Chap. 3 : Le système de la récompense et les drogues.

Chap. 3 : Le système de la récompense et les drogues.
I. Le circuit de la récompense et sa modulation.
A. Le neurotransmetteur du circuit.
OC : mise en place du circuit de la récompense.
OM : S’informer à partir de résultats expérimentaux.
Doc 1 p34 et 2 p34 :
La sensation de plaisir est déclenchée par l’activité de certains neurones du cerveau. Ils
secrètent un neurotransmetteur : LA DOPAMINE.
A son tour la dopamine active d’autres zones de l’encéphale contrôlant l’émotion, l’attention
ou la motricité.
B. La modulation du circuit de la récompense.
OC : Le fonctionnement du circuit de la récompense, sa modulation et l’action de l’héroïne
sur ce circuit.
OM : S’informer à partir de résultats expérimentaux et réaliser un schéma-bilan.
1. Le fonctionnement du circuit.
Doc 2 p34.&3p34 :
On peut associer une sensation de plaisir à un signal. Le seul signal déclenchera la sécrétion
de dopamine.
2. L’action de l’héroïne sur le circuit de récompense.
Docs 4 p.33&34 :
En absence d’héroïne, l’activité des
neurones à dopamine est diminuée
par des inter neurones à GABA.
L’héroïne, dérivé de synthèse de la
morphine, se fixe sur les récepteurs
opioïdes. Elle inhibe les neurones
GABA
donc
entraîne
une
augmentation de dopamine secrétée
et explique la sensation de plaisir.
On dit que l’héroïne agit sur le circuit
de
récompense
par
levée
d’inhibition.
Autres drogues : Les autres drogues agissent aussi en augmentant la quantité de dopamine
produite, mais par d’autres moyens. La cocaïne freine la re-capture de dopamine dans la
terminaison synaptique, l’ecstasy stimule directement sa libération par le neurone.
II. Drogues, toxicomanie et dépendance.
Etude du livret Drogues et dépendances INPES
Toxicomanie : Comportement qui consiste à consommer, d’une façon habituelle ou
périodique, un ou plusieurs produits psychotropes (drogues) susceptible d’engendrer un état
de dépendance.
A. Les drogues et leurs conséquences.
Action de la morphine (d'après expérience de M.Siegel)
10
9
Injection d’une dose
de morphine.
Temps de latence(s)
8
7
6
5
4
3
2
1
0
0
50
100
150
200
250
300
350
Temps de l'expérience (s)
L’expérience consiste à placer un rat sur un support que l’on chauffe. Lorsque la chaleur devient insupportable, le rat va
se mettre à se lécher les pattes. Le temps de latence qui précède le moment où le rat commence à se lécher les pattes est
utilisé comme mesure de sa sensibilité à la douleur.
1. Quelle est la conséquence d’une injection de morphine sur le temps de latence ?
2. Comment évolue le temps de latence au cours de l’expérience ?
3. En déduire la conséquence d’injections répétées de morphine.
La tolérance à une drogue traduit la nécessité pour obtenir le même effet (analgésie ou
sensation de plaisir ou autre ) d’utiliser des doses sans cesse croissante du produit.
La dépendance à une drogue est installée lorsqu’un usager ne peut plus se passer dans
consommer. Elle est caractérisée par la sensation de manque aussi bien physiquement
(douleurs, nausées..) que psychiquement (angoisses, dépression…)
B. Le sevrage.
Le sevrage consiste à cesser sa consommation de drogue, période pendant laquelle l’effet de
manque est amplifié.
Une prise en charge psychologique et sociale est indispensable, associée à des traitements
médicamenteux dits de substitution.