Sommaire - Coupes Moto Légende

Transcription

Sommaire - Coupes Moto Légende
COUPES MOTO LÉGENDE
ÉDITION 2014
Vers
des sommets
Avec la complicité d’une météo favorable, de champions
qui ne ménagèrent pas leurs efforts sur la piste, de participants
enthousiastes, de motos d’exception venues de toute l’Europe,
de clubs et d’exposants ayant joué le jeu, les Coupes
Moto Légende 2014 ont été à nouveau un énorme succès.
Sommaire
CAHIER SPÉCIAL DE 32 PAGES RÉALISÉ PAR P. BIDAUT, P. BONTEMPS, J.-F. GUITTARD ET T. LERAUD.
PHOTOS DE P. BIDAUT, J.-P. BOULMÉ, M. KERNEÏS, J.-P. PRADÈRES, D. ROLLIN, C. SUREKX ET WARM UP.
02 Ambiance / 07 Séries / 20 Rallye / 22 Partenaires
CAHIER RÉALISÉ PAR P. B., J.-F. G., N. BATIFOULIER ET S. GARNIER.
PHOTOS P. BIDAUT, P. BONTEMPS, F. GIACCIO, J.-P. PRADÈRES, D. ROLLIN, M. ROCARD, A. BATIFOULIER ET WARM-UP PHOTOS.
Ambiance
PAR J.-F. GUITTARD – PHOTOS P. BIDAUT, P. BONTEMPS, F. GIACCIO,
B. LEBRUN, J.-P. PRADÈRES ET WARM-UP PHOTOS
Très chic, la 1000 Vincent Rapide légèrement améliorée avec le break Mercedes 170
contemporain pour la tracter. Lors d’un concours d’élégance, il est certain
que l’ensemble en provenance d’Allemagne aurait été primé.
Des champions,
des motos et du public
Les 35 000 visiteurs ont été comblés ce week-end
et ils ne savaient plus où donner de la tête ; que ce soit
comme spectateurs des séries, en chinant sur la bourse,
en s’extasiant sur les machines de course dans les stands,
en faisant signer leur casquette par des champions de jadis
ou en participant au Rallye de Côte-d’Or... Un moment rare !
2 Coupes motolégende N° 258
N° 258 • JUILLET-AOÛT 2014
Sommaire
06
08
15
16
17
18
ATTENTION
Le prochain
Moto Légende, n° 259
intitulé septembre 2014,
sera en kiosque
le jeudi 14 août 2014.
Edito
22
42
Pour nous contacter : Moto Légende, BP 40419,
77309 Fontainebleau Cedex. Courriel : [email protected]
4 motolégende N° 258
22 Essais
Le po
du ster
au cemnois
tre
magdauz
ine
Les motos pour partir
ti
en vacances...
24 Années 50 :
Motobécane Z 22 C 1954
28 Années 60 :
JEUNESSE,
INSOUCIANCE,
LIBERTÉ…
En général, les vacances à moto sont synonymes
de jeunesse, d’insouciance, de liberté, de mobilité.
Il est vrai que pour beaucoup d’entre nous, les vacances
sur deux ou trois roues ne durent qu’un temps, parce
que la place à moto, voire en side, est limitée.
Après, si la famille s’agrandit, les vacances à moto
sont souvent mises entre parenthèses, puis, avec un
peu de chance, on peut s’y remettre un peu plus tard.
En tout cas, quelle que soit l’époque, on a eu
un deux-roues pour partir en vacances, de la plus
modeste à la plus prestigieuse. Certains n’hésitèrent
pas à aller très loin, d’autres se contentaient d’une
destination plus facile, d’autres encore nous faisaient
rêver avec leur balade qui pouvait s’apparenter à
un défi, comme Fenouil avec ses incroyables périples.
Et très récemment, d’autres, ou les mêmes peut-être,
ont mis à profit le déplacement sur les Coupes Moto
Légende pour revivre une époque au guidon de
machines anciennes. Bien entendu, les Britanniques
nous montrent souvent l’exemple en la matière, que
ce soit en BMW R12 depuis le sud de Londres, ou
avec une Kawasaki 750 H2 depuis l’Écosse. Mais
d’autres, des Hexagonaux possesseurs du permis gros
cube, ont fait le trajet en 125 des années 80, ou en
350 Terrot de 1927. Bref, quelle que soit sa moto,
tout le monde était content de son pèlerinage aux
Coupes Moto Légende, un cru 2014 exceptionnel
à découvrir dans notre cahier central.
En attendant le prochain numéro du 14 août, bonnes
vacances et à bientôt pour de nouvelles aventures,
J.-F. Guittard
Cliché
News
Bulletin d’abonnementt
Shopping
Web Légende
Courrier
Triumph T120R Bonneville 1969
32 Années 70 :
Honda CB 500 Four 1973
36 Années 80 : BMW R 80 G/S 1981
40 Courrier
Les motos
de vos vacances
CAHIER CENTRAL
50
42 Tranche de vie
Fenouil
et ses balades
Cahier central
Coupes
Moto Légende 2014
50 Studio
56
Bultaco 125 Gran Prix
Replica 1960
56 Des motos
et des hommes
62
Claude Decottignies :
les Grands Prix
avec Michelin
62 Magazine
Les choppers
Gini-Pink Floyd
70 Gros plan
70
Ducati monos
250 à 450 cm3
72 Restauration
Entretenir une moto
des années 70 (2)
72
76
78
88
90
94
Avant-Après
Petites annonces
Agenda
Index des articles parus
Le mois prochain
• Photos de couverture :
M. Montange, J.-P. Pradères, Fenouil,
M. Cottereau, Warm-Up.
Ambiance
Ce cyclo Flandria n’est sans doute pas reparti par ses propres moyens
le soir même, mais il constitue une bonne base de restauration
à condition de retrouver les éléments de carrosserie manquants.
Les anciens champions sont toujours heureux de se retrouver pour refaire
leurs courses d’antan dans leur tête, et ils apprécient également leur
popularité. L’âge leur apporte aussi une certaine sagesse, les tensions
exacerbées et autres conflits s’étant atténués avec le temps. Ça n’empêche,
sur la piste, certains vieux instincts reprennent le dessus…
Àd
i après
è plusieurs
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droite,
participations
en solo
sur sa Rickman-Honda, Alain Michel, “notre” champion
du monde side-car 1990, roulait pour la première fois
aux Coupes en side. Il pose ici avec Michael Burkhard,
son passager de 1980 à 1982, et leur attelage
Seymaz-Yamaha de 1981, un trio de choc
vice-champion du monde cette année-là.
Et c’est Michael Burkhard lui-même
qui a restauré magnifiquement cet attelage.
La Triumph 6/1 est le premier vertical
vertical-twin
twin produit par Triumph
Triumph,
à partir de 1933, imaginé par Val Page. Ce ne sera pas un gros succès,
mais la légende est en route et Edward Turner se chargera de la
descendance avec plus de réussite (bientôt dans la rubrique “Studio”).
Loin du bruit et de la fureur entourant
le circuit, le Rallye Touristique
de Côte-d’Or fait toujours plus
d’émules dans une ambiance conviviale
et décontractée. Dans ce contexte,
on se moque des trajectoires et
des performances, on apprécie le paysage,
la route qui défile et… le buffet offert
au bout de la route !
De gauche à droite, un admirateur
de Spencer, Fast Freddie himself,
Steve Baker et Johnny Cecotto
lors de la séance de dédicaces
sur le stand Motul.
4 Coupes motolégende N° 258
« Vous
V
mé
é reconnaissez
i
?»O
On ne vous ffera pas
l’injure de vous demander si vous avez identifié
le plus titré des champions motocyclistes
qui n’était présent que le samedi. Visiblement
content d’être là le grand Giacomo !
Bon alors, laquelle je vais prendre ?
Yamaha France avait encore amené, par la route,
quelques-unes des plus belles motos
de sa collection “héritage”, de quoi faire baver
la plupart des nostalgiques des années 70 et 80.
N° 258 Coupes motolégende 5
Les séries
PAR P. BONTEMPS ET J.-F. GUITTARD – PHOTOS WARM-UP
Les séries en photos
Certains pilotes venaient montrer ce dont
ils étaient capables, d’autres pour exhiber leur moto,
mais tous étaient là pour leur plaisir et celui
des spectateurs. L’ennui est que nous n’avons pas
la place de vous présenter les plus de 1 000 participants,
alors il a fallu trier.
8 Série
A
Motos de Grands
Prix, 50 à 350 cm3,
jusqu’à 1985.
9 Série
B
Motos de Grands
Prix, 350 à 750 cm3,
jusqu’à 1985.
10 Série
C
Motos des origines
à 1930.
11 Série
D
13 Série
E
14 Série
Motos de tourisme
et course,
plus de 175 cm3,
1931 à 1945.
12 Série
Motos de sport
et course,
175 à 350 cm3,
1946 à 1968.
F
16 Série
G
17 Série
H
18 Série
Motos de tourisme
et course,
plus de 350 cm3,
1946 à 1968.
Motos de tourisme,
250 à 500 cm3,
1969 à 1976.
15 Série
Motos de tourisme,
plus de 500 cm3,
1969 à 1976.
I
19 Série
Motos de tourisme,
plus de 250 cm3,
1977 à 1985.
Motos de tourisme,
125 à 175 cm3,
1946 à 1985.
J
20 Rallye
Motos de type
endurance,
plus de 250 cm3,
1969 à 1983.
L
Touristique
de Côte-d’Or.
K
Side-cars de course,
châssis
conventionnel,
1946 à 1985.
N° 258 Coupes motolégende 7
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
A
Motos de Grands Prix,
50 à 350 cm3, jusqu’à 1985
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
B
Motos de Grands Prix,
350 à 750 cm3, jusqu’à 1985
AALT TOERSEN –
JAMATHI 50TT 1969
La Série A compte toujours de
nombreux 50 cm3 de Grands
Prix, amenés par le Golden 50 du
Hollandais Wim Heeroma. Cette année,
ils étaient une vingtaine de “pisse-feu”,
Kreidler, Jamathi, Itom, Derbi, Hercules,
à en découdre, dont Aalt Toersen
sur son Jamathi avec lequel il fut vicechampion du monde 1970.
RODNEY GOULD –
YAMAHA 250 TZE 1978
Champion du monde 250 en 1970 sur Yamaha,
Rodney Gould est resté fidèle à cette marque
à chacune de ses participations aux Coupes Moto
Légende. Seules différences, sa 250 TZE de 1978
est à refroidissement liquide, contrairement
à sa machine de 1970 qui était refroidie par air.
JOHNNY CECOTTO –
YAMAHA 500 OW53 1981
En 1975, à l’âge de 19 ans, Johnny Alberto Cecotto
devient le plus jeune champion du monde de l’histoire
en ravissant le titre 350 à Giacomo Agostini.
On peut retenir aussi qu’il est le premier champion
du monde du continent américain, avant Roberts,
Baker, Lavado et consort. À Dijon, il pilotait
la 750 Yam’ au guidon de laquelle il remporta
le titre mondial 1978, mais aussi cette 500 Yam’.
HONDA
250 RC 162 1962
Cette Honda quatre-cylindres
de Grands Prix était amenée par
le Musée d’Hockenheim. Elle a connu
ses heures de gloire avec Jim Redman
à son guidon qui s’adjugea le titre
mondial en 1962 et 1963. L’année
suivante, il termina second, puis la
Honda-4 fut remplacée par la fabuleuse
six-cylindres qui connut le même succès.
PHILIPPE COULON –
SUZUKI 500 RG 1977
Le Suisse Philippe Coulon a couru huit saisons
de GP sur une Suzuki RG 500. Il est donc
logique qu’il roule à nouveau sur la plus
célèbre des Suzuki 500 de Grands Prix.
Celle-ci est aux couleurs du team
Texaco-Herron qui engageait les machines
d’usine en GP. Mais elle porte le n° 7
qui laisse supposer que c’est une ex-Sheene.
MBA 125 P4X 1984
MBA signifie Morbidelli Benelli Armi. Cette entreprise
avait pour but de construire des 125 cm3
compé-clients dérivées de la 125 Morbidelli twin
deux-temps championne du monde 1975 et 1976
avec respectivement Paolo Pileri et Pierpaolo Bianchi
au guidon. MBA sera champion du monde
en 1978 avec Eugenio Lazzarini et trustera les places
d’honneur jusqu’en 1987, avant que les multicylindres
ne soient interdits en 125. En 1984, 20 des pilotes
classées sur 25 au championnat du monde 125
pilotaient une MBA !
FREDDIE SPENCER –
HONDA 250 RS 1985
JEAN FORAY –
250 CHEVALLIER 1980
L’Américain Freddie Spencer doit son surnom
de “E.T.” à sa rapidité à apprendre le tracé
d’un circuit. Triple champion du monde, on retient
surtout de lui qu’il est le dernier pilote à avoir
été sacré en 250 et 500 la même saison (1985).
Cette année, il roulait sur une Honda 250 RS
contemporaine de son titre.
Depuis plusieurs années, les Chevallier roulent
à Dijon. Ces 250 et 350 font partie des rares
machines françaises à avoir brillé en GP. Éric
Saul a été le premier pilote à marquer des
points sur une Chevallier (en 1981), mais bien
d’autres champions ont piloté des Chevallier
de 1979 à 1987 : Olivier Chevallier, Didier De
Radiguès, Thierry Espié, Jean-François Baldé,
Jean-Michel Mattioli, et… Jean Foray.
PHIL READ –
SUZUKI RG 500
À l’origine, Phil Read, octuple champion
du monde, venait à Dijon en spectateur
car il n’avait pas de moto disponible.
Au final, il a roulé sur une 500 MV Agusta
sur laquelle il a été titré en 1973 et 1974
et sur une Suzuki RG 500, identique à celle
de sa fin de carrière en GP.
Christian Sarron a commencé sa carrière
en Grands Prix en 250 et 350. Après son titre
mondial en quart de litre en 1984, il passe
en 500 et devient l’un des dix meilleurs pilotes
de la catégorie reine jusqu’en 1990. Il obtient
son meilleur résultat en 1989 en terminant
troisième du général. À Dijon, il pilotait
deux Yamaha, une 500 YZR de 1985 et cette
750 OW31 avec laquelle il a chuté sans gravité.
STEVE BAKER –
YAMAHA 500 YZR 1986
C’est la cinquième participation consécutive
de l’Américain Steve Baker aux Coupes Moto
Légende. C’est dire si le champion du monde
1977 de Formule 750 apprécie de rouler
à Dijon, circuit où il a disputé plusieurs
manches de F750. Comme d’habitude, il avait
choisi de rouler sur sa Yamaha 750 OW31
de 1977, mais aussi sur cette 500 Yam’.
DIETER BRAUN –
HONDA 250 RS 1985
Champion du monde 125 en 1970 sur Suzuki,
et 250 en 1973 sur Yamaha, l’Allemand
Dieter Braun était un pilote privé spécialiste
des petites cylindrées. Et pourtant, sa grande taille
(1,82 m) n’était pas un atout. Il venait à Dijon
pour la troisième fois. Il a roulé sur une 250 TZ,
mais aussi sur la Honda 250 de Spencer.
8 Coupes motolégende N° 258
CHRISTIAN SARRON –
YAMAHA 750 OW31 1979
GIACOMO AGOSTINI –
MV AGUSTA 500 1968
Ago n’a roulé que le samedi car le dimanche,
il commentait le MotoGP pour une chaîne
de télévision italienne. Il n’empêche, pour
notre plus grand plaisir, il a alterné entre Yam’
et MV, les deux marques pour lesquelles
il a remporté ses 15 titres mondiaux en 350
et 500 cm3, de 1966 à 1975.
STEPHAN KNITTEL –
NORTON 500 PROBOSCIS 1954
Attention, cette Norton 500 n’est pas une Manx,
mais un modèle d’usine reconnaissable à son carénage
si particulier. Elle a été restaurée et pilotée
par John Surtees. Son moteur à course courte
et volant externe n’a rien d’un Manx non plus.
Aux mains de Ray Amm, cette Norton Model F
a terminé vice-championne du monde 1954.
C’est le National Motorcycle Museum de Birmingham
qui l’avait amenée à Dijon.
N° 258 Coupes motolégende 9
News
GRANDE-BRETAGNE 34e CLASSIC MOTORCYCLE SHOW DE STAFFORD
ASI MOTOSHOW À VARANO BANQUET ITALIEN
Les Italiens apprécient tout
autant la gastronomie que
festoyer sur les circuits.
En tout cas, les spectateurs
de l’Asi Motoshow sur
l’autodrome de Varano, du 9
au 11 mai, en ont pris plein
les yeux et les oreilles et, à
condition d’aimer l’odeur de
Castrol R, plein le nez aussi.
videmment, on n’est jamais
pressé lors d’un banquet
italien ; c’est pourquoi l’Asi
Motshow a lieu sur trois jours.
Six cent pilotes étaient en
piste, regroupés en 16 catégories
couvrant toutes les époques,
depuis la Siamt 700 V-twin de
Pietro Soncini à la position de
conduite très… italienne (le
guidon très bas avec les fesses en
l’air…), jusqu’aux redoutables
machines de Grands Prix comme
la Yamaha 750 TZ de Mathias
Farwick.
É
Affable, l’immense champion John Surtees s’est senti comme chez lui
tant il a pu mesurer l’affection de ses centaines de fans.
En haut à droite, 300 000 € chez Bonhams pour cette Brough
Superior SS100 ayant appartenu à George Brough himself.
Ci-contre, il y a toujours des dingues aux doigts d’or ici, comme
le prouve cette BSA V6 constituée de deux moteurs de 750 Rocket 3 !
Vu l’affluence qu’a connue le
34e Carol Nash International
MotorCycle Show de Stafford
les 26 et 27 avril dernier,
la moto ancienne semble
en bonne santé. Et d’ailleurs,
des sommets ont été atteints
lors de la vente Bonhams
qui y était associée.
rande première à Stafford :
une voiture y était en
vedette ! Bon, pour être exact,
il y avait une moto à côté, et c’est
à l’invité d’honneur John Surtees
que l’on devait cet exploit. Le seul
champion du monde sur deux et
G
quatre-roues (sept titres sur MV
et un en Formule 1) a passé les
deux jours à raconter sa carrière
et à signer des autographes à côté
d’une de ses MV et d’une sublime
petite Ferrari blanche et bleue,
expédiée des USA par le Barber
Museum. Une belle façon de fêter
ses 80 ans, le 50e anniversaire de
son titre auto, et de récolter des
fonds pour sa fondation Henry
Surtees (du nom de son fils décédé
en course en 2009, à l’âge de
18 ans).
Tout autour, les clubs rivalisent
d’imagination pour décrocher
un prix : ainsi ces Yamaha dans
Bel effort du club Rudge
avec ses mannequins
vivants qui ont passé
le salon sur leur moto,
en tenue d’époque !
Une MV Agusta 750 S
au pedigree impeccable,
ça vaut maintenant
plus de 100 000 €…
8 motolégende N° 258
un décor “space-age” tout en
Mylar®, les membres du club
Jawa-CZ fêtant leur 50 ans en
tenue traditionnelle tchèque, ou
mieux, les mannequins vivants
et barbus montés sur leur Rudge
pour célébrer les 100 ans de la
première victoire de la marque au
TT… Les Nordistes du Caiman,
des habitués, exposent une rare
Triumph 6/1 de 1935, le premier
twin dessiné par Val Page.
Dehors, entre deux averses,
les allées déversent des flots de
visiteurs semblant tous se diriger
vers la tente de Denis Urman qui
a retrouvé, depuis octobre dernier,
sa place favorite juste devant
l’entrée du hall principal. La vente
aux enchères Bonhams, elle, a
déménagé dans le hall du fond où
les possibilités d’expansion sont
meilleures. En vedette, comme
souvent, une Brough Superior
SS100 ayant appartenu à son
créateur George Brough : plus
de 300 000 € frais inclus ! Loin
derrière, une MV Agusta 750 S
dépasse les 100 000 €, suivie de
près par quelques Vincent et une
autre Brough. Plus de 80 % des
lots ont été vendus, on a déjà hâte
d’être à la prochaine édition !
J. CAILLOU
ANTIPASTI E PRIMO
Bien sûr, les motos des années 30
ne constituaient que “il primo”
(l’entrée). Mais quelle sélection !
La Rudge Multi de Dante Petrucci
avait peut-être un variateur de
vitesse, mais son frein avant
n’était rien d’autre qu’un frein
de vélo. Cela n’a pas empêché
l’Italien de se mêler aux monos
Sunbeam et twins Harley. Et que
diriez-vous d’une Benelli 4TN
double-échappement en guise
d’antipasti (hors-d’œuvre) ? Son
carter de distribution en forme
de croix masque une commande
d’arbre à cames en tête par
pignons.
PASTA O RISOTTO ?
Si Ducati n’avait pas construit de
motos, la marque aurait pu faire
des “pasta” (pâtes)… Ainsi, Enea
Entati se serait retrouvé avec
un bol de “Rotelle” (rondelles)
à la sauce bolognaise à la place
de sa jolie 98 Sport. C’est la
première sportive de Ducati et sa
restauration a été terminée juste
à temps pour rouler à Varano.
Mais si vous préférez un “risotto”,
que diriez-vous de la MGC N3A
1931 de Yves Azam ? Son Jap 500
monocylindre prend place dans
un cadre en alliage léger coulé
qui intègre le réservoir d’essence.
C’était l’une des partie-cycles les
plus en avance de son époque
et il faudra attendre 1980 et la
Kawasaki 500 KR de Grands Prix
pour retrouver une technologie
similaire. Heureusement, JeanFrançois Baldé était présent sur sa
Kawasaki KR 500 pour attester de
l’avance technique de la marque
française.
SECUNDO E DOLCI…
Dans un banquet italien, le
plat principal c’est “il secundo”.
À Varano, c’était la Grande
Parade des Champions. De
nombreuses anciennes gloires des
GP, comme Marco Lucchinelli,
Pier Francesco Chili, Phil Read,
Teuvo Lansivuori, Chas Mortimer,
Jean-François Baldé ou Freddie
Spencer, se sont élancés pour 20
minutes d’arsouille sur la piste
de 2 350 m. Une parade ? Vous
plaisantez…
Il est toujours agréable de clore
un banquet par un bon dessert.
En guise de “dolci”, nous avons eu
les démonstrations de side-cars,
un excellent spectacle avec des
passagers sautant d’un bord à
l’autre comme des grenouilles
affolées. Tiens, justement, les
Italiens mangent aussi des
grenouilles…
Automotoclub Storico Italiano.
Site : www.asifed.it
Autodrome Riccardo Paletti.
Site : www.varano.it
Phillip TOOTH
(texte et photos)
Traduction P. BONTEMPS
Avec un développement de 2 350 m et des abords
sécurisés, l’Autodrome Riccardo Paletti de Varano
est un cadre idéal pour l’Asi Motoshow.
Avio Pavan en pleine bourre
sur sa Benelli 4TN double-échappement
qu’il n’hésite pas à faire frotter.
Pietro Soncini
affichait
une position
en selle pour
le moins particulière
sur sa Siamt
700 V-twin.
Enea Entati
présente sa 98
Sport fraîchement
restaurée,
la première Ducati
sportive.
N° 258 motolégende 9
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
C
Motos des origines à 1930
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
D
Motos de tourisme et course,
plus de 175 cm3, 1931 à 1945
DKW 250
SS KOMPRESSOR 1939
En plus d’une DKW 350 RM trois-cylindres
deux-temps de 1953, le musée d’Hockenheim
avait amené deux DKW qui participaient aux
Grands Prix du championnat d’Europe d’avantguerre, ancêtre des actuels championnats du
monde : une 250 SS “Laderpump” de 1937 et
une 250 SS Kompressor de 1939. Ces machines
sont tellement bruyantes qu’elles étaient
surnommées “Singing Saw” (Scie Musicale)
pour le plus grand plaisir de nos oreilles…
SAROLÉA 500 31S 1931
SCOTT 500 FLYING SQUIRREL 1928
Gros mono culbuté ou twin deux-temps refroidi par eau ?
La diversité est de mise entre les deux guerres mondiales.
Avec son twin deux-temps à refroidissement liquide,
Scott préfigure la Yamaha 350 RDLC qui sortira plus
d’un demi-siècle plus tard. La marque belge Saroléa
existe depuis 1850 et elle présente sa première moto
en 1901. Sa 31S est la 500 Supersport de la gamme.
C’est une moto de route contrairement à la 31R
réservée à la compétition.
BROUGH SUPERIOR
1000 SS80 1938
HARLEY-DAVIDSON
1000 J 1917
Harley-Davidson est LE spécialiste du bicylindre
en V depuis 1909, année de sortie
de son premier V-twin, la 5D de 810 cm3.
Si cette 5D était encore à soupape d’admission
automatique tandis que celle d’échappement
était latérale, la 1000 J bénéficie d’une admission
culbutée à partir de 1916. Et visiblement
ça marche si l’on en croit le sourire radieux
de Jean-Claude Massines.
MOTOSACOCHE 500 C35 1928
La marque suisse Motosacoche doit son nom
au premier modèle qu’elle construisit au début
du XXe siècle. Il s’agissait d’un ensemble
comprenant moteur et réservoir, contenus dans
une sacoche qu’il suffisait de fixer à l’aide
d’attaches au cadre d’une bicyclette. Ce système
permettait de prendre de train avec le vélo
dans le forgon et la mécanique en bagage à main.
La belle 500 culbutée de Bruno Egloff est bien loin
de ce concept originel, et c’est tant mieux…
C’est Casimir Ragot qui construisit
cette quatre-cylindres à compresseur pour son fils
Charles. Les restes très abîmés de cette machines
sont découverts par Bertrand Passemar en 1978
chez Charles Ragot. Début 2012, B. Passemar
confie la restauration, ou plutôt la reconstruction,
de la Ragot à Patrice Coutant de l’Atelier
de la Belle Époque. Le travail est terminé
juste avant les Coupes où elle effectue
ses premiers tours de roues.
10 Coupes motolégende N° 258
NOUGIER 250
TOURNEVIS 1945
De 1932 à 1972, Jean Nougier a conçu et construit
une quarantaine de motos de course qui ont
remporté de nombreux succès. La 250 Tournevis est
la première moto 100 % Nougier car elle n’est pas
extrapolée d’une Terrot ou Magnat-Debon comme
les précédentes. Son monocylindre double-arbre
n’a rien à envier à ses concurrentes étrangères.
C’est son entraînement d’ACT par arbre et couples
coniques qui lui vaut son surnom de “Tournevis”.
PUCH 250 S4 1938
NIMBUS 750 MODEL C
MILITAIRE 1934
Si le moteur de cette NSU ressemble à celui
d’une Norton CS1, c’est tout simplement
qu’ils ont été créés par le même ingénieur,
Walter Moore. Quand à son nom, Bullus,
il vient du pilote numéro un de NSU,
le Britannique Tommy Bullus.
Cette 500 à arbre à cames en tête
développait 28 chevaux, copieusement
exploités à Dijon par Urs Zihlmann.
À Dijon, BMW l’annonçait comme une 500 R 47
“usine” de 1930. Il s’agit en fait d’une R 63
de 1929, une 750 cm3 à soupapes en tête. Cette
moto vient du musée autrichien de Vorchdorf et
a été profondément modifiée dans les années 30
pour courir. Son pilote de l’époque, Theo Schoth
l’aurait menée plusieurs fois à la victoire.
À Dijon, elle était pilotée par Franz Amering.
Armin Schnyder et sa quatre-cylindres
Indian sont de vieux habitués
des Coupes Moto Légende.
Chaque année, il réussit le tour de force
d’attaquer comme un beau diable
au guidon d’une moto qui n’était
pas du tout prévue pour ça. Et ça marche,
quand on le voit s’arsouiller avec
les nombreux twins Harley !
RAGOT 1000 1920
NSU 500 SS BULLUS 1930
BMW 500 R 63
SPÉCIALE 1929
Les Brough Superior étaient tellement luxueuses
qu’on les a surnommées “les Rolls de la moto”.
Aujourd’hui, elles comptent parmi les motos
anciennes les plus chères, et il n’est pas rare d’en
voir une adjugée pour plusieurs centaines de
milliers d’euros. Ça n’a pas empêché Kenneth
Baxter de bien s’amuser au guidon de son V-twin à
soupapes latérales capable de 128 km/h (80 mph).
INDIAN 1300
402 FOUR 1931
MAGNAT-DEBON
350 HM5 1927
Magnat-Debon est la marque sœur de Terrot
depuis 1922, et la HM5 est identique
aux Terrot de même cylindrée, mis à part
le logo sur le réservoir. La 350 à soupapes
latérales de Bernard Lemoine est dans
un très beau jus d’époque, et son pilote
soigne sa tenue pour être en accord
avec sa machine, pour le plus grand plaisir
des spectateurs.
Nimbus est une marque danoise qui ne produisit
que des quatre-cylindres en ligne longitudinaux
de 1919 à 1959. Le Model C est en fait
la seconde et dernière version de la Nimbus.
On note une distribution par arbre à cames
en tête, un cadre en fer plat, et une fourche
télescopique, une première en série.
La première Puch à moteur deux-temps
sort en 1923. Dès le début, la marque
autrichienne adopte la technique
du balayage en “équicourant”
avec deux pistons montés sur une bielle
en Y et chambre de combustion commune,
une architecture qui sera conservée
jusqu’en 1978 et qui garantit une bonne
séparation entre gaz frais et brûlés.
La 250 S4 de Joël Gachedoit n’échappe pas
à la règle.
MOTO GUZZI 250 ALBATROS 1939
L’Albatros lancée en 1939 était une compétition-client.
En réalité, elle n’était rien d’autre qu’une Guzzi d’usine
équipée de l’équipement routier pour participer
aux épreuves de ville à ville.
Après-guerre, avec l’interdiction des compresseurs
en Grands Prix, elle prit le chemin des circuits
et son mono simple-ACT s’illustra aux mains
de nombreux pilotes privés.
N° 258 Coupes motolégende 11
News
FRIEDEL MÜNCH LE MAMMUT EST ORPHELIN
riedel Münch est décédé
le 27 avril à l’âge de 87 ans.
Il restera dans l’histoire comme
le génial constructeur
des Münch Mammut. Au salon
de Cologne 1965, il présente
sa Mammut, une moto animée
par le quatre-cylindres 1000 cm3
refroidi par air de la voiture NSU.
Avec ses 55 ch, ses 300 kg, et
ses 190 km/h en pointe, elle en
impose… tout comme son prix
qui en fait la moto la plus chère
et la plus rapide de son époque.
La Mammut évoluera au fil des
ans : 1000 TT en 67, 1200 TTS
de 88 ch en 68, Münch4 TTS-E
injection de 104 ch en 72,
TTS-E Turbo de 125 ch en 76, ou
encore 1400 TI de 143 ch en 78.
Au final, 478 Mammut ont été
produites entre 1965 et 1978.
P.B.
RUSS COLLINS
F
Friedel Münch au guidon de l’une des premières Mammut
à moteur NSU Prinz de 1000 cm3.
r
À veni
MONTLHÉRY
M
ON
/ 21 ET 22 JUIN
CAFÉ RACER FESTIVAL 2014
es amateurs de café-racers, anciens comme modernes,
ont rendez-vous pour la seconde édition du Café Racerr
Festival sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (91) les 21
et 22 juin. 200 pilotes sont attendus dans cinq catégories :
café-racers d’avant 1985, café-racers d’après 1985, motos
stock, motos de course et side-cars. Ils participeront à des
démonstrations en piste, mais aussi à des sprints.
Côté village, plusieurs constructeurs (BMW, Ducati,
Honda, Moto Guzzi, et Triumph), mais aussi des grands
noms de la préparation, ont annoncé leur présence.
Entrée 10 € pour une journée et 15 € pour
les deux jours. Réservation des billets
sur www.caferacer-festival.fr
L
r
À veni
18-19
1
8-1
19 OCTOBRE AU BOURGET
14e SALON AUTOMÉDON
e 14e Salon Automédon
consacré aux voitures
et motos de collection
se tiendra dans le hall 4
du parc des expositions
de Paris-Le Bourget (93)
les 18 et 19 octobre prochains.
Le thème de cette édition
sera “compétition et
performance”.
L
10 motolégende N° 258
Sur 20 000 m2, vous y
trouverez 350 stands de clubs
et de professionnels, ainsi
qu’un parking de collection
en extérieur.
Les 18 et 19 octobre,
de 9h à 19h. Entrée à 12 €.
Gratuit pour les enfants
de moins de 14 ans.
Site : www.automedon.fr
CROIX-EN-TERNOIS 7e JOURNÉES DUCACH’TIS DU NORD
n vrai bonheur que
ces septièmes Journées
Ducach’tis du Nord qui se sont
tenues sur le circuit de Croix-enTernois (62) les 19 et 20 avril.
Marc Vandest et son équipe
sont maintenant bien rodés.
Le concept est simple : depuis
quelques années, le Ducati Club
de France organise des weekends sur circuits réservés aux
pistards et motos préparées. Le
U
FAST AND
FURIOUS
L’immense champion américain
de dragsters Russ Collins est
mort des suites d’un cancer le
12 mai dernier. Avant lui, les
dragsters végétaient dans une
semi-clandestinité ; Russ Collins
y a amené le bruit, la fureur et
un sens inné du spectacle. Après
avoir utilisé un seul moteur de
CB 750 Honda, il construit un
drag à deux, puis trois moteurs
de CB 750, pulvérisant tous
les records. Victime d’un crash
spectaculaire à 280 km/h sur
son fameux “triple”, il conçoit
sur son lit d’hôpital un nouveau
drag’, à moteur de deux litres
utilisant deux bases de CB 750
positionnées en V. C’est le
fameux “Sorcerer” qui lui a
permis de descendre pour la
première fois sous la barre des
sept secondes au 400 mètres
départ arrêté, et d’établir
un record qui dura 11 ans.
Technicien averti, Collins
avait créé sa compagnie RC
Engineering qui commercialisa
des pièces de dragsters et des
pots d’échappement, puis qu’il
avait concentré sur les systèmes
d’injection haute performance
utilisés par tous les préparateurs
de voitures aux USA. Il était
venu en France pour une unique
et inoubliable démonstration sur
le Circuit Paul-Ricard lors du
Moto Journal 200 en 1979. Il
avait 75 ans.
J. B.
club n’est nullement sectaire et
vous pouvez vous inscrire avec
une moto autre qu’une Ducati.
Il suffit d’en être membre, le but
avoué étant “de se faire plaisir
sur une piste”. Ces journées sont
organisées dans tout l’Hexagone.
Il suffit de se connecter sur le site
et de choisir la réunion qui vous
convient.
Site : www.desmo-net.com
H.-M. LEURETTE
Marie Thomas roule
depuis six ans avec sa
Triumph 675 Daytona.
Très rapide avec un style
coulé, elle participe
avec succès
à des courses de côte
et d’endurance.
HORS-SÉRIE MOTO LÉGENDE
LES MOTEURS DE LÉGENDE
Deux-temps, quatre-temps ou rotatif, mono, twin, trois,
quatre ou six-cylindres, vertical, en V, à plat, de course
ou de série : les architectures moteur sont particulièrement
nombreuses en moto. Même si le quatre-cylindres en ligne
est aujourd’hui quasi-universel, c’était loin d’être le cas
dans un passé pas si lointain. Des moteurs étonnants cohabitaient
et certains vous ont marqué à coup sûr !
Retrouvez-les dans le dernier hors-série de Moto Légende
qui est consacré à ces chefs-d’œuvre mécaniques.
Hors-série Moto Légende “Les moteurs de légende”,
124 pages pour 6,20 €, en kiosque jusqu’au 22 juillet.
CHAMPIONNAT VMA GRAND PRIX HISTORIQUE DU PAS-DE-CALAIS
a troisième manche du
championnat VMA s’est
tenue dans le cadre du Grand Prix
Historique du Pas-de-Calais qui
s’est déroulé du 2 au 4 mai sur le
circuit de Croix-en-Ternois (62).
Je ne sais si ce sont les spectateurs
ou les participants qui cherchent
le plus cette ambiance du
Continental Circus si chère
aux anciens mais ici, on est
servi avec en plus les savoureux
commentaires de François Gomis !
Quel plaisir que d’assister à ces
courses VMA ! Il faut remercier
Evelyne Desbordes, la déléguée de
la FFM qui se donne sans compter
pour organiser ce championnat
L
qui lui tient tant à cœur : « C’est
déjà la troisième course pour les solo
et la première pour les side-cars.
La saison est maintenant bien lancée,
la hiérarchie n’est pas encore bien
établie et de plus, il reste encore six
courses solos et quatre courses sidecars (deux manches par épreuve).
On comptait 158 pilotes engagés sur
ce seul week-end où il y a toujours
trois courses par catégorie (une
exception dans la saison). De plus,
un temps digne du sud de la France a
permis des courses fantastiques. Une
seule chute sans gravité a autorisé un
rythme effréné entre chaque manche.
Le rendez-vous est déjà pris pour
2015 malgré la crise. »
Tous les résultats sur
www.pilotes-vma.fr
Évelyne et Christian Desbordes,
tél. 06 72 86 28 58.
H.-M. LEURETTE
Steve Perlinski a survolé
tous ses adversaires aussi bien
en solo qu’en side-car raflant
six victoires.
N° 258 motolégende 11
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
E
Motos de sport et course,
175 à 350 cm3, 1946 à 1968
BSA 350 DBD32
GOLD STAR 1959
En 1937, une BSA M23 Empire Star réussit
à rouler à plus de 100 mph de moyenne
(161 km/h) sur un tour de l’anneau
de Brookland. Cette performance lui vaut
une médaille, la Gold Star. Dès lors BSA
donne le nom de Gold Star à ses modèles
haut de gamme, une tradition qui perdurera
jusqu’à la fermeture de la marque en 1971.
HONDA 250
CB72 DREAM 1967
AJS 350 7R 1958
Jusque dans les années 60, les pilotes privés
en Grands Prix 350, n’on d’autre choix
que de rouler sur une Norton Manx
ou une AJS 7R.
Si la Manx est plus performante avec
son double-ACT, le moteur simple-arbre
de la 7R est plus facile à mettre au point…
ce qui est important pour un pilote désargenté.
La CB72, version sportive de la C72,
fait partie des premières Honda importées
en France par Psalty dès 1961. Son bicylindre
est on ne peut plus moderne avec son arbre
à cames en tête, ses deux carburateurs
et son démarreur, un équipement encore
rarissime sur les machines européennes.
Avec la 305 CB77 elle assure l’implantation
de la marque en France, avant l’arrivée
de la révolutionnaire CB 450 en 1966.
NORTON 350
MANX M40 1954
Avec les Yamaha TZ, les Norton Manx,
en 350 comme en 500, sont certainement
les compé-clients les plus répandues,
mais aussi les plus recherchées. De nos jours,
les Manx en piste sont largement modifiées
côté mécanique pour gagner en fiabilité.
Elles bénéficient de l’apport de technologies
modernes, sans pour autant que ça se voie…
sauf au niveau des performances !
DUCATI 350
SEBRING MARK III 1966
Les monocylindres Ducati coursifiés de 250
à 450 cm3 étaient très nombreux en série E.
Mais de l’avis général, la 350 Sebring
de Maxwell Bridge était l’une des plus belles,
et comme ses passages en courbe étaient
particulièrement spectaculaires, c’est avec plaisir
qu’elle figure ici. Et pourtant, le moteur Sebring
est loin d’être le plus performant, mais son pilote
l’a peut-être un peu… vitaminé…
NSU 250 SPORTMAX 1955
En 1955, Hans Peter Müller remporte le titre
mondial 250 au guidon de la NSU Sportmax
officielle. La firme en dérive une compéclient très proche de la version usine.
Elle conserve entre autre l’entraînement
de l’arbre à cames par bielle et excentrique,
une technique inédite à l’époque et qui n’a
pas fait école depuis. La Sportmax de Roland
Rattunde est une Replica très bien réalisée.
LIENGME-AERMACCHI
350 ALA D’ORO 1968
Chez Aermacchi, les 250 et 350 Ala d’Oro
sont des compé-clients destinées aux pilotes privés.
Elles étaient nombreuses à rouler à Dijon.
Celle de Andras Szabadiest est équipée
d’un cadre Liengme. Ces Ala d’Oro
étaient redoutables dans les épreuves nationales.
12 Coupes motolégende N° 258
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
E
Motos de sport et course,
175 à 350 cm3, 1946 à 1968
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
F
Motos de tourisme et course,
plus de 350 cm3, 1946 à 1968
BSA 350 DBD32
GOLD STAR 1959
EGLI-VINCENT 1330 1968
Les 1000 Vincent étaient en leur temps
les machines les plus rapides
de la production mondiale, atteignant
les 200 km/h dès les années 50. Sauf que
la partie-cycle et les freins avaient un peu
de mal à suivre le rythme. Heureusement,
Monsieur Fritz Egli dessina une partie-cycle
à la mesure du gros V-twin,
si bien qu’aujourd’hui encore ces machines
reconstruites font le bonheur
de leur propriétaire et des spectateurs.
En 1937, une BSA M23 Empire Star réussit
à rouler à plus de 100 mph de moyenne
(161 km/h) sur un tour de l’anneau
de Brookland. Cette performance lui vaut
une médaille, la Gold Star. Dès lors BSA
donne le nom de Gold Star à ses modèles
haut de gamme, une tradition qui perdurera
jusqu’à la fermeture de la marque en 1971.
HONDA 250
CB72 DREAM 1967
AJS 350 7R 1958
Jusque dans les années 60, les pilotes privés
en Grands Prix 350, n’on d’autre choix
que de rouler sur une Norton Manx
ou une AJS 7R.
Si la Manx est plus performante avec
son double-ACT, le moteur simple-arbre
de la 7R est plus facile à mettre au point…
ce qui est important pour un pilote désargenté.
La CB72, version sportive de la C72,
fait partie des premières Honda importées
en France par Psalty dès 1961. Son bicylindre
est on ne peut plus moderne avec son arbre
à cames en tête, ses deux carburateurs
et son démarreur, un équipement encore
rarissime sur les machines européennes.
Avec la 305 CB77 elle assure l’implantation
de la marque en France, avant l’arrivée
de la révolutionnaire CB 450 en 1966.
BSA A65
SPITFIRE MKII 1966
Les BSA twins sont à l’origine des machines
plutôt paisibles n’encourageant pas à essorer
la poignée. Pourtant, leur bicylindre a des cotes
supercarrés et la Spitfire MKII, comme celle
d’Alain Herault, revendiquait 55 ch grâce
à un arbre à cames racing et deux carburateurs
Amal GP.
TONY FOALE-AERMACCHI
350 1972
Les 350 Aermacchi ont toujours bien figuré
en compétition, notamment les Ala d’Oro,
version compétition-client du joli mono
horizontal italien. Mais il y eut d’autres
versions moins connues, notamment avec
cette partie-cycle Tony Foale très
efficacement maîtrisée par Joël Niel.
NORTON 350
MANX M30 1954
NORTON DOMINATOR 88 1956
À l’aube des années 50, la Norton 88, dotée
d’un twin 500, adopte le cadre “Featherbed”
(lit de plumes) qui fut développé pour
la célébrissime Manx. Il s’agit d’un double-berceau
tubulaire avec un bras oscillant et deux combinés.
Il sera largement copié jusqu’à la fin des années 70 !
Si le cadre était en avance, le moteur était plus
à la peine, mais la 88, comme celle de Thibaud
Poupeau, demeure une superbe machine.
Avec les Yamaha TZ, les Norton Manx,
en 350 comme en 500, sont certainement
les compé-clients les plus répandues,
mais aussi les plus recherchées. De nos jours,
les Manx en piste sont largement modifiées
côté mécanique pour gagner en fiabilité.
Elles bénéficient de l’apport de technologies
modernes, sans pour autant que ça se voie…
sauf au niveau des performances !
DUCATI 350
SEBRING MARK III 1966
Les monocylindres Ducati coursifiés de 250
à 450 cm3 étaient très nombreux en série E.
Mais de l’avis général, la 350 Sebring
de Maxwell Bridge était l’une des plus belles,
et comme ses passages en courbe étaient
particulièrement spectaculaires, c’est avec plaisir
qu’elle figure ici. Et pourtant, le moteur Sebring
est loin d’être le plus performant, mais son pilote
l’a peut-être un peu… vitaminé…
NSU 250 SPORTMAX 1955
En 1955, Hans Peter Müller remporte le titre
mondial 250 au guidon de la NSU Sportmax
officielle. La firme en dérive une compéclient très proche de la version usine.
Elle conserve entre autre l’entraînement
de l’arbre à cames par bielle et excentrique,
une technique inédite à l’époque et qui n’a
pas fait école depuis. La Sportmax de Roland
Rattunde est une Replica très bien réalisée.
LIENGME-AERMACCHI
350 ALA D’ORO 1968
Chez Aermacchi, les 250 et 350 Ala d’Oro
sont des compé-clients destinées aux pilotes privés.
Elles étaient nombreuses à rouler à Dijon.
Celle de Andras Szabadiest est équipée
d’un cadre Liengme. Ces Ala d’Oro
étaient redoutables dans les épreuves nationales.
12 Coupes motolégende N° 258
TRIUMPH
BONNEVILLE T120 1965
S’il est bien une anglaise mythique,
c’est la Triumph Bonneville. La T120 de 1965
n’est pas la plus réputée, mais quel que soit
le millésime, le moteur est un vrai enchantement,
répondant avec vigueur à bas régime et vous
distillant de bonnes vibrations, le tout avec une
sonorité réjouissante. Cet exemplaire appartenant
à Jürgen Stienen a dû faire bien des envieux.
BMW R 69 S 1967
Dans les années 60, on voit surtout des BMW
noires, et l’on se méfie notamment de celles
de la maréchaussée. Sauf que les gendarmes
n’avaient pas droit à la R 69 S, le modèle le
plus performant de la gamme d’alors. Le 600
flat-twin était certes moins vif qu’un Bonneville
contemporain, mais développait tout de même
42 ch, de quoi lui faire approcher les 170 km/h
une fois bien lancé. Est-ce que Igor Masera
les a tutoyés lors de cette édition ?
BSA 500 GP 1968
La BSA 500 GP de Hans Broennimann est poursuivie
par une meute, Matchless G50 de Martin Jouët, puis
une Seeley-Velocette Venom et quelques autres furieux
qui ne demandent qu’à en découdre.
Le prochain freinage sera chaud !
L’enjeu ? Il n’y en a pas, ou plutôt juste celui de s’amuser
et de tâter ses limites pour le plaisir.
N° 258 Coupes motolégende 13
News
RECORD À LINAS-MONTLHÉRY 36 ANS APRÈS SUR UNE 125 KAWA
TRIMAX UN PRO POUR LES TRIUMPH DES ANNÉES 90
epuis 2011, Maxence Sonilhac
se consacre exclusivement aux
Triumph T3 lancées en France à partir
de 1992. Même si les T3 sont solides, les
concessionnaires rechignent à s’occuper de
ces machines déjà âgées. Les pièces neuves
viennent d’Angleterre, il a constitué
un catalogue de pièces adaptables, met
de côté ou “refabrique” celles qui sont
indisponibles et vend sur Internet. En à
peine trois ans, il est devenu la référence
pour l’entretien, la fourniture de pièces et
la restauration de ces Triumph aux portes
de la collection.
Trimax, 8 imp. de La Garenne, 63800
St-Bonnet-lès-Allier (près de Billom),
tél. 09 65 23 55 04.
Site : www.trimax-moto.com
J.-P. RAYNAUD
l y a 36 ans, le 25 mars
1978 pour être précis, sept
journalistes d’horizons divers
se lançaient à la conquête d’un
record du monde sur l’anneau
de Montlhéry, celui
des 24 Heures en 125 cm3.
Emmenés par Jacques Potherat,
Philippe Michel, Jean-Pierre
Edart, Olivier de la Garoullaye,
Didier Coste, Dominique Pascal
D
I
et Benoît Pérot, au guidon
d’une Kawasaki 125 prêtée par
Xavier Maugendre et préparée
par Jacky Rittaud (le sorcier
maison), allaient tenter de
battre le précédent record.
Et donc, 36 ans plus tard, le
27 mai dernier, soit le jour de
bouclage de Moto Légende, une
petite partie de l’équipe d’alors
(quatre d’entre eux manquent à
l’appel) va tenter d’égaler ou
de battre le record de France
des six heures établi à l’époque,
à 105,479 km/h de moyenne.
La petite Kawa est toujours la
même, remise en route grâce
aux bons soins de Jacky Rittaud
après 35 ans de léthargie.
On ne vous donnera pas le
résultat de la tentative, à cause
de notre bouclage se terminant
avant la fin des six heures, mais
ce n’est pas d’une importance
capitale. L’aventure, plus
humaine que sportive, a pu être
tentée grâce au concours
du Groupe Utac Ceram,
qui fête cette année les 90 ans
de l’historique anneau au travers
de tels événements.
Site : www.utac.com
i bon nombre de clubs
sont souvent dédiés soit
un modèle particulier, soit à
une catégorie spécifique, chez
On the Road Again, on prône
tout simplement l’ouverture
à 380°… Hé oui, 360 + 20 %
de bonus = 380° ! Il vous
suffit juste d’avoir une moto
classique, de la bonne humeur
et de l’enthousiasme à partager.
La recette est somme toute…
toute simple ! Faire rouler
les souvenirs et les motos des
années 60 à fin 80, et aimer
la vie entre potes est la seule
finalité de cette entité
à la philosophie universelle.
S
SUR BASE YAMAHA XJR 1300 INLINE-4 CONCEPT PROJECT
amaha Motor Europe et
le préparateur Keinosuke
“Keino” Sasaki s’associent pour
un projet unique : donner une
forme plus concrète et puriste
au concept Sport Heritage
imaginé par Yamaha, des motos
inspirées du passé, mais conçues
pour l’avenir. Cette nouvelle
création sera développée par
Keino dans son atelier newyorkais sur la base du quatrecylindres de la XJR 1300.
Son objectif est de mettre en
valeur l’esthétique du moteur
refroidi par air. Les composants
Y
12 motolégende N° 258
de la partie-cycle, tels que
cadre, réservoir et train avant
seront redessinés, préparés
et modifiés. La machine
respectera la philosophie
Sport Heritage de la marque
à laquelle Keino apportera sa
touche personnelle. Pour lui,
le fait de conjuguer vintage et
performances est une occasion
unique d’exercer ses talents
pour faire ressortir la beauté
mécanique de la moto.
Résultat dans quelques
semaines…
P.B
Le club On The Road Again
est un groupe où l’amitié et
la convivialité sont les seuls
carburants de la passion,
sans prise de tête et surtout
en toute simplicité.
Michel Luce, Jean-Louis Gayot,
Hervé Huet, Laurent Cochard
et Daniel Nataf vous souhaitent
la bienvenue et à très bientôt…
on the road again !
Hervé Huet,
On the Road Again,
53 rue de Bellevue,
92100 Boulogne,
tél. 06 84 98 24 17.
Courriel :
[email protected]
PHOTO P. BIDAUT
CLUBS ON THE ROAD AGAIN...
r
À veni
SUR
S
UR LE CIRCUIT CAROLE
es 12 et 13 juillet, la
Grande Fête Nationale de
la Moto accueillera le premier
X-Roadster sur le circuit Carole
(93). Sous cette dénomination
L
PREMIER X-ROADSTER
se cache la première course de
roadsters au monde sur circuit
mixte (bitume, sable, terre
et… un virage volontairement
mouillé !). On y attend
quelques déjantés comme Serge
Nuques (Ze Chevallier de
Groland), Denis Bouan (sept
fois vainqueur du Moto Tour),
Ornella Ongaro (l’une des filles
les plus rapides du monde), ou
encore Richard Almet (multiple
recordman du monde de vitesse
en weelhing)…
Rien que les procédures de
départs à l’américaine (main
gauche sur le casque, ou debout
à côté de la moto avec la main
droite sur la poignée de gaz et le
bras gauche tendu vers le ciel)
constitueront un spectacle. Les
courses par élimination vont
s’enchaîner jusqu’à la finale,
ce qui garantit une bonne dose
d’adrénaline incompatible avec
un pacemaker…
De multiples animations
complèteront les courses,
comme la commémoration
du titre mondial de Patrick Pons
en 1979, avec un sosie en piste
qui recevra son trophée…
Bref, un week-end intense
à ne pas manquer !
Tarifs : gratuit le samedi et
pour les moins de 12 ans, 16 €
(billets en prévente) ou 21 €
(billets sur place) le dimanche.
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N° 258 motolégende 13
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
G
Motos de tourisme,
250 à 500 cm3, 1969 à 1976
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
H
MOTO MORINI
3 ½ SPORT 1975
GUS KUHN-NORTON
750 COMMANDO 1969
Superbe la Morini 3 ½ Sport
de Stephen Garner. Ce bicylindre en V
culbuté n’était certes pas le plus puissant
du moment, mais il offrait de jolies
sensations avec des montées en
régime réjouissantes et une sonorité
enthousiasmante. Et comme
sa partie-cycle, sportive
à l’italienne, n’était pas en reste,
elle est efficace dès que ça tourne.
À la fin des sixtie’s, la 750 Commando
voit poindre la menace japonaise
avec de plus en plus d’acuité.
Rien de tel qu’un bel habillage Gus Kuhn
pour la remettre à niveau. Si le moteur
est de plus en plus dépassé, la partie-cycle
est encore dans le coup pour autant que
le système Isolastic soit parfaitement réglé.
KAWASAKI 750 H2B 1974
DUCATI 350 DESMO 1972
SUZUKI GT 380 1973
Les Suzuki trois-cylindres deux-temps
s’appelaient GT quelle que soit leur cylindrée.
Ici on a une GT 380, sauf qu’avec la coque Roca,
elle prenait une tout autre allure,
mais ça ne la fait pas aller beaucoup plus vite,
malgré la bonne volonté de Philippe Allain.
Dans le genre radical, la Ducati 350 Desmo
ne fait pas semblant. Partie-cycle
et suspensions rigides, mono avec distribution
desmodromique, c’était la reine
des virages, plus à l’aise encore
sur une route de montagne bien revêtue
que sur un circuit rapide. De plus,
avec son habillage en polyester et sa peinture
pailletée, elle se remarquait de loin malgré
son format réduit.
HONDA CB 750 F1 1977
Le quatre-cylindres simple-arbre à cames
en tête qui a révolutionné le monde de la moto
en 1969 vit ses dernières années en 1977.
La fameuse CB 750 demeure une bonne machine
remise au goût du jour régulièrement.
Elle a beaucoup moins la cote que la première
“quatre-pots” et peut de ce fait être une bonne
affaire, n’est-ce pas Patrice Jalaudin ?
Après avoir frôlé le pire avec l’épisode Rotary
(moteur rotatif), Suzuki reprend des couleurs
en lançant la GS 750 en 1977.
Son quatre-cylindres en ligne double-arbre,
classique mais très réussi, va être à l’origine
d’une lignée qui va être déclinée
en de nombreuses cylindrées.
La GS 1000 n’est pas un modèle
de maniabilité, mais son gros
quatre-cylindres costaud tracte velu.
On ne va pas chipoter, les pots de détente
de la Kawasaki 350 Avenger
de Jean-Marc Adeline ne sont pas d’origine,
mais elle est tout de même bien belle
et surtout pas courante. Ce twin deux-temps
Kawa a précédé les fameux triples et surtout
l’admission s’effectuait par l’intermédiaire
de disques rotatifs sur le côté, solution bien
plus courante en compétition que sur la route.
Les Bultaco 250 Metralla ne courent pas les rues,
surtout un millésime 1978. La marque espagnole
était plus connue pour ses machines
de tout-terrain, surtout de trial où elle fut titrée
au niveau mondial, mais ses motos de route,
voire de circuit, étaient aussi très efficaces,
avec une base moteur très proche.
Ici la jolie machine d’Alain Cacchioli.
JAPAUTO 950 SS
BOL D’OR REPLICA 1974
HONDA CB 350 K2 1970
Moins courante que la CB 350 à “réservoir arrondi”,
cette Honda CB 350 K2 pilotée par Carole Tisserand
est la dernière de la lignée avec ses formes
angulaires en 1970. Son bicylindre à arbre à cames
en tête a fait rêver de nombreuses générations
de motard post soixante-huitards. Il alliait à la fois
des performances suffisantes, une certaine sobriété
face aux concurrents deux-temps et une fiabilité
très honnête. Le rouleau compresseur Honda
était en route.
Reconnaissable entre tous, le monstrueux carénage
Japauto s’est rendu célèbre en remportant la victoire
absolue au Bol d’Or. Sa forme bizarre apportait de l’appui
sur l’avant à haute vitesse selon certaines sources. Quoi
qu’il en soit, le quatre-cylindres Honda réalésé à 950 cm3
en faisait une machine sacrément performante pour
l’époque, mais le bloc avait atteint ses limites et une
nouvelle fonderie sera nécessaire pour atteindre 1000 cm3.
SUZUKI T500 1973 –
YAMAHA 350 RD 1973
Une Suzuki T500 qui fait
l’extérieur à une Yamaha 350 RD,
ce n’est pas vraiment conforme
à l’idée que l’on se fait
de ces deux machines, la Yam’
étant a priori bien plus performante
et agile. Mais Roger Reveyrand,
sur la T500, et Sylvain Techoueyres
étaient là pour s’amuser.
14 Coupes motolégende N° 258
Moins célèbre que les premières H2 bleues
qui gagnaient tout en Critérium, la H2B
clôt la commercialisation de la trois-pattes
deux-temps Kawa en France. Elle sera
encore livrée sous d’autres couleurs aux USA,
la H2C, pendant quelques temps, mais c’en
est bien fini d’une époque d’autant qu’au fil
du temps, elle perd un peu de sa sauvagerie.
N’empêche, c’est la moto de Jean Manchzeck
dans le Joe Bar Team, et sinon celle
de Jean-Noël Brochier sur ce coup-là.
SUZUKI GS 1000 1978
KAWASAKI 350
A7 AVENGER 1969
BULTACO 250
METRALLA GTS 1978
Motos de tourisme,
plus de 500 cm3, 1969 à 1976
BSA A65 1972
Au début des années 70, ça commence à sentir
le sapin pour BSA. Les formes sont devenues
un peu plus anguleuses, histoire de se mettre
au goût du jour, mais la mécanique n’a pas suivi
le rythme imposé par la marée nippone.
Délaissé à son époque, le twin 650 BSA
a depuis repris des couleurs et aujourd’hui
on apprécie la générosité du bicylindre anglais
dès les bas régimes, certainement l’une
des qualités retenues par Michel Duval.
BMW R 100 RS 1978
La BMW R 100 RS d’Éric le Geron est poursuivie
par une meute de japonaises et plus loin par une R 90 S.
Bon, son millésime est un peu “limite” pour rentrer
dans cette catégorie, mais en tout cas elle fut
une digne descendante de la R 90 S,
même si elle n’en a pas encore l’aura.
N° 258 Coupes motolégende 15
Les séries
Série
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
I
Motos de tourisme,
plus de 250 cm3, 1977 à 1985
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
J
Motos de type endurance,
plus de 250 cm3, 1969 à 1983
KAWASAKI 1000 Z2R 1979
La Kawa 1000 Z2R n’est pas une machine
courante. À la fin des années 70,
le quatre-cylindres Kawasaki développé
à partir du 900 Z1 sorti en 1972 a un peu
de mal à rester au niveau de la concurrence,
même réalésé à 1000 cm3.
La Z1R développée vite fait doit y remédier,
mais elle n’est pas très homogène.
La Z2R qui lui succède corrige en grande
partie ses défauts.
GÉRARD COUDRAY –
HONDA 1000 CBX 1979
Double-champion du Monde d’Endurance,
Gérard Coudray est un habitué des Coupes
Moto Légende. Depuis l’an passé, il roule
sur une Honda 1000 CBX qu’il a préparée
pour les courses d’anciennes.
Dans les années 70, la CBX six-cylindres
a remporté le Bol d’Argent, une épreuve
d’Endurance réservée aux machines de série.
SUZUKI RG 500 1989
LAVERDA 1200 1978
Le trois-cylindres Laverda est d’abord développé
en 1000 cm3 puis passe à 1200 cm3 en 1978.
Mais il n’y a pas que la cylindrée qui change.
Le vilebrequin du 1000 était calé à 180°
alors que le 1200 adopte un calage à 120°,
plus classique. Il paraît que le caractère
a diminué, mais ça reste tout de même
une belle mécanique, et Patrick Nano doit
sans doute être d’accord.
Au début des années 80, on ne croit plus
beaucoup aux gros deux-temps, mais Yamaha
sort sa 500 RDLC en 1984 puis Suzuki sa 500 RG
en 1985, laquelle démode aussitôt sa rivale.
Son quatre-cylindres au carré développe 95 ch
alors que son poids à sec n’est que 154 kg.
Cette moto pousse-au-crime est idéale
sur circuit avec juste quelques aménagements,
et Cyril Lebeau doit se prendre
pour Barry Sheene.
SUZUKI 1000 AMA
SUPERBIKES 1980
Au début des années 80 les courses de Superbikes
ont le vent en poupe. Le principe de faire courir
des motos dérivées de la série plaît aux spectateurs
comme aux constructeurs qui se lancent, nombreux,
dans ces nouvelles épreuves.
L’AMA (la fédé américaine) met sur pied
un championnat qui rapidement éclipse celui
de Formule 750. La Suzuki de Didier Chataignier est
une belle représentante de ces premières Superbikes.
SUZUKI GSX 1100 EF 1985
Entre les hyper-sportives deux
ou quatre-temps, les sportivo-GT
ou les routières, la gamme Suzuki est plutôt
éclectique en ce milieu des années 80.
La GSX 1100 EF est une grande routière
qui surprend par ses lignes, presque rétro
à l’avant avec son beau carénage enveloppant,
et très anguleuse à l’arrière. Elle n’a pas
encore une grande cote parmi les collectors,
mais ça pourrait bien changer.
YAMAHA 350 RDLC 1984
La marque aux diapasons a établi une bonne partie
de sa réputation sur les circuits avec ses twins
deux-temps, refroidi par air, puis par eau avec
les TZ 250 et 350. Au tournant des années 80,
sort la RDLC, vite surnommée “la TZ de route”,
qui va relancer l’engouement pour les deux-temps
que l’on croyait mourant. Performante
et assez fiable, la 350 RDLC demeure une bonne
façon d’aborder le deux-temps des années 80.
Qu’en pense Jean-Luc Bernard ?
BMW R 75/5 USINE
EX-PASSET 1971
Jean-Paul Passet était l’un des meilleurs espoirs
français en Endurance au début des seventies.
Malheureusement, un très grave accident lors
des Six Heures de Rouen a mis fin à sa carrière.
Christian Hervet a reconstruit et pilote la BMW sur
laquelle Passet courait en 1971.
HONDA CB 1100R 1983
Super sportive construite seulement
entre 1981 et 1983 pour pouvoir être
homologuée pour la compétition,
la CB 1100R est une redoutable machine
dont le quatre-cylindres développe 115 ch
à 9 000 tr/min. C’est sûr que ça doit pousser
en ligne droite, mais manipuler les 240
et quelques kilos en courbe ne doit pas être
une mince affaire. Thierry Petetin a l’air
de s’en accommoder.
RON CHANDLER –
TRIUMPH
750 TRIDENT 1972
Chaque année, Ron Chandler roule
en Séries B et J sur une Triumph
et une BSA trois-cylindres,
deux machines qui se sont illustrées
en Endurance comme en Formule 750.
Ron a obtenu ses meilleurs résultats
en F750 à Rouen, et surtout à Daytona
en 1972, l’épreuve reine de la catégorie.
DONCQUE-HONDA
1000 DLF 1976
En 1976, Pierre Doncque a la drôle d’idée
de faire courir une Honda 1000 GoldWing
en Endurance. Soutenu par l’importateur suisse,
il met au point un cadre périmétrique
pour accueillir le flat-four de la Gold.
La moto est engagée à plusieurs reprises
dans les épreuves du championnat d’Europe ;
mais la puissance modeste de son moteur
ne lui permet pas de briller.
MOTO GUZZI V50 1979
Sous l’ère De Tomaso, les Moto Guzzi
prennent un coup de jeune
qui leur sera profitable. La V50 est bien
représentative de cette orientation
à la fin des années 70 avec
un moteur et une ligne remaniés.
Dans la tradition de la marque,
la V50 est une bonne machine à rouler
qui sait se tenir dès que ça tourne.
16 Coupes motolégende N° 258
ALAIN GENOUD –
GODIER-GENOUD 1075
ENDURANCE 1981
Triple champion d’Europe d’Endurance en 72,
74 et 75 (le championnat du monde n’existait
pas…), vainqueur du Bol d’Or en 74 et 75,
Alain Genoud est un habitué des Coupes
Moto Légende. Avec Georges Godier, il est le
constructeur des Godier-Genoud qui ont tout
gagné en Endurance et qui continuent à nous
faire rêver en démonstrations.
LAVERDA 750 SFC 1975
La SFC est la version compé-client de la Laverda
750 SF de tourisme. Au début des années 70,
c’était même la seule compétition-client pour
rouler en Endurance et de nombreux privés
l’ont donc pilotée. Mais l’usine engageait aussi
des 750 SFC avec des pilotes de renom, comme
Augusto Brettoni qui termina sur la seconde
marche du podium du Bol d’Or 71 au guidon
d’une 750 SFC. Seulement 549 exemplaires sont
sortis d’usine entre 1971 et 1976.
N° 258 Coupes motolégende 17
Les sériesSÉRIES K ET L
Série
K
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Side-cars de course, châssis
conventionnel, 1946 à 1985
CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014
Série
L
Motos de tourisme,
125 à 175 cm3, 1946 à 1985
KÖNIG-SCHWARZEL
500 1973
PUCH 125 M LUXE 1971
On connaît davantage Puch pour
sa gamme tout-terrain que pour ses versions
routières, surtout dans l’Hexagone.
Avec son monocylindre deux-temps rustique,
sans graissage séparé, et seulement
quatre vitesses, cette machine autrichienne
avait peu de chance d’endiguer la marée
japonaise. Rançon de la simplicité, elle pèse
moins de 100 kg à sec et ses 12 ch doivent
être largement suffisants pour l’entraîner
à près de 120 km/h.
Werner Schwarzel et Andreas Hubert,
champions du monde en 1982 sur LCRYamaha, roulaient pour la première fois
aux Coupes Moto Légende. Ils étaient
sur un attelage conçu par Schwarzel
sur lequel il a décroché le titre de vicechampion du monde 1973. Il était animé
par un 500 König quatre-cylindres à plat,
une mécanique à l’origine conçue pour
le motonautisme.
BMW 750 1958
Bruno Liard est un habitué de la Série K
sur son attelage BMW. Son passager n’a pas
ménagé ses efforts pour maintenir le side
sur ses roues. À l’époque, la plupart des sides
étaient attelés à gauche, à l’anglaise,
car les circuits comportaient presque tous plus
de virages à droite que de courbes à gauche,
ce qui limitait les sorties du “singe”.
YAMAHA RD 200 1973
KIRBY-YAMAHA
750 1972
SUZUKI 125 RG GAMMA 1985
On dit souvent que c’est le passager
qui pilote le basset. C’est peut-être
vrai, mais il ne faut pas oublier
que le side de course est avant tout
un sport d’équipe où pilote
et passager sont tributaires l’un
de l’autre. En tout cas, Claude Garest
semble pouvoir compter sur
son passager qui n’hésite pas à sortir.
Avec la décennie 80, les 125 deviennent plus
radicales que par le passé. Les twins deux-temps
disparaissent peu à peu alors qu’arrivent des
monocylindres deux-temps refroidis par eau
très inspirés par la compétition.
La Suzuki 125 RG en est l’une des meilleures
représentantes, dans l’aspiration de la grosse 500
quatre-cylindres au carré.
La cylindrée 200 cm3 n’a jamais connu
un gros succès en France. La Yamaha
RD 200, tout comme la Suzuki GT 185,
ressemblait trop à une 125 pour
intéresser le possesseur du permis
moto. Aujourd’hui, ces jolies machines
connaissent une nouvelle jeunesse,
comme celle de Yann Parasie. Quasiment
au même poids qu’une 125, elles ont
nettement plus de coffre, ce qui les rend
bien sympathiques.
MOTOCONFORT 125 U46C 1951
STEIDEL-BMW 1000
1973
Au début des années 50, c’est la reconstruction
de l’Europe après une période difficile. Les petites
motos populaires ont le vent en poupe, mais ça
ne va pas durer. Les Motoconfort (ou Motobécane)
sont équipées d’excellents et paisibles monocylindres
culbutés, sauf qu’elles ne survivront pas à la crise
de la moto de la fin des années 50. Une dizaine
d’années plus tard, les japonaises arrivent et vont
lancer la moto-loisir, à l’instar de la Yamaha 125 RDX
(1978) qui lui fait l’intérieur.
Le regard de la passagère de Peter Heine
en dit long sur sa concentration.
Elle n’est pas la première femme à officier
dans un panier. On se souvient
de Dane Rowe, la passagère de Rudi Kurt,
certainement les plus beaux yeux
des paddocks de l’époque, et pas
la moins talentueuse des passagères.
BMW 500 1964
PMC-BMW 1000 1970
Le rôle du passager consiste à maintenir l’attelage
à plat. Il doit donc faire contrepoids et sortir
au rappel dans les virages côté panier et charger
la roue motrice dans les courbes côté moto
ou lors des accélérations. Tout ça en se tenant
ferme et en anticipant le prochain virage.
Pas si simple et très physique !
18 Coupes motolégende N° 258
PEUGEOT 125 P55 1948
Jusqu’au début des années 60, les side-cars
de courses étaient composés d’une moto solo
à laquelle on attelait un panier rudimentaire.
Les roues étaient encore grandes et l’équilibre
précaire. Petit à petit, la taille des roues a
diminué, le cadre de la moto et le panier ont
été remplacés par un châssis spécialement
étudié pour cet usage. Les performances ont
alors progressé terriblement.
La P55 est apparue juste après-guerre.
L’équipement est encore vétuste, fourche
à parallélogramme, boîte à trois vitesses avec
commande au réservoir et un monocylindre
deux-temps qui développe aux alentours
de 4 ch. C’est néanmoins suffisant pour
se déplacer et les protections des pieds
attestent de la vocation utilitaire de la machine
de Thierry Colmez.
HONDA CB 125 TWIN 1978
Pour réussir à suivre le rythme des twins
deux-temps, Honda sort la CB 125 T en 1977,
avec évidemment un twin quatre-temps
qui prend des régimes de folie, 16,6 ch
à 11 500 tr/min. La souplesse n’était pas
au rendez-vous, mais qu’importe,
c’étaient les derniers km/h qui comptaient
et rien d’autre. La version d’Erwan Auffret est
la T2 apparue en 1978 avec ses jantes
à bâtons de type Comstar.
BMW 1000 1975
GILERA 150 SPORT 1953
L’attelage 1000 BMW de Christel Moutelière
était particulièrement élégant : combinaisons
identiques et coordonnées aux couleurs du side.
Ce n’était pas toujours le cas dans le passé
car les side-caristes en Grands Prix gagnaient
moins bien leur vie que les pilotes solos ;
les sponsors ne s’intéressant que très peu
aux trois-roues.
Si en France à la même époque, on a surtout
des petites cylindrées utilitaires, en Italie, on a déjà
un penchant pour les machines ludiques.
Les Gilera 150 sont dérivées des 125 et le monocylindre
culbuté de la Sport développe 7,5 ch à 5 800 tr/min
pour 100 kg. Les 150 seront produites de 1952 à 1960.
Et Alessia Castiglioni aura ramené des images
des Coupes à visionner pour les longues soirées d’hiver.
N° 258 Coupes motolégende 19
Rallye
PAR PIERRE BONTEMPS – PHOTOS P. BONTEMPS, P. BIDAUT
Rallye Touristique
de Côte-d’Or
Le Rallye Touristique de Côte-d’Or qui se déroule
le dimanche matin est devenu un grand classique.
Au point que certains viennent aux Coupes Moto Légende
principalement pour le rallye, organisé magistralement
par le club des Fondus Bourguignons.
Qui a dit qu’il n’était pas possible
de voyager en ancienne ?
Certainement pas Pascal Depret
qui a attelé une remorque bagagère
à sa Terrot 500 RGST de 1952…
La pause casse-croûte à Vitteaux
fut l’occasion de remettre
coupes et récompenses aux pilotes
des plus belles machines.
20 Coupes motolégende N° 258
Cédric Giordano en plein
changement de rapport sur
sa Motoconfort C45 S de 1954.
La Monet-Goyon 250 R3
de Pascal Jean a été primée.
Normal, c’était la plus ancienne
du rallye (1924).
PHOTO : ALEXANDRE BATIFOULIER
PHOTO : P. BIDAULT
PHOTO : MARINE ROCARD
Les partenaires
Conseil général de Côte-d’Or
PHOTO : CHARLY GEORGES
Une nouvelle fois encore Yamaha Motor France
était présent et partenaire de cette 22e édition des Coupes Moto
Légende. En plus de la présentation de Yamaha Classique Service,
la marque a mis à l’honneur les motos gagnantes du concours
de customisation Sport Héritage. Les gagnants (Johann Herbet de Liberty
Yam, Benoit Garrigues de Planet Moto Quad et Florien Martinez
de Patrick Pons Grande Armée) ont été récompensés sur le stand
de Yamaha pendant les Coupes Moto Légende en présence
d’Alexandre Kowalski, directeur marketing de Yamaha France,
et de deux champions du monde : Steve Baker et Christian Sarron.
Bonhams
Comme
chaque année,
le stand BMW
Motorrad n’a
pas désempli.
Présentation de modèles anciens et mise en avant de la dernière-née
de la marque, la Nine T, BMW avait également convié un pinstriper qui
a décoré plusieurs casques à gagner sur l’espace du constructeur.
Pour la première fois, la marque a organisé un concours d’élégance
dont les photos seront bientôt disponibles sur le site de BMW Motorrad.
Kawasaki
Sima-Mash
Mutuelle des Motards
Toujours très efficace dans sa collaboration,
la Mutuelle des Motards nous a aidés cette année
dans la gestion du parking et de la consigne
des casques qui était située à l’entrée du circuit.
Un mur de petites annonces était également
proposé sur le stand du Club LVA en partenariat
avec la Mutuelle des Motards et cette année
encore, deux sociétaires ont pu participer
aux Coupes Moto Légende dans un environnement
privilégié.
La Mutuelle des Motards a également profité
de l’occasion pour lancer sa nouvelle offre
d’assurance dédiée aux motos d’exception :
Collector.
La Boutique
des Coupes
PHOTO : MARINE ROCARD
Depuis de nombreuses années,
Kawasaki est partenaire de l’évènement.
Acteur de premier plan du renouveau de la moto
en France au début des années 70, la marque était
auparavant située à l’entrée du circuit. Cette année,
elle était présente dans les paddocks et présentait
aux nombreux visiteurs l’ensemble de ses modèles
néo-rétros mis en valeur aux côtés des motos
d’exception qui ont tourné
sur le circuit de Dijon-Prenois,
dans l’une des nombreuses séries.
PHOTO : MARINE ROCARD
PHOTO : B. LEBRUN
BMW
La marque Mash,
distribuée par Sima, était installée dans le village
exposants et présentait l’ensemble de la gamme
moto et également les quatre nouveaux modèles :
le 125 Café Racer, le 125 Scrambler, la 125 Vintage
et également la 250 Two Fifty. Sur cette photo,
une Mash 125 Seventy-Five dans l’un des derniers coloris.
22 Coupes motolégende N° 258
Pour la première fois cette année,
le site communautaire des passionnés de moto était présent
dans l’espace clubs. Ce réseau social qui regroupe plus
de 9 000 membres a pu organiser un moment de convivialité
pendant ces deux jours de fête, permettant ainsi
aux membres de se rencontrer “réellement”.
PHOTO : WARM-UP
PHOTO : MARINE ROCARD
PHOTO : MARINE ROCARD
Moto Register
Yamaha
Bonhams Département Moto,
qui est de loin la plus vaste maison de vente aux enchères
en termes d’expertise, était une fois de plus partenaire
des Coupes Moto Légende. Deux motos d’exceptions
étaient offertes aux yeux du public dont cette Brough
Superior 11.50 HP avec un 1000 V-twin à soupapes
latérales de 1935 estimée entre £ 18 000 et 26 000.
Toujours très active, la Fédération Française
des Véhicules d’Époque était présente cette année encore
dans la zone des Clubs. C’est dimanche et sous un soleil
radieux, que son nouveau président, Olivier Weyl, a remis
les prix du concours des Clubs.
... et évidemment l’un des plus grands
champions, Giacomo Agostini, le seul à avoir
décroché 15 titres de champion du monde ;
ici en grande discussion avec
Nicolas Batifoulier, Commissaire général
des Coupes Moto Légende.
PHOTO : MARINE ROCARD
Motul
Partenaire de longue date des Coupes Moto Légende,
Motul avait fait les choses en grand cette année. Il était difficile de passer à côté
du magnifique Motor-home déployé pour l’occasion dans l’allée principale du circuit.
Les visiteurs ont créé de nombreux bouchons devant cet espace qui a accueilli
les séances de dédicaces des champions du monde Steve Baker, Phil Read,
Johnny Cecotto, Christian Sarron, Freddie Spencer...
PHOTO : ALEXANDRE BATIFOULIER
Merci de leur soutien !
FFVE
Partenaire de longue date des Coupes Moto Légende, le Conseil général
de la Côte-d’Or, toujours très impliqué, était notamment associé
aux traditionnels Concours de look et Rallye Touristique.
C’est lors d’une étape de ce rallye à Vitteaux que François Sauvadet,
président du Conseil général de Côte-d’Or et Catherine Louis,
présidente de la commission Jeunesse, animation touristique, sportive
et culturelle ont remis des prix à certains participants en partenariat
avec le club des Fondus Bourguignons et la FFVE (moto la plus ancienne
et la mieux restaurée, femme pilote et sa moto…)
Prise d’assaut par de nombreux
visiteurs en quête d’un produit
dérivé à l’effigie des Coupes Moto
Légende (t-shirts, sweats
à capuche, tasses, casquettes…)
la boutique a accueilli des
auteurs venus dédicacer leurs
ouvrages, ainsi qu’une séance
de dédicaces en présence de
quelques champions du monde.
L’ensemble des produits est
toujours disponible sur internet :
la-boutique.com
N° 258 Coupes motolégende 23

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