Aménagement d`une terrasse extérieure pour les résidents de l`unité

Aménagement d’une terrasse extérieure pour les
résidents de l’unité protégée au sein de
l’EHPAD « Rose de Picardie »
En Avril 2007, un groupe de travail a mis en exergue les limites de l’architecture
du service, certes répondant à la sécurité des résidents mais non adaptée à la
prise en charge de leurs troubles démentiels.
L’unité avait déjà connu une évolution architecturale majeure par son
autonomisation.
Malgré les travaux effectués depuis, nous nous retrouvions face à des
problématiques déjà présentes en 2007, comme :
l’absence d’espace de déambulation ;
l’absence de repères temporaux spatiaux ;
le manque de luminosité ;
l’inexistence d’un lieu de vie spacieux ;
l’impossibilité de se rendre dans le jardin car pas d’accès direct à
l’extérieur….
Une partie du projet a été menée mais un des éléments majeur était
l’aménagement du jardin extérieur.
Celui-ci a vu partiellement le jour pour le début de la période estivale 2015 par la
mise en place d’une terrasse directement accessible par la salle manger de
l’unité. Accès dorénavant plausible grâce à l’installation d’une porte fenêtre et
d’un plan incliné avec rambarde pour faciliter le transfert des résidents en
continuité avec le lieu de vie.
Cette terrasse a été aménagée de mobiliers de jardin et de tonnelles afin de
garantir un confort optimal des résidents.
L’équipe de soins de l’unité protégée peux donc organiser des repas en plein air
tout en préservant les résidents de la chaleur.
D’autres évolutions attendues …
Il convient encore de parfaire le service que nous apportons aux résidents par
- l’aménagement d’un jardin thérapeutique avec parcours de santé.
- l’accessibilité des espaces verts ainsi que des allées qui doivent être aisément
praticables pour les résidents ayant des troubles de déambulation mais
également pour ceux en fauteuil avec suppression des bordures et obstacles,
-l’aménagement d’un parterre de fleurs a faire évoluer avec l’aide des résidents
adeptes du jardinage.
La question architecturale est donc posée comme un moyen devant
permettre de trouver des solutions plus adaptées aux problématiques des
personnes atteintes de démences et elle constitue un pilier dans le projet
de vie de nos résidents qui pour la plupart sont natifs de zones rurales.