Le diabète et l`enfant powerpoint groupe n26
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Le diabète et l`enfant powerpoint groupe n26
IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 1 II. Les incidences sur la vie quotidienne a.) Les points négatifs b.) Les points positifs 2 III. Education thérapeutique a.)Auprès des enfants et de leur entourage b.) Examens et bilans : IV. Conclusion IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 I. Généralités a.) Définition b.) Epidémiologie c.) Sémiologie d.) Complications I. GÉNÉRALITÉS a.) Définition Il existe un diabète néonatal survenant dans les trois premiers mois de la vie. Il peut être transitoire ou définitif. 3 Le diabète non insulinodépendant peut survenir chez l’adolescent sous la forme de diabète MODY. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Le diabète insulinodépendant ou DID est la maladie endocrinologique la plus fréquente de l’enfant (ou le jeune adulte). Il se traduit par un état de carence en insuline. Il est secondaire à une destruction sélective des cellules béta des îlots de Langerhans pancréatiques Le DID est d'origine auto-immunitaire avec une prédisposition génétique dont les facteurs déclenchant sont liés au milieu. I. GÉNÉRALITÉS b.) Epidémiologie 4 IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 En France, il y aurait 4000 enfants diabétiques de moins de 15 ans. L’incidence du DID est de 9.2 nouveaux cas par an pour 100000 jeunes de moins de 20ans. Deux périodes sont particulièrement touchées : l’enfant de 5-6 ans et de 10-11ans. Le risque pour un enfant sans antécédent familial de diabète est de 0.3%. Si un seul parent est diabétique, le risque est de 3 à 7%. Si les deux parents sont diabétiques, il est de 30 à 50 %. I. GÉNÉRALITÉS c.) Sémiologie : En fait, c’est souvent par une complication que la maladie se révèle. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 5 Dans sa forme typique, le diabète se manifeste par : • polydipsie, • polyurie, • énurésie secondaire, • asthénie, • mauvais rendement scolaire, • amaigrissement, • douleurs abdominales, • nausées, • vomissements, • infections récidivantes. I. GÉNÉRALITÉS d.) Les complications o Les complications aigues 6 L’hyperglycémie ou céto-acidose se manifeste par : soif intense, polyurie, fatigue et des nausées. Le coma acido-cétosique est la complication de la cétoacidose dont les signes évocateurs sont : une déshydratation, dyspnée et une odeur acétone de l’haleine. Les infections telles que : furoncle, panaris, infection urinaire, candidose vaginale et carie dentaire. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 L’hypoglycémie est l’accident le plus fréquente chez l’enfant. Elle se manifeste par : une faim impérieuse, malaise, pâleur, sueur, paresthésie, palpitations cardiaques, anxiété, cyanose, céphalées, nausées, vomissements, asthénie, trouble de la conscience et convulsions. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 7 I. GÉNÉRALITÉS d.) Les complications o Les complications chroniques Les macro-angiopathies telles que l’athérosclérose. La lipodystrophie due à l’insulinothérapie. 8 IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Les micro angiopathies dont la rétinopathie, la néphropathie glomérulaire et la neuropathie. Chez le nourrisson, il y a des risques de retentissement psychomoteur, de comitialités secondaires aux hypoglycémies trop fréquentes et de troubles de la croissance. II. LES INCIDENCES a.) Les points négatifs Diabète et traitement : le traitement comporte deux injections le plus souvent. Plusieurs fois par jour l’enfant doit aussi contrôler sa glycémie, ses urines et tenir à jour son carnet. Diabète et gouter d’anniversaire : proposer des recettes de gâteaux a l’aspartam. Eviter les bonbons et les boissons sucrées. Diabète et psychologie : possibilités de répercussions psychologiques chez l’enfant et les parents : anxiété, angoisses ou désintérêt des parents, opposition et rejet de la maladie à l’adolescence. 9 IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Diabète et alimentation : à la cantine, le repas peut être différent des autres enfants (notamment les desserts !) Diabète et permis de conduire : un diabétique doit déclarer sa maladie et passer par une commission médicale qui détermine la durée de validité du permis (de 6 mois à 5 ans) en fonction de son état oculaire et cardiovasculaire. Les permis poids lourd, transport en commun, taxi et ramassage scolaire ne peuvent pas être obtenus par les diabétiques insulinodépendants. Diabète et avenir : quelques professions où le risque encouru par une hypoglycémie serait majeur pour l’intéressé ou pour les personnes dont il aurait la responsabilité sont interdites. II. LES INCIDENCES b.) Les points positifs Le diabète et l’alimentation : l’enfant a une alimentation saine et équilibrée contrôlée en produits sucrés. Il peut manger à la cantine cela nécessite seulement quelques adaptations. 10 Diabète et responsabilités : l’importance de la prise en charge de sa maladie permet une autonomisation et une responsabilisation précoce de l’enfant. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Sport et diabète en milieu scolaire : le diabète n’entraine aucune fatigabilité particulière. Tous les sports scolaires peuvent être pratiqués sauf en cas d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie. Diabète et établissements : des internats médico-scolaires spécialisés pour diabétiques, des maisons temporaires d’été et des camps-ski ont été créés spécialement pour ces enfants. III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE a.) Auprès des enfants et de leur entourage La consultation ophtalmologique à la recherche de complications oculaires et la consultation dentaire sont systématiques. Le recours à des avis spécialisés peut être nécessaire. 11 L’éducation thérapeutique est la même pour l’adulte et l’enfant, mais nous devons adapter notre discours et nos outils à chacun. Les enseignants doivent être également informés et formés. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 La prise en charge de l’enfant ou de l’adolescent qui a un diabète, et de sa famille, devrait être assurée systématiquement par une équipe de spécialistes (pédiatre spécialisé en diabétologie et endocrinologie, professionnels paramédicaux). III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 12 Au moment du diagnostic, les connaissances de base concernent les enfants et les parents, et portent sur les points suivants : • Comment le diagnostic a été fait : Le diagnostic de diabète est posé si la glycémie est supérieure à 1,26 g/l à jeun ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée chez une personne qui n’est pas à jeun. • Causes des symptômes : physiologie du diabète, définition du diabète. • Pourquoi l’insuline est tout de suite indispensable ; comment elle agit : effet hypoglycémiant... • Aspects pratiques : injections d’insuline, examens de sang ou d’urine et motifs de la surveillance : le plus souvent, le traitement comporte deux injections d'insuline (matin et soir avant le repas); mais l'enfant peut avoir à faire une injection avant le déjeuner et/ou au goûter. Respecter les règles d’hygiène de base : lavage des mains… L’injection d’insuline se fait oblique ou perpendiculaire à la peau en sous cutanée. Changer de sites pour chaque injection. Informer l’enfant et sa famille sur les conditions de conservation de l’insuline. Plusieurs fois par jour, l'enfant fait une analyse de sang (HGT) et des analyses d'urines. Les doses d'insuline et les résultats des analyses sont écrits dans un carnet. • Ce qu’est le glucose ; la glycémie normale et les objectifs glycémiques; III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE Recommandations diététiques de base : Il doit pouvoir disposer d'un féculent à chaque repas (pain, pomme de terre, riz, pâtes, semoule, haricots secs, lentilles céréales...) et d'un laitage et d’un fruit en dessert. Une collation doit en général être prise dans la matinée, au cours d'une récréation ou d'une interclasse. En dehors des repas et de la collation du matin, l'enfant ne doit pas manger sauf cas particuliers. L'enfant boit de l'eau et non des boissons sucrées. • Carte de diabétique : 13 • Explication simple de l’hypoglycémie, l’hyperglycémie et des autres complications : sémiologie… IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 • III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE • Prise en charge en cas de malaise modéré : 2. Faire une glycémie si c'est possible 3. Sans délai, lui faire absorber du sucre s'il ne l'a pas déjà fait 4. Faire manger : le repas, la collation ou un morceau de pain • Prise en charge en cas de malaise grave : il faut rien faire avaler. 14 1.Allonger l'enfant sur le côté. Injecter une ampoule de glucagon selon le protocole défini avec les parents. 2. L’enfant se réveille en 10 à 15 minutes. Quand l'enfant va mieux, lui faire absorber du sucre puis du pain ou des biscuits. Des nausées, des vomissements peuvent survenir après l'administration de glucagon; cette réaction n'est pas grave. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 1. Faire mettre l'enfant au repos III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE Glucose/saccharose toujours disponibles : toujours avoir du sucre dans sa poche, un morceau de sucre pour 20 kg de poids. • L’exercice physique : adapter l’alimentation et les doses d’insuline, contrôler la glycémie avant et après le sport. • 15 • Adaptation psychologique au diagnostic ; • Tous les vaccins doivent être à jour ; • Toutes les coordonnées téléphoniques en cas d’urgence. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Adhésion à une association ou à d’autres groupes de soutien : possibilité de participer à des groupe de parole dans les hôpitaux, association jeune diabétique (AJD) et journée d’information sur le diabète de l’enfant… • III. EDUCATION THÉRAPEUTIQUE b.) Les examens et bilans : Tout enfant diabétique doit être régulièrement suivi par un médecin.. Tous les 3 mois, un bilan est nécessaire : Tous les ans, un bilan plus complet est pratiqué. Il comprend : * Le dosage du cholestérol et des triglycérides ; * Le dosage de l'urée et de la créatinine; * Le dosage de la protéinurie; * Un ECBU; * Un examen du fond d'oeil ; * Une visite chez le dentiste. 16 Tous les 5 ans, il est utile de faire un bilan plus poussé : * Etude de la fonction rénale * Bilan neurologique; * Angiographie rétinienne à la fluorescéine. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 * Clinique : poids, taille. * L'examen du carnet de traitement . * Le dosage de l'hémoglobine glyquée. IV. CONCLUSION : Le diabète est de nos jours un trouble chronique pouvant se maîtriser. Tout diabétique doit bien comprendre la nature de sa maladie pour pouvoir adopter un mode de vie sain. Les recherches actuelles promettent un meilleur avenir : IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 Des insulines plus rapides, qui permettent de ne pas avoir d’attente entre les repas et l’injection et de diminuer les hypoglycémies. • Au niveau chirurgical : l'objectif des chercheurs est de parvenir à greffer des îlots d'animaux. • Le génie génétique : des cellules du patient lui-même sont transformées en cellules productrices d'insuline et réimplantées. • Des thérapeutiques prévenant l'apparition des complications en limitant les conséquences de l'hyperglycémie chronique sont à l'étude. • 17 www.vulgaris-medical.com • www.doctissimo.fr • www.ajd-educ.org • Nos cours de deuxième année. IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 18 • IFSI St Joseph Croix-rouge Croix Marseille Promotion 2008-2011 19