Berlioz Euphonia - Cité de la Musique

Cité de la musique
Concert-promenade au Musée
Berlioz Euphonia
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Avec l’Ensemble Les Lunaisiens
DiManCHe 13 Mars - De 14H30 À 18H
COnCerT-PrOMenaDe | DIMANCHE 13 MARS | BERLIOZ EUPHONIA
COnCerT-PrOMenaDe BerLiOZ euPHOnia
L’ensemble Les Lunaisiens part à la découverte d’Euphonia…
Sous la direction artistique d’arnaud Marzorati et de Jean-François novelli.
Par les textes ludiques et aériens de Berlioz, nous proposons une visite exceptionnelle et
surprenante de cette Cité Utopique : Euphonia.
Le compositeur de la Symphonie fantastique sera notre reporter attitré, et nous dévoilera les us
et coutumes des autochtones de la Cité musicale : comme par exemple, la pratique des concerts
de « mauvaises musiques » pour démontrer aux musiciens de l’avenir ce que l’on ne doit surtout
pas faire et dénoncer les mœurs odieuses d’individus tels que Marescot ou Castil-Blaze, des
« équarisseurs » de la musique…
Il nous transportera aux endroits stratégiques de cette ville pour nous ofrir la vision et l’écoute
des instruments d’un autre temps ou d’un temps à venir ; citons les étonnantes ondes Martenot,
l’orgue de Sax ou le piano gigantesque de Monsieur Pleyel…
Le compositeur Hector Berlioz (1803-1869) était aussi un redoutable critique musical et un écrivain
plein d’humour et de fantaisie. En 1844, alors qu’il était le chroniqueur attitré de la Revue et Gazette
musicale de Paris, il fait paraître les huit épisodes successifs de ce qui constituera la nouvelle littéraire
connue sous le nom de Euphonia ou la ville musicale. Nouvelle de l’avenir.
Née dans l’imaginaire d’un Berlioz en proie à une certaine forme d’incompréhension de la part du
public bourgeois de l’époque, cette nouvelle utopique raconte l’histoire d’Euphonia « ville de douze
mille âmes » située en Allemagne et entièrement dédiée à la musique.
En 1852, Berlioz intègre celle-ci dans son recueil Les soirées de l’orchestre, dont elle constitue la 25e
et dernière soirée.
Les Lunaisiens
Jean-François novelli, ténor
arnaud Marzorati, baryton
Massimo Moscardo, guitare Grobert, Paris, ca 1820, collection Musée de la musique
nadia ratsimandresy, ondes Martenot
antoine Viard, saxophone
Daniel isoir, piano Pleyel, Paris, ca 1860, collection Musée de la musique
François Castang, récitant
MusÉe
espace
XViiie siècle
Pour tenter d’élucider la mécanique complexe des variations « euphoniennes et romantiques »,
le Maestro faustien, s’emparera de son instrument de jeunesse, la guitare, et participera, lui-même,
au culte des compositeurs de musiques idéales : Gluck et Spontini !
Et pour couronner le tout, le soir, dans les jardins d’Euphonia, il entonnera, si la météo le permet,
le Barbier de Séville d’un certain Rossini, mêlé avec l’air national français, Aux armes citoyens, le tout
se concluant par le cri enthousiaste de 10 000 âmes sur un accord de 7e diminuée… si toutefois
10 000 âmes participent à notre visite exceptionnelle à Euphonia en l’an 2344.
de 14h30 à 15h
MusÉe
espace
XiXe siècle
MusÉe
espace
XXe siècle
MusÉe
salle
pédagogique n°1
Cadet Buteux
chez La Vestale
Le ténor
selon Hector
de 15h à 15h30
Visite-atelier*
de 15h30 à 16h
Cadet Buteux
chez La Vestale
Euphonia
Arnaud Marzorati
Le ténor
selon Hector
de 16h à 16h30
de 16h30 à 17h
de 17h à 17h30
Cadet Buteux
chez La Vestale
Euphonia
Le ténor
selon Hector
Euphonia
de 17h30 à 18h
* à partir de 7 ans, de 14h30 à 16h30, inscription à partir de 13h à l’accueil de la « rue musicale ».
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COnCerT-PrOMenaDe | DIMANCHE 13 MARS | BERLIOZ EUPHONIA
esPaCe XViiie siÈCLe
esPaCe XiXe siÈCLe
14h30, 15h30 et 16h30 – Cadet Buteux chez La Vestale
15h, 16h et 17h – Le ténor selon Hector
Où vous pourrez entendre et voir La Vestale de Gaspare Spontini (1774-1851), opéra culte de Berlioz,
avec les yeux et la bouche de Cadet Buteux, ce personnage rocambolesque et pittoresque, inventé
par le ils Desaugiers, un chansonnier redoutable et pervers, qui faillit mourir en Amérique chez les
sauvages. On y jouera la guitare de Paganini et l’on se pâmera sur les vocalises de la Branchu,
la cantatrice qui créa le rôle titre.
Où le mythe du ténor faustien, du ténor idéal, du ténor à la voix d’or sera révélé par la bouche
même de Berlioz… bouche qui parlera à travers le cerveau d’un ténor manipulé de haut en bas
et de gauche à droite, par le mécanisme irrévérencieux du professeur Pleyel, redoutable constructeur
de pianos fous et romantiques. Tel Icare, le ténor atteindra la sphère solaire pour s’y brûler les ailes.
Hector Berlioz
Les soirées de l’orchestre
Textes extraits de la 11e soirée (sans titre), 12e soirée, Le suicide par enthousiasme et
13e soirée, Spontini, esquisse biographique.
Hector Berlioz
Les soirées de l’orchestre,
Textes extraits de la 6e soirée, Étude astronomique, révolution du ténor autour du public
Hector Berlioz
Harold en Italie, extrait (transcription pour piano de Franz Liszt)
Gaspare spontini
La Vestale, extraits
Louis niedermeyer (1802-1861)
Le lac, romance
Arnaud Marzorati, baryton et récitant
Massimo Moscardo, guitare Grobert, Paris, ca 1820,
collection Musée de la musique
Gioacchino rossini (1792-1868)
Le Barbier de Séville
Se il mio nome saper voi bramate, air
Christoph Willibald Gluck (1714-1787)
Iphigénie en Tauride
Quel langage accablant pour un ami qui t’aime, récit
Gioacchino rossini
Serate Musicali,
Ch’io mai vi possa, air
Hector Berlioz
L’idée ixe, andante amoroso, d’après la Symphonie fantastique
(transcription pour piano de Franz Liszt)
Jean-François Novelli, ténor et récitant
Daniel Isoir, piano Pleyel, Paris, ca 1860, collection Musée de la musique
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COnCerT-PrOMenaDe | DIMANCHE 13 MARS | BERLIOZ EUPHONIA
esPaCe XXe siÈCLe
eT aussi…
15h30, 16h30 et 17h30 – Euphonia
Où nous vous proposerons les us et coutumes d’une cité musicale révolutionnaire.
Tout y est ordonné jusqu’à l’extrême, au point que l’art musical peut devenir un véritable cauchemar.
Le récitant sera accompagné des improvisations futuristes de deux musiciens qui manipuleront
le langage berliozien jusqu’à la limite de l’inexprimable.
Hector Berlioz
Les soirées de l’orchestre,
Textes extraits de la 25e soirée, Euphonia, ou la ville musicale. Nouvelle de l’avenir.
14h30 à 16h30 – Visite-atelier
À partir de 7 ans
La conférencière et les musiciens vous convient à un voyage dans l’univers musical parisien
foisonnant du XIXe siècle pour découvrir les grandes igures d’artistes et luthiers tels que Liszt,
Paganini, Berlioz, Rossini, Vuillaume ou Sax. La visite et le concert se prolongeront par un atelier
où, grâce aux instruments de l’orchestre symphonique, les participants créeront les sons de la cité
mythique d’Euphonia.
Avec Claire Paolacci, conférencière
François Castang, récitant Inscription à la visite-atelier à partir de 13h à l’accueil de la « rue musicale ».
Intuitions futuristes et improvisations :
Antoine Viard, saxophone
Nadia Ratsimandresy, ondes Martenot
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COnCerT-PrOMenaDe | DIMANCHE 13 MARS | BERLIOZ EUPHONIA
Les insTruMenTs Du MusÉe De La MusiQue
Hector Berlioz et la guitare
Il n’est pas inutile de signaler combien l’attachement de Berlioz pour la guitare fut important :
« Mon père n’avait pas voulu me laisser entreprendre l’étude du piano (…). La pratique de cet
instrument m’a manqué souvent ; mais (…) je ne puis m’empêcher de rendre grâce au hasard qui
m’a mis dans la nécessité de parvenir à composer silencieusement et librement, en me garantissant
ainsi de la tyrannie des habitudes des doigts. » (Mémoires du compositeur). Il semble bien que
Berlioz ne cessa de pratiquer l’instrument à cordes pincées pendant une bonne partie de
sa carrière. On a même des informations très précises au travers du témoignage de son ami
Ernest Legouvé (Soixante ans de souvenirs, 1886) : la scène se passe en 1833 chez Legouvé: « Je n’avais pas de piano dans mon ménage de garçon (…) Berlioz ne jouait que d’un doigt.
Heureusement il nous restait une ressource triomphante, la guitare. La guitare résumait pour lui
tous les autres instruments et il en jouait très bien. Il la prit donc et se mit à chanter. Quoi ?
Des boléros, des airs de danse, des mélodies ? Du tout. Le inale du second acte de la Vestale !
[Opéra de Spontini, 1807] Le grand prêtre, les vestales, Julia, il chantait tout, tous les personnages,
toutes les parties ! […] Il tirait de sa poitrine, de son gosier, de sa guitare, des sons inconnus, des
plaintes pénétrées, qui mêlées ça et là à des paroles d’admiration, d’interruption, d’enthousiasme,
voire même de commentaires éloquents, produisaient un efet d’ensemble si extraordinaire,
un si incroyable tourbillon de verve et de passion, qu’aucune exécution de ce chef d’œuvre, même
au Conservatoire, ne m’a autant ému, autant transporté que ce chanteur sans voix et sa guitare. »
Guitare de Jean-nicolas Grobert, Paris, ca 1820
Collection Musée de la musique, E.375
Jean-Nicolas Grobert (1794-1866) est originaire de Mirecourt dans les Vosges. La guitare est
signée par une marque au fer apposée à l’intérieur de la caisse, sur le tasseau de manche
ainsi que sur une des barres de la table : « Grobert/ à Paris ». La caisse est faite dans un
palissandre de Rio (Dalbergia nigra) débité légèrement en frisage, ce qui met en valeur les
ramages du bois. Les éclisses sont en bois massif (1 à 1,2 mm d’épaisseur) tandis que le fond
est constitué d’un placage sur un bois résineux comme il était d’usage à l’époque. La table
d’harmonie en épicéa (Picea excelsa) est sobrement décorée de ilets noirs (fanon de baleine)
et blancs (ivoire). Le manche et le cheviller sont plaqués d’ébène et l’on notera l’enture en
pointe qui les rassemble, d’une exécution parfaite. La longueur vibrante de cette guitare
est de 632 mm. Il ne s’agit pas, à l’évidence, d’une guitare luxueuse, mais plutôt d’un
instrument de musicien dont la qualité de facture devait impressionner les professionnels.
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L’instrument porte de part et d’autre du chevalet les signatures de Berlioz et de Paganini.
Les circonstances exactes qui ont amené les deux musiciens à apposer leur signature
respective de cette guitare restent assez mystérieuses. Le lien commun pourrait bien être
le luthier Jean-Baptiste Vuillaume que les deux signataires connaissaient inévitablement.
Sur la in de sa vie, Berlioz ayant rejoint le Conservatoire comme responsable de
la bibliothèque, il it don de la guitare à l’établissement sans que l’on sache dans quelle
condition elle lui était parvenue.
Joël Dugot, Musée de la musique
Piano à queue Pleyel & Cie, n° 28726, Paris, ca 1860
Dépôt du ministère des Finances au Musée de la musique, D.987.16.1
Étendue : la-1 – la6 (AAA – a4), 85 notes
Mécanique à simple échappement
Diapason : la3 (a1) = 430 Hz
Commandé par Napoléon III, cet instrument se trouvait dans le salon d’apparat que
l’on peut actuellement visiter au musée du Louvre. Le ministère des Finances le mit en dépôt
au Musée de la musique en 1987. Bien que doté d’une décoration assez élaborée, il difère
peu sur le plan technique des pianos construits à l’époque. On remarque les cordes parallèles
et le cadre métallique boulonné dit « serrurier ». La maison Pleyel reste idèle à la mécanique
à simple échappement, extrêmement simple et iable bien que techniquement dépassée par
rapport à la mécanique à double échappement inventée par Sébastien Érard en 1821.
En efet, contrairement à cette dernière qui aura d’ailleurs du mal à s’imposer auprès des
pianistes, elle ne permet pas un jeu rapide et virtuose.
La sonorité ine et peu puissante de cet instrument correspond aux choix esthétiques
de la irme Pleyel. Elle se retrouve sur les pianos précédemment construits, comme par
exemple le piano prêté à Frédéric Chopin (1839, collection Musée de la musique).
Jean-Claude Battault, Musée de la musique
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COnCerT-PrOMenaDe | DIMANCHE 13 MARS | BERLIOZ EUPHONIA
Les Lunaisiens ... ?
Un enfant pourrait parler ainsi… C’est
Boulogne-Billancourt, Daniel isoir se
opéras de Lully et de Delalande avec
de ilms : Cyrano de Bergerac, L’Allée
Née à Paris, nadia ratsimandresy
D’une phrase simple mais peu banale,
ce que nous voulons être : des enfants,
perfectionne à l’étranger. En 1986, il
les ensembles Les Fêtes Vénitiennes et
du Roi, Les Caprices d’un leuve. Il a
obtient en 2002 un premier prix du
puisqu’elle est de Raymond Queneau,
d’éternels grands enfants… Jouer de la
reçoit une bourse pour participer aux
la Simphonie du Marais, des Grands
également enregistré de nombreux
Conservatoire de Paris. Elle pratique
cours internationaux d’hiver à Banf.
Motets Versaillais de Desmarest et
disques, parmi les plus récents, en
principalement la musique de
Il s’y perfectionne auprès de grands
des motets de Couperin avec Les
duo, R. de Visée et F. Corbetta avec
chambre, notamment en duo avec la
maîtres tels que Marek Jablonski,
Arts Florissants. Il se produit dans des
Eric Bellocq (Naxos) et B. Castaldi avec
pianiste Géraldine Dutroncy (New York,
Vincent Dumestre (Alpha).
session de travail avec Tristan Murail,
nous avons fait notre engagement et le musique, n’est-ce pas aussi jouer tout
nom de notre ensemble.
simplement ? Jouer à l’évasion, jouer à
« Les Lunaisiens sont les habitants de la croire, comme le grand Calderon, que
Lune… » nous dit le poète.
La vie est un songe, un songe coloré du
Claude Frank et Paul Badura-Skoda
créations contemporaines comme
Qu’à cela ne tienne ! Nous nous
rayonnement lunaire.
pour le piano, Paul Tortelier et Josef
Alfred de Donatoni sous la direction
Gingold pour la musique de chambre. Il
de Ed Spanjaard, Omblime ou le Volcan
Lauréat du Concours général, premier
(Londres, London Sinfonietta, Tom Yorke
et Jonny Greenwood du groupe de rock
sommes emparés de cette déinition,
2005), avec l’ensemble Ondes de Choc
poétique s’il en est, pour déinir les
« À Portée de Mots », le titre de
étudie ensuite pendant quatre années
à l’envers d’Ahmed Essyad sous la
prix de lûte à bec et titulaire d’une
artistes que nous revendiquons d’être :
l’émission quotidienne que François
à Hambourg, avec Evgeni Koroliov à
direction de Dominique My avec Les
maîtrise de musicologie, Jean-François Radiohead, 2005) et avec l’ensemble
- artistes lunaires, en réaction à
Castang a présentée sur France
la Hochschule für Musik und Theater.
Percussions de Strasbourg et l’Ensemble
novelli se tourne vers le chant. Prix et
Vecteur Ondes (opéra de Paris, 2008).
la vision souvent solaire d’un art
Musique pendant 5 ans, relète bien
Depuis de nombreuses années, il
Orchestral de Radio-France, Pathelin
troisième cycle du Conservatoire de
Elle travaille depuis 2008 avec le
lamboyant et lambant neuf. Alors
la passion que cet imposteur porte
s’intéresse au pianoforte. Il consacre
dans la farce de Maître Pathelin de
Paris, premier prix du concours Sinfonia pianiste italien Matteo Ramon Arevalos
que le soleil impose et brûle, la lune
au discours musical et littéraire.
maintenant une grande partie de son
Henri Barraud à l’opéra studio de
présidé par Gustav Leonhardt, jeune
propose le mystère - artistes libres,
Ni musicologue, ni historien de la
temps à cet instrument, notamment
Lyon, le Balcon de et sous la direction
talent ADAMI, sa carrière prend très vite avec lequel elle enregistre le disque
habitants de la Lune, les yeux dans le
musique, tout juste autodidacte, c’est
avec l’orchestre de chambre La petite
de Peter Etvös. Il travaille depuis
son envol et l’amène à se produire avec Messiaen et autour de Messiaen en mai
ciel, revendiquant leur droit au rêve.
en simple mélomane que François
symphonie, créé en 2006, en jouant le
maintenant plusieurs années sur le
les meilleurs ensembles de musique
2009 (ReR Megacorp). Elle fait partie du
Ainsi, les Lunaisiens n’hésitent pas à
Castang débute à la radio au milieu
répertoire de la période classique sur
répertoire de chansons au XIXe siècle et
baroque, dont Il Seminario Musicale,
Trio 3D, avec Sophie Maréchal (guitare)
provoquer les rencontres improbables,
des années 1980. Dans ses émissions,
instruments anciens. Il a le bonheur de
a sorti un disque autour de Béranger et
Les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel,
et Virginie Colette (soprano), ainsi que
et à concocter des mélanges
la mise en valeur des interprètes (« Les
recréer en petite formation le répertoire
un disque autour de Nadot, chez Alpha
Le Ricercar Consort, Les Arts Florissants,
de l’ensemble Volta avec Augustin
détonants : cantates du grand règne,
démons de Midi » ou « Musiques
symphonique et de chambre de la
production. Avec Jean-François Novelli,
etc. Par ailleurs, il chante aussi sur de
Viard (ondes Martenot) et Victor
et musique d’aujourd’hui, luth viole et
en France »), les rencontres avec des
seconde moitié du XVIIIe siècle. Daniel
il crée l’ensemble Les Lunaisiens laissant nombreuses scènes d’opéras dans des
chansons françaises…
mélomanes fervents (« Comme de bien
Isoir pratique aussi bien la musique
libre court à leur imagination et au
répertoires allant du baroque français à
produit également avec la compagnie
En nous mettant sous la tutelle de
entendu ») et l’écoute respectueuse
de chambre, l’accompagnement de
mélange des genres.
la création contemporaine en passant
de théâtre Mabel Octobre de Judith
Raymond Queneau, nous prenons
de ses invités, prouvent son intérêt
lieder et de chansons, notamment avec
par la musique classique. On peut
Depaule dans le spectacle Vous en rêvez
pour arme première, le mot. Le mot
et son respect pour le partage du
la chanteuse Wally Bohr que le piano
Massimo Moscardo est guitariste
également l’entendre en récital avec
- Youri l’a fait (2007-2008) et dans le
fait tout. Nous sommes des chanteurs
moment musical. Mais le producteur,
solo. Il a enregistré en 1996 un disque
classique de formation. Son intérêt
luth ou pianoforte, entre autres avec
spectacle multimédia Même pas morte
de mots… Artistes lyriques, nous nous
sans doute inconscient, aime aussi à se
consacré à la Sonate n° 8 opus 84 de
pour le répertoire renaissance et
Maude Gratton ou Daniel Isoir. Toujours (2010) pour lequel elle compose la
devons de réléchir et d’agir sur le
faire récitant, conteur, lecteur, diseur…
Prokoiev pour la irme Pianovox.
baroque le pousse vite à choisir le
féru de musique dite « classique »,
musique. Nadia fait aujourd’hui partie
mot. La musique du mot et le mot en
Depuis près de quinze ans, François
chemin qui l’amènera à s’intégrer et à
son appétit pour toutes les formes
du groupe Art Zoyd.
musique…
Castang partage son temps entre
arnaud Marzorati débute le chant
se produire avec diférents ensembles
artistiques l’emmène parfois vers des
D’une œuvre à l’autre, cantates,
ces deux activités complémentaires.
au sein de la maîtrise du Centre de
de musique ancienne dans les plus
genres très divers comme la comédie
antoine Viard est saxophoniste,
opéras, chansons, la parole est certes
Au plaisir du grand répertoire dans
musique baroque de Versailles auprès
prestigieux festivals de musique en
musicale, la chanson française ou le
improvisateur, compositeur. Diplômé
à la musique et au compositeur,
lequel la voix parlée est mise en valeur
de James Bowman, Noël Lee, Martin
France et à l’étranger, Italie, Pays
jazz. Citons par exemple la production
du Conservatoire de Paris, il sillonne
mais pour nous, il y a une manière
par le compositeur, s’ajoute tout un
Isepp et Sena Jurinac. Il obtient par
Bas, Grande Bretagne, USA, Suisse,
de Swenney Todd de Sondheim à
un monde musical éclectique aux
de dire. C’est à travers une rélexion
travail consacré aux montages, mêlant
la suite un premier prix de chant au
Grèce… On retiendra notamment ses
Genève ou sa participation au projet
frontières du jazz et des musiques
sur les déclamations (qu’elles soient
la littérature et la musique. Depuis
Conservatoire de Paris. Il apparaît dans
prestations au sein des ensembles :
de David Chevalier, jazzman de grand
contemporaines. Son parcours lui a
baroque, classique ou actuelle) que
décembre 2009, François Castang se
les rôles suivants : Figaro de Il Barbiere
Le Poème Harmonique, Le Concert
talent. Par ailleurs la création de
permis de partager sa musique avec
nous voulons interpeller nos auditeurs.
consacre exclusivement à son activité
di Siviglia de Rossini, Papageno dans
Spirituel, Les Arts Florissants, Clément
l’ensemble Les Lunaisiens avec Arnaud
Aka Moon, Evan Parker, Michel Portal
Le verbe, qu’il soit ancien, baroque,
de récitant.
Die Zauberlöte, Malatesta dans Don
Janequin, Le Parlement de Musique,
Marzorati donne lieu à des projets
ou encore Marc Ducret. Il se produit
Pasquale de Donizetti, Masetto dans
Suonare e Cantare, Akademia,
originaux mêlant tous les genres
actuellement au sein de son quartet
romantique ou moderne est une
(Angelica Festival, Ravenna Festival)
Paimblanc (guitare électrique). Elle se
musique indispensable pour l’oreille
Après des études musicales en
Don Giovanni, Marullo dans Rigoletto
J. Moderne… Il joue régulièrement
musicaux et artistiques. Une trentaine
Pipeline et s’investit activement pour le
des hommes. « Les Lunaisiens sont les
France avec Luisa Sorin, puis dans
dans Don Carlo. Il enregistre des
à la Cité de la musique. Il a participé
d’enregistrements audio ainsi que des
développement du collectif Coax.
habitants de la Lune… »
la classe de Gilles Bérard au CNR de
cantates de Boismortier et Dornel, des
à des enregistrements de musique
vidéos viennent jalonner ce parcours.
10
11
et aussi…
Les concerts-promenades ont lieu
tous les 2e dimanches du mois,
à partir de 14h30,
Prochains concerts-promenades :
Paciismes, 10 avril
Jules Verne et la musique, 8 mai
Les concerts-promenades
permettent à des musiciens, conteurs
ou danseurs d’investir le Musée en
proposant concerts, performances,
ateliers ou rencontres. Ils prolongent
les thèmes de la saison ou des
expositions temporaires. Grâce à
ces artistes, le Musée se fait lieu de
musique et d’art vivant, d’où naissent
la rencontre et la découverte. Les
concerts-promenades s’adressent à
tous, en particulier aux familles.
Plus d’informations
sur www.citedelamusique.fr
> MusÉe
> VisiTes au MusÉe
exposition Brassens ou la liberté
Né en 1921, décédé en 1981,
Georges Brassens est doublement
fêté en 2011. La Cité de la musique
lui rend un hommage tout
particulier visant, au-delà des images
stéréotypées, à le faire découvrir sous
un angle inédit, parfois surprenant.
Jouer Brassens en famille
Les familles sont invitées à venir
interpréter une chanson de Brassens.
Le musée leur conie guitares et
autres instruments, et une équipe
de médiateurs les aide à décrypter
mélodies et accords.
Du 15 mars au 21 août 2011
Tarif : 8 €, moins de 26 ans : 5 €
Des mini-concerts auront lieu
régulièrement dans l’exposition.
Un musicien y interprète des
chansons de Brassens, tout en
invitant le public à se joindre à lui.
Les paroles des chansons sont mises
à la disposition des chanteurs
d’un jour, certaines sont accessibles
en braille.
Les dimanches 20, 27 mars
3, 10, 17, 24 avril - 15, 22, 29 mai
5, 12, 19, 26 juin de 14h30 à 16h
Les vendredis 1er, 8, 15, 22, 29 juillet
5, 12, 19 août de 14h30 à 16h
Tarif : enfant 6 €
adulte 8 €
Billet de l’exposition inclus
Les vendredis du 18 mars au 24 juin
de 19h à 19h30 et de 20h à 20h30
Les samedis du 2 juillet au 20 août
de 15h à 15h30 et de 16h à 16h30
Gratuit avec le billet d’entrée
de l’exposition
Vous avez la possibilité de consulter
les notes de programme en
ligne, quinze jours avant chaque
concert-promenade,
à l’adresse suivante :
www.citedelamusique.fr
Cité de la musique
roch-Olivier Maistre,
Président du Conseil d’administration
Laurent Bayle,
Directeur général
Photo : Pierre-Emmanuel Rastoin / Cité de la musique | Imprimeur France Repro | Licences no 1041550-1041546-1041547
> COnCerTs-PrOMenaDes
au MusÉe