Allavena Jérôme 12 rue Prudent 16000 Angoulême Tel : 06 18 38
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Allavena Jérôme 12 rue Prudent 16000 Angoulême Tel : 06 18 38 22 65 [email protected] http://jeromeallavena.encoche.org/ Miss Darlington 18 rue Philippe le Bon 1000 Bruxelles Version Française : Tour à tour généticien, cartographe, traducteur, mathématicien, j’ai établie un rapport qui va au-delà de la simple observation avec la nature instable du dessin. A mi-chemin entre l’abstraction pure et la représentation, sa vertu est sa fluidité. Un dessin peut être extrêmement contrôlé et délicat, un acte d’hommage, évocateur de la mémoire, de l’histoire ou du désir personnel. Il peut être automatique, répondre à des éléments irrationnels ou bien encore être la rencontre fortuite de matériaux. Ainsi en ne perdant pas de vue que le dessin ne se réduit pas au simple crayon à papier, j’interroge aussi bien sa temporalité que sa genèse. Et pour cela, je varie les mediums en fonction des projets - photo, vidéo, installation ou image numérique -. «Considérons les deux aspects principaux du dessin aujourd’hui. Le premier est l’aspect théorique et conceptuel du dessin. Tout peut être considéré comme une forme de dessin. On peut noter la nature tautologique du dessin : il décrit sans cesse sa propre genèse dans son devenir. Dans un sens, le dessin n’est rien de plus, et dans son eternel inachèvement, il reproduit toujours l’imparfait et l’incomplet. En revanche l’autre aspect du dessin, est fondé sur les domaines de l’expérience humaine avec lesquels il a fini par s’associer : intimité, simplicité, authenticité, immédiateté, subjectivité, histoire, mémoire, récit. Le dessin est un sentiment, une attitude qui se trahit aussi bien dans les matériaux choisis que dans les procédés.»1 C’est en oscillant entre ces différents aspects, que je dissèque au sens propre comme au figuré la nature du dessin. La question du point de vue n’est jamais très éloignée de la source. Qu’est-ce qui va générer mon dessin ? À partir de quoi je dessine ? Qu’est-ce que je représente ? Et parfois même, je déconstruis le dessin, je lui fais perdre sa notion de vide et de plein pour non seulement le rendre abstrait mais aussi pour souligner que «la ligne suggère toujours une suite illimitée et nous rattache donc à l’infinité et à l’éternité.» 2 1 et 2: (Emma Dexter, Vitamine D, Introduction) Allavena Jérôme 12 rue Prudent 16000 Angoulême Tel : 06 18 38 22 65 [email protected] http://jeromeallavena.encoche.org/ Miss Darlington 18 rue Philippe le Bon 1000 Bruxelles Version Anglaise : It is maybe easy to say but I like drawing. When I draw I can be a geneticist, a cartographer, a translator, or a mathematician. I established a relationship which goes beyond the simple observation with the unstable nature of the drawing. Halfway between the pure abstraction and the representation, its virtue is its fluidity. A drawing can be extremely controlled and delicate, an act of tribute, suggestive of the memory, the history or the personal desire. It can be automatic, answer irrational elements either still be the fortuitous meeting of materials. So by not losing sight that the drawing not reduit not in the simple lead pencil, I question as well its temporality as its genesis. And for it, I vary mediums according to the projects - photo, video, installation or digital image-. « Let us consider both main aspects of the drawing today. The first one is the theoretical and abstract aspect of the drawing. Everything can be considered as a shape of drawing. We can note the tautologique nature of the drawing: it describes ceaselessly its own genesis in its future. In a sense, the drawing is nothing more, and in its eternal incompletion, it always reproduces the imperfect and the incomplete. On the other hand the other aspect of the drawing, is based on the domains of the human experience with which it eventually associated: intimacy, simplicity, authenticity, immediacy, subjectivity, history, memory, narrative. The drawing is a feeling, an attitude which betrays itself as well in the chosen materials as in the processes.» 1 While oscillating between these various aspects, which I dissect literally as in the figurative the nature of the drawing. The question of the point of view is never very remote from the source. What is going to generate my drawing ? From what I draw ? What I represent ? And sometimes even, I deconstruct the drawing, I make him lose its notion of space and height to make it not only abstract but also to underline that « the line always suggests an unlimited continuation and thus connects us with the infinity and in the eternity.» 2 1 et 2: (Emma Dexter, Vitamine D, Introduction)