Erosion linéaire
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Erosion linéaire
Chapitre Chapitre XXIII XXIII :: L’érosion L’érosion linéaire linéaire Moment Moment P(h) P(h) Interprétation Interprétation probabiliste probabiliste Granulométries Granulométries linéaires linéaires en en nombre nombre en en mesure mesure Etoile Etoile Courbure Courbure et et rugosité rugosité J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 1 Erosion Erosion linéaire linéaire et et covariance covariance Mesure Mesurede del’érosion l’érosionlinéaire linéaireetetcovariance covariance sont sontdeux deuxnotions notionssoeurs. soeurs. Similarités Similarités •• L’élément L’élémentstructurant structurant yy est est lelesegment, segment, soit soit pris pris dans dans sa sa totalité, totalité, soit soit via via ses sesextrémités; extrémités; •• Valeur Valeur etet dérivée dérivée àà l’origine l’origine sont sont identiques, identiques, etet admettent admettent les les mêmes mêmes interprétations interprétationsgéométriques géométriques((volume, volume,surface surfacespécifique) spécifique);; •• étoile étoileetetportée portéese secorrespondent, correspondent,etetprésentent présententun uncontenu contenustéréologique. stéréologique. Différences Différences •• L’érosion L’érosionlinéaire linéairedébouche débouchesur surune unegranulométrie; granulométrie; •• son son comportement comportement àà l’origine l’origine est est plus plus riche riche que que celui celui de de lala covariance covariance (nombre (nombrede deconvexité, convexité,rugosité); rugosité); •• elle elle n’admet n’admet pas pas lala généralisation généralisation numérique numérique de de lala covariance; covariance; aussi aussi nous nousl’étudions l’étudionsici icidans danslelecas casbinaire, binaire,leleplus plusfécond féconden eninterprétations. interprétations. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 2 Le Le moment moment P(h) P(h) n •• Soit Soit dans dans RRn lele vecteur vecteur hh d’origine d’origine 0, 0, de de module module hh etet de de direction direction α. α. Prenons Prenons pour pour élément élément structurant structurant BB lele segment segment [[ 0,0, hh ]] etet considérons considérons l’érosion l’érosion X! ! X! !BB==∩ ∩{{XX-u-u,, uu∈∈[[0, 0,hh]] }} X!B X!B est est l’ensemble l’ensemble des des points points communs communs àà XX etet àà tous tous ses ses translatés translatés par parles lesvecteurs vecteurscompris comprisentre entre00etet hh.. •• Définition Définition :: On On appelle appelle moment moment P(h) P(h) de de XX lala mesure mesure de de Lebesgue Lebesgue de de X! ! X! !BB,,etetl’on l’onnote: note: PP(h) ! (h)==PPαα(h) (h)==PPαα++ππ(h) (h)==Mes Mes[X! [X! !BB]] En Enparticulier particulier::PPαα(0) (0)==Mes MesXX etet St St ==∫ ∫P(h) P(h)dh dh // Mes MesXX L’intégrale L’intégraleSt Stdu dumoment momentPP(h), (h),rapportée rapportéeau auPPαα(0), (0),se senomme nommel’étoile l’étoilede deX. X. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 3 Erosion Erosion linéaire linéaire :: exemple exemple 3500 "c:\wmmorph\pvonl.dat" "c:\wmmorph\set.dat" 3000 X 2500 α= h=0 α = 2000 h = 20 1500 1000 P( h ) K( h ) 500 h 0 0 h = 40 J. Serra h = 60 Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) 10 20 30 40 50 60 70 N.B. on a reporté, pour mémoire, le covariogramme. A noter l’identité des comportements à l’origine. Cours de morphologie Mathématique XXIII. 4 Quelques Quelques propriétés propriétés (I) (I) •• AAl’origine: l’origine: PPαα(0) (0)==K Kαα(0) (0)==Mes MesXX etet -P’ -P’αα(0) (0)==-K’ -K’αα(0) (0)==var. var.diamétrale diamétrale[X] [X] ((les lesmoyennes moyennesde derotation rotationadmettent admettentdonc doncles lesmêmes mêmesinterprétations interprétationsque que celles cellesde delalacovariance, covariance,cf. cf.1212-4) 4) X X!B -P’(0) -P’(h) •• Quand Quandhhaugmente augmente:: ililvient, K vient,∀ ∀αα:: Kαα(h) (h) ≥≥ PPαα(h) (h) ≥≥00 ⇒ PPαα(h hh1 ≥≥hh2 ⇒ (h11))≤≤PPαα(h (h22)) 1 2 PPαα(∞ ∞ (∞ ∞))==00 J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 5 Quelques Quelques propriétés propriétés (II) (II) X!B⊕ B -P’(0) -P’(h) X!B •• Granulométrie Granulométrie:: 11--F(h) F(h) == La Lafonction fonctionde derépartition répartitiondes descordes cordess’écrit s’écrit:: P’(h) P’(0) == pourcentage pourcentage des descordes cordes≥≥hh P’(h)//P’(0) •• Ouverture Ouverture:: Soit SoitXXOOBB==X!B⊕ X!B⊕BB l’ouvert l’ouvertde deXXpar parlelesegment segmentB; B;on onaa Mes Mes[X [XOOB] B]==P(h) P(h)--hhP’(h) P’(h) La Lagranulométrie granulométriepar parouverture, ouverture,dérive dérivedonc doncdu duP(h) P(h),,qui quicontient contienttoute toute l’information l’informationpour pourconstruire construirelalafonction fonctionde derépartition répartition 11--G(h) G(h)==Mes Mes[X [XOOB] B]//MesX MesX .. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 6 Individus Individus et et Pondérations Pondérations •• Mesures Mesuresglobales globalesou ouanalyse analyseindividuelle individuelle?? Supposons Supposons maintenant maintenant que que XX == ∪X ∪Xi i se se présente présente comme comme lala réunion réunion de de grains grains disjoints disjoints XXi i ,, connexes connexes ou ou non non (( par par exemple, exemple, sisi les les XXi i sont sont les les sections sectionsplanes planesd’un d’unXXde del’espace): l’espace): Comment Commentpasser passerdes desPPαα,i,i(h) (h)ààPPαα(h) (h)??peut-on peut-on •• Deux Deuxfaçons façonsde depondérer pondérer C’est C’est l’histoire l’histoire du du boucher boucher qui qui vend vend du du pâté pâté d’alouette, d’alouette, etet qui qui annonce annonce ‘Excellent ‘Excellent pâté pâté mixte mixte :: 50% 50% alouette, alouette, 50% 50% cheval’... cheval’... du du moment moment que quepour pourune unealouette alouetteililyyrajoute rajouteun uncheval. cheval. Aussi Aussi bien, bien, quand quand on on parle parle de de lala statistique statistique de de tailles tailles d’objets, d’objets, ilil convient convientde depréciser précisersisil’on l’oncompte comptechaque chaqueindividu individu –– pour ⇒ pourun un(ex: (ex:formule formulesanguine sanguine)) ⇒ analyse analyseen ennombre; nombre; –– ou ouen en% %de deson sonvolume volume(ex. (ex.tamisage) tamisage)⇒ ⇒ analyse analyseen enmesure. mesure. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 7 Poids, Poids, Echantillonnage, Echantillonnage, et et Stéréologie Stéréologie •• Echantillonnage Echantillonnage –– En En échantillonnant échantillonnant l’espace l’espace selon selon une une grille grillerégulière, régulière,on onpondère pondère en envolume. volume. –– IlIl en en va va de de même même lorsqu’on lorsqu’on décide décide d’extraire d’extrairelelegrain grainqui quicontient contientl’origine. l’origine. •• Stéréologie Stéréologie –– lalapondération pondérationen ensurface surfacesur surles lessections sections planes planes exprime exprime une une pondération pondération en en volume volumedes desobjets objets3-D 3-Dcorrespondants. correspondants. ° ° ° ° ° ° ° ° • Cas des distributions de cordes Dans la granulométrie des cordes, chaque intercept est compté pour 1 : F(h) pondère donc en nombre. L’ouvert est par contre l’ensemble des points où passe un intercept ≥ h : G(h) pondère donc en mesure. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 8 Granulométries Granulométries linéaires linéaires en en nombre nombre et et en en mesure mesure •• Moments Momentsen ennombre nombre De Delalarelation relation 11--F(h) F(h) == P’(h) P’(h)//P’(0) P’(0),,on ontire tire ∞∞ EE[h] [h]==∫ ∫00 [[11-F(h)] -F(h)]dh dh== --P(0) P(0)//P’(0) P’(0) etetplus plusgénéralement généralement ∞∞ n EE[h n(n-1) -1)// -- P’(0) P’(0)]]∫ ∫00 hh(n(n--2)2)P(h)] P(h)]dh dh [hn]]==[[n(n •• Moments Momentsen enmesure mesure Supposons, Supposons,pour poursimplifier, simplifier,que queFFetetGGadmettent admettentdes desdensités densitésffetetg.g.Alors Alors:: g(h) g(h)== hhf(h) f(h)// EE[h] [h] ∞∞ n l’expression l’expressiondu dumoment momenten enmesure mesureM M[h [hn]]==∫ ∫00 hhnng(h) g(h)dh dh s’en s’endéduit, déduit,etet ∞∞ n M M[h [hn]]==[[n(n n(n+1) +1)// P(0) P(0)]]∫ ∫0 hh(n(n--1)1)P(h)] P(h)]dh dh 0 J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 9 Exemple Exemple de de distributions distributions f(h) f(h) et et g(h) g(h) 120 "c:\wmmorph\cat2.dat" "c:\wmmorph\cat20.dat" f 100 80 f(h) voit qu’on a coupé les moustaches du chat, 60 40 20 h 0 0 20 40 60 80 100 120 140 70 "c:\wmmorph\cat3.dat" "c:\wmmorph\cat30.dat" g 60 ...mais g(h) voit qu’il a mangé une souris ! 50 40 30 20 10 h 0 0 J. Serra 20 40 60 Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) 80 100 120 140 Cours de morphologie Mathématique XXIII. 10 Passage Passage au au cas cas stationnaire stationnaire •• Mesure Mesure⇒ pourcentage ⇒ pourcentage Pour Pour passer passer en en mode mode stationnaire, stationnaire, ilil suffit suffit de de remplacer remplacer lala mesure mesure de de l’érodé l’érodé linéaire linéaire par par lele pourcentage pourcentage volumique volumique de de l’érosion l’érosion ,, i.e. i.e. de de diviser diviser P(h) P(h) par parl’unité l’unitéde devolume volume((ou oude desurface, surface,ou oude delongueur longueur).). Comme Comme cette cette unité unité est est une une constante, constante, toutes toutes les les interprétations interprétations ci-dessus ci-dessus restent restentvalables. valables.On Ongardera gardera donc donclelesymbole symboleP(h), P(h),par parsimplicité. simplicité. •• Grains Grainsetetpores pores lalaversion versionstationnaire stationnairepermet permetde defaire fairejouer jouerun unrôle rôlesymétrique symétriqueààl’érodé l’érodéQ(h) Q(h) des despores. pores.Si Sihh11etethh00sont sontaffectés affectésaux auxgrains grainsetetaux auxpores, pores,ililvient vient cc P(0) = L (X) = E [h ] E [h + h ] ; Q(0) = L (X / P(0) = LLL(X) = E [h11] / E [h00 + h11] ; Q(0) = LLL(X ))==EE[h [h00]]// EE[h [h00++hh11]] cc --P’(0) = Q’(0) = N (X) = N (X P’(0) = - Q’(0) = NLL(X) = NLL(X ))==11// EE[h [h00++hh11]] J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 11 L’étoile L’étoile •• Définition Définition Prenons Prenonspour pourXXles lespores poresetetaffectons affectonsààtout toutpoint point x∈X x∈Xl’ensemble l’ensembleYYxxdes des points pointsy∈X y∈Xvus vusdirectement directementààpartir partirde dex.x.La Lamesure mesure Mes( [[Ind Mes(YYxx))==∫ ∫Rn Ind Indxx(y)dy (y)dy Indxx(y) (y) ::indicatrice indicatricede deYYxx]] Rn admet admetune uneespérance espéranceque quel’on l’onnomme nomme l’étoile l’étoileSt(X) St(X).. •• Calcul Calcul EE[Mes( ∫RnRnPrPr{y∈X {y∈Xx∈X x∈X}}dy dy==11//P(0) P(0)∫ ∫RnRnP(y P(y--x) x)dy dy [Mes(YYxx)])]==∫ qui, qui,par parstationnarité, stationnarité,ne nedépend dépendpas pasdu dupoint pointx,x,i.e. i.e. St St(X) (X) ==∫ ∫P(h) P(h)dh dh // Mes MesXX Dans Danslelecas casisotrope, isotrope,ililvient vient .. ∞∞ 3 33] –– dans ππ// VVV∫ hh22P(h)] dh ==ππ//33M [h dansRR3 St St33(X) (X) ==4π 4π ∫ P(h)] dh M [h ] V 0 0 ∞∞ 2 22] –– dans ππ// AAA∫ hhP(h)] dh ==ππ//33M [h dansRR2 St St22(X) (X) ==2π 2π ∫ P(h)] dh M [h ] A 0 0 J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 12 Interprétation Interprétation géométrique géométrique •• Considérons Considérons une une population population de de convexes convexes disjoints. disjoints. Chaque Chaque point point xx du du grain grain XXi i voit voit lala totalité totalité du du grain grain .. Dans Dans l’étoile, l’étoile, celui-ci celui-ci est estdonc doncpondéré pondérépar parsa samesure, mesure,i.e. i.e. 33 dans R dans R 2 dans dansRR2 33] St (X) = M [V] = π /3 M [h St33 (X) = M [V] = π/3 M [h ] 2 St St2 (X) (X) ==M M[A] [A]==ππ/3 /3M M[h [h2]] 2 •• En En revanche, revanche, quand quand XX est est quelconque, quelconque, lala zone zone de de vision vision directe directe YYxx varie varie en en chaque chaque point. point.C’est C’estlelecas casd’un d’unmilieu milieuporeux. poreux. L’étoile L’étoilepermet permetalors alorsde dedéfinir définirun unvolume volume moyen moyende depores poresmême mêmes’ils s’ilssont sontconnectés connectés etetde delelecalculer calculerààpartir partirdes dessections sections.. J. Serra .x Yx Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Si l’on suppose une lampe placée en x, la zone directement éclairée Yx est le poulpe central. L’étoile des pores (en 2-D ) est la surface moyenne du poulpe quand x décrit les pores . Cours de morphologie Mathématique XXIII. 13 Granulométries Granulométries de de sphères sphères Fonction Fonctionde dedistribution distributiondes desdiamètres diamètres •• Quand Quand XX représente représente une une population population de de sphères sphères disjointes, disjointes, on on peut peut remonter remonter de de lala granulométrie granulométrie FF11(h) (h) des des intercepts intercepts àà celle celle FF33(h) (h) de de leurs leurs diamètres. diamètres. La La contribution contribution dd ’une ’une sphère sphère de de diamètre diamètre DD aux aux cordes cordes ≥h ≥h 2 2 vaut d’où,par parintégration intégration vaut(π/4) (π/4)(D (D2--hh2),),d’où, ∞∞ 2 2 NNLL[1 [1--FF11(h) (h)]]==NNVV∫ ∫h (π/4) (π/4)(D (D2--hh2))FF33(dD) (dD) h •• eteten endifférentiant différentiantpar parrapport rapportààhh NNL ff1(h) = N F’ (h) = N (π ππ/2) /2)hh[1 [1--FF33(h) (h)]] L 1(h) = NLL F’11(h) = NVV (π Moments Moments •• On Onen endéduit déduitlelenombre nombrespécifique spécifiquedes dessphères sphères NNV =(2/ π) N f’ (0) V =(2/ π) NLL f’11(0) etetleurs leursmoments momentsEE33,,M M33,,en enfonction fonctionde deceux ceuxEE11,,M M11,,des destraversées traversées n n-2 n n EE3 (D (Dn))==[n [n//f’f’1(0)] (0)]EE1 (D (Dn-2)) ;; M M3 (D (Dn))==(n+3 (n+3//3) 3)M M1 (D (Dn)) 3 J. Serra 1 1 Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) 3 1 Cours de morphologie Mathématique XXIII. 14 Comportement Comportement àà l’origine l’origine (I) (I) :: courbure courbure Courbure Courburemoyenne moyenne 2 •• Soit Soit X∈ X∈ RR2un un ensemble ensemble admettant admettant une une courbure courbure finie finie en en tout tout point point de de sa sa frontière. frontière. Considérons Considérons un un point point x∈∂X x∈∂X ,, de de rayon rayon de de courbure courbure RR etet de de 22 ≈ tangente α. Sa contribution à F (h) est proportionnelle à R [R (h/2)] tangente α. Sa contribution à Fαα(h) est proportionnelle à R - [R - (h/2)] ≈ ++ hh22/8R , d’où, si N /8R , d’où, si N AA(α) (α)est estlelenombre nombrede deconvexité convexitédes desgrains grainsen enα, α, ++ NNL(α α ) f (h) = (N αα))//4) hh petit (α α) fαα(h) = (N A(α (α 4)EE[1/R] [1/R]..hh petit α ++ Lorsque α varie, N Lorsque α varie, N AA(α) (α) L •• A ddαα == du/R du/R sisi RR >> 00 etet 00 sinon sinon;; lala moyenne moyenne directionnelle directionnelleff11(h) (h)des desNNLL(α) (α)ffαα(h) (h)s’écrit s’écritdonc donc ff11(h) du //RR22,, (h)==hh//44..L(∂X L(∂X))∫ ∫R>0 du R>0 En Encombinant combinantce cerésultat résultatavec avecl’écriture l’écrituresymétrique symétriquepour pourles lespores, pores,ililvient vient 2 [f[f11(h) (h)++ff00(h) (h)]]//22==hh//88..L(∂X L(∂X))∫ ∫∂X∂Xdudu//RR22 ==hhE(C E(C2))//88== f(h) f(h) Ainsi, Ainsi,pour pourhhpetit, petit,l’histogramme l’histogramme f(h) f(h)des desintercepts interceptsest estlinéaire linéaireetetsa sapente pente égale égaleààlalamoyenne moyennequadratique quadratiquede dela lacourbure courburede deXXdivisée diviséepar parhuit huit.. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 15 Exemple: Exemple: comparaison comparaison de de quatre quatre écritures écritures Commentaires : • L’araméen (d), le tamoul (a) et le slavon (c), vérifient bien le modèle de courbures finies (à un effet de pépite près, du au bruit graphique); et la pente du f(h), à peu près nulle dans le cas de l’araméen à grands méplats, augmente du tamoul au slavon au courbes plus resserrées; • Le modèle n’est pas vérifié par l’arabe classique, surchargé de ponctuation. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 16 Comportement Comportement àà l’origine l’origine (II) (II) :: rugosité rugosité 3 •• Lorsqu’on Lorsqu’onpasse passeààRR3 lelemodèle modèles’étend s’étendetetmet meten enjeu jeuen enchaque chaquepoint point les lesdeux deuxcourbure courburemoyenne moyenneCCetettotale totaleC’, C’,associées associéesaux auxrayons rayonsde de courbure courbureprincipaux principaux ρρ11etet ρρ22 CC==0,5( 0,5(11//ρρ11++11//ρρ22)) ;; C’ C’==11//ρρ11ρρ22 •• Au Auvoisinage voisinagede del’origine, l’origine,f(h) f(h)se sedéveloppe développeen en 2 f(h) f(h)==E(3C E(3C2--C’) C’)// 88..hh Deux Deuxcas cassont sontintéressants: intéressants: –– L’ensemble L’ensembleXXest estformé forméde departicules particulesdisjointes disjointesetethoméomorphes homéomorphesàà des desboules, boules,en ennombre nombrevolumique volumiqueNNvv,,alors alors 22- 4π f(h) = E(3C ππNNv))// 88..hh f(h) = E(3C - 4π v –– XXest estlelesous sousgraphe graphed’une d’unefonction fonctionnumérique; numérique;leleterme termeen enC’ C’ s’évanouit s’évanouitetet 2 f(h) f(h)==33// 88E(C E(C2))..hh J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 17 Exemple Exemple de de rugosité rugosité Etude Etudede del’usure l’usured’un d’unrevêtement revêtementroutier routier:: •• On Onaasimulé simuléen enmanège manège1.000 1.000puis puis10.000 10.000passages passagesde decamions camionsde de6,5 6,5tonnes tonnesàà65km/h; 65km/h; •• Daprès Daprèslalaformule formuleprécédente, précédente,etetaprès aprèsavoir avoirmesuré mesuréf(h) f(h)dans dans66directions, directions, ililvient vient:: 2 -2 -2 2 -2 -2 E(C E(C E(C2))==2,2 2,210 10-2mm mm-2 avant avantusure usure;; E(C2))==10 10-2mm mm-2 après aprèsusure usure. . IlIlest estremarquable remarquable qu’un qu’unmodèle modèleaussi aussirégulier régulierapporte apporteencore encoreune uneinformation informationpertinente pertinenteici. ici. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 18 Références Références sur sur l’érosion l’érosion linéaire linéaire et et la la covariance covariance (I) (I) Sur Surles lescovariances covariancesbinaires binairesetetmultiphasées multiphaséesetetsur surl’érosion l’érosionlinéaire linéaire •• J.J.Serra Serra(1966 (1966)Remarques )Remarquessur surune unelame lamemince mincede deminerai minerailorrain lorrainBul.du Bul.duBRGM BRGM 6,6,1-36 1-36 •• A. A.Haas, Haas,G. G.Matheron MatheronetetJ.J.Serra Serra(1967) (1967) Morphologie Morphologiemathématique mathématiqueetetgranulométries granulométriesen en place. place.Ann. Ann.Mines Mines11, 11,736-753 736-753etet12, 12,767-782. 767-782. •• D. D.Jeulin Jeulin(1979) (1979)Morphologie Morphologiemathématique mathématiqueetetpropriétés propriétésphysiques physiquesdes desagglomérés agglomérésde de minrais de fer et du coke métallurgique. Thèse doct. ing. Ecole des mines, Paris minrais de fer et du coke métallurgique. Thèse doct. ing. Ecole des mines, Paris •• A. A.Greco, Greco,D. D.Jeulin, Jeulin,J.J.Serra Serra(1979) (1979)The Theuse useof ofthe thetexture textureanalyser analysertotostudy studysinter sinterstructure structure J.J.ofofMicr.116, Micr.116,part part22 •• M. M.Coster, Coster,J.L. J.L.Chermant Chermant(1989) (1989) Précis Précisd'Analyse d'Analysed'Images d'Images,, Les LesPresses Pressesdu duCNRS CNRS(1985); (1985); 22ndndEdition Edition,,Les LesEditions Editionsdu duCNRS CNRS.. Sur Surles lesensembles ensemblesaléatoires aléatoires:: •• G. Paris.. G.Matheron. Matheron.(1967) (1967)Eléments Elémentspour pourune unethèorie thèoriedes desmilieux milieuxporeux poreuxMasson Masson,,Paris •• •• G. G.Matheron Matheron(1975) (1975)Random RandomSets Setsand andIntegral IntegralGeometry Geometry,,Wiley, Wiley,N.Y N.Y.. D. D. Jeulin. Jeulin. (1991) (1991) Modèles Modèles morphologiques morphologiques de de structures structures aléatoires aléatoires etet de de changement changement d'échelle. d'échelle.Thèse Thèsede deDoctorat Doctoratd’Etat d’Etatès èsSciences SciencesPhysiques Physiques,,Caen Caen.. J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 19 Références Références sur sur l’érosion l’érosion linéaire linéaire et et la la covariance covariance (II) (II) Sur Surlalarugosité rugosité:: •• J.J.Serra Serra(1984) (1984)Descriptors Descriptorsof offlatness flatnessand androughness roughnessJ.J.ofofMicr.134, Micr.134,227-243 227-243 •• M. M. Coster, Coster, J.L. J.L. Chermant Chermant (1983) (1983) Recent Recent develpments develpments inin quantitative quantitative metallography. metallography. Int. Int.Metal MetalRev. Rev.28, 28,228-241 228-241 Sur Surlalathéorie théorieintrinsèque intrinsèque:: •• G. G.Matheron Matheron(1965) (1965)Les Lesvariables variablesrégionalisées régionaliséesetetleur leurestimation, estimation,Masson, Masson,Paris Paris Sur Surles lesmodèles modèlesde dedilution dilutionetetde demarches marchespoissonniennes poissonniennes:: •• J.J.Serra Serra(1982) (1982)Image ImageAnalysis Analysisand andMathematical MathematicalMorphology,Vol.1Acad. Morphology,Vol.1Acad.Press, Press, London London •• G. G.Matheron Matheron(1970) (1970)La Lathéorie théoriedes desvariables variablesrégionalisées, régionalisées,etetses sesapplications, applications,cahiers cahiers du duCMM CMM fasc.5, fasc.5,Ecole Ecoledes desmines minesParis Paris Sur Surles lesexemples exemples:: •• S. S.Beucher, Beucher,J.J.Serra Serra(1999) (1999)Micromorph, Micromorph,logiciel logicielde deMorphologie MorphologieMathématique, Mathématique, Transvalor Paris Transvalor Paris J. Serra Ecole des Mines de Paris ( 2000 ) Cours de morphologie Mathématique XXIII. 20