Robyn Orlin

Transcription

Robyn Orlin
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Sommaire
OCTOBRE 2006 AU CND / CALENDRIER.................................................P.3
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE GROUP
Daddy, I’ve seen this piece six times before and
I still don’t know why they’re hurting each other
1 heure avec...
En résidence à Pantin ..........................................................................…...P.4-6
ESZTER SALAMON
Magyar Tàncok 2006...........................................................................…...P.7-8
LAURE BONICEL / MOLESKINE
N° 11 : Le bleu est à la mode cette année.....................................………....P.9-11
KATARZYNA KOZYRA
Faces installation / création en résidence.........................................................................…...P.12
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES....................................…………..........P.13
ALLER AU CND À PANTIN ...................................………….....................P.14
2
Participer, s’impliquer, partager.
Trois chorégraphes, Robyn Orlin, Eszter Salamon et Laure Bonicel, vous donnent rendez-vous en octobre et
adoptent la démarche volontaire d’une participation du public.
Autant d’énergies individuelles et collectives sollicitées pour nourrir ces différentes aventures.
En résidence pour deux ans au CND, vous pourrez ainsi retrouver Robyn Orlin, à travers la
reprise de Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each
other…, spectacle qui lui a assuré une renommée internationale, mais aussi lors de rencontres et d’ interventions
dans les cafés de Pantin, autant d’allers-retours ludiques et inattendus entre le CND et le public pantinois.
Dans Magyar Tàncok 2006, Eszter Salamon, chorégraphe et danseuse contemporaine d’origine
hongroise, invite sa mère qui lui a enseigné la danse traditionnelle et des musiciens de sa communauté
villageoise, à venir relire et interroger la danse qu’elle invente aujourd’hui à la lumière de ce qu’ils ont
partagé dans son enfance.
La pièce de Laure Bonicel, N°11 : Le bleu est à la mode cette année, interroge quant à elle les
codes de représentation de soi, du collectif et les processus d’organisation du lien social véhiculés par
l’image publicitaire de mode. Portée par cinq interprètes professionnels, la création convie également une
dizaine d’amateurs de plusieurs générations. Que ces nouveaux partenaires engagés dans la conception du
spectacle aient travaillé en amont afin de s’emparer de la pièce engendre une complicité supplémentaire
avec la chorégraphe et les membres de la compagnie.
Calendrier > Octobre 2006
mar. 3 ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
mer. 4 ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
jeu. 5 1 heure avec... ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
ven. 6 ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
sam. 7 1 heure avec... ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
lun. 9 Résidence ROBYN ORLIN
mar. 10 Résidence ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
mer. 11 Résidence ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
jeu. 12 Résidence ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
ven. 13 Résidence ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
sam. 14 1 heure avec... ROBYN ORLIN
ROBYN ORLIN / CITY THEATER & DANCE
Daddy, I’ve seen this piece six times before…
jeu. 19 ESZTER SALAMON
Magyar Tàncok 2006
LAURE BONICEL / MOLESKINE
N° 11 : Le bleu est à la mode cette année
ven. 20 LAURE BONICEL / MOLESKINE
N° 11 : Le bleu est à la mode cette année
ESZTER SALAMON
Magyar Tàncok 2006
sam. 21 LAURE BONICEL / MOLESKINE
N° 11 : Le bleu est à la mode cette année
ESZTER SALAMON
Magyar Tàncok 2006
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20h30
Grand studio
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Studio 3
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CND Pantin
CND Pantin
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CND Pantin
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CND Pantin
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CND Pantin
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Mardi 3 et mercredi 4 octobre 2006 à 20h30,
jeudi 5 à 19h, vendredi 6 et samedi 7 à 20h30,
mardi 10 à 14h30 et 20h30, mercredi 11 à 20h30,
jeudi 12 à 19h, vendredi 13 et samedi 14 à 20h30
/ Grand studio
Robyn Orlin /
City Theater & Dance Group
Daddy, I’ve seen this piece six
times before and I still don’t know
why they’re hurting each other...
Tarif : 14 euros, TR : 11 euros
Abonné : 10 euros, TR : 8 euros
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hors les murs
Après le succès de We must eat our suckers with the
wrappers on… la saison dernière, le CND accueille à
nouveau une pièce de Robyn Orlin, chorégraphe en résidence pour deux ans jusqu’au
mois d’octobre 2007. Daddy…, pièce pour six danseurs créée à Johannesburg en
1998, est l’œuvre qui a propulsé Robyn Orlin sur le devant de la scène en Europe.
Depuis son premier passage à La Filature de Mulhouse en avril 2000 et au Théâtre de
la Ville en avril 2001, cette pièce a tourné continuellement dans le monde. Commandée
par le FNB Vita Dance Umbrella, Daddy… a remporté le troisième prix des
Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l'Océan Indien en 1999, le prix Jan
Fabre de l’œuvre la plus subversive aux Rencontres chorégraphiques internationales de
Seine-Saint-Denis en 2000 et, à Londres, le Laurence Oliver Award de la réalisation la
plus marquante de l’année en 2003.
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«Un ring est dressé sur la scène du théâtre où sont rassemblés spectateurs et danseurs
[…] La scène, pour cette fois, n’est pas sacrée : le public partage l’espace de la
performance et y vaque aussi librement qu’il peut se l’autoriser […] Daddy… met en
scène cinq performers (danseurs - acteurs) dans l’attente de leur chorégraphe qui
n’arrivera pas. Le spectacle lie une gerbe de saynètes qui, sous la houlette du très drôle
Gerard Bester, en manager paniqué à l’idée d’avoir à faire du remplissage, s’enchaînent
comme autant de délicieux fiascos. «Sorry, we’re a very young democracy» («Désolé,
nous sommes une toute jeune démocratie»), s’excuse-t-il. Chaque raté est en fait
l’occasion d’une nouvelle donne, le redéploiement d’un jeu de possibilités.»
Annie Suquet, La Croix, 17 avril 2001
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Jeudi 5 octobre 2006 à 14h30,
samedi 7 et samedi 14 à 18h30
/ Studio 3
Tarif : 12 euros, TR : 10 euros
Abonné CND : offert
RÉSERVATIONS
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Robyn Orlin
Comme elle l’avait fait au Studio CND en avril 2003,
Robyn Orlin mettra en lumière son processus de création à
l’aide de mises en situation drôles et surprenantes.
Ce sera l’occasion de partager un moment privilégié avec cette artiste qui avec humour
nous parle d’identité, de mémoire et de la vie, considérant qu’il n’y a pas une façon de
faire de l’art, mais des milliers, considérant qu’il n’y a pas une façon de bouger, mais hors les murs
des milliers. Elle vous le prouvera dans une rencontre très interactive.
À ne pas manquer !
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Lundi 9 au vendredi 13 octobre 2006
/ Pantin
Robyn Orlin
Lors de sa résidence, Robyn Orlin désire aller à la rencontre des habitants de Pantin,
créer des va-et-vient entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment du CND. Elle imagine
dans ce but des situations ludiques, où se créent des interférences entre des groupes
d’horizons très divers et les activités du CND.
Elle souhaite ainsi amener le public qui fréquente le bâtiment à s’ouvrir vers
l’environnement immédiat, et à l’inverse donner aux gens qui ne franchiraient pas hors les murs
d’eux-mêmes la porte du lieu un aperçu de ce qui s’y passe.
Une façon inédite de rencontrer la danse.
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Robyn Orlin
Diplômée de l’École d’Art de Chicago, Robyn Orlin a reçu de nombreux prix
pour son travail, notamment le FNB Vita Award pour la meilleure chorégraphie au festival
Dance Umbrella de Johannesburg en 1985, 1988, 1990, 1997 et 1999 ou le prix du meilleur
artiste en 1997. Robyn Orlin a tenté de redéfinir la chorégraphie et l’art de la scène dans son
pays, l’Afrique du Sud. Partant du principe que «la danse est politique», elle prend en
considération dans ses créations la situation sociale et culturelle de l’Afrique du Sud : ses
influences, son histoire, ses clivages et ses ruptures.
La chorégraphe crée ainsi «une danse iconoclaste qui met les pieds dans le plat», une dansechronique de la société sud-africaine d’aujourd’hui maniant avec talent l’ironie et la dérision,
une danse brassant sans vergogne références et identités, alliant cultures traditionnelles
populaires et radicalité des avant-gardes, une danse enfin capable de briser les frontières
artistes-publics en remettant le spectateur au cœur de la création (parfois à ses risques et
périls!).
Elle révèle ainsi la réalité poignante et complexe de l’Afrique du Sud et y intègre diverses
expressions artistiques (textes vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer une nouvelle
théâtralité qui se reflète et s’étend dans son vocabulaire chorégraphique. Parallèlement à ses
créations, Robyn Orlin développe un travail de collaboration artistique notamment avec le
plasticien William Kentridge dans le cadre de la création Ubu and the Truth Commission
(1997).
Une artiste qui, par les questionnements incessants qu’elle développe, est l’une des plus en
prise avec la dimension politique de son art.
Quelques créations...
= If you can’t change the world, change your curtains (1990)
= The Polka dot lives on! pour le Soweto Dance Theatre (1995)
= Orpheus… I mean Euridice… I mean the natural history of a chorus girl (1998)
= Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting
each other… (1998)
= F… (Untitled) (on trying to understand a classic) (2000)
= We must eat our suckers with the wrapper on (2001)
= Ski-Fi-Jenni… and the frock of the new (2002)
= Although I live inside... My hair will always reach towards the sun... (2004)
= When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then can I see little voices
amuse themselves... (2005)
= Hey dude... I have talent... I’m just waiting for god... (2005)
À venir...
= à partir du 23 avril 2007 à l’Opéra national de Paris
L’Allegro, il penseroso ed il moderato.
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Jeudi 19 octobre à 19h,
vendredi 20 et samedi 21 à 20h30
/ Studio 3
Eszter Salamon
Tarif : 12 euros, TR : 10 euros
Abonné : 8 euros, TR : 6 euros
Magyar Tàncok 2006
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Magyar Tàncok se présente d’abord comme un retour aux
sources. Parallèlement à la danse classique, Eszter Salamon
a, pendant toute son enfance et jusqu’à l’âge de vingt ans, pratiqué les danses
traditionnelles hongroises. En 2004, lors d’un voyage dans son pays natal, elle renoue
avec ces danses et l’idée germe alors en elle d’interroger son approche actuelle de la
danse à la lumière de cet héritage.
La chorégraphe met en place un dispositif qui finit par subvertir les principes mêmes
sur lesquels repose la danse traditionnelle hongroise.
Magyar Tàncok 2006 : de la tradition à la contemporanéité
des danses hongroises
Ce sont ici les danses populaires hongroises que la chorégraphe Eszter Salamon convoque,
celles-là mêmes qu’elle a pratiquées durant toute son enfance et son adolescence parallèlement
à ses études en danse classique ; celles aussi qu’enseigna sa propre mère quelques
trente années durant. Quelles traces les danses traditionnelles ont-elles laissées dans son
imaginaire corporel ? Plus largement, comment la mémoire des gestes se transmet-elle ?
Qu’est devenue cette transmission à présent que les valeurs individuelles prévalent sur
l’idéal communautaire ?
C’est au hasard du plaisir retrouvé récemment à pratiquer les danses traditionnelles
hongroises que le désir de les mettre en scène dans une forme contemporaine est né
chez Eszter Salamon. Elle s’est alors intéressée à cette figure toute particulière des
danses populaires qui reposent solidement sur une structure de composition simple,
invariante et répétitive, étroitement liée à la musique, tout en laissant l’espace possible
et nécessaire à l’improvisation et à l’apport créatif personnel des danseurs. Pour mettre
en œuvre son projet, à l’horizon historique d’une globalisation économique accélérée
des échanges, elle a choisi de revenir vers ceux avec lesquels elle avait autrefois longuement
partagé l’expérience de ces traditions chorégraphiques et a convié, entre autres, sa
mère, un ami danseur ainsi qu’un ensemble de de musiciens parmi lesquels joue son
propre frère. Ainsi a pu commencer la ritournelle endiablée d’Eszter Salamon dans
laquelle alternent sans cesse performances dansées éclairages contextuels et critiques
que la chorégraphe nous apporte elle-même sur scène. De toute évidence, Eszter
Salamon s’intéresse moins à la question des codes chorégraphiques qu’à celle de l’ensemble
des codes de représentation tels qu’ils sont mis en œuvre par ces danses. Examinant
également les modèles culturels de la différence sexuelle et n’hésitant pas à interchanger
les rôles traditionnellement dévolus aux hommes et aux femmes dans la danse, elle
nous convie au cœur d’un dispositif subversif et transgressif qui n’en demeure pas
moins toujours divertissant. Tente-t-elle ainsi de nous lancer le signe de la nécessité de
faire exploser le passé dans le présent ?
Karine Atencia
Lettre de Kinem 6, septembre-décembre 2006
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Eszter Salamon
Après une formation de danse classique à l’Académie nationale de danse de
Budapest, Eszter Salamon s’installe en France où elle collabore entre 1992 et 2000 avec
les chorégraphes Sidonie Rochon, Mathilde Monnier et François Verret.
En 2000, elle crée le duo Où Sont Les Femmes ? avec Brenda Edwards pour l’événement
«Potlatch Dérives» au festival Montpellier Danse et participe à la création de Bartleby par
François Verret.
En 2001, elle part pour Berlin. Elle y crée le solo What A Body You Have, Honey à
Nurenberg. Elle collabore avec Xavier Le Roy et présente Giszelle dans le cadre du «Vif du
Sujet» au Festival d’Avignon 2001 et également au CND en 2004.
En 2002, elle présente, en collaboration avec Herman Diephuis et Simone Verde, Répétition
Publique d’Un Travail En Cours au Centre Chorégraphique National de Montpellier dans le
cadre des «Hors Séries». Elle crée Woman Inc.© avec dix-huit femmes âgées de 7 à 74 ans
à la Comédie de Clermont-Ferrand.
En 2003, elle assiste à la mise en scène et à la chorégraphie de l’Opéra de Bernhard Lang
intitulé Theater der Wiederholungen dans le cadre du festival autrichien «Steirischer Herbst»
à Graz.
En 2004, Eszter Salamon signe la pièce de groupe Reproduction au festival «Körperstimmen n° 9»,
à Podewil-Berlin où elle est artiste en résidence. Elle est lauréate de la bourse «Villa Medicis
Hors les Murs».
En mai 2005, elle présente la première version de son projet Magyar Tàncok, la première
pièce d’un diptyque, dans le cadre du festival «Les Intranquilles» à Lyon.
En 2006, Eszter Salamon poursuit son questionnement sur la perception visuelle et son rôle
dans l'élaboration et la conception de notre compréhension du réel avec la pièce Nvsbl,
présentée au Centre Pompidou.
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Jeudi 19 octobre à 20h30,
vendredi 20 et samedi 21 à 19h
/ Grand studio
Laure Bonicel / Moleskine
Tarif : 12 euros, TR : 10 euros
Abonné : 8 euros, TR : 6 euros
N° 11 : Le bleu est à la mode
cette année
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Quel rôle joue l’image, omniprésente dans notre société, dans
le processus de construction de l’identité ? Telle est la
question qui, à la manière d’un fil rouge, traverse toutes les œuvres de Laure Bonicel.
Dans N° 11 : Le bleu est à la mode cette année, la chorégraphe décrypte l’emprise des
images publicitaires de mode sur la représentation de soi. Les stéréotypes qui
uniformisent notre idéal du corps sont passés au crible.
Derrière le formatage des corps, c’est cependant celui des pensées et des identités que
questionne la chorégraphe. Aussi a-t-elle toujours à cœur d’ouvrir ses projets
artistiques à une pluralité de présences et de regards. Dans chaque ville où est présenté
N° 11 : Le bleu est à la mode cette année, Laure Bonicel convie une dizaine
d’amateurs toutes générations confondues à participer à la création, aux côtés des cinq
interprètes de la compagnie, Jérôme Andrieu, Christine Bombal, Julia Cima, Séverine
Rième et Rachid Sayet. Un travail intense est mené en commun autour de règles du
jeu établies par la chorégraphe. D’une ville à l’autre, N° 11 : Le bleu est à la mode
cette année continue ainsi d’accueillir la différence et la surprise.
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Dans N° 11 : Le bleu est à la mode cette année, titre choisi en référence à un article
de Roland Barthes dans Système de la mode, Laure Bonicel entreprend de décrypter
l’emprise des images publicitaires de mode sur la représentation de soi et passe au
crible les stéréotypes qui uniformisent notre idéal du corps. Et poursuivant le travail
d’épure entamé depuis Sleeping bag, elle laisse la place majeure au corps en imaginant
une scénographie et des costumes entièrement monochromes, de ce «bleu-vidéo» qui
rend possible l’incrustation des présentateurs TV sur les cartes météorologiques.
Dans chaque ville où le spectacle est présenté une douzaine d’amateurs viennent se
joindre à l’équipe artistique. C’est autour de la question de la participation du public
que nous avons choisi d’interroger Laure Bonicel.
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Laure Bonicel : décomposition de stéréotypes publicitaires
pour corps ordinaires
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Karine Atencia : De quelle manière le public est-il invité à participer à votre spectacle ?
Laure Bonicel : Le public, amateurs de différentes générations (à partir de 14 ans...)
est invité à participer à la création en amont des représentations et pendant les
représentations. Ces amateurs sont différents dans chaque ville où le spectacle est
représenté et viennent se joindrent à cinq danseurs professionnels qui eux sont “fixes”.
KA : Est-ce la première fois que vous travaillez de cette manière ?
LB: Je mène régulièrement, avec les danseurs qui m’accompagnent, un travail
pédagogique d’ateliers en relation aux créations dans le cadre de résidences de la
compagnie Moleskine ou autres et j’ai déjà chorégraphié plusieurs pièces pour
différents groupes de non professionnels. Le fait d’éprouver régulièrement mon travail
auprès du public en atelier l’alimente. Pour cette création, la relation est plus exigeante et
l’implication du public/amateur est plus importante car elle fait partie intégrante du projet.
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(suite)
KA : En quoi la participation du public constitue-t-elle pour vous un enjeu ?
LB : N°11 : Le Bleu est à la mode cette année dénonce l’instrumentalisation des corps
et des individus dans les images publicitaires de mode, ainsi que le discours uniformisant
véhiculé par celles-ci. C’est un spectacle qui interroge les codes de représentation de
soi, du collectif et des modes d’organisation du lien social. Beaucoup d’images publicitaires
utilisent des corps quotidiens et nous renvoient notre propre image. Le marketing
espère ainsi cibler large, pour vendre toujours plus. Il était évident pour moi que le
meilleur moyen de dénoncer ce processus était de le reproduire. C’est pourquoi il était
essentiel que les corps sur le plateau soient proches des corps dans la salle afin d’établir
un rapport plus égalitaire pour sensibiliser largement à cette préoccupation sociale et
politique : c’est la raison de la participation des amateurs au cœur du projet. Par ailleurs,
la présence d’individus aux corps non travaillés, non formatés et l’hétérogénéité, viennent
renforcer le propos et humanisent la pièce. Clin d’œil, sans que cela ait été délibéré,
j’ai par ailleurs eu le plaisir de remarquer que nous avions un nouveau public présent
parce qu’il a un(e) ami(e), un enfant ou un conjoint impliqué dans le spectacle.
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KA : Commemt la pièce s’est-elle construite ?
LB : La construction de la pièce s’est effectuée avec les danseurs professionnels et un
premier groupe d’amateurs, à partir des états de perception provoqués par la consultation
et l’analyse des images publicitaires de mode. La pièce est composée d’une succession de
tableaux qui empruntent aux images publicitaires de mode leurs mises en scène des
corps. Ces tableaux se construisent et se déconstruisent sans cesse. C’est une pièce très
écrite dans sa structure et qui s’organise dans son déroulement selon des modalités
pré-établies, outils communs de composition et de gestion du temps, de l’espace,
d’états de présence. Depuis, en amont des représentations, nous transmettons, Christine
Bombal mon assistante et moi-même, la structure de la pièce et ses modalités de composition.
Ce temps d’échange et de rencontre est tout aussi important pour nous que le moment
des représentations. En effet, le temps de travail qui précède le spectacle induit une
relation de proximité à un processus de création plus qualitative que le seul moment
habituel des représentations. Cela crée également un lien social qui n’existe pas toujours
autour d’une création. Le temps de dialogue autour du propos, dont nous profitons
pendant le temps des répétitions du projet, est à chaque fois très enrichissant pour eux,
pour nous et pour l’évolution du projet.
KA : Avez-vous constaté des modifications corporelles ou comportementales chez ces
danseurs amateurs au fil de leur participation ?
LB :. Oui, j’ai remarqué que se produit un gain notable de qualité de présence, d’écoute
et de consistance de corps. La composition de la pièce et son processus de mise en
place sont fédérateurs. Chacun prend sa place au fil des répétitions et le groupe est
toujours très soudé. La distance au début du travail se réduit ensuite : arrive un
moment de bascule où les participants se rendent compte qu’on ne va pas simplement
présenter un travail de fin de stage mais un spectacle professionnel dont ils sont en
partie garants. Chacun s’empare alors de la pièce et s’engage très fortement.
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Karine Atencia
Lettre de Kinem 6, septembre-décembre 2006
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KA : Quel est, selon vous, l’intérêt pour l’amateur de participer à ce genre d’expérience ?
LB: Les liens perdurent après la pièce et les participants nous disent souvent après
coup qu’ils ont traversé une expérience très constructive dans leur rapport au corps, à
la concentration, à l’écoute, au groupe. Plusieurs personnes m’ont fait part du fait
qu’elles se sentaient plus solides, enrichies. Le rapport qu’elles entretiennent à la question
du «comment se fabrique une création» est changé également. Il y a une prise de
conscience du travail que cela demande d’être sur un plateau, de ce qu’est un processus
de création. Cela leur donne aussi des clefs de lecture qui, je pense, leur permettent de
porter un regard nouveau sur d’autres projets artistiques que N°11:Le bleu est à la
mode cette année.
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Laure Bonicel
Laure Bonicel est originaire de Montpellier. Elle suit la formation du CNDC
d'Angers de 1988 à 1990. Au cours de ces années, elle effectue un remplacement chez
Anne Teresa De Keersmaeker (Cie Rosas / Belgique) dans Ottone-Ottone et travaille pour
Hervé Robbe et Odile Duboc à l'occasion des spectacles de fin d'étude. Après un bref passage
chez Jean-Marc Matos, elle retrouve Odile Duboc en 1991 et participe à ces créations et
événements : La maison d'Espagne (1991), 7 jours / 7 villes (1992), Projet de la Matière
(1993), Pour Mémoire (1993), Comédie (1997-1998).
Laure Bonicel amorce en 1992 une recherche chorégraphique et fonde la Compagnie
Moleskine dont la première création est Dicotylédone en janvier 1994, suivi de A, un solo
pour la danseuse Alice Normand, présenté à la Fondation Cartier en 1996 dans le cadre des
«Soirées Nomades».
En 1994, elle effectue un remplacement dans Peau de Squale pour la compagnie Roc in
Lichen, et rejoint Mark Tompkins pour la création de Channels, avec qui elle continue de
travailler, notamment pour Gravity en octobre 1996.
Plusieurs créations verront le jour en 1995 : Free Kitten, un duo avec Thomas Lehmen ; une
intervention chorégraphique pour le groupe de rock Shaï no Shaï, commande du Festival
International Montpellier Danse ; Kick the Girl, un duo composé pour une scénographie
lumineuse de Françoise Michel, présenté lors des journées d'inauguration du Centre
Chorégraphique de Franche-Comté ; et Blue Bosquet, crée lors du Festival «Nouvelles
scènes» à Dijon.
En 1996, outre la reprise de Kick the Girl-Two, version revisitée et approfondie de la
création de 1995, de Blue Bosquet au Dix-huit Théâtre, elle créé le duo Screw-me à
l'occasion de la soirée « Tutti Frutti » de Mark Tompkins.
Les créations de Laure Bonicel ont souvent un rapport avec les arts plastiques. À travers le
solo Untitled # 00 (1997), titre emprunté à une photographie de Cindy Sherman, et Untitled
# 01, Laure porte son regard sur les femmes d'aujourd'hui, sur leurs désirs et leur
enfermement, sur leur volonté de plaire et leur solitude.
En 1998, elle crée une pièce pour 6 danseurs, Manurêva, qui donne à voir sa conception du
bonheur et des rêves aseptisés proposés par une société de consommation où tout a un prix
et chorégraphie un solo pour Daniel Larrieu, Never Tatoo.
En 2002, elle conçoit Mode Oscillation over drive en collaboration avec Gérôme Nox et Cécile
Babiole.
Suite à ses chorégraphies Sleeping bag — Sleeping Bag.0 (2002), Sleeping Bag. 1 ( 2003) —
où les danseurs étaient contraints dans leurs mouvements par un sac de couchage, Laure Bonicel
dévoile en 2006 dans le solo S-Trip l’intérieur du sac, avec en rappel une vidéo conçue à partir
du spectacle dans sa première version.
Ses créations interrogent la représentation du corps et la question de l’identité. Le corps est
appréhendé comme matériau brut. Les collaborations artistiques ont une place primordiale
dans les processus de création. Les univers sonores, les environnements plastiques, les
vêtements-costumes sont parties indissociables de ses recherches chorégraphiques.
Elle a été artiste associée au Théâtre de Sète — Scène nationale en 2000, 2001 et 2002.
La compagnie est actuellement en résidence au Forum — Scène conventionnée du Blanc-Mesnil.
11
Mardi 3 octobre au mercredi 15 novembre 2006
/ Salle d’exposition
ARTS PLASTIQUES
/
INSTALLATION
Avec le soutien de l’Institut Polonais de Paris.
Katarzyna Kozyra
Faces
Entrée libre
Création en résidence
RÉSERVATIONS
01 41 83 98 98
La plasticienne Katarzyna Kozyra jouit en Pologne, son pays
natal, d’une réputation à la fois prestigieuse et sulfureuse. Si ses
œuvres sont d’une grande beauté formelle, elles n’hésitent pas à s’attaquer aux tabous
corporels et aux stéréotypes du comportement social, jouant de la transgression pour faire
voler en éclats les notions d’âge, de sexe et d’identité. Le corps est abordé dans son travail
comme une scène où transparaît ce que la société ne sait pas - ou ne peut pas - regarder hors les murs
en face. L’envers du décor se révèle, horrifique, mais souvent aussi bouleversant de
tendresse et de poésie.
Après Le Sacre du Printemps, présenté pour la première fois en France au CND en 2005,
Katarzyna Kozyra propose une nouvelle installation-vidéo, Faces, fruit d’une résidence de
création au CND. Environné par des écrans géants, le spectateur évolue dans une forêt de
visages agrandis. Aucun corps n’apparaît. À travers cette œuvre, l’artiste s’est attachée à
saisir les expressions qui traversent les visages des danseurs (classiques, modernes,
traditionnels et hip hop) lorsqu’ils sont en plein effort. Les émotions qui affleurent sont
d’autant plus frappantes - extrême tension, extase, douleur… - que la virtuosité des corps
n’est pas montrée. Des codes différents régissent l’expression des visages selon le style de
danse. En s’efforçant de capter ce qui passe à travers les mailles de ces codes et échappe
au contrôle, Katarzyna Kozyra illumine la part de mystère des danseurs.
Les danseurs ayant prêté leur visage à l’artiste : Magda Ciechowicz, Piotr Czubowicz,
Carla Fracci, Karunakaran, Vladimir Malakhoff, Richard Move, Eri Nakamura, Nelly,
Nazaret Panadero, Marie-Claude Pietragalla, Andrzej Stasiewicz, Storm...
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Katarzyna Kozyra
Sculpteur et vidéaste, Katarzyna Kozyra naît à Varsovie en 1963, où elle étudie
la littérature allemande, puis les Beaux-Arts sous la direction de Grzegorz Kowalski. Sa
première oeuvre, Piramida Zwierzàt (La Pyramide des animaux, 1993), qui aborde le thème de
la mort alors que l’artiste se battait elle-même avec la maladie, a déclenché en Pologne un débat
sur le décalage dramatique qui existe en la gravité des questions posées par certaines œuvres et
le peu
d’écho qu’elles rencontrent auprès des médias et du public. Katarzyna Kozyra est
atelier
également l’auteur, entre autres, de Liens du sang (1995), Olympia (1996) installation en
hommage à l’Olympia de Manet, de deux vidéos réalisées dans les bains de Budapest (Bains,
1997 et 1999), des installations Ragazzi (2001), Lords of the Dance (2002), Crime et
châtiment (2005) et Le Sacre du Printemps (2003) présentée en janvier 2005 au CND, une
reconstitution sous forme d’animation vidéo de la chorégraphie réalisée en 1913 par Vaclav
Nijinski (dont il n’existe aucun film).
En 2006, Katarzyna Kozyra a travaillé à un projet intitulé In art dreams come true.
Son travail a été couronné par un grand nombre de bourses et de prix, tant en Europe qu’aux
États-Unis. Depuis 1994, une dizaine d’expositions personnelles lui ont été consacrées,
notamment à Berlin, New York et Paris.
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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES
Présidente
Anne Chiffert
Directeur général
Michel Sala
CENTRE NATIONAL DE LA DANSE
1, rue Victor Hugo
93507 Pantin cedex
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS
T 01 41 83 98 98
Accueil du lundi au vendredi, de 10h à 19h
[email protected]
www.cnd.fr
ROBYN ORLIN /
CITY THEATER & DANCE
GROUP
Daddy, I’ve seen this piece
six times before...
14 euros, TR 11 euros
Abonné
10 euros, TR 8 euros
ROBYN ORLIN
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12 euros, TR 10 euros
Abonné
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ESZTER SALAMON
Magyar Tàncok 2006
12 euros, TR 10 euros
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LAURE BONICEL /
MOLESKINE
N° 11 : Le bleu est à la mode
cette année
12 euros, TR 10 euros
Abonné
8 euros, TR 6 euros
KATARZYNA KOZYRA
Faces
Entrée libre
TARIFS
Tarif réduit : - de 26 ans, + de 65 ans, demandeurs d’emploi sur présentation
d’un justificatif, groupes à partir de 5 personnes.
Les billets ne sont ni repris ni échangés.
Les spectacles commencent à l’heure : en cas de retard, l’entrée dans la salle
n’est plus garantie et les billets ne sont pas remboursés.
LA CARTE CND
Abonnez-vous : carte CND 10 euros ou offerte dès 4 spectacles
> 30 % à 40 % d’économie sur les spectacles CND
> 10 événements offerts
> Accès aux spectacles hors les murs à prix réduits :
Théâtre de la Ville, Centre Pompidou, Théâtre équestre Zingaro,
Théâtre de la Bastille, Théâtre de la Cité Internationale, Théâtre
des Bergeries – Noisy-le-sec
> Tarifs réduits à l’année dans d’autres lieux
Pour obtenir de plus amples informations sur la carte CND :
T 01 41 83 98 98 / [email protected]
du lundi au vendredi, de 10h à 19h
Plus d’avantages sur le site internet : www.cnd.fr/cnd/saison/abonne
ICONOGRAPHIES DISPONIBLES
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