Dossier de presse

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Dossier de presse
MUSÉE MAILLOL - FONDATION DINA VIERNY
29 septembre 2010 - 31 janvier 2011
« Que les Médicis dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et
porphyre ils ont fait plus pour la gloire du monde que n’avaient jamais
fait avant eux et que ne feront jamais depuis, ni princes, ni rois, ni
empereurs. »
Alexandre Dumas
SANDRO BOTTICELLI, Adoration des Mages, 1476, Détrempe sur bois, 111 x 134 cm, Florence, Galleria degli Uffizi
© Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze
DOSSIER DE PRESSE
TRÉSOR DES MÉDICIS
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Musée Maillol
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SOMMAIRE
I. Communiqué de presse
1
II. Arbre généalogique
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III. Extraits des textes du catalogue
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1. Maria Sframeli, commissaire de l’exposition
2. Hervé Drevillon, professeur d'Histoire à l’Université Paris I Panthéon
Sorbonne
IV. Liste des oeuvres présentées
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V. Visuels disponibles pour la presse
24
VI. Informations pratiques
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2
I - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
L’HARMONIE DU MONDE, DE BOTTICELLI À GALILLÉE
Hommes de pouvoir et d’argent, les Médicis ne sont pas seulement des apothicaires
florentins enrichis par le commerce et devenus banquiers de l’Europe, avant d’en être les
princes. Habiles politiques, ces hommes d’affaires sont avant tout des humanistes fervents.
Leur mécénat éclairé révèle une culture aussi profonde qu’étendue du XVe au XVIIIe siècle.
Le clan familial, presque toujours uni — qu’il soit au pouvoir ou qu’il en soit chassé —, n’a
cessé de s’entourer d’artistes, de peintres, de sculpteurs, d’orfèvres, de musiciens, de
poètes et de savants, qu’il protège plus qu’il ne commandite.
Désirant remodeler la vie par l’esthétique et la science, la prestigieuse famille florentine n’a
pas exactement lancé le mouvement de mécénat fastueux qui saisit Florence à la
Renaissance. Mais elle a favorisé l’avant-garde comme personne avant elle, faisant de l’art
un extraordinaire instrument de pouvoir, établissant à jamais la figure de mécène
magnifique.
Partout où les Médicis se sont imposés, ils ont régné davantage par la splendeur de leur
goût que par la puissance de leur banque. Inventeurs au sens archéologique du terme, les
Médicis ont « inventé » l’art occidental moderne, en encourageant l’art de la perspective de
Fra Angelico et l’humanisme de Botticelli, en donnant ses lettres de noblesse à la littérature
en langue italienne, en soutenant le premier classicisme de Michel-Ange et de Raphaël, en
déployant le maniérisme florentin de Bronzino, en portant les arts mineurs à leur apothéose,
en étant toujours à la pointe des nouvelles découvertes géographiques et scientifiques, en
créant les premiers opéras de l’histoire avec les deux Euridice de Peri et de Caccini, ou
encore en finançant les découvertes astronomiques de Galilée.
Retrouver l’harmonie du monde en feignant d’en être l’organisateur : telle a été l’ambition
démesurée des Médicis.
Un trésor des trésors au musée Maillol
C’est ce goût personnel et moderne pour les nouveaux espaces, ceux du monde comme
ceux des arts décoratifs, de la peinture, de la musique, de la science ou de la poésie, que
célèbre l’exposition « Trésor des Médicis », en rassemblant près de 150 œuvres et objets
qui tous ont été vus, voulus ou touchés par les Florentins magnifiques, car tous issus des
collections médicéennes. L’exposition du musée Maillol invite à pénétrer au cœur même des
palais Médicis, en évoquant, autour de ces quelques chefs-d’œuvre très rarement prêtés,
une histoire du goût médicéen, qui se décline avec le temps et les différents chefs de famille
Médicis, en plusieurs pièces d’apparat ou d’intimité : salle des fêtes, studiolo, ou cabinet
des merveilles, atelier de pierres dures, bibliothèque, théâtre médicéen, salle des
mathématiques et chapelle.
1- De Cosme à Laurent : la gloire des Seigneurs de Florence au XVe siècle
Si c’est Giovanni di Bicci qui fonde la banque Médicis à la toute fin du XIVe siècle, c’est
Cosme l’Ancien qui marque l’avènement de la future dynastie en devenant l’homme le plus
riche d’Europe. Désormais banquier des Papes et de Rois après son retour d’exil à Florence
en 1434, c’est ce sage et subtile Cosme, qui est à l’origine du trésor et du règne presque
sans partage des Médicis. Ses ressources financières considérables, il les utilise au départ
pour collectionner les antiques - et même des objets islamiques - comme cela se fait dans
les grandes familles de la Renaissance. Mais il s’entoure d’œuvres d’art de toute sorte,
3
passant commande aux plus audacieux, comme à Fra Angelico, ce dont témoigne un
panneau de prédelle représentant la sépulture des Saints Cosme et Damien.
Son petit-fils, Laurent le Magnifique, poète de talent et stratège politique avisé, même si
piètre banquier, devient « le premier citoyen de Florence » sans en avoir le titre. Il porte cette
« République des arts » à sa première apogée. Laurent consacre des sommes exorbitantes
à l’achat de vases de pierres dures et avoue une passion pour les camées antiques, comme
celui de Poséidon et Athéna, qu’on attribue alors à Pyrgotèle, le seul artiste autorisé par
Alexandre le Grand à graver son portrait.
C’est le Magnifique qui invite le jeune Michel-Ange à partager sa table et à sculpter dans le
jardin de San Marco. S’il correspond avec Amerigo Vespucci, le navigateur qui donna son
nom à l’Amérique, il collectionne des objets exotiques, comme les céladons chinois.
Laurent fait aussi confiance au génie brûlant de Botticelli : usant d’un chromatisme
exacerbé dans sa révolutionnaire Adoration des Mages, Sandro n’hésite pas à faire figurer,
non plus dans une chapelle familiale mais cette fois-ci en plein Florence, la famille Médicis
au grand complet, Cosme l’Ancien, Pierre Ier, Laurent et Julien de Médicis, entourés de leur
cour, Pic de la Mirandole et Politien en tête, tels les Muses rassemblées autour d’une
nouvelle sainte famille apollinienne.
L’irruption des troupes françaises de Charles VIII met fin temporairement au pouvoir absolu
des Médicis et à leur emprise esthétique : leur palais de la via Larga — qu’Apollonio di
Giovanni n’hésitait pas à représenter comme le palais de Priam dans une enluminure
illustrant Virgile — est saccagé, leurs collections vendues aux enchères. En conférant à
Alexandre de Médicis le titre de duc en 1532, Charles Quint restaure le pouvoir absolu de la
famille sur Florence.
2- De Rome à Paris : deux Papes pour deux reines
Esthète et cultivé, Jean de Médicis, second fils de Laurent, devenu Pape sous le nom de
Léon X, va s’évertuer à racheter bien des objets dispersés. Il donne au mécénat Médicis
une nouvelle ampleur romaine, considérant désormais Florence comme sa propriété privée,
y dépêchant même avec quelque hauteur un Michel-Ange frondeur.
Grand organisateur de fêtes et grand collectionneur de manuscrits, Léon X, à l’exemple du
Magnifique, fait de Rome le paradis des artistes et des intellectuels. Outre Pontormo et
Andrea del Sarto, il surcharge Raphaël de travail.
Une acuité nouvelle, presque flamande dans son hyperréalisme, se fait jour en 1515 dans
l’exceptionnel «Portrait de Tommaso Inghirami, le bibliothécaire de Léon X tout habillé de
rouge symphonique, qui lève les yeux au ciel. Tombés en arrêt devant ce tableau,
Bonaparte et ses rabatteurs n’hésiteront pas à le subtiliser momentanément aux collections
Médicis.
Jules de Médicis, fils illégitime de Julien, le frère de Laurent, devient Pape à son tour, après
son cousin Léon X, sous le nom de Clément VII. Si ce Pape tragique voit le sac de Rome et
la rupture avec Henry VIII d’Angleterre, il n’en demeure pas moins un mécène avisé. Dès
1530 il s’assure l’exclusivité du travail de Michel-Ange. Seule exception à la règle : un
Apollon (parfois considéré comme un David), pour une fois presque achevé par un MichelAnge qui tremble pour sa vie, commandé après le meurtre du duc Alexandre de Médicis par
Baccio Valori, intraitable gouverneur provisoire de Florence. Finissant par s’opposer à
Cosme, Valori devra d’ailleurs la céder au retour du Grand-Duc, qui la placera
triomphalement dans sa chambre.
Papes se comportant comme des rois, les Médicis entament une politique matrimoniale de
grandeur, qui va mener deux femmes au trône de France. Placée sous la protection directe
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de Clément VII, Catherine de Médicis épouse le futur roi Henri II en 1533, apportant avec
elle une dot de 28 000 écus de bijoux. Très attentive aux arts, la nouvelle reine est surtout
grande amatrice de portraits : elle en rassemble plus de 700, dont un portrait d’elle-même
qu’elle envoie à Florence, en guise de dot pour sa petite-fille Christine de Lorraine.
Devenue Reine mère, elle poursuit, après la mort dramatique de son époux d’un fatal coup
de lance en 1559, la politique d’éblouissement à l’italienne pratiquée par François Ier de
France - comme le prouve une lettre de Michel-Ange déclinant l’invitation faite par
Catherine de collaborer au Tombeau des Valois. Parallèlement, Catherine entretient sa vie
durant un rapport étroit et une correspondance suivie avec Nostradamus, qu’elle confirme
dans ses fonctions de médecin astrologue de la cour, et qui lui prédit habilement la mort de
Henri II comme la montée sur le trône de France de Henri IV.
Très douée pour le dessin, interprète de ballet émérite, passionnée de bijoux et forte d’une
dot colossale, Marie de Médicis, fille de François Ier grand-duc de Toscane, épousera à
son tour le roi de France Henri IV en 1600. Son mariage ayant suscité la naissance de
l’opéra à Florence, elle supplie son oncle Ferdinand de Médicis de bien vouloir laisser venir
à Paris le compositeur Giulio Caccini et sa fille Francesca, chanteuse mais également
compositrice. Elle aime recourir à l’opulence baroque de deux flamands, Frans Pourbus,
qui fait son portrait avec toutes ses perles, et Rubens, qui a assisté à son mariage à
Florence.
3- De Cosme Ier à Ferdinand Ier : la grâce des Grands-Ducs au XVIe siècle
L’élection comme duc de Florence - suivie de son élévation en grand-duc en 1570 par le
Pape Pie V - de Cosme Ier, fils du condottierre Jean des Bandes Noires, ouvre une nouvelle
ère de prospérité et de mécénat intense. Quittant le vieux palais de la via Larga, ce
descendant de la famille Médicis dans sa branche dite «Popolano» s’installe au Palazzo
Vecchio, qu’il modifie profondément en palais de la Seigneurie.
Il charge Vasari de construire les Offices pour accueillir les collections médicéennes et les
magistratures de la ville et rachète par sa femme le palais Pitti sur la rive gauche de l’Arno,
faisant de Florence une véritable capitale moderne pour le nouveau Grand-Duché.
Reprenant la collection de médailles anciennes de Laurent le Magnifique, il envoie dans tout
le pays des ambassadeurs à la recherche de sculptures antiques, et achète immédiatement
le Harangueur étrusque en bronze, trouvé dans un champs de vignes et daté du Ier siècle
av JC, que lui rapporte Vasari.
Le Grand-Duc Cosme avoue aussi une passion pour la botanique : il confie à l’ingénieur
hydrolicien Niccolo Tribolo le soin de réaliser sur la colline derrière le palais Pitti les jardins
de Boboli, premiers jardins à l’italienne. S’il fait de Vasari son architecte et décorateur en
chef, Cosme Ier donne toute sa puissance à la Belle Manière florentine en confiant à
Bronzino le rôle de portraitiste de cour. L’étrange artiste maniériste réalise des cartons de
tapisserie mythologiques et de nombreux portraits magnétiques de la Grande-Duchesse
Eléonore de Tolède, épouse de Cosme 1er (qui aime à collectionner les bijoux les plus
curieux).
Le Grand-Duc lui-même souscrit à la nouvelle esthétique en passant commande du célèbre
Persée à Benvenuto Cellini, dont la base était si belle qu’elle fut convoitée par son épouse.
Rassemblant enfin dans son cabinet de Calliope de curieuses collections, qui vont de
pierres naturelles aux bijoux de Cellini, il anticipe sur le Studiolo de son fils François Ier de
Médicis. Passionné d’alchimie et voulant perfectionner les créations de la nature dans un
esprit pré-scientifique, le Grand-Duc François demande au vieux Vasari de rassembler dans
une petite pièce « … un bel écrin de choses rares et précieuses par la valeur et la facture » :
ambre, perles, coquillages, vases en cristal de roches et lapis-lazuli, porcelaines
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médicéennes à dessins bleus sur fond blanc..., les premières en Europe. Toujours esthète et
soucieux de « sprezzatura » — cette grâce nonchalante qu’on reconnaît à celui qui
accomplit des prouesses en ayant l’air de les trouver faciles -, il n’en ajoute pas moins à ces
créations de délicates petites peintures ou des Apollon de bronze sinueux et serpentins du
virtuose du contrapposto maniériste Giambologna (dont tout le monde à Florence semble
avoir oublié que ce flamand était né Jean de Boulogne).
Subitement décédé de la malaria ou du poison, presque en même temps que sa femme
secrète follement aimée Bianca Cappello, François cède tout d’un coup le pouvoir à son
frère cadet Ferdinand.
Jusqu’alors cardinal dans sa Villa Médicis romaine, qu’il fait décorer par Jacopo Zucchi de
son étonnante «Création de l’univers», Ferdinand s’est livré avec passion à la collection
d’antiques, menant lui-même des fouilles.
« Majestate tantum » (Seulement avec la dignité), la devise de ce prince éclairé et de son
épouse française Christine de Lorraine, petite-fille préférée de Catherine de Médicis, définit
bien son programme de paix et de prospérité.
Outre les majestueux monuments confiés à Giambologna, le Grand-Duc charge les frères
Stefano et Ambrogio Caroni de créer un Atelier des Pierres Dures, cette passion des
Médicis depuis Laurent le Magnifique, qui produit des mosaïques d’une rare splendeur en
recouvrant tables et cabinets.
Inaugurant une Salle des Mathématiques aux Offices, Ferdinand Ier de Médicis confie une
chaire de mathématiques à Galilée.
Inaugurant une série de fêtes inoubliables, il demande à Bernardo Buontalenti, ingénieur et
homme orchestre recueilli très jeune par la famille et élevé avec lui comme compagnon de
jeu, d’en être l’organisateur.
Construisant au sein des Offices le Teatro Mediceo, une des premières salles d’Europe
entièrement consacrée au théâtre, Buontalenti met en scène d’éblouissants intermèdes
musicaux. Créé pour le mariage de Ferdinand 1er en 1589 « La Pellegrina » multiplie ainsi
machines, effets spéciaux et costumes – près de 286 (qu’évoque ici une aquarelle
d’Amphitrite) – pour évoquer l’harmonie des sphères, dans une sorte de spectacle total où
l’universel porte le sceau Médicis.
Pour le mariage par procuration de Marie de Médicis avec Henri IV à Florence en 1600, au
cours d’un banquet avec des tables qui tournent et des automates qui s’ouvrent sur des
gerbes de fleurs, Ferdinand accueille même la création au Palais Pitti du tout premier opéra
conservé, L’Euridice de Jacopo Peri. Il pense ressusciter l’antique tragédie grecque en
pratiquant un chant monodique. Par son recitar cantando saisissant, cette nuova musica
cherche à « parler en harmonie à une seule voix pour émouvoir les passions de l’âme ».
4 - De Cosme II à Cosme III : le crépuscule des astres médicéens au XVIIe et
XVIIIe siècle
Esprit curieux et ouvert - peut-être pour avoir bénéficié de Galilée comme précepteur -,
Cosme II, durant son court règne au tout début du XVIIe siècle, construit de nouveaux
bâtiments pour accueillir des collections de plus en plus importantes.
S’il donne une nouvelle impulsion aux arts mineurs, il est le seul à Florence à favoriser le
réalisme caravagesque qui s’est fait jour à Rome et à Naples. C’est pour se rapprocher de
cet aimable Grand-Duc – en même temps que pour protéger sa découverte - que Galilée
nomme les quatre lunes de Jupiter aperçues à sa lunette : sidera Medicea ou astres
médicéens.
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Cosme II appuie aussi son frère le cardinal Léopold de Médicis pour son initiative de
collection d’autoportraits d’artistes prestigieux dans le corridor de Vasari — autoportraits
signés Luca Giordano ou Carlo Dolci— ou sa réorganisation de la Bibliothèque Palatine et
de ses 14 000 manuscrits et 20 000 volumes imprimés.
Le Grand-Duc soutient également son frère pour sa création en 1657 de l’Académie du
Cimento (Académie de l’expérimentation), qui promeut la science expérimentale de Galilée.
Grand collectionneur d’instruments scientifiques et d’armes, son fils le Grand-Duc
Ferdinand II s’oppose au décret du Saint-Siège qui avait contraint Galilée à rétracter ses
découvertes coperniciennes devant l’Inquisition. Les Médicis, parrains de la Renaissance,
annoncent aussi le Siècle des Lumières. L’ultime descendant des Médicis, le prince JeanGaston s’en souviendra, qui fera réaliser, 95 ans après la mort de l’astronome, un tombeau
pour Galilée à Florence, récupérant au passage deux doigts du grand homme pour les
insérer dans un reliquaire désormais sacré : le doigt du génie désigne les Médicis.
Bien que revendiquant – et obtenant - auprès de l’empereur le titre d '« Altesse royale et
sérénissime », mais soucieux avant tout de bonnes mœurs et de punitions corporelles,
Cosme III, durant son très long règne de plus de 50 ans au tournant des XVIIe et XVIIIe
siècle, réduit malheureusement le Grand-Duché à l’état de province pâlissante. S’il
demande à Bimbi de peindre ses collections, il semble se complaire dans les natures
mortes de Carlo Dolci et se repaître des cires macabres de Gaetano Zumbo.
On ne peut s’empêcher de voir dans son goût avéré pour les vanités et son obsession pour
la chapelle mortuaire des Princes une traduction — peut-être inconsciente — d’une
angoisse latente quant à la fin de la dynastie.
Rebuté par l’intégrisme religieux de son père, son fils, le Grand Prince Ferdinand, s’avère
au contraire un fin mécène d’art ancien et contemporain, ainsi qu’un mélomane averti.
Fuyant Florence et aimant à se livrer dans la villa de Poggio a Caiano, au sein de son
Gabinetto, à la contemplation « des petites œuvres de tous les peintres les plus célèbres », il
se fait construire un théâtre dans une autre villa à Pratolino, où il soutient la nouvelle
conception esthétique de l’opéra baroque incarnée par Alessandro Scarlatti. Il meurt de
syphilis et de folie en 1713 à l’âge de 50 ans, sans avoir pu régner.
Libertin et libéral à l’inverse du rigide Cosme III, mais ivre et presque toujours couché, vivant
retiré dans ses appartements en se livrant à une incessante et mélancolique débauche, son
frère cadet, Jean-Gaston de Médicis éteint l’aventure de la dynastie dans la nuit.
A sa mort en 1737, sans successeurs, le Grand-Duché quitte la famille Médicis pour revenir
dans le giron de la Lorraine et du futur empereur du Saint Empire romain germanique,
François Ier d’Autriche. Ultime survivante de la lignée, la sœur de Jean-Gaston, Anne-Marie
Louise, princesse Palatine - dont le bijou en forme de berceau offert par son mari à la
nouvelle de sa maternité tant attendue, ne suffira pas à lui donner un héritier vivant - cède
toutes les collections Médicis à la ville de Florence, pour qu’elles restent « à la disposition
de toutes les nations ». Un testament d’or et de feu, fantastique spectacle d’œuvres et de
chefs-d’œuvre qui racontent la beauté du monde, un monde réorganisé pour l’esprit et les
sens de la famille Médicis.
Emmanuel Daydé, conseiller artistique
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COMMISSARIAT ET COMITE SCIENTIFIQUE
COMMISSARIAT
Maria Sframeli, directeur adjoint du Museo degli Argenti
et directeur de la
Documentation et de la Recherche de la Surintendance de Florence dirigée par
Madame Cristina Acidini
COMITE SCIENTIFIQUE
Le Comité scientifique permanent pour la peinture italienne est composé de :
• Cristina Acidini, surintendante du Patrimoine historique,
artistique et ethno-anthropologique des musées de Florence
• Caterina Bon, directeur régional du Ministero per I Beni e le Attività culturali de la
Lombardie
• Francesco Buranelli, secrétaire de la Commission pontificale des biens culturels de
l’Eglise
• Roberto Cecchi, secrétaire général du Ministero per I Beni e le Attività culturali
• Mario Augusto Lolli Ghetti, directeur général du Patrimoine historique,
artistique et ethno-anthropologique du Ministero per I Beni e le Attività culturali
• Antonio Paolucci, directeur des musées du Vatican
• Claudio Strinati, directeur général du Ministero per I Beni e le Attività culturali
• Rossella Vodret, surintendante Patrimoine historique,
artistique et ethno-anthropologique des musées de Rome.
• Pour le Musée Maillol
Olivier Lorquin, Président de la Fondation Dina Vierny
Patrizia Nitti, Directeur artistique du Musée Maillol
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EXPOSITION RÉALISÉE AVEC LA COLLABORATION
du Ministero per I Beni e le Attività culturali (MIBAC), de la Surintendance de
Florence et des musées suivants
ITALIE
FIRENZE Galleria degli Uffizi
FIRENZE Galleria Palatina
FIRENZE Museo del Bargello
FIRENZE Museo degli Argenti
FIRENZE Museo di Palazzo Vecchio
FIRENZE Museo Archeologico
FIRENZE Biblioteca Riccardiana
FIRENZE Biblioteca Marucelliana
FIRENZE Biblioteca Laurenziana
FIRENZE Museo delle Cappelle Medicee
FIRENZE Museo Dell’Opera del Duomo
FIRENZE Accademia dei Georgofili
FIRENZE Opificio delle Pietre Dure
FIRENZE Museo di Storia Naturale
FIRENZE Museo delle Scienze : Istituto e Museo della Scienza
FIRENZE Galleria dell’Academia
FIRENZE Museo Storico Topografico « Firenze com’era »
FIRENZE Conservatorio Statale di Musica « Luigi Cherubini »
FIRENZE Palazzo Pitti Appartamenti
FIRENZE Museo di San Marco
FIRENZE Biblioteca Nazionale Centrale
MONSUMMANO Museo della città e del territorio
NAPOLI Museo Archeologico Nazionale
NAPOLI Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III
ROMA Galleria Nazionale d’Arte Antica di Palazzo Barberini
ROMA Galleria Borghese
SIENA Palazzo della Provincia
IMPRUNETA Museo di Santa Maria
MANTOVA Archivio di Stato
FRANCE
PARIS Muséum national d'Histoire naturelle
AIX-EN -PROVENCE Musée Arbaud
REPUBLIQUE TCHEQUE
PRAGUE Narodni Galerie
COLLECTIONS PARTICULIERES
Collection Koelliker
Collections particulières
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II. ARBRE GÉNÉALOGIQUE
Extrait de : Franco Cesati, Les Médicis - Histoire d'une dynastie européenne - Mandragora, Florence
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III. EXTRAITS DES TEXTES DU CATALOGUE
1. Texte de Maria Sframeli, commissaire de l’exposition
La formation du trésor dans le palais de la via Larga
Le codex connu sous le nom de « Virgilio Riccardiano » – une Énéide illustrée par
l’enlumineur florentin Apollonio di Giovanni qui transpose l’épopée mythique du héros
troyen, fondateur de Rome, dans la Florence de la Renaissance – nous montre l’image du
Palais Médicis, modèle de tous les palais de l’époque, en cours de construction.
La chapelle de ce palais (commandé par Côme l’Ancien à Michelozzo, son architecte de
confiance) s’orna en 1459 des fresques de Benozzo Gozzoli représentant le célèbre Cortège
des Mages, qui inclut les portraits de tous les membres de la famille de Médicis et célèbre
ainsi le rôle qu’elle joua au Concile de Florence. C’était là le début de ce phénomène que
nous appelons aujourd’hui le collectionnisme et qui tirait sa première raison d’être de la
conscience éclairée que le mécénat culturel était un instrument indispensable à
l’établissement d’un pouvoir stable.
C’est ainsi que se forma un singulier trésor, constitué de précieux vases en pierres dures, de
camées et de bijoux antiques, de pierres précieuses taillées, de raretés orientales et de
codex anciens et modernes, d’objets sophistiqués fabriqués dans des matériaux insolites et
parfois jugés magiques, de fragments de sculptures classiques et de chefs-d’œuvre
contemporains.
(...)
Les Cabinets des Merveilles
En 1537, Côme de Médicis (1519-1574), fils de Jean des Bandes noires et de Maria Salviati,
devint seigneur de Florence après l’assassinat du duc Alexandre par son cousin
Lorenzaccio.
À partir de 1555, il exerça un pouvoir autocratique sur une région réunifiée après la guerre
de Sienne ; la conscience d’avoir ainsi reconstitué, du moins en partie, l’ancienne Étrurie, se
traduisit par des fouilles archéologiques de ses vestiges ; les collections médicéennes
s’enrichirent alors de trésors comme la Chimère ou l’Orateur, qui comptent parmi les chefsd’œuvre les plus célèbres de l’Antiquité.
En réalité, la Toscane du grand-duc Côme formait un État à souveraineté limitée, dont les
côtes étaient entourées d’une ceinture de bases militaires espagnoles et qui se voyait
contraint de mener une politique d’équilibre prudent entre Madrid et Paris ; et même ses
ressources financières n’étaient plus les mêmes que par le passé. Malgré cela, Florence ne
fut jamais autant appréciée et admirée en Europe que durant la période qui va du principat
de Côme à celui de ses deux fils, François (1541-1587) et Ferdinand (1549-1609).
Deux papes et deux reines de la famille des Médicis
(...)
Au XVIe siècle, deux jeunes femmes de la maison de Médicis devinrent reines de France, où
elles imposèrent non seulement leur personnalité dans la gestion du pouvoir politique, mais
aussi un goût typiquement florentin dans les domaines des arts, de la mode, de la
gastronomie, de l’étiquette de cour.
11
Catherine de Médicis (1519-1589), fille de Laurent duc d’Urbino et de Madeleine de la Tour
d’Auvergne, éduquée par sa grand-mère paternelle Alfonsina Orsini et conduite à Rome par
son oncle Jules, le futur Clément VII, épousa en 1533 Henri de Valois, fils cadet de François
Ier, auquel il succéda en 1547 sur le trône de France. Les traits juvéniles de Catherine sont
mis en valeur par la blancheur d’un camée monté sur un cadre d’or enrichi de vingt-neuf
rubis ; on y voit déjà une jeune femme ornée de vêtements et de bijoux à la hauteur de son
futur rang, telle qu’elle apparaîtra dans son portrait en pied conservé à la Galleria Palatina,
qui nous la montre dans une robe garnie de perles et de pierreries. À l’occasion de ses
noces, son grand-oncle Clément VII lui fit cadeau d’une riche dot comprenant des objets
précieux d’une beauté inusuelle, commandés pour l’occasion, telle la célèbre cassette en
cristal de roche réalisée par Valerio Belli. En 1560, à la mort de son fils aîné, François II,
Catherine assura la régence pour son cadet Charles IX, puis continua à peser sur la
politique du gouvernement français jusqu’à sa mort. Plusieurs de ses riches bijoux et de ses
joyaux d’orfèvrerie parvinrent à Florence en 1589, à l’occasion des noces de sa nièce
Christine de Lorraine avec Ferdinand Ier de Médicis.
Marie de Médicis (1573-1642), issue du mariage malheureux du grand-duc François Ier et de
Jeanne d’Autriche, devenue orpheline très jeune, fut élevée par son oncle Ferdinand Ier et sa
tante Christine de Lorraine. En 1600, elle devint reine de France et de Navarre par son
mariage avec Henri IV ; elle apportait une riche dot à la couronne de France. Dès son arrivée
à la cour, elle s’efforça de faire élaborer une iconographie qui légitimât son rôle de reine et
de mère du Dauphin. Les portraits qui la représentent en habits royaux, par exemple celui
de Frans Poubus, la montrent vêtue de robes constellées de bijoux et de perles dont les
formes et les dimensions varient, reçus en cadeau offerts par les représentants de la haute
aristocratie française ou lui appartenant déjà comme partie de sa dot. Son rôle de reine est
symbolisé, sur sa couronne, par le diamant Sancy, une pierre indienne de quarante-cinq
carats taillée à Paris en 1585 et acquise par Marie en 1604.
À la mort d’Henri IV, en 1610, elle fut nommé tutrice de son fils aîné, Louis XIII. Elle soutint
les arts plus que toute autre reine et s’en servit pour exalter la représentation du pouvoir, de
son faste et de ses célébrations. Les vingt-deux immenses toiles aujourd’hui conservées au
musée du Louvre et réalisées entre 1622 et 1625 par Pierre Paul Rubens, qui représentent
sous forme allégorique plusieurs épisodes de la vie de la souveraine, expriment bien son
style et son mécénat.
Les fastes triomphaux du palais Pitti
Le XVIIe siècle fut l’époque de l’hyperbole et de la démesure. Le pouvoir devait
s’autocélébrer, car l’autocélébration était à la fois un instrument de persuasion et une
garantie de durée. Durant cette époque, le grand-duché de Toscane jouait un rôle
insignifiant sur l’échiquier politique international, mais Côme II (1590-1621) se présente,
dans le célèbre paliotto en or émaillé chef-d’œuvre de l’orfèvre de la cour Cosimo Merlini,
sous l’aspect d’un monarque d’une richesse incommensurable et d’une majesté
éblouissante. Ce paliotto était un ex-voto, commandé pour obtenir la guérison du grandduc, gravement malade, mais Côme II mourut avant son achèvement ; la régence fut alors
assurée par sa veuve Marie-Madeleine d’Autriche, fille de l’archiduc Karl von
Innenösterreich, qu’il avait épousée pour obéir à une politique matrimoniale visant à
consolider les liens avec les Habsbourg.
Le goût de cinquante ans de continuité du gouvernement s’orienta donc vers les territoires
allemands de l’empire. Même les objets précieux dont le grand-duc Ferdinand II
(1578-1637) faisait un usage privé s’imprégnèrent d’un goût international, fortement marqué
par l’influence des zones de langue allemande, et il en alla de même des autres membres
de sa famille.
12
(...)
Le XVIIe siècle fut aussi l’époque de la science et la partie des collections médicéennes
aujourd’hui conservée au musée Galilée témoigne de leur richesse. Les portraits du peintre
flamand Suttermans et de son école nous montrent le célèbre savant âgé de soixante-dix
ans : il avait désormais derrière lui ses grandes découvertes astronomiques, publiées dans
son Sidereus Nuncius (1610), qui contient des conclusions sur la nature terrestre de la lune
et sur la composition stellaire de la Voie lactée, la publication de son Dialogue sur les deux
grands systèmes du monde (1632), son procès devant le Saint-Office et sa condamnation
pour hérésie, le 22 juin 1633. Parmi les objets exposés, on trouve la copie de sa lunette et le
texte du Sidereus Nuncius relatif à l’observation de la planète Jupiter, le 7 janvier 1610, et à
l’appui qu’elle apporta au système héliocentrique. Le soir du 7 janvier 1610, Galilée dirigea
sa lunette sur Jupiter et s’aperçut que les étoiles bougeaient. Il était alors lecteur de
Mathématiques à l’Université de Padoue et méditait de revenir en Toscane ; il offrit sa
découverte au grand-duc et lui dédia ces nouvelles étoiles, qui prirent le nom de Medicea
Sydera et furent représentées par Luca Giordano dans la « galerie » du palais Médicis.
(...)
Un crépuscule doré
S’il est légitime, à partir du règne de Côme III (1642-1723), de parler de déclin politique et
administratif, il est tout aussi vrai que la production liée à la cour des Médicis continua à se
montrer aussi remarquable qu’abondante, faisant de Florence la capitale européenne des
arts décoratifs.
Outre des œuvres exposées en public, les commandes religieuses de Côme III aboutirent à
l’élaboration d’objets conçus pour sa dévotion privée, comme l’extraordinaire série de
reliquaires destinés à l’origine à la chapelle du palais Pitti, mais dont une bonne partie vint
enrichir le trésor de San Lorenzo.
Côme III ne légua pas sa longévité en héritage à son fils aîné, le Grand Prince Ferdinand
(1663-1713), dont le caractère et les qualités intellectuelles permettaient de nourrir quelque
espoir quant au futur de l’État, mais qui mourut avant son père, ouvrant ainsi la voie à
l’accession au pouvoir de son frère Jean-Gaston (1671-1737) et à l’extinction de la vieille
dynastie des Médicis.
2. Texte de Hervé Drevillon, professeur d'Histoire à l’Université Paris I
Panthéon Sorbonne
Les Médicis et le message des étoiles
(...)
Comme tous les grands d’Europe, les Médicis manifestaient un goût prononcé pour les
prédictions astrologiques, car, à sa façon, cet art de déchiffrer le ciel était une science
princière. Contrairement à l’observation astronomique qui alimentait des controverses
publiques, l’astrologie s’épanouissait dans les jeux subtils du dévoilement et de la
dissimulation. De tous les princes passionnés d’astrologie, Catherine de Médicis laissa le
souvenir le plus vif. De sulfureuses légendes ont entouré sa relation avec des astrologues
tels que Ruggieri et, bien sûr, Nostradamus. La lecture astrologiques des signes célestes
révélait une vérité supérieure, qu’il convenait de maintenir secrète (« Ne donnez pas les
choses saintes aux chiens et ne jetez pas les perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les
foulent aux pieds et que, se tournant contre vous, ils ne vous déchirent », Matthieu, VII, 6).
Nostradamus avait présenté le fruit de ses investigations prophétiques sous une forme
13
hermétique, qui dévoilait un (dés)ordre du monde tout en le dissimulant. Le privilège de
pénétrer la sphère intime du savoir occulte était réservé aux savants et aux princes. Près du
Louvre, Catherine de Médicis avait fait bâtir un observatoire astrologique qui portait la
devise prudentia major. Car, selon Campanella, « la prudence se conforme à la première
cause qui est Dieu et c’est pourquoi elle s’adresse aux prophéties et aux sciences divines
pour connaître l’avenir ». La connaissance des décrets astraux permettait de guider l’action
publique des princes tout en lui assurant une légitimité et un fondement cosmologiques.
Dans le secret de ses consultations astrologiques, Catherine explorait les voies d’une
science céleste et occulte du gouvernement. L’éclat du soutien public accordé par Cosme II
à Galilée, alimentait, quant à lui, une stratégie de la gloire. Ainsi se sont manifestées deux
façons princières de protéger les messagers des étoiles.
CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Editions Skira Flammarion
Préface de Patrizia Nitti, directeur artistique du Musée Maillol- Fondation Dina-Vierny
Cristina Acidini, surintendante des musées de Florence
La participation des musées de Florence
Maria Sframeli, commissaire de l’exposition, Directrice de la documentation de la
surintendance de Florence et directrice du musée des Argents
Le collectionnisme des Médicis
Introductions aux sections
La formation du trésor dans le Palais de la via Larga
Le temps des papes Médicis
Les cabinets des Merveilles
Les fastes triomphaux du Palais Pitti
Un crépuscule doré
Dominique Fernandez de l’Académie française
Deux reines Médicis
Hervé Drévillon, professeur à la Sorbonne
Le cadre économique de l’Europe et la place de la banque Médicis
Le pouvoir de l’ésotérisme et de l’astrologie. L’arrivée de Galilée et de l’astronomie
Marta Bezzini, historienne de l’art
Deux papes Médicis
Fabrizio Paolucci, archéologue
Archéologie et glyptique
Francesco Morena, historien de l’art
Les collections d’exotiques
Clarice Innocenti, directrice du Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Florence
Les collections de pierres dures
Gabriele Rossi Rognoni, musicologue
La musique
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IV. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES
• La formation du trésor dans le Palais de la via Larga
Apollonio di Giovanni
Virgilio Riccardiano
c.1460
Codex enluminé
305x200 mm
Florence, Biblioteca Riccardiana
Ms Ricc. 492
Coquillage et argent
30,8x25,4 mm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 211
Antonio del Pollaiolo
Hercule et l’Hydre
c.1460
Détrempe sur bois
17,5x12 cm
Florence, Galleria degli Uffizi
Inv. 1890 n. 8268
III – II siècle avant J.-C.
Tête de cheval
Bronze avec traces de dorure
H. 46 cm
Florence, Museo Archeologico
Inv. n. 1639
Botticelli
Adoration des mages
1476
Détrempe sur bois
111x134 cm
Florence, Galleria degli Uffizi
Inv. 1890 n. 882
Fra Angelico
Sépulture des Saints Côme et Damien et de leurs
trois frères
c. 1438-1440
36x45 cm (prédelle)
Florence, Museo di San Marco
Inv. 1890 n. 8494
Art vénitien
Vase avec deux anses et couvercle
XIV-XVe siècle
Jaspe rouge
H. 40,2 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 772
Hyppolite et un compagnon de chasse, Phèdre et
la nourrice
Première moitié du Ier avant J.-C.
Camée en sardonyx
42,1x30,4 mm
Naples, Museo Archeologico Nazionale
Inv. n. 25834/2
Art bizantin (coupe), art florentin (monture)
Coupe double
Fin Xe - début XIe (coupe) ; seconde moitié du
XVe siècle (monture)
Jaspe vert
H.30,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 800
Art romain
Centaure
Première moitié du IIe siècle
Camée en sardonyx
51x42,5 mm
Naples, Museo Archeologico Nazionale
Inv. n. 25889/57
Coupe en jaspe jaune à 16 godrons
Diam. 135 mm
Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle
Inv. 7.214
Icare et Dédale, Pasiphae et Artémide
Première moitié du Ier siècle avant J.-C.
Camée en onyx – sardonyx
34,5 x 44,1 mm
Naples, Museo Archeologico Nazionale
Inv. 25838
Coupe du Moyen Age en jaspe jaune et
améthyste
H.50 cm
Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle
inv 7.206
Art romain (?)
Poséidon et Athènes luttant pour la domination
de l’Attique
Milieu du Ier siècle avant J.-C.
Camée en onyx et sardonyx
52,1 x 43 mm
Naples, Museo Archeologico Nazionale
Inv. 25837
Chine
Vase, première moitié du XIVe siècle
Céramique blanche en céladon
H. 46 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. OdA n. 1335
Giovanni delle Corniole
Buste de Laurent le Magnifique
Fin XVe siècle
Corniole
16x13,5 mm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 331
Attribué à Francesco d'Antonio
Vase cylindrique avec deux anses
Milieu XVe siècle
Cristal de roche
H. 32,4 cm
Florence, Museo delle Cappelle Medicee
Inv. n. 87
Atelier florentin
Buste de Côme l’Ancien
Seconde moitié XVe siècle
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Laurent de Médicis
Recueil de chansons
Florence, Biblioteca Nazionale Centrale
Magl. VII, 684
Bréviaire de Laurent de Médicis
Codex enluminé
Florence, Biblioteca Laurenziana
Pluteo 17.28
Art français du XIVe siècle - Paolo di Giovanni
Sogliani
Reliquaire de “la Passion”
c. 1500
Vermeil et émail
Florence, Museo dell’Opera del Duomo
Livre d’heures d’une des filles de Laurent le
Magnifique (Luisa ?)
Codex enluminé
Florence, Biblioteca Laurenziana
Ms. Ashb. 1874
Codex "Squarcialupi"
Codex enluminé
Florence, Biblioteca Laurenziana
Mediceo Palatino 87
Sonnet de Laurent le Magnifique (en partie
autographe)
Merita più quel cuore
Florence, Biblioteca Nazionale Centrale
Palatino 1190 (striscia 1355)
Gherardo di Giovanni
Portrait de Pierre Laurent de Médicis
Détrempe sur parchemin
330x225 mm
Naples, Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III
S. Q. XXIIII K 22
• Cabinets de curiosité
Bernardino Gaffurri – Jaques Bylivelt
Perspective de la place de la Seigneurie
Dernier quart du XVIe siècle
Mosaïque de pierres dures, filets d’or et basreliefs d’or; cadre XVIIIe en métal doré
18x25,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 823
Florence, Museo Archeologico
Inv. 14436
Art romain (fragment de camée), artiste italien
(incrusté d’or)
Le sacrifice de Minerve devant un brasier ardant
Ier siècle avant J.-C. (fragment); XVIe siècle
(intégrations en or)
Calcédoine avec incrustation d’or et de verre
Florence, Museo Archeologico
Inv. n. 14437
Attribué à Francesco de' Rossi dit Cecchino
Salviati
Portrait de Côme I de Médicis
Milieu du XVIe siècle
Huile sur toile
127x86,5 cm
Milan, collection particulière
Art hellénistique, restauration attribuée à
Benvenuto Cellini
Char conduit par un homme
1530-35
Onyx sur fond de sardonyx et or
45x65 mm
Firenze, Museo Archeologico
Inv. n. 14475
Bronzino
Portrait d’Eléonore de Tolède
1543
Huile sur bois
59 x 46 cm
Prague, Narodni Galerie
Artiste italien
Pierre étoilée, Hercule luttant avec le lion de
Némée
Premier quart du XVIe siècle
5,8 x 5,1 cm
Florence, Museo Archeologico
Inv. 15891
Orfèvre florentin
Bague en or avec pierre gravée (pierre romaine ?)
Milieu du XVIe siècle
Calcédoine, or et traces d’émail
Diam. 22x188x22 mm.
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Depositi 95
Tête de Néron laurée
XVe siècle
Camée en cornaline
2,7 cm
Florence, Museo Archeologico Nazionale
Inv. 14541
Harangueur
Fin du IIe – début du Ier siècle avant J.-C.
Bronze
H.179 cm
Florence, Museo Archeologico
Inv. n. 3
Art romain
Bacchus soutenu par Silène qui découvre Ariane
gisant avec Eros à ses côtés
IIIe siècle (monture XVI siècle.)
Camée en onyx
2,6 x 2 cm
Florence, Museo Archeologico
Inv. 14458
Artiste italien
Ganymède avec bouclier phrygien, femme à
demi-nue sur un trône (vénus ou Junon), homme
(Jupiter), aigle embrassant Ganymède, en bas une
amphore renversée
Milieu du XVIe siècle
Calcédoine
16
Manufacture florentine
D’après un dessin de Bernardo Buontalenti
Coupe avec anse en forme de triton
Avant 1599
Lapis-lazuli
17,5, 38x28 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 464
Benvenuto Cellini
Persée libérant Andromède
c.1545
Bronze
90x85 cm
Florence, Museo Nazionale del Bargello
Inv. Bronzi n. 483
Alessandro Allori
Portrait de François I de Médicis
Huile sur toile
101,5x78,5 cm
Milan, collection Koelliker
Manufacture flamande
Pendentif avec sirène
1570-1580
Or émaillé, rubis, perles et diamants
108x57 mm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme n. 2557
Bartolomeo Ammannati
La déesse Opi
1571-1573
Bronze
H. 93 cm
Cabinet de Francesco I
Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle Gallerie
fiorentine
Inv. Sculture 575 (o 1084)
Chine
Bouteille
Seconde moitié du XVe siècle
Porcelaine blanche et bleue
H. 36 cm
Florence, Museo degli argenti
Inv. MPP 1911 n. 1573
Giambologna
Apollon
1573-1575
Bronze
H. 89 cm
Cabinet de Francesco I
Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle Gallerie
fiorentine
Inv. Bronzi Bargello n. 27
Manufactures chinoise et flamande
Verseuse
XVIe siècle
Nacre et vermeil gravé
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bg. 1879 n. 23
Inde et Flandres
Coupelle
Dernier quart du XVIe siècle
Nacre et argent
Diam. cm. 8,8
Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’, n. 2
Atelier milanais de Gaspero Miseroni
Coupe
1550 – 1575
Plasma d’émeraude, or et émail
8,4x14,2 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 478
Inde et Flandres
Coupelle
Dernier quart du XVIe siècle
Nacre et argent
Diam. cm. 8
Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’, n. 3
Atelier milanais des Saracchi
Vase en forme de dragon
Seconde moitié du XVI siècle
Jaspe, perles, rubis et or avec émau,
21x14 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 493
Art mexicain
Manteau de chef de tribu en plumes rouges à
taches noires
900-1520
108x141x161
Florence, Museo di Storia naturale, sezione di
Antropologia e di Etnologia
Cat. 4014
Giovanni Domes et manufacture florentine
(actif à Florence 1563 – 1601)
Mélangeur
Lapis-lazuli, or et émaux
H.27,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 496
Art Teotihuacan
Masque
250-600
Jade
15,8x17,3 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme n. 824
Hans Domes
Vase
1575-1599
Lapis-lazuli, or et émaux
12x24x13 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme n. 713
Afrique centrale et Florence
Corne de rappel africaine aux armes MédicisTolède
c. 1539
Florence, Museo di Etnologia e Antropologia
Manufacture milanaise
Fiasque
Deuxième moitié du XVI siècle
Cristal de roche gravé, bandes d’or et d’argent
26,3x11,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921 n. 465
Manufacture du Bénin (Nigéria)
Trois cuillères
XVe siècle
Ivoire
Longueur 24,8; 25 et 25,7 cm
Florence, Museo di Storia naturale, sezione di
Antropologia e di Etnologia
17
Museo di Storia Naturale dell’Università degli
Studi di Firenze
Inv. n. 13149
Cat. 14557, Inv. n. 216/1-3
Manufacture de Haïti, Saint-Domingue
Collier composé de 70 éléments de coquillage
“Tridacna gigas”
Florence, Museo di Storia naturale, sezione di
Antropologia e di Etnologia
Cat. 5180
Plateau de table
Marbre noir incrusté de pierres dures
145x98 cm
Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle
Inv. A 98
Manufacture de Haïti, Saint-Domingue
Plateau de forme ovale
Bois
XVIe siècle
Florence, Museo di Storia naturale, sezione di
Antropologia e di Etnologia
Cat. 5181
Ateliers grand-ducaux
Perroquet sur un poirier
Dernier quart du XVIIe siècle
Mosaïque de calcaire alberese, lapis-lazuli,
pierres antiques, calcédoine de Volterra sur fond
de marbre noir, bordé de jaspe blanc de Caselli
26x18 cm
Firenze, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Inv. n. 469
Bronzino (Agnolo di Cosimo Tori), dessinateur
Giovanni Rost , tisseur
La Justice vengeant l’Innocence
1546
Tapisserie
245x170 cm
Florence, Palazzo Pitti, Deposito Arazzi
Inv. Arazzi n. 539
Ateliers grand-ducaux
D’après un dessin d’Emanuele Tedesco
Paysage fluvial
Mosaïque de pierres dures
16x41 cm
Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Inv. n. 468
Bronzino (Agnolo di Cosimo Tori), dessinateur
Giovanni Rost , tisseur
Le Printemps
1546
Tapisserie
235x168 cm
Florence, Palazzo Pitti, Deposito Arazzi
Inv. Arazzi n. 541
Prague, 1615 - 1620
La renommée,
Panneau à quatre lobes
Mosaïque de pierres dures
Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Ateliers grand-ducaux
D’après un dessin de Giovanni Bilivert
Cabinet à dix-sept compartiments représentant
des paysages de la Villa della Petraia
(Seconde décennie du XVIIe siècle)
Ebène et mosaïque de pierres dures
80x132x47 cm
Florence, Museo di Palazzo Vecchio
Inv. Sculture 1093
Bernardo Buontalenti
Nymphe marine
Seconde moitié du XVIe siècle
Crayon noir, plume et encre, aquarelle sur papier
blanc
478x379 mm
Florence, Biblioteca Nazionale Centrale
Ms. palatino, C.B.3.53., c. 10
Girolamo della Valle
Tournesols
1664
Mosaïque de pierres dures
32x20 cm
Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Inv. n. 560
Bernardo Buontalenti
Couple de dauphins pour l’intermède de la
“Pellegrina”
Seconde moitié du XVIe siècle
Plume et aquarelle
469x372 mm
Florence, Biblioteca Nazionale Centrale
Pal. C.B.3.53., c. 13r
Filippo Napoletano
Ruggero libérant Angelica de l’orque
Alberese, XVIIe siècle
Pierre “paesina”
27 x 43 cm
Florence, Istituto di Studi Etruschi
Atelier vénitien des Zuccato (?)
Portrait de Ferdinand I de Médicis
Fin XVIe – début XVIIe siècle
Mosaïque de verre et de calcaire
44x33 cm
Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Inv. 1905 n. 1927
Ateliers grand-ducaux
Blason Médicis-Lorraine
Fin du XVIe siècle
Mosaïque de marbres polychromes sur fond de
marbre blanc
38x29 cm
Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure
Inv. n. 262
Ateliers grand-ducaux
Blason Médicis
Fin XVIe siècle
Lapis-lazuli et quartz jaune
70x45x10 mm
18
• Deux papes et deux reines de la famille des Médicis
Pier Maria Serbaldi da Pescia dit il Tagliacarne
Buste de Léon X
1513 – 1521
Porphyre et fer
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 325
Giuliano Bugiardini , copie d’époque de
Raphaël
Portrait du pape Léon X avec les cardinaux Julien
de Médicis et Cibo
Début XVIe siècle
Huile sur toile, 157 x 117,5 cm
Rome, Galleria Nazionale di Palazzo Barberini
Atelier romain
Buste de Léon X
c.1513 – 1521
Agate et or
41,2 x 33 mm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 121
Orfèvre florentin
Crosse de Léon X
Argent
188x22 cm
Florence, Museo delle Cappelle Medicee
Attribué à Valerio Belli
Seau à glace de Léon X
Début du XVIe siècle
Bloc de cristal de roche et vermeil
8,5x7,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Raphaël
Portrait de Tommaso Inghirami dit Fedra Inghirami
c.1510
Huile sur bois
62,3x89,5 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. 1912, n. 171
Baldassarre Peruzzi
Projet d’objets festifs
Plume, traces de lavis gris sur papier blanc jauni
275x197 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 72 Or
Andrea del Sarto
Trois jeunes gens avec des instruments de
musique,
deux personnages en armure
Huile sur toile
57,5x115 cm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 91462, 91464
Pontormo
Deux guerriers
Détrempe sur toile
66x20 cm
Rome, Montecitorio, in deposito dalle Gallerie
fiorentine
Inv. 1890, n. 5282
Michel-Ange
Apollon-David
c.1530
Marbre, h. 147 cm
Florence, Museo del Bargello
Inv. Sculture, n. 121
Atelier romain
Buste de Clément VII
Après 1534
Onyx et or
37 x 30 mm
Florence, Museo degli Argenti,
Inv. Gemme 1921, n. 123
Ecole française du XVIe siècle
Portrait de Catherine de Médicis
1547 – 1559
Huile sur toile
194x100 cm
Florence, Palazzo Pitti, Galleria Palatina
Inv. 1890 n. 2448
Manufacture française
Camée représentant Catherine de Médicis
Onyx monté sur or et rubis
4x3,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme, n. 116
Frans Pourbus
Portrait de Marie de Médicis
1611
Huile sur toile
142x127 cm
Florence, Palazzo Pitti, Appartamenti
Inv. 1890 n. 2259
• Les fastes triomphaux du Palais Pitti
Giusto Utens
Vue du palais Pitti et du fort du Belvédère à
Florence
1599
Détrempe sur toile
143x285 cm
Florence, Museo Storico Topografico "Firenze
com’era" (deposito delle Gallerie fiorentine)
Inv. 1890 n. 6314
Jacopo Ligozzi
Tortomaglio dendroide
Fin XVIe siècle
650x458 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 1902 Or
Jacopo Ligozzi
Angelica Arcangelica
19
Fin du XVIe siècle
650x459 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 1897 Or
Jacopo Ligozzi
Icneumone
Fin XVI e siècle
450x660 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 1972 Or
Jacopo Zucchi
Allégorie de la création
Seconde moitié du XVIe siècle
Huile sur cuivre
50x40 cm
Rome, Galleria Borghese
Inv. n. 293
Ludovico Cigoli
L’écorché
bronze sur base d’ébène
H.65 cm
Florence, Museo del Bargello
Inv. Bronzi n. 29
Atelier de Justus Sustermans
Portrait de Galilée
c.1640
Huile sur toile
56x48 cm
Florence, Palazzo Pitti, Galleria Palatina
Inv. Palatina 106
Stefano della Bella
Galilée offrant sa lunette à l’Astronomie, à
l’Optique et aux mathématiques
Crayon noir, plume, aquarelle et lavis gris
198x162 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 8042 F
Facsimilé du télescope de Galilée
Florence, Museo Galileo
Galilée
Sidereus Nuncius
Venezia, Baglione
1610
Florence, Biblioteca Nazionale Centrale
22. B. 5. 55
Filippo Napoletano
L’alchimiste
Huile sur toile
92x135 cm
Florence, Palazzo Pitti, Depositi
Inv. Poggio Imperiale 1860 n. 1237
Vincenzo Mannozzi
L’enfer
c.1634
Huile sur pierre
43,5x58,5 cm
Florence, Galleria degli Uffizi, depositi
Inv. 1890 n. 4973
Manufacture italienne
Horloge solaire en forme de tasse
XVIIe siècle
Cuivre
H. 130 mm
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 139 (3088)
Manufacture allemande
Horloge solaire et dyptique
début du XVIIe siècle
Ivoire
50x60 mm
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 2473
Horloge solaire
XVIIe siècle
Cuivre et bois
200x115 mm
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 143
Manufacture arabe
Astrolabe
XIIIe siècle
Cuivre doré
diam. mm. 180
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 1112
Manufacture française
Horloge nocturne
Début du XVIIe siècle
Cuivre doré
diam. mm. 65
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 3700
Attribué à Stefano Buonsignori
Horloge solaire polyèdre
XVIe siècle
Bois
h. 160 mm
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 2455
Facsimilé du giovilabe de Galilée
Florence, Museo Galileo
Attribué à Gaetano Giulio Zumbo
Ame damnée, âme au purgatoire
c. 1691-1695
Cire polychrome et ébène
20,5x15,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. A.s.e. 1912 nn. 180, 181
Florence (?)
Etui
Premier quart du XVIIe
Coquille d’huître perlière et bronze doré
Florence , Museo di Zoologia ‘La Specola’
Huître perlière peinte
Début XVIIe siècle
Coquille de Pinctada margaritifera
Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’
Italie centre
Salière
c. 1550-1560
Coquille de nautilus et bronze doré
Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’
Willem van Aelst
Fruits et objets de chasse
1654
Huile sur toile
195,5 x 137 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. OA Pitti, n. 561
20
Carlo Dolci
Vase de fleurs et vasque
Huile sur toile
70x55 cm
Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio vasariano
Inv. Poggio Imp. 1836 n. 440
Figure archimboldesque en coquillage
XVIIe siècle
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bg. 1879 n. 290 (292?)
Cosimo Merlini et Jonas Falck d’après un
dessin de Giulio Parigi
Ex-voto de Côme II
Pierres dures
54,5 x 64,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 489
Simone Pignoni
Reliquaire de Saint Sixte
1614
Argent repoussé, martelé et gravé
36x43x19 cm
Florence, Museo di Santa Maria all’Impruneta
Ateliers grand-ducaux
Ornement d’autel : deux chandeliers, porte-croix
avec croix
Avant 1632
Cristal de roche, ébène et argent, bronze et
cuivre doré
chandelier h. 60 cm
porte-croix et croix : h. 100 cm
Florence, Museo di Santa Maria all’Impruneta
Manufacture de Königsberg
Fontaine à vin
Ambre jaune et bronze doré
h. 78 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bargello 1917, n. 95
Filippo Napoletano
Deux cédrats
1619
Huile sur toile
51,5 x 64 cm
Florence, Museo di Botanica dell'Università
Inv. 1844, n. 39
Bartolomeo Bimbi
Coquillages
1680 – 90
Huile sur toile
97,5 x 120 cm
Sienne, Palazzo della Provincia
Livio Mehus
Portrait de Mattias de Médicis
Moitié du XVIIe siècle
Huile sur toile
86x65,5 cm
Collection Giovanni Pratesi
Johann Eisenberg
Vase avec couvercle
1626
Ivoire
h. 30,5 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bargello 1879, n. 54
Pieter Paul Rubens
Les trois Grâces
1620-1623
Huile sur bois
47,5x35 cm
Florence, Galleria Palatina,
Inv. 1890 n. 1165
Bernard Strauss
Chope de bière représentant Diane et les
nymphes
Avant 1651
Ivoire sculpté monté sur vermeil
h. 19 cm
Florence , Museo degli Argenti
Inv. Bg. 1879 n. 166
Manufacture allemande
Cuillère à manche gravé
h. 10 cm
XVIIe siècle
Ivoire
Firenze, Museo degli Argenti
Manufacture allemande
Manches de couverts gravés
Ivoire
XVIIe siècle
h. 7,4 et 7,7 cm
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bg. 1879 n. 85
Baciccio
Portrait du Cardinal Léopold de Médicis
1672-1675
Huile sur toile
73,2x 59,6 cm
Florence , Galleria degli Uffizi
Inv. 1890 n. 2194
Pietro da Cortona
Autoportrait
Huile sur toile
72,5x58 cm
Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano
Inv. 1890 n. 1713
Carlo Dolci
Autoportrait
1676
Huile sur toile
74,5x60,6 cm
Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano
Inv. 1890 n.
Luca Giordano
Autoportrait
1629
Huile sur toile
72,5x57,5 cm
Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano
Inv. 1890 n.
Domenico Ghirlandaio
Le mariage de la vierge
(étude pour les fresques de l’église de Santa
Maria Novella)
Plume
202x263 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 292 E
Titien
Etude de jambes
Crayon noir
409x252 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 12907 E
21
Francesco Primaticcio
Junon réveillant les Songes
Plume, trace de sanguine, aquarelle rouge,
céruse, traces de crayon noir
221x332 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 695 E
Simon Vouet
Portrait de son épouse
Crayon noir, fusain et crayons de couleur
242x216 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 2463 F
Japon
Grande boîte
Fin XVIe –début XVIIe siècle
Bois laqué avec incrustations de nacre
h. 21 cm diam. 53,5
Florence, Galleria d’Arte Moderna del Palazzo
Pitti
Japon
Coupe sculptée dans un bloc de jade en forme de
fleur de Lotus avec treillage de rameaux et fleurs
sculptées à jours sur son bord extérieur
Jade
Diam. 12 cm
Florence, Museo di Storia Naturale dell’Università
degli Studi di Firenze
n. 13633 o 13634
Massimiliano Soldani Benzi
Vase en marbre noir avec amours
1534
Marbre noir et bronze
h. 80 cm
Firenze, Galleria Palatina
Inv. O.d.A.
• Un crépuscule doré
Giuseppe Antonio Torricelli
Côme III et la Toscane
Début XVIIe siècle
Camée en calcédoine
17x11 cm
Florence, Museo dell'Opificio delle Pietre Dure
Inv. n. 580
Massimiliano Soldani Benzi
Reliquaire de Saint Casimir
1687
Argent martelé, gravé, fondu et doré
83x59 cm
Florence, Museo delle Cappelle Medicee,
Inv. n. 52
Giovan Battista Foggini
Gallerie dei lavori
Bénitier avec l’Annonciation et des anges
1704
Bronze doré, pierres dures
H.90 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. OdA n. 837,
Giuseppe Antonio Torricelli
Reliquaire de Saint Emerique
1717
Pierres dures, ébène, bronze, cuivre doré, pierre
précieuses
75 cm
Florence, Museo delle Cappelle Medicee,
Inv. n. 137
Pieter Boy il Vecchio (copie de Adriaen Van der
Werff)
Sainte famille” des cerises”
Avant 1706
Email sur plaque d’or, pierres précieuses
29x26 (oval) cm
Florence , Palazzo Pitti
Inv. 1890 n. 811
Anton Domenico Gabbiani
Portrait de trois musiciens de la cour des Médicis
c. 1687
Huile sur toile
141x208 cm
Florence, Galleria dell’Accademia
Inv. 1890 n. 2802
Niccolò Amati
(maître de Stradivarius et de Guarnieri del Gesu)
Violoncelle
Longueur totale cm. 122
Florence , Galleria dell’Accademia
Inv. Cherubini n. 1988/33
Cristoforo Munari
Nature morte avec bucchero, luth, tasse, tapis,
fruits, violoncelle et archer, flûte et feuillets
musicaux
c 1707-1713
Huile sur toile
175x147 cm
Florence, Galleria dell’Accademia
Inv. 1890 n. 5139
Justus Sestermans
Portrait de Jean Gaston de Médicis
Huile sur toile
200 x 125 cm
Collection Luigi de Conciliis
Antonio Franchi
Portrait de Anna Maria Luisa de Médicis
1690
huile sur toile
69x52 cm
Florence, Galleria Palatina e Appartamenti Reali
Inv. 1890 n. 2738
Giuseppe Piamontini
Saint Louis roi de France
1723
Bronze, base de marbre avec ornement en
bronze doré
H.53 cm
Florence, Museo del Bargello
Inv. Bronzi 744
Giovan Battista Foggini
le Baptème du Christ
1723-1724
22
Bronze, h. 37,5 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. Sculture n. 1342
Giovan Battista Foggini
Etude pour chandeliers et faunes
Plume, aquarelle marron et verdâtre traces de
crayons noir
284x186 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 2803 S
Giovan Battista Foggini
Etude pour un petit bronze “la vérité démasquant
le mensonge” Plume, crayon noir, lavis
318x209 mm
Florence, Gabinetto Disegni e Stampe
n. 15358 F
Orfèvre allemand
Le rémouleur
ivoire, or et émail
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 2574
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 2566
Manufacture chinoise
Groupe avec Guanyin et lohan
Porcelaine peinte polychrome
h. 37 cm
Florence Museo degli Argenti
Inv. OdA 1911, n. 44
Manufacture Chinoise
Groupe sur une montagne
Fin XVII – début XVIII siècle
Porcelaine peinte polychrome
H. cm. 46
Florence, Museo degli Argenti
Inv. MPP 1911, n. 17125
Antonio Selvi
Médaillé des portraits de la famille Médicis
c.1739
Cire sur ardoise
Diam. 77 mm
Collection Giovanni Pratesi
Orfèvre hollandais (Amsterdam)
Berceau au nouveau né
Filigrane d’or, or émaillé et perle baroque
• Documents : lettres autographes
Deux lettres d’ Isabelle d’Este et de Francesco
Malatesta
Relatant l’expertise faite par Léonard de Vinci
pour sa participation aux enchères de la vente
des vases Médicis
Mantova, Archivio di Stato
Recueil avec lettre de Nostradamus à
Catherine de Médicis
Aix en Provence, musée Arbaud
Lettre de Catherine de Médicis à Horato
Rucellai
Banquier florentin et homme de confiance du
Grand Duc Ferdinand de Toscane – Lettre
autographe, septembre 1588
Testament de Catherine – Elle lègue tous ses
biens à sa petite fille Christine de Lorraine et
arrange le mariage de cette dernière avec le
Grand Duc Ferdinand de Toscane
Collection particulière
Lettre de Henri IV à Catherine de Médicis
A propos des guerres de religions et du traité de
Nemours, lettre autographe, juillet 1585
Collection particulière
23
VI. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
SANDRO BOTTICELLI
Adoration des Mages, 1476
Détrempe sur bois, 111 x 134 cm
Florence, Galleria degli Uffizi
Inv. 1890 n. 882
Photo: Archivio fotografico della soprintendenza
di Firenze
Harangueur
Fin du IIe – début du Ier siècle avant J.-C.
Bronze, h..179 cm
Florence, Museo Archeologico
Inv. n. 3
Photo: © 2010. Photo Scala, Florence - courtesy
of
the Ministero Beni e Att. Culturali
ATTRIBUÉ À PYRGOTÈLE
Poséidon et Athéna luttant pour la domination de
l'Attique, milieu du Ier siècle avant JC
Camée en onyx et sardonyx, 52,1 x 43 cm
Naples, Museo Archeologico Nazionale
Inv. 25837
Photo: MIBAC direction générale des antiquités
ATTRIBUE A BUONSIGNORI
Horloge solaire polyèdre
Bois
Hauteur 160 mm
Florence, Museo Galileo
Inv. n. 2455
Photo: Franca Principe
24
FRA ANGELICO
Sépulture des Saints Côme et Damien, et de
leurs trois frères, vers 1438-1440
Détrempe sur bois, 36 x 45 cm
Florence, Museo di San Marco (prédelle)
Inv. 1890 n. 8494
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
MICHEL-ANGE
Apollon David, c. 1530
Marbre, h. 147 cm
Florence, Museo del Bargello
Inv. Sculture, n. 121
Photo: © 2010. Photo Scala, Florence courtesy of the Ministero Beni e
Att. Culturali
RAPHAEL
Portrait de Tommaso Inghirami dit Fedra
Inghirami, c. 1510
Huile sur toile, 62,3 x 89,5 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. 1912, n. 171
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
GIAMBOLOGNA
Apollon, 1573-1575
Bronze, hauteur, 89 cm
Cabinet de François Ier de Médicis
Inv. Bronzi Bargello n. 27
Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle
Gallerie fiorentine
Photo: Antonio Quattrone
25
AGNOLO BRONZINO, dessinateur, GIOVANNI
ROST, tisseur
Le Printemps, 1546
Tapisserie, 235 x 168 cm
Florence, Palazzo Pitti
Inv. Arazzi n. 541
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
MANUFACTURE CHINOISE ET FLAMANDE
XVIe siècle
Verseuse
Nacre et vermeil gravé
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Bg. 1879 n. 23
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
AGNOLO BRONZINO
Portait d’Eléonore de Tolède, 1543
Huile sur bois, 59 x 46 cm
Prague, Narodni Galerie
Photo:XIR176269 / Narodni Galerie, Prague,
Czech Republic/ Giraudon/ The Bridgeman Art
Library
Nationality / copyright status: Italian / out of
copyright
FRANS POURBUS
Portrait de Marie de Médicis, 1611
Huile sur toile, 142 x 127 cm
Florence, Palazzo Pitti
Inv. 1890 n. 2259
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
26
PIERRE PAUL RUBENS
Les trois Grâces, 1620-1623
Huile sur toile, 47,5 x 35 cm
Florence, Galleria Palatina
Inv. 1890 n. 1165
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
NICCOLÒ AMATI (Maître de Stradivarius et de
Guarneri del Gesu)
Violoncelle
Longueur totale 122 cm
Florence, Galleria dell’Accademia
Inv. Cherubini n. 1988/33
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
ORFÉVRE HOLLANDAIS (Amsterdam)
Berceau au nouveau né, vers 1695
Filigrane d’or, or émaillé et perle baroque
Florence, Museo degli Argenti
Inv. Gemme 1921, n. 2566
Photo: Archivio fotografico della
soprintendenza di Firenze
BENVENUTO CELLINI
Persée délivrant Andromède, c.1545
Bronze, 90 x 85 cm
Florence, Museo Nazionale del Bargello
Inv. Bronzi n. 483
Photo: Antonio Quattrone
27
VI. INFORMATIONS PRATIQUES
MUSÉE MAILLOL - FONDATION DINA VIERNY
59-61, rue de Grenelle
75007 Paris
Tél : 01 42 22 59 58
Fax : 01 42 84 14 44
Métro : Rue du Bac
Bus : n° 63, 68, 69, 83, 84
www.museemaillol.com
Horaires
L’exposition est ouverte tous les jours de 10h30 à 19h sauf les 1er novembre, 25
décembre et 1er janvier.
Prix d’entrée
Tarif : 11 euros
Tarif réduit : 9 euros
Gratuit pour les moins de 11 ans
CONTACTS PRESSE
Agence Observatoire
2 rue Mouton-Duvernet - 75014 Paris
Céline Echinard
Tél : 01 43 54 87 71
[email protected]
visuels disponibles sur le www.observatoire.fr
Musée Maillol
Claude Unger
Tél : 06 14 71 27 02
[email protected]
Elisabeth Apprédérisse
Tél : 01 42 22 57 25
[email protected]
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