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IMPRIMEUR
IMPRIMEUR
MÉTIER
HISTOIRE
L'estampe désigne une image reportée manuellement sur un support, du papier,
des plastiques, du carton et aussi des murs. L'imprimeur dispose d'une multitude
de techniques d'impressions, réalisées à partir d'une matrice, qui peut être une
planche de bois, une plaque de métal, une pierre, un écran, du plexiglas, des
plastiques ou même du carton. Chacun de ces procédés se caractérisent par la
façon dont l'encre recouvre la surface de la matrice. Il est important de distinguer
les techniques de préparation de la matrice afin de définir les grandes familles de
l'estampe, impression en multiple à partir d'une matrice. La gravure en tailledouce qui regroupe de multiples procédés, dont la gravure au burin, l’eau- forte,
l’aquatinte et l’héliogravure, se caractérise par un dessin et un encrage dans les
creux du métal. La lithographie est un moyen de dessiner à plat directement sur la
matrice. On peut aussi parler de taille blanche quand on encre le relief d’un dessin
gravé en creux, dans du bois ou du lino et de taille d’épargne lorsque l’on encre un
dessin gravé en relief comme la xylographie. L'art d'imprimer du texte, la
typographie, est issu de cette dernière et utilise le relief de la lettre. A plat,
l’impression sérigraphique laisse l’encre passer à travers les mailles non bouchées
d’un écran photosensible.
On peut faire remonter ces diverses pratiques aux empreintes préhistoriques, aux
sceaux cylindres en Orient vers 4000 AV. JC, aux estampages des stèles, au
monotype en 200 AP. JC, aux images pieuses xylographies médiévales et aux
ciselures d'orfèvres pendant la Renaissance occidentale.
La plus ancienne gravure en creux retrouvée est datée de 1446. A ces premières
gravures au burin anonymes de l'Europe du nord succèdent les illustrations de
petits formats des italiens Botticelli, Pollajuolo et Mantegna, vers 1470, qui firent
de la gravure un art majeur. Au XVIème siècle, le maître Durer, fils d’orfèvre,
sublima la technique parallèlement à la naissance de la reproduction d'œuvres de
maîtres selon la technique très rigoureuse du burin rangé apparaît dans l’histoire
de l’impression. Ainsi, traiter l'image imprimée, c'est aussi prendre en compte le
règne de la gravure de reproduction qui prit fin avec l'invention de la
photogravure au début du XXème siècle. Ces gravures restituèrent l'esprit des
œuvres des maîtres et figurent aujourd'hui au rang des chefs d'œuvres. Ainsi, la
gravure évolua parallèlement à son industrialisation en tant qu'œuvre d'art.
Dès le début du XVIème siècle, les artistes utilisèrent l’eau forte et créèrent des
gravures de peintres. François Mazzuoli, dit Le Parmesan, développa le procédé
vers 1530 en Italie puis à l'École de Fontainebleau, mais personne d'autre ne
s'identifia plus à l'eau forte que Rembrandt. Le XIXème siècle vit l’essor des
peintres graveurs et des aquafortistes. Manet, Jongkind, Degas, Pissarro, Courbet
et bien d'autres fondèrent la Société des Aquafortistes en 1862. Avec l’invention de
la lithographie, qui depuis 1800, offrait des possibilités au moins égales au
dessinateur et au peintre, l’imprimerie contemporaine s'inscrivit dans le courant
novateur de l'art moderne à la recherche de nouveaux moyens d'expressions
plastiques. L’héliogravure est ainsi étroitement liée à l’histoire de la
photographie, elle offre dès le XIXème siècle des estampes au toucher taille douces
et au rendu visuel photographique.
La lithographie s'est développée sous la Restauration. Ce procédé, à l'origine
artistique, connu une évolution considérable au cours du XIXème à l'instar de
Goya. Au XIXème, le crayon du lithographe fut tout aussi propice à fixer les
impressions fugitives et libres du voyageur Romantique des années 1820 que de
participer à l'essor plus tardif du livre d'artiste et de l'affiche illustrée explorés par
Odilon Redon, Maurice Denis, Toulouse-Lautrec et Bonnard à la Belle Époque.
La lithographie appliquée à la reproduction se développa avec son
industrialisation et la naissance de la "réclame", vers 1820, et vit l’apparition du
métier de dessinateur sur pierre (plans, schémas, illustrations…). Elle offrit de
confondre le texte et l'image par un moyen de multiplication plus simple, plus
rapide et plus direct que la gravure. Avec l’introduction des illustrations dans les
manuels scolaires et la multiplication des journaux, elle fut aussi un excellent
outil de démocratisation culturelle et conserva son statut d'artisanat car jamais
elle ne pu être massivement industrialisée. Néanmoins, l'apparition en 1880 de la
chromolithographie exécutée au point coquille, enrichira l'imagerie populaire en
proposant des cartes postales au plus grand nombre ainsi que des calendriers et
des images à collectionner. Au service des sciences, elle illustra les sciences
naturelles, l'anatomie humaine et les cartes géographiques jusqu'alors gravées sur
cuivre.
La typographie est issue de la xylographie et se développe avec l'invention des
premiers caractères mobiles au XVème siècle. À l'instar du "Bois Protat", le plus
ancien bois gravé daté de 1370 ou du magazine "L'illustration", la xylographie,
ou l'art de graver du bois, est une technique très ancienne qui offre autant de
finesse que la taille douce. La première typographie fut réalisée à partir d'une
planche de bois gravée. Puis une tentative de typographie mobile en terre cuite
vit le jour en Chine au XIème siècle, également en Corée vers 1400, mais aussi en
Hollande à la même époque. En 1447, la typographie inventée par Gutenberg
utilisa des caractères fondus en plomb et la presse à bras. Cette dernière permit
d'imprimer du texte recto-verso en réglant la pression pour venir effleurer le
papier. Trois étapes essentielles caractérisent la fonte des caractères mobiles de
Gutenberg: la gravure manuelle du poinçon, qui vient frapper la matrice puis la
fonte du plomb dans ce moule. Les premiers typographes français imprimèrent
des livres liturgiques sur le modèle des manuscrits médiévaux puis le courant
humaniste italien et français réforma les lois idéales de la proportion du dessin de
la lettre. Ils fondèrent les principes de conception de la lettre romaine et de
l'italique et généralisèrent leur emploi au début du XVIème siècle. L'art
typographique est un ornement mais aussi un outil de compréhension et de
communication lié à l'histoire du livre. Ainsi, différents protagonistes tels que des
ingénieurs, des artistes, des imprimeurs renouvelèrent, au cours de l’histoire,
l'économie et l'esthétique de la "typographie nouvelle" sur le développement
rationnel des moyens de production, notamment au cours de sa mécanisation au
XIXème siècle. Au moment du renouveau des arts décoratifs et de l’essor des arts
graphiques en 1880, la typographique devint officiellement une esthétique. Les
calligrammes de Guillaume Apollinaire mais aussi les manifestes du mouvement
DADA témoignent de l'engouement de nombreux artistes pour la typographie
au cours de la première moitié du XXème siècle. Dans les années 1920, l’art de
l'affiche adopta ses propres lois et abandonna le format de l'estampe. Les progrès
technologiques photomécaniques s'amplifièrent au XXème siècle et l'invention de
la photo-composition dans les années 1970 mis progressivement fin à l'usage de
la typographie dans la distribution de masse. Remplacée par l'offset, procédé à
plat dérivé de la lithographie, la typographie artisanale, couramment appelée
travail de labeur imprima son dernier Que sais-je ? en 1992.
Toutefois, la sérigraphie profita des moyens de la photoreproduction et des
applications informatisées pour occuper une place non négligeable dans
l'imprimerie industrielle. Mais comme les autres procédés de gravure manuelle,
elle constitue encore aujourd'hui un moyen d'expression plastique dans l'art de
l'estampe. Le procédé de l'impression sérigraphique est d'abord un dérivé de la
peinture au pochoir dont l'usage remonte à l'Antiquité. Le coloriage au pochoir
des images d'Épinal gravée sur bois dans l'imagerie populaire date du XVème
siècle alors que l'on décorait, depuis des siècles déjà, le tissu au pochoir. On situe
malgré tout l'innovation sérigraphique au milieu du XXème siècle, alors que
l'invention de la sérigraphie directe semble être plus ancienne.
TECHNIQUES
IMPRIMEUR EN TAILLE DOUCE, dite gravure en creux
Les impressions taille douce résultent du report de l'encre sur le papier sous
l'effet de la pression de deux cylindres tournant l'un contre l'autre. Le papier
humidifié vient chercher une charge d'encre proportionnelle à la largeur et à la
profondeur des creux.
L'EAU-FORTE
Les creux ne sont pas obtenus en travaillant le métal avec un outil mais par
l'intermédiaire d'un mordant, solution d’acide nitrique, qui ronge le métal aux
endroits non protégés par un vernis anti-mordant, le bitume de Judée. La
technique de l'eau forte regroupe tous les procédés qui emploient un mordant
pour obtenir un creux comme l'aquatinte, la gravure au sucre ou la pointe sèche.
Souvent appelée gravure des peintres, elle requiert moins de connaissances
techniques que la gravure au burin et a souvent été assimilée à la gravure libre,
c'est à dire spontanée, par opposition à la gravure de métier plus stricte et
rigoureuse.
L’artisan commence par protéger la surface de la planche, plaque de cuivre d'un
millimètre d'épaisseur servant de support à imprimer. Le décapage est une
opération indispensable pour nettoyer la plaque et éliminer toute trace graisseuse.
A cet effet, une préparation de blanc de Meudon et d'essence est appliquée sur la
plaque. Lorsque la plaque est prête, l'artisan exécute au crayon le dessin
préparatoire à la gravure. Quel que soit le dessin, il est toujours exécuté inversé
afin d'être imprimé à l'endroit. Le principe général de la gravure se trouve dans la
diversité des creux obtenus par la morsure. Pour ceci, la plaque recouverte de
bitume est plongée dans un bain plus ou moins dilué d'acide nitrique et d'eau.
Des subtilités dans les tailles sont obtenues par des morsures successives.
L'artisan commence par creuser les tailles qui correspondront aux gris à
l'impression, puis protège successivement ces clairs en les recouvrant de vernis
pour les replonger dans un bain d'acide qui attaquera la plaque plus en
profondeur afin d'obtenir, petit à petit, des demi-teintes puis des noirs.
L'étape de la résine caractérise la technique de l’aquatinte. Cela consiste à
recouvrir la plaque de grains de résine qui, suite aux morsures successives de
l'acide aux endroits non protégés par le bitume de Judée, formeront des petits
creux. Ces tailles très rapprochées permettent de retenir l'encre et de caractériser
l'estampe par des demi-teintes qui s'apparentent aux effets de lavis.
GRAVURE AU BURIN
Le burin est l'outil qui sert à creuser une plaque métallique, en cuivre ou en acier.
C'est une lame d'acier taillée en carrée ou en losange, longue d'une dizaine de
centimètres, enfoncée dans un manche en bois en forme de poire. Il existe
environ une douzaine de grosseurs variant de 1 mm à 7 mm qui permettent de
creuser des tailles nettes, profondes et d'une grande finesse. Le geste
caractéristique du buriniste est de pousser l'outil dans le métal plus ou moins
profondément pour obtenir des variations subtiles de teintes à l'impression.
L'artisan commence par dessiner directement sur la plaque avec un crayon
graphite assez gras ou à l'aide d'un papier carbone. Puis il retrace son crayonné à
l'aide d'une pointe fine pour conserver son dessin, c'est l'émoussage du cuivre. La
gravure des lignes principales du dessin est souvent exécutée la première. La
seconde étape consiste à creuser les valeurs en commençant par des grisés légers
pour accentuer ceux ci jusqu'aux noirs les plus denses. L'ébarbage est une étape
essentielle où le buriniste vient retirer les copeaux de métal excédant de la plaque
attaquée par le burin en préparant ainsi les bords des tailles pour l'impression.
Les tailles recevront l'encre et peuvent variées en exprimant des nuances de
valeurs par leurs croisements, dits contre- tailles ou entretailles et leur
approfondissements. Ces derniers utilisent la taille simple et la taille oblique simple
exécutée d'un seul trait pouvant se dérouler selon des variations de profondeur et
de direction. Le pointillé permet de rendre le modelé et d'obtenir des demi-teintes
tandis que le hachuré est une taille issue de la gravure libre, plus créatrice que le
systématique burin rangé. La gravure au burin est souvent associée à une
technique graphique plus qu'à une technique de peintre car elle réside davantage
dans le travail du trait que de la surface. L'origine du burin est issue de
l'orfèvrerie. Elle y trouve l'outil mais aussi le goût du travail ouvragé en y ajoutant
le travail de la nuance précise. Au delà du métier traditionnel, tout graveur peut
inventer des procédés, voire mélanger les outils. On nomme technique mixte ou
mélangée cette pratique simultanée.
L'HÉLIOGRAVURE
L'héliogravure se caractérise par une impression extrêmement subtile due à la
finesse de son grain qui permet de restituer toute une gamme de nuances de gris
et d’obtenir des résultats photographiques. Ce procédé mis au point par
l’imprimeur viennois Karl Klic en 1878 s’appuie sur les principes de
l’héliographie de Nicéphore Niepce (1827). L’héliogravure est un moyen photomécanique qui permet d’obtenir une estampe en taille- douce en transférant une
image photographique sur une plaque de cuivre par l’intermédiaire de gélatine
photosensible. L’héliograveur commence par tirer un film, dit positif, à partir
d’un négatif, d’un tirage papier ou d’un fichier numérique. L’insolation du film
est effectuée sur une gélatine qui est aujourd’hui un papier pigmenté photosensibilisé dans un bain de bichromate de potassium. Avant d'être mordue, la
plaque est traitée comme une aquatinte, c'est à dire que l'héliograveur recouvre la
plaque d'un nuage de résine. La gélatine est ensuite reportée sur la plaque de
cuivre. Cette opération de transfert s’effectue dans un bain d’eau chaude dans
lequel est immergé le papier gélatine en contact avec la plaque. La gélatine
adhère fortement au cuivre et fond aux endroits non insolés, en laissant
apparaître sur la plaque, l’image photographique par des épaisseurs variables de
gélatine durcie ; les zones fines correspondant aux parties foncées du cliché et les
parties épaisses aux zones plus lumineuses. Le mordant est une solution de
perchlorure de fer à laquelle est ajoutée diverses quantité d'eau déminéralisée.
C’est l’eau présente dans l’acide qui va permettre, par des bains successifs de
dilutions différentes, d’attaquer le cuivre proportionnellement aux épaisseurs de
gélatine. La qualité de la morsure dépend donc de la concentration d'eau dans le
mordant, du temps de morsure, de la température et du degré d’hydrométrie de
la pièce. L'héliograveur doit donc moduler ces paramètres pour accéder aux
demi-teintes si caractéristiques de l'héliogravure. Les valeurs de gris du cliché
sont donc traduites sur le cuivre par différentes profondeurs de tailles, les noirs
mordus en premiers sont profondément gravés, puis les gris et les hautes lumières
sont de moins en moins creusés. La plaque est prête pour imprimer un tirage
d’épreuve. Un bon à tirer, dît BAT, est imprimé chez un imprimeur taille-doucier
et signé par l’artiste afin de valider la plaque et le tirage. A cette étape, l’aciérage
de la plaque de cuivre est indispensable pour la solidifier et permettre la
multiplication des tirages. Cette opération consiste à déposer par électrolyse une
fine couche d’acier sur la plaque de cuivre afin de résister à la pression exercée par
la presse taille-douce. Le tirage fini, les épreuves sont toutes numérotées et
signées par l’artiste et la plaque de cuivre est rayée. L’image est imprimée sur un
papier pur chiffon au PH neutre conférant à l’estampe en héliogravure un
caractère de pérennité incomparable aux procédés photographiques.
IMPRESSION TAILLE- DOUCE
L’impression est la même pour tout les procédés de gravure en taille douce et se
segmente en plusieurs étapes, l’humidification du papier, l’encrage de la plaque,
l’essuyage, le tirage et le séchage. L'impression de la plaque gravée au burin est
similaire à l'impression de l'eau- forte, à ceci près que l'encre pour burin, assez
consistante, est malaxée un long moment avec quelques gouttes d'huile.
Après la morsure, le vernis est éliminé avec un chiffon imbibé d'essence de
térébenthine. Il est nécessaire de préparer le papier avant l'impression. Selon son
poids, en général de 200 à 250g, il sera plus ou moins imbibé d'eau, trempé ou
mouillé à l'éponge. L'humidification doit être homogène et le papier très souple
avant le passage sous la presse, les feuilles sont empilées pour rester humides.
L’imprimeur prépare ensuite les encres en les malaxant à la spatule et en les
diluant, selon les techniques, à de l’huile ou à de l’essence. L'encrage de la planche
consiste à appliquer l'encre sur toute la surface à l'aide d'un bouchon de tarlatane.
Cette mousseline souple et fine à l'avantage de rester en surface sans retirer
l'encre des creux. Lorsque la plaque est complètement encrée, l’artisan commence
le délicat essuyage, duquel dépendra la qualité de l’impression. Des bandes de
tarlatanes de 50 cm sont découpées puis bouchonnées. Le premier bouchon de
mousseline est destiné à un essuyage grossier de la planche et à la répartition de
la charge d'encre sur la plaque. Le surplus d'encre est retiré et la deuxième boule
de tarlatane est utilisée pour essuyer et laisser apparaître le métal clair. Enfin le
dessin doit être entièrement dégagé avec le dernier bouchon.
La difficulté de l'essuyage réside dans l'enlevage de l'encre en surface sans retirer
l'encre qui garnit les tailles, éléments fondateurs de la gravure. Par des coups de
paume de la main enduite au blanc de craie, l'essuyage des parties du métal
correspondant aux blancs est ensuite affiné, c’est le paumage. La plaque est
ensuite posée sur le plateau de la presse sur une lange. Le papier est déposé sans
hésitation sur la plaque puis les langes sont rabattues également en une seule fois.
Les langes sont généralement en feutre de laine d’une d'épaisseur de 3mm contre
le cylindre de la presse et de 1 mm contre le papier. Elles prennent la plaque et le
papier en sandwich puis l'ensemble passe sous presse, entre deux cylindres rotatifs,
dans un mouvement régulier. Sous la pression, le papier humide vient se gaufrer
dans les tailles en prenant l'encre qui s'y trouve. Lorsque l'on retire le papier
délicatement, un léger relief apparaît à la surface du papier. Enfin, l'épreuve est
mise à sécher sur une grille à séchoir ou suspendue à un fil. Afin de contrôler et
d’assurer la limitation du tirage, les multiples sont signés et la matrice est détruite
après l’impression, c'est à dire que la plaque gravée est rayée.
IMPRIMEUR EN LITHOGRAPHIE, dite impression à plat
Le principe naturel de l’impression lithographique réside dans le phénomène de
répulsion entre l'eau et les corps gras sur la surface d'une pierre composée
majoritairement de calcaire et épaisse de 7 à 10 cm. La pierre calcaire
lithographique provient de sédimentations marines lentes, la nature ayant serrée
son grain, elle présente toutes les caractéristiques propices à l'expérience
chimique: dureté, homogénéité, sensibilité aux graisses et hydrophile. La pierre
est préalablement grainée au sable. Le lithographe saupoudre du sable et de l’eau
sur la pierre puis frotte deux pierres l’une contre l’autre dans un mouvement
circulaire sur une table à grainer, le grainoir. Le grainoir est en forme d’entonnoir,
ce qui permet de rincer la pierre entre les grainages successifs. Le dessin est
ensuite exécuté directement sur la pierre et inversé, au crayon ou à l'encre grasse.
La grande liberté plastique relative à la lithographie permet de jouer avec des
effets de lavis, de valeurs et de trait. L’artiste peut aussi reporter un dessin calqué.
Il dessine sur la face encollée du papier report, puis le côté encollé de la feuille est
placé contre la pierre, il mouille le verso à l'éponge puis presse de façon à fixer le
gras de l'encre à la pierre. Enfin il mouille une dernière fois pour décoller le
papier de la pierre. Le dessin reporté apparaît inversé. Ensuite, l’imprimeur prend
le relais et dépose la pierre sur le plateau mobile de la presse à bras. L’artisan
balaye la pierre avec un tampon imbibé d’acide nitrique. L’acidulation permet de
fermer les pores de la pierre là où il n’y a pas de dessin et de la rendre
imperméable au gras. Le lithographe balaye ensuite la surface de la pierre avec un
chiffon imbibé de gomme arabique puis l’humidifie à l’éponge, ce qui provoque
la rétention de l'eau dans les parties non dessinées, celles ci restent humides et
imperméables à l'encre grasse d'imprimerie. En revanche, les parties grasses qui
correspondent au tracé du dessin accrochent l'encre d'imprimerie appliquée à
l’aide d’un rouleau encreur passé à la surface de la pierre. Le rouleau doit être
léger, il est donc constitué d’une ossature en bois recouverte de cuir. L'encre ne se
fixe que sur les parties du dessin gras alors que les parties vierges acidulées et
humidifiées ne retiennent pas l'encre d’imprimerie sous l'effet de répulsion
chimique gras/ eau. Le papier non humidifié est appliqué sur la pierre, puis le
plateau mobile vient subir la pression de la racle fixe de la presse. Un BAT, tirage
d’épreuve, est exécuté et signé, puis une centaine de tirages peuvent être
imprimés avec un nouvel encrage entre chaque impression.
IMPRIMEUR EN TYPOGRAPHIE
La typographie est l'art de créer une composition à la main de caractères mobiles
en plomb. Au départ, le typographe fabrique un poinçon gravé dans un acier
dur, la lettre inversée est en relief et vient frapper une matrice en cuivre, elle se
trouve ainsi à l'endroit. La matrice en cuivre est placée dans un moule, dans
lequel un alliage de plomb et d'étain est coulé; une fois démoulée, la lettre, de
nouveau à l'envers peut être encrée pour imprimer à l'endroit. Les caractères sont
des tiges métalliques dont le bout comporte le relief inversé d'une lettre, d'un
signe ou d'un chiffre. Une fois la forme des lettres crée, ces dernières sont donc
fondues par le typographe. Puis, il se sert d'un composteur sur lequel il aligne ces
caractères un à un de la main droite, tenant l'objet de la main gauche. Le
composteur, en métal, est une sorte de réglet plat avec un rebord vertical.
L'outil dispose d'un fer mobile, élément coulissant le long de l'objet marquant la
limite de la ligne, et d'un fer fixe à l'extrémité de la règle. La distance entre les
deux fers est la justification, c'est à dire la longueur de la ligne.
Entre chaque mot, l’artisan insère ensuite les espaces pour justifier la ligne. Une
fois les quelques lignes composées, il les place sur une galée. La galée est une
plaque de métal garnie de rebords et de la taille standard d'un journal sur laquelle
le typographe dépose successivement les lignes justifiées du composteur. Elle
permet de retoucher la composition globale et de réaliser un tirage d'épreuve,
essai. Ce bloc de lignes, appelé composition, est ensuite calé dans un châssis plane
en fonte, la forme typographique, fixé sur le marbre, chariot mobile venant glisser
sous la presse typographique à cylindre assurant la pression nécessaire pour
imprimer. Pour chaque caractère, on distingue: la force de corps, sa grosseur,
l'épaisseur, gras ou maigre, la hauteur en papier, la hauteur de la tige, l'œil, partie
en relief qui permet l'impression, et le cran, entaille indiquant le sens de la lettre.
Un ensemble de caractères forment une police qui comprend quatre types de
caractères: les majuscules, dites capitales, dont il existe une forme réduite, les
petites capitales; les minuscules, dites bas de casse, car elles étaient autrefois placées
dans le bas du casier de l'imprimeur, la casse. Enfin les signes de ponctuation et
les chiffres terminent cette typologie. Cette même police comporte trois types de
caractères: maigre, demi- gras et gras et comprend une série de caractères droits,
dits romains, et penchés, les italiques. Dans un texte, on sépare les mots par des
espaces, blancs ou approches. L'épaisseur ou chasse est sa largeur, celle du i étant la
plus fine et celle du w la plus large. La graisse correspond à l'épaisseur du trait
imprimé.
IMPRIMEUR EN SÉRIGRAPHIE
L'imprimeur en sérigraphie travaille à plat et sans presse. La sérigraphie
photomécanique est un procédé relativement moderne d’impression. Le dessin
n’est ni gravé ni dessiné directement à la surface de la matrice mais il est insolé à
la lumière. Il est donc préalablement conçu digitalement comme une image. Une
photographie peut ainsi être sérigraphiée. Le châssis est la matrice en sérigraphie.
Une gaze monobrin translucide en polyester est tendue sur le cadre et recouverte
d’une émulsion photosensible. Ce vernis est ensuite insolé pour durcir au contact
d’une source lumineuse aux endroits où la couleur ne doit pas atteindre le papier.
Pour cela, un film positif en polyester transparent sur lequel est photocopié le
dessin à reproduire est plaqué contre le cadre et l’ensemble est soumis à un
rayonnement ultra- violet. Aux endroits protégés par les traits ou surfaces du
dessin, l’émulsion ne durcit pas. Un lavage à l’eau débouche les perforations non
insolées. Le châssis est ensuite fixé à la table d'impression par un côté dans la
largeur, il n'est alors mobile que du haut vers le bas et vice versa. Le premier
papier, non humidifié, est ensuite calé sous le cadre. L’imprimeur soulève alors le
cadre pour y déposer l'encre en bas de l'écran et de gauche à droite. Dans un
second temps, il répartie l'encre avec une racle, du bas vers le haut du cadre. Puis,
après avoir rabattu le cadre sur le papier, il vient balayer la surface du cadre avec
la racle, de la même largeur que celui- ci, en exerçant une pression homogène, la
matière est contrainte de traverser les micro- perforations laissées libres.
L’imprimeur répète l’opération pour chaque couleur. Il est possible de superposer
les couleurs afin d’obtenir des variations chromatiques. A échelle humaine, la
sérigraphie offre la possibilité de répéter rapidement un motif et d’obtenir des
aplats parfaitement homogènes. Les tirages sont imprimés rapidement et étendus
sur des grilles. La sérigraphie directe est un procédé plus ancien qui ne nécessite
pas l'insolation d'une émulsion photosensible. Il consiste à dessiner directement
sur les mailles du cadre avec un crayon gras, assimilable à ceux utilisés pour la
lithographie, ou avec un vernis cellulosique. L'imprimeur enduit ensuite
l'ensemble de la surface de colle à eau, qui après séchage, fait office de dépôt
obturateur. Puis, il retire la colle recouvrant les parties du dessin afin de laisser
l'encre traverser le maillage de la toile du cadre. L'encrage du cadre et
l'impression du papier est le même que pour la sérigraphie photomécanique.
FORMATIONS
FORMATION INITIALE
Niveau V (Niveau équivalent au brevet d'études professionnelles - BEP, au
certificat d'aptitude professionnelle - CAP)
CAP métiers de la gravure option gravure d'impression, 3 ans.
Niveau III (Niveau équivalent aux formations BAC + 2 de type brevet de
technicien supérieur - BTS, diplôme des métiers d'art - DMA)
DMA arts graphiques gravure, 2 ans.
Niveau II (Niveau équivalent à la licence, au diplôme supérieur des arts
appliqués – DSAA)
Diplôme de l’ENSAD option gravure (École nationale supérieur des arts
décoratifs - Paris), 2 ou 4 ans.
DNSEP - Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique – Écoles des
Beaux Arts -5 ans
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
Aucun diplôme ne peut être préparé dans le cadre de la formation continue. De
nombreux stages ou cours à l'année, non diplômant, permettent de suivre une
initiation ou un perfectionnement dans la pratique de la gravure.
Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales
et professionnelles continues dans les métiers d’art en consultant
notre base de données sur notre site Internet : http://www.institutmetiersdart.org/
Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site
Internet : http://www.institut-metiersdart.org/
Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses
des centres de formations en Europe.
ENVIRONNEMENT
Aujourd’hui, les techniques d'impressions traditionnelles se perpétuent
principalement à travers la réalisation d’estampes originales. L'imprimeur d'art a
donc retrouvé une place honorable dans l'art majeur contemporain avec la
disparition des ouvriers manuels au service de la production commune.
Néanmoins, les techniques d'impressions industrielles rendent incertaines les
frontières qui protègent l'œuvre d'art de la production industrielle.
Certains artistes réalisent la matrice et l’impriment eux-mêmes ou rejoignent un
atelier associatif mettant à leur disposition des presses et le savoir-faire des
professionnels. D'autres ne réalisent que la matrice et la transmette à un
imprimeur d’art. Chaque procédé réclamant des compétences et un matériel
particulier, les ateliers d’imprimeurs d’art sont généralement spécialisés dans l’une
des techniques. La plupart mettent à la disposition de l’artiste le matériel
nécessaire à la réalisation de la matrice et travaillent en étroite collaboration avec
lui pour l’imprimer.
Ces dernières années, de nombreux ateliers d’estampe ont fermé leurs portes. On
estime les ateliers professionnels d’estampe (Artisans d’art : prestataires de
services) au nombre de 30 en France, la moitié en région parisienne, l’autre en
province.
Certains artisans ont pris leurs retraites et leurs activités n’ont pas trouvé
repreneurs. D’autres, ont subit la crise économique de plein fouet et ont été
contraints de fermer.
D’autres, enfin, ont du réduire le nombre de leurs employés afin de réduire les
coûts.
Les ateliers associatifs (qui accueillent les artistes et mettent à disposition le
matériel et les presses pour leurs créations) sont moins sujets aux fluctuations
économiques et n’ont donc pas subis les mêmes coupes franches.
Leurs débouchés s’étant réduits à l’impression d’estampes originales, certains
professionnels diversifient leur activité en devenant galeries ou encore en se
tournant vers l’édition.
Les commandes sont comprises entre 15 à 200 exemplaires par tirage, la
moyenne se situant vers 100 exemplaires. Les commandes étant peu nombreuses
en France, les ateliers se sont intégrés au marché mondial de l’estampe, les
exportations représentent 30% des commandes, contre 70% au début des années
2000. En effet, le taux de change de l’euro, beaucoup plus élevé que le dollar, a
fait chuter le pourcentage des exportations d’estampes.
Dans leur majorité les imprimeurs d’art ont appris le métier sur le tas, il faut
compter une dizaine d’années pour former un artisan. Toutefois, des jeunes issus
de l’école Estienne, des écoles des beaux-arts, des arts décoratifs s’orientent vers
cette profession, en intégrant les ateliers d’estampe par le biais de stages, ou
d’emplois afin de compléter leur formation. On constate également une
féminisation du métier qui, jusqu’à il y a peu, était réservé aux hommes. Certains
artisans, ou artistes, et imprimeurs connaissent ainsi la notoriété en produisant
des estampes à tirages limités et numérotés qu’ils vendent à des collectionneurs
privés, à des fonds publics (FRAC et FNAC) ou à des artothèques.
Aujourd'hui encore des ateliers d'impression de typographie en plomb exécutent
des petits travaux de ville, c'est-à-dire des faire-part, des cartes de visite, des
entêtes et papiers à lettres. Un petit nombre d'artisans s'associent avec des
graveurs ou des relieurs d'art afin de créer des lettres et des images dans le
domaine de l'édition originale, ou encore composent les textes d’ouvrages de
bibliophilie dont les images sont réalisées par le biais d’une autre technique
d’estampe (gravure, lithographie...).
La typographie est aujourd'hui plus généralement au service du design graphique.
Si la création typographique est dynamique, l'impression typographique a
pratiquement disparu. A l'ère numérique on parle de police numérique.
Exclusivement conçue par ordinateur avec des logiciels spécifiques, la
typographie se traite comme une image numérique. L'utilisation de la
typographie à des fins artistique est ancienne mais elle à été généreusement
renouvelée à la fin du XXème siècle avec la publicité numérique et la création de
nouvelles polices dans le domaine de la littérature ou de la signalétique. Par
ailleurs, de nombreux graphistes et artistes travaillent à la création typographique
pour donner sens à une œuvre ou comme élément visuel autonome en animant
des fonderies digitales indépendantes sur le net.
Ces dernières alimentent le culte contemporain de la lettre par la recherche d'une
identité visuelle et de l’animation 3D de la typographie.
Enfin, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’héliogravure n’est pratiquée
que par quelques rares ateliers dans le monde. Les ateliers réalisent sur
commande des héliogravures pour des photographes, des galeristes, des éditeurs
et s’adressent à des imprimeurs taille-douciers.
ORGANISMES PROFESSIONNELS
Fédération Nationale de l’Estampe, Manifestampe,
Maison des Associations, 25, rue Lantiez, 75017 Paris.
Tél. : 01 53 10 82 59 ou 06 70 36 36 64.
[email protected]
http://www.manifestampe.org
Cette fédération regroupe les artistes, les professionnels, les amateurs et toutes les
associations. Son rôle est de promouvoir l’estampe et de sensibiliser le public. Ses
objectifs sont : le développement des actions de soutien à la création
contemporaine, l’organisation d’évènements, la création d’une maison de
l’estampe.
Chambre syndicale de l'estampe, du dessin et du tableau,
10 rue de Buci, 75006 Paris
Tél. 01 47 42 05 33. Fax. 09 70 63 34 39
http://www.salondelestampeparis.fr/
Elle a pour but de défendre les intérêts des galeries d’art auprès des pouvoirs
publics, d’informer ses adhérents sur les dispositions fiscales et sociales, de veiller
au respect du code de déontologie. En collaboration avec le Comité du SAGA,
elle a rédigé la charte de l’estampe originale en 1996. Elle édite également un
annuaire des galeries d’art. Accueil téléphonique le mardi uniquement.
SALONS ET MANIFESTATIONS
Journées européennes des métiers d’art - JEMA,
Annuel, avril
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
http://journeesdesmetiersdart.fr/
Les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA), initiées et coordonnées
par l’INMA, portent pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et
vivant. Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les
professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’événement : portes ouvertes
d’ateliers et de centres de formation, expositions, rencontres, démonstrations de
savoir-faire, circuits de découverte, etc. Elles ont lieu tous les ans, le premier
week-end d’avril, pendant trois jours et dans toutes les régions de France.
Fête de l’Estampe
Annuel, le 26 mai
Fédération nationale de l’estampe, Manifestampe, Maison des
associations,
25 rue Lantiez, 75017 Paris
[email protected]
http://www.fetedelestampe.fr
Cet événement, lancé en 2013, rassemble les acteurs de l’estampe (graveurs,
lithographes, sérigraphes, galeristes, musées, imprimeurs…) autour de
manifestations de tous types : atelier, exposition, stage, démonstration…, dans la
France entière. Les participants peuvent s’inscrire seuls ou en collectif sur le site
Internet dédié à la manifestation.
La Nuit de l’Estampe contemporaine, à Paris
Annuel, mai,
Foire Saint- Germain, 5 bis rue Crébillon, 75006 Paris
Tel. : 01 43 29 61 04.
[email protected]
http://www.foiresaintgermain.org
Cette manifestation érige ses stands sur la célèbre place Saint- Sulpice pour la
Foire Saint-Germain. Le temps d’une nuit, chacun peut découvrir des gravures,
des démonstrations, rencontrer les artisans autour de la gravure contemporaine et
ses multiples techniques. Destiné à un large public, cet événement accueille des
associations, des artistes et diffuse des documentaires et vend des œuvres
originales.
Salon international de l’estampe, à Paris,
Annuel, printemps,
Chambre syndicale de l’estampe, du dessin et du tableau, 10, rue de Buci,
75006 Paris.
Tél. 01 47 42 05 33.
http://www.salondelestampeparis.fr
Ce salon, crée en 1977, organise des conférences et des démonstrations au Grand
Palais. Par ailleurs il présente chaque année une cinquantaine de galeries,
maisons d’éditions et artistes exposant des estampes originales anciennes,
modernes et contemporaines ainsi que des d’affiches originales autour d’un
thème. Accueil téléphonique le mardi uniquement.
Festival de l’Affiche et du Graphisme, à Chaumont
Annuel, mai,
Les Silos – Maison du livre et de l’affiche, 7-9, avenue Foch, 52000
Chaumont.
Tél. : 03 25 03 86 80. Fax : 03 25 31 08 58.
Etienne Hervy, directeur artistique du festival : [email protected]
http://www.cig-chaumont.com/
Durant un mois, le festival accueille des manifestations associées comme le salon
de l’art graphique, des expositions sur différents sites ainsi que des colloques, le
festival donne l’occasion de s’interroger sur un sujet relatif à l’affiche (toutes
techniques confondues). Lors de ce festival, plusieurs concours et workshops sont
ouverts aux étudiants, aux professionnels internationaux. Ce concours
international et professionnel récompense des affiches réalisées sur un sujet
donné, quelle que soit la technique utilisée. Les trois premiers sont récompensés
par un prix.
Salon d’automne à Paris,
Annuel, novembre,
Société du salon d'automne, Grand Palais, Porte C, avenue Franklin
Roosevelt, 75008 Paris.
Tél. : 01 43 59 46 07. Fax : 01 53 76 00 60.
http://www.salon-automne.com/
Le salon présente les peintures, gravures, lithographies, photographies et
sculptures des sociétaires et de membres invités. Plus de soixante dix graveurs
exposent chacun 2 estampes.
Salon Arami, à Ermont,
Annuel, novembre,
Association Les amis des arts, Mairie de Ermont,
100, rue Louis Savoie, 95120 Ermont.
Tél. : 01 34 15 70 97.
[email protected]
http://www.arami95.com/
Une centaine d’artistes et artisans français et internationaux exposent leurs
œuvres thématiques chaque année à Ermont. Une section gravure est ouverte à
un artisan graveur qui expose une vingtaine d’estampes personnelles.
Biennale de GRAViX à Paris,
Biennal, années impaires, mai
Fonds de dotation GRAViX, 59, rue Boursault, 75017 Paris.
Tél. : 01 77 19 18 77
[email protected]
http://www.gravix.info
http://www.galerie-broutta.com/
Destiné à aider de jeunes graveurs et à informer le public sur les différentes
techniques de gravure, le fond de dotation GRAViX organise une exposition
collective de dix artistes présélectionnés à la galerie Michèle Broutta.
Biennale de la Société des peintres-graveurs français à Paris,
Biennal, années impaires, mai
Société des peintres-graveurs français,
Galerie Sagot-le-Garrec, 10, rue de Buci, 75006 Paris.
[email protected]
Tél. : 01 43 26 43 38.
Regroupant une quarantaine de peintres-graveurs, l’association organise une
exposition biennale sur l’estampe et ses techniques.
Biennale de l’estampe à Saint-Maur,
Biennal, années impaires
Musée de Saint-Maur - Villa Médicis,
5, rue Saint-Hilaire, 94210 La Varenne-Saint-Hilaire.
Tél. : 01 48 86 33 28. Fax. : 01 48 83 49 12
[email protected]
http://www.saint-maur.com
Exposition thématique internationale d’estampes d’artistes. Son but est
d’encourager l’estampe contemporaine. Cet événement présente une
cinquantaine d’artistes exposant 3 estampes chacun et décerne un prix.
Biennale de la gravure et des nouvelles images à Sarcelles,
Biennal, années impaires, automne
Secrétariat à l’École d'art Janine Haddad,
5, route de Garges, 95200 Sarcelles.
Tél. : 01 39 90 54 17 ou 01 39 33 64 85
[email protected]
L’école accueille près de 80 artistes internationaux engageant toutes les
techniques de gravures. Chaque biennale invite un pays d’honneur représenté par
des graveurs. Des prix décernés sont décernés par un jury de professionnels qui
sélectionne aussi les artistes participants à la Biennale.
Gravure passion à la Varenne-Saint-Hilaire,
Triennal, décembre 2012,
Madame Pérol-Schneider,
69, avenue Miss Cavell, 94100 Saint-Maur-des-Fossés.
Tél. : 01 48 83 38 37. Fax : 01 48 83 52 07.
[email protected]
Cette exposition internationale a pour but de faire découvrir les estampes de
graveurs contemporains dans une plus grande diversité de techniques.
Triennale mondiale d’estampes de petit format à Chamalières,
Triennal, octobre-novembre 2014
Association Mouvement d'Art Contemporain,
3, avenue de Fontmaure, 63400 Chamalières.
Tél./Fax : 04 73 30 97 22.
[email protected]
http://www.amac-chamalieres.com/
500 artistes exposent leurs estampes de petit format à l’espace Triennale pour la
partie du concours. Le petit format correspond au format papier imposé de 33
cm x 25.5cm, l’impression pouvant être plus petite dans la feuille. Parallèlement,
la galerie organise des expositions individuelles, collectives, des rétrospectives et
expose les gravures anciennes d’un artiste emblématique, Picasso en 2006, Goya
en 2010. Toutes les grandes villes de la Région participent à l’organisation de ces
25 expositions simultanées.
Xylon, Triennale internationale de gravure en relief, international
Triennal, début 2011
Xylon International, Mairie de Saint-Louis,
21 rue Théo Bachmann, 68300 Saint-Louis.
[email protected]
http://www.xylon-international.org/fr/
Un jury international est nommé afin de sélectionner les travaux pour chaque
édition. 124 artistes en provenance de 28 pays issues des sociétés Xylon montrent
leurs estampes. A chaque fois renouvelé, cet art montre toute la vitalité de sa
pratique contemporaine. De nombreuses expositions sont proposées pendant la
durée de la Triennale qui change de pays à chaque édition.
Salon de l'estampe contemporaine à Rueil-Malmaison,
Annuel, printemps,
Association Graver Maintenant – c/o Dominique Aliadière,
18, rue Le Verrier, 75006 Paris.
Tél. : 01 43 54 05 91.
[email protected]
[email protected]
http://graver.maintenant.free.fr
http://salon.gravermaintenant.com
Le salon expose les estampes des membres de son association et de graveurs
invités et décerne des prix. Le prix Corot, est décerné à un jeune artiste
pratiquant la gravure, le prix Graver maintenant récompense la meilleure œuvre
du salon et le Prix Moret- Manonviller est attribué à une estampe en taille douce.
Salon international de la gravure de Morhange, à Morhange
Annuel, mai
Association AMEC, maison du Bailli, 10, rue Saint- Pierre, 57340 Morhange.
Tél. : 03 87 86 30 81.
http://maisondubailli.canalblog.com/
Situé non loin du Centre Pompidou à Metz, cette association accueille une
dizaine de graveurs internationaux qui pratiquent la taille douce. Le salon
présente aussi une rétrospective de gravures anciennes.
CONCOURS
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, organisés par l’Institut National des
Métiers d’Art, avec le soutien de la Fondation Michelle et Antoine Riboud et de
Banque Populaire, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents, futurs
acteurs de la vie économique dans ces métiers de passion et de création. Ils ont
pour objectif d'encourager les élèves de la filière Métiers d’Art, du niveau CAP
au niveau Bac +2 (niveaux V, IV et III) en mettant en lumière leur créativité et
leur maîtrise technique.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau reçoit un chèque d’une valeur
de 250€ (pouvant être complété par des partenaires régionaux) ainsi qu’un
diplôme. Les lauréats régionaux bénéficient également des avantages du CLUB
Avenir : séjour de deux jours à Paris en vue du jury national, rencontres avec des
professionnels, visite de musées, ateliers, etc.
Chaque premier prix national reçoit une dotation de 4500€. La dotation des 2èmes
Prix s’élève quant à elle à 2000€ et à 1000€ pour les 3èmes Prix.
Les lauréats du Prix bénéficient également d’un accompagnement privilégié de
l’INMA dans la suite de leurs parcours ainsi que d’un appui en termes de
communication et de promotion.
Prix Paul Gonnand,
Annuel, date variable,
Taylor, Association des artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs
et dessinateurs
1, rue de la Bruyère, 75009 Paris.
Tél. : 01 48 74 85 24. Fax : 01 48 74 13 54.
[email protected]
http://www.taylor.fr/
Le concours est exclusivement ouvert aux graveurs au burin. Une exposition est
organisée à la galerie de la Fondation Taylor pour les lauréats. Le prix Paul
Gonnand est d’une valeur de 6 100 €.
Prix Kiyoshi Hasegawa,
Annuel, date variable,
Taylor, Association des artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs
et dessinateurs
1, rue de la Bruyère, 75009 Paris.
Tél. : 01 48 74 85 24. Fax : 01 48 74 13 54.
[email protected]
http://www.taylor.fr/
Réservé aux artistes de plus de 30 ans, résidant en France depuis plus de 5
ans. Ils devront présenter 10 gravures sur métal, réalisées en noir et blanc,
éventuellement sur papier couleur et exclusivement à partir d’une des
techniques suivantes : manière noire, eau-forte, pointe sèche et burin.
Prix Rigal de la gravure originale,
Annuel, date variable,
Les amis d’Edmond et J.J.J. Rigal,
31, rue Boris Vildé, 92260 Fontenay-aux-Roses.
Tél. : 01 49 73 65 58. Fax : 01 47 02 21 85.
[email protected]
http://rigal-asso.net/
Ce prix a été crée en juin 2002 pour promouvoir la gravure originale et soutenir
un artiste âgé de moins de 37 ans. La dotation du prix consiste à prendre en
charge financièrement le tirage à 50 exemplaires d’une gravure inédite de l’artiste.
Seules les techniques de gravure en taille- douce concernant un thème donné
différent chaque année sont acceptées.
Prix de gravure Lacourière,
Biennal, avril-mai 2010,
Secrétariat du Prix Lacourière, Bibliothèque Nationale de France,
Département des estampes, 58, rue Richelieu, 75002 Paris.
Tél. : 01 53 79 83 91.
[email protected]
http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/dpt_est/s.collections_estamp
es_photographie.html
Pour participer à ce prix, il faut être de nationalité française ou résidant en
France depuis 3 ans. Les œuvres proposées doivent avoir été réalisées dans les 5
dernières années. Le montant du prix est de 8000 € et récompense un graveur en
taille-douce de moins de 45 ans. Les œuvres primées sont exposées au
département des estampes et photographies de la BNF.
SOURCES D’INFORMATION
ORGANISMES
Association les ateliers,
80-82, rue du Chemin vert, 75011 Paris.
Tél. : 01 43 38 02 66. Fax : 01 43 38 02 76.
[email protected]
http://bobloggrafik.blogspot.fr/
L’association les ateliers d’estampes originales contemporaines regroupe en
majorité des imprimeurs d’art, toutes techniques confondues. Sa mission
contribue à la pérennité de cet artisanat d’art par la mise en relation des différents
acteurs du métier de l’estampe.
Centre international estampe & livre (URDLA),
207, rue Francis-de-Pressensé, , 69100 Villeurbanne.
Tél. : 04 72 65 33 34. Fax : 04 78 03 95 57.
[email protected]
http://www.urdla.com
Fondée en 1978, cette association est subventionnée par la DRAC, le Conseil
régional Rhône-Alpes et la ville de Villeurbanne.
Son rôle est d’éditer les artistes : édition d’estampes, de livres d’artistes et de
textes inédits imprimés selon les méthodes traditionnelles (caractères de plomb).
Des ateliers d’impression en taille-douce, lithographie et typographie sont mis à
la disposition des artistes qui peuvent y trouver le soutien de techniciens. Elle
organise également des expositions dans sa galerie. Aujourd’hui, l’association
compte environ 200 à 250 membres qui sont collectionneurs, amateurs d’art et
artistes.
Centre national de l’édition et de l’art imprimé (CNEAI),
Maison Levanneur, Ile des impressionnistes, 78400 Chatou.
Tél. : 01 39 52 45 35.
[email protected]
http://www.cneai.com
Le Centre National d’art contemporain est consacré au domaine de la
publication et de l’œuvre média. Par ailleurs, il met en place des expositions
annuelles dans des institutions renommées, un programme adapté aux différentes
actions artistiques et un programme d’édition. Le centre accueille des artistes
plasticiens en résidence, abrite une boutique de multiples, participent à la
publication de plusieurs catalogue d’artistes et de livres d’artistes.
La Chalcographie du Louvre,
Librairie-boutique du musée du Louvre, 75001 Paris.
Tél. : 01 40 20 52 23. Fax : 01 40 20 53 13.
[email protected]
http://www.chalcographiedulouvre.com
Créée en 1797, la Chalcographie conserve aujourd’hui plus de 14 000 planches
gravées. Les tirages effectués à partir des cuivres originaux sont mis en vente dans
sa boutique située sous la pyramide du Louvre. Celle-ci accueille aussi des
expositions thématiques.
Fondation Taylor,
Association des artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et
dessinateurs
1, rue de la Bruyère, 75009 Paris.
Tél. : 01 48 74 85 24. Fax : 01 48 74 13 54.
[email protected]
http://www.taylor.fr/
Association loi 1901, destinée aux artistes, peintres, sculpteurs et graveurs,
elle attribue différents prix et organise de nombreuses manifestations
dans sa galerie. Elle possède un fonds de secours mensuel pour les
sociétaires en difficultés. Elle regroupe aujourd’hui, 3000 membres
internationaux.
Graver maintenant,
Dominique Aliadière, 18, rue Le Verrier, 75006 Paris.
Tél. : 01 43 54 05 91.
[email protected] ou [email protected]
http://spip.gravermaintenant.com/
L’association veut soutenir l’art de l’estampe originale contemporaine par sa
présence active dans les salons spécialisés. Elle-même organise le salon de
l’estampe contemporaine et décerne 3 prix. Regroupant des graveurs et des
amateurs elle veut promouvoir la gravure en diffusant en ligne un catalogue des
salons, un manifeste de la gravure et de nombreux articles sur l’évolution des
métiers de l’impression.
Association Pictura,
15, rue Littré, 18000 Bourges.
Tél.: 02 48 48 18 33.
[email protected]
http://galeriepictura.pagesperso-orange.fr/
Cette galerie associative regroupe des artistes contemporains et expose des
artistes confirmés ou des jeunes talents. Depuis 1998, à travers son programme
d’aide à la jeune création contemporaine, l’association prend en charge
l’organisation de l’exposition d’un jeune artiste sélectionné (infrastructure de
l'exposition, communication auprès des médias régionaux et nationaux, affiches,
promotion).
Xylon France – Société internationale de la gravure en relief,
55, avenue Jean Jaurès, 94110 Arcueil.
Tél.: 06 71 86 78 72.
[email protected]
http://www.xylon-international.org/
Regroupant une dizaine de graveurs sur bois, l’association organise des
expositions sur toute la France. La société Xylon International, née en
Allemagne, s’est engagée à regrouper les artistes internationaux qui pratiquent les
techniques de la gravure en relief, quels que soient les matériaux utilisés. Environ
3000 artistes sont recensés dans quelques 60 pays.
Association des créateurs lithographes,
Atelier Pons, 4, rue Nouvelle du Château, 36100 Issoudun
Tél. : 02 54 49 69 38
[email protected]
http://www.pons-litho.fr/
Dans le but de promouvoir la lithographie, l’association organise des expositions
individuelles ou collectives au niveau international. L’association met à
disposition des artistes un atelier d’impression de lithographie dirigé par des
professionnels qualifiés. L’Atelier Pons est actuellement le seul atelier
professionnel en France à travailler uniquement sur pierre calcaires, c'est-à-dire à
caractère sensible, dîtes de mémoire.
Le Petit Jaunais,
35, rue de la croix rouge, 44300 Nantes
Tel. : 06 15 35 05 70
[email protected]
www.lepetitjaunais.fr
www.lepetitjaunais.com
Cette maison d’édition réalise des lithographies sur marbre de petits formats et
accompagne les artistes techniquement. Le Petit Jaunais a réactualisé la presse à
poing de Senefelder puis à institué le principe de l’atelier volant. La maison
commercialise aussi des valises lithographiques afin de manipuler la presse
autrement. La société accueille des artistes lithographes en résidence, organise
des workshops, diffuse les œuvres dans des galeries, et possède une boutique de
lithographies contemporaines en ligne.
Atelier 63,
54, rue Daguerre, 75014 Paris.
Tél./Fax : 01 43 22 21 78.
[email protected]
http://www.atelier63.fr
Créée en 1983, l’association a pour vocation de promouvoir la gravure en
accueillant des étudiants français et étrangers pour y pratiquer les multiples
techniques de gravures.
Les Ateliers de la maison du Roy,
1 Rue de la Barbacane, 11130 Sigean.
Tél./Fax : 04 68 48 88 92.
[email protected]
http://atelierdelamaisonduroy.over-blog.com/
L’association a créé des ateliers pédagogiques ouverts à tous publics. Afin d’aider
les jeunes artistes, elle met à disposition le matériel de gravure et les presses
nécessaires aux tirages restreints en lithographie ou en taille douce et taille
d’épargne. Des expositions d’estampes, peinture et sculpture sont aussi organisées
dans ses locaux.
Estampe de Chaville,
918, avenue Roger Salengro, 92370 Chaville.
Tél. : 01 47 09 02 71.
[email protected]
http://estampedechaville.online.fr
L’objectif de l’association est de promouvoir les métiers de la gravure mettant à
disposition de ses membres du matériel. L’association propose des stages et des
cours pour les amateurs.
LIEUX RESSOURCES
Bibliothèque nationale de France - Département des estampes et de
la photographie,
Site Richelieu, 5, rue Vivienne, 75002 Paris.
Tel.: 01 53 79 83 80. Fax : 01 53 79 83 07.
[email protected]
http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/dpt_est.html
Fondé en 1667 sous le nom de Cabinet des estampes, la mission de ce
département est de collecter, conserver, cataloguer et communiquer les œuvres de
graveurs et photographes français et d’acquérir le meilleur de la production
étrangère. Sa collection compte aujourd’hui 15 millions de pièces dont environ 6
millions d’estampes. Il gère une bibliothèque de documentation comprenant
usuels et périodiques sur l’estampe, la photographie, l’affiche, l’imagerie, leurs
techniques, leur évolution historique et artistique. Il publie également la revue du
Comité national de la gravure française, les Nouvelles de l’estampe, et organise
des expositions temporaires.
Musée des Arts et Métiers,
292, rue Saint-Martin, 75141 Paris Cedex 03
Tel. : 01 53 01 82 51. Fax : 01 53 01 82 01
http://www.arts-et-metiers.net
Le musée présente des presses à imprimer et des affiches chromolithographiques
au département Communication.
Cabinet des estampes et des dessins
5, place du Château, 67076 Strasbourg Cedex
Tél. : 03 88 52 50 00. Fax : 03 88 52 50 09.
http://www.musees-strasbourg.org
Le Cabinet conserve une collection d’environ 200 000 œuvres couvrant 5 siècles
dans les domaines et les techniques variés.
Musée de l’imprimerie,
24, quai de la Fosse, 44000 Nantes.
Tél. : 02 40 73 26 55. Fax. : 02 40 73 26 85.
http://musee-imprimerie.com/
Le public peut y découvrir les techniques d’impression typographique,
lithographique et en taille-douce. Les presses du musée sont mises à la
disposition des artistes afin qu’ils impriment ou fassent imprimer leurs gravures
en typographie, lithographie, xylographie. Des expositions d’artistes
contemporains sont également organisées.
Musée de l’imprimerie de Lyon,
13, rue de la poulaillerie, 69002 Lyon.
Tel.: 04 78 37 65 98. Fax. : 04 78 38 25 95.
http://www.imprimerie.lyon.fr
Riche de son réseau de partenaires européens, le musée de Lyon organise de
nombreuses expositions temporaires sur les métiers de l’imprimerie, dont
l’estampe, la typographie, l’affiche. Elle présente régulièrement des rétrospectives
thématiques et des expositions d’artistes contemporains.
La cohue, musée des beaux-arts,
Place Saint-Pierre, BP 506 56019 Vannes.
Tél. : 02 97 01 63 00.
[email protected]
http://www.mairie-vannes.fr/vannesloisirs/musees/musee-des-beauxarts/
Environ 1 500 estampes anciennes ou contemporaines sont réunies dans ce
musée. Plusieurs expositions temporaires thématiques ou d’artistes
contemporains sont organisées chaque année.
Musée des beaux-arts de Caen – Cabinet des estampes,
Le Château, 14000 Caen.
Tél. : 02 31 30 47 70. Fax : 02 31 30 47 80.
[email protected]
http://www.mba.caen.fr
Le cabinet des estampes possède le fonds Mancel comprenant plus de 50
000 gravures.
Musée du dessin et de l’estampe originale,
Musée de Gravelines.
Château – Arsenal, 59820 Gravelines.
Tél. : 03 28 51 81 00..
[email protected]
http://www.ville-gravelines.fr/Vie-Culturelle/Le-Musee-de-Gravelines
Le musée présente les différentes techniques de l’estampe et les grands procédés
d’impression du XVème siècle à nos jours. L’exposition d’outils de gravure et de
presses est complétée par une collection d’œuvres originales. Le fonds
documentaire est consultable sur rendez-vous.
Musée Goupil,
20, cours Pasteur, 33000 Bordeaux.
Tél. : 05 56 01 69 40. Fax : 05 56 01 69 41.
[email protected]
http://www.musee-aquitaine-bordeaux.fr/fr/collection-goupil
Le musée conserve le fonds de la maison Goupil, maison d’édition d’art du
XIXème siècle. Il retrace l’évolution des techniques de reproduction de
documents à travers plus de 100 000 œuvres et documents ainsi que le matériel
nécessaire à la production d’images : cuivres gravés, pierres lithographiées,
négatifs photographiques sur plaque de verre, presses lithographiques et taille-
douce. Le musée est ouvert au public uniquement durant les expositions
temporaires. La bibliothèque et le centre de documentation sont accessibles sur
rendez-vous pour les chercheurs et les étudiants.
Association française pour la connaissance de l’ex-libris (AFCEL),
Bibliothèque municipale de Nancy,
43, rue Stanislas CS 64230, 54042 Nancy Cedex.
Tél. : 06 08 62 12 14.
[email protected]
http://www.afcel.fr
http://exlibris-afcel.blogspot.com
Un ex-libris est une étiquette gravée collée sur la 2ème couverture d’un livre afin de
personnaliser graphiquement son propriétaire. L’AFCEL représente la mémoire
de l’ex-libris en France avec près de 68000 ex-libris référencés. Section de la
Fédération internationale de sociétés et d’associations d’ex-libris (FISAE),
l’AFCEL regroupe des artistes, des bibliophiles, des collectionneurs et des
amateurs d’ex-libris. Elle organise des expositions et des concours et participe aux
rencontres internationales de l’ex-bris tout les deux ans. Le centre de
documentation possède une collection d’ex-libris française et étrangère, du
XVIème siècle à nos jours.
PRESSE
L’Ex-libris français,
Semestriel,
Association française pour la connaissance de l’ex-libris (AFCEL),
Bibliothèque municipale de Nancy,
43, rue Stanislas CS 64230, 54042 Nancy Cedex.
Tél. : 06 08 62 12 14.
[email protected]
http://www.afcel.fr
http://exlibris-afcel.blogspot.com
Bulletin de liaison des adhérents de l’association consacré à l’ex-libris, il
contient un article de fond sur un thème ou un artiste, une ou plusieurs
études d’ex-libris, une bibliographie, un agenda des expositions et une
revue de presse.
Nouvelles de l'estampe,
Bimestriel,
BnF, Département des estampes et de la photographie,
5, Rue Vivienne, 75002 Paris.
Tél. : 01 53 79 88 16. Fax : 01 53 79 83 07.
[email protected].
http://www.nouvellesdelestampe.fr/
La revue est publiée avec le concours du Centre National du Livre. Articles de
fond, portraits, comptes-rendus d’événements, agenda des expositions,
bibliographie, petites annonces.
SITES INTERNET
http://www.nouvellesdelestampe.fr
Site de la revue : Nouvelles de l’estampe. Rubriques : présentation de la revue,
abonnement, sommaires des derniers numéros.
http://www.laurencin.net/
Site de la galerie Laurencin. Rubriques : galerie, index d’artistes, questionsréponses sur l’estampe, glossaire des termes techniques, bibliographie.
http://www.gravermaintenant.com
Site de l’association Graver maintenant. Rubriques : agenda des manifestations,
articles sur le métier et les techniques de graveur, téléchargement du journal les
Nouvelles, galerie virtuelle.
http://www.manifestampe.org
Ce site de la Fédération Nationale de l’Estampe informe sur les salons, concours,
expositions, nouvelles publications et séminaires relatifs à l’estampe au niveau
international.
http://www.galeriedemultiples.com
Site de la galerie d’art contemporain non exclusivement dédié à la gravure mais à
la production et à la diffusion d’œuvres originales multiples.
http://www.art11.com
Toute l’actualité de l’art contemporain en Europe, le magazine et le calendrier
des salons, les annuaires des artistes, des galeries, des métiers.
http://www.heliog.com
Le site du seul atelier professionnel d’héliogravure en activité à Paris décrit la
technique, les enjeux du procédé et montre des tirages. L’atelier Hélio’g a
développé en 2008 un pôle de tirage jet d’encre aux encres pigmentaires dont la
haute résistance à la lumière permet la réalisation d’épreuves Fine Art sur des
papiers d’art pur coton sans acide permettant de faire d’une œuvre unique des
reproductions d’originaux en quantité limitée, numérotée et signée par l’artiste.
http://www.atypi.org
Site international de typographie. En anglais. Informe des concours.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient
prétendre à l’exhaustivité.
POUR EN SAVOIR PLUS…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers
d’art, une ressource unique sur les métiers d’art :
- Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers
d’art et des bases de données sur les formations, accessibles sur son
site internet.
- Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et
plus de 750 films sur ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
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