compte_rendu - College Terrain Fayard

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compte_rendu - College Terrain Fayard
« L’Humanité tout ça, tout ça »
Sortie culturelle effectuée le 29 août 2013 à la salle Guy Alphonsine de SaintAndré par les classes de 405 et de 406 accompagnées des professeurs d’HistoireGéographie et Education Civique : Madame BANNOU Marie- Hélène et
Madame MOUGENET Karine.
Le thème général de la pièce est les migrations clandestines, il s’intègre dans le
programme de Géographie de 4ème « Mobilités humaines et mondialisation.
Compte-rendu rédigé par BOYER Shakila, élève de 406
Le jeudi 29 août, à la salle Guy Alphonsine de Saint André, ma classe et moi sommes
parties voir une pièce de théâtre : « L’Humanité, tout ça, tout ça ». L’auteur de cette pièce est
Mustapha Kamourdi, l’actrice est Caroline Stella et la metteuse en scène se nomme Véronique
Vellard.
1. Les(s) Personnage(s)
Il n’y avait qu’un seul personnage, une femme qui jouait le rôle de 3 personnages : la fillette, sa maman et le
passeur. Elle était vêtue d’un simple vêtement ample noir.
2. L’histoire.
Sur la scène, l’actrice raconte les souvenirs d’enfance d’une femme. Elle regarde dans des ballons
gonflés à l’hélium et lit ses souvenirs dedans. L’actrice entre alors dans la peau d’une fillette de 6 ou 7 ans.
Cette fillette retrace le moment où elle a traversé clandestinement une frontière pour aller en France car
son pays natal était en guerre. Pour cela sa mère et elle ont eu l’aide d’un passeur. Elle a peur, peur que sa
mère ne la gronde car elle a encore fait pipi dans sa culotte. La fillette est très perturbée, voire un peu
folle, à cause de toutes les violences qu’elle a subies dans son pays (mort de son père, de son petit-frère, de
son grand-père).
Le passeur, la mère et la fille réussissent à passer la frontière. A leur arrivée en France, le passeur
oblige la mère et la fille à mendier.
Devant les magasins, la fillette supplie sa mère de lui acheter sa poupée en souvenir de la
disparition de son père. La mère se fait alors arrêter pour vol et étant clandestine, elle est renvoyée dans
son pays.
La mère se sacrifie pour sa fille en disant qu’elle n’est pas la sienne et ainsi la fillette peut rester
en France…
3. Le décor et les accessoires.
Sur la scène, il y a quelques boîtes sur lesquelles l’actrice monte pendant le spectacle. Des ballons
gonflés à l’hélium sont accrochés à des chaussures : ils peuvent montrer la difficulté de se débarrasser de
ses souvenirs car à chaque pas ils refont surface.
4. Les Jeux de lumière
La lumière s’éteindra ou s’affaiblira à plusieurs reprises au cours de la pièce. Au début, 2 ou 3
boules de lumières multicolores sont jetées sur le plateau. Et à la fin de l’histoire, la lumière clignotera et
nous laissera sur notre faim.
5. Le Jeu de l’actrice.
L’actrice incarne cette petite fille mais imite aussi la voix de sa mère et du passeur à certains
moments. Elle assemble des mots mais ne construit pas de phrases correctes car la fille ne parle pas
couramment le français. Ces assemblages de mots sont cohérents et on comprend très bien l’histoire. Elle
nous fait ressentir les émotions de la petite fille avec succès (peur, tristesse, joie).
7. Critique personnelle.
J’ai aimé cette pièce car l’actrice joue admirablement bien son rôle de petite fille désorientée. Le texte est
bien écrit car même si les phrases ne sont pas complètes, on comprend sans difficulté l’histoire. J’ai aussi aimé le
fait qu’elle nous laisse sur notre faim. Cela nous permet d’inventer, d’imaginer la suite.
Le moment qui m’a le plus marqué c’est lorsqu’elle raconte comment ses proches sont morts car les mots
qu’elle emploie me transportent dans ses souvenirs.
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