaires et passer le reste
de la journée en leur compagnie.
Bon reportage !
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INTRODUCTION
De l’Entente à la Concorde
PLAN DU DISPOSITIF
Place de la Concorde
Éclatement
PC Concorde
Défilé (880m)
Rond point
des Champs Élysées
Dispositif
des troupes
à pied
Dispositif
des troupes
motorisées
PC mouvement
Place de l’Étoile
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
LES RESPONSABLES
DU DEFILÉ
Le défilé est placé sous l’autorité du général de corps d’armée Marcel VALENTIN, gouverneur militaire de Paris,
commandant la région Terre Île-de-France.
Chaque ensemble du défilé est placé sous la responsabilité d’un officier général :
Défilé des troupes à pied
Général de brigade Michel LAGRANGE, chef de la Division activités à l’État-major la région Terre Île-de-France
Défilé des troupes motorisées
Général de division Jean-Luc HOTIER, commandant l’État-major de Force n°2 (Nantes)
Défilé aérien
Général de brigade aérienne Christian VAN DUYNSLAGER, adjoint opérations du Commandement de la défense
aérienne et des opérations aériennes (CDAOA)
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITION DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
À CHEVAL, DE LA KING’S TROOP
ET DU HOUSEHOLD CAVALRY MOUNTED REGIMENT
10 JUILLET - CHAMPS-ÉLYSÉES
Tradition et splendeur de la Garde Républicaine seront encore une fois à l’honneur cette année. Prestigieuse unité
de la Gendarmerie Nationale, la Garde Républicaine concourt à la protection de la capitale et assure la sécurité des
institutions et les honneurs aux plus hautes autorités de l’État.
Cette année, la King’s Troop et le Household Cavalry Mounted Regiment sont également à l’honneur. Ces unités prestigieuses sont notamment en charge de l’escorte royale britannique.
Les répétitions, au petit jour, sur les Champs-Élysées, du régiment de cavalerie, dernière unité montée de l’armée française, sont toujours très spectaculaires et hautes en couleurs.
Rendez-vous
Carrefour Étoile / avenue de Friedland pour les répétitions qui se dérouleront de 05h00 à 07h00 sur les ChampsÉlysées.
Contact
LCL François Blottiaux - Port. : 06.89.98.75.83
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
DES TROUPES À PIED
DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY
Du vendredi 09 juillet au dimanche 11 juillet - Répétition générale le lundi 12 juillet à 10h30
Par la route
•
•
•
•
•
•
Prendre la N118 au pont de Sèvres, direction : Chartres Orléans.
À l’embranchement N118/A86, prendre l’A86, direction Versailles. Sortie : Versailles Château.
Suivre le fléchage militaire «SATORY».
Prendre ensuite la D91 direction : Satory Guyancourt.
Deuxième entrée à droite, piste d’essais du GIAT.
Un accueil est prévu au camion presse armée de Terre à l’entrée. Merci de vous y rendre dès votre arrivée
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
DES TROUPES À PIED
DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY
Les répétitions des troupes à pied se déroulent sur trois jours et se terminent par une répétition générale en présence
du gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Marcel VALENTIN.
Elles s’effectuent par demi-défilé en raison de l’exiguïté du site, sauf le troisième jour pour la répétition générale.
Horaires des répétitions
Matin
Après-midi
Vendredi 09 juillet
09h00
14h00
Samedi 10 juillet
09h00
14h00
Dimanche 11 juillet
09h00
14h00
Lundi 12 juillet
10h30 « LA GÉNÉRALE »
Contact
Centre de Presse de SATORY - Tél. : 01.39.49. 89.92 - fax : 01.39.49.89.93
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ÉVÈNEMENTS
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RÉPÉTITIONS
DES TROUPES À PIED
DU 9 AU 12 JUILLET - CAMP DE VERSAILLES SATORY
Les gammes avant le concert
Un défilé du 14 juillet, impeccable, suppose de longs et intenses instants de préparation, longtemps avant que les
Français ne puissent admirer le spectacle. Comment mesurer l’ampleur du travail fourni ?
Si chaque unité travaille individuellement depuis plusieurs mois, l’heure est venue, à une semaine de l’événement,
d’assurer la cohésion de l’ensemble du défilé. Les répétitions grandeur nature sont l’équivalent d’une générale de
théâtre. Il y faut un espace identique à celui des Champs-Élysées, avec le même marquage au sol, la même sonorisation.
Rien ne manque : même la tribune présidentielle est représentée.
Si vous souhaitez voir le défilé avant le défilé, traquer le trac des débutants et l’expérience des maîtres d’œuvre, bref
si un reportage vous tente, n’hésitez pas... Venez !
Rencontrer les hommes et les femmes qui seront les acteurs du prochain défilé
sur les Champs-Élysées
Vous aurez l’occasion de rencontrer des soldats qui ont participé aux opérations extérieures, tout comme aux opérations
intérieures (vigipirate, etc.).
Enfin, les Armées présentent dans le défilé le fondement de leur existence : les écoles, qu’il s’agisse des plus connues
ou de celles, plus discrètes, comme la plupart des écoles spécialisées. Toutes défilent, symboliquement, aux premiers
rangs. Leur qualité est le plus sûr garant de l’avenir de l’armée française. À vous de les découvrir !
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
DES TROUPES MOTORISÉES
DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY
Par la route
• Prendre la N118 au pont de Sèvres, direction : Chartres Orléans.
• À l’embranchement N118/A86 : sortie Villacoublay.
• Accès : la base aérienne 107 par la porte Est (sortie principale).
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
DES TROUPES MOTORISÉES
DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY
Horaires des répétitions
Matin
Après-midi
Vendredi 09 juillet
08h30 10h00
14h00
Samedi 10 juillet
08h30 10h00
14h00
Dimanche 11 juillet
08h30 10h00
14h00
Lundi 12 juillet
09h00 « LA GÉNÉRALE »
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
DES TROUPES MOTORISÉES
DU 9 AU 12 JUILLET - BASE AÉRIENNE VILLACOUBLAY
L’organisation des répétitions se fait sur 4 journées. Le dernier jour, toutes les unités sont rassemblées pour la « Générale ».
Comme pour les troupes à pied, les troupes motorisées répètent inlassablement sans compter les heures afin que la
mécanique soit parfaitement huilée pour le jour J. Rien n’est laissé au hasard : même les pannes et les accidents sont
simulés, au cas où... Pas question d’improviser le dernier jour alors que plusieurs centaines de véhicules se succèdent à
quelques secondes d’intervalle. Sur place, vous rencontrerez les experts dans le maniement des engins et des matériels
toujours plus sophistiqués qui composent l’armée d’aujourd’hui et qui équiperont celle de demain.
Rencontrez ceux qui appartiennent aux forces armées professionnelles, toutes prêtes à la projection.
Contact
Aspirant (F) Breteché, chef de la Cellule communication opérationnelle
Port. : 06.75.07.71.59
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
RÉPÉTITIONS
SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES
DU 9 AU 12 JUILLET
vendredi 9 juillet
05h00 à 07h00
répétition de l’animation musicale
samedi 10 juillet
05h00 à 07h00
• revue du Président de la République
• enchaînements particuliers :
- des Grenadier Guards
- de la Police
- de la Légion
- de la Cavalerie
- des motocyclistes
- Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris (BSPP)
dimanche 11 juillet
05h00 à 07h00
•
•
•
•
•
reconnaissance des troupes
répétition des honneurs au Président de la République
animation
Grenadier Guards
enchaînements particuliers
lundi 12 juillet
05h00 à 07h00
• Grenadier Guards
• animation
• dépannage
16h00
16h45
répétition du défilé aérien 1er passage
2e passage
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
LES PRÉPARATIFS
Derrière ce mot se cache une véritable entreprise. Pour que tout soit prêt, impeccable sur les Champs-Élysées le jour du
défilé, tout un travail préliminaire de plusieurs mois a été nécessaire. Toutes les armées, à travers les différentes unités
réparties sur le territoire, se sont préparées pour que la fête soit réussie. Rien n’a été laissé au hasard.
L’organisation des mouvements et des soutiens pendant toute cette période de préparation doit faire l’objet d’une
coordination très fine. La Région Terre Île-de-France veille à la coordination des opérations ; à chacun sa place dans le
dispositif. L’État-Major Interarmées de la Zone de Défense de Paris assure tous les transports et le guidage des troupes
qui défilent, entre les lieux d’hébergement et ceux des répétitions. L’armée de l’Air définit des circuits d’attente pour
les aéronefs avant leur survol des Champs-Élysées, leur assigne des indicatifs et des altitudes de rotation et de passage,
ainsi qu’en cas d’urgence, la localisation des pistes de secours.
Tous les détails sont réglés avec minutie. Le marquage au sol, support technique de base pour le bon déroulement du
défilé, est le fait d’une société civile spécialisée.
À Paris, à l’approche de l’événement, les différents services de soutien (santé, sécurité, incendie) se mettent en position, prêts à intervenir à la moindre alerte.
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
SUITE DES PRÉPARATIFS
La Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris mobilise spécialement plusieurs véhicules et ambulances de réanimation. De
plus, un médecin, directeur des services médicaux, assure une permanence dans l’enceinte même du commissariat
du VIIIe arrondissement. En cas de nécessité, les pompiers seront soutenus par les personnels d’organismes tels que la
Sécurité Civile, le SAMU ou encore la Croix-Rouge.
En cas d’incidents techniques de dernière minute, que ce soit pendant les répétitions ou lors du défilé du 14 juillet, les
techniciens de la 17e base de soutien du matériel de Versailles-Satory interviendront avec leurs engins de dépannage
et de remorquage.
La mise en place d’une telle manifestation exige de la rigueur, quel que soit le niveau de décision. De nombreux partenaires de la vie publique s’impliquent dans le montage de cette opération (Préfecture de Police, collectivités locales,
ministère de la Culture). Tous avec la même volonté de célébrer comme il se doit la fête nationale.
Et maintenant, que la fête commence !
Contacts
Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris :
Lieutenant-colonel DECOLLOREDO - Tél. : 01 47 54 68 22
17e Base de Soutien du matériel de Satory :
Lieutenant-colonel PESSEY - Tél. : 01 39 67 44 02
5e Régiment du génie :
Lieutenant FAVARD - Tél. : 01 39 67 60 15
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ÉVÈNEMENTS
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LOISIRS À PARIS
Pendant la durée du séjour à Paris et en région parisienne, les troupes participant au défilé du 14 juillet bénéficient
d’activités touristiques, culturelles ou de détente organisées à leur profit par la Délégation militaire départementale de
Paris (DMD.75), cellule loisirs. Ces activités sont obtenues soit à titre gratuit, soit financées par un budget particulier.
• Des activités centralisées dont les dates et horaires sont programmés (répartition effectuée par la cellule loisirs en
fonction des demandes des formations et des places offertes) soit réparties du 7 au 13 Juillet, soit concentrées le
13 Juillet.
• Une activité imposée, pilotée par la cellule loisirs : réception à l’hôtel de ville (déjeuner) le 14 juillet : délégations
par écoles.
• Des activités décentralisées organisées par les formations (durée du séjour), soit avec réservations et horaires libres,
soit sans réservations et horaires libres.
Toutes ces activités impliquent :
• La tenue militaire.
• Un encadrement minimum obligatoire pour les activités en groupe (1 officier et 1 sous-officier par groupe de la valeur
d’une section).
• Le respect des horaires et des réservations demandées, aucun désistement n’est autorisé sauf en cas de force majeure
(C/R à la cellule loisirs dans des délais suffisants).
• Déplacements et transports sur les lieux des activités à la charge des formations.
Activités centralisées
• du 7 au 14 juillet : Moulin Rouge, Lido, Brasil Tropical
• 12 soir et 13 juillet : Bateaux-mouches, Cars tourisme
Activités de prestige
• Réception le 13 juillet (Hôtel de Brienne)
• Réception le 14 juillet (Hôtel de Ville de Paris et dans les mairies d’arrondissement)
• Réception le 14 juillet (Palais de l’Élysée)
Activités décentralisées
Réservations et horaires libres :
Tour Eiffel, Tour Montparnasse, Stade de France
Sans réservation et horaires libres :
Musées, monuments, sites, autres visites
Contact
Lieutenant-Colonel BAZAILLE - Tél. : 01 44 42 38 63 - Port. : 06 07 76 16 38
Madame HOUX - Tél. : 01 44 42 38 61 - Fax : 01 44 42 38 66
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
VOS DEMANDES
DE REPORTAGE
Pour assister aux événements de l’avant 14 juillet (répétitions, interviews, etc.), il est nécessaire que vous en fassiez
la demande auprès du :
Bureau Communication du gouverneur militaire de Paris
Hôtel National des Invalides - 00495 ARMÉES
Tél. :
ou
01.44.42.37.20
01.44.42.37.21
Fax :
01.44.42.33.76
E-mail : [email protected]
Sur tous les lieux de répétitions, des officiers, sous-officiers et engagés sont à votre disposition pour vous guider et vous
informer. Vous les reconnaîtrez au badge qu’ils portent :
14 juillet 2004
RÉPÉTITIONS
OFFICIER DE PRESSE
004
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
LE JOUR J :
VOTRE ACCREDITATION
Pour accéder aux tribunes de presse le 14 juillet, vous devez être accrédité auprès des services de presse. Pour obtenir
votre accréditation, contactez :
Pour la presse civile
Madame BEUREL
Comité de liaison des agences de presse
13, rue Lafayette - 75009 Paris
Tél. : 01.53.20.90.56 - Fax : 01.53.20.90.58
Pour la presse militaire
Lieutenant-colonel GAYNECOETCHE
Délégation à l’information et à la communication de la Défense (DICoD)
Bureau Médias
1, place Joffre - 00450 ARMÉES
Tél. : 01 44 42 53 20 - Fax :01 44 42 41 22
Dans les tribunes de presse, des officiers de presse se tiendront à la disposition des journalistes.
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
DÉFILE DU 14 JUILLET
DEMANDEZ LE PROGRAMME !
09h15
Mise en place terminée des troupes à pied et motorisées sur le site Étoile / Champs-Élysées.
09h30
Inspection des officiers généraux commandant le défilé à pied et le défilé motorisé.
10h00
Arrivée du Président de la République avenue de Friedland - accueil par le général d’armée
chef d’état-major des armées et le général de corps d’armée, gouverneur militaire de Paris.
Revue des troupes
10h15
Honneurs au Président de la République, place de la Concorde.
10h20
Animation de la musique des Royal Marines et de la Garde Républicaine
10h30
Défilé aérien d’ouverture.
10h35
Défilé à pied ouvert par les Grenadier Guards
11h05
Défilé monté ouvert par les King’s troop et Household Cavalry Mounted Regiment
11h10
Défilé hélicoptères
11h15
Défilé motorisé
11h35
Défilé aérien de clôture par les Red Arrows
11h45
Départ du Président de la République
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
DÉROULEMENT GÉNÉRAL
DU DÉFILÉ
Arrivée du Président de la République
Revue-Honneurs
Animation
Défilé aérien n°1
66 appareils (air : 54 - marine : 12)
Défilé des troupes britanniques
106 hommes
Défilé des troupes à pied
4000 hommes et femmes
Défilé des troupes montées
King’s Troop
Household Cavalry Mounted Regiment
Régiment de cavalerie de la Garde Républicaine (244 chevaux)
Défilé des hélicoptères
31 appareils (15 ALAT, 7 Marine et 9 Air)
Défilé des troupes motorisées
• Défilé aérien n°2 (31 hélicoptères)
• Défilé motorisé et blindés (323 véhicules)
• Les motocyclistes de la Gendarmerie Nationale (83 motos)
Final
Défilé aérien Red Arrows (9 Hawk)
Départ du Président de la République
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
QUELQUES CHIFFRES…
51 unités
représentant les 4 armées vont défiler sur les Champs-Élysées cette année
97 aéronefs
vont survoler les Champs-Élysées au cours du défilé
273 chevaux
de la Garde Républicaine
323 véhicules
et 83 motos défilant en moins d’une demi-heure
41 musiciens
issus du Band of her Majesty’s Royal Marines
106 Grenadier Guards
66 chevaux
issus des King’s Troop et du Household Cavalry Mounted Regiment
2000 plateaux repas seront servis en 30 minutes à Villacoublay aux troupes motorisées participant aux répétitions
Plus de 4000
militaires et civils participent au défilé des troupes à pied
350 exécutants
de 6 formations musicales assurent le défilé et l’animation devant la tribune officielle.
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
ANIMATIONS
ET FORMATIONS MUSICALES
Avant l’arrivée du Président de la République
Place de la Concorde
9h00-9h15 Fanfares du 2e Régiment de Hussards et 1er Régiment de Hussards parachutistes p.28-29
9h15-9h30 Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.27
9h30-9h45 Musique principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.25
9h45-10h00 Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23
Avenue des Champs Élysées
9h00-9h35 Musique de la Légion Étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63
Rond-point des Champs Élysées
9h00-9h35 Musique de l’Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.26
Honneurs au Président de la République
Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23
Animation
Musique de la Garde Républicaine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.23
Musique des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.24
Défilé aérien d’ouverture
Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris (sonorisée depuis la Concorde) p.27
Défilé à pied
Défilé monté
Musique
Musique
Musique
Musique
Musique
Musique
de l’Air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Principale de l’armée de Terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de la Légion Étrangère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p.26
p.24
p.25
p.27
p.25
p.64
Fanfare du Régiment de cavalerie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . p.23
Défilé motorisé
Fanfares du 2e Régiment de Hussards
et 1er Régiment de Hussards parachutistes (en alternance) . . . . . . . . . . . . . . p. 28-29
Défilé aérien de clôture
Musique des Royal Marines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.24
Départ du Président de la République
Musique de la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.27
1er Régiment de Hussards parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.29
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ÉVÈNEMENTS
De l’Entente à la Concorde
MUSIQUE
DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Lieu d’implantation : Résidence Kellermann - 56 à 82 boulevard Kellermann - 75634 Paris Cedex 13
Officier de presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - E-mail : [email protected] Port. : 06.89.98.75.83
Historique
La formation a été crée sous le Consulat en 1802 au moment de la mise sur pied de la Garde municipale de Paris.
Uniquement constituée de tambours à l’origine, elle s’adjoint des clairons sous la Restauration, puis un peu plus
tard, des trompettes et, au fil des années, d’autres instruments à vent. Elle prend son appellation de musique de la
Garde Républicaine le 1er octobre 1993.
rythment la vie de la Nation. Par ailleurs, elle donne des
concerts et des aubades tant en France qu’à l’étranger.
Missions
La musique de la Garde Républicaine est
aujourd’hui, depuis l’adjonction en 1985 de bois
(clarinettes, flûtes et haut-bois), un orchestre
d’harmonie distinct de celui de l’orchestre de la
Garde Républicaine. Elle se compose d’environ
90 musiciens placés sous la direction d’un chef
de musique. Ce poste est occupé depuis le 1er aout 1995
par le capitaine Dominique Gable.
La musique de la Garde Républicaine a en charge le cérémonial militaire et républicain. Elle rend les honneurs
au Président de la République, à ses hôtes étrangers ainsi
qu’aux plus hautes autorités de l’État. Gardienne d’une
tradition de musique militaire, elle participe à toutes les
grandes prises d’armes et au cérémonial patriotique qui
Autorité commandant l’unité :
Général Christian POUPEAU, commandant la Garde Républicaine
Autorité défilant en tête de l’unité :
Capitaine Dominique GABLE, chef de la musique
de la Garde Républicaine
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De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
LA MUSIQUE
DES ROYAL MARINES
La Musique des Royal Marines du centre de formation de
commando des Royal Marines britanniques est l’une de
cinq musiques des Royal Marines stationnées au RoyaumeUni. Son origine remonte en 1767.
formés à l’école de musique des Royal Marines, basée à
Portsmouth. Les musiciens doivent suivre avec succès un
entraînement particulièrement difficile de deux ans et
huit mois.
La musique des Royal Marines a pour mission de fournir
un soutien musical de très haut niveau à la Marine britannique. Son répertoire comprend une grande variété de
combinaisons musicales qui inclus la musique de défilé, les
instruments à vent, l’orchestre symphonique, la
musique de danse, le jazz, les corps de tambours
et un certain nombre de petits groupes de chambre. Les musiciens figurent parmi les plus polyvalents au monde et sont appréciés non seulement
pour la beauté de leur uniforme de tradition,
mais également pour leurs qualités de musicien.
La plupart des musiciens doivent maîtriser au moins deux
instruments, voire pour certains trois instruments, de façon à pouvoir répondre aux différentes demandes musicales. Les diplômes de l’école de musique des Royal Marines
sont validés par l’université de Portsmouth, et
les stagiaires ont la possibilité d’obtenir une
Licence en musique.
41 personnes défileront sur les Champs-Elysées
le 14 juillet 2004. La musique est commandée
par le capitaine Jason Burcham.
La musique joue un rôle militaire primordial en cas de
conflit. Bien que ses personnels n’aient pas d’entraînement commando, ils remplissent de nombreuses missions
tant sur terre qu’en mer, dans tous les théâtres d’opérations où sont engagés les Royal Marines depuis la Première
guerre mondiale.
Tous les personnels de la musique des Royal Marines sont
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Troupes à pied
MUSIQUE PRINCIPALE
DE L’ARMÉE DE TERRE
Lieu d’implantation : Quartier Fesch - Camp de Satory - 78013 Versailles
Officier de presse : Adjudant-chef CLERBOUT - Tél. : 01 39 67 20 84 - Port. : 06 72 91 03 82 Fax : 01 30 21 17 54
Historique
La Musique Principale de l’armée de Terre est issue de la
création, en 1945 à Rochefort, de la Fanfare des Troupes
Coloniales. Prenant successivement les noms de «Musique
des Troupes Coloniales» (en 1947), de «Musique Principale
des Troupes Coloniales» (1952) et de «Musique Principale
des Troupes de Marine» (1958), cette formation est implantée, depuis le 15 juillet 1991, au camp de Satory à
Versailles. C’est en 1997 qu’elle a pris son appellation
actuelle.
• Le jazz band, enfin, propose un voyage tous azimuts aux
pays du swing, de Count Basie, de Duke Ellington, Thad
Jones ou Dizzy Gillespie.
Missions
Placé sous la direction du chef de musique des
armées hors classe Jean-Michel SORLIN, l’orchestre militaire, composé de 90 musiciens, se produit sous différents ensembles :
• L’orchestre d’harmonie aborde un répertoire très éclectique (classique, moderne, variété, jazz...).
• La batterie fanfare interprète un répertoire original
mariant la sonorité des instruments d’ordonnance traditionnels, avec les styles de musiques populaires les plus
divers (jazz, rock, samba, twist...).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel SORLIN, Chef de musique des armées hors classe
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Troupes à pied
MUSIQUE DE L’AIR
Lieu d’implantation : Cité de l’Air Balard - 26 boulevard Victor 75015 Paris
Officier de presse: Lieutenant-colonel Thierry ROSE - Tél. : 01 45 52 64 77
Historique
Créée en 1934, peu après la création du ministère de l’Air,
la Musique de l’Air de Paris effectue sa première prestation publique en 1936. Formation prestigieuse et recherchée, elle a eu pour chefs de musique des personnalités
éminentes du monde de la musique militaire, tels Roger
Fayeulle, Robert Clérisse ou Jacques Devogel. Elle a eu
l’honneur d’être l’interprète des hymnes nationaux de
la rencontre France-Italie, lors de la coupe du monde de
football de 1998. Elle est actuellement implantée à Paris, dans le 15e arrondissement (Cité de
l’Air et base aérienne 117).
Missions
La Musique de l’Air est constituée de trois ensembles musicaux : un orchestre d’harmonie, une batterie-fanfare et, depuis 2002, un orchestre de cuivres.
Elle est actuellement la seule des armées à porter légitimement ce nom, étant composée de musiciens qui ne jouent
qu’en son sein. Forte de 36 musiciens, c’est l’une des plus
prestigieuses du genre.
ment à système. Héritier des orchestres anglo-saxons, cet
orchestre répond à une demande tant sur le plan national
qu’européen.
La Musique de l’Air de Paris se produit également parfois en
ensembles de tambours ou de quintette à vent. La formation doit notamment sa réputation à un recrutement très
sélectif, effectué par concours, souvent parmi des premiers
Prix du Conservatoire national supérieur de musique. Elle
apparaît ainsi comme la vitrine de l’école française des instruments à vent.
Le répertoire de la Musique de l’Air de Paris
est particulièrement varié. Outre un répertoire strictement militaire (marches et pas redoublés), la Musique interprète musique classique, musique variée, et fait figure, si l’on ose dire, de
formation pilote dans le domaine de la musique contemporaine. La Batterie-fanfare joue un rôle actif dans le
développement du répertoire de ce type de formation.
La discographie de la Musique de l’Air témoigne, par son
abondance et sa diversité, du brillant éclectisme des deux
formations.
Issu des deux premières formations, l’orchestre de cuivres est composé de 35 musiciens, jouant d’un instruAutorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel Thierry ROSE
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Troupes à pied
MUSIQUE DE LA BRIGADE
DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS
Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17
Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79
Historique
Lors de la réorganisation des sapeurs pompiers de Paris,
par décret du 27 avril 1850, les clairons furent répartis
dans les compagnies d’incendie avec pour mission d’exécuter les sonneries réglementaires qui rythmaient la vie
des casernes du réveil au couvre-feu, de sonner lors des
interventions les commandements que le responsable
souhaitait transmettre aux effectifs engagés. En 1936,
le Régiment de sapeurs pompiers disposait d’une formation composée de 36 clairons, ventilés dans les
différentes compagnies. Ceux-ci, furent renforcés, à partir de 1937, par 6 tambours. Peu
à peu, d’autres instrumentistes vinrent se joindre à cette formation. L’apport des bois et des
cuivres aboutit à la constitution d’une musique
composée d’une batterie et d’une harmonie qui,
dès 1943, participa à toutes les manifestations internes du
régiment, ainsi qu’aux fêtes de la libération.
à caractère militaire et contribue à maintenir le prestige
et la renommée de la Brigade lors de ses prestations extérieures, comme l’exécution de l’hymne national au Stade
de France.
Répartis dans différents centres de secours de Paris et des
départements de la petite couronne, les musiciens sont
regroupés pour les répétitions une à deux fois par semaine. Ne bénéficiant d’aucun privilège, ils participent activement au service d’incendie et de secours, au
même titre que leurs camarades.
Missions
Actuellement, la musique de la brigade de sapeurs pompiers de Paris est constituée d’une soixantaine de sapeurs
pompiers (40 pour l’harmonie, 14 clairons et 6 tambours)
dont 7 femmes. La musique de la Brigade participe à la
vie du corps à l’occasion des prises d’armes et cérémonies
Autorité défilant en tête de l’unité :
Adjudant-chef Dominique FIAUDRIN
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Troupes à pied
FANFARE DU 2 E RÉGIMENT
DE HUSSARDS
Lieu d’implantation : Quartier Maréchal de LATTRE de TASSIGNY - 77171 SOURDUN
Officier presse : Lieutenant PATARIN - [email protected] - Tél. : 01 60 52 52 98 - Fax : 01 60 52 53 78
Historique
Fière de son passé mais résolument tournée vers l’avenir,
le répertoire de la Fanfare du 2e Régiment de Hussards
est étendu et varié, lui permettant de prendre part à de
nombreuses manifestations civiles et militaires à Paris et
en Île de France, mais aussi sur tout le territoire national
et à l’étranger.
Elle appartient au 2e Régiment de Hussards, créé en 1735
et ayant acquis ses lettres de noblesse pendant
la Guerre de sept ans sous le commandement de
son prestigieux Mestre de camp, le Marquis de
Chamborant. Il a été présent sur tous les champs
de bataille de l’Empire et de la Première Guerre
Mondiale.
Missions
• Renforcer le lien armée/nation.
• Faire connaître le régiment et son historique vestimentaire par le biais de prises d’armes, aubades, concerts,
foires et festivals dans toute la France et à l’étranger.
• Apprendre la musique aux jeunes qui intègrent la fanfare.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Adjudant Thierry MOUCHOT
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Troupes à pied
FANFARE DU 1 ER REGIMENT
DE HUSSARDS PARACHUTISTES
Devise : « OMNIA SI PERDAS FAMAM SERVARE MEMENTO » (Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il reste l’honneur)
Lieu d’implantation : Quartier Larrey - 65000 Tarbes
Officier presse : Lieutenant Caroline HOUVER - [email protected] Tél. : 05 62 56 83 43 - Port. : 06 20 60 09 61
Créée en février 1946 par le maréchal des logis chef, trompette major Claude CHAIGNE la fanfare du 1er Régiment de
Hussards Parachutistes mène de front ses activités musicales
tout en constituant un peloton de Protection et d’Intervention Régimentaire. Elle renaît véritablement en 1949 après
trois ans d’interruption. Le peloton “fanfare” retournera en
Algérie à plusieurs reprises avant de rejoindre définitivement
le quartier Larrey à Tarbes, en 1962. En 1969, elle porte pour
la première fois l’uniforme des hussards du Premier Empire :
pelisse et dolman bleu céleste, pantalon rouge
écarlate, la coiffure répartie pour moitié de shakos
et de colbaks.
En été 1984, la fanfare enregistre son premier 33
tours tout en menant de front différentes missions extérieures. En 1987, l’adjudant chef Daniel
JEANNE prend les fonctions de trompette major. Sous son impulsion, la fanfare se spécialise dans le domaine antiaérien,
elle enregistre son deuxième 33 tours et effectue une mission
en République Centrafricaine.
Le 1er Juillet 1990, l’adjudant Patrick PALOSSE reprend la
fanfare et l’envoie dans le Golfe pour une partie tandis que
l’autre renforce un escadron au Tchad.
En mai 1994, la fanfare obtient ses nouvelles et actuelles tenues empire modèle 1807. Pelisse et pantalon bleue
céleste, dolman rouge écarlate. Le peloton fanfare part
pour Sarajevo durant 6 mois puis à Rajlovac en octobre
1997.
En 1999, elle renforcera un escadron à Mostar. En juillet
2000, la fanfare enregistre son premier compact disc avec les
studios oméga. Elle repartira à Mostar en formant un peloton
d’Éclairage en janvier 2001 puis en février 2002
au Tchad. En avril 2003, Patrick PALOSSE, promu
major quitte le commandement. Lui succède
l’adjudant VALERIOTTI, l’actuel chef.
Ambassadrice incontestée, la fanfare est depuis
plus de trente ans, la fierté du 1er Régiment de
Hussards Parachutistes. Cette formation est entièrement
professionnalisée et ses hussards sont tous brevetés parachutistes. Composée d’une vingtaine d’exécutants, aussi fiers de
porter l’uniforme des hussards de 1807 que le béret rouge
des parachutistes, la fanfare se produit devant les plus hautes personnalités civiles et militaires, tant en France qu’à
l’étranger. Son répertoire est composé de marches et airs de
fantaisie, écrits pour fanfare de trompette mi-bémol.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Adjudant François VALERIOTI
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
DÉFILÉ AÉRIEN D’OUVERTURE
Patrouille de France
9 ALPHAJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95
Prévention
1 E3-F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95
5 MIRAGE 2000-5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.96
Reconnaissance
2 MIRAGE IV-P . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98
4 MIRAGE F1-CR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97
Projection de puissance
5 MIRAGE 2000-D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97
5 MIRAGE F1 CT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.97
5 JAGUAR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98
Dissuasion
1 C-135 FR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.98
4 MIRAGE 2000-N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.96
École de chasse
5 ALPHAJET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.95
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De l’Entente à la Concorde
Défilé aérien
DÉFILÉ DES TROUPES À PIED
ET MONTÉES
1st Cie du Battalion Grenadier Guards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.33
École Polytechnique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.34
École des officiers de la Gendarmerie Nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.35
École spéciale militaire de Saint-Cyr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.36
École militaire interarmes de Coëtquidan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.37
École navale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.38
École de l’air / École militaire de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.39
Écoles du service de santé de Bordeaux et de Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.40-41
École des sous-officiers de la Gendarmerie Nationale de Montluçon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.42
École nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.43
Centre d’instruction navale de Saint-Maistrance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.44
Centre interarmées de formation de Rochefort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.45
1er Régiment d’infanterie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.46
2e Régiment d’infanterie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.47
43e Régiment d’infanterie (Lille) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.48
3e Régiment d’infanterie de marine (Vannes). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.49
8e Régiment de parachutistes d’infanterie de marine (Castres) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.50
5e Régiment du génie (Versailles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.51
48e Régiment de transmissions (Agen) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.52
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied et montées
DÉFILÉ DES TROUPES À PIED
ET MONTÉES
Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.53
Centre d’instruction naval de Saint Mandrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.54
Compagnie frégate Tourville. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.55
Flotille 21 F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.56
Compagnie du sous-marin nucléaire d’attaque Perle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.57
Base aérienne 116 (Luxeuil) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.58
Base aérienne 101 (Toulouse) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.59
École nationale supérieure de Police de Saint-Cyr au Mont-d’Or . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.60
École nationale des officiers de Police de Cannes-Écluse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.61
École nationale de Police et adjoints de sécurité de Oissel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.62
Section des pionniers de la Légion Étrangère du 1er RE (Aubagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.63
Musique de la Légion Étrangère (Aubagne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.64
1er Régiment Étranger de Génie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.65
King’s Troop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.66
The Household Cavalry Mounted Regiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.67
La Cavalerie de la Garde Républicaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.68
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied et montées
QUEEN’S COMPANY
DU 1 ST BATTALION
DES GRENADIER GUARDS
Lieu d’implantation : Victoria Barracks - Windsor - Berkshire - SL4 1HF
Le Premier régiment de gardes à pied, ou des Grenadiers
gardes, occupe le premier rang des régiments d’infanterie dans l’ordre de préséance de l’armée britannique. Il
fut officiellement créé en 1656, par l’amalgame du régiment de Gardes à pied créé par le Roi Charles II alors en
exil à Bruges, avec le Propre Régiment de Gardes à pied
du Roi, commandé par le colonel John Russell, créé en
1660, et s’intitula alors le Régiment de Gardes à pied
du Roi. Il devint Premier régiment de Gardes à pied en
1685, et prit le nom de Grenadier Guards en
1815 en commémoration de la victoire sur les
Grenadiers de la Garde Impériale à Waterloo.
Après avoir compté plusieurs bataillons au
cours des deux conflits mondiaux, au cours
desquels il s’est particulièrement illustré, il
compte aujourd’hui un bataillon d’active qui a participé
à de nombreux engagements extérieurs, une compagnie
d’honneur (dite Compagnie de Nimègues en souvenir de
l’Opération Market-Garden en septembre 1944) basée
à Londres pour les services d’honneur, une compagnie
d’état-major, également basée à Londres, à laquelle est
rattachée la musique, et une compagnie de dépôt basée
au centre de formation de l’infanterie à Catterick.
Comme les autres régiments d’infanterie de la Garde, son
uniforme de parade comporte la tunique rouge et le volumineux bonnet à poil noir. Il se distingue par ses boutons
régulièrement espacés indiquant son premier rang parmi
les cinq régiments de la Garde, et par un plumet blanc du
côté gauche du bonnet à poil. Son insigne régimentaire,
une grenade, est brodé au collet, et figure également sur
les boutons dorés.
La Reine Elizabeth II est colonel-en-chef du
régiment, et Son Altesse Royale le Prince Philip
en est le colonel. Le régiment est actuellement
sous le commandement du Lieutenant-Colonel
David Russel-Parsons.
Les Grenadier Guards n’ont pas de surnom officiel, mais sont quelquefois appelés les «Tow Rows» (qu’on
pourrait traduire par les Tra-La-La, en référence au refrain
de la Marche Régimentaire «The British Grenadiers».
5 officiers et 78 soldats de la Queen’s Company défileront
cette année sur les Champs Élysées.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Major Carew Natherley
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE POLYTECHNIQUE
La devise : « Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire »
Lieu d’implantation : Route de Saclay - 91128 PALAISEAU CEDEX
Officier de presse : Enseigne de vaisseau DELIGNIVILLE Isabelle - Tél. : 01.69.35.30.65 - Port. : 06 85 08 07 05
Historique
L’École Polytechnique naît le 11 mars 1794 au moment où
la Révolution française s’efforce de poser les fondements
d’une nouvelle société.
En 1804, Napoléon lui donne sa devise « Pour la Patrie, les
Sciences et la Gloire » et le statut d’école militaire qu’elle
conserve jusqu’en 1970, date à laquelle elle devient établissement public administratif, sous tutelle du ministère
de la Défense. En 1976, l’École quitte Paris pour
s’installer à Palaiseau et bénéficier d’un large
espace propice à l’extension des laboratoires de
recherche et à l’implantation d’une infrastructure sportive moderne. Entre temps, en 1972,
les filles ont été admises à entrer à l’X, elles
représentent aujourd’hui 14% des effectifs d’une
promotion.
et d’animation. Les quatre années de formation donnent
aux polytechniciens non seulement une formation pluriscientifique de très haut niveau mais aussi une spécialité
professionnelle immédiatement utilisable dans le monde
du travail. La pratique du sport, le développement de la
culture générale et les stages en entreprise procurent une
riche expérience humaine aux élèves polytechniciens.
L’École polytechnique accueille toujours davantage de
élèves étrangers. Il y a actuellement 94 élèves
étrangers de 25 nationalités différentes dans la
promotion 2001.
Coopération avec les britanniques
• Nombre d’élèves anglais à l’École : 1
• Partenariats avec 2 universités : Imperial College et
London School of Economics
Missions
L’École Polytechnique a pour mission de former des
hommes et des femmes capables de concevoir et de mener
des activités complexes et innovantes au plus haut niveau
mondial, en s’appuyant sur une culture à dominante scientifique d’une étendue, d’une profondeur et d’un niveau
exceptionnels, ainsi que sur une forte capacité de travail
Autorité défilant en tête de l’unité :
Le colonel FLOUME, chef de corps
34
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DES OFFICIERS
DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Lieu d’implantation : Avenue du 13ème dragons - 77010 MELUN CEDEX
Officier presse : Capitaine (TA) Christophe RAYNEAU - [email protected] - Tél. : 01 64 14 33 73 Fax : 01 64 14 33 56
Historique
Créée en 1901 à la Caserne Schomberg à Paris et implantée à Melun depuis 1945, l’école des officiers de la
Gendarmerie Nationale est une grande école militaire et
de service public qui délivre des enseignements modulaires et personnalisés au niveau des connaissance détenues
par l’élève-officier au moment de son entrée à l’école.
Missions
La formation comprend un enseignement militaire, un enseignement spécifique et une préparation aux premiers emplois.
La vocation de l’école est de préparer les officiers de gendarmerie à exercer leurs fonctions
de commandement et de cadre de haut niveau.
La scolarité s’étend sur deux années. La formation dispensée aux élèves permet de :
• forger leur identité d’officier de gendarmerie dans le
respect de la loi et des règles déontologiques ;
• leur faire acquérir les connaissances juridiques, techniques et administratives nécessaires au commandement
d’une unité élémentaire ;
• les préparer en tant que chef militaire à faire face aux
situations de crise ou de conflits armés ;
• accroître leur qualité d’ouverture et de compréhension
de leur environnement humain, social et professionnel.
La scolarité est attestée par la remise d’un diplôme de sortie de grande école. Il servira de référence pour l’attribution par équivalence du diplôme de qualification militaire
gendarmerie (DQMG).
En fonction des places disponibles proposées au choix des
élèves et de son classement final, l’officier choisit son affectation future parmi les places proposées dans sa dominante (Sécurité Publique,
Maintien de l’Ordre, Sécurité Routière, Police
judiciaire). Il rejoindra alors son unité pour une
période de trois ans.
Comme dans les autres grandes écoles militaires et dans
le respect des traditions de l’Arme, la scolarité est ponctuée de cérémonies militaires qui marquent les différentes
étapes de la formation de l’officier (remise des taconnets
et des sabres, baptême de promotion). Lors de ces occasions particulières, les élèves-officiers et officiers-élèves
portent la «Tétra», tenue de tradition qui est la marque
de l’appartenance à l’une des grandes écoles militaires
françaises.
Autorité commandant l’école :
Général de brigade Philippe CHEVILLARD
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Loïc CHANCERELLE
35
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE
DE SAINT-CYR
La devise : « Ils s’instruisent pour vaincre »
Lieu d’implantation : Écoles de Coëtquidan - 56381 GUER CEDEX
Officier presse : CBA GUILLERMET - [email protected] - Tél. : 02 97 70 72 13 (14) Port. : 06 76 72 34 80
Historique
École de formation initiale des officiers de l’armée
de Terre, elle en constitue indiscutablement la « maison mère ». Implantée depuis 1945, dans la lande bretonne, sous l’impulsion du maréchal de Lattre, elle
regroupe l’ESM de Saint-Cyr, l’École militaire interarmes et l’École militaire du corps technique et administratif.
« summer victory ». Ils assisteront également à la
fête des écoles, le « triomphe », le 24 juillet.
Missions
L’école spéciale militaire de Saint-Cyr forme
durant trois ans des Saints-Cyriens, hommes
et femmes, issu des classes préparatoires ou
des universités. L’école accueille également
des candidats BAC + 4 pour un cursus de deux
ans et BAC + 5 pour un cursus d’un an. À
l’issue de leur formation, les officiers-élèves quittent
l’école avec le grade de lieutenant, titulaires soit
d’un titre d’ingénieur pour les scientifiques, soit d’un
diplôme universitaire équivalent pour les autres.
Coopération avec les britanniques
600 militaires britanniques seront à Coëtquidan en
juillet, dont 400 cadets de l’école royale militaire
de Sandhurst, pour participer à un exercice tactique
Autorité commandant l’école :
Le Général Jean Coulloumme-Labarthe
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel BOSSER, directeur des formations d’élèves
36
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE MILITAIRE INTERARMES
DE COËTQUIDAN
La devise : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide »
Lieu d’implantation : Écoles de Coëtquidan - 56381 GUER CEDEX
Officier presse : CBA GUILLERMET - [email protected] - Tél. : 02 97 70 72 13 (14) Port. : 06 76 72 34 80
Historique
Héritière des anciennes écoles d’armes, l’EMIA est créée
en 1961 sur le site de Coëtquidan.
Missions
L’École militaire interarmes permet aux élèves officiers
d’acquérir une formation générale militaire et académique en 2 ans.
Le recrutement de cette école est ouvert, sur
concours, aux meilleurs sous-officiers de l’armée
de Terre titulaires du baccalauréat et ayant plus
de deux ans et demi de service.
Les élèves de l’EMIA quittent les écoles avec le
grade de lieutenant et retrouvent leurs camarades Saint-Cyriens en écoles de fonctions opérationnelles,
pour une année commune d’application en vue du premier
emploi.
École de promotion interne, l’EMIA reflète concrètement
la diversité du corps des officiers de l’armée de Terre.
Autorité commandant l’école :
Le Général Jean Coulloumme-Labarthe
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel BILLAUDEL Henri
37
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE NAVALE
Lieu d’implantation : Groupe des Écoles du Poulmic - BP 600 - 29240 BREST NAVAL
Officier presse : POC 14 juillet : Capitaine de corvette Serge BORDARIER – à partir du 7 juillet : 06 23 40 67 41 POC avant le 10 juillet : Lieutenant de vaisseau LOUVOT – 02 98 23 37 59 – [email protected]
Historique
En 1827, Charles X crée une école embarquée à bord du
vaisseau ORION, mouillé en rade de Brest. Par ordonnance du 1er novembre 1830, Louis Philippe lui donne le nom
d’École navale qu’elle a, depuis, conservé. Trois vaisseaux
successifs l’accueillent, portant le nom de BORDA, homme
de science et officier de marine du XVIIIe siècle auquel les
élèves de l’École navale doivent leur surnom de tradition :
« Bordaches». En 1915, l’école s’installe à terre à Laninon
puis est transférée en 1945 à Lanvéoc Poulmic. Le
général de Gaulle préside à son inauguration officielle en 1965. L’an prochain, le groupe des écoles
du commissariat de la Marine provenant de Toulon
intègrera l’établissement comprenant déjà l’École
militaire de la flotte et l’École de manœuvre et de
navigation.
Missions
Ces écoles ont formé plus de 1700 élèves cette année et
notamment l’ensemble du personnel de la Marine, de la
Gendarmerie et d’autres ministères instruits à la navigation
comme chefs de quart. L’École navale forme les futurs officiers de marine de carrière. Ils sont destinés à occuper des
fonctions de conduite et de direction à bord des bâtiments
de surface et des sous-marins, au sein de l’aviation navale et
dans les unités de fusiliers marins commandos. Ils seront chef
de service, chef du quart passerelle ou ingénieur de quart
machines, pilote, plongeur démineur, commando-marine…
La promotion constituée en septembre 2002 qui défile
aujourd’hui sera scindée en deux à l’automne prochain en
raison de la réforme de la formation qui passe de 2 ans à 3
ans à l’École navale, toujours suivie de l’École d’application
embarquée sur le porte-hélicoptères JEANNE D’ARC et la frégate GEORGES LEYGUES. Une demi-promotion suit
l’ancien cursus et embarque sur la Jeanne d’Arc
tandis que l’autre demi-promotion, inaugurant le
nouveau cursus, effectue une 3e année à l’École.
Cette attente pour exercer leur métier leur offre
l’avantage d’une formation maritime, humaine et
au commandement accrue. Au terme de 3 ans de
formation, les élèves reçoivent le diplôme d’ingénieur de
l’École navale assorti du grade de master ou, pour certains
élèves de concours interne ou réservé étrangers, un titre universitaire.
Coopération avec les britanniques
Le Britannia Royal Navy College (BRNC) et l’École navale
coopèrent depuis plusieurs dizaines d’années (présence
d’officiers de liaison, échanges d’élèves, etc.).
Autorité commandant l’école :
Contre-amiral Pierre de ROQUEFEUIL
Autorité défilant en tête de l’unité :
Capitaine de corvette Serge BORDARIER, directeur de la promotion 2002 de l’École navale.
38
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DE L’AIR
ÉCOLE MILITAIRE DE L’AIR
Lieu d’implantation : École de l’air DE - Base aérienne 701 - 13661 SALON AIR
Officier presse : SIRPA AIR - Lieutenant PELTIER - Tél. : 01 45 52 90 95 (standard)
Historique
L’École de l’air est née en 1935, elle est implantée à
Versailles, dans les locaux de l’École militaire d’application
de l’aéronautique. Le Général HOUDENON est le premier
officier appelé à l’honneur de commander l’École de l’air.
En 1937, la troisième promotion est accueillie à Salon-deprovence où elle réside aujourd’hui.
L’École militaire de l’air : En novembre 1925, le
centre d’études de l’aéronautique devient par
changement de dénomination l’École militaire de
l’Air.
Missions
À partir de lycéens et d’étudiants, filles et garçons,
à culture scientifique, l’École de l’Air a pour mission de former les officiers appelés à assurer de
hautes responsabilités dans l’armée de l’Air, en tenant des postes d’exécution puis de commandement, jusqu’aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie militaire au
titre de leurs corps d’affectation :
• corps des officiers de l’Air, c’est-à-dire le personnel navigant,
• corps des officiers mécaniciens de l’Air, chargés du soutien technique des unités,
• corps des officiers des bases de l’Air, chargé du soutien
opérationnel et général.
Les deux premières années d’études communes aux
trois corps d’appartenance se déroulent sous le régime
de l’internat. Des quartiers libres et des permissions qui
s’apparentent aux vacances scolaires sont accordés pendant cette période. Les élèves perçoivent une
solde. Les études, la pension et le trousseau sont
gratuits.
Au terme de la 2e année et sous réserve d’avoir
satisfait aux examens de contrôle répartis sur l’ensemble des deux années, les élèves sont nommés
sous-lieutenants.
Pendant la 3e année qu’ils passent à l’École de l’Air
sous le régime de l’externat, les officiers-élèves
reçoivent une formation correspondant à la spécialité choisie au titre de leurs corps d’appartenance. Ils perçoivent la
solde correspondant à leur grade de sous-lieutenant.
Le diplôme d’ingénieur de l’École de l’air, diplôme reconnu
par la commission des titres d’ingénieur, est décerné en
fin de stage d’application de troisième année.
Autorité commandant l’école :
Général Jean-Pierre MARTIN
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Richard REBOUL
39
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DU SERVICE DE SANTÉ
DES ARMÉES DE LYON-BRON
La devise : PRO PATRIA ET HUMANITATE ( pour la patrie et l’humanité).
Lieu d’implantation : 331 avenue du Général De Gaulle – 69500 Bron
Officier presse : Capitaine GARREC - mail : [email protected] - tél : 06.71.59.05.82
Historique
Héritière de l’École impériale du service de santé militaire
installée à Strasbourg de 1856 à 1870, l’École du service de
santé militaire de Lyon fut créée en 1888.
Devenue École du Service de santé des armées en 1972
et transférée en 1981 sur l’emprise de l’ancienne base
aérienne 942 à Bron, cette école a, au cours de ses 115
années d’existence, accueilli et formé, en collaboration
avec les écoles et facultés civiles, près de 13000
médecins, pharmaciens, vétérinaires, officiers
d’administration et bientôt dentistes au profit
des armées.
L’enseignement universitaire est complété par un enseignement spécifique :
• Soutien universitaire afin d’apporter une aide pendant
les premières années
• Formations complémentaires : secourisme (différents
degrés et monitorat), épidémiologie, méthodologie, communication, médecine des activités physiques et sportives, médecine d’urgence et de catastrophe, stages pratiques (pompiers, SAMU,etc.)
• Formation militaire : théorique et pratique,
stages en unités militaires et en hôpitaux des
armées, brevets militaires (parachutisme, plongeur de bord, alpinisme, commando)
Missions
L’école de Lyon accueille des médecins, les pharmaciens, les vétérinaires et les chirurgiens dentistes au
profit de l’ensemble des armées.
Le cursus universitaire est identique à celui des étudiants
civils. Les élèves sont ensuite dans les facultés ou écoles
de leur science respective (médecine, pharmacie, vétérinaire, dentaire). Ils suivent les cours de ces facultés et
écoles et sont soumis à leurs règlements. En fin de scolarité, ils obtiennent les titres et diplômes de leur spécialité.
• Culture générale : initiation à l’informatique, cours
d’anglais médical, voyages d’études et stages à l’étranger, conférences d’intérêt général, certificats de langues
étrangères.
Autorité commandant l’école :
Médecin général inspecteur FLECHAIRE.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Médecin en chef François COINTET, directeur des études de
l’École.
40
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DU SERVICE DE SANTÉ
DES ARMÉES DE BORDEAUX
La devise : « Mari transve mare semper prodesse » (sur mer et au delà des mers, toujours au service
des hommes).
Lieu d’implantation : 149 bis, cours de la Marne - BP 200 - 33998 BORDEAUX ARMÉES
Officier presse : Adjudant chef MEGES Laurent - E-mail : [email protected] - tél. : 06.84.37.57.50
Historique
L’École du Service de santé des armées de Bordeaux est
l’héritière des écoles de médecine navale des ports créés
à Rochefort en 1722, Brest en 1731 et Toulon puis à l’École
principale du Service de santé Marine créée en 1890.
À ses débuts elle assure uniquement la formation des médecins et des pharmaciens de la Marine et de l’Outre mer,
et depuis 1971, elle instruit tout comme son homologue
de Lyon des médecins des trois armées et de la
gendarmerie ainsi que les chirurgiens dentistes
depuis 2002.
Ces médecins militaires formés en 9 années, suivent leurs études de médecine au sein de l’université de Bordeaux 2. Elle regroupe actuellement 318 élèves étrangers dont une lève féminine.
Missions
L’École du Service de Santé des Armées de Bordeaux,
autrefois Santé Navale, forme, comme son homologue de
Lyon, des médecins militaires, féminins et masculins, destinés à servir dans les 4 armées : armée de Terre, Marine
Nationale, armée de l’Air et Gendarmerie.
Après un concours national, conditionné par l’obtention
du baccalauréat, les élèves reçus vont suivre, à la faculté,
les mêmes études et passer les mêmes examens que les
étudiants civils.
À l’issue d’un cursus de 6 ans à la Faculté de Bordeaux II,
les élèves participent à l’épreuve classante nationale qui
leur donne accès à une spécialité, médecine générale ou
disciplines hospitalières.
Ils reçoivent la suite de leur formation en CHU,
dans un Hôpital d’instruction des Armées ou
dans des unités sous l’égide de l’École du Val
de Grâce.
Ils rejoignent enfin une École de spécialisation
en fonction du premier poste choisi :
• l’IMASSA près de Paris, pour l’armée de l’Air,
• l’IMTSSA (Le Pharo) à Marseille, pour l’armée de Terre,
• l’IMNSSA à Toulon Ste Anne, pour la Marine.
Autorité commandant l’école :
Médecin général inspecteur Jérôme GUELAIN
Autorité défilant en tête de l’unité :
Médecin en chef (TA) Christian THOMAS, chef de corps
41
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DES SOUS-OFFICIERS
DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Lieu d’implantation : Caserne Richemont - 95 avenue Jules Guesde - 03102 MONTLUCON
Officier presse : Chef d’Escadron LEBON - Tel : 04.70.08.50.40 - Port. : 06.85.14.96.51
Historique
Le 1er août 1976, l’école préparatoire et de perfectionnement de la Gendarmerie est installée à Montluçon.
Elle prend l’appellation d’école de sous-officiers de
Gendarmerie le 1er octobre 1984 pour devenir l’école de
Gendarmerie le 1er juillet 1999.
Missions
Elle a pour mission de préparer à leur future vie professionnelle, des jeunes gens issus de tous milieux,
aucun niveau d’étude n’étant requis pour se présenter à la sélection. Plus importante école de
formation initiale de sous-officiers du ministère
de la Défense, cette école a formé, depuis sa
création, près de 30000 sous-officiers, affectés
dans les unités de terrain, en gendarmerie mobile, départementale ou à la Garde Républicaine, après une
formation initiale de 10 mois. Elle reçoit également des
officiers et sous-officiers en stage de perfectionnement de
courte durée.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Alain BACH, commandant l’école
42
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE NATIONALE
DES SOUS-OFFICIERS D’ACTIVE
La devise : « S’élever par l’effort »
Lieu d’implantation : Quartier Coiffé - rue de la Tour carrée - Saint Maixent l’École
Officier presse : chef de bataillon Jacques COMBARIEU - [email protected]él : 05 49 76 83 06 - Port : 06 72 11 09 40
Historique
L’École créée en 1963 a fêté ses quarante ans à SaintMaixent l’an dernier. Elle est devenue la seule école de
formation initiale des sous-officiers de l’armée de Terre
en 1998 (elle forme 97% de ses sous-officiers – à l’exception de ceux de la Légion étrangère, des Sapeurs Pompiers
de Paris et des spécialistes de la Haute montagne), ce qui
lui vaut le titre de « Maison mère des sous-officiers ».
Elle comprend 5 bataillons dont un est délocalisé sur
Châteauroux.
bac, pour un stage de 8 mois) et semi-direct (jeunes engagés provenant des régiments de l’armée de Terre, pour
un stage de 3 mois). Plus de 15 % des élèves et des stagiaires sont des femmes.
- La formation générale des futurs sous-officiers supérieurs
par le biais de cours par correspondance. Associée à une
formation de spécialiste faite dans les écoles d’armes, le
sous-officier entre dans une 2e carrière avec l’attribution
du Brevet supérieur de technicien de l’armée de
terre (BSTAT).
Recevant de nombreuses délégations étrangères
en visite, intéressées par la formation dispensée
à Saint-Maixent et, notamment, la formation des
élèves sous-officiers de recrutement direct (c’est
une particularité française), l‘École n’assure pas
la formation des sous-officiers des armées étrangères.
Missions
L’ENSOA prend en compte :
- La formation initiale des futurs sergents qui obtiennent
le certificat militaire du 1er degré contribuant à l’attribution du Brevet de spécialiste de l’armée de terre (BSAT).
Les élèves sous-officiers en formation initiale proviennent de deux recrutements différents : direct (après le
Autorité commandant l’école :
Général Jean Claude GODART
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jacques DESCAMPS, chef de corps
43
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DE MAISTRANCE
Lieu d’implantation : 29240 BREST NAVAL
Officier presse : Enseigne de vaisseau Stéphanie VALÉRA - [email protected] 02 98 22 29 34 (foyer du centre d’instruction naval de Brest) - 06 07 58 18 30
Historique
L’École des sous-officiers de la Marine a été créée en 1923
pour favoriser, tant par son mode de recrutement que par
l’instruction qui y est dispensée, la formation d’officiers
mariniers ayant des connaissances générales et professionnelles particulièrement développées. Elle prend le
nom d’École de Maistrance en 1933.
Implantée à Brest au sein du centre d’instruction naval, cette école forme chaque année deux
promotions de futurs sous-officiers de la Marine,
les officiers mariniers, qui constituent l’épine
dorsale des équipages de la flotte et le cadre de
maîtrise des unités de la marine par leurs qualités militaires, leurs compétences techniques et
leur dévouement au service.
L’école de maistrance, héritière par filiation directe du
patrimoine de l’école des mousses, s’enorgueillit de posséder un drapeau décoré de la Légion d’Honneur, des croix
de guerre 1914-1918, 1939-1945 et des théâtres d’opérations extérieurs.
officiers) de recrutement direct de la Marine nationale. Sa
mission consiste à préparer à des fonctions d’encadrement
des jeunes gens ayant au moins suivi une classe de terminale. Chaque année, elle accueille ainsi huit cents jeunes
filles et garçons âgés de 18 à 25 ans. Après leur formation
initiale à l’École de maistrance d’une durée de quatre
mois, ils rejoignent une école de spécialité pour acquérir
une formation de spécialiste dans un des vingt-huit métiers que la marine leur propose.
La durée de la formation à l’École de Maistrance
et en école de spécialité est de l’ordre d’une année à l’issue de laquelle les élèves sont appelés
à servir à bord des bâtiments de combat, dans
les unités à terre ou dans l’aéronautique navale.
Les élèves infirmiers suivent quant à eux une
formation de trois années conduisant à l’obtention du diplôme d’État d’infirmier.
Missions
L’École de maistrance forme les officiers mariniers (sousAutorité commandant l’école :
Capitaine de vaisseau Jean-Marc LA MARLE, commandant le Centre d’instruction naval
de Brest.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Capitaine de frégate Florent KÉRISIT, directeur de l’École
de Maistrance
44
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE DE FORMATION DES
SOUS-OFFICIERS DE L’ARMÉE DE L’AIR
Devise : « S’armer pour le futur »
Lieu d’implantation : base aérienne 721 - Rochefort Saint-Agnant
Officier presse : Lieutenant Philippe LABROUSSE - E-mail : [email protected] Tél. : 05 46 88 82 07
Historique
• Juillet 1932 : création de l’école des apprentis mécaniciens des forces aériennes de Rochefort ;
• 14 Juillet 1939 : remise de son drapeau à l’école technique de l’armée de l’Air (ÉTAA) de Rochefort ;
• 19 août 1952 : L’Héraclès de Bourdelle sert de support
à l’insigne de la base aérienne de Rochefort ;
des sous-officiers de l’armée de l’Air (ÉFSOAA) ;
• 5 février 2002 : le président Chirac décore le drapeau
de l’école de la Médaille militaire ;
• 21 juillet 2003 : premier baptême de promotion, présidé par le chef d’état-major de l’armée de l’Air ;
• 19 février 2004 : visite de l’école par madame Michèle
Alliot-Marie, ministre de la Défense.
• 1956 : le drapeau de l’ÉTAA est décoré de la
Croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille
de l’aéronautique ;
• 1er décembre 1972 : début des travaux de
construction de l’école à Saint-Agnant, sur la
rive gauche de la Charente ;
• 19 juin 1978 : inauguration de la nouvelle école par
Yvon Bourges, ministre de la défense ;
• 1986 : la base aérienne 721 prend le nom de baptême
«Adjudant Pierre Gémot» ;
Missions
• assurer les formations militaires et professionnelles qualifiantes des sous-officiers de
l’armée de l’Air ;
• assurer les formations professionnelles qualifiantes des spécialistes d’aéronefs de l’aviation navale
et des techniciens audiovisuels des armées et de la
Gendarmerie ;
•
dispenser des formations courtes destinées à
l’acquisition de compétences particulières techniques
et pédagogiques.
• 1998 : adoption de l’appellation d’école de formation
Autorité commandant l’école :
Général de brigade aérienne Victor DUDRET
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Didier JOLY
45
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
1 ER RÉGIMENT D’INFANTERIE
DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Lieu d’implantation : 80 rue Rouget de l’Isle – BP 1404 – 92014 Nanterre cedex
Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] Port. : 06.89.98.75.83
Historique
L’arrêté consulaire du 4 octobre 1802 instaure une garde
municipale de Paris à laquelle était confiées des missions
d’honneur ainsi que la surveillance des ports, barrières (1er
Régiment) et des rues de la capitale (2e Régiment). Le 1er
Régiment d’infanterie reçoit son drapeau 11 novembre
1979 des mains du Président Valéry Giscard-d’Estaing.
L’importance de ces missions qui sont confiées aux
compagnies d’honneur requiert une présentation brillante
et une rigoureuse disponibilité opérationnelle. L’instruction
menée au sein des unités est prolongée par des séjours
en camp, où les compagnies d’infanterie s’entraînent aux
missions de combat dans le cadre de la Défense opérationnelle du territoire (DOT), mais aussi dans les missions de
maintien de l’ordre.
Missions
Les compagnies du régiment ont pour mission
première d’assurer la sécurité et les services
d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’État. De telles missions, qui ne peuvent être différées, qui
exigent des effectifs permanents et qui peuvent
être commandées dans des délais très brefs, réclament une grande disponibilité, une absence de droit à
l’erreur dans la mesure où elle sont exécutées en public.
Dans le cadre de concours ponctuels accordés à
la Gendarmerie départementale, les compagnies
d’honneur forment et entretiennent 3 équipes
légères d’intervention (ELI).
Une équipe est composée de dix hommes particulièrement entraînés à la neutralisation de personnes dangereuses lors d’opérations de police judiciaire,
à l’arrestation de meneurs et au rétablissement de l’ordre
lors de manifestations en milieu urbain ou rural.
Mais le quotidien de ce régiment est également constitué
des visites de chefs de gouvernement ou d’ambassadeurs,
de déjeuners ou dîners donnés en l’honneur de personnalités marquantes, des grands événements de la vie politique
mobilisant la presse. La Garde Républicaine aux yeux des
Français et du monde, représente l’image de la France.
Autorité commandant l’école :
Général Christian POUPEAU
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel Bruno JACOB
46
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
2 E RÉGIMENT D’INFANTERIE
DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Lieu d’implantation : 56 à 84 boulevard Kellermann – 75634 Paris cedex 13.
Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] - 06.89.98.75.83
Historique
L’arrêté consulaire du 4 octobre 1802 instaure une garde
municipale de Paris à laquelle était confiées des missions
d’honneur ainsi que la surveillance des ports, barrières (1er
Régiment) et des rues de la capitale (2e Régiment). Le 1er
Régiment d’infanterie reçoit son drapeau 11 novembre
1979 des mains du Président Valéry Giscard-d’Estaing.
Missions
Le 2e Régiment d’infanterie de la Garde républicaine dispose de quatre compagnies des grands
services. Le régiment a un seul mot d’ordre :
sécurité et honneur, au profit des hautes instances de l’État.
Ces missions contribuent à la symbolique de la
démocratie française et à son rayonnement universel. Les
compagnies des grands services se doivent donc de tendre vers l’excellence. Seule une disponibilité totale, une
rigueur de tous les instants et un entraînement régulier
permettent de relever ce défi.
Fait remarquable, seule force armée habilitée à pénétrer
dans les assemblées législatives, la Garde Républicaine y
exerce une mission permanente de sécurité, par le biais
des compagnies des grands services. Ainsi, un détachement se rend quotidiennement au Palais Bourbon, siège
de l’Assemblée nationale, et au Palais du Luxembourg, enceinte du Sénat, pour sécuriser et, le cas échéant, intervenir jusque dans l’hémicycle.
Enfin, selon les usages de la tradition, les compagnies des
grands services rendent les honneurs à l’entrée en séance
des présidents de l’Assemblée Nationale et du Congrès.
Le pouvoir législatif n’est d’ailleurs pas le seul a
avoir le droit à la reconnaissance de la Nation :
en effet, les «immortels « bénéficient également d’une haie d’honneur lors de leurs entrées et sorties de séances solennelles. Il en
est de même d’ailleurs pour les hautes autorités étrangères qui sont reçues au ministère des Affaires
Étrangères.
Afin d’assurer toutes ces missions, les compagnies des
grands services, possédant un effectif avoisinant les deux
cents personnels, sont réparties sur l’ensemble des casernes du deuxième régiment.
Autorité commandant l’école :
Général Christian POUPEAU
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Philippe GERBAULT
47
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
43 E RÉGIMENT D’INFANTERIE
La devise : « 43 e ton passé t-en souviens-tu ? »
Lieu d’implantation : La Citadelle – Quartier Boufflers – BP 42 - 59998 LILLE ARMÉES
Officier presse : Aspirant DANGLETERRE - [email protected] - 06 14 89 09 51
Historique
Le “43” est un des régiments les plus anciens de notre
armée. Créé en 1638, pour le service à la mer il permit à
des troupes de débarquer sur les côtes lors de la bataille
de Guettary. Commandé successivement par les cardinaux Richelieu puis Mazarin, il devient régiment Royal
des Vaisseaux en 1669 après s’être distingué sur l’Escaut
pendant la guerre de Dévolution. Louis XIV en devient
son colonel. Il participe à toutes les batailles de l’ancien
régime et s’illustre en particulier à Fontenoy le
11 mai 1745 sous le commandement du maréchal
de axe. Devenu 43e régiment d’infanterie après
la Révolution, il participe à toutes les campagnes
du Premier Empire. Il reçoit 3 citations au cours
du premier conflit mondial qui lui valent l’attribution de la fourragère aux couleurs de la Croix
de guerre.
En mai 1940 il arrête une division allemande sur l’Escaut
pendant six jours puis embarque à Dunkerque. Lors de ces
combats de Bruille Saint-Amand, il perd un tiers de ses effectifs. Son comportement héroïque en Indochine en tant
que bataillon de marche est récompensé par une citation
à l’Ordre de l’armée. Il se distingue enfin en Algérie de
1958 à 1962.
Il devient, en 1998, le régiment d’appui au commandement de la Force d’action terrestre (CFAT) et de la Force
logistique terrestre (CFLT). Au gré des réorganisations de
la FAT, il se évolue en permanence et se consacrera bientôt
au soutien spécifique du PC High Readiness Force (HRF)
de Lille.
Missions
Le 43e Régiment d’infanterie contribue à l’engagement en
opération des forces terrestres en permettant le
déploiement des postes de commandement (PC).
Il appuie en priorité les états-majors tactiques
de plus haut niveau. Essentiellement, il s’agit
des postes de commandement de composantes
terrestres, du futur poste de commandement
de corps d’armée multinational (High Readiness
Forces) et des postes de commandement des états-majors
logistiques, en Europe sur le territoire national ou en opérations extérieures.
L’appui au commandement recouvre 4 domaines : acheminement des AMPC (abris mobiles de postes de commandement), déploiement du PC, protection et soutien logistique.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel (TA) Philippe BAULAIN, chef de corps
48
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
3 E RÉGIMENT D’INFANTERIE
DE MARINE
La devise : « Debout les morts »
Lieu d’implantation : Quartier Foch - 55 avenue de Verdun - BP 17 - 56998 LORIENT NAVAL
Officier presse : Capitaine Jean-Daniel BERNARD - Tél. : 02 97 68 50 15
Historique
Créé par ordonnance du roi Louis-Philippe le 14 mai 1831,
le 3e RIMa est issu des compagnies de la mer fondées par le
cardinal de Richelieu. Au cours du siècle dernier, il a participé à toutes les expéditions lointaines et s’est particulièrement illustré à BAZEILLES en 1870.
Mission de service Public : plan renfort Bretagne, plan
ORSEC Brest 2002, POLMAR, VIGIPIRATE en 2003-2004,
HEPHAISTOS septembre 2003.
Durant la Grande Guerre, il perd 4617 hommes au cours de
combats héroïques.
De nouveau engagé pendant le second conflit
mondial, il se bat avec ardeur et compte 405
morts dans ses rangs.
De 1953 à 1957, ses unités participent aux opérations d’Afrique du Nord.
Le 1er mars 1963, il est reconstitué à Vannes, il y a 41 ans.
Missions
Combat débarqué au contact après approche sous blindage
pour contrôler le milieu dans la durée. Faire face à toutes
les situations, porter la sécurité ou la paix à l’extérieur
de nos frontières, protéger nos ressortissants, prêter assistance à nos concitoyens.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel François-Xavier de WOILLEMONT, chef de corps
49
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
8E RÉGIMENT DE PARACHUTISTES
D’INFANTERIE DE MARINE
La devise : « Volontaire »
Lieu d’implantation : Quartier FAYOLLE - BP 339 - 81108 CASTRES
Officier presse : SLT Fabrice PONSET - 05 63 62 55 64 - 06 72 08 99 79
Historique
Le 8e Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine a
été créé le 1er mars 1951 à Hanoï sous l’appellation de 8e
Bataillon de parachutistes coloniaux. Engagé sans discontinuer pendant plus de quatre ans en Indochine, il disparaîtra dans la tourmente de la bataille de Diên Biên Phù,
le 7 mai 1954.
Recréé en 1955 pour aller renforcer le dispositif militaire
en Algérie, il va embarquer à Marseille sous le
nom de 8e Régiment de parachutistes coloniaux.
Rapatrié en 1961, il tient d’abord garnison à
Nancy puis, en juillet 1963, s’installe à Castres.
De 1969 à 1972, il participe à l’intervention française au Tchad. A compter de 1978, il va participer à la
quasi totalité des interventions extérieures de la France :
Liban, Rwanda, Golfe, Kurdistan, Ex-Yougoslavie, Côte
d’Ivoire.
Régiment composé exclusivement de parachutistes professionnels depuis plus de trente ans, le 8e Régiment
de parachutistes d’infanterie de Marine appartient à la
11e Brigade parachutiste. Régiment d’intervention dans
l’urgence spécialisé dans la gestion des crises, cinq citations à l’ordre de l’armée sont venues récompenser ses
actions glorieuses.
Missions
Régiment parachutiste de l’infanterie de Marine, il est
apte à s’engager sous toutes les formes du combat d’infanterie : approche sous blindage et combat d’infanterie
légère, assaut par air et combat aéromobile. Pour cela il
est doté d’équipements modernes et adaptés :
véhicules de l’avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers lourds et mortiers de 81 mm,
canons de 20 mm, missiles MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2, lance-grenades
individuels, moyens de transmission de la dernière génération et optronique de pointe... Mais
il s’appuie surtout sur la générosité de ses hommes, leur
rigueur, leur adaptabilité et leur connaissance de l’outremer et de l’étranger que leur confère leur appartenance
aux Troupes de Marine.
Coopération avec les britanniques
Régiment binômé avec le 1st Prince of Wales Régiment.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Didier BROUSSE, chef de corps
50
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
5 E RÉGIMENT DU GÉNIE
La devise : « Partout toujours réaliser »
Lieu d’implantation : Caserne des Matelots - Allée des Matelots – 78000 Versailles
Officier presse : Lieutenant FAVARD – tel : 01 39 67 60 32 - fax : 01 39 67 61 04
Historique
Créé en 1889 à Versailles, le 5e régiment du génie est alors
l’unique régiment des sapeurs de chemins de fer. Il s’illustre dans de nombreuses campagnes qui sont à l’origine
des inscriptions sur son drapeau : Madagascar 1895, Maroc
1911-1913, Champagne 1915, Verdun 1916, La Somme 1916,
L’Aisne 1917. En 1998, le 5e régiment du génie devient le régiment de travaux de l’armée de Terre et il rejoint la brigade
du génie en 1999. Aujourd’hui, le 5e régiment du génie est
le seul régiment de travaux de l’armée de Terre
et l’unique régiment de travaux voies ferrées des
armées.
Actuellement, le régiment est engagé sur de nombreux théâtres d’opérations extérieures où il assure sa mission de maintien et de rétablissement des
axes logistiques principaux. Il est présent en Côte d’Ivoire
sous mandat ONU, au Kosovo au sein de la KFOR, à Tahiti pour
la construction de la route traversière « Papenoo ». Des éléments individuels sont également engagés en Afghanistan, au
Gabon, au Tchad, au Sahara Occidental et en Haïti.
Missions
Le 5e régiment du génie appartient à la brigade du génie.
Sa mission est de participer à l’organisation du terrain en
vue de l’adapter aux besoins de l’engagement des forces
terrestres. Dans ce cadre, le 5e RG aide au déploiement
des forces à travers la réalisation de travaux d’infrastructures (routes, pistes, plates-formes, ponts).
En Métropole, le régiment effectue l’entretien, la réfection et la création des routes, pistes et plates-formes de
tous les camps nationaux que les 2 000 kilomètres de voies
ferrées militaires.
Coopération avec les britanniques
Jumelage avec le 25th ER, 25e régiment du génie
britannique situé à ANTRIM (Irlande du Nord).
Rencontre du 4 au 7 mai 2004 à Versailles.
Exercice « Turnout ». 30 août au 13 septembre
2003. Partenariat avec les sapeurs de la 507th Specialist
Team Royal Engineers. Lieu : Camberley et Aschurch (GB).
Travaux de voies ferrées sur un dépôt de matériels militaires.
Exercice « Turnout ». 5 au 19 octobre 2002. Travaux voies
ferrées en coopération sur le plateau de Satory (Versailles)
avec le 507th Specialist Team Royal Engineers.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Patrick BARRILLON, chef de corps
51
VOTRE REPORTAGE
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Troupes à pied
48 E RÉGIMENT
DE TRANSMISSIONS D’AGEN
La devise : « Religare et unire sic » (relier et ainsi unir)
Lieu d’implantation : Quartier TOUSSAINT - 47918 Agen Cedex 9
Officier presse : SLT GOURRAT Alexander - [email protected] - tél. : 05 53 48 93 65 - Port. : 06.73.42.11.05
Historique
Héritier du 48e Bataillon de sapeurs télégraphistes, issu
de l’éclatement, en 1920, du 8e Bataillon du génie, le
48e Bataillon de transmissions est crée le 1er avril 1947 et
prend garnison à Libourne. Il est dissous le 31 mars 1951.
Le 1er juillet 1988, le 4e Bataillon de transmissions, stationné à Bordeaux, devient 48e Bataillon de transmissions
et reçoit son drapeau des mains du général SALVAN.
Il devient 48e Régiment de transmissions le
1er juillet 1995 et s’implante sur la garnison
d’Agen.
Il réunit également les systèmes d’information associés
en métropole, hors métropole, sur les théâtres d’opérations extérieures et ceux de la composante fixe chargée du
maintien du réseau de télécommunications militaires.
Il prend en charge l’installation, la mise en œuvre, le soutien des réseaux de télécommunications et des systèmes
d’information associés, en région Terre Sud-Ouest, ou au
profit des forces projetées.
Le régiment est présent sur les théâtres d’opérations extérieures à raison de 287 personnels
pour l’année 2001.
Depuis le 1er juillet 2000, le 48e Régiment de
transmissions a intégré la Brigade de transmissions de Lunéville.
L’été 2003 est l’occasion de voir le régiment parachever sa
montée en puissance : il compte 11 compagnies.
Missions
Désormais régiment SIC (systèmes d’informations et de
communications), le 48e RT réunit les éléments de la
composante mobile chargée du déploiement des moyens
de télécommunications tactiques (RITA-Radio-Satellite).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel BRUNEL Denis, chef de corps
52
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
BRIGADE DE SAPEURS
POMPIERS DE PARIS
Devise : « Sauver ou périr »
Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17
Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79
Historique
La brigade de sapeurs pompiers de Paris, grande unité du
génie de l’armée de terre, exerce une activité opérationnelle dans le cadre d’une mission civile. Mise à la disposition du préfet de police de Paris pour assurer la défense
et la lutte contre l’incendie, elle accomplit sa mission à
Paris et dans les départements des Hauts-de-Seine, de la
Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne grâce aux 77 centres
de secours répartis sur l’ensemble de sa zone d’action.
Sa mission initiale de lutte contre l’incendie
s’est progressivement étendue à toute une série d’opérations de prévention et de secours très
diverses.
janvier 2001, la BSPP fournit un détachement au Kosovo,
pour assurer la sécurité de nos forces à Mitrovitcha et participer à la formation des pompiers locaux.
La brigade de sapeurs pompiers de Paris reçoit chaque jour
plus de 5000 appels. En 2003, elle est intervenue 428 458
fois (près de 1200 interventions par jour, 1 départ toutes
les 70 secondes) pour éteindre plus de 18 000 incendies et
secourir plus de 300 000 personnes, soit l’équivalent de la
population de Strasbourg. Le 25 août dernier, la
mort d’un jeune caporal au cours de l’extinction
d’un bâtiment désaffecté, à Aubervilliers (93), a
une nouvelle fois malheureusement endeuillé la
brigade de sapeurs pompiers de Paris.
Missions
Forte de 7 200 sapeurs pompiers, elle possède,
en outre, des détachements extérieurs à Lacq-Artix pour
la défense des populations proches des installations de
gaz, à Biscarosse pour la défense du centre d’essais des
Landes et à Kourou pour la sécurité du pas de tir de la fusée européenne Ariane.
Unité prestigieuse et internationalement reconnue, elle
est jumelée avec des corps de pompiers de différentes
villes comme Pékin, Santiago du Chili et New York. Depuis
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Joël PRIEUR
53
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
CENTRE D’INSTRUCTION
NAVALE DE SAINT-MANDRIER
Lieu d’implantation : Centre d’instruction navale - BP 565 - 83800 TOULON NAVAL
Officier presse : EV1 Marion SELLERET - [email protected]éfense.gouv.fr - Tél. : 04 94.11.47.88
CIN Saint Mandrier – BP –83 800 Toulon Armées
Historique
Coopération avec les britanniques
Créé en 1971, le CIN est né d’une politique de regroupement progressif des diverses écoles de spécialité disséminées sur le territoire national.
Depuis 2002, le CIN-Saint-Mandrier est jumelé avec la
Maritime Warfare School de Fareham « HMS Collingwood »
et entretient avec elle des échanges réguliers.
En 1993, le CIN fusionna avec le Groupe des écoles énergie de la Marine (héritier de l’École des apprentis mécaniciens de la flotte, présente sur la presqu’île depuis 1936),
puis à l’été 2002 il absorba l’école de sécurité implantée
à Cherbourg.
Ce centre d’instruction de la Royal Navy, situé entre
Southampton et Portsmouth, a des activités comparables à
celles du CIN Saint Mandrier
Il est actuellement la plus grande école de la
Marine.
Missions
Le CIN-Saint-Mandrier remplit une mission d’incorporation et de formation.
Avec plus de 1 000 permanents dont 18% de personnels féminins, il accueille et forme à l’année près de 8 000 élèves français et étrangers. Cette formation professionnelle
s’étend sur une période 4 à 9 mois selon les niveaux professionnels.
Autorité commandant l’unité :
Capitaine de vaisseau Henri LECHAT
Autorité défilant en tête de l’unité :
Major missilier Denis TACIAK, porte drapeau des Cannoniers
Marins
54
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
LA FRÉGATE TOURVILLE
Lieu d’implantation : FASM TOURVILLE - 29240 BREST ARMÉES
Officier presse : lieutenant de vaisseau ATHANASE-RICHE - Tél. : 02 98 31 14 35 (standard)
Historique
Missions
La frégate Tourville tient son nom de Anne-Hilarion de
Costentin (1642–1701), Comte de Tourville, qui est resté
dans l’histoire comme l’un des précurseurs de la marine de
guerre française. Tourville a servi successivement au sein de
l’Ordre de Malte et dans la Marine Royale où il a atteint le
rang de Maréchal de France.
Le Tourville est avant tout un système de combat puissant
spécialisé dans la lutte anti-sous-marine (ASM). Il a notamment la particularité de mettre en œuvre des sonars actifs
de « très basses fréquences ». Cette technologie unique au
monde place cette frégate à la pointe de la lutte anti-sousmarine. Également dotée d’importants moyens de lutte
anti-navire et disposant de capacités d’autodéfense anti-aériennes, le bâtiment est polyvalent et participe aux grandes
missions stratégiques dévolues à la marine :
• la protection, par la patrouille et l’action antisous-marine continue au large des côtes essentiellement métropolitaines ;
• la dissuasion, par la surveillance permanente des
approches françaises et la protection rapprochée
des entrées et sorties des Sous-marins nucléaires
lanceurs d’engins (SNLE) ;
• la projection, par la protection d’un groupe aéronaval ou
amphibie.
Tourville a non seulement été un prodigieux tacticien,
remportant de brillantes victoires navales mais
aussi un grand commis de l’État. Il a fait évoluer
l’architecture navale et a créé un véritable corps
d’officiers de marine fondé sur les compétences maritimes. Il a ainsi contribué à la naissance
d’une flotte de guerre puissante qui seule pouvait
donner à la politique française sa liberté d’action
dans le monde.
La frégate actuelle est le septième bâtiment du nom, elle a
été admise au service actif en 1975. Le Tourville fait partie
de la force d’action navale, entité qui regroupe tous les bâtiments de surface de la Marine Nationale.
La frégate Tourville est parrainée depuis 30 ans par l’Ordre
de Malte dont elle arbore la croix sur son fanion.
Le Tourville n’est toutefois pas seulement un outil de
détection et de combat, sa force réside également dans ses
capacités à pouvoir se déployer longtemps sur des théâtres
lointains. La grande taille de cette frégate lui permet en outre
d’accueillir un état-major d’une trentaine de personnes.
Autorité commandant l’unité :
Capitaine de vaisseau Jean-Baptiste DUPUIS
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant de vaisseau Yannick BOSSU
55
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
FLOTTILLE 21F
Lieu d’implantation : Flotille 21F - 30998 NIMES ARMÉES
Officier presse : Enseigne de vaisseau NESLER - Tél. : 04 66 70 76 00 (ou 79 14)
Historique
Missions
La flottille 21F est l’héritière de l’escadrille 2B créée en
mai 1940 à Casablanca-La Médiana. Opérant sur bombardiers moyens, en Afrique du Nord et en Afrique Occidentale
Française, elle connaît différentes bases d’affectation jusqu’à sa dissolution en avril 1944.
La flottille 21F maintient ses équipages à un haut niveau
d’entraînement pour pouvoir intervenir immédiatement à
la demande de son autorité opérationnelle. L’entraînement
est bilatéral puisque la 21F apporte fréquemment son
concours à la force d’action navale (FAN) et à l’escadrille
des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA).
Huit années plus tard, la flottille 11F nouvellement créée
à Oran reprend les traditions et l’insigne (la gazelle de
Tindouf) de la 2B. Equipée de Neptune P2V6, elle
devient 21F lors de la réorganisation générale de
l’aéronautique navale en juillet 1953. Après la
guerre d’Algérie, la flottille 21F vient s’installer
sur la base flambant neuve de Nîmes-Garons, en
novembre 1963. En décembre 1965, elle est la
première flottille équipée de Bréguet Atlantic.
La flottille effectuera, en 30 ans, plus de 100 000 heures
de vol sur cet aéronef, assurant d’une part dans son fief
méditerranéen des missions de lutte anti-sous-marine, lutte au-dessus de la surface, sûreté de zone, renseignement,
sauvetage en mer; et s’illustrant d’autre part sur des théatres extérieurs tels que la Mauritanie, le Tchad, le Liban et
plus récemment le Golfe et l’ex-Yougoslavie.
Les équipages sont habitués à travailler dans un contexte
interallié, de par leur participation régulière aux
exercices internationaux, ainsi que dans un environnement interarmées, à travers leur collaboration fréquente avec l’armée de l’Air lors du
guidage d’avions d’assaut, sur mer ou sur terre.
La 21F assure une alerte permanente pour les
missions de recherche et de sauvetage en mer, avec un
temps de réaction toujours inférieur à deux heures.
Ses Atlantique participent également à d’autres missions
de service public, telles que la lutte contre la pollution en
mer, la surveillance du centre spatial de Guyane et la répression du trafic de drogue.
Autorité commandant l’unité :
Capitaine de frégate Sébastien GOURTAY
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant de vaisseau Julien GLASSON
56
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
LE SOUS-MARIN NUCLÉAIRE
D’ATTAQUE PERLE
Lieu d’implantation : Toulon
Officier presse : Lieutenant de Vaisseau VALLETTE - Tél. : 04 94 02 34 13
Historique
Le sous-marin nucléaire d’attaque Perle est le dernier
exemplaire d’une série de six sous-marins construits par
la DCN. Mis en chantier le 22 mars 1987 et lancé le 22 septembre 1990 à Cherbourg, le SNA Perle est admis au service actif le 7 juillet 1993.
Missions
Le sous-marin d’attaque (SNA) a une vocation essentiellement tournée vers l’action, dans le cadre des
trois fonctions opérationnelles que sont la dissuasion, la prévention et la projection.
Autonome et discret, il participe à la protection
et la sûreté des sous-marins nucléaires lanceurs
d’engins (SNLE). Le SNA représente par ailleurs
de manière générale, par sa mobilité et presque son ubiquité, une capacité à affirmer une présence sous-marine,
en regard des activités des marines étrangères, dans des
zones de taille importante. Il participe ainsi à la gestion
interalliée de l’espace sous-marin. Outre cette mission
directe de protection des SNLE, le SNA est également un
moyen irremplaçable de formation et d’entraînement en
situation réelle à la navigation et aux opérations sous-marines.
Sa capacité de déploiement, sa discrétion et sa puissance
de frappe en font également un partenaire efficace des
forces maritimes de surface, et en particulier d’un groupe
aéronaval, qu’il soutient dans les missions de projection
de puissance, près des côtes ou en haute mer. Il peut aussi
agir en toute indépendance dans des missions de contrôle
ou d’interdiction de zone. Sa faculté à se mouvoir discrètement près des côtes permet également au SNA d’être
utilisé pour la mise en oeuvre de commandos vers la terre
mais aussi pour le blocus de port ou le contrôle
de zones d’exclusion.
Le SNA peut également effectuer des missions
de renseignement et participer à des opérations
spéciales comme la mise en œuvre ou la récupération d’agents depuis la mer. Très autonome,
il peut être déployé rapidement et discrètement, loin de
son port-base, pour se prépositionner, pendant une durée
significative, dans des zones de crise. Le SNA participe enfin aux missions de sécurité générale des approches maritimes du territoire national. Il peut à ce titre, avec discrétion, rechercher, intercepter et poursuivre si nécessaire
les objectifs, sous-marins ou bâtiments de surface, qui lui
sont désignés.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Capitaine de frégate Guillaume MARTIN
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VOTRE REPORTAGE
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Troupes à pied
BASE AÉRIENNE 116 (LUXEUIL)
Devise : « Quoi qu’il arrive, ne recule jamais. »
Lieu d’implantation : BA 116 - 70301 LUXEUIL
Officier presse : Capitaine HAUTCHAMP - E-mail : [email protected] - Tél. : 03 84 40 81 12
Historique
La vocation de la Base aérienne 116 de Luxeuil pour l’aviation est ancienne. En effet, dès 1911, le terrain prêtait
déjà son ciel et ses prés aux évolutions des «plus lourds
que l’air». C’est en 1912 qu’est choisi l’emplacement de
la base actuelle, sur un carré de 200 Ha, qui ne cessera
de s’agrandir pendant la 1re et la 2e Guerre Mondiale, pour
prendre en 1953 sa physionomie d’aujourd’hui.
Missions
La Base aérienne 116 « Lieutenant-colonel
Papin » de Luxeuil-Saint-Sauveur assure la mise
en œuvre de trois unités aériennes et d’une unité de défense sol-air, qui stationnent en temps
de paix sur la base.
Il s’agit de l’Escadron de chasse Dauphine, de l’Escadron
de chasse La Fayette, du Centre d’instruction tactique
Aquitaine et de l’Escadron de défense sol-air Servance.
Les deux escadrons de chasse sont équipés du système
d’armes Mirage 2000N-ASMP. Leur mission prioritaire est
nucléaire stratégique. Le CITac est chargé de l’instruction
des équipages au profit des escadrons ayant pour mission
la pénétration tout temps à basse altitude. L’Escadron
de défense sol-air Servance assure la défense sol-air de
la base aérienne 116 ou de tout autre point sensible qui
pourrait lui être assigné.
Coopération avec les britanniques
• Du 5 au 9 avril 2004 participation d’un équipage de
l’Escadron de chasse La Fayette a un stage JVN (encadrement anglais).
• 17 avril 2002 et 16 décembre 2003 : exercice Overnight,
2 équipages avec 2 Mirage 2000 N de l’Escadron de chasse Dauphiné se mettent en place à
Waddington.
• 2002 et 2003 : exercice GARLIC LEMON dans
le cadre d’accords franco-britannique de 2X2
équipages avec 2 Mirage 2000 N de l’Escadron de chasse La Fayette (mise en place à
Lossiemouth).
• 2002-2003 : divers exercices et opérations interalliés
avec participation britannique (Opération SALAMANDRETRIDENT)
• Du 14 novembre au 02 décembre 2002 : 17 militaires de
l’Escadron de défense sol-air se sont entraînés sur la Base
RAF de Spadeadam.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Hugues NERET, chef de corps
58
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
BASE AÉRIENNE 101 (TOULOUSE)
Lieu d’implantation : avenue du Général Joseph Edouard Barès - 31998 Toulouse armées.
Officier presse : Lieutenant Stéphanie HOURCADE - [email protected] Tél. : 05.61.41.81.15 ou 81.04 - Port. : 06.81.58.79.36
Missions
Créée en 1934, la base aérienne 101 a pour mission
essentielle le support des unités assurant l’instruction des
équipages des avions de transport et des hélicoptères et le
soutien technique des hélicoptères. Les unités principales
soutenues par la base sont :
• Le Centre d’instruction des équipages de transport
(CIET) qui a pour missions la formation des équipages de
la force aérienne de projection (pilotes, mécaniciens navigants, navigateurs), le contrôle et
l’attribution des qualifications logistiques et tactiques, l’adaptation des stages et méthodes de
travail aux besoins. Le CIET dispose également
en son sein, de la division des opérations spéciales C160 (DOS) pour emploi du commandement
des opérations spéciales (COS).
• Le Centre d’instruction des équipages d’hélicoptères (CIEH) qui est chargé de la formation des équipages
d’hélicoptères de la force aérienne de projection (FAP).
Conjointement, il assure les vols de contrôle des hélicoptères en sortie de visites périodiques et participe aux missions de la FAP.
• L’Escadron de soutien technique spécialisé (ESTS) qui
assure la maintenance des hélicoptères Puma et Fennec
de l’armée de l’Air ainsi que des Fennec de l’armée de
Terre.
• L’Équipe de marque avions de transport tactique A 400M
(EMATT) qui est le conseiller de l’état major de l’armée
de l’Air/bureau des systèmes d’armes pour tous les programmes de l’armée de l’Air sur les avions de transport en
service ou à venir. Ainsi cette unité est chargée
du suivi du programme A 400 M, dont les caractéristiques sont optimisées pour répondre aux
besoins du transport aérien militaire européen :
soute volumineuse adaptée au transport de frêt
et véhicules de grande dimension, capacité long
courrier avec possibilité de ravitaillement en
vol, vitesse de croisière élevée, performances tactiques
permettant des opérations sur pistes courtes ou terrains
sommairement aménagées.
• la station radar de Narbonne, qui a pour mission principale le maintien en condition de bon fonctionnement de
radars de défense aérienne.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Pascal HAMET, chef de corps
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE
DE POLICE
Lieu d’implantation : 9 rue Carnot – 69450 Saint-Cyr-Au-Mont-D’Or
Officier presse : Marc LABALME - Tél. : 04.72.53.18.83
Historique
Grande école de l’État, implantée à Saint-Cyr-au-Montd’Or, près de Lyon, l’École nationale supérieure de Police
assure la formation initiale et continue des commissaires
de Police qui constituent le corps de conception et de direction de la Police Nationale.
Missions
Recrutés à BAC+4, les élèves-commissaires suivent une
scolarité de 2 ans, alternant des enseignements
relevant d’une part d’un mastère en « Droit et
Politique de la sécurité » délivré par l’université
Jean-Moulin Lyon III, et d’autre part d’une formation professionnelle adaptée à leurs futures
fonctions.
Autorité commandant l’unité :
l’inspecteur général Patrick JOUBERT.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Le commissaire divisionnaire Marc BAUDET
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE NATIONALE
DES OFFICIERS DE POLICE
Lieu d’implantation : BP 97 - 77875 Montereau Cedex
Officier presse : Lieutenant ROUSSY - tél. : 01.64.69.36.35
Historique
Implantée à Cannes-Écluse, l’École nationale supérieure
des officiers de Police forme le corps de commandement
et d’encadrement de la Police Nationale.
Missions
Les officiers de Police secondent ou suppléent les commissaires de Police et exercent le commandement du corps de
maîtrise et d’application. Ils peuvent être chargés d’enquêtes ou de missions de renseignement et de
surveillance dans les services opérationnels.
Recrutés à BAC+2, les élèves-lieutenants de
Police sont formés en 18 mois. Il bénéficient d’un
enseignement sur l ’acquisition de compétences
professionnelles alterné avec des stages dans les
services opérationnels.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Le Commissaire Divisionnaire Jean-François TESSIER
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De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
ÉCOLE NATIONALE DE POLICE
Lieu d’implantation : BP 11 - 76350 OISSEL
Officier presse : LT Olivier ENAULT - Tél. : 02.32.66.60.42 - [email protected]
Historique
Créée en 1998, l’École nationale de Police de Oissel participe à la formation initiale du corps de maîtrise et d’application.
Missions de l’École nationale de Police
L’École Nationale de Police de Rouen-Oissel participe à la
formation initiale du corps de maîtrise et d’application.
Les élèves Gardiens de la Paix suivent une formation de 12 mois alternant les phases en école
durant lesquelles ils acquièrent les savoirs fondamentaux (intégration à la Police Nationale, formation juridique, maîtrise des gestes et techniques professionnelles) et les phases d’alternance
en service actif basées sur le tutorat et le retour
d’expérience.
En contact permanent avec la population, ils interviennent
pour des missions d’aide, de prévention, et de lutte contre
la délinquance. Ils se doivent d’appliquer les valeurs fondamentales de professionnalisme, de respect du public, de
déontologie et de civisme.
Assurant la sécurité quotidienne des personnes, ils re-
présentent 85,59% des personnels actifs de la Police
Nationale.
Missions des adjoints de sécurité
L’École nationale de Police de Rouen-Oissel forme
conjointement des élèves gardiens de la paix et des élèves
adjoints de sécurité.
Les élèves adjoints de sécurité reçoivent une formation
initiale de 12 semaines en école prolongée d’un
module d’adaptation de 2 semaines sur leur
site d’affectation. Cette formation leur permet
d’acquérir les connaissances professionnelles de
base nécessaires à l’accomplissement des missions qui leur sont confiées. Elle est ponctuée
par une évaluation nationale qui les qualifie
agents de Police judiciaire de l’article 21 du Code de procédure pénale.
Recrutés dans le cadre des contrats locaux de sécurité,
ils exercent sous les ordres et la responsabilité des fonctionnaires actifs : surveillance générale, accueil du public,
protection et tranquillité de la population. Ils assurent en
outre des missions de soutien aux services de la Police
Nationale.
Autorité commandant l’unité : Commissaire divisionnaire André DEUTSCHER
Autorité défilant en tête de l’unité :
Les deux détachements Gardiens de la Paix et Adjoints de Sécurité défilent derrière le drapeau de l’école et sont conduits par le Commissaire Principal
Jacques VIDAL.
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Troupes à pied
DU 1
ER
LES PIONNIERS
RÉGIMENT ÉTRANGER
Devise : « Honneur et fidélité »
Lieu d’implantation : Quartier Viénot - 13400 AUBAGNE
Officier presse : Chef de bataillon Christian RASCLE - E-mail : [email protected] Tél. : 04 42 18 82.54 - Fax : 04 42 18 82.11
Historique
Les pionniers illustrent la tradition de soldat-bâtisseur du
légionnaire. Une tradition qui était celle de tous les légionnaires de la première époque puisqu’une fois les combats terminés, l’on demandait aux légionnaires de troquer
le fusil contre la pioche pour mener à bien les travaux
qu’exigeaient la mise en valeur de la colonie. Puis, au fil
des ans, la mission de travaux a été prise en compte par
des unités spécialisées, telles que les compagnies de sapeurs-pionniers de la grande époque de la pacification du Maroc, ou plus près de nous, par les
unités qui ont tracé la route de l’Est, au cœur
de la forêt amazonienne ou celles qui ont réalisé
l’infrastructure du Centre d’essai du Pacifique.
Ces unités spécialisées ont aujourd’hui disparu
de l’ordre de bataille de la Légion mais dans chaque régiment subsiste une section de pionniers, chargée pour l’essentiel de l’entretien du casernement. C’est cette section
de pionniers qui perpétue la tradition du légionnaire bâtisseur.
toujours placés en tête, à la peine comme à l’honneur, en
ouverture de route.
Et puis cet usage constitue un hommage particulier que veut rendre la Légion à ses sous-officiers, ses
« maréchaux » comme on a coutume de les appeler, en
laissant à l’un des leurs l’honneur de défiler en tête de
toute la Légion…
Missions
La section de pionniers est chargée de l’entretien du quartier et regroupe donc les représentants de tous les corps de métier du bâtiment :
maçons, peintres, plombiers menuisiers… Des légionnaires venant des différents services du régiment complètent l’effectif du détachement.
L’usage qui consiste à faire ouvrir le défilé par les pionniers s’inspire d’une coutume de la Grande Armée. En effet, au sein de cette grande armée, les sapeurs étaient
Autorité défilant en tête de l’unité :
Adjudant-chef RITZMANN Valeriu, chef de la section casernement du 1°RE
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De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
LA MUSIQUE DE
LA LÉGION ETRANGÈRE
Devise : « Honneur et fidélité »
Lieu d’implantation : Quartier Viénot - 13400 AUBAGNE
Officier presse : Chef de bataillon Christian RASCLE - E-mail : [email protected] Tél. : 04 42 18 82.54 - Fax : 04 42 18 82.11
Historique
L’histoire de la Musique de la Légion étrangère se confond
avec celle de la Légion étrangère elle-même, qui fut créée
en 1831. Se développant tout au long du XIXe siècle, la
Musique est dissoute en 1914, puis reconstituée en 1918,
pour vivre alors son âge d’or. En 1962, après l’accès à l’indépendance de l’Algérie, la Musique quitte Sidi Bel Abbes
pour aller s’installer à Aubagne, où elle se trouve encore
aujourd’hui.
Missions
La Musique de la Légion étrangère a un statut
particulier au sein des formations musicales de
l’armée de Terre, puisque, tout en ayant un effectif identique à celui des Musiques régionales,
elle dépend directement du commandant de la
Légion étrangère. Elle est composée de légionnaires volontaires étrangers, venus servir dans l’armée française pour
un contrat minimum de cinq ans.
à hauteur du genou. Enfin, les képis blancs se distinguent
des autres formations musicales militaires par le rythme
de leurs marches : ils défilent en effet à 88 pas par minute (contre 120 pas par minute pour les autres unités), ce
rythme lent et majestueux leur valant de clore les défilés
militaires auxquels ils participent.
L’emblème musical de la Musique de la Légion étrangère est
le célèbre Boudin, composé vers 1860 par Monsieur Wilhelm
et qui est la Marche de la Légion étrangère. En
outre, la Légion est riche de tout un répertoire
traditionnel chanté, parmi lesquels : Eugénie,
le Chant du 1er R.E.C., et le Boudin lui-même.
L’ensemble de ces chants est consigné dans un
volume édité régulièrement par la Légion ellemême, aux presses du « Képi blanc ».
La Légion étrangère a des traditions qui fondent sa spécificité. À côté du képi blanc, qui est le signe distinctif des
légionnaires, la Musique de la Légion étrangère a la particularité d’utiliser le chapeau chinois et le fifre ; la batterie présente également celle de porter le tambour bas,
Autorité défilant en tête de l’unité :
Commandant SURY
64
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
1 ER RÉGIMENT ETRANGER
DE GÉNIE
La devise : LEGIO PATRIA NOSTRA
Lieu d’implantation : Quartier Général ROLLET - 30290 Laudun Lardoise
Officier presse : Sous-Lieutenant Wilfried LEROUX - [email protected] - Tél. : 06.83.32.62.45
Historique
Régiment de la Légion Etrangère, le 1er Régiment Étranger
de Génie a été créé en 1984 sous l’appellation de 6e
Régiment Étranger de Génie. Il est devenu le 1er REG en
juillet 1999 lorsqu’a été créé un deuxième régiment de
Génie Légion (sur la base de SAINT-CHRISTOL d’ALBION).
Le 1er REG hérite ainsi des traditions de feu le « 6 » et donc
indirectement, des traditions du 6e REI.
Depuis sa création, il y a 20 ans, le régiment été
engagé sur tous les territoires, se forgeant une
solide expérience opérationnelle .
Missions
Basé à LAUDUN dans le Gard, le 1er Régiment
Étranger de Génie est un régiment de la Légion
étrangère, spécialiste des techniques de minage et de déminage, d’organisation du terrain et de manœuvre amphibie. Il a pour mission d’appuyer en tous temps et en tous
lieux, un groupement interarmes grâce à son savoir faire
en combat et en technique d’assaut de point fortifiés.
fit des autres unités de la brigade des missions d’aide à
la mobilité, de contre-mobilité, d’aide au déploiement. Il
est en outre apte à effectuer des missions de participation
directe au combat interarmes et d’appui à des opérations
spéciales.
Fort de mille hommes, le 1er REG compte huit compagnies :
une Compagnie de Commandement et de Logistique (CCL),
une Compagnie d’administration et de soutien (CAS), quatre compagnies de combat, et une Compagnie
d’Appui (CA). Celle-ci comprend en particulier une importante section de franchissement
de cours d’eau destinée à faire franchir tous
les blindés de la brigade ainsi qu’une section
d’équipement plage, la 6e BLB ayant vocation
à être employée en 1er échelon dans des opérations amphibies. En outre, le régiment peut mettre sur
pied sa compagnie de réserve, forte de 55 personnels
et qui s’entraîne régulièrement en coopération avec les
légionnaires.
Coopération avec les Britanniques
Au sein de la 6e Brigade Légère Blindée, grande unité appelée à intervenir dans des délais très brefs sur tous les
théâtres d’opération extérieurs, le 1er REG assure au pro-
KOSOVO dans le cadre de la KFOR (sept 2003-janv 2004)
ECOSSE dans le cadre d’un exercice interallié « Northern
Light (sept 2003).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Éric BREUILLE, chef de corps
65
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes à pied
KING’S TROOP
DU ROYAL HORSE ARTILLERY
Lieu d’implantation : St John Wood - Ordnance Hill - London - NW6 6PT
Historique
La King’s Troop du Royal Horse Artillery est basée à Saint
John Wood à Londres.
Avant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs batteries
d’artillerie à cheval se sont succédées à Londres, la dernière d’entre elle étant mécanisée. C’est à la demande
expresse du roi Georges VI que la Troop of Royal Horse
Artillery fut équipée de chevaux et de tenue de tradition
afin de pouvoir prendre part aux cérémonies
officielles d’État. En octobre 1947, sa Majesté
inspecta les troupes montée et émis le souhait
que cette unité soit reconnu comme étant unité
royale. La Reine lui accorda le titre de King’s
Troop.
les chevaux avant de pouvoir être maréchaux-ferrants,
tailleurs, magasiniers, ou conducteur de véhicules. Tous
apprennent à monter à cheval ; les meilleurs peuvent participer aux défilés.
Bien que de la connaissance des chevaux et de l’équitation
soit souhaitable aux futures recrues, elle n’est pas une
condition indispensable. On recherchera avant tout des
candidats motivés, aimant les chevaux et travailleurs.
Bien qu’en charge plus spécifiquement du cérémonial, la King’s troop du royal Horse artillery participe aux missions de défense territoriale ou aux missions de service public. Elle est
notamment intervenue lors de la grande grève
des pompiers britanniques.
Missions
Sa mission comprend les honneurs royaux dans Hyde Park
lors des anniversaires ou des cérémonies royales. Elle est
également en charge des honneurs funéraires et fourni le
convoi mortuaire. En outre, la King’s Tropp assure la garde
des appartements royaux à Whitehall un mois par an.
Les soldats intégrant la King’s Troop du Royal Horse Artillery
passent leurs deux ou trois premières années à entretenir
Autorité défilant en tête de l’unité :
Captain Nicholas PARKER
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VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes montées
THE HOUSEHOLD CAVALRY
MOUNTED REGIMENT
Devise : HONI SOIT QUI MAL Y PENSE
Lieu d’implantation : Hyde Park Barracks - Knightsbridge - London - SW7 1SE
Historique
Les Life Guards trouvent leurs origines dans un groupe de
loyaux gentilshommes qui accompagnèrent le roi Charles II sur
le continent durant son exil (1652-1659) et qui se constituèrent en gardes du corps militaires afin d’assurer la protection
de leur souverain. Ces troupes furent réorganisées en 1788
pour donner naissance aux 1er et 2e régiments de Life Guards
jusqu’en 1922, date à laquelle ils furent regroupés en une seul
régiment, connu actuellement sous le nom de Life Guards.
Les Blues and Royals (Royal Horse Guard et 1er
Dragon). Ce régiment a été créé en 1969 suite à la
fusion de deux célèbres régiments de cavalerie. Le
Royal Horse Guards et le Royal Dragoons. Le Royal
Horse Guards se distingua lors de la bataille de
Waterloo en capturant le drapeau du 105e régiment
d’infanterie de Napoléon, surmonté d’un aigle. En reconnaissance de sa bravoure à Waterloo, le régiment fut promu au
statut de Garde Royale (Household Cavalry) et donna, jusqu’à
ce jour, le privilège a ses personnels de porter un aigle sur la
manche gauche de leur uniforme, en plus de l’insigne régimentaire.
Le Household Cavalry de nos jours est un régiment de reconnaissance blindé stationné à Windsor (Household Cavalry
Regiment) et un régiment à cheval de cérémonies, basé à
Londres (Households Cavalry Mounted Regiment).
Missions
Le Household Cavalry Mounted Regiment comprend deux unités : les Life Guards (vêtus de tuniques rouges) et les Blues and
Royals (vêtus de tuniques bleues). Ce sont les unités les plus
anciennes de l’armée de Terre britannique et ses
personnels sont les gardes du corps du souverain.
Les personnels du Household Cavalry alternent leur
service entre le régiment de reconnaissance blindé
et le régiment de cérémonies, ce qui fait que beaucoup de ceux qui défilent aujourd’hui on servi aussi
bien en Irlande du Nord qu’au Kosovo, en Bosnie ou en Irak.
Beaucoup sont brevetés parachutistes. Ce parcours professionnel est unique dans l’armée de Terre britannique.
La Household Cavalry Mounted Regiment a été formé en 1997
par fusion entre les Life Guards et le Royal Horse Guards.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Captain James THOMSON
67
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes montées
LA CAVALERIE
DE LA GARDE RÉPUBLICAINE
Lieu d’implantation : 18 boulevard Henri IV - Quartier des Célestins - 75181 Paris Cedex 04
Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - E-mail : [email protected] Port. : 06.89.98.75.83
Historique
Toute la gloire d‘époques révolues défile avec elle dans
les rues de Paris ou sur les avenues triomphales. Le martellement des fers sur le pavé, l’éclat des sabres, les
aiguillettes dorées des uniformes, la sonnerie majestueuse des trompettes arrachent le spectateur au monde qui
l’entoure pour le replonger dans les rêves merveilleux de
son enfance. Ce n’est plus le dernier régiment monté qui
passe devant lui, c’est l’Histoire. Peut-être, alors, perçoitil l’âme des escadrons, ce subtil amalgame entre
la vocation militaire et l’amour du cheval.
Missions
Formation de prestige, le régiment assure des
missions de sécurité et d’honneur au profit des
hautes autorités de l’État dans les résidences
présidentielles, au Sénat, à l’hôtel Matignon, à l’Hôtel de
Ville, à l’Opéra et dans les aéroports parisiens. Il fournit la
grande escorte à cheval du Président de la République et
des chefs d’État étrangers en visite officielle en France.
Il exerce une surveillance permanente du bois de
Boulogne, du bois de Vincennes et des forêts de
Chambord, Senlis et Saint-Germain-en-Lay. Chaque
année, il met sur pied des postes saisonniers à cheval
dans les massifs forestiers de l’Île-de-France. Des gendarmes auxiliaires participent à cette mission de sécurité.
Les 523 chevaux du Régiment de Cavalerie sont répartis
par robe.
Les 523 chevaux du régiment sont répartis par robe dans
les unités. La fanfare est remontée en chevaux alezans,
le 1er escadron en alezans, le 2e escadron en bais, le 3e
escadron en bais bruns et alezans brûlés. On trouve au
régiment 85% de selle français, 10% de pur-sang,
5% d’anglo-arabe et quelques trotteurs.
Le Régiment de cavalerie de la Garde
Républicaine est implanté sur 3 quartiers principaux situés à Paris et sa proche banlieue :
• Le quartier des Célestins (IVe arrondissement)
• Le quartier Carnot (XIIe arrondisement)
• Le quartier Goupil à St-Germain-en-Laye (78)
Partie intégrante de la Gendarmerie Nationale, il est
subordonné au général commandant la Garde Républicaine
et assure au profit des hautes autorités, des missions
d’honneur et de sécurité qui réhaussent de façon spectaculaire les grandes cérémonies de l’État.
Autorité commandant l’unité :
Général Christian POUPEAU
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-Louis SALVADOR
68
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes montées
1 ER RÉGIMENT D’HÉLICOPTÈRES
DE COMBAT
La devise : « PRIMUS PRIMORUM » (Le Premier des Premiers)
Lieu d’implantation : Camp La HORIELTN - BP 30302 - 67373 Phalsbourg cedex
Officier presse : LTN (F) Sandra FREMON - [email protected] - Tél. : 03.87.25.23.15 Fax : 03.87.25.23.04
Historique
Le 1er Régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) est
créé le 1er août 1977. Il reprend les traditions du 1er puis
du 21e groupe d’observation d’artillerie qui s’est particulièrement illustré en Indochine, méritant six citations,
dont quatre à l’Ordre de l’armée et l’attribution de la
fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Cette
filiation est rappelée par l’inscription « Indochine 19461954 » portée sur l’étendard qui a été solennellement remis au régiment le 27 juin 1980.
Plus récemment, en décembre 1990, le 1er RHC
prend part à l’opération Daguet en Irak. Il est
également présent au Koweït. Cité à l’Ordre de
l’armée, le régiment reçoit la croix de guerre
TOE avec palme le 11 juillet 1991. Le RHC a été
également engagé au Tchad, à Djibouti, en Somalie, en
ex-Yougoslavie, au Kosovo et au Timor. Actuellement le 1er
RHC est présent sur les théâtres d’opérations extérieures
de République de Côte d’Ivoire, Gabon, Tchad, kosovo,
Djibouti.
sein des forces interarmes ou interalliées. Opérant en
Europe ou outre-mer, il effectue un large éventail de missions dont celles d’appui aéromobile. De plus, le régiment
dispose d’une capacité de feu élevée : missiles Hot sur
Gazelle, canons de 20 mm sur Gazelle ou Puma, missiles
air-air Mistral sur Gazelle. L’arrivée du Cougar Horizon
confère au régiment une capacité supplémentaire en matière de renseignement.
Maniables, rapides, les hélicoptères apportent
aussi leur concours dans de nombreuses situations délicates : aide à la population, évacuation
de blessés ou recherche de disparus.
En vue de mener à bien toutes ces missions, le
régiment consacre un effort important à l’instruction et à l’entraînement de ses personnels qu’ils
soient navigants ou non. Aussi, que l’on appartienne à une
escadrille à directe vocation aéronautique ou à une escadrille orientée vers le soutien, chacun possède une clé du
succès des missions confiées.
Missions
Le 1er RHC, régiment de la 4e brigade aéromobile, a vocation de projeter des détachements d’hélicoptères au
Autorité commandant l’unité :
Colonel Pascal GUICHARD
69
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Défilé hélicoptères
5 E RÉGIMENT D’HÉLICOPTÈRES
DE COMBAT
Lieu d’implantation : Quartier Chef d’Escadron de Rose - 64081 PAU Cedex
Officier presse : Capitaine BERNOND - Tél. : 05 59 40 41 12
Historique
Au début du siècle dernier, en raison de conditions
climatiques favorables, la ville du roi HENRI IV et de
BERNADOTTE voit s’épanouir une activité consacrée à
l’aéronautique. C’est à Pau-Uzein que s’installent les
frères WRIGHT, à qui l’on doit le 1er vol en aéroplane.
Le 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat est issu du
Groupe d’Aviation Légère Divisionnaire n°11 (GALDIV 11)
et hérite des traditions du Groupe d’Hélicoptères n°2. Le 5e RHC est officiellement créé à PAU
le 1er juillet 1977.
(jusqu’à 30 appareils) sur n’importe quel théâtre d’opération dans le monde.
Au quotidien, il justifie l’utilisation de l’ALAT (Aviation
Légère de l’armée de Terre) lors d’opérations d’ampleur
nationale comme le sommet du G8, la célébration du 60e
anniversaire du débarquement, et plus largement l’aide
aux populations (inondations, explosion chimique, feux
de forêts et autres catastrophes naturelles).
Formé directement à partir du GALDIV 11, il
reçoit son étendard le 1er août 1980 et s’installe au quartier « Chef d’Escadron de Rose »
en 1984. Notons que le Chef d’Escadron Tricornot de
Rose fut le 1er pilote militaire breveté sur la base de Pau.
Illustre personnage qui marqua pour toujours le paysage
aéronautique militaire, et plus particulièrement celui du
Béarn.
Missions
Le régiment doit être en mesure de projeter, sur courts
préavis, un détachement ou un groupement aéromobile
Autorité commandant l’unité :
Colonel LE PICHON Thierry, chef de corps
70
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Défilé hélicoptères
DÉFILÉ DES TROUPES
MOTORISÉES
État-major de force n°2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.72
Escadron motocycliste de la Gendarmerie départementale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.73
État-major de la 11e Brigade Parachutiste, Groupement de commandos parachutistes
et la 11e Compagnie de commandement et de transmissions parachutiste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.74
1er régiment de Chasseurs Parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.75
3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.76
1er Régiment de Hussards Parachutistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.77
35e Régiment d’Artillerie Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.78
17e Régiment du Génie Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.79
1er Régiment du Train Parachutiste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.80
État-major de la Brigade de renseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.81
2e Régiment de Hussards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.82
61e Régiment d’Artillerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.83
44e Régiment de Transmissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.84
54e Régiment de Transmissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.85
2e Régiment du Génie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.86
Base opérationnelle avancée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.87
1er Groupement incendie de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.88
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Troupes motorisées
ÉTAT-MAJOR DE FORCE N°2
Lieu d’implantation : Quartier Richemont - 19ter, rue de la Mitrie – BP 04 - 44000 NANTES
Officier presse : ASP (F) BRETECHE - Tél. : 02.28.24.22.07 - Port. : 06.75.07.71.59
Historique
Créé le 1er juillet 1999, au quartier Richemont de Nantes,
l’état-major de force n°2 appartient à la force d’action
terrestre. Il s’agit d’un état-major opérationnel de division capable de commander jusqu’à 20 000 hommes (4 brigades dont 2 alliées) dans un contexte d’engagement sur
un théâtre d’opérations extérieures.
Missions
En métropole, il joue un rôle majeur dans la formation, le perfectionnement, l’entraînement et
le contrôle de l’aptitude opérationnelle de son
personnel et de celui des brigades interarmes de
la force d’action terrestre.
Il répond également aux nouvelles exigences de
l’armée de Terre en matière de capacité de commandement opérationnel. En mesure de constituer des structures
permanentes modulaires de poste de commandement en
opération, immédiatement disponibles pour la projection,
et ce quel que soit le type d’engagement, il s’adapte de
manière réactive à une situation d’urgence.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Le général de division Jean-Luc HOTIER, commandant l’unité
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Troupes motorisées
ESCADRON MOTOCYCLISTE
DE LA GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE
Lieu d’implantation : 11 rue Malézieux - BP 2000 - 91000 ÉVRY CEDEX
Officier presse : Lieutenant-colonel François BLOTTIAUX - [email protected] Port. : 06.89.98.75.83
Historique
Les unités de surveillance routière ont été créées en 1941
pour effectuer des missions de police de la route sur les
axes départementaux. Sur le réseau autoroutier, les spécificités du trafic, les vitesses de circulation les accès limités ont rendu nécessaires, dès 1961, la mise en place de
formations totalement adaptées et intégrées au réseau.
Depuis le 1er juin 1999, les unités motocyclistes sont structurées en brigades motorisées et pelotons d’autoroute regroupés au sein des escadrons départementaux
de sécurité routière.
Missions
Les escadrons départementaux de sécurité routière sont chargés quasi exclusivement de la
lutte contre l’insécurité routière sur l’ensemble
du réseau routier et autoroutier en combinant les missions
de prévention (animation des pistes vélo dans les écoles
primaires, campagnes d’information sur la sécurité routière…) et de répression (lutte contre l’alcool et la vitesse au
volant, contrôle de charge…). Ces unités effectuent également de nombreux pilotages de convois particuliers (transports exceptionnels, convois Banque de France, véhicules
de secours, courses cyclistes…).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant de BIAIS
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ÉTAT-MAJOR DE LA 11 E BRIGADE PARACHUTISTE,
GROUPEMENT DE COMMANDOS PARACHUTISTES
ET 11 E COMPAGNIE DE COMMANDEMENT
ET DE TRANSMISSIONS PARACHUTISTE
Lieu d’implantation : Quartier Balma-ballon 31998
Officier presse : Lieutenant SUIRE - Tél. : 05 62 57 34 24 - Fax : 05 62 57 34 91
Historique
Missions
L’état-major de la 11e Brigade parachutiste est
stationné à Toulouse, au centre des régiments
qui la composent et au cœur de la métropole
européenne de l’aéronautique.
Sa spécificité parachutiste l’amène à travailler
en permanence en milieu interarmées et interalliés. Son engagement dans la plupart des opérations concrétise une aptitude particulière aux
opérations de projections d’urgence dans un cadre multinational.
L’histoire du parachutisme militaire commence
pendant la première guerre mondiale. Mais,
l’histoire des troupes aéroportées débute réellement après la défaite de 1940 et avec la reconquête de la France et de l’Europe.
Il s’agit donc d’une histoire récente. Certaines
unités ont cependant mérité les récompenses
les plus élevées par leurs actions valeureuses
pendant la campagne de France, et plus tard,
sur les divers théâtres d’opérations extérieures.
En alerte permanente, il est en mesure de mettre en œuvre dans de très courts délais le seul
poste de commandement aérolargable des armées françaises s’appuyant sur sa compagnie de
transmissions, la 11e CCTP.
Les moyens de l’état-major sont tous aérolargables ou aérotransportables. La richesse de ses
moyens de commandement modernes lui garantit toutes les liaisons nécessaires à un engagement en tous points du globe.
Les particularismes des régiments qui composent la 11e brigade parachutiste sont accentués
par le fait que les corps parachutistes n’appartiennent pas à la même arme. Pourtant, que l’on soit
fantassin ou artilleur, ou cavalier, ou transmetteur ou sapeur, on n’en est pas moins d’abord parachutiste.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Général BETH, commandant de brigade
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1 ER RÉGIMENT
DE CHASSEURS PARACHUTISTES
Devise de l’unité : « Prends garde aux Rapaces qui fondent du ciel »
Lieu d’implantation : Quartier Capitaine Beaumont – Pamiers - 31 998 TOULOUSE ARMÉES
Officier presse : Sous-lieutenant Blandine OLIVIERO
Historique
Plus ancien des régiments parachutistes français, il est
également avec le 1er RPIMa le plus décoré depuis la 2e
Guerre Mondiale avec 9 citations à l’Ordre de l’armée.
Héritier des compagnies parachutistes des groupes d’infanterie de l’air, le 1er Régiment de chasseurs parachutistes est créé à Fez au Maroc le 1er mai 1943.
Pendant la seconde guerre mondiale, le régiment
s’illustre dans la bataille des Vosges en octobre
1944, puis dans la bataille d’Alsace avec la 2e
Division blindée.
Dés 1947, le régiment est engagé en Indochine
et participe à toutes les grandes opérations aéroportées jusqu’en 1950. Le 2e bataillon, commandé par le
chef de bataillon Brechignac, est largué de nuit sur Diên
Biên Phù début avril 1954 et se couvre de gloire au cours
des combats héroïques dans la cuvette. De 1954 à 1961, le
1er RCP est de nouveau engagé dans le conflit algérien.
De retour en France en 1961, installé à Pau en 1962, au
camp de Souge en 1984 à 1999, le 1er RCP est aujourd’hui
en garnison à Pamiers.
Depuis son retour en France, il a participé aux missions extérieures sur tous les théâtres, Liban, Balkans, Cambodge,
Tchad, Timor, Côte d’Ivoire…
Intégrée à la force multinationale de sécurité de Beyrouth,
la 3e compagnie aura à déplorer la perte de 56 officiers,
sous-officiers et parachutistes dans l’attentat perpétré
contre l’immeuble Drakkar le 23 octobre 1983.
Doyen des régiments parachutistes français, son
drapeau est décoré de la Croix de guerre 39-45
avec deux palmes et de la Croix de guerre des
théâtres d’opérations extérieures de ses bataillons d’Indochine.
Missions
Le 1er RCP a pour mission d’intervenir dans l’urgence en
tous points du globe. Ses missions revêtent plusieurs
caractéristiques :
• Missions d’infanterie classique ou blindée
• Missions aéroportées (projection dans l’urgence grâce au
système d’alerte Guépard)
• Missions aéromobiles (dans le but de saisir des points
clefs et de participer au contrôle du milieu par héliportage).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Lieutenant-colonel Olivier SALAÜN, chef de corps
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3 E RÉGIMENT DE PARACHUTISTES
D’INFANTERIE DE MARINE
Devise : « Être et durer »
Lieu d’implantation : Quartier Laperrine - place Charles de Gaulle - 11000 Carcassonne
Officier presse : Lieutenant Bertrand RIVES - [email protected] - 04 68 77 47 00 - 06 72 21 28 16
Historique
Créé le 1 janvier 1948 à SAINT-BRIEUC, le 3 Bataillon
Colonial de Commandos Parachutistes rejoint l’Indochine en
octobre de la même année. Il y sera cité deux fois à l’Ordre
de l’Armée. Il sera dissous peu après.
er
e
Recréé en 1951, il reçoit l’appellation de 3e Bataillon de
Parachutistes Coloniaux en 1952 et s’illustre en Indochine
où il est une troisième fois cité à l’ordre de l’Armée. Il
est à nouveau dissous en 1953 et recréé en juin
1955. Il reçoit l’appellation de 3e Régiment de
Parachutistes Coloniaux en novembre 1955. Sous
les ordres des colonels BIGEARD et TRINQUIER,
il prend alors part aux grandes opérations en
Algérie. Devenu le 3e Régiment de Parachutistes
d’Infanterie de Marine en décembre 1958, il rentre en métropole et s’installe à Carcassonne en juillet 1962.
Depuis lors, le régiment a été engagé sur tous les théâtres
d’opérations extérieurs : notamment au Liban en 1978 où
il sera cité une quatrième fois à l’Ordre de l’Armée, puis
en Afrique, en Irak, en Bosnie. En 1999, le 3e RPIMa a reçu
une nouvelle citation pour son action menée en tête du
dispositif allié au Kosovo. Le 14 juillet 2003, il célébrait la
fête nationale en Afghanistan dans le cadre de l’opération
Pamir 5.
Les parachutistes du 3e RPIMa sont durement sélectionnés :
un candidat sur huit seulement obtient un contrat d’engagement. Les recrues suivent une instruction extrêmement dense faisant appel à de solides qualités physiques
et morales.
Les missions
Régiment d’infanterie polyvalent, il est apte à s’engager
sous toutes les formes du combat d’infanterie : approche
sous blindage et combat d’infanterie légère,
assaut par air et combat aéromobile. Pour cela,
il est doté d’équipements modernes et adaptés :
véhicules de l’avant blindé, véhicules aéromobiles, mortiers de 81mm, canons de 20mm, missiles
MILAN et ERYX, fusils de précision PGM et FRF2,
lance-grenades individuels, moyens de transmission de dernière génération et optronique de pointe…
Coopération avec les britanniques
La quatrième compagnie de combat du 3e RPIMa a effectué
du 19 janvier au 1er février 2004, un séjour de deux semaines à Cattrick (Royaume-Uni). Ce séjour avait pour objet
l’entraînement au combat en localité et a permis un réel
échange de savoir-faire.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-François HOGARD, chef de corps
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1 ER RÉGIMENT DE HUSSARDS
PARACHUTISTES
Devise : « OMNIA SI PERDAS FAMAM SERVARE MEMENTO » (Si tu as tout perdu, souviens-toi qu’il reste l’honneur)
Lieu d’implantation : Quartier Larrey - 65000 Tarbes
Officier presse : Lieutenant Caroline HOUVER - [email protected] Tél. : 05 62 56 83 43 - Port. : 06 20 60 09 61
Historique
En 1720, sous le règne de Louis XV, un patriote hongrois, le Comte Ladislas de Bercheny, lève un régiment
de « Houzards » qu’il met au service de la France. Après
s’être illustré sous l’ancien régime, le régiment participe
a toutes les batailles de la Révolution, de l’Empire et de
la Grande Guerre. BERCHENY inscrit sur son étendard les
victoires de VALMY et JEMMAPES en 1792, CASTIGLIONE en
1796, EYLAU en 1807, SEBASTOPOL en 1855, LA MORTAGNE
en 1914 et LA SERRE en 1918.
En 1946, BERCHENY part pour l’Algérie et devient
régiment parachutiste de la 25e Division aéroportée. Le 1er RHP est ensuite présent en Indochine,
participe aux opérations du Rif marocain puis en
Algérie, dans le Constantinois et l’Est Algérois. Il
regagne la métropole en juillet 1961, à Sedan, puis, en novembre 1963, rejoint TARBES, son actuelle garnison.
Le 1er RHP est aujourd’hui le régiment blindé parachutiste
de la 11e Brigade parachutiste et participe depuis 1978
à de très nombreuses missions extérieures, en particulier
au Liban, au Tchad, dans le Golfe Persique, au Gabon, en
Nouvelle Calédonie. Il prend part à la guerre du Golfe et
plus récemment, il a été engagé au Rwanda en République
Centrafricaine, en Bosnie, au Kosovo, en Afghanistan, en
Côte d’Ivoire…
Missions
Le 1er RHP est un régiment à forte identité parachutiste.
C’est d’abord un régiment de mêlée, de contact, réactif
et tourné vers l’avenir. Il a pour vocation première l’intervention en premier échelon dans un cadre généralement
interarmes au cœur des situations de crise. Ses missions
principales sont le combat antichar, la reconnaissance au contact et dans la profondeur et
l’appui direct des régiments d’infanterie.
Pouvant être engagé par voie terrestre ou maritime, le 1er RHP est un système de combat
modulaire s’engageant par la 3e dimension. Son
action est collective, marquée par l’esprit d’initiative,
esprit nécessaire aux missions de renseignements mais
aussi essentiel dans le cadre d’interventions à caractère
humanitaire.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Hugues DELORT-LAVAL, chef de corps
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35 E RÉGIMENT D’ARTILLERIE
PARACHUTISTE
Devise : Droit devant
Lieu d’implantation : Quartier Soult - BP 1430 - 65014 TARBES
Officier presse : Lieutenant CHRISTIEN - Tél : 05 62 56 82 62
Historique
Missions
Le 35e Régiment d’artillerie a été créé en 1873 à Vannes. De
1881 à 1884, il participe aux opérations en Tunisie. De 1903
à 1905, il est commandé par l’un de nos plus illustres chefs
militaires : le colonel Ferdinand FOCH. Le comportement
exemplaire du régiment durant la Première Guerre Mondiale
lui vaut quatre citations à l’Ordre de l’armée, et le droit au
port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.
Unique Régiment d’artillerie parachutiste de l’armée française, sa vocation réside dans l’aptitude permanente à projeter, sur de très courts préavis, le maximum de personnels,
dans des opérations extérieures ou intérieures. Le 35e RAP
possède la faculté de s’engager dans l’urgence, sur tous
les théâtres d’opérations par la 3e dimension (aérolargage,
aérotransport ou héliportage en sling ou en soute ) avec ses
24 mortiers de 120 mm, ses 8 canons de 20 mm et ses radars
de surveillance des intervalles (RASIT), ou par
voie terrestre avec la totalité de ses matériels
lourds. Totalement modulable, il peut s’adapter avec une très grande réactivité, à la nature
du conflit. Possédant également des matériels
puissants avec ses 24 canons de 155 mm TRF1,
il peut répondre brutalement ou graduellement
à un conflit de haute intensité, dans le cadre d’une action
de coercition.
En mai 1940, à Dunkerque, il est quasiment anéanti
après une résistance acharnée. Son comportement
lui vaut la médaille de la ville de Dunkerque. Au
mois d’avril 1947, il prend le nom de 35e Régiment
d’artillerie légère parachutiste. Au mois d’août
1953, la nécessité d’appuis feux en Indochine, propres aux troupes aéroportées, amène le commandement à former le Groupement de Marche du 35e RALP. Ce
groupement de près de 500 hommes participera à la campagne d’Indochine de 1953 à 1955. Il sera engagé, en particulier, dans l’opération Castor. Au mois de juin 1956 une unité
participera aux opérations de maintien de l’ordre en Algérie.
Le 1er août 1963, le Régiment subit une restructuration et devient le 35e Régiment d’artillerie parachutiste, sous le commandement de la 11e Division parachutiste, actuellement la
11e Brigade Parachutiste (Toulouse).
Le 35e RAP est présent sur tous les théâtres d’opération : Djibouti, Macédoine, Guyane, RCA, Turquie, Congo,
Côte D’ivoire, Afghanistan, Cameroun, Réunion, Sahara
Occidental, Gabon, Bosnie, Kosovo, Sénégal, NouvelleCalédonie, Haïti…
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Éric NICAISE, chef de corps
78
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17 E RÉGIMENT DU GÉNIE
PARACHUTISTE
Lieu d’implantation : Caserne Doumerc - BP 766 - 82087 MONTAUBAN
Officier presse : Lieutenant (F) BESSE - Tél. : 05 63 21 73 81 - Fax : 05 63 21 72 11
Historique
Depuis 1945, le génie parachutiste a participé, sous des
formes diverses, à tous les conflits dans lesquels la France
a été engagé. Les sapeurs parachutistes du 17e RGP sont
les héritiers des propulsistes du 17e Régiment Colonial du
Génie, qui franchirent de vive force le Rhin le 31 mars
1945. Ce haut fait d’armes valu au régiment l’inscription
« GERMERSHEIM 1945 » sur les soies de son drapeau .
très faible hauteur,
• La participation au rétablissement d’une zone aéroportuaire,
• L’exécution d’interventions dans la profondeur, en particulier par voie fluviale,
• L’aide au franchissement vertical d’élément à pieds,
Aujourd’hui, après l’Indochine et l’Algérie où ils
entrèrent dans la grande légende des paras, ils
sont devenus les démineurs de l’espoir.
Œuvrant sur tous les théâtres d’opérations : au
Tchad, au Liban, au Moyen-Orient, au Cambodge,
en ex-Yougoslavie, au Kosovo, les sapeurs parachutistes ont payé le tribut du sang au courage en action.
• La mise en œuvre d’une section d’aide au déploiement de l’urgence,
• Enfin, les missions particulières des Commandos
Parachutistes, des plongeurs d’intervention offensive, des chiens d’aide au déminage, des éléments opérationnels de déminage (EOD).
Déminant à Faya-Largeau, à Beyrouth ou dans les rizières inondées d’Angkor-Vat, dépolluant les plages de
Koweït-City ou offrant de l’eau aux Kurdes.
Missions
• La recherche, l’aménagement ou le rétablissement de
terrains de poser sommaire ou d’un terrain de largage à
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-yves DOMINGUEZ, chef de corps
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1 ER RÉGIMENT DU TRAIN
PARACHUTISTE
Devise : « Par le ciel, partout, pour tous »
Lieu d’implantation : Quartier EDME - 31100 TOULOUSE FRANCAZAL
Officier presse : Lieutenant Isabelle ROTH - [email protected] - Tél. : 05 62 11 43 85 Port. : 06 19 13 22 81
Historique
Le 1er Régiment du Train Parachutiste est l’héritier des traditions des bases aéroportées d’Indochine et d’Afrique du
Nord et du Groupe de Livraison par Air n°3. En effet, dès
1947, avec les largages de plus en plus nombreux de parachutistes, seuls à même d’intervenir efficacement face
à un adversaire insaisissable, le commandement prend
conscience des contraintes techniques liées aux activités
aéroportées : entretien et pliage des parachutes, parachutage de personnel, conditionnement et largage
de matériel et de ravitaillements.
Ainsi sont nées, en 1949, la Base Aéroportée Nord
à HANOI et la Base Aéroportée Sud à SAIGON. Le
7 mai 1954, un feu s’éteint à DIEN BIEN PHU. En
novembre de la même année, l’Algérie s’embrase. Avec la fin du conflit, les unités parachutistes quittent
l’Algérie. Est alors créée le 1er octobre 1963, à TOULOUSE,
la Base Opérationnelle Mobile Aéroportée. Par décision
ministérielle, la Base Opérationnelle Mobile Aéroportée a
changé d’appellation et porte désormais le nom de 1er Régiment du Train Parachutiste (1er RTP).
tage, aérolargage, ou aérotransport, de personnel, matériels et ravitaillement divers des unités parachutistes
ainsi que des unités interarmes et interarmées. Interface
entre les organismes de transports aériens et les unités
bénéficiaires, qu’elles se trouvent en métropole ou sur
un théâtre, le 1er RTP participe ainsi à l’engagement des
forces dans l’urgence et assure la continuité des acheminements.
À ce titre, il est présent sur tous les théâtres
et opérations pour lesquels le transport par
voie aérienne a été utilisé, dans le cadre de la
projection des forces, de l’évacuation de ressortissants ou de l’aide humanitaire d’urgence
(Liban, Tchad, Centrafrique, Rwanda, Somalie,
Ex-Yougoslavie, Timor Oriental).
Missions
Le 1er RTP est spécialisé dans la mise à terre, par aéroporAutorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Christian BLANCHON, chef de corps
80
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ÉTAT-MAJOR DE LA BRIGADE
DE RENSEIGNEMENT
Lieu d’implantation : Quartier RAFFENEL-DELARUE - BP 09 - 57998 METZ ARMÉES
Officier presse : Lieutenant Alban MEADOWS - [email protected] Tél. : 03 87 15 40 26
Historique
La Brigade a été créée le 1er septembre 1993 sous l’appellation de Brigade de renseignement et de guerre électronique et son état-major fut implanté au château de Mercy
près de Metz. Devenue brigade de renseignement en 1998,
l’état-major s’installe alors au Quartier Raffenel-Delarue
à Montigny-lès-Metz le 1er juillet de la même année.
Il assure en outre la préparation opérationnelle des systèmes de renseignement, fixes ou projetables, déployables
dès le temps de paix, de façon permanente ou temporaire
dans le cadre de la prévention ou du règlement de crises
ou dans l’optique de conflits régionaux. Ces systèmes de
renseignements sont manœuvrés par un Centre de mise en
œuvre armé par l’état-major et les unités de la brigade.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Centre de mise en
œuvre (CMO) du renseignement, l’état-major
est déployé en Macédoine puis au Kosovo en
1999 lors de l’opération Restore hope sous mandat OTAN.
Dans le cadre de ses missions diverses, il met
en place des personnels du domaine renseignement sur tous les théâtres d’opérations où la France est
engagée.
Missions
L’état-major de la brigade de renseignement doit contribuer à la satisfaction des besoins en renseignement militaire et d’intérêt militaire exprimés par le chef opérationnel.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Général de Brigade Jean-Michel CHEREAU
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2 E RÉGIMENT DE HUSSARDS
La devise : « Noblesse oblige, Chamborant autant »
Lieu d’implantation : Quartier de LATTRE de TASSIGNY - 77171 SOURDUN
Officier presse : Lieutenant PATARIN - [email protected] - Tél. : 01 60 52 52 98 - Fax : 01 60 52 53 78
Historique
Le 2 Régiment de hussards fut créé en 1735 à Strasbourg
par le comte ESTERHAZY et quelques volontaires hongrois,
et acquit ses lettres de noblesse sous les ordres du marquis
de CHAMBORANT. Comptant parmi les plus anciens régiments de l’armée française, , le 2e Régiment de hussards
s’illustrera sur tous les champs de bataille de l’ancien
régime, de l’Empire, du XIXe siècle ainsi que lors de la
Première Guerre Mondiale.
e
Spécialisé dans l’infiltration et le camouflage, le 2e
Hussards se caractérise par la mobilité de ses patrouilles
qui sont redéployables sur court préavis. À cet égard
il offre à l’armée de Terre une capacité nouvelle et
complémentaire dont l’emploi s’effectue, sous l’égide de
la Brigade de renseignement, en totale synergie avec les
autres moyens de renseignement d’origine électromagnétique et d’imagerie qui la composent.
En juillet 1998, suite à la réorganisation de
l’armée de Terre, le 2e régiment de hussards
intègre la Brigade de renseignement, devenant,
depuis lors, la composante recherche humaine
de la force d’action terrestre.
À ce titre, les Hussards de Chamborant sont en
permanence engagés sur les théâtres d’opérations extérieures.
Missions
La mission du 2e Régiment de hussards est la recherche du
renseignement. Il met en œuvre de façon très décentralisée et autonome, des patrouilles de recherche dont le
moyen d’infiltration privilégié est le VBL (véhicule Blindé
Léger). Ces patrouilles sont aptes à renseigner sur des
objectifs à haute valeur ajoutée, et, le cas échéant à les
désigner au profit de l’armée de l’Air ou de l’ALAT (aviation légère de l’armée de Terre).
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-Baptiste LA COSTE de FONTENILLES, chef de corps
82
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61 E RÉGIMENT D’ARTILLERIE
La devise : « 61 e En avant ! »
Lieu d’implantation : Quartier d’Aboville. 52 903 Chaumont cedex 09
Officier presse : Sous-lieutenant RAMBAUD - Tél. : 03 25 35 96 98 - Port. : 06 66 25 25 42
Historique
Crée à Verdun en 1910, le 61 Régiment d’artillerie reçoit
le baptême du feu lors de la 1ère guerre mondiale.
e
De septembre 1914 à août 1918, il participe en effet à de
nombreux combats. Son héroïque conduite au feu passe
par le sacrifice de plus de 515 de ses hommes. 9 citations
lui sont décernées pour ces actes de bravoure. Et le 21
juin 1921, le régiment reçoit la fourragère aux couleurs du
ruban de la Légion d’Honneur.
Il sera dès lors appelé « 1er de la fourragère »
pour être l’unique régiment d’artillerie à avoir
l’honneur de l’arborer.
Engagé en 1939 dans la 2nde Guerre Mondiale, le
61e RA se bat sur le front de l’Aisne et de la Marne à la
suite de quoi il est cité à l’Ordre de l ’armée. En 1947, en
garnison à Belfort, il devient Régiment d’artillerie anti-aérienne. En Algérie, de 1955 à 1962, le 61e RA est déployé
en Kabylie. En 1962, il rejoint St-Avold où il est à nouveau
équipé de canons.
En 1999, le 61e RA fait l’objet d’une réorganisation majeure. Il s’installe à Chaumont où il reçoit la mission opérationnelle du 7e RA qui est d’assurer seul le renseignement
d’origine image au sein de l’armée de Terre.
Missions
Intégré à la Brigade de renseignement, il est l’unique régiment de renseignement d’origine image de l’armée de
Terre.
Sa mission est de délivrer au chef interarmes,
dans de courts délais, les renseignements d’origine images nécessaires à la conception et à la
conduite des opérations, ainsi qu’au traitement
des objectifs dans la profondeur (acquisition,
estimations). Il s’y emploie à travers la mise en
œuvre de systèmes de drone lent et rapide (SDTI et CL
289) et l’exploitation des stations de réception d’images
satellite Hélios B.
Régiment d’appui de la 1re Division blindée, il tient garnison à Morhange en 1977, puis à Trèves (RFA) en 1992.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-Michel EGALON, chef de corps
83
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes motorisées
44 E RÉGIMENT
DE TRANSMISSIONS
La devise : Nihil Nisi Silentium Timet (Rien ne craint que le silence).
Lieu d’implantation : Quartier Moussy – 67190 MUTZIG
Officier presse : Lieutenant Sonia ACCART - [email protected] - Tél. : 03 88 04 61 04
Historique
La création du 44 Régiment de transmissions, le 1 octobre
1971, est l’aboutissement de la longue évolution de la mission particulière des transmissions que constitue la Guerre
Électronique. Le besoin se faisant sentir en 1949, deux
unités d’instruction chargées de la formation de spécialistes « Écoutes et Radiogoniométrie » sont créées. C’est
à partir de ces personnels qu’est constituée la Compagnie
Autonome d’Écoutes et de Radiogoniométrie, la CAER, qui
s’illustre en Extrême-Orient au point d’être citée le 3 juin 1954, à l’Ordre de la division. Le
drapeau du régiment porte ainsi l’inscription :
« INDOCHINE 1952-1954 ». Dissoute en 1954,
cette unité donne naissance à deux compagnies
d’écoutes qui fusionnent en 1967 pour créer le
708e Bataillon de guerre électronique à Landau
(R.F.A). Le 1er octobre 1971, le 708e BGE devient le 44e
Régiment de transmissions. À partir ce cette date, le régiment va progressivement s’étoffer pour acquérir une capacité universelle, tant au niveau stratégique de la 1re Armée
avec ses compagnies H.F., qu’au niveau tactique des corps
d’armée de l’époque avec la constitution des Compagnies
d’appui électronique de corps d’armée (CAECA) et la mise
en œuvre d’une unité ELINT.
e
er
Le 1er juillet 1986, le régiment, conservant sa mission stratégique, donne naissance au 54e Régiment de transmissions, stationné à Haguenau, plus particulièrement adapté
au niveau tactique. Enfin, durant cette période, et jusqu’en 1994, date de leur dissolution, le 44e Régiment de
transmissions armera des centres d’écoutes avancés aux
avant-postes de l’alliance atlantique. Le 1er septembre
1994, le 44e Régiment de transmissions quitte Landau en
Allemagne pour s’installer à Mutzig, dans le Bas-Rhin avec
comme mission principale, d’armer le Centre de
guerre électronique (CGE) de l’armée de Terre.
Le régiment est rattaché à la Brigade de renseignement.
Missions
Le 44e Régiment de transmissions participe aux
opérations extérieures au sein des forces terrestres engagées, et fournit, au niveau du théâtre, l’appui guerre
électronique indispensable au bon déroulement des opérations. Ses personnels sont principalement engagés dans les
Balkans et sur le continent africain. De même, il participe
régulièrement au plan VIGIPIRATE, mission de surveillance
et de protection des infrastructures sensibles au sein de
l’hexagone.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Jean-Marc DEGOULANGE, chef de corps
84
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes motorisées
54 E RÉGIMENT
DE TRANSMISSIONS
La devise : « NIHIL AFFIRMAT QUOD NON PROBET » (IL N’AFFIRME RIEN QU’IL NE PROUVE)
Lieu d’implantation : 21 rue de la Redoute - 67500 HAGUENAU
Officier presse : Major Vladimir JAKIMOVITCH - [email protected] - Tél. :03 88 06 65 24 Port. : 06 60 57 93 96
Historique
Missions
Le 54e Régiment de transmissions est l’héritier d’unités qui
se sont illustrées au cours de la Seconde Guerre Mondiale,
en Italie et en Allemagne où elles gagnent leurs lettres de
noblesse.
Unique en son genre, le 54e RT a pour mission :
• de renseigner par l’écoute, la localisation et l’identification ;
• d’attaquer les systèmes de communication adverses par
le brouillage.
Officiellement créé en 1955 en tant que 54e Bataillon de
transmissions, il est engagé en Algérie.
Il s’ensuivra une série de dissolutions et de recréations qui l’amène successivement à Verdun
et à Essey-lès-Nancy.
En 1986, le régiment est recréé à Haguenau à
partir de compagnies de guerre électronique issues du 44e Régiment de transmissions de Landau
(RFA).
Équipé de systèmes légers et modulaires de guerre électronique couvrant la totalité de la gamme de fréquences,
il peut être engagé sur tout type de théâtre et à
tous les échelons.
Doté d’une solide expérience dans le domaine
des opérations extérieures, il participe à des
missions permanentes à travers le monde.
Depuis 1993, il fait partie de la Brigade de renseignement
et de guerre électronique, devenue Brigade de renseignement en 1996.
Régiment du 21e siècle, le 54e Régiment de transmissions
est présent sur tous les théâtres où sont engagées les forces françaises.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Emile ORSINI, chef de corps
85
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes motorisées
2 E RÉGIMENT DU GÉNIE
La devise : « Lorraine me garde »
Lieu d’implantation : Quartier Séré de Rivières- 2 avenue de Blida – 57000 Metz
Officier presse : Sous-lieutenant Benoît KREBS - [email protected] - Tél. : 06 62 64 62 73
Historique
Le 12 mai 1814, une ordonnance royale créée les trois
premiers Régiments du génie de l’armée française. Le 2e
Régiment du génie est formé le 21 août, il est stationné à
Metz sous les ordres du Colonel Prost et participe à toutes
les campagnes militaires du XIXe siècle. Sous la Monarchie
de Juillet, le régiment entame sa carrière africaine qui, de
la conquête et de la pacification de l’Algérie aux campagnes tunisiennes et marocaines lui offre de belles pages de
gloire, dont témoignent les trois inscriptions figurant sur son drapeau : Constantine, Zaatcha et
Maroc. Les sapeurs du « 2 » œuvrent également
en Indochine où leur bravoure vaut au drapeau
la citation Extrême-Orient. Pendant le Second
Empire, les compagnies du régiment participent
à la campagne d’Italie, à celle d’Orient, et à
l’expédition mexicaine, d’où elles rapportent les inscription Sébastopol et Puebla. Elles interviennent aussi dans
la guerre franco-prussienne de 1871. Durant le premier
conflit mondial, les 169 compagnies issues du 2e Régiment
du génie sont présentes sur tous les fronts : Marne,
Champagne, Flandres, ainsi qu’aux Dardanelles et en
Orient, Verdun, la Somme, Aisne, et toutes les offensives
jusqu’à la victoire de 1918. (3500 Officiers, Sous-Officiers,
Maîtres Ouvriers et Sapeurs tombent au champ d’honneur
durant quatre années). Le régiment s’illustre également
au cours de la Seconde Guerre Mondiale, notamment sur
les secteurs fortifiés de l’Est, sur l’Escaut, la Somme et à
Dunkerque. Depuis 1945, le régiment a aussi œuvré en faveur des populations civiles, intervenant pour secourir les
victimes d’inondations (Plan ORSEC) que ce soit en Moselle
ou dans les Ardennes (1955 -1958 - 1982 - 1995), en Italie
(Plaine du Pô en 1951, Val d’Aoste en 2000), aux PaysBas (1953). Il a également fourni d’important moyens en
hommes et matériels lors de la mise en application du plan VIGIPIRATE et STATERE. Enfin il est
présent sur les principaux théâtres d’opérations
extérieures où l’Armée Française a été et demeure engagée (Kosovo, Djibouti, Liban, Congo,
Afghanistan, etc.)
Missions
Assurer l’appui génie des forces opérationnelles terrestres
dans les actions d’aide au déploiement (production et distribution d’énergie électrique, construction ou réhabilitation de bâtiments, épuration et production d’eau)
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Olivier CHARNIN, chef de corps
86
VOTRE REPORTAGE
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Troupes motorisées
BASE OPÉRATIONNELLE
AVANCÉE
Lieu d’implantation : BA 921 – 95115 TAVERNY Cedex
Officier presse : SIRPA Air – Balard - Tél. : 01 45 52 90 78
Historique
Espace de puissance, une telle structure, appelée base
de soutien à vocation interarmées (BSVIA) et forte de
750 hommes et femmes, a été constituée à Entebbe en
Ouganda, de juin à septembre 2003, en soutien des actions
aéroterrestres coalisées menées à Bunia en République
démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’Artémis,
première opération militaire de l’Union européenne hors
d’Europe pour laquelle la France a été «nation cadre».
D’autres structures très similaires ont déjà été
activées, notamment à Manas au Kirghizistan
(Héraclès), à Petrovec-Skopje en Macédoine
(Trident), à Al Ahsa en Arabie saoudite pour
l’opération Tempête du désert/Daguet, mais
également sur le territoire national pour des
opérations de circonstance comme le soutien des armées
aux cérémonies commémoratives du 60e anniversaire des
débarquements et de la libération de la France ou encore
le renforcement des mesures de sûreté aérienne pour le
sommet du G8 à Évian au printemps 2003.
nécessaire de disposer d’une structure d’accueil en guise
de plate-forme d’opérations ou de tremplin, pour toute
unité de combat ou de soutien, voire des états-majors.
Aussi, l’armée de l’Air met en œuvre une structure modulaire, dite « base opérationnelle avancée » (BOA), capable
de renforcer les synergies entre les armées et d’œuvrer en
milieu international si nécessaire. Organisée selon un modèle unique, à l’image des bases aériennes de métropole,
la BOA démontre une pertinence et une capacité
certaines à répondre aux besoins des armées.
En tant que de besoin, une BOA fait appel à
des éléments prélevés prioritairement dans les
bases aériennes de l’armée de l’Air et agrégés
selon la même architecture. Cette base peut
aussi faire l’objet d’un regroupement et d’une mise en
commun de ressources issues d’autres armées ou des services, et de plusieurs pays alliés afin d’optimiser l’emploi
des moyens.
Missions
Afin d’être en mesure de projeter puissance et forces par
la voie des airs sur un théâtre d’opérations, il est parfois
Autorité défilant en tête de l’unité :
Le colonel Denis KOEHL
87
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes motorisées
1 ER GROUPEMENT D’INCENDIE
BRIGADE DE SAPEURS
POMPIERS DE PARIS
Lieu d’implantation : 1 place Jules Renard - BP31 - 75823 PARIS Cedex17
Officier presse : Capitaine VARENNES - Tél. : 01 47 54 68 22 - Port. : 06 77 10 40 79
Historique
Missions
La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) est une
unité militaire originale tant par sa mission et sa subordination que par les caractéristiques de sa zone d’action.
La Brigade, avec 7 200 hommes et femmes, veille sur la
sécurité de plus de 6,2 millions d’habitants (soit 10% de la
population française), de 3 millions de franciliens qui traversent chaque jour sa zone d’action et des 20 millions de
touristes qui visitent annuellement Paris.
Commandée par un officier général, la BSPP est engagée
en permanence dans les domaines du secours et de la défense contre l’incendie ainsi que dans ceux de la prévention et de la planification opérationnelle.
La BSPP reçoit chaque jour plus de 5000 appels au
“18/112“ qui provoquent près de 1200 interventions par
jour, soit 1 intervention toutes les 70 secondes.
Ce corps militaire de sapeurs pompiers est le
seul en France à agir dans un cadre interdépartemental : Paris et les départements des Hautsde-Seine, de la Seine-Saint- Denis et du Val-deMarne. C’est, en Europe, le plus important corps
de sapeurs pompiers sous un commandement
unique.
Sa subordination est originale car c’est une unité de
sapeurs pompiers militaires placée, pour emploi, sous
l’autorité du préfet de police de Paris dans le cadre de
ses attributions en matière de secours, de défense contre
l’incendie et de lutte contre les sinistres et les catastrophes.
Autorité défilant en tête de l’unité :
Colonel Bernard FONTAN
88
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Troupes motorisées
LES RED ARROWS
Reconnue comme une des meilleures équipes d’acrobatie
aérienne du monde, les RED ARROWS sont la vitrine de
la Royal Air Force. Bien qu’étant une petite partie d’une
grande organisation, l’équipe des RED ARROWS est engagée en opérations extérieures pour défendre les intérêts
britanniques, rendant le monde plus sûr et agissant pour le
bon emploi de la force.
Commandée par le capitaine Carl «Spike» JEPSON, les RED
ARROWS comprennent environ 100 officiers et
aviateurs issus des rangs de la Royal Air Force.
Créée officiellement le 1er mars 1965, l’équipe
s’est produite plus de 3.700 fois dans 52 pays différents. Les RED ARROWS sont stationnés sur la
base aérienne de Scampton dans le Linconshire.
Pour intégrer les RED ARROWS, un pilote doit
avoir effectué au moins 1500 heures de vol et faire partie
des meilleurs. Chaque année, près de 40 pilotes postulent
pour 3 places disponibles. Après trois années de service au
sein des RED ARROWS, les pilotes retournent en unité de
combat, d’instruction ou en état-major.
Les RED ARROWS du numéro 1 au numéro 5 forment la
section de devant, surnommée «Enid», les RED ARROWS
6 à 9 étant surnommés «Gypo». La paire synchronisée 6
et 7 exécute les manœuvres aériennes les plus populaires au cours de la seconde partie de l’acrobatie. Le RED
ARROWS numéro 10 quant à lui est en mesure d’intervenir
en cas de défaillance d’un des autres membres
de l’équipe. Au sol, il est chargé de la sécurité,
en maintenant un contact radio permanent avec
le leader. Il est également le commentateur des
acrobaties.
Une planification efficace et une grande organisation sont indispensables au succès des différentes prestations aériennes. Pour cela l’équipe, outre les
10 pilotes, comprends deux officiers mécaniciens, un manager, un responsable des relations publiques et 85 techniciens et personnels d’administration appelés «les Blues».
Les RED ARROWS reçoivent chaque année plus de 300 demandes de prestations. Seules 90 recevront une réponse
favorable.
89
VOTRE REPORTAGE
De l’Entente à la Concorde
Défilé aérien
601 E RÉGIMENT
DE CIRCULATION ROUTIÈRE
Unique régiment de circulation de l’armée de Terre, le
601e régiment de circulation routière est subordonné à
la 1re brigade logistique au sein du Commandement de la
Force Logistique Terrestre.
Fort d’environ 1000 hommes et femmes, il est composé
d’un escadron de commandement et logistique, d’un escadron administration soutien et de cinq escadrons de circulation routière dont un de réserve et dispose de 350 véhicules (tout terrain P4 et motos Cagiva 350 cm3).
Ayant pour mission d’appuyer les mouvements
opérationnels et logistiques des formations de
l’armée de Terre, il renseigne le commandement
et intervient en cas d’incident sur les flux. Il
fournit ainsi une aide directe au profit des unités en zone avant et participe aux missions de sûreté en
particulier à l’escorte des convois.
Le régiment est régulièrement engagé dans les opérations
extérieures, ses pelotons ont ainsi appuyé les mouvements
des convois de l’ONU, de l’IFOR, de la SFOR et de la KFOR.
Présents outre-mer et en Afrique, ses circulateurs participent également aux missions de sûreté intérieures.
Chef de corps : Colonel Christophe SZOLYGA
90
SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT
De l’Entente à la Concorde
5 E RÉGIMENT DU GÉNIE
Comme chaque année, le 5e régiment du génie est impliqué dans les opérations d’appui au profit des cérémonies
du 14 juillet.
La mission principale du régiment à l’occasion du 14 juillet
est le transbordement de tout le matériel transporté par
voie ferrée et destiné à défiler sur les Champs-Elysées. Les
différents véhicules et engins sont déchargés puis rechargés au camp des Matelots à Versailles. La compagnie de
travaux voie ferrée, seule unité à posséder les
savoir-faire en matière de construction de ponts
et de voies ferrées, dispose d’équipes d’aide au
transbordement opérationnel qui assurent cette
mission du 14 juillet.
Chef de corps : Colonel Patrick BARRILLON
91
SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT
De l’Entente à la Concorde
17 E BASE DE SOUTIEN
DU MATÉRIEL
Situé sur un site géographique exceptionnel, héritière de
l’établissement du matériel de Versailles, la 17e base de
soutien du matériel est créée le 1er juillet 1999. Elle est
forte de près de quatre cents personnels civils et miliaires,
articulés en quatre unités élémentaires.
Seul pôle d’exécution de la maintenance des matériels de
l’armée de Terre en Île de France elle doit notamment :
• Soutenir les états-majors et les formations stationnées dans la région,
• Projeter une compagnie mobile de maintenance entièrement professionnalisée au profit des forces engagées (cette unité possède
organiquement les équipements de dernière
génération),
• Réaliser, conditionner et expédier les rechanges nécessaires au soutien des opérations extérieures et des forces stationnées à l’étranger,
• Conseiller techniquement les unités hors métropole dans
le domaine de l’approvisionnement ou de la réparation,
• Réceptionner les matériels de la gamme commerciale à
la sortie des usines de fabrication,
• Assurer le soutien de toutes les opérations de
prestige comme le défilé du 14 juillet ou les
commémorations nationales.
• Valoriser de manière significative les parcs de véhicules
tactiques (VBL – VAB),
• Concevoir et fabriquer entièrement les prototypes et
les séries limitées de shelters très sophistiqués (NTI2,
TRANS, NTI1 AEB, Métrologie),
Chef de corps : Lieutenant-colonel GRANDGEORGE
92
SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT
De l’Entente à la Concorde
MOYENS SANTÉ
L’exécution du soutien santé du 14 juillet 2004 relève de
la responsabilité de la Direction du Service de Santé de la
région Terre Île-de-France.
de réanimation mis en œuvre par la Brigade de sapeurs
pompiers de Paris.
Toutefois, les formations qui défilent sont soutenues par
leurs propres médecins et personnels médicaux.
Ceux-ci sont rattachés aux infirmeries des lieux d’hébergement qui leur fournissent les moyens nécessaires
(locaux techniques, ambulances, etc.) pendant toute la
durée de leur séjour.
Ces personnels sont chargés du soutien santé lors des
répétitions des troupes à pied à Satory et des troupes
motorisées à Villacoublay, et se tiendront le 14 juillet derrière les emplacement des troupes, en mesure d’intervenir
en première urgence.
Par ailleurs, le soutien médical du site du défilé est
renforcé par quatre postes de secours répartis sur les
Champs-Elysées, chacun étant composé de trois personnels santé dont un médecin, et d’un véhicule sanitaire.
Les deux postes de secours situés place Charles de Gaulle
et place de la Concorde sont renforcés de deux postes
93
SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT
De l’Entente à la Concorde
DIRECTION DU COMMISSARIAT
DE L’ARMÉE DE TERRE
Les préparatifs du 14 juillet nécessitant la présence des
troupes à proximité des sites de répétitions, l’état-major
de la Région Terre Île-de-France (RTIDF) met tout en œuvre pour offrir aux intéressés des conditions d’hébergement les plus confortables possibles, en demandant à la
direction du commissariat de l’armée de terre auprès de
la RTIDF (DIRCAT/RTIDF) de renforcer autant que de besoin
les unités d’hébergement en matériel de campagne.
Par ailleurs, et au seul profit des troupes motorisées sur le
site de Villacoublay, la DIRCAT/RTIDF assure, le midi, la livraison quotidienne, pour 2000 personnes, de plateaux-repas réalisés par une société de restauration. Le pain et les
boissons sont livrés par le service du commissariat.
Outre ces deux missions majeures, la direction du commissariat a aussi en charge la passation du marché de sonorisation des Champs-Élysées du 14 juillet.
Après détermination des besoins grâce au contact étroit
entre l’état-major, le service du commissariat et les unités d’hébergement, la DIRCAT/RTIDF pourvoit au soutien
matériel en tenant compte des stocks disponibles et des
contraintes inhérentes au soutien des troupes projetées
sur des théâtres extérieurs.
Dans ce cadre, la DIRCAT/RTIDF fournit et assure la maintenance de remorques-douches, cabines sanitaires individuelles, citernes souples, conteneurs frigorifiques et
autres articles de couchage et campement, tels que des
lits de camp, tentes collectives, tables et chaises en provenance d’établissements de l’Île-de-France et de province.
Chef de corps : Commissaire général de brigade DELTOUR
94
SOUTIEN DE L’ÉVÈNEMENT
De l’Entente à la Concorde
ALPHAJET
Les 9 ALPHAJET de la Patrouille de France ouvrent traditionnellement le défilé aérien. Cet appareil, mis en service en 1979, pèse 7,25 tonnes. Capable de voler à Mach
0,85 à 14000 m d’altitude, il embarque deux pilotes à son
bord.
E3-F
Outil performant qui veille très souvent au dessus de notre
territoire pour compléter la couverture radar des stations
sol dont les capacités de détection sont réduites en très
basse altitude à cause du relief de notre pays. Ces avions
participent également à de nombreux exercices nationaux
et internationaux. Depuis le 12 août 1992, ils sont engagés
à côté des AWACS de l’OTAN au dessus de l’Ex-Yougoslavie
et du Kosovo.
95
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
MIRAGE 2000
Plusieurs versions du Mirage 2000 participent au défilé aérien: 2000-5, 2000 D, 2000 N.
Mirage 2000-5
En service depuis 1999 est doté du premier système
d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles
grâce au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA.
Mirage 2000-N
Mirage 2000-D
96
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
MIRAGE F1
Plusieurs versions du Mirage F1 participent au défilé aérien:
F1-CR et F1-CT.
Mirage F1-CR
En service depuis 1999 est doté du premier système
d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles
grâce au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA.
Mirage F1-CT
97
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
MIRAGE IV-P
Une version du Mirage IV participe au défilé aérien : le Mirage
IV-P. En service depuis 1999 est doté du premier système
d ’armes opérationnel multi-poursuites / tir multi-cibles grâce
au couple radar RDY / missile moyenne portée MICA.
JAGUAR
Entré en service en 1972, l’avion de chasse Jaguar, d’un poids de
15 tonnes, vole avec deux pilotes à son bord à la vitesse maximale
de Mach 1.35 et à une altitude opérationnelle de 12.000 mètres.
Sa mission est l’assaut conventionnel.
C 135 FR
Le C 135 FR est un Boeing, dérivé du 707. Ses principales missions
sont l’entraînement au ravitaillement des avions des différents
grands commandements, la participation aux opérations extérieures, les convoyages particuliers et les missions longue distance.
Entré en service en 1988, il fut présent lors de l’opération Daguet
au Koweit. Plus récemment, il a puissamment contribué au déploiement des troupes françaises en ex-Yougoslavie ainsi qu’à leur
ravitaillement.
98
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
FRÉGATE TOURVILLE
Mis sur cale à l’arsenal de Lorient en le 16 mars 1970, lancé le 13 mai 1973, le
Tourville a été admis au service actif le 14 juin 1975. Basé à Brest et affecté au
sein de la Force d’Action Navale, le Tourville est déployé essentiellement sur
le théâtre atlantique.
C’est le premier d’une série de trois frégates désignées sous l’appellation
«F67» et spécialisées dans la lutte contre les sous-marins. Le Tourville a subit
de février 1994 à avril 1995 une importante refonte, qui a conduit entre autre à
la mise en place du SLASM (Système de Lutte Anti-Sous-Marine), un sonar actif
très basse fréquence. Bâtiment de haute mer, le Tourville est doté d’un système d’armes anti-sous-marines des plus moderne, complété par des moyens
de lutte anti-navires et d’autodéfense antiaérienne.
SNA PERLE
Mis sur cale le 22 mars 1990, le Sous-marin Nucléaire
d’Attaque (SNA) Perle est le 91e et dernier sous-marin
construit au chantier de la DCN Cherbourg, qui est lançé
de manière traditionnelle. La construction qui se déroulait alors sur une pente inclinée à 7%, obligeait à assembler le sous-marin en pente.
Il se distinguait, à sa naissance, de ses prédécesseurs
par une évolution du traitement des informations tactiques et d’aide au commandement (TITAC), qui avait été
monté expérimentalement sur le Rubis. Son rôle est de donner au PC/NO (Poste Central Navigation
Opérations) toutes les informations nécessaires sur l’environnement du sous-marin et de présenter au
commandant une situation tactique.
99
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
HÉLICOPTÈRES
Cougar Horizon
Le système Horizon a pour objectif de fournir des informations sur les flux adverses de véhicules ou d’hélicoptères évoluant à basse altitude. Il comprend
un hélicoptère Cougar MK1 équipé Horizon et une station sol formée d’un module exploitation-préparation de missions et d’un module de transmissions de
données. Horizon est doté d’un poste opérateur de bord, d’un dispositif de
transmission de données et d’un radar Doppler MT1 longue portée, radar de surveillance qui utilise une antenne tournante et dont la fonction est de détecter
et de localiser les échos mobiles au sol et à basse altitude, fournis sous forme
de plots comprenant position et vitesse radiale. Il transmet au sol des données
cryptées à 150 km.
Super Frelon
Le Super Frelon est destiné à des missions de soutien (soutien logistique des
forces navales et transport de personnes) mais aussi de service public (sauvetage en mer, lutte contre les pollutions marines). Il peut transporter jusqu’à 27
personnes.
Cougar
Fennec
100
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
HÉLICOPTÈRES
Panther
La mission principale du Panther est la lutte anti-navire au profit du bâtiment
porteur. Même dans sa version non armée il assure, par ses moyens de détection
propres, la sécurité du navire de jour comme de nuit. Mais sa mission ne s’arrête pas là. Son rayon d’action de plus de 225 nautiques lui confère un atout
essentiel lors des opérations de recherche et de sauvetage en mer. Il peut également faire du transport de blessés, de passagers (6 personnes) où de charges
externes jusqu’à 900 kg.
Lynx
Le LYNX (marine) est un hélicoptère militaire léger, monorotor et biturbine,
adapté à la mise en oeuvre à partir d’une plate-forme de bâtiment de combat.
Missions : Ses moyens de détection sonar et radar et à ses capacités de désignation d’objectifs trans-horizon et d’attaque torpilles font du LYNX un excellent outil de lutte anti-sous-marine. Il intervient également en lutte de surface
(identification, guidage sur objectif) et peut assurer le transport opérationnel
de personnel. Il participe, en cas de nécessité, aux missions de service public
en mer confiées à la Marine nationale, telles que l’assistance aux navires en
difficulté ou l’évacuation sanitaire. Ces flottilles assurent des détachements
permanents d’un appareil à bord des frégates anti-sous-marines et des frégates
anti-aériennes en opérations aéronavales.
Puma
Le Puma peut transporter 15 commandos (version cargo tactique), 6 blessés
couchés et 4 assis (version sanitaire). Il peut effectuer du transport de charge
sous élingue (carburant , mortier, jeeps…) ou participer à des missions SAR (version treuil). Sa rusticité et sa fiabilité ont été démontrées à l’occasion de nombreuses opérations où il a été engagé.
Gazelle
101
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
VÉHICULES TERRESTRES
ERC90
L’ERC 90 SAGAIE est un véhicule blindé léger à 6 roues, armé d’un canon de
90mm, protégé NBC, doué d’une bonne mobilité terrestre et aquatique. Il est
aéro - transportable par Transall C160 et HERCULE C130. L’équipage se compose
d’un chef d’engin, d’un tireur et d’un pilote.
LE GBC 180 est un véhicule routier tout usage équipé pour une utilisation dure
des terrains moyennement accidentés. Ce camion sert de cargo châssis normal
ou long ou benne. Sa capacité est de 4 tonnes de charge utile ou 20 hommes
équipés plus trois hommes en cabines.
VAB
GBC 180
Le Véhicule de l’Avant Blindé (VAB) est le véhicule de base des régiments d’infanterie. Il se caractérise par sa simplicité, sa grande
mobilité, et son confort tout terrain. C’est un engin blindé à roues
pouvant être adapté aux emplois les plus divers et caractérisé
par :
- une bonne aptitude au déplacement en terrain varié et ambiance
N.B.C ;
- une capacité amphibie ;
- une autonomie de 1000 km ;
- une possibilité d’aérotransport par avion.
Le Véhicule Blindé Léger (VBL), correspond à un nouveau besoin
tactique à roues discret et polyvalent disposant de capacités amphibies et NBC. Il est conçu pour allier à l’agilité de la jeep une
protection suffisante contre la ferraille du champ de bataille et le
danger NBC.
VBL
102
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
VÉHICULES TERRESTRES
CL 289
Le CL 289 est un système de reconnaissance destiné à l’acquisition
de renseignement d’ordre opératif et tactique. Il est le résultat
d’une coopération industrielle trilatérale entre le Canada, l’Allemagne et la France.
Le missile est équipé d’un système de préparation et d’interprétation des vols des engins de reconnaissance (PIVER) développé et
produit uniquement en France.
Le CL 289 peut effectuer des prises de vue optique utiles jusqu’à
900m d’altitude. Il pénètre à 150 km au-delà des lignes adverses
sur une trajectoire programmée d’un maximum de 400km. Il est
équipé d’une caméra photographique, d’un analyseur infrarouge
et a une précision de localisation de 10m. Il a fait ses preuves lors
des frappes de l’OTAN au Kosovo.
Le TRM 10 000 est un véhicule routier tout usage, toutes roues motrices (6X6
permanent), équipé pour une utilisation sur des terrains moyennement accidentés. Il sert de châssis à différentes versions : tracteur d’artillerie, cargo-génie,
dépannage, tracteur semi-remorque etc…
TRM 10000
Le VAC est un véhicule articulé à deux cabines montées sur quatre chenilles,
toutes motrices. Il est utilisé principalement pour le transport d’un groupe de
combat et assurer la logistique. Son poids total en charge est de 2250kg et sa
vitesse maximale sur route est de 52km/h.
VAC
103
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
VÉHICULES TERRESTRES
P4
Véhicule de liaison tout terrain, la P4 a été choisie par l’armée
française pour ses qualités de robustesse, d’endurance, de fiabilité et d’efficacité. Elle est destinée à être utilisée dans la
zone de combat comme véhicule tactique de commandement, de
reconnaissance ou de combat. Elle est aérotransportable et aérolargable.
Les motocyclettes BMW R1150 sont équipées du système ABS et d’un appareil radio pouvant être utilisé
en roulant puisque le casque comprend un micro. Ces
motos peuvent emporter dans leur sacoche un cinémomètre nouvelle génération de type Eurolaser qui
permet à la patrouille d’effectuer des contrôles de la
vitesse en toute autonomie.
BMW R1100-RT
104
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
MATÉRIELS DE LA BRIGADE
DE SAPEURS POMPIERS DE PARIS
EPA : échelle pivotante automatique
FA : fourgon d‘appui
PS4G : premier secours d’évacuation
4 e génération
PSR : premier secours
de relevage
VID : véhicule d’interventions
diverses
PST : premier secours tonne
VPCE : véhicule porte-cellule
105
MOTS-CLÉS
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
Pour manifester concrètement le lien Armée-Nation, le gouverneur militaire de Paris a décidé d’organiser, en accord et
en partenariat avec la mairie de Paris, des opérations ciblées dans chacun des arrondissements de la capitale, à l’issue
du défilé sur les Champs-Elysées.
Concrètement, après avoir descendu les Champs-Élysées, les différentes unités se répartiront dans chacune des mairies
d’arrondissement et à l’Hôtel de Ville, où elle seront accueillies par les maires d’arrondissement et leurs correspondants Défense.
Que ce soit sur le Champs de Mars, avec la 11e Brigade Parachutiste, Porte de la Muette avec la Brigade de
Renseignement, Place du Panthéon avec le 43e Régiment d’Infanterie ou encore Square Villemin avec l’équipage du
sous marin nucléaire d’attaque Perle, les Parisiens auront une formidable opportunité de découvrir les hommes et les
femmes qui font la Défense d’aujourd’hui, partager un déjeuner républicain avec eux et participer aux différentes animations qui seront proposées ici ou là.
Formidable moment de rencontre, l’opération « Les Parisiens accueillent leurs soldats » permettra à ceux qui le désirent de goûter au contenu d’une boite de ration de l’armée, contre la chaleur d’une rencontre et la découverte d’une
passion, d’un métier, d’une vocation.
106
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
HÔTEL DE VILLE DE PARIS
Responsable du site
Délégation militaire départementale 75
Unités
École Polytechnique
Écoles de Gendarmerie
Écoles de l’armée de Terre
Écoles de la Marine
Écoles de l’armée de l’Air
Écoles du Service de Santé des armées
Musique
Musique Principale de l’armée de Terre
16h/16h30
Effectif total : 552 personnes
107
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
1 ER ARRONDISSEMENT
Responsable du site
École des Officiers de la Gendarmerie
Nationale (EOGN)
Unités
École Polytechnique
Écoles de Gendarmerie
Écoles de l’armée de Terre
Écoles de la Marine
Écoles de l’armée de l’Air
Écoles du Service de Santé des armées
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Place du Louvre
Musique
Musique de la Légion Étrangère 14h30/15h
Effectif total : 274 personnes
108
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
2 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
Écoles de Coëtquidan
Unités
École Polytechnique
Écoles de Gendarmerie
Écoles de l’armée de Terre
Écoles de la Marine
Écoles de l’armée de l’Air
Écoles du Service de Santé des armées
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Parking de la Bourse
Musique
Musique de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris
17h/17h30 (avec 9e arr.)
Effectif total : 289 personnes
109
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
3 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
École de l’Air
Unités
École Polytechnique
Écoles de Gendarmerie
Écoles de l’armée de Terre
Écoles de la Marine
Écoles de l’armée de l’Air
Écoles du Service de Santé des armées
Musique
Musique Principale de l’armée de Terre
14h30/15h
Square du Temple
Effectif total : 265 personnes
110
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
4 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
École Navale
Unités
École Polytechnique
Écoles de Gendarmerie
Écoles de l’armée de Terre
Écoles de la Marine
Écoles de l’armée de l’Air
Écoles du Service de Santé des armées
Véhicules
Place Baudoyer
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Fanfare de la Cavalerie de la Garde Républicaine
16h/16h30
Effectif total : 289 personnes
111
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
5 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
43e Régiment d’Infanterie
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique Principale de l’armée de Terre
17h/17h30 (avec 6e arr.)
Effectif total : 157 personnes
Place du Panthéon
112
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
6 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
3e Régiment d’infanterie de marine
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique Principale de l’armée de Terre
17h/17h30
Effectif total : 157 personnes
Place Saint-Sulpice
113
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
7 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
État-Major de la Brigade Parachutiste
Véhicules
26 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de la Légion Étrangère 16h/16h30
Effectif total : 74 personnes
Esplanade des Invalides
Champs de Mars
114
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
8 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
22e Bataillon d’Infanterie de Marine
Véhicules
15 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique Brigade de sapeurs pompiers de
Paris 16h/16h30
Effectif total : 43 personnes
Saint-Augustin
& Square M. Pagnol
115
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
9 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
1er Régiment Étranger de Génie
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de la Brigade de sapeurs pompiers
de Paris 17h/17h30 (avec 2e arr.)
Effectif total : 202 personnes
Place E. d’Orves
Opéra
116
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
10 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
Sous-marin nucléaire d’attaque Perle
Véhicules
4 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Fanfare du 2e Régiment de Hussards
14h30/15h
Effectif total : 97 personnes
Canal Saint-Martin
117
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
11 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
48e Régiment de Transmission
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Fanfare du 2e Régiment de Hussards
16h/16h30
Effectif total : 157 personnes
Saint-Ambroise
Devant la Mairie
118
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
12 E ARRONDISSEMENT
Responsables des sites
« Square Eugène Thomas »
Sous-marin nucléaire d’attaque Perle
véhicules
4 engins à roues gamme 11 tonnes
« Place Henri Frenay »
35e Régiment d’artillerie parachutiste
véhicules
12 engins à roues gamme 11 tonnes
« Esplanade du Château de Vincennes »
Square Eugène Thomas
61e Régiment d’artillerie
véhicules
12 engins à roues gamme 11 tonnes
Esplanade
du Château
de Vincennes
Place Henri Frenay
Musique
Fanfare du 2e Régiment de Hussards 17h/17h30
Effectif total : 218 personnes
119
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
13 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
2e Régiment du Génie
Véhicules
12 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de l’Air 17h/17h30
Effectif total : 45 personnes
Place d’Italie
120
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
14 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
21e Flottille
Véhicules
4 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de l’Air 16h/16h30
Effectif total : 90 personnes
Squares Brunot et Dunand
121
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
15 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
Base Aérienne 101 Toulouse
Véhicules
9 engins à roues
Musique
Musique de l’Air 14h30/15h
Effectif total : 162 personnes
Rue Péclet
122
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
16 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
État-major de la Brigade de Renseignement
Véhicules
14 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de la Légion Étrangère 17h/17h30
Effectif total : 54 personnes
Porte de la Muette
123
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
17 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
5e Régiment du Génie
Véhicules
8 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Musique de la Brigade de sapeurs pompiers
de Paris 14h30/15h
Devant la Mairie
Effectif total : 157 personnes
124
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
18 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
Frégate Tourville
Musique
Fanfare du 1er Régiment de Hussards
Parachutistes
14h30/15h
Effectif total : 78 personnes
Place J.Joffrin
& square de Clignancourt
125
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
19 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
Base Aérienne 116
Véhicules
9 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Fanfare du 1er Régiment de Hussards
Parachutistes
16h/16h30
Effectif total : 162 personnes
Place Carrel
126
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
20 E ARRONDISSEMENT
Responsable du site
8e Régiment de parachutistes d’infanterie
de marine
Véhicules
4 engins à roues gamme 11 tonnes
Musique
Fanfare du 1er Régiment de Hussards
Parachutistes
17h/17h30
Effectif total : 145 personnes
Place Gambetta
Square Vaillant
127
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
RÉPARTITION DES MUSIQUES
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Musique de l’Air
Musique de la Légion Étrangère
Brigade de sapeurs pompiers de Paris
Musique principale de l’armée de Terre
Fanfare 2 e Régiment de Hussards
Fanfare 1 er Régiment de Hussards Parachutistes
128
De l’Entente à la Concorde
LES PARISIENS ACCUEILLENT
LEURS SOLDATS
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