Sommaire - Coupes Moto Légende
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Sommaire - Coupes Moto Légende
COUPES MOTO LÉGENDE ÉDITION 2014 Vers des sommets Avec la complicité d’une météo favorable, de champions qui ne ménagèrent pas leurs efforts sur la piste, de participants enthousiastes, de motos d’exception venues de toute l’Europe, de clubs et d’exposants ayant joué le jeu, les Coupes Moto Légende 2014 ont été à nouveau un énorme succès. Sommaire CAHIER SPÉCIAL DE 32 PAGES RÉALISÉ PAR P. BIDAUT, P. BONTEMPS, J.-F. GUITTARD ET T. LERAUD. PHOTOS DE P. BIDAUT, J.-P. BOULMÉ, M. KERNEÏS, J.-P. PRADÈRES, D. ROLLIN, C. SUREKX ET WARM UP. 02 Ambiance / 07 Séries / 20 Rallye / 22 Partenaires CAHIER RÉALISÉ PAR P. B., J.-F. G., N. BATIFOULIER ET S. GARNIER. PHOTOS P. BIDAUT, P. BONTEMPS, F. GIACCIO, J.-P. PRADÈRES, D. ROLLIN, M. ROCARD, A. BATIFOULIER ET WARM-UP PHOTOS. Ambiance PAR J.-F. GUITTARD – PHOTOS P. BIDAUT, P. BONTEMPS, F. GIACCIO, B. LEBRUN, J.-P. PRADÈRES ET WARM-UP PHOTOS Très chic, la 1000 Vincent Rapide légèrement améliorée avec le break Mercedes 170 contemporain pour la tracter. Lors d’un concours d’élégance, il est certain que l’ensemble en provenance d’Allemagne aurait été primé. Des champions, des motos et du public Les 35 000 visiteurs ont été comblés ce week-end et ils ne savaient plus où donner de la tête ; que ce soit comme spectateurs des séries, en chinant sur la bourse, en s’extasiant sur les machines de course dans les stands, en faisant signer leur casquette par des champions de jadis ou en participant au Rallye de Côte-d’Or... Un moment rare ! 2 Coupes motolégende N° 258 N° 258 • JUILLET-AOÛT 2014 Sommaire 06 08 15 16 17 18 ATTENTION Le prochain Moto Légende, n° 259 intitulé septembre 2014, sera en kiosque le jeudi 14 août 2014. Edito 22 42 Pour nous contacter : Moto Légende, BP 40419, 77309 Fontainebleau Cedex. Courriel : [email protected] 4 motolégende N° 258 22 Essais Le po du ster au cemnois tre magdauz ine Les motos pour partir ti en vacances... 24 Années 50 : Motobécane Z 22 C 1954 28 Années 60 : JEUNESSE, INSOUCIANCE, LIBERTÉ… En général, les vacances à moto sont synonymes de jeunesse, d’insouciance, de liberté, de mobilité. Il est vrai que pour beaucoup d’entre nous, les vacances sur deux ou trois roues ne durent qu’un temps, parce que la place à moto, voire en side, est limitée. Après, si la famille s’agrandit, les vacances à moto sont souvent mises entre parenthèses, puis, avec un peu de chance, on peut s’y remettre un peu plus tard. En tout cas, quelle que soit l’époque, on a eu un deux-roues pour partir en vacances, de la plus modeste à la plus prestigieuse. Certains n’hésitèrent pas à aller très loin, d’autres se contentaient d’une destination plus facile, d’autres encore nous faisaient rêver avec leur balade qui pouvait s’apparenter à un défi, comme Fenouil avec ses incroyables périples. Et très récemment, d’autres, ou les mêmes peut-être, ont mis à profit le déplacement sur les Coupes Moto Légende pour revivre une époque au guidon de machines anciennes. Bien entendu, les Britanniques nous montrent souvent l’exemple en la matière, que ce soit en BMW R12 depuis le sud de Londres, ou avec une Kawasaki 750 H2 depuis l’Écosse. Mais d’autres, des Hexagonaux possesseurs du permis gros cube, ont fait le trajet en 125 des années 80, ou en 350 Terrot de 1927. Bref, quelle que soit sa moto, tout le monde était content de son pèlerinage aux Coupes Moto Légende, un cru 2014 exceptionnel à découvrir dans notre cahier central. En attendant le prochain numéro du 14 août, bonnes vacances et à bientôt pour de nouvelles aventures, J.-F. Guittard Cliché News Bulletin d’abonnementt Shopping Web Légende Courrier Triumph T120R Bonneville 1969 32 Années 70 : Honda CB 500 Four 1973 36 Années 80 : BMW R 80 G/S 1981 40 Courrier Les motos de vos vacances CAHIER CENTRAL 50 42 Tranche de vie Fenouil et ses balades Cahier central Coupes Moto Légende 2014 50 Studio 56 Bultaco 125 Gran Prix Replica 1960 56 Des motos et des hommes 62 Claude Decottignies : les Grands Prix avec Michelin 62 Magazine Les choppers Gini-Pink Floyd 70 Gros plan 70 Ducati monos 250 à 450 cm3 72 Restauration Entretenir une moto des années 70 (2) 72 76 78 88 90 94 Avant-Après Petites annonces Agenda Index des articles parus Le mois prochain • Photos de couverture : M. Montange, J.-P. Pradères, Fenouil, M. Cottereau, Warm-Up. Ambiance Ce cyclo Flandria n’est sans doute pas reparti par ses propres moyens le soir même, mais il constitue une bonne base de restauration à condition de retrouver les éléments de carrosserie manquants. Les anciens champions sont toujours heureux de se retrouver pour refaire leurs courses d’antan dans leur tête, et ils apprécient également leur popularité. L’âge leur apporte aussi une certaine sagesse, les tensions exacerbées et autres conflits s’étant atténués avec le temps. Ça n’empêche, sur la piste, certains vieux instincts reprennent le dessus… Àd i après è plusieurs l i i i i l droite, participations en solo sur sa Rickman-Honda, Alain Michel, “notre” champion du monde side-car 1990, roulait pour la première fois aux Coupes en side. Il pose ici avec Michael Burkhard, son passager de 1980 à 1982, et leur attelage Seymaz-Yamaha de 1981, un trio de choc vice-champion du monde cette année-là. Et c’est Michael Burkhard lui-même qui a restauré magnifiquement cet attelage. La Triumph 6/1 est le premier vertical vertical-twin twin produit par Triumph Triumph, à partir de 1933, imaginé par Val Page. Ce ne sera pas un gros succès, mais la légende est en route et Edward Turner se chargera de la descendance avec plus de réussite (bientôt dans la rubrique “Studio”). Loin du bruit et de la fureur entourant le circuit, le Rallye Touristique de Côte-d’Or fait toujours plus d’émules dans une ambiance conviviale et décontractée. Dans ce contexte, on se moque des trajectoires et des performances, on apprécie le paysage, la route qui défile et… le buffet offert au bout de la route ! De gauche à droite, un admirateur de Spencer, Fast Freddie himself, Steve Baker et Johnny Cecotto lors de la séance de dédicaces sur le stand Motul. 4 Coupes motolégende N° 258 « Vous V mé é reconnaissez i ?»O On ne vous ffera pas l’injure de vous demander si vous avez identifié le plus titré des champions motocyclistes qui n’était présent que le samedi. Visiblement content d’être là le grand Giacomo ! Bon alors, laquelle je vais prendre ? Yamaha France avait encore amené, par la route, quelques-unes des plus belles motos de sa collection “héritage”, de quoi faire baver la plupart des nostalgiques des années 70 et 80. N° 258 Coupes motolégende 5 Les séries PAR P. BONTEMPS ET J.-F. GUITTARD – PHOTOS WARM-UP Les séries en photos Certains pilotes venaient montrer ce dont ils étaient capables, d’autres pour exhiber leur moto, mais tous étaient là pour leur plaisir et celui des spectateurs. L’ennui est que nous n’avons pas la place de vous présenter les plus de 1 000 participants, alors il a fallu trier. 8 Série A Motos de Grands Prix, 50 à 350 cm3, jusqu’à 1985. 9 Série B Motos de Grands Prix, 350 à 750 cm3, jusqu’à 1985. 10 Série C Motos des origines à 1930. 11 Série D 13 Série E 14 Série Motos de tourisme et course, plus de 175 cm3, 1931 à 1945. 12 Série Motos de sport et course, 175 à 350 cm3, 1946 à 1968. F 16 Série G 17 Série H 18 Série Motos de tourisme et course, plus de 350 cm3, 1946 à 1968. Motos de tourisme, 250 à 500 cm3, 1969 à 1976. 15 Série Motos de tourisme, plus de 500 cm3, 1969 à 1976. I 19 Série Motos de tourisme, plus de 250 cm3, 1977 à 1985. Motos de tourisme, 125 à 175 cm3, 1946 à 1985. J 20 Rallye Motos de type endurance, plus de 250 cm3, 1969 à 1983. L Touristique de Côte-d’Or. K Side-cars de course, châssis conventionnel, 1946 à 1985. N° 258 Coupes motolégende 7 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 A Motos de Grands Prix, 50 à 350 cm3, jusqu’à 1985 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série B Motos de Grands Prix, 350 à 750 cm3, jusqu’à 1985 AALT TOERSEN – JAMATHI 50TT 1969 La Série A compte toujours de nombreux 50 cm3 de Grands Prix, amenés par le Golden 50 du Hollandais Wim Heeroma. Cette année, ils étaient une vingtaine de “pisse-feu”, Kreidler, Jamathi, Itom, Derbi, Hercules, à en découdre, dont Aalt Toersen sur son Jamathi avec lequel il fut vicechampion du monde 1970. RODNEY GOULD – YAMAHA 250 TZE 1978 Champion du monde 250 en 1970 sur Yamaha, Rodney Gould est resté fidèle à cette marque à chacune de ses participations aux Coupes Moto Légende. Seules différences, sa 250 TZE de 1978 est à refroidissement liquide, contrairement à sa machine de 1970 qui était refroidie par air. JOHNNY CECOTTO – YAMAHA 500 OW53 1981 En 1975, à l’âge de 19 ans, Johnny Alberto Cecotto devient le plus jeune champion du monde de l’histoire en ravissant le titre 350 à Giacomo Agostini. On peut retenir aussi qu’il est le premier champion du monde du continent américain, avant Roberts, Baker, Lavado et consort. À Dijon, il pilotait la 750 Yam’ au guidon de laquelle il remporta le titre mondial 1978, mais aussi cette 500 Yam’. HONDA 250 RC 162 1962 Cette Honda quatre-cylindres de Grands Prix était amenée par le Musée d’Hockenheim. Elle a connu ses heures de gloire avec Jim Redman à son guidon qui s’adjugea le titre mondial en 1962 et 1963. L’année suivante, il termina second, puis la Honda-4 fut remplacée par la fabuleuse six-cylindres qui connut le même succès. PHILIPPE COULON – SUZUKI 500 RG 1977 Le Suisse Philippe Coulon a couru huit saisons de GP sur une Suzuki RG 500. Il est donc logique qu’il roule à nouveau sur la plus célèbre des Suzuki 500 de Grands Prix. Celle-ci est aux couleurs du team Texaco-Herron qui engageait les machines d’usine en GP. Mais elle porte le n° 7 qui laisse supposer que c’est une ex-Sheene. MBA 125 P4X 1984 MBA signifie Morbidelli Benelli Armi. Cette entreprise avait pour but de construire des 125 cm3 compé-clients dérivées de la 125 Morbidelli twin deux-temps championne du monde 1975 et 1976 avec respectivement Paolo Pileri et Pierpaolo Bianchi au guidon. MBA sera champion du monde en 1978 avec Eugenio Lazzarini et trustera les places d’honneur jusqu’en 1987, avant que les multicylindres ne soient interdits en 125. En 1984, 20 des pilotes classées sur 25 au championnat du monde 125 pilotaient une MBA ! FREDDIE SPENCER – HONDA 250 RS 1985 JEAN FORAY – 250 CHEVALLIER 1980 L’Américain Freddie Spencer doit son surnom de “E.T.” à sa rapidité à apprendre le tracé d’un circuit. Triple champion du monde, on retient surtout de lui qu’il est le dernier pilote à avoir été sacré en 250 et 500 la même saison (1985). Cette année, il roulait sur une Honda 250 RS contemporaine de son titre. Depuis plusieurs années, les Chevallier roulent à Dijon. Ces 250 et 350 font partie des rares machines françaises à avoir brillé en GP. Éric Saul a été le premier pilote à marquer des points sur une Chevallier (en 1981), mais bien d’autres champions ont piloté des Chevallier de 1979 à 1987 : Olivier Chevallier, Didier De Radiguès, Thierry Espié, Jean-François Baldé, Jean-Michel Mattioli, et… Jean Foray. PHIL READ – SUZUKI RG 500 À l’origine, Phil Read, octuple champion du monde, venait à Dijon en spectateur car il n’avait pas de moto disponible. Au final, il a roulé sur une 500 MV Agusta sur laquelle il a été titré en 1973 et 1974 et sur une Suzuki RG 500, identique à celle de sa fin de carrière en GP. Christian Sarron a commencé sa carrière en Grands Prix en 250 et 350. Après son titre mondial en quart de litre en 1984, il passe en 500 et devient l’un des dix meilleurs pilotes de la catégorie reine jusqu’en 1990. Il obtient son meilleur résultat en 1989 en terminant troisième du général. À Dijon, il pilotait deux Yamaha, une 500 YZR de 1985 et cette 750 OW31 avec laquelle il a chuté sans gravité. STEVE BAKER – YAMAHA 500 YZR 1986 C’est la cinquième participation consécutive de l’Américain Steve Baker aux Coupes Moto Légende. C’est dire si le champion du monde 1977 de Formule 750 apprécie de rouler à Dijon, circuit où il a disputé plusieurs manches de F750. Comme d’habitude, il avait choisi de rouler sur sa Yamaha 750 OW31 de 1977, mais aussi sur cette 500 Yam’. DIETER BRAUN – HONDA 250 RS 1985 Champion du monde 125 en 1970 sur Suzuki, et 250 en 1973 sur Yamaha, l’Allemand Dieter Braun était un pilote privé spécialiste des petites cylindrées. Et pourtant, sa grande taille (1,82 m) n’était pas un atout. Il venait à Dijon pour la troisième fois. Il a roulé sur une 250 TZ, mais aussi sur la Honda 250 de Spencer. 8 Coupes motolégende N° 258 CHRISTIAN SARRON – YAMAHA 750 OW31 1979 GIACOMO AGOSTINI – MV AGUSTA 500 1968 Ago n’a roulé que le samedi car le dimanche, il commentait le MotoGP pour une chaîne de télévision italienne. Il n’empêche, pour notre plus grand plaisir, il a alterné entre Yam’ et MV, les deux marques pour lesquelles il a remporté ses 15 titres mondiaux en 350 et 500 cm3, de 1966 à 1975. STEPHAN KNITTEL – NORTON 500 PROBOSCIS 1954 Attention, cette Norton 500 n’est pas une Manx, mais un modèle d’usine reconnaissable à son carénage si particulier. Elle a été restaurée et pilotée par John Surtees. Son moteur à course courte et volant externe n’a rien d’un Manx non plus. Aux mains de Ray Amm, cette Norton Model F a terminé vice-championne du monde 1954. C’est le National Motorcycle Museum de Birmingham qui l’avait amenée à Dijon. N° 258 Coupes motolégende 9 News GRANDE-BRETAGNE 34e CLASSIC MOTORCYCLE SHOW DE STAFFORD ASI MOTOSHOW À VARANO BANQUET ITALIEN Les Italiens apprécient tout autant la gastronomie que festoyer sur les circuits. En tout cas, les spectateurs de l’Asi Motoshow sur l’autodrome de Varano, du 9 au 11 mai, en ont pris plein les yeux et les oreilles et, à condition d’aimer l’odeur de Castrol R, plein le nez aussi. videmment, on n’est jamais pressé lors d’un banquet italien ; c’est pourquoi l’Asi Motshow a lieu sur trois jours. Six cent pilotes étaient en piste, regroupés en 16 catégories couvrant toutes les époques, depuis la Siamt 700 V-twin de Pietro Soncini à la position de conduite très… italienne (le guidon très bas avec les fesses en l’air…), jusqu’aux redoutables machines de Grands Prix comme la Yamaha 750 TZ de Mathias Farwick. É Affable, l’immense champion John Surtees s’est senti comme chez lui tant il a pu mesurer l’affection de ses centaines de fans. En haut à droite, 300 000 € chez Bonhams pour cette Brough Superior SS100 ayant appartenu à George Brough himself. Ci-contre, il y a toujours des dingues aux doigts d’or ici, comme le prouve cette BSA V6 constituée de deux moteurs de 750 Rocket 3 ! Vu l’affluence qu’a connue le 34e Carol Nash International MotorCycle Show de Stafford les 26 et 27 avril dernier, la moto ancienne semble en bonne santé. Et d’ailleurs, des sommets ont été atteints lors de la vente Bonhams qui y était associée. rande première à Stafford : une voiture y était en vedette ! Bon, pour être exact, il y avait une moto à côté, et c’est à l’invité d’honneur John Surtees que l’on devait cet exploit. Le seul champion du monde sur deux et G quatre-roues (sept titres sur MV et un en Formule 1) a passé les deux jours à raconter sa carrière et à signer des autographes à côté d’une de ses MV et d’une sublime petite Ferrari blanche et bleue, expédiée des USA par le Barber Museum. Une belle façon de fêter ses 80 ans, le 50e anniversaire de son titre auto, et de récolter des fonds pour sa fondation Henry Surtees (du nom de son fils décédé en course en 2009, à l’âge de 18 ans). Tout autour, les clubs rivalisent d’imagination pour décrocher un prix : ainsi ces Yamaha dans Bel effort du club Rudge avec ses mannequins vivants qui ont passé le salon sur leur moto, en tenue d’époque ! Une MV Agusta 750 S au pedigree impeccable, ça vaut maintenant plus de 100 000 €… 8 motolégende N° 258 un décor “space-age” tout en Mylar®, les membres du club Jawa-CZ fêtant leur 50 ans en tenue traditionnelle tchèque, ou mieux, les mannequins vivants et barbus montés sur leur Rudge pour célébrer les 100 ans de la première victoire de la marque au TT… Les Nordistes du Caiman, des habitués, exposent une rare Triumph 6/1 de 1935, le premier twin dessiné par Val Page. Dehors, entre deux averses, les allées déversent des flots de visiteurs semblant tous se diriger vers la tente de Denis Urman qui a retrouvé, depuis octobre dernier, sa place favorite juste devant l’entrée du hall principal. La vente aux enchères Bonhams, elle, a déménagé dans le hall du fond où les possibilités d’expansion sont meilleures. En vedette, comme souvent, une Brough Superior SS100 ayant appartenu à son créateur George Brough : plus de 300 000 € frais inclus ! Loin derrière, une MV Agusta 750 S dépasse les 100 000 €, suivie de près par quelques Vincent et une autre Brough. Plus de 80 % des lots ont été vendus, on a déjà hâte d’être à la prochaine édition ! J. CAILLOU ANTIPASTI E PRIMO Bien sûr, les motos des années 30 ne constituaient que “il primo” (l’entrée). Mais quelle sélection ! La Rudge Multi de Dante Petrucci avait peut-être un variateur de vitesse, mais son frein avant n’était rien d’autre qu’un frein de vélo. Cela n’a pas empêché l’Italien de se mêler aux monos Sunbeam et twins Harley. Et que diriez-vous d’une Benelli 4TN double-échappement en guise d’antipasti (hors-d’œuvre) ? Son carter de distribution en forme de croix masque une commande d’arbre à cames en tête par pignons. PASTA O RISOTTO ? Si Ducati n’avait pas construit de motos, la marque aurait pu faire des “pasta” (pâtes)… Ainsi, Enea Entati se serait retrouvé avec un bol de “Rotelle” (rondelles) à la sauce bolognaise à la place de sa jolie 98 Sport. C’est la première sportive de Ducati et sa restauration a été terminée juste à temps pour rouler à Varano. Mais si vous préférez un “risotto”, que diriez-vous de la MGC N3A 1931 de Yves Azam ? Son Jap 500 monocylindre prend place dans un cadre en alliage léger coulé qui intègre le réservoir d’essence. C’était l’une des partie-cycles les plus en avance de son époque et il faudra attendre 1980 et la Kawasaki 500 KR de Grands Prix pour retrouver une technologie similaire. Heureusement, JeanFrançois Baldé était présent sur sa Kawasaki KR 500 pour attester de l’avance technique de la marque française. SECUNDO E DOLCI… Dans un banquet italien, le plat principal c’est “il secundo”. À Varano, c’était la Grande Parade des Champions. De nombreuses anciennes gloires des GP, comme Marco Lucchinelli, Pier Francesco Chili, Phil Read, Teuvo Lansivuori, Chas Mortimer, Jean-François Baldé ou Freddie Spencer, se sont élancés pour 20 minutes d’arsouille sur la piste de 2 350 m. Une parade ? Vous plaisantez… Il est toujours agréable de clore un banquet par un bon dessert. En guise de “dolci”, nous avons eu les démonstrations de side-cars, un excellent spectacle avec des passagers sautant d’un bord à l’autre comme des grenouilles affolées. Tiens, justement, les Italiens mangent aussi des grenouilles… Automotoclub Storico Italiano. Site : www.asifed.it Autodrome Riccardo Paletti. Site : www.varano.it Phillip TOOTH (texte et photos) Traduction P. BONTEMPS Avec un développement de 2 350 m et des abords sécurisés, l’Autodrome Riccardo Paletti de Varano est un cadre idéal pour l’Asi Motoshow. Avio Pavan en pleine bourre sur sa Benelli 4TN double-échappement qu’il n’hésite pas à faire frotter. Pietro Soncini affichait une position en selle pour le moins particulière sur sa Siamt 700 V-twin. Enea Entati présente sa 98 Sport fraîchement restaurée, la première Ducati sportive. N° 258 motolégende 9 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 C Motos des origines à 1930 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série D Motos de tourisme et course, plus de 175 cm3, 1931 à 1945 DKW 250 SS KOMPRESSOR 1939 En plus d’une DKW 350 RM trois-cylindres deux-temps de 1953, le musée d’Hockenheim avait amené deux DKW qui participaient aux Grands Prix du championnat d’Europe d’avantguerre, ancêtre des actuels championnats du monde : une 250 SS “Laderpump” de 1937 et une 250 SS Kompressor de 1939. Ces machines sont tellement bruyantes qu’elles étaient surnommées “Singing Saw” (Scie Musicale) pour le plus grand plaisir de nos oreilles… SAROLÉA 500 31S 1931 SCOTT 500 FLYING SQUIRREL 1928 Gros mono culbuté ou twin deux-temps refroidi par eau ? La diversité est de mise entre les deux guerres mondiales. Avec son twin deux-temps à refroidissement liquide, Scott préfigure la Yamaha 350 RDLC qui sortira plus d’un demi-siècle plus tard. La marque belge Saroléa existe depuis 1850 et elle présente sa première moto en 1901. Sa 31S est la 500 Supersport de la gamme. C’est une moto de route contrairement à la 31R réservée à la compétition. BROUGH SUPERIOR 1000 SS80 1938 HARLEY-DAVIDSON 1000 J 1917 Harley-Davidson est LE spécialiste du bicylindre en V depuis 1909, année de sortie de son premier V-twin, la 5D de 810 cm3. Si cette 5D était encore à soupape d’admission automatique tandis que celle d’échappement était latérale, la 1000 J bénéficie d’une admission culbutée à partir de 1916. Et visiblement ça marche si l’on en croit le sourire radieux de Jean-Claude Massines. MOTOSACOCHE 500 C35 1928 La marque suisse Motosacoche doit son nom au premier modèle qu’elle construisit au début du XXe siècle. Il s’agissait d’un ensemble comprenant moteur et réservoir, contenus dans une sacoche qu’il suffisait de fixer à l’aide d’attaches au cadre d’une bicyclette. Ce système permettait de prendre de train avec le vélo dans le forgon et la mécanique en bagage à main. La belle 500 culbutée de Bruno Egloff est bien loin de ce concept originel, et c’est tant mieux… C’est Casimir Ragot qui construisit cette quatre-cylindres à compresseur pour son fils Charles. Les restes très abîmés de cette machines sont découverts par Bertrand Passemar en 1978 chez Charles Ragot. Début 2012, B. Passemar confie la restauration, ou plutôt la reconstruction, de la Ragot à Patrice Coutant de l’Atelier de la Belle Époque. Le travail est terminé juste avant les Coupes où elle effectue ses premiers tours de roues. 10 Coupes motolégende N° 258 NOUGIER 250 TOURNEVIS 1945 De 1932 à 1972, Jean Nougier a conçu et construit une quarantaine de motos de course qui ont remporté de nombreux succès. La 250 Tournevis est la première moto 100 % Nougier car elle n’est pas extrapolée d’une Terrot ou Magnat-Debon comme les précédentes. Son monocylindre double-arbre n’a rien à envier à ses concurrentes étrangères. C’est son entraînement d’ACT par arbre et couples coniques qui lui vaut son surnom de “Tournevis”. PUCH 250 S4 1938 NIMBUS 750 MODEL C MILITAIRE 1934 Si le moteur de cette NSU ressemble à celui d’une Norton CS1, c’est tout simplement qu’ils ont été créés par le même ingénieur, Walter Moore. Quand à son nom, Bullus, il vient du pilote numéro un de NSU, le Britannique Tommy Bullus. Cette 500 à arbre à cames en tête développait 28 chevaux, copieusement exploités à Dijon par Urs Zihlmann. À Dijon, BMW l’annonçait comme une 500 R 47 “usine” de 1930. Il s’agit en fait d’une R 63 de 1929, une 750 cm3 à soupapes en tête. Cette moto vient du musée autrichien de Vorchdorf et a été profondément modifiée dans les années 30 pour courir. Son pilote de l’époque, Theo Schoth l’aurait menée plusieurs fois à la victoire. À Dijon, elle était pilotée par Franz Amering. Armin Schnyder et sa quatre-cylindres Indian sont de vieux habitués des Coupes Moto Légende. Chaque année, il réussit le tour de force d’attaquer comme un beau diable au guidon d’une moto qui n’était pas du tout prévue pour ça. Et ça marche, quand on le voit s’arsouiller avec les nombreux twins Harley ! RAGOT 1000 1920 NSU 500 SS BULLUS 1930 BMW 500 R 63 SPÉCIALE 1929 Les Brough Superior étaient tellement luxueuses qu’on les a surnommées “les Rolls de la moto”. Aujourd’hui, elles comptent parmi les motos anciennes les plus chères, et il n’est pas rare d’en voir une adjugée pour plusieurs centaines de milliers d’euros. Ça n’a pas empêché Kenneth Baxter de bien s’amuser au guidon de son V-twin à soupapes latérales capable de 128 km/h (80 mph). INDIAN 1300 402 FOUR 1931 MAGNAT-DEBON 350 HM5 1927 Magnat-Debon est la marque sœur de Terrot depuis 1922, et la HM5 est identique aux Terrot de même cylindrée, mis à part le logo sur le réservoir. La 350 à soupapes latérales de Bernard Lemoine est dans un très beau jus d’époque, et son pilote soigne sa tenue pour être en accord avec sa machine, pour le plus grand plaisir des spectateurs. Nimbus est une marque danoise qui ne produisit que des quatre-cylindres en ligne longitudinaux de 1919 à 1959. Le Model C est en fait la seconde et dernière version de la Nimbus. On note une distribution par arbre à cames en tête, un cadre en fer plat, et une fourche télescopique, une première en série. La première Puch à moteur deux-temps sort en 1923. Dès le début, la marque autrichienne adopte la technique du balayage en “équicourant” avec deux pistons montés sur une bielle en Y et chambre de combustion commune, une architecture qui sera conservée jusqu’en 1978 et qui garantit une bonne séparation entre gaz frais et brûlés. La 250 S4 de Joël Gachedoit n’échappe pas à la règle. MOTO GUZZI 250 ALBATROS 1939 L’Albatros lancée en 1939 était une compétition-client. En réalité, elle n’était rien d’autre qu’une Guzzi d’usine équipée de l’équipement routier pour participer aux épreuves de ville à ville. Après-guerre, avec l’interdiction des compresseurs en Grands Prix, elle prit le chemin des circuits et son mono simple-ACT s’illustra aux mains de nombreux pilotes privés. N° 258 Coupes motolégende 11 News FRIEDEL MÜNCH LE MAMMUT EST ORPHELIN riedel Münch est décédé le 27 avril à l’âge de 87 ans. Il restera dans l’histoire comme le génial constructeur des Münch Mammut. Au salon de Cologne 1965, il présente sa Mammut, une moto animée par le quatre-cylindres 1000 cm3 refroidi par air de la voiture NSU. Avec ses 55 ch, ses 300 kg, et ses 190 km/h en pointe, elle en impose… tout comme son prix qui en fait la moto la plus chère et la plus rapide de son époque. La Mammut évoluera au fil des ans : 1000 TT en 67, 1200 TTS de 88 ch en 68, Münch4 TTS-E injection de 104 ch en 72, TTS-E Turbo de 125 ch en 76, ou encore 1400 TI de 143 ch en 78. Au final, 478 Mammut ont été produites entre 1965 et 1978. P.B. RUSS COLLINS F Friedel Münch au guidon de l’une des premières Mammut à moteur NSU Prinz de 1000 cm3. r À veni MONTLHÉRY M ON / 21 ET 22 JUIN CAFÉ RACER FESTIVAL 2014 es amateurs de café-racers, anciens comme modernes, ont rendez-vous pour la seconde édition du Café Racerr Festival sur l’autodrome de Linas-Montlhéry (91) les 21 et 22 juin. 200 pilotes sont attendus dans cinq catégories : café-racers d’avant 1985, café-racers d’après 1985, motos stock, motos de course et side-cars. Ils participeront à des démonstrations en piste, mais aussi à des sprints. Côté village, plusieurs constructeurs (BMW, Ducati, Honda, Moto Guzzi, et Triumph), mais aussi des grands noms de la préparation, ont annoncé leur présence. Entrée 10 € pour une journée et 15 € pour les deux jours. Réservation des billets sur www.caferacer-festival.fr L r À veni 18-19 1 8-1 19 OCTOBRE AU BOURGET 14e SALON AUTOMÉDON e 14e Salon Automédon consacré aux voitures et motos de collection se tiendra dans le hall 4 du parc des expositions de Paris-Le Bourget (93) les 18 et 19 octobre prochains. Le thème de cette édition sera “compétition et performance”. L 10 motolégende N° 258 Sur 20 000 m2, vous y trouverez 350 stands de clubs et de professionnels, ainsi qu’un parking de collection en extérieur. Les 18 et 19 octobre, de 9h à 19h. Entrée à 12 €. Gratuit pour les enfants de moins de 14 ans. Site : www.automedon.fr CROIX-EN-TERNOIS 7e JOURNÉES DUCACH’TIS DU NORD n vrai bonheur que ces septièmes Journées Ducach’tis du Nord qui se sont tenues sur le circuit de Croix-enTernois (62) les 19 et 20 avril. Marc Vandest et son équipe sont maintenant bien rodés. Le concept est simple : depuis quelques années, le Ducati Club de France organise des weekends sur circuits réservés aux pistards et motos préparées. Le U FAST AND FURIOUS L’immense champion américain de dragsters Russ Collins est mort des suites d’un cancer le 12 mai dernier. Avant lui, les dragsters végétaient dans une semi-clandestinité ; Russ Collins y a amené le bruit, la fureur et un sens inné du spectacle. Après avoir utilisé un seul moteur de CB 750 Honda, il construit un drag à deux, puis trois moteurs de CB 750, pulvérisant tous les records. Victime d’un crash spectaculaire à 280 km/h sur son fameux “triple”, il conçoit sur son lit d’hôpital un nouveau drag’, à moteur de deux litres utilisant deux bases de CB 750 positionnées en V. C’est le fameux “Sorcerer” qui lui a permis de descendre pour la première fois sous la barre des sept secondes au 400 mètres départ arrêté, et d’établir un record qui dura 11 ans. Technicien averti, Collins avait créé sa compagnie RC Engineering qui commercialisa des pièces de dragsters et des pots d’échappement, puis qu’il avait concentré sur les systèmes d’injection haute performance utilisés par tous les préparateurs de voitures aux USA. Il était venu en France pour une unique et inoubliable démonstration sur le Circuit Paul-Ricard lors du Moto Journal 200 en 1979. Il avait 75 ans. J. B. club n’est nullement sectaire et vous pouvez vous inscrire avec une moto autre qu’une Ducati. Il suffit d’en être membre, le but avoué étant “de se faire plaisir sur une piste”. Ces journées sont organisées dans tout l’Hexagone. Il suffit de se connecter sur le site et de choisir la réunion qui vous convient. Site : www.desmo-net.com H.-M. LEURETTE Marie Thomas roule depuis six ans avec sa Triumph 675 Daytona. Très rapide avec un style coulé, elle participe avec succès à des courses de côte et d’endurance. HORS-SÉRIE MOTO LÉGENDE LES MOTEURS DE LÉGENDE Deux-temps, quatre-temps ou rotatif, mono, twin, trois, quatre ou six-cylindres, vertical, en V, à plat, de course ou de série : les architectures moteur sont particulièrement nombreuses en moto. Même si le quatre-cylindres en ligne est aujourd’hui quasi-universel, c’était loin d’être le cas dans un passé pas si lointain. Des moteurs étonnants cohabitaient et certains vous ont marqué à coup sûr ! Retrouvez-les dans le dernier hors-série de Moto Légende qui est consacré à ces chefs-d’œuvre mécaniques. Hors-série Moto Légende “Les moteurs de légende”, 124 pages pour 6,20 €, en kiosque jusqu’au 22 juillet. CHAMPIONNAT VMA GRAND PRIX HISTORIQUE DU PAS-DE-CALAIS a troisième manche du championnat VMA s’est tenue dans le cadre du Grand Prix Historique du Pas-de-Calais qui s’est déroulé du 2 au 4 mai sur le circuit de Croix-en-Ternois (62). Je ne sais si ce sont les spectateurs ou les participants qui cherchent le plus cette ambiance du Continental Circus si chère aux anciens mais ici, on est servi avec en plus les savoureux commentaires de François Gomis ! Quel plaisir que d’assister à ces courses VMA ! Il faut remercier Evelyne Desbordes, la déléguée de la FFM qui se donne sans compter pour organiser ce championnat L qui lui tient tant à cœur : « C’est déjà la troisième course pour les solo et la première pour les side-cars. La saison est maintenant bien lancée, la hiérarchie n’est pas encore bien établie et de plus, il reste encore six courses solos et quatre courses sidecars (deux manches par épreuve). On comptait 158 pilotes engagés sur ce seul week-end où il y a toujours trois courses par catégorie (une exception dans la saison). De plus, un temps digne du sud de la France a permis des courses fantastiques. Une seule chute sans gravité a autorisé un rythme effréné entre chaque manche. Le rendez-vous est déjà pris pour 2015 malgré la crise. » Tous les résultats sur www.pilotes-vma.fr Évelyne et Christian Desbordes, tél. 06 72 86 28 58. H.-M. LEURETTE Steve Perlinski a survolé tous ses adversaires aussi bien en solo qu’en side-car raflant six victoires. N° 258 motolégende 11 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 E Motos de sport et course, 175 à 350 cm3, 1946 à 1968 BSA 350 DBD32 GOLD STAR 1959 En 1937, une BSA M23 Empire Star réussit à rouler à plus de 100 mph de moyenne (161 km/h) sur un tour de l’anneau de Brookland. Cette performance lui vaut une médaille, la Gold Star. Dès lors BSA donne le nom de Gold Star à ses modèles haut de gamme, une tradition qui perdurera jusqu’à la fermeture de la marque en 1971. HONDA 250 CB72 DREAM 1967 AJS 350 7R 1958 Jusque dans les années 60, les pilotes privés en Grands Prix 350, n’on d’autre choix que de rouler sur une Norton Manx ou une AJS 7R. Si la Manx est plus performante avec son double-ACT, le moteur simple-arbre de la 7R est plus facile à mettre au point… ce qui est important pour un pilote désargenté. La CB72, version sportive de la C72, fait partie des premières Honda importées en France par Psalty dès 1961. Son bicylindre est on ne peut plus moderne avec son arbre à cames en tête, ses deux carburateurs et son démarreur, un équipement encore rarissime sur les machines européennes. Avec la 305 CB77 elle assure l’implantation de la marque en France, avant l’arrivée de la révolutionnaire CB 450 en 1966. NORTON 350 MANX M40 1954 Avec les Yamaha TZ, les Norton Manx, en 350 comme en 500, sont certainement les compé-clients les plus répandues, mais aussi les plus recherchées. De nos jours, les Manx en piste sont largement modifiées côté mécanique pour gagner en fiabilité. Elles bénéficient de l’apport de technologies modernes, sans pour autant que ça se voie… sauf au niveau des performances ! DUCATI 350 SEBRING MARK III 1966 Les monocylindres Ducati coursifiés de 250 à 450 cm3 étaient très nombreux en série E. Mais de l’avis général, la 350 Sebring de Maxwell Bridge était l’une des plus belles, et comme ses passages en courbe étaient particulièrement spectaculaires, c’est avec plaisir qu’elle figure ici. Et pourtant, le moteur Sebring est loin d’être le plus performant, mais son pilote l’a peut-être un peu… vitaminé… NSU 250 SPORTMAX 1955 En 1955, Hans Peter Müller remporte le titre mondial 250 au guidon de la NSU Sportmax officielle. La firme en dérive une compéclient très proche de la version usine. Elle conserve entre autre l’entraînement de l’arbre à cames par bielle et excentrique, une technique inédite à l’époque et qui n’a pas fait école depuis. La Sportmax de Roland Rattunde est une Replica très bien réalisée. LIENGME-AERMACCHI 350 ALA D’ORO 1968 Chez Aermacchi, les 250 et 350 Ala d’Oro sont des compé-clients destinées aux pilotes privés. Elles étaient nombreuses à rouler à Dijon. Celle de Andras Szabadiest est équipée d’un cadre Liengme. Ces Ala d’Oro étaient redoutables dans les épreuves nationales. 12 Coupes motolégende N° 258 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 E Motos de sport et course, 175 à 350 cm3, 1946 à 1968 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série F Motos de tourisme et course, plus de 350 cm3, 1946 à 1968 BSA 350 DBD32 GOLD STAR 1959 EGLI-VINCENT 1330 1968 Les 1000 Vincent étaient en leur temps les machines les plus rapides de la production mondiale, atteignant les 200 km/h dès les années 50. Sauf que la partie-cycle et les freins avaient un peu de mal à suivre le rythme. Heureusement, Monsieur Fritz Egli dessina une partie-cycle à la mesure du gros V-twin, si bien qu’aujourd’hui encore ces machines reconstruites font le bonheur de leur propriétaire et des spectateurs. En 1937, une BSA M23 Empire Star réussit à rouler à plus de 100 mph de moyenne (161 km/h) sur un tour de l’anneau de Brookland. Cette performance lui vaut une médaille, la Gold Star. Dès lors BSA donne le nom de Gold Star à ses modèles haut de gamme, une tradition qui perdurera jusqu’à la fermeture de la marque en 1971. HONDA 250 CB72 DREAM 1967 AJS 350 7R 1958 Jusque dans les années 60, les pilotes privés en Grands Prix 350, n’on d’autre choix que de rouler sur une Norton Manx ou une AJS 7R. Si la Manx est plus performante avec son double-ACT, le moteur simple-arbre de la 7R est plus facile à mettre au point… ce qui est important pour un pilote désargenté. La CB72, version sportive de la C72, fait partie des premières Honda importées en France par Psalty dès 1961. Son bicylindre est on ne peut plus moderne avec son arbre à cames en tête, ses deux carburateurs et son démarreur, un équipement encore rarissime sur les machines européennes. Avec la 305 CB77 elle assure l’implantation de la marque en France, avant l’arrivée de la révolutionnaire CB 450 en 1966. BSA A65 SPITFIRE MKII 1966 Les BSA twins sont à l’origine des machines plutôt paisibles n’encourageant pas à essorer la poignée. Pourtant, leur bicylindre a des cotes supercarrés et la Spitfire MKII, comme celle d’Alain Herault, revendiquait 55 ch grâce à un arbre à cames racing et deux carburateurs Amal GP. TONY FOALE-AERMACCHI 350 1972 Les 350 Aermacchi ont toujours bien figuré en compétition, notamment les Ala d’Oro, version compétition-client du joli mono horizontal italien. Mais il y eut d’autres versions moins connues, notamment avec cette partie-cycle Tony Foale très efficacement maîtrisée par Joël Niel. NORTON 350 MANX M30 1954 NORTON DOMINATOR 88 1956 À l’aube des années 50, la Norton 88, dotée d’un twin 500, adopte le cadre “Featherbed” (lit de plumes) qui fut développé pour la célébrissime Manx. Il s’agit d’un double-berceau tubulaire avec un bras oscillant et deux combinés. Il sera largement copié jusqu’à la fin des années 70 ! Si le cadre était en avance, le moteur était plus à la peine, mais la 88, comme celle de Thibaud Poupeau, demeure une superbe machine. Avec les Yamaha TZ, les Norton Manx, en 350 comme en 500, sont certainement les compé-clients les plus répandues, mais aussi les plus recherchées. De nos jours, les Manx en piste sont largement modifiées côté mécanique pour gagner en fiabilité. Elles bénéficient de l’apport de technologies modernes, sans pour autant que ça se voie… sauf au niveau des performances ! DUCATI 350 SEBRING MARK III 1966 Les monocylindres Ducati coursifiés de 250 à 450 cm3 étaient très nombreux en série E. Mais de l’avis général, la 350 Sebring de Maxwell Bridge était l’une des plus belles, et comme ses passages en courbe étaient particulièrement spectaculaires, c’est avec plaisir qu’elle figure ici. Et pourtant, le moteur Sebring est loin d’être le plus performant, mais son pilote l’a peut-être un peu… vitaminé… NSU 250 SPORTMAX 1955 En 1955, Hans Peter Müller remporte le titre mondial 250 au guidon de la NSU Sportmax officielle. La firme en dérive une compéclient très proche de la version usine. Elle conserve entre autre l’entraînement de l’arbre à cames par bielle et excentrique, une technique inédite à l’époque et qui n’a pas fait école depuis. La Sportmax de Roland Rattunde est une Replica très bien réalisée. LIENGME-AERMACCHI 350 ALA D’ORO 1968 Chez Aermacchi, les 250 et 350 Ala d’Oro sont des compé-clients destinées aux pilotes privés. Elles étaient nombreuses à rouler à Dijon. Celle de Andras Szabadiest est équipée d’un cadre Liengme. Ces Ala d’Oro étaient redoutables dans les épreuves nationales. 12 Coupes motolégende N° 258 TRIUMPH BONNEVILLE T120 1965 S’il est bien une anglaise mythique, c’est la Triumph Bonneville. La T120 de 1965 n’est pas la plus réputée, mais quel que soit le millésime, le moteur est un vrai enchantement, répondant avec vigueur à bas régime et vous distillant de bonnes vibrations, le tout avec une sonorité réjouissante. Cet exemplaire appartenant à Jürgen Stienen a dû faire bien des envieux. BMW R 69 S 1967 Dans les années 60, on voit surtout des BMW noires, et l’on se méfie notamment de celles de la maréchaussée. Sauf que les gendarmes n’avaient pas droit à la R 69 S, le modèle le plus performant de la gamme d’alors. Le 600 flat-twin était certes moins vif qu’un Bonneville contemporain, mais développait tout de même 42 ch, de quoi lui faire approcher les 170 km/h une fois bien lancé. Est-ce que Igor Masera les a tutoyés lors de cette édition ? BSA 500 GP 1968 La BSA 500 GP de Hans Broennimann est poursuivie par une meute, Matchless G50 de Martin Jouët, puis une Seeley-Velocette Venom et quelques autres furieux qui ne demandent qu’à en découdre. Le prochain freinage sera chaud ! L’enjeu ? Il n’y en a pas, ou plutôt juste celui de s’amuser et de tâter ses limites pour le plaisir. N° 258 Coupes motolégende 13 News RECORD À LINAS-MONTLHÉRY 36 ANS APRÈS SUR UNE 125 KAWA TRIMAX UN PRO POUR LES TRIUMPH DES ANNÉES 90 epuis 2011, Maxence Sonilhac se consacre exclusivement aux Triumph T3 lancées en France à partir de 1992. Même si les T3 sont solides, les concessionnaires rechignent à s’occuper de ces machines déjà âgées. Les pièces neuves viennent d’Angleterre, il a constitué un catalogue de pièces adaptables, met de côté ou “refabrique” celles qui sont indisponibles et vend sur Internet. En à peine trois ans, il est devenu la référence pour l’entretien, la fourniture de pièces et la restauration de ces Triumph aux portes de la collection. Trimax, 8 imp. de La Garenne, 63800 St-Bonnet-lès-Allier (près de Billom), tél. 09 65 23 55 04. Site : www.trimax-moto.com J.-P. RAYNAUD l y a 36 ans, le 25 mars 1978 pour être précis, sept journalistes d’horizons divers se lançaient à la conquête d’un record du monde sur l’anneau de Montlhéry, celui des 24 Heures en 125 cm3. Emmenés par Jacques Potherat, Philippe Michel, Jean-Pierre Edart, Olivier de la Garoullaye, Didier Coste, Dominique Pascal D I et Benoît Pérot, au guidon d’une Kawasaki 125 prêtée par Xavier Maugendre et préparée par Jacky Rittaud (le sorcier maison), allaient tenter de battre le précédent record. Et donc, 36 ans plus tard, le 27 mai dernier, soit le jour de bouclage de Moto Légende, une petite partie de l’équipe d’alors (quatre d’entre eux manquent à l’appel) va tenter d’égaler ou de battre le record de France des six heures établi à l’époque, à 105,479 km/h de moyenne. La petite Kawa est toujours la même, remise en route grâce aux bons soins de Jacky Rittaud après 35 ans de léthargie. On ne vous donnera pas le résultat de la tentative, à cause de notre bouclage se terminant avant la fin des six heures, mais ce n’est pas d’une importance capitale. L’aventure, plus humaine que sportive, a pu être tentée grâce au concours du Groupe Utac Ceram, qui fête cette année les 90 ans de l’historique anneau au travers de tels événements. Site : www.utac.com i bon nombre de clubs sont souvent dédiés soit un modèle particulier, soit à une catégorie spécifique, chez On the Road Again, on prône tout simplement l’ouverture à 380°… Hé oui, 360 + 20 % de bonus = 380° ! Il vous suffit juste d’avoir une moto classique, de la bonne humeur et de l’enthousiasme à partager. La recette est somme toute… toute simple ! Faire rouler les souvenirs et les motos des années 60 à fin 80, et aimer la vie entre potes est la seule finalité de cette entité à la philosophie universelle. S SUR BASE YAMAHA XJR 1300 INLINE-4 CONCEPT PROJECT amaha Motor Europe et le préparateur Keinosuke “Keino” Sasaki s’associent pour un projet unique : donner une forme plus concrète et puriste au concept Sport Heritage imaginé par Yamaha, des motos inspirées du passé, mais conçues pour l’avenir. Cette nouvelle création sera développée par Keino dans son atelier newyorkais sur la base du quatrecylindres de la XJR 1300. Son objectif est de mettre en valeur l’esthétique du moteur refroidi par air. Les composants Y 12 motolégende N° 258 de la partie-cycle, tels que cadre, réservoir et train avant seront redessinés, préparés et modifiés. La machine respectera la philosophie Sport Heritage de la marque à laquelle Keino apportera sa touche personnelle. Pour lui, le fait de conjuguer vintage et performances est une occasion unique d’exercer ses talents pour faire ressortir la beauté mécanique de la moto. Résultat dans quelques semaines… P.B Le club On The Road Again est un groupe où l’amitié et la convivialité sont les seuls carburants de la passion, sans prise de tête et surtout en toute simplicité. Michel Luce, Jean-Louis Gayot, Hervé Huet, Laurent Cochard et Daniel Nataf vous souhaitent la bienvenue et à très bientôt… on the road again ! Hervé Huet, On the Road Again, 53 rue de Bellevue, 92100 Boulogne, tél. 06 84 98 24 17. Courriel : [email protected] PHOTO P. BIDAUT CLUBS ON THE ROAD AGAIN... r À veni SUR S UR LE CIRCUIT CAROLE es 12 et 13 juillet, la Grande Fête Nationale de la Moto accueillera le premier X-Roadster sur le circuit Carole (93). Sous cette dénomination L PREMIER X-ROADSTER se cache la première course de roadsters au monde sur circuit mixte (bitume, sable, terre et… un virage volontairement mouillé !). On y attend quelques déjantés comme Serge Nuques (Ze Chevallier de Groland), Denis Bouan (sept fois vainqueur du Moto Tour), Ornella Ongaro (l’une des filles les plus rapides du monde), ou encore Richard Almet (multiple recordman du monde de vitesse en weelhing)… Rien que les procédures de départs à l’américaine (main gauche sur le casque, ou debout à côté de la moto avec la main droite sur la poignée de gaz et le bras gauche tendu vers le ciel) constitueront un spectacle. Les courses par élimination vont s’enchaîner jusqu’à la finale, ce qui garantit une bonne dose d’adrénaline incompatible avec un pacemaker… De multiples animations complèteront les courses, comme la commémoration du titre mondial de Patrick Pons en 1979, avec un sosie en piste qui recevra son trophée… Bref, un week-end intense à ne pas manquer ! Tarifs : gratuit le samedi et pour les moins de 12 ans, 16 € (billets en prévente) ou 21 € (billets sur place) le dimanche. Courriel : [email protected] Site : www.grandefetenationale delamoto.com N° 258 motolégende 13 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 G Motos de tourisme, 250 à 500 cm3, 1969 à 1976 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série H MOTO MORINI 3 ½ SPORT 1975 GUS KUHN-NORTON 750 COMMANDO 1969 Superbe la Morini 3 ½ Sport de Stephen Garner. Ce bicylindre en V culbuté n’était certes pas le plus puissant du moment, mais il offrait de jolies sensations avec des montées en régime réjouissantes et une sonorité enthousiasmante. Et comme sa partie-cycle, sportive à l’italienne, n’était pas en reste, elle est efficace dès que ça tourne. À la fin des sixtie’s, la 750 Commando voit poindre la menace japonaise avec de plus en plus d’acuité. Rien de tel qu’un bel habillage Gus Kuhn pour la remettre à niveau. Si le moteur est de plus en plus dépassé, la partie-cycle est encore dans le coup pour autant que le système Isolastic soit parfaitement réglé. KAWASAKI 750 H2B 1974 DUCATI 350 DESMO 1972 SUZUKI GT 380 1973 Les Suzuki trois-cylindres deux-temps s’appelaient GT quelle que soit leur cylindrée. Ici on a une GT 380, sauf qu’avec la coque Roca, elle prenait une tout autre allure, mais ça ne la fait pas aller beaucoup plus vite, malgré la bonne volonté de Philippe Allain. Dans le genre radical, la Ducati 350 Desmo ne fait pas semblant. Partie-cycle et suspensions rigides, mono avec distribution desmodromique, c’était la reine des virages, plus à l’aise encore sur une route de montagne bien revêtue que sur un circuit rapide. De plus, avec son habillage en polyester et sa peinture pailletée, elle se remarquait de loin malgré son format réduit. HONDA CB 750 F1 1977 Le quatre-cylindres simple-arbre à cames en tête qui a révolutionné le monde de la moto en 1969 vit ses dernières années en 1977. La fameuse CB 750 demeure une bonne machine remise au goût du jour régulièrement. Elle a beaucoup moins la cote que la première “quatre-pots” et peut de ce fait être une bonne affaire, n’est-ce pas Patrice Jalaudin ? Après avoir frôlé le pire avec l’épisode Rotary (moteur rotatif), Suzuki reprend des couleurs en lançant la GS 750 en 1977. Son quatre-cylindres en ligne double-arbre, classique mais très réussi, va être à l’origine d’une lignée qui va être déclinée en de nombreuses cylindrées. La GS 1000 n’est pas un modèle de maniabilité, mais son gros quatre-cylindres costaud tracte velu. On ne va pas chipoter, les pots de détente de la Kawasaki 350 Avenger de Jean-Marc Adeline ne sont pas d’origine, mais elle est tout de même bien belle et surtout pas courante. Ce twin deux-temps Kawa a précédé les fameux triples et surtout l’admission s’effectuait par l’intermédiaire de disques rotatifs sur le côté, solution bien plus courante en compétition que sur la route. Les Bultaco 250 Metralla ne courent pas les rues, surtout un millésime 1978. La marque espagnole était plus connue pour ses machines de tout-terrain, surtout de trial où elle fut titrée au niveau mondial, mais ses motos de route, voire de circuit, étaient aussi très efficaces, avec une base moteur très proche. Ici la jolie machine d’Alain Cacchioli. JAPAUTO 950 SS BOL D’OR REPLICA 1974 HONDA CB 350 K2 1970 Moins courante que la CB 350 à “réservoir arrondi”, cette Honda CB 350 K2 pilotée par Carole Tisserand est la dernière de la lignée avec ses formes angulaires en 1970. Son bicylindre à arbre à cames en tête a fait rêver de nombreuses générations de motard post soixante-huitards. Il alliait à la fois des performances suffisantes, une certaine sobriété face aux concurrents deux-temps et une fiabilité très honnête. Le rouleau compresseur Honda était en route. Reconnaissable entre tous, le monstrueux carénage Japauto s’est rendu célèbre en remportant la victoire absolue au Bol d’Or. Sa forme bizarre apportait de l’appui sur l’avant à haute vitesse selon certaines sources. Quoi qu’il en soit, le quatre-cylindres Honda réalésé à 950 cm3 en faisait une machine sacrément performante pour l’époque, mais le bloc avait atteint ses limites et une nouvelle fonderie sera nécessaire pour atteindre 1000 cm3. SUZUKI T500 1973 – YAMAHA 350 RD 1973 Une Suzuki T500 qui fait l’extérieur à une Yamaha 350 RD, ce n’est pas vraiment conforme à l’idée que l’on se fait de ces deux machines, la Yam’ étant a priori bien plus performante et agile. Mais Roger Reveyrand, sur la T500, et Sylvain Techoueyres étaient là pour s’amuser. 14 Coupes motolégende N° 258 Moins célèbre que les premières H2 bleues qui gagnaient tout en Critérium, la H2B clôt la commercialisation de la trois-pattes deux-temps Kawa en France. Elle sera encore livrée sous d’autres couleurs aux USA, la H2C, pendant quelques temps, mais c’en est bien fini d’une époque d’autant qu’au fil du temps, elle perd un peu de sa sauvagerie. N’empêche, c’est la moto de Jean Manchzeck dans le Joe Bar Team, et sinon celle de Jean-Noël Brochier sur ce coup-là. SUZUKI GS 1000 1978 KAWASAKI 350 A7 AVENGER 1969 BULTACO 250 METRALLA GTS 1978 Motos de tourisme, plus de 500 cm3, 1969 à 1976 BSA A65 1972 Au début des années 70, ça commence à sentir le sapin pour BSA. Les formes sont devenues un peu plus anguleuses, histoire de se mettre au goût du jour, mais la mécanique n’a pas suivi le rythme imposé par la marée nippone. Délaissé à son époque, le twin 650 BSA a depuis repris des couleurs et aujourd’hui on apprécie la générosité du bicylindre anglais dès les bas régimes, certainement l’une des qualités retenues par Michel Duval. BMW R 100 RS 1978 La BMW R 100 RS d’Éric le Geron est poursuivie par une meute de japonaises et plus loin par une R 90 S. Bon, son millésime est un peu “limite” pour rentrer dans cette catégorie, mais en tout cas elle fut une digne descendante de la R 90 S, même si elle n’en a pas encore l’aura. N° 258 Coupes motolégende 15 Les séries Série CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 I Motos de tourisme, plus de 250 cm3, 1977 à 1985 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série J Motos de type endurance, plus de 250 cm3, 1969 à 1983 KAWASAKI 1000 Z2R 1979 La Kawa 1000 Z2R n’est pas une machine courante. À la fin des années 70, le quatre-cylindres Kawasaki développé à partir du 900 Z1 sorti en 1972 a un peu de mal à rester au niveau de la concurrence, même réalésé à 1000 cm3. La Z1R développée vite fait doit y remédier, mais elle n’est pas très homogène. La Z2R qui lui succède corrige en grande partie ses défauts. GÉRARD COUDRAY – HONDA 1000 CBX 1979 Double-champion du Monde d’Endurance, Gérard Coudray est un habitué des Coupes Moto Légende. Depuis l’an passé, il roule sur une Honda 1000 CBX qu’il a préparée pour les courses d’anciennes. Dans les années 70, la CBX six-cylindres a remporté le Bol d’Argent, une épreuve d’Endurance réservée aux machines de série. SUZUKI RG 500 1989 LAVERDA 1200 1978 Le trois-cylindres Laverda est d’abord développé en 1000 cm3 puis passe à 1200 cm3 en 1978. Mais il n’y a pas que la cylindrée qui change. Le vilebrequin du 1000 était calé à 180° alors que le 1200 adopte un calage à 120°, plus classique. Il paraît que le caractère a diminué, mais ça reste tout de même une belle mécanique, et Patrick Nano doit sans doute être d’accord. Au début des années 80, on ne croit plus beaucoup aux gros deux-temps, mais Yamaha sort sa 500 RDLC en 1984 puis Suzuki sa 500 RG en 1985, laquelle démode aussitôt sa rivale. Son quatre-cylindres au carré développe 95 ch alors que son poids à sec n’est que 154 kg. Cette moto pousse-au-crime est idéale sur circuit avec juste quelques aménagements, et Cyril Lebeau doit se prendre pour Barry Sheene. SUZUKI 1000 AMA SUPERBIKES 1980 Au début des années 80 les courses de Superbikes ont le vent en poupe. Le principe de faire courir des motos dérivées de la série plaît aux spectateurs comme aux constructeurs qui se lancent, nombreux, dans ces nouvelles épreuves. L’AMA (la fédé américaine) met sur pied un championnat qui rapidement éclipse celui de Formule 750. La Suzuki de Didier Chataignier est une belle représentante de ces premières Superbikes. SUZUKI GSX 1100 EF 1985 Entre les hyper-sportives deux ou quatre-temps, les sportivo-GT ou les routières, la gamme Suzuki est plutôt éclectique en ce milieu des années 80. La GSX 1100 EF est une grande routière qui surprend par ses lignes, presque rétro à l’avant avec son beau carénage enveloppant, et très anguleuse à l’arrière. Elle n’a pas encore une grande cote parmi les collectors, mais ça pourrait bien changer. YAMAHA 350 RDLC 1984 La marque aux diapasons a établi une bonne partie de sa réputation sur les circuits avec ses twins deux-temps, refroidi par air, puis par eau avec les TZ 250 et 350. Au tournant des années 80, sort la RDLC, vite surnommée “la TZ de route”, qui va relancer l’engouement pour les deux-temps que l’on croyait mourant. Performante et assez fiable, la 350 RDLC demeure une bonne façon d’aborder le deux-temps des années 80. Qu’en pense Jean-Luc Bernard ? BMW R 75/5 USINE EX-PASSET 1971 Jean-Paul Passet était l’un des meilleurs espoirs français en Endurance au début des seventies. Malheureusement, un très grave accident lors des Six Heures de Rouen a mis fin à sa carrière. Christian Hervet a reconstruit et pilote la BMW sur laquelle Passet courait en 1971. HONDA CB 1100R 1983 Super sportive construite seulement entre 1981 et 1983 pour pouvoir être homologuée pour la compétition, la CB 1100R est une redoutable machine dont le quatre-cylindres développe 115 ch à 9 000 tr/min. C’est sûr que ça doit pousser en ligne droite, mais manipuler les 240 et quelques kilos en courbe ne doit pas être une mince affaire. Thierry Petetin a l’air de s’en accommoder. RON CHANDLER – TRIUMPH 750 TRIDENT 1972 Chaque année, Ron Chandler roule en Séries B et J sur une Triumph et une BSA trois-cylindres, deux machines qui se sont illustrées en Endurance comme en Formule 750. Ron a obtenu ses meilleurs résultats en F750 à Rouen, et surtout à Daytona en 1972, l’épreuve reine de la catégorie. DONCQUE-HONDA 1000 DLF 1976 En 1976, Pierre Doncque a la drôle d’idée de faire courir une Honda 1000 GoldWing en Endurance. Soutenu par l’importateur suisse, il met au point un cadre périmétrique pour accueillir le flat-four de la Gold. La moto est engagée à plusieurs reprises dans les épreuves du championnat d’Europe ; mais la puissance modeste de son moteur ne lui permet pas de briller. MOTO GUZZI V50 1979 Sous l’ère De Tomaso, les Moto Guzzi prennent un coup de jeune qui leur sera profitable. La V50 est bien représentative de cette orientation à la fin des années 70 avec un moteur et une ligne remaniés. Dans la tradition de la marque, la V50 est une bonne machine à rouler qui sait se tenir dès que ça tourne. 16 Coupes motolégende N° 258 ALAIN GENOUD – GODIER-GENOUD 1075 ENDURANCE 1981 Triple champion d’Europe d’Endurance en 72, 74 et 75 (le championnat du monde n’existait pas…), vainqueur du Bol d’Or en 74 et 75, Alain Genoud est un habitué des Coupes Moto Légende. Avec Georges Godier, il est le constructeur des Godier-Genoud qui ont tout gagné en Endurance et qui continuent à nous faire rêver en démonstrations. LAVERDA 750 SFC 1975 La SFC est la version compé-client de la Laverda 750 SF de tourisme. Au début des années 70, c’était même la seule compétition-client pour rouler en Endurance et de nombreux privés l’ont donc pilotée. Mais l’usine engageait aussi des 750 SFC avec des pilotes de renom, comme Augusto Brettoni qui termina sur la seconde marche du podium du Bol d’Or 71 au guidon d’une 750 SFC. Seulement 549 exemplaires sont sortis d’usine entre 1971 et 1976. N° 258 Coupes motolégende 17 Les sériesSÉRIES K ET L Série K CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Side-cars de course, châssis conventionnel, 1946 à 1985 CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS 2014 Série L Motos de tourisme, 125 à 175 cm3, 1946 à 1985 KÖNIG-SCHWARZEL 500 1973 PUCH 125 M LUXE 1971 On connaît davantage Puch pour sa gamme tout-terrain que pour ses versions routières, surtout dans l’Hexagone. Avec son monocylindre deux-temps rustique, sans graissage séparé, et seulement quatre vitesses, cette machine autrichienne avait peu de chance d’endiguer la marée japonaise. Rançon de la simplicité, elle pèse moins de 100 kg à sec et ses 12 ch doivent être largement suffisants pour l’entraîner à près de 120 km/h. Werner Schwarzel et Andreas Hubert, champions du monde en 1982 sur LCRYamaha, roulaient pour la première fois aux Coupes Moto Légende. Ils étaient sur un attelage conçu par Schwarzel sur lequel il a décroché le titre de vicechampion du monde 1973. Il était animé par un 500 König quatre-cylindres à plat, une mécanique à l’origine conçue pour le motonautisme. BMW 750 1958 Bruno Liard est un habitué de la Série K sur son attelage BMW. Son passager n’a pas ménagé ses efforts pour maintenir le side sur ses roues. À l’époque, la plupart des sides étaient attelés à gauche, à l’anglaise, car les circuits comportaient presque tous plus de virages à droite que de courbes à gauche, ce qui limitait les sorties du “singe”. YAMAHA RD 200 1973 KIRBY-YAMAHA 750 1972 SUZUKI 125 RG GAMMA 1985 On dit souvent que c’est le passager qui pilote le basset. C’est peut-être vrai, mais il ne faut pas oublier que le side de course est avant tout un sport d’équipe où pilote et passager sont tributaires l’un de l’autre. En tout cas, Claude Garest semble pouvoir compter sur son passager qui n’hésite pas à sortir. Avec la décennie 80, les 125 deviennent plus radicales que par le passé. Les twins deux-temps disparaissent peu à peu alors qu’arrivent des monocylindres deux-temps refroidis par eau très inspirés par la compétition. La Suzuki 125 RG en est l’une des meilleures représentantes, dans l’aspiration de la grosse 500 quatre-cylindres au carré. La cylindrée 200 cm3 n’a jamais connu un gros succès en France. La Yamaha RD 200, tout comme la Suzuki GT 185, ressemblait trop à une 125 pour intéresser le possesseur du permis moto. Aujourd’hui, ces jolies machines connaissent une nouvelle jeunesse, comme celle de Yann Parasie. Quasiment au même poids qu’une 125, elles ont nettement plus de coffre, ce qui les rend bien sympathiques. MOTOCONFORT 125 U46C 1951 STEIDEL-BMW 1000 1973 Au début des années 50, c’est la reconstruction de l’Europe après une période difficile. Les petites motos populaires ont le vent en poupe, mais ça ne va pas durer. Les Motoconfort (ou Motobécane) sont équipées d’excellents et paisibles monocylindres culbutés, sauf qu’elles ne survivront pas à la crise de la moto de la fin des années 50. Une dizaine d’années plus tard, les japonaises arrivent et vont lancer la moto-loisir, à l’instar de la Yamaha 125 RDX (1978) qui lui fait l’intérieur. Le regard de la passagère de Peter Heine en dit long sur sa concentration. Elle n’est pas la première femme à officier dans un panier. On se souvient de Dane Rowe, la passagère de Rudi Kurt, certainement les plus beaux yeux des paddocks de l’époque, et pas la moins talentueuse des passagères. BMW 500 1964 PMC-BMW 1000 1970 Le rôle du passager consiste à maintenir l’attelage à plat. Il doit donc faire contrepoids et sortir au rappel dans les virages côté panier et charger la roue motrice dans les courbes côté moto ou lors des accélérations. Tout ça en se tenant ferme et en anticipant le prochain virage. Pas si simple et très physique ! 18 Coupes motolégende N° 258 PEUGEOT 125 P55 1948 Jusqu’au début des années 60, les side-cars de courses étaient composés d’une moto solo à laquelle on attelait un panier rudimentaire. Les roues étaient encore grandes et l’équilibre précaire. Petit à petit, la taille des roues a diminué, le cadre de la moto et le panier ont été remplacés par un châssis spécialement étudié pour cet usage. Les performances ont alors progressé terriblement. La P55 est apparue juste après-guerre. L’équipement est encore vétuste, fourche à parallélogramme, boîte à trois vitesses avec commande au réservoir et un monocylindre deux-temps qui développe aux alentours de 4 ch. C’est néanmoins suffisant pour se déplacer et les protections des pieds attestent de la vocation utilitaire de la machine de Thierry Colmez. HONDA CB 125 TWIN 1978 Pour réussir à suivre le rythme des twins deux-temps, Honda sort la CB 125 T en 1977, avec évidemment un twin quatre-temps qui prend des régimes de folie, 16,6 ch à 11 500 tr/min. La souplesse n’était pas au rendez-vous, mais qu’importe, c’étaient les derniers km/h qui comptaient et rien d’autre. La version d’Erwan Auffret est la T2 apparue en 1978 avec ses jantes à bâtons de type Comstar. BMW 1000 1975 GILERA 150 SPORT 1953 L’attelage 1000 BMW de Christel Moutelière était particulièrement élégant : combinaisons identiques et coordonnées aux couleurs du side. Ce n’était pas toujours le cas dans le passé car les side-caristes en Grands Prix gagnaient moins bien leur vie que les pilotes solos ; les sponsors ne s’intéressant que très peu aux trois-roues. Si en France à la même époque, on a surtout des petites cylindrées utilitaires, en Italie, on a déjà un penchant pour les machines ludiques. Les Gilera 150 sont dérivées des 125 et le monocylindre culbuté de la Sport développe 7,5 ch à 5 800 tr/min pour 100 kg. Les 150 seront produites de 1952 à 1960. Et Alessia Castiglioni aura ramené des images des Coupes à visionner pour les longues soirées d’hiver. N° 258 Coupes motolégende 19 Rallye PAR PIERRE BONTEMPS – PHOTOS P. BONTEMPS, P. BIDAUT Rallye Touristique de Côte-d’Or Le Rallye Touristique de Côte-d’Or qui se déroule le dimanche matin est devenu un grand classique. Au point que certains viennent aux Coupes Moto Légende principalement pour le rallye, organisé magistralement par le club des Fondus Bourguignons. Qui a dit qu’il n’était pas possible de voyager en ancienne ? Certainement pas Pascal Depret qui a attelé une remorque bagagère à sa Terrot 500 RGST de 1952… La pause casse-croûte à Vitteaux fut l’occasion de remettre coupes et récompenses aux pilotes des plus belles machines. 20 Coupes motolégende N° 258 Cédric Giordano en plein changement de rapport sur sa Motoconfort C45 S de 1954. La Monet-Goyon 250 R3 de Pascal Jean a été primée. Normal, c’était la plus ancienne du rallye (1924). PHOTO : ALEXANDRE BATIFOULIER PHOTO : P. BIDAULT PHOTO : MARINE ROCARD Les partenaires Conseil général de Côte-d’Or PHOTO : CHARLY GEORGES Une nouvelle fois encore Yamaha Motor France était présent et partenaire de cette 22e édition des Coupes Moto Légende. En plus de la présentation de Yamaha Classique Service, la marque a mis à l’honneur les motos gagnantes du concours de customisation Sport Héritage. Les gagnants (Johann Herbet de Liberty Yam, Benoit Garrigues de Planet Moto Quad et Florien Martinez de Patrick Pons Grande Armée) ont été récompensés sur le stand de Yamaha pendant les Coupes Moto Légende en présence d’Alexandre Kowalski, directeur marketing de Yamaha France, et de deux champions du monde : Steve Baker et Christian Sarron. Bonhams Comme chaque année, le stand BMW Motorrad n’a pas désempli. Présentation de modèles anciens et mise en avant de la dernière-née de la marque, la Nine T, BMW avait également convié un pinstriper qui a décoré plusieurs casques à gagner sur l’espace du constructeur. Pour la première fois, la marque a organisé un concours d’élégance dont les photos seront bientôt disponibles sur le site de BMW Motorrad. Kawasaki Sima-Mash Mutuelle des Motards Toujours très efficace dans sa collaboration, la Mutuelle des Motards nous a aidés cette année dans la gestion du parking et de la consigne des casques qui était située à l’entrée du circuit. Un mur de petites annonces était également proposé sur le stand du Club LVA en partenariat avec la Mutuelle des Motards et cette année encore, deux sociétaires ont pu participer aux Coupes Moto Légende dans un environnement privilégié. La Mutuelle des Motards a également profité de l’occasion pour lancer sa nouvelle offre d’assurance dédiée aux motos d’exception : Collector. La Boutique des Coupes PHOTO : MARINE ROCARD Depuis de nombreuses années, Kawasaki est partenaire de l’évènement. Acteur de premier plan du renouveau de la moto en France au début des années 70, la marque était auparavant située à l’entrée du circuit. Cette année, elle était présente dans les paddocks et présentait aux nombreux visiteurs l’ensemble de ses modèles néo-rétros mis en valeur aux côtés des motos d’exception qui ont tourné sur le circuit de Dijon-Prenois, dans l’une des nombreuses séries. PHOTO : MARINE ROCARD PHOTO : B. LEBRUN BMW La marque Mash, distribuée par Sima, était installée dans le village exposants et présentait l’ensemble de la gamme moto et également les quatre nouveaux modèles : le 125 Café Racer, le 125 Scrambler, la 125 Vintage et également la 250 Two Fifty. Sur cette photo, une Mash 125 Seventy-Five dans l’un des derniers coloris. 22 Coupes motolégende N° 258 Pour la première fois cette année, le site communautaire des passionnés de moto était présent dans l’espace clubs. Ce réseau social qui regroupe plus de 9 000 membres a pu organiser un moment de convivialité pendant ces deux jours de fête, permettant ainsi aux membres de se rencontrer “réellement”. PHOTO : WARM-UP PHOTO : MARINE ROCARD PHOTO : MARINE ROCARD Moto Register Yamaha Bonhams Département Moto, qui est de loin la plus vaste maison de vente aux enchères en termes d’expertise, était une fois de plus partenaire des Coupes Moto Légende. Deux motos d’exceptions étaient offertes aux yeux du public dont cette Brough Superior 11.50 HP avec un 1000 V-twin à soupapes latérales de 1935 estimée entre £ 18 000 et 26 000. Toujours très active, la Fédération Française des Véhicules d’Époque était présente cette année encore dans la zone des Clubs. C’est dimanche et sous un soleil radieux, que son nouveau président, Olivier Weyl, a remis les prix du concours des Clubs. ... et évidemment l’un des plus grands champions, Giacomo Agostini, le seul à avoir décroché 15 titres de champion du monde ; ici en grande discussion avec Nicolas Batifoulier, Commissaire général des Coupes Moto Légende. PHOTO : MARINE ROCARD Motul Partenaire de longue date des Coupes Moto Légende, Motul avait fait les choses en grand cette année. Il était difficile de passer à côté du magnifique Motor-home déployé pour l’occasion dans l’allée principale du circuit. Les visiteurs ont créé de nombreux bouchons devant cet espace qui a accueilli les séances de dédicaces des champions du monde Steve Baker, Phil Read, Johnny Cecotto, Christian Sarron, Freddie Spencer... PHOTO : ALEXANDRE BATIFOULIER Merci de leur soutien ! FFVE Partenaire de longue date des Coupes Moto Légende, le Conseil général de la Côte-d’Or, toujours très impliqué, était notamment associé aux traditionnels Concours de look et Rallye Touristique. C’est lors d’une étape de ce rallye à Vitteaux que François Sauvadet, président du Conseil général de Côte-d’Or et Catherine Louis, présidente de la commission Jeunesse, animation touristique, sportive et culturelle ont remis des prix à certains participants en partenariat avec le club des Fondus Bourguignons et la FFVE (moto la plus ancienne et la mieux restaurée, femme pilote et sa moto…) Prise d’assaut par de nombreux visiteurs en quête d’un produit dérivé à l’effigie des Coupes Moto Légende (t-shirts, sweats à capuche, tasses, casquettes…) la boutique a accueilli des auteurs venus dédicacer leurs ouvrages, ainsi qu’une séance de dédicaces en présence de quelques champions du monde. L’ensemble des produits est toujours disponible sur internet : la-boutique.com N° 258 Coupes motolégende 23