Dossier de presse
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MUSÉE MAILLOL - FONDATION DINA VIERNY 29 septembre 2010 - 31 janvier 2011 « Que les Médicis dorment en paix dans leurs tombeaux de marbre et porphyre ils ont fait plus pour la gloire du monde que n’avaient jamais fait avant eux et que ne feront jamais depuis, ni princes, ni rois, ni empereurs. » Alexandre Dumas SANDRO BOTTICELLI, Adoration des Mages, 1476, Détrempe sur bois, 111 x 134 cm, Florence, Galleria degli Uffizi © Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze DOSSIER DE PRESSE TRÉSOR DES MÉDICIS CONTACTS PRESSE Agence Observatoire 2 rue mouton duvernet - 75014 Paris Céline Echinard Tél : 01 43 54 87 71 [email protected] www.observatoire.fr Musée Maillol Claude Unger Tél : 06 14 71 27 02 [email protected] Elisabeth Apprédérisse Tél : 01 42 22 57 25 [email protected] 1 SOMMAIRE I. Communiqué de presse 1 II. Arbre généalogique 10 III. Extraits des textes du catalogue 11 1. Maria Sframeli, commissaire de l’exposition 2. Hervé Drevillon, professeur d'Histoire à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne IV. Liste des oeuvres présentées 15 V. Visuels disponibles pour la presse 24 VI. Informations pratiques 28 2 I - COMMUNIQUÉ DE PRESSE L’HARMONIE DU MONDE, DE BOTTICELLI À GALILLÉE Hommes de pouvoir et d’argent, les Médicis ne sont pas seulement des apothicaires florentins enrichis par le commerce et devenus banquiers de l’Europe, avant d’en être les princes. Habiles politiques, ces hommes d’affaires sont avant tout des humanistes fervents. Leur mécénat éclairé révèle une culture aussi profonde qu’étendue du XVe au XVIIIe siècle. Le clan familial, presque toujours uni — qu’il soit au pouvoir ou qu’il en soit chassé —, n’a cessé de s’entourer d’artistes, de peintres, de sculpteurs, d’orfèvres, de musiciens, de poètes et de savants, qu’il protège plus qu’il ne commandite. Désirant remodeler la vie par l’esthétique et la science, la prestigieuse famille florentine n’a pas exactement lancé le mouvement de mécénat fastueux qui saisit Florence à la Renaissance. Mais elle a favorisé l’avant-garde comme personne avant elle, faisant de l’art un extraordinaire instrument de pouvoir, établissant à jamais la figure de mécène magnifique. Partout où les Médicis se sont imposés, ils ont régné davantage par la splendeur de leur goût que par la puissance de leur banque. Inventeurs au sens archéologique du terme, les Médicis ont « inventé » l’art occidental moderne, en encourageant l’art de la perspective de Fra Angelico et l’humanisme de Botticelli, en donnant ses lettres de noblesse à la littérature en langue italienne, en soutenant le premier classicisme de Michel-Ange et de Raphaël, en déployant le maniérisme florentin de Bronzino, en portant les arts mineurs à leur apothéose, en étant toujours à la pointe des nouvelles découvertes géographiques et scientifiques, en créant les premiers opéras de l’histoire avec les deux Euridice de Peri et de Caccini, ou encore en finançant les découvertes astronomiques de Galilée. Retrouver l’harmonie du monde en feignant d’en être l’organisateur : telle a été l’ambition démesurée des Médicis. Un trésor des trésors au musée Maillol C’est ce goût personnel et moderne pour les nouveaux espaces, ceux du monde comme ceux des arts décoratifs, de la peinture, de la musique, de la science ou de la poésie, que célèbre l’exposition « Trésor des Médicis », en rassemblant près de 150 œuvres et objets qui tous ont été vus, voulus ou touchés par les Florentins magnifiques, car tous issus des collections médicéennes. L’exposition du musée Maillol invite à pénétrer au cœur même des palais Médicis, en évoquant, autour de ces quelques chefs-d’œuvre très rarement prêtés, une histoire du goût médicéen, qui se décline avec le temps et les différents chefs de famille Médicis, en plusieurs pièces d’apparat ou d’intimité : salle des fêtes, studiolo, ou cabinet des merveilles, atelier de pierres dures, bibliothèque, théâtre médicéen, salle des mathématiques et chapelle. 1- De Cosme à Laurent : la gloire des Seigneurs de Florence au XVe siècle Si c’est Giovanni di Bicci qui fonde la banque Médicis à la toute fin du XIVe siècle, c’est Cosme l’Ancien qui marque l’avènement de la future dynastie en devenant l’homme le plus riche d’Europe. Désormais banquier des Papes et de Rois après son retour d’exil à Florence en 1434, c’est ce sage et subtile Cosme, qui est à l’origine du trésor et du règne presque sans partage des Médicis. Ses ressources financières considérables, il les utilise au départ pour collectionner les antiques - et même des objets islamiques - comme cela se fait dans les grandes familles de la Renaissance. Mais il s’entoure d’œuvres d’art de toute sorte, 3 passant commande aux plus audacieux, comme à Fra Angelico, ce dont témoigne un panneau de prédelle représentant la sépulture des Saints Cosme et Damien. Son petit-fils, Laurent le Magnifique, poète de talent et stratège politique avisé, même si piètre banquier, devient « le premier citoyen de Florence » sans en avoir le titre. Il porte cette « République des arts » à sa première apogée. Laurent consacre des sommes exorbitantes à l’achat de vases de pierres dures et avoue une passion pour les camées antiques, comme celui de Poséidon et Athéna, qu’on attribue alors à Pyrgotèle, le seul artiste autorisé par Alexandre le Grand à graver son portrait. C’est le Magnifique qui invite le jeune Michel-Ange à partager sa table et à sculpter dans le jardin de San Marco. S’il correspond avec Amerigo Vespucci, le navigateur qui donna son nom à l’Amérique, il collectionne des objets exotiques, comme les céladons chinois. Laurent fait aussi confiance au génie brûlant de Botticelli : usant d’un chromatisme exacerbé dans sa révolutionnaire Adoration des Mages, Sandro n’hésite pas à faire figurer, non plus dans une chapelle familiale mais cette fois-ci en plein Florence, la famille Médicis au grand complet, Cosme l’Ancien, Pierre Ier, Laurent et Julien de Médicis, entourés de leur cour, Pic de la Mirandole et Politien en tête, tels les Muses rassemblées autour d’une nouvelle sainte famille apollinienne. L’irruption des troupes françaises de Charles VIII met fin temporairement au pouvoir absolu des Médicis et à leur emprise esthétique : leur palais de la via Larga — qu’Apollonio di Giovanni n’hésitait pas à représenter comme le palais de Priam dans une enluminure illustrant Virgile — est saccagé, leurs collections vendues aux enchères. En conférant à Alexandre de Médicis le titre de duc en 1532, Charles Quint restaure le pouvoir absolu de la famille sur Florence. 2- De Rome à Paris : deux Papes pour deux reines Esthète et cultivé, Jean de Médicis, second fils de Laurent, devenu Pape sous le nom de Léon X, va s’évertuer à racheter bien des objets dispersés. Il donne au mécénat Médicis une nouvelle ampleur romaine, considérant désormais Florence comme sa propriété privée, y dépêchant même avec quelque hauteur un Michel-Ange frondeur. Grand organisateur de fêtes et grand collectionneur de manuscrits, Léon X, à l’exemple du Magnifique, fait de Rome le paradis des artistes et des intellectuels. Outre Pontormo et Andrea del Sarto, il surcharge Raphaël de travail. Une acuité nouvelle, presque flamande dans son hyperréalisme, se fait jour en 1515 dans l’exceptionnel «Portrait de Tommaso Inghirami, le bibliothécaire de Léon X tout habillé de rouge symphonique, qui lève les yeux au ciel. Tombés en arrêt devant ce tableau, Bonaparte et ses rabatteurs n’hésiteront pas à le subtiliser momentanément aux collections Médicis. Jules de Médicis, fils illégitime de Julien, le frère de Laurent, devient Pape à son tour, après son cousin Léon X, sous le nom de Clément VII. Si ce Pape tragique voit le sac de Rome et la rupture avec Henry VIII d’Angleterre, il n’en demeure pas moins un mécène avisé. Dès 1530 il s’assure l’exclusivité du travail de Michel-Ange. Seule exception à la règle : un Apollon (parfois considéré comme un David), pour une fois presque achevé par un MichelAnge qui tremble pour sa vie, commandé après le meurtre du duc Alexandre de Médicis par Baccio Valori, intraitable gouverneur provisoire de Florence. Finissant par s’opposer à Cosme, Valori devra d’ailleurs la céder au retour du Grand-Duc, qui la placera triomphalement dans sa chambre. Papes se comportant comme des rois, les Médicis entament une politique matrimoniale de grandeur, qui va mener deux femmes au trône de France. Placée sous la protection directe 4 de Clément VII, Catherine de Médicis épouse le futur roi Henri II en 1533, apportant avec elle une dot de 28 000 écus de bijoux. Très attentive aux arts, la nouvelle reine est surtout grande amatrice de portraits : elle en rassemble plus de 700, dont un portrait d’elle-même qu’elle envoie à Florence, en guise de dot pour sa petite-fille Christine de Lorraine. Devenue Reine mère, elle poursuit, après la mort dramatique de son époux d’un fatal coup de lance en 1559, la politique d’éblouissement à l’italienne pratiquée par François Ier de France - comme le prouve une lettre de Michel-Ange déclinant l’invitation faite par Catherine de collaborer au Tombeau des Valois. Parallèlement, Catherine entretient sa vie durant un rapport étroit et une correspondance suivie avec Nostradamus, qu’elle confirme dans ses fonctions de médecin astrologue de la cour, et qui lui prédit habilement la mort de Henri II comme la montée sur le trône de France de Henri IV. Très douée pour le dessin, interprète de ballet émérite, passionnée de bijoux et forte d’une dot colossale, Marie de Médicis, fille de François Ier grand-duc de Toscane, épousera à son tour le roi de France Henri IV en 1600. Son mariage ayant suscité la naissance de l’opéra à Florence, elle supplie son oncle Ferdinand de Médicis de bien vouloir laisser venir à Paris le compositeur Giulio Caccini et sa fille Francesca, chanteuse mais également compositrice. Elle aime recourir à l’opulence baroque de deux flamands, Frans Pourbus, qui fait son portrait avec toutes ses perles, et Rubens, qui a assisté à son mariage à Florence. 3- De Cosme Ier à Ferdinand Ier : la grâce des Grands-Ducs au XVIe siècle L’élection comme duc de Florence - suivie de son élévation en grand-duc en 1570 par le Pape Pie V - de Cosme Ier, fils du condottierre Jean des Bandes Noires, ouvre une nouvelle ère de prospérité et de mécénat intense. Quittant le vieux palais de la via Larga, ce descendant de la famille Médicis dans sa branche dite «Popolano» s’installe au Palazzo Vecchio, qu’il modifie profondément en palais de la Seigneurie. Il charge Vasari de construire les Offices pour accueillir les collections médicéennes et les magistratures de la ville et rachète par sa femme le palais Pitti sur la rive gauche de l’Arno, faisant de Florence une véritable capitale moderne pour le nouveau Grand-Duché. Reprenant la collection de médailles anciennes de Laurent le Magnifique, il envoie dans tout le pays des ambassadeurs à la recherche de sculptures antiques, et achète immédiatement le Harangueur étrusque en bronze, trouvé dans un champs de vignes et daté du Ier siècle av JC, que lui rapporte Vasari. Le Grand-Duc Cosme avoue aussi une passion pour la botanique : il confie à l’ingénieur hydrolicien Niccolo Tribolo le soin de réaliser sur la colline derrière le palais Pitti les jardins de Boboli, premiers jardins à l’italienne. S’il fait de Vasari son architecte et décorateur en chef, Cosme Ier donne toute sa puissance à la Belle Manière florentine en confiant à Bronzino le rôle de portraitiste de cour. L’étrange artiste maniériste réalise des cartons de tapisserie mythologiques et de nombreux portraits magnétiques de la Grande-Duchesse Eléonore de Tolède, épouse de Cosme 1er (qui aime à collectionner les bijoux les plus curieux). Le Grand-Duc lui-même souscrit à la nouvelle esthétique en passant commande du célèbre Persée à Benvenuto Cellini, dont la base était si belle qu’elle fut convoitée par son épouse. Rassemblant enfin dans son cabinet de Calliope de curieuses collections, qui vont de pierres naturelles aux bijoux de Cellini, il anticipe sur le Studiolo de son fils François Ier de Médicis. Passionné d’alchimie et voulant perfectionner les créations de la nature dans un esprit pré-scientifique, le Grand-Duc François demande au vieux Vasari de rassembler dans une petite pièce « … un bel écrin de choses rares et précieuses par la valeur et la facture » : ambre, perles, coquillages, vases en cristal de roches et lapis-lazuli, porcelaines 5 médicéennes à dessins bleus sur fond blanc..., les premières en Europe. Toujours esthète et soucieux de « sprezzatura » — cette grâce nonchalante qu’on reconnaît à celui qui accomplit des prouesses en ayant l’air de les trouver faciles -, il n’en ajoute pas moins à ces créations de délicates petites peintures ou des Apollon de bronze sinueux et serpentins du virtuose du contrapposto maniériste Giambologna (dont tout le monde à Florence semble avoir oublié que ce flamand était né Jean de Boulogne). Subitement décédé de la malaria ou du poison, presque en même temps que sa femme secrète follement aimée Bianca Cappello, François cède tout d’un coup le pouvoir à son frère cadet Ferdinand. Jusqu’alors cardinal dans sa Villa Médicis romaine, qu’il fait décorer par Jacopo Zucchi de son étonnante «Création de l’univers», Ferdinand s’est livré avec passion à la collection d’antiques, menant lui-même des fouilles. « Majestate tantum » (Seulement avec la dignité), la devise de ce prince éclairé et de son épouse française Christine de Lorraine, petite-fille préférée de Catherine de Médicis, définit bien son programme de paix et de prospérité. Outre les majestueux monuments confiés à Giambologna, le Grand-Duc charge les frères Stefano et Ambrogio Caroni de créer un Atelier des Pierres Dures, cette passion des Médicis depuis Laurent le Magnifique, qui produit des mosaïques d’une rare splendeur en recouvrant tables et cabinets. Inaugurant une Salle des Mathématiques aux Offices, Ferdinand Ier de Médicis confie une chaire de mathématiques à Galilée. Inaugurant une série de fêtes inoubliables, il demande à Bernardo Buontalenti, ingénieur et homme orchestre recueilli très jeune par la famille et élevé avec lui comme compagnon de jeu, d’en être l’organisateur. Construisant au sein des Offices le Teatro Mediceo, une des premières salles d’Europe entièrement consacrée au théâtre, Buontalenti met en scène d’éblouissants intermèdes musicaux. Créé pour le mariage de Ferdinand 1er en 1589 « La Pellegrina » multiplie ainsi machines, effets spéciaux et costumes – près de 286 (qu’évoque ici une aquarelle d’Amphitrite) – pour évoquer l’harmonie des sphères, dans une sorte de spectacle total où l’universel porte le sceau Médicis. Pour le mariage par procuration de Marie de Médicis avec Henri IV à Florence en 1600, au cours d’un banquet avec des tables qui tournent et des automates qui s’ouvrent sur des gerbes de fleurs, Ferdinand accueille même la création au Palais Pitti du tout premier opéra conservé, L’Euridice de Jacopo Peri. Il pense ressusciter l’antique tragédie grecque en pratiquant un chant monodique. Par son recitar cantando saisissant, cette nuova musica cherche à « parler en harmonie à une seule voix pour émouvoir les passions de l’âme ». 4 - De Cosme II à Cosme III : le crépuscule des astres médicéens au XVIIe et XVIIIe siècle Esprit curieux et ouvert - peut-être pour avoir bénéficié de Galilée comme précepteur -, Cosme II, durant son court règne au tout début du XVIIe siècle, construit de nouveaux bâtiments pour accueillir des collections de plus en plus importantes. S’il donne une nouvelle impulsion aux arts mineurs, il est le seul à Florence à favoriser le réalisme caravagesque qui s’est fait jour à Rome et à Naples. C’est pour se rapprocher de cet aimable Grand-Duc – en même temps que pour protéger sa découverte - que Galilée nomme les quatre lunes de Jupiter aperçues à sa lunette : sidera Medicea ou astres médicéens. 6 Cosme II appuie aussi son frère le cardinal Léopold de Médicis pour son initiative de collection d’autoportraits d’artistes prestigieux dans le corridor de Vasari — autoportraits signés Luca Giordano ou Carlo Dolci— ou sa réorganisation de la Bibliothèque Palatine et de ses 14 000 manuscrits et 20 000 volumes imprimés. Le Grand-Duc soutient également son frère pour sa création en 1657 de l’Académie du Cimento (Académie de l’expérimentation), qui promeut la science expérimentale de Galilée. Grand collectionneur d’instruments scientifiques et d’armes, son fils le Grand-Duc Ferdinand II s’oppose au décret du Saint-Siège qui avait contraint Galilée à rétracter ses découvertes coperniciennes devant l’Inquisition. Les Médicis, parrains de la Renaissance, annoncent aussi le Siècle des Lumières. L’ultime descendant des Médicis, le prince JeanGaston s’en souviendra, qui fera réaliser, 95 ans après la mort de l’astronome, un tombeau pour Galilée à Florence, récupérant au passage deux doigts du grand homme pour les insérer dans un reliquaire désormais sacré : le doigt du génie désigne les Médicis. Bien que revendiquant – et obtenant - auprès de l’empereur le titre d '« Altesse royale et sérénissime », mais soucieux avant tout de bonnes mœurs et de punitions corporelles, Cosme III, durant son très long règne de plus de 50 ans au tournant des XVIIe et XVIIIe siècle, réduit malheureusement le Grand-Duché à l’état de province pâlissante. S’il demande à Bimbi de peindre ses collections, il semble se complaire dans les natures mortes de Carlo Dolci et se repaître des cires macabres de Gaetano Zumbo. On ne peut s’empêcher de voir dans son goût avéré pour les vanités et son obsession pour la chapelle mortuaire des Princes une traduction — peut-être inconsciente — d’une angoisse latente quant à la fin de la dynastie. Rebuté par l’intégrisme religieux de son père, son fils, le Grand Prince Ferdinand, s’avère au contraire un fin mécène d’art ancien et contemporain, ainsi qu’un mélomane averti. Fuyant Florence et aimant à se livrer dans la villa de Poggio a Caiano, au sein de son Gabinetto, à la contemplation « des petites œuvres de tous les peintres les plus célèbres », il se fait construire un théâtre dans une autre villa à Pratolino, où il soutient la nouvelle conception esthétique de l’opéra baroque incarnée par Alessandro Scarlatti. Il meurt de syphilis et de folie en 1713 à l’âge de 50 ans, sans avoir pu régner. Libertin et libéral à l’inverse du rigide Cosme III, mais ivre et presque toujours couché, vivant retiré dans ses appartements en se livrant à une incessante et mélancolique débauche, son frère cadet, Jean-Gaston de Médicis éteint l’aventure de la dynastie dans la nuit. A sa mort en 1737, sans successeurs, le Grand-Duché quitte la famille Médicis pour revenir dans le giron de la Lorraine et du futur empereur du Saint Empire romain germanique, François Ier d’Autriche. Ultime survivante de la lignée, la sœur de Jean-Gaston, Anne-Marie Louise, princesse Palatine - dont le bijou en forme de berceau offert par son mari à la nouvelle de sa maternité tant attendue, ne suffira pas à lui donner un héritier vivant - cède toutes les collections Médicis à la ville de Florence, pour qu’elles restent « à la disposition de toutes les nations ». Un testament d’or et de feu, fantastique spectacle d’œuvres et de chefs-d’œuvre qui racontent la beauté du monde, un monde réorganisé pour l’esprit et les sens de la famille Médicis. Emmanuel Daydé, conseiller artistique 7 COMMISSARIAT ET COMITE SCIENTIFIQUE COMMISSARIAT Maria Sframeli, directeur adjoint du Museo degli Argenti et directeur de la Documentation et de la Recherche de la Surintendance de Florence dirigée par Madame Cristina Acidini COMITE SCIENTIFIQUE Le Comité scientifique permanent pour la peinture italienne est composé de : • Cristina Acidini, surintendante du Patrimoine historique, artistique et ethno-anthropologique des musées de Florence • Caterina Bon, directeur régional du Ministero per I Beni e le Attività culturali de la Lombardie • Francesco Buranelli, secrétaire de la Commission pontificale des biens culturels de l’Eglise • Roberto Cecchi, secrétaire général du Ministero per I Beni e le Attività culturali • Mario Augusto Lolli Ghetti, directeur général du Patrimoine historique, artistique et ethno-anthropologique du Ministero per I Beni e le Attività culturali • Antonio Paolucci, directeur des musées du Vatican • Claudio Strinati, directeur général du Ministero per I Beni e le Attività culturali • Rossella Vodret, surintendante Patrimoine historique, artistique et ethno-anthropologique des musées de Rome. • Pour le Musée Maillol Olivier Lorquin, Président de la Fondation Dina Vierny Patrizia Nitti, Directeur artistique du Musée Maillol 8 EXPOSITION RÉALISÉE AVEC LA COLLABORATION du Ministero per I Beni e le Attività culturali (MIBAC), de la Surintendance de Florence et des musées suivants ITALIE FIRENZE Galleria degli Uffizi FIRENZE Galleria Palatina FIRENZE Museo del Bargello FIRENZE Museo degli Argenti FIRENZE Museo di Palazzo Vecchio FIRENZE Museo Archeologico FIRENZE Biblioteca Riccardiana FIRENZE Biblioteca Marucelliana FIRENZE Biblioteca Laurenziana FIRENZE Museo delle Cappelle Medicee FIRENZE Museo Dell’Opera del Duomo FIRENZE Accademia dei Georgofili FIRENZE Opificio delle Pietre Dure FIRENZE Museo di Storia Naturale FIRENZE Museo delle Scienze : Istituto e Museo della Scienza FIRENZE Galleria dell’Academia FIRENZE Museo Storico Topografico « Firenze com’era » FIRENZE Conservatorio Statale di Musica « Luigi Cherubini » FIRENZE Palazzo Pitti Appartamenti FIRENZE Museo di San Marco FIRENZE Biblioteca Nazionale Centrale MONSUMMANO Museo della città e del territorio NAPOLI Museo Archeologico Nazionale NAPOLI Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III ROMA Galleria Nazionale d’Arte Antica di Palazzo Barberini ROMA Galleria Borghese SIENA Palazzo della Provincia IMPRUNETA Museo di Santa Maria MANTOVA Archivio di Stato FRANCE PARIS Muséum national d'Histoire naturelle AIX-EN -PROVENCE Musée Arbaud REPUBLIQUE TCHEQUE PRAGUE Narodni Galerie COLLECTIONS PARTICULIERES Collection Koelliker Collections particulières 9 II. ARBRE GÉNÉALOGIQUE Extrait de : Franco Cesati, Les Médicis - Histoire d'une dynastie européenne - Mandragora, Florence 10 III. EXTRAITS DES TEXTES DU CATALOGUE 1. Texte de Maria Sframeli, commissaire de l’exposition La formation du trésor dans le palais de la via Larga Le codex connu sous le nom de « Virgilio Riccardiano » – une Énéide illustrée par l’enlumineur florentin Apollonio di Giovanni qui transpose l’épopée mythique du héros troyen, fondateur de Rome, dans la Florence de la Renaissance – nous montre l’image du Palais Médicis, modèle de tous les palais de l’époque, en cours de construction. La chapelle de ce palais (commandé par Côme l’Ancien à Michelozzo, son architecte de confiance) s’orna en 1459 des fresques de Benozzo Gozzoli représentant le célèbre Cortège des Mages, qui inclut les portraits de tous les membres de la famille de Médicis et célèbre ainsi le rôle qu’elle joua au Concile de Florence. C’était là le début de ce phénomène que nous appelons aujourd’hui le collectionnisme et qui tirait sa première raison d’être de la conscience éclairée que le mécénat culturel était un instrument indispensable à l’établissement d’un pouvoir stable. C’est ainsi que se forma un singulier trésor, constitué de précieux vases en pierres dures, de camées et de bijoux antiques, de pierres précieuses taillées, de raretés orientales et de codex anciens et modernes, d’objets sophistiqués fabriqués dans des matériaux insolites et parfois jugés magiques, de fragments de sculptures classiques et de chefs-d’œuvre contemporains. (...) Les Cabinets des Merveilles En 1537, Côme de Médicis (1519-1574), fils de Jean des Bandes noires et de Maria Salviati, devint seigneur de Florence après l’assassinat du duc Alexandre par son cousin Lorenzaccio. À partir de 1555, il exerça un pouvoir autocratique sur une région réunifiée après la guerre de Sienne ; la conscience d’avoir ainsi reconstitué, du moins en partie, l’ancienne Étrurie, se traduisit par des fouilles archéologiques de ses vestiges ; les collections médicéennes s’enrichirent alors de trésors comme la Chimère ou l’Orateur, qui comptent parmi les chefsd’œuvre les plus célèbres de l’Antiquité. En réalité, la Toscane du grand-duc Côme formait un État à souveraineté limitée, dont les côtes étaient entourées d’une ceinture de bases militaires espagnoles et qui se voyait contraint de mener une politique d’équilibre prudent entre Madrid et Paris ; et même ses ressources financières n’étaient plus les mêmes que par le passé. Malgré cela, Florence ne fut jamais autant appréciée et admirée en Europe que durant la période qui va du principat de Côme à celui de ses deux fils, François (1541-1587) et Ferdinand (1549-1609). Deux papes et deux reines de la famille des Médicis (...) Au XVIe siècle, deux jeunes femmes de la maison de Médicis devinrent reines de France, où elles imposèrent non seulement leur personnalité dans la gestion du pouvoir politique, mais aussi un goût typiquement florentin dans les domaines des arts, de la mode, de la gastronomie, de l’étiquette de cour. 11 Catherine de Médicis (1519-1589), fille de Laurent duc d’Urbino et de Madeleine de la Tour d’Auvergne, éduquée par sa grand-mère paternelle Alfonsina Orsini et conduite à Rome par son oncle Jules, le futur Clément VII, épousa en 1533 Henri de Valois, fils cadet de François Ier, auquel il succéda en 1547 sur le trône de France. Les traits juvéniles de Catherine sont mis en valeur par la blancheur d’un camée monté sur un cadre d’or enrichi de vingt-neuf rubis ; on y voit déjà une jeune femme ornée de vêtements et de bijoux à la hauteur de son futur rang, telle qu’elle apparaîtra dans son portrait en pied conservé à la Galleria Palatina, qui nous la montre dans une robe garnie de perles et de pierreries. À l’occasion de ses noces, son grand-oncle Clément VII lui fit cadeau d’une riche dot comprenant des objets précieux d’une beauté inusuelle, commandés pour l’occasion, telle la célèbre cassette en cristal de roche réalisée par Valerio Belli. En 1560, à la mort de son fils aîné, François II, Catherine assura la régence pour son cadet Charles IX, puis continua à peser sur la politique du gouvernement français jusqu’à sa mort. Plusieurs de ses riches bijoux et de ses joyaux d’orfèvrerie parvinrent à Florence en 1589, à l’occasion des noces de sa nièce Christine de Lorraine avec Ferdinand Ier de Médicis. Marie de Médicis (1573-1642), issue du mariage malheureux du grand-duc François Ier et de Jeanne d’Autriche, devenue orpheline très jeune, fut élevée par son oncle Ferdinand Ier et sa tante Christine de Lorraine. En 1600, elle devint reine de France et de Navarre par son mariage avec Henri IV ; elle apportait une riche dot à la couronne de France. Dès son arrivée à la cour, elle s’efforça de faire élaborer une iconographie qui légitimât son rôle de reine et de mère du Dauphin. Les portraits qui la représentent en habits royaux, par exemple celui de Frans Poubus, la montrent vêtue de robes constellées de bijoux et de perles dont les formes et les dimensions varient, reçus en cadeau offerts par les représentants de la haute aristocratie française ou lui appartenant déjà comme partie de sa dot. Son rôle de reine est symbolisé, sur sa couronne, par le diamant Sancy, une pierre indienne de quarante-cinq carats taillée à Paris en 1585 et acquise par Marie en 1604. À la mort d’Henri IV, en 1610, elle fut nommé tutrice de son fils aîné, Louis XIII. Elle soutint les arts plus que toute autre reine et s’en servit pour exalter la représentation du pouvoir, de son faste et de ses célébrations. Les vingt-deux immenses toiles aujourd’hui conservées au musée du Louvre et réalisées entre 1622 et 1625 par Pierre Paul Rubens, qui représentent sous forme allégorique plusieurs épisodes de la vie de la souveraine, expriment bien son style et son mécénat. Les fastes triomphaux du palais Pitti Le XVIIe siècle fut l’époque de l’hyperbole et de la démesure. Le pouvoir devait s’autocélébrer, car l’autocélébration était à la fois un instrument de persuasion et une garantie de durée. Durant cette époque, le grand-duché de Toscane jouait un rôle insignifiant sur l’échiquier politique international, mais Côme II (1590-1621) se présente, dans le célèbre paliotto en or émaillé chef-d’œuvre de l’orfèvre de la cour Cosimo Merlini, sous l’aspect d’un monarque d’une richesse incommensurable et d’une majesté éblouissante. Ce paliotto était un ex-voto, commandé pour obtenir la guérison du grandduc, gravement malade, mais Côme II mourut avant son achèvement ; la régence fut alors assurée par sa veuve Marie-Madeleine d’Autriche, fille de l’archiduc Karl von Innenösterreich, qu’il avait épousée pour obéir à une politique matrimoniale visant à consolider les liens avec les Habsbourg. Le goût de cinquante ans de continuité du gouvernement s’orienta donc vers les territoires allemands de l’empire. Même les objets précieux dont le grand-duc Ferdinand II (1578-1637) faisait un usage privé s’imprégnèrent d’un goût international, fortement marqué par l’influence des zones de langue allemande, et il en alla de même des autres membres de sa famille. 12 (...) Le XVIIe siècle fut aussi l’époque de la science et la partie des collections médicéennes aujourd’hui conservée au musée Galilée témoigne de leur richesse. Les portraits du peintre flamand Suttermans et de son école nous montrent le célèbre savant âgé de soixante-dix ans : il avait désormais derrière lui ses grandes découvertes astronomiques, publiées dans son Sidereus Nuncius (1610), qui contient des conclusions sur la nature terrestre de la lune et sur la composition stellaire de la Voie lactée, la publication de son Dialogue sur les deux grands systèmes du monde (1632), son procès devant le Saint-Office et sa condamnation pour hérésie, le 22 juin 1633. Parmi les objets exposés, on trouve la copie de sa lunette et le texte du Sidereus Nuncius relatif à l’observation de la planète Jupiter, le 7 janvier 1610, et à l’appui qu’elle apporta au système héliocentrique. Le soir du 7 janvier 1610, Galilée dirigea sa lunette sur Jupiter et s’aperçut que les étoiles bougeaient. Il était alors lecteur de Mathématiques à l’Université de Padoue et méditait de revenir en Toscane ; il offrit sa découverte au grand-duc et lui dédia ces nouvelles étoiles, qui prirent le nom de Medicea Sydera et furent représentées par Luca Giordano dans la « galerie » du palais Médicis. (...) Un crépuscule doré S’il est légitime, à partir du règne de Côme III (1642-1723), de parler de déclin politique et administratif, il est tout aussi vrai que la production liée à la cour des Médicis continua à se montrer aussi remarquable qu’abondante, faisant de Florence la capitale européenne des arts décoratifs. Outre des œuvres exposées en public, les commandes religieuses de Côme III aboutirent à l’élaboration d’objets conçus pour sa dévotion privée, comme l’extraordinaire série de reliquaires destinés à l’origine à la chapelle du palais Pitti, mais dont une bonne partie vint enrichir le trésor de San Lorenzo. Côme III ne légua pas sa longévité en héritage à son fils aîné, le Grand Prince Ferdinand (1663-1713), dont le caractère et les qualités intellectuelles permettaient de nourrir quelque espoir quant au futur de l’État, mais qui mourut avant son père, ouvrant ainsi la voie à l’accession au pouvoir de son frère Jean-Gaston (1671-1737) et à l’extinction de la vieille dynastie des Médicis. 2. Texte de Hervé Drevillon, professeur d'Histoire à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne Les Médicis et le message des étoiles (...) Comme tous les grands d’Europe, les Médicis manifestaient un goût prononcé pour les prédictions astrologiques, car, à sa façon, cet art de déchiffrer le ciel était une science princière. Contrairement à l’observation astronomique qui alimentait des controverses publiques, l’astrologie s’épanouissait dans les jeux subtils du dévoilement et de la dissimulation. De tous les princes passionnés d’astrologie, Catherine de Médicis laissa le souvenir le plus vif. De sulfureuses légendes ont entouré sa relation avec des astrologues tels que Ruggieri et, bien sûr, Nostradamus. La lecture astrologiques des signes célestes révélait une vérité supérieure, qu’il convenait de maintenir secrète (« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas les perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds et que, se tournant contre vous, ils ne vous déchirent », Matthieu, VII, 6). Nostradamus avait présenté le fruit de ses investigations prophétiques sous une forme 13 hermétique, qui dévoilait un (dés)ordre du monde tout en le dissimulant. Le privilège de pénétrer la sphère intime du savoir occulte était réservé aux savants et aux princes. Près du Louvre, Catherine de Médicis avait fait bâtir un observatoire astrologique qui portait la devise prudentia major. Car, selon Campanella, « la prudence se conforme à la première cause qui est Dieu et c’est pourquoi elle s’adresse aux prophéties et aux sciences divines pour connaître l’avenir ». La connaissance des décrets astraux permettait de guider l’action publique des princes tout en lui assurant une légitimité et un fondement cosmologiques. Dans le secret de ses consultations astrologiques, Catherine explorait les voies d’une science céleste et occulte du gouvernement. L’éclat du soutien public accordé par Cosme II à Galilée, alimentait, quant à lui, une stratégie de la gloire. Ainsi se sont manifestées deux façons princières de protéger les messagers des étoiles. CATALOGUE DE L’EXPOSITION Editions Skira Flammarion Préface de Patrizia Nitti, directeur artistique du Musée Maillol- Fondation Dina-Vierny Cristina Acidini, surintendante des musées de Florence La participation des musées de Florence Maria Sframeli, commissaire de l’exposition, Directrice de la documentation de la surintendance de Florence et directrice du musée des Argents Le collectionnisme des Médicis Introductions aux sections La formation du trésor dans le Palais de la via Larga Le temps des papes Médicis Les cabinets des Merveilles Les fastes triomphaux du Palais Pitti Un crépuscule doré Dominique Fernandez de l’Académie française Deux reines Médicis Hervé Drévillon, professeur à la Sorbonne Le cadre économique de l’Europe et la place de la banque Médicis Le pouvoir de l’ésotérisme et de l’astrologie. L’arrivée de Galilée et de l’astronomie Marta Bezzini, historienne de l’art Deux papes Médicis Fabrizio Paolucci, archéologue Archéologie et glyptique Francesco Morena, historien de l’art Les collections d’exotiques Clarice Innocenti, directrice du Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Florence Les collections de pierres dures Gabriele Rossi Rognoni, musicologue La musique 14 IV. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES • La formation du trésor dans le Palais de la via Larga Apollonio di Giovanni Virgilio Riccardiano c.1460 Codex enluminé 305x200 mm Florence, Biblioteca Riccardiana Ms Ricc. 492 Coquillage et argent 30,8x25,4 mm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 211 Antonio del Pollaiolo Hercule et l’Hydre c.1460 Détrempe sur bois 17,5x12 cm Florence, Galleria degli Uffizi Inv. 1890 n. 8268 III – II siècle avant J.-C. Tête de cheval Bronze avec traces de dorure H. 46 cm Florence, Museo Archeologico Inv. n. 1639 Botticelli Adoration des mages 1476 Détrempe sur bois 111x134 cm Florence, Galleria degli Uffizi Inv. 1890 n. 882 Fra Angelico Sépulture des Saints Côme et Damien et de leurs trois frères c. 1438-1440 36x45 cm (prédelle) Florence, Museo di San Marco Inv. 1890 n. 8494 Art vénitien Vase avec deux anses et couvercle XIV-XVe siècle Jaspe rouge H. 40,2 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 772 Hyppolite et un compagnon de chasse, Phèdre et la nourrice Première moitié du Ier avant J.-C. Camée en sardonyx 42,1x30,4 mm Naples, Museo Archeologico Nazionale Inv. n. 25834/2 Art bizantin (coupe), art florentin (monture) Coupe double Fin Xe - début XIe (coupe) ; seconde moitié du XVe siècle (monture) Jaspe vert H.30,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 800 Art romain Centaure Première moitié du IIe siècle Camée en sardonyx 51x42,5 mm Naples, Museo Archeologico Nazionale Inv. n. 25889/57 Coupe en jaspe jaune à 16 godrons Diam. 135 mm Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle Inv. 7.214 Icare et Dédale, Pasiphae et Artémide Première moitié du Ier siècle avant J.-C. Camée en onyx – sardonyx 34,5 x 44,1 mm Naples, Museo Archeologico Nazionale Inv. 25838 Coupe du Moyen Age en jaspe jaune et améthyste H.50 cm Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle inv 7.206 Art romain (?) Poséidon et Athènes luttant pour la domination de l’Attique Milieu du Ier siècle avant J.-C. Camée en onyx et sardonyx 52,1 x 43 mm Naples, Museo Archeologico Nazionale Inv. 25837 Chine Vase, première moitié du XIVe siècle Céramique blanche en céladon H. 46 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. OdA n. 1335 Giovanni delle Corniole Buste de Laurent le Magnifique Fin XVe siècle Corniole 16x13,5 mm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 331 Attribué à Francesco d'Antonio Vase cylindrique avec deux anses Milieu XVe siècle Cristal de roche H. 32,4 cm Florence, Museo delle Cappelle Medicee Inv. n. 87 Atelier florentin Buste de Côme l’Ancien Seconde moitié XVe siècle 15 Laurent de Médicis Recueil de chansons Florence, Biblioteca Nazionale Centrale Magl. VII, 684 Bréviaire de Laurent de Médicis Codex enluminé Florence, Biblioteca Laurenziana Pluteo 17.28 Art français du XIVe siècle - Paolo di Giovanni Sogliani Reliquaire de “la Passion” c. 1500 Vermeil et émail Florence, Museo dell’Opera del Duomo Livre d’heures d’une des filles de Laurent le Magnifique (Luisa ?) Codex enluminé Florence, Biblioteca Laurenziana Ms. Ashb. 1874 Codex "Squarcialupi" Codex enluminé Florence, Biblioteca Laurenziana Mediceo Palatino 87 Sonnet de Laurent le Magnifique (en partie autographe) Merita più quel cuore Florence, Biblioteca Nazionale Centrale Palatino 1190 (striscia 1355) Gherardo di Giovanni Portrait de Pierre Laurent de Médicis Détrempe sur parchemin 330x225 mm Naples, Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III S. Q. XXIIII K 22 • Cabinets de curiosité Bernardino Gaffurri – Jaques Bylivelt Perspective de la place de la Seigneurie Dernier quart du XVIe siècle Mosaïque de pierres dures, filets d’or et basreliefs d’or; cadre XVIIIe en métal doré 18x25,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 823 Florence, Museo Archeologico Inv. 14436 Art romain (fragment de camée), artiste italien (incrusté d’or) Le sacrifice de Minerve devant un brasier ardant Ier siècle avant J.-C. (fragment); XVIe siècle (intégrations en or) Calcédoine avec incrustation d’or et de verre Florence, Museo Archeologico Inv. n. 14437 Attribué à Francesco de' Rossi dit Cecchino Salviati Portrait de Côme I de Médicis Milieu du XVIe siècle Huile sur toile 127x86,5 cm Milan, collection particulière Art hellénistique, restauration attribuée à Benvenuto Cellini Char conduit par un homme 1530-35 Onyx sur fond de sardonyx et or 45x65 mm Firenze, Museo Archeologico Inv. n. 14475 Bronzino Portrait d’Eléonore de Tolède 1543 Huile sur bois 59 x 46 cm Prague, Narodni Galerie Artiste italien Pierre étoilée, Hercule luttant avec le lion de Némée Premier quart du XVIe siècle 5,8 x 5,1 cm Florence, Museo Archeologico Inv. 15891 Orfèvre florentin Bague en or avec pierre gravée (pierre romaine ?) Milieu du XVIe siècle Calcédoine, or et traces d’émail Diam. 22x188x22 mm. Florence, Museo degli Argenti Inv. Depositi 95 Tête de Néron laurée XVe siècle Camée en cornaline 2,7 cm Florence, Museo Archeologico Nazionale Inv. 14541 Harangueur Fin du IIe – début du Ier siècle avant J.-C. Bronze H.179 cm Florence, Museo Archeologico Inv. n. 3 Art romain Bacchus soutenu par Silène qui découvre Ariane gisant avec Eros à ses côtés IIIe siècle (monture XVI siècle.) Camée en onyx 2,6 x 2 cm Florence, Museo Archeologico Inv. 14458 Artiste italien Ganymède avec bouclier phrygien, femme à demi-nue sur un trône (vénus ou Junon), homme (Jupiter), aigle embrassant Ganymède, en bas une amphore renversée Milieu du XVIe siècle Calcédoine 16 Manufacture florentine D’après un dessin de Bernardo Buontalenti Coupe avec anse en forme de triton Avant 1599 Lapis-lazuli 17,5, 38x28 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 464 Benvenuto Cellini Persée libérant Andromède c.1545 Bronze 90x85 cm Florence, Museo Nazionale del Bargello Inv. Bronzi n. 483 Alessandro Allori Portrait de François I de Médicis Huile sur toile 101,5x78,5 cm Milan, collection Koelliker Manufacture flamande Pendentif avec sirène 1570-1580 Or émaillé, rubis, perles et diamants 108x57 mm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme n. 2557 Bartolomeo Ammannati La déesse Opi 1571-1573 Bronze H. 93 cm Cabinet de Francesco I Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle Gallerie fiorentine Inv. Sculture 575 (o 1084) Chine Bouteille Seconde moitié du XVe siècle Porcelaine blanche et bleue H. 36 cm Florence, Museo degli argenti Inv. MPP 1911 n. 1573 Giambologna Apollon 1573-1575 Bronze H. 89 cm Cabinet de Francesco I Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle Gallerie fiorentine Inv. Bronzi Bargello n. 27 Manufactures chinoise et flamande Verseuse XVIe siècle Nacre et vermeil gravé Florence, Museo degli Argenti Inv. Bg. 1879 n. 23 Inde et Flandres Coupelle Dernier quart du XVIe siècle Nacre et argent Diam. cm. 8,8 Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’, n. 2 Atelier milanais de Gaspero Miseroni Coupe 1550 – 1575 Plasma d’émeraude, or et émail 8,4x14,2 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 478 Inde et Flandres Coupelle Dernier quart du XVIe siècle Nacre et argent Diam. cm. 8 Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’, n. 3 Atelier milanais des Saracchi Vase en forme de dragon Seconde moitié du XVI siècle Jaspe, perles, rubis et or avec émau, 21x14 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 493 Art mexicain Manteau de chef de tribu en plumes rouges à taches noires 900-1520 108x141x161 Florence, Museo di Storia naturale, sezione di Antropologia e di Etnologia Cat. 4014 Giovanni Domes et manufacture florentine (actif à Florence 1563 – 1601) Mélangeur Lapis-lazuli, or et émaux H.27,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 496 Art Teotihuacan Masque 250-600 Jade 15,8x17,3 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme n. 824 Hans Domes Vase 1575-1599 Lapis-lazuli, or et émaux 12x24x13 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme n. 713 Afrique centrale et Florence Corne de rappel africaine aux armes MédicisTolède c. 1539 Florence, Museo di Etnologia e Antropologia Manufacture milanaise Fiasque Deuxième moitié du XVI siècle Cristal de roche gravé, bandes d’or et d’argent 26,3x11,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921 n. 465 Manufacture du Bénin (Nigéria) Trois cuillères XVe siècle Ivoire Longueur 24,8; 25 et 25,7 cm Florence, Museo di Storia naturale, sezione di Antropologia e di Etnologia 17 Museo di Storia Naturale dell’Università degli Studi di Firenze Inv. n. 13149 Cat. 14557, Inv. n. 216/1-3 Manufacture de Haïti, Saint-Domingue Collier composé de 70 éléments de coquillage “Tridacna gigas” Florence, Museo di Storia naturale, sezione di Antropologia e di Etnologia Cat. 5180 Plateau de table Marbre noir incrusté de pierres dures 145x98 cm Paris, Muséum National d’Histoire Naturelle Inv. A 98 Manufacture de Haïti, Saint-Domingue Plateau de forme ovale Bois XVIe siècle Florence, Museo di Storia naturale, sezione di Antropologia e di Etnologia Cat. 5181 Ateliers grand-ducaux Perroquet sur un poirier Dernier quart du XVIIe siècle Mosaïque de calcaire alberese, lapis-lazuli, pierres antiques, calcédoine de Volterra sur fond de marbre noir, bordé de jaspe blanc de Caselli 26x18 cm Firenze, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Inv. n. 469 Bronzino (Agnolo di Cosimo Tori), dessinateur Giovanni Rost , tisseur La Justice vengeant l’Innocence 1546 Tapisserie 245x170 cm Florence, Palazzo Pitti, Deposito Arazzi Inv. Arazzi n. 539 Ateliers grand-ducaux D’après un dessin d’Emanuele Tedesco Paysage fluvial Mosaïque de pierres dures 16x41 cm Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Inv. n. 468 Bronzino (Agnolo di Cosimo Tori), dessinateur Giovanni Rost , tisseur Le Printemps 1546 Tapisserie 235x168 cm Florence, Palazzo Pitti, Deposito Arazzi Inv. Arazzi n. 541 Prague, 1615 - 1620 La renommée, Panneau à quatre lobes Mosaïque de pierres dures Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Ateliers grand-ducaux D’après un dessin de Giovanni Bilivert Cabinet à dix-sept compartiments représentant des paysages de la Villa della Petraia (Seconde décennie du XVIIe siècle) Ebène et mosaïque de pierres dures 80x132x47 cm Florence, Museo di Palazzo Vecchio Inv. Sculture 1093 Bernardo Buontalenti Nymphe marine Seconde moitié du XVIe siècle Crayon noir, plume et encre, aquarelle sur papier blanc 478x379 mm Florence, Biblioteca Nazionale Centrale Ms. palatino, C.B.3.53., c. 10 Girolamo della Valle Tournesols 1664 Mosaïque de pierres dures 32x20 cm Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Inv. n. 560 Bernardo Buontalenti Couple de dauphins pour l’intermède de la “Pellegrina” Seconde moitié du XVIe siècle Plume et aquarelle 469x372 mm Florence, Biblioteca Nazionale Centrale Pal. C.B.3.53., c. 13r Filippo Napoletano Ruggero libérant Angelica de l’orque Alberese, XVIIe siècle Pierre “paesina” 27 x 43 cm Florence, Istituto di Studi Etruschi Atelier vénitien des Zuccato (?) Portrait de Ferdinand I de Médicis Fin XVIe – début XVIIe siècle Mosaïque de verre et de calcaire 44x33 cm Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Inv. 1905 n. 1927 Ateliers grand-ducaux Blason Médicis-Lorraine Fin du XVIe siècle Mosaïque de marbres polychromes sur fond de marbre blanc 38x29 cm Florence, Museo dell’Opificio delle Pietre Dure Inv. n. 262 Ateliers grand-ducaux Blason Médicis Fin XVIe siècle Lapis-lazuli et quartz jaune 70x45x10 mm 18 • Deux papes et deux reines de la famille des Médicis Pier Maria Serbaldi da Pescia dit il Tagliacarne Buste de Léon X 1513 – 1521 Porphyre et fer Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 325 Giuliano Bugiardini , copie d’époque de Raphaël Portrait du pape Léon X avec les cardinaux Julien de Médicis et Cibo Début XVIe siècle Huile sur toile, 157 x 117,5 cm Rome, Galleria Nazionale di Palazzo Barberini Atelier romain Buste de Léon X c.1513 – 1521 Agate et or 41,2 x 33 mm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 121 Orfèvre florentin Crosse de Léon X Argent 188x22 cm Florence, Museo delle Cappelle Medicee Attribué à Valerio Belli Seau à glace de Léon X Début du XVIe siècle Bloc de cristal de roche et vermeil 8,5x7,5 cm Florence, Museo degli Argenti Raphaël Portrait de Tommaso Inghirami dit Fedra Inghirami c.1510 Huile sur bois 62,3x89,5 cm Florence, Galleria Palatina Inv. 1912, n. 171 Baldassarre Peruzzi Projet d’objets festifs Plume, traces de lavis gris sur papier blanc jauni 275x197 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 72 Or Andrea del Sarto Trois jeunes gens avec des instruments de musique, deux personnages en armure Huile sur toile 57,5x115 cm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 91462, 91464 Pontormo Deux guerriers Détrempe sur toile 66x20 cm Rome, Montecitorio, in deposito dalle Gallerie fiorentine Inv. 1890, n. 5282 Michel-Ange Apollon-David c.1530 Marbre, h. 147 cm Florence, Museo del Bargello Inv. Sculture, n. 121 Atelier romain Buste de Clément VII Après 1534 Onyx et or 37 x 30 mm Florence, Museo degli Argenti, Inv. Gemme 1921, n. 123 Ecole française du XVIe siècle Portrait de Catherine de Médicis 1547 – 1559 Huile sur toile 194x100 cm Florence, Palazzo Pitti, Galleria Palatina Inv. 1890 n. 2448 Manufacture française Camée représentant Catherine de Médicis Onyx monté sur or et rubis 4x3,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme, n. 116 Frans Pourbus Portrait de Marie de Médicis 1611 Huile sur toile 142x127 cm Florence, Palazzo Pitti, Appartamenti Inv. 1890 n. 2259 • Les fastes triomphaux du Palais Pitti Giusto Utens Vue du palais Pitti et du fort du Belvédère à Florence 1599 Détrempe sur toile 143x285 cm Florence, Museo Storico Topografico "Firenze com’era" (deposito delle Gallerie fiorentine) Inv. 1890 n. 6314 Jacopo Ligozzi Tortomaglio dendroide Fin XVIe siècle 650x458 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 1902 Or Jacopo Ligozzi Angelica Arcangelica 19 Fin du XVIe siècle 650x459 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 1897 Or Jacopo Ligozzi Icneumone Fin XVI e siècle 450x660 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 1972 Or Jacopo Zucchi Allégorie de la création Seconde moitié du XVIe siècle Huile sur cuivre 50x40 cm Rome, Galleria Borghese Inv. n. 293 Ludovico Cigoli L’écorché bronze sur base d’ébène H.65 cm Florence, Museo del Bargello Inv. Bronzi n. 29 Atelier de Justus Sustermans Portrait de Galilée c.1640 Huile sur toile 56x48 cm Florence, Palazzo Pitti, Galleria Palatina Inv. Palatina 106 Stefano della Bella Galilée offrant sa lunette à l’Astronomie, à l’Optique et aux mathématiques Crayon noir, plume, aquarelle et lavis gris 198x162 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 8042 F Facsimilé du télescope de Galilée Florence, Museo Galileo Galilée Sidereus Nuncius Venezia, Baglione 1610 Florence, Biblioteca Nazionale Centrale 22. B. 5. 55 Filippo Napoletano L’alchimiste Huile sur toile 92x135 cm Florence, Palazzo Pitti, Depositi Inv. Poggio Imperiale 1860 n. 1237 Vincenzo Mannozzi L’enfer c.1634 Huile sur pierre 43,5x58,5 cm Florence, Galleria degli Uffizi, depositi Inv. 1890 n. 4973 Manufacture italienne Horloge solaire en forme de tasse XVIIe siècle Cuivre H. 130 mm Florence, Museo Galileo Inv. n. 139 (3088) Manufacture allemande Horloge solaire et dyptique début du XVIIe siècle Ivoire 50x60 mm Florence, Museo Galileo Inv. n. 2473 Horloge solaire XVIIe siècle Cuivre et bois 200x115 mm Florence, Museo Galileo Inv. n. 143 Manufacture arabe Astrolabe XIIIe siècle Cuivre doré diam. mm. 180 Florence, Museo Galileo Inv. n. 1112 Manufacture française Horloge nocturne Début du XVIIe siècle Cuivre doré diam. mm. 65 Florence, Museo Galileo Inv. n. 3700 Attribué à Stefano Buonsignori Horloge solaire polyèdre XVIe siècle Bois h. 160 mm Florence, Museo Galileo Inv. n. 2455 Facsimilé du giovilabe de Galilée Florence, Museo Galileo Attribué à Gaetano Giulio Zumbo Ame damnée, âme au purgatoire c. 1691-1695 Cire polychrome et ébène 20,5x15,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. A.s.e. 1912 nn. 180, 181 Florence (?) Etui Premier quart du XVIIe Coquille d’huître perlière et bronze doré Florence , Museo di Zoologia ‘La Specola’ Huître perlière peinte Début XVIIe siècle Coquille de Pinctada margaritifera Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’ Italie centre Salière c. 1550-1560 Coquille de nautilus et bronze doré Florence, Museo di Zoologia ‘La Specola’ Willem van Aelst Fruits et objets de chasse 1654 Huile sur toile 195,5 x 137 cm Florence, Galleria Palatina Inv. OA Pitti, n. 561 20 Carlo Dolci Vase de fleurs et vasque Huile sur toile 70x55 cm Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio vasariano Inv. Poggio Imp. 1836 n. 440 Figure archimboldesque en coquillage XVIIe siècle Florence, Museo degli Argenti Inv. Bg. 1879 n. 290 (292?) Cosimo Merlini et Jonas Falck d’après un dessin de Giulio Parigi Ex-voto de Côme II Pierres dures 54,5 x 64,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 489 Simone Pignoni Reliquaire de Saint Sixte 1614 Argent repoussé, martelé et gravé 36x43x19 cm Florence, Museo di Santa Maria all’Impruneta Ateliers grand-ducaux Ornement d’autel : deux chandeliers, porte-croix avec croix Avant 1632 Cristal de roche, ébène et argent, bronze et cuivre doré chandelier h. 60 cm porte-croix et croix : h. 100 cm Florence, Museo di Santa Maria all’Impruneta Manufacture de Königsberg Fontaine à vin Ambre jaune et bronze doré h. 78 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Bargello 1917, n. 95 Filippo Napoletano Deux cédrats 1619 Huile sur toile 51,5 x 64 cm Florence, Museo di Botanica dell'Università Inv. 1844, n. 39 Bartolomeo Bimbi Coquillages 1680 – 90 Huile sur toile 97,5 x 120 cm Sienne, Palazzo della Provincia Livio Mehus Portrait de Mattias de Médicis Moitié du XVIIe siècle Huile sur toile 86x65,5 cm Collection Giovanni Pratesi Johann Eisenberg Vase avec couvercle 1626 Ivoire h. 30,5 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Bargello 1879, n. 54 Pieter Paul Rubens Les trois Grâces 1620-1623 Huile sur bois 47,5x35 cm Florence, Galleria Palatina, Inv. 1890 n. 1165 Bernard Strauss Chope de bière représentant Diane et les nymphes Avant 1651 Ivoire sculpté monté sur vermeil h. 19 cm Florence , Museo degli Argenti Inv. Bg. 1879 n. 166 Manufacture allemande Cuillère à manche gravé h. 10 cm XVIIe siècle Ivoire Firenze, Museo degli Argenti Manufacture allemande Manches de couverts gravés Ivoire XVIIe siècle h. 7,4 et 7,7 cm Florence, Museo degli Argenti Inv. Bg. 1879 n. 85 Baciccio Portrait du Cardinal Léopold de Médicis 1672-1675 Huile sur toile 73,2x 59,6 cm Florence , Galleria degli Uffizi Inv. 1890 n. 2194 Pietro da Cortona Autoportrait Huile sur toile 72,5x58 cm Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano Inv. 1890 n. 1713 Carlo Dolci Autoportrait 1676 Huile sur toile 74,5x60,6 cm Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano Inv. 1890 n. Luca Giordano Autoportrait 1629 Huile sur toile 72,5x57,5 cm Florence, Galleria degli Uffizi, Corridoio Vasariano Inv. 1890 n. Domenico Ghirlandaio Le mariage de la vierge (étude pour les fresques de l’église de Santa Maria Novella) Plume 202x263 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 292 E Titien Etude de jambes Crayon noir 409x252 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 12907 E 21 Francesco Primaticcio Junon réveillant les Songes Plume, trace de sanguine, aquarelle rouge, céruse, traces de crayon noir 221x332 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 695 E Simon Vouet Portrait de son épouse Crayon noir, fusain et crayons de couleur 242x216 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 2463 F Japon Grande boîte Fin XVIe –début XVIIe siècle Bois laqué avec incrustations de nacre h. 21 cm diam. 53,5 Florence, Galleria d’Arte Moderna del Palazzo Pitti Japon Coupe sculptée dans un bloc de jade en forme de fleur de Lotus avec treillage de rameaux et fleurs sculptées à jours sur son bord extérieur Jade Diam. 12 cm Florence, Museo di Storia Naturale dell’Università degli Studi di Firenze n. 13633 o 13634 Massimiliano Soldani Benzi Vase en marbre noir avec amours 1534 Marbre noir et bronze h. 80 cm Firenze, Galleria Palatina Inv. O.d.A. • Un crépuscule doré Giuseppe Antonio Torricelli Côme III et la Toscane Début XVIIe siècle Camée en calcédoine 17x11 cm Florence, Museo dell'Opificio delle Pietre Dure Inv. n. 580 Massimiliano Soldani Benzi Reliquaire de Saint Casimir 1687 Argent martelé, gravé, fondu et doré 83x59 cm Florence, Museo delle Cappelle Medicee, Inv. n. 52 Giovan Battista Foggini Gallerie dei lavori Bénitier avec l’Annonciation et des anges 1704 Bronze doré, pierres dures H.90 cm Florence, Galleria Palatina Inv. OdA n. 837, Giuseppe Antonio Torricelli Reliquaire de Saint Emerique 1717 Pierres dures, ébène, bronze, cuivre doré, pierre précieuses 75 cm Florence, Museo delle Cappelle Medicee, Inv. n. 137 Pieter Boy il Vecchio (copie de Adriaen Van der Werff) Sainte famille” des cerises” Avant 1706 Email sur plaque d’or, pierres précieuses 29x26 (oval) cm Florence , Palazzo Pitti Inv. 1890 n. 811 Anton Domenico Gabbiani Portrait de trois musiciens de la cour des Médicis c. 1687 Huile sur toile 141x208 cm Florence, Galleria dell’Accademia Inv. 1890 n. 2802 Niccolò Amati (maître de Stradivarius et de Guarnieri del Gesu) Violoncelle Longueur totale cm. 122 Florence , Galleria dell’Accademia Inv. Cherubini n. 1988/33 Cristoforo Munari Nature morte avec bucchero, luth, tasse, tapis, fruits, violoncelle et archer, flûte et feuillets musicaux c 1707-1713 Huile sur toile 175x147 cm Florence, Galleria dell’Accademia Inv. 1890 n. 5139 Justus Sestermans Portrait de Jean Gaston de Médicis Huile sur toile 200 x 125 cm Collection Luigi de Conciliis Antonio Franchi Portrait de Anna Maria Luisa de Médicis 1690 huile sur toile 69x52 cm Florence, Galleria Palatina e Appartamenti Reali Inv. 1890 n. 2738 Giuseppe Piamontini Saint Louis roi de France 1723 Bronze, base de marbre avec ornement en bronze doré H.53 cm Florence, Museo del Bargello Inv. Bronzi 744 Giovan Battista Foggini le Baptème du Christ 1723-1724 22 Bronze, h. 37,5 cm Florence, Galleria Palatina Inv. Sculture n. 1342 Giovan Battista Foggini Etude pour chandeliers et faunes Plume, aquarelle marron et verdâtre traces de crayons noir 284x186 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 2803 S Giovan Battista Foggini Etude pour un petit bronze “la vérité démasquant le mensonge” Plume, crayon noir, lavis 318x209 mm Florence, Gabinetto Disegni e Stampe n. 15358 F Orfèvre allemand Le rémouleur ivoire, or et émail Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 2574 Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 2566 Manufacture chinoise Groupe avec Guanyin et lohan Porcelaine peinte polychrome h. 37 cm Florence Museo degli Argenti Inv. OdA 1911, n. 44 Manufacture Chinoise Groupe sur une montagne Fin XVII – début XVIII siècle Porcelaine peinte polychrome H. cm. 46 Florence, Museo degli Argenti Inv. MPP 1911, n. 17125 Antonio Selvi Médaillé des portraits de la famille Médicis c.1739 Cire sur ardoise Diam. 77 mm Collection Giovanni Pratesi Orfèvre hollandais (Amsterdam) Berceau au nouveau né Filigrane d’or, or émaillé et perle baroque • Documents : lettres autographes Deux lettres d’ Isabelle d’Este et de Francesco Malatesta Relatant l’expertise faite par Léonard de Vinci pour sa participation aux enchères de la vente des vases Médicis Mantova, Archivio di Stato Recueil avec lettre de Nostradamus à Catherine de Médicis Aix en Provence, musée Arbaud Lettre de Catherine de Médicis à Horato Rucellai Banquier florentin et homme de confiance du Grand Duc Ferdinand de Toscane – Lettre autographe, septembre 1588 Testament de Catherine – Elle lègue tous ses biens à sa petite fille Christine de Lorraine et arrange le mariage de cette dernière avec le Grand Duc Ferdinand de Toscane Collection particulière Lettre de Henri IV à Catherine de Médicis A propos des guerres de religions et du traité de Nemours, lettre autographe, juillet 1585 Collection particulière 23 VI. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE SANDRO BOTTICELLI Adoration des Mages, 1476 Détrempe sur bois, 111 x 134 cm Florence, Galleria degli Uffizi Inv. 1890 n. 882 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze Harangueur Fin du IIe – début du Ier siècle avant J.-C. Bronze, h..179 cm Florence, Museo Archeologico Inv. n. 3 Photo: © 2010. Photo Scala, Florence - courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali ATTRIBUÉ À PYRGOTÈLE Poséidon et Athéna luttant pour la domination de l'Attique, milieu du Ier siècle avant JC Camée en onyx et sardonyx, 52,1 x 43 cm Naples, Museo Archeologico Nazionale Inv. 25837 Photo: MIBAC direction générale des antiquités ATTRIBUE A BUONSIGNORI Horloge solaire polyèdre Bois Hauteur 160 mm Florence, Museo Galileo Inv. n. 2455 Photo: Franca Principe 24 FRA ANGELICO Sépulture des Saints Côme et Damien, et de leurs trois frères, vers 1438-1440 Détrempe sur bois, 36 x 45 cm Florence, Museo di San Marco (prédelle) Inv. 1890 n. 8494 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze MICHEL-ANGE Apollon David, c. 1530 Marbre, h. 147 cm Florence, Museo del Bargello Inv. Sculture, n. 121 Photo: © 2010. Photo Scala, Florence courtesy of the Ministero Beni e Att. Culturali RAPHAEL Portrait de Tommaso Inghirami dit Fedra Inghirami, c. 1510 Huile sur toile, 62,3 x 89,5 cm Florence, Galleria Palatina Inv. 1912, n. 171 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze GIAMBOLOGNA Apollon, 1573-1575 Bronze, hauteur, 89 cm Cabinet de François Ier de Médicis Inv. Bronzi Bargello n. 27 Florence, Palazzo Vecchio, deposito delle Gallerie fiorentine Photo: Antonio Quattrone 25 AGNOLO BRONZINO, dessinateur, GIOVANNI ROST, tisseur Le Printemps, 1546 Tapisserie, 235 x 168 cm Florence, Palazzo Pitti Inv. Arazzi n. 541 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze MANUFACTURE CHINOISE ET FLAMANDE XVIe siècle Verseuse Nacre et vermeil gravé Florence, Museo degli Argenti Inv. Bg. 1879 n. 23 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze AGNOLO BRONZINO Portait d’Eléonore de Tolède, 1543 Huile sur bois, 59 x 46 cm Prague, Narodni Galerie Photo:XIR176269 / Narodni Galerie, Prague, Czech Republic/ Giraudon/ The Bridgeman Art Library Nationality / copyright status: Italian / out of copyright FRANS POURBUS Portrait de Marie de Médicis, 1611 Huile sur toile, 142 x 127 cm Florence, Palazzo Pitti Inv. 1890 n. 2259 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze 26 PIERRE PAUL RUBENS Les trois Grâces, 1620-1623 Huile sur toile, 47,5 x 35 cm Florence, Galleria Palatina Inv. 1890 n. 1165 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze NICCOLÒ AMATI (Maître de Stradivarius et de Guarneri del Gesu) Violoncelle Longueur totale 122 cm Florence, Galleria dell’Accademia Inv. Cherubini n. 1988/33 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze ORFÉVRE HOLLANDAIS (Amsterdam) Berceau au nouveau né, vers 1695 Filigrane d’or, or émaillé et perle baroque Florence, Museo degli Argenti Inv. Gemme 1921, n. 2566 Photo: Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze BENVENUTO CELLINI Persée délivrant Andromède, c.1545 Bronze, 90 x 85 cm Florence, Museo Nazionale del Bargello Inv. Bronzi n. 483 Photo: Antonio Quattrone 27 VI. INFORMATIONS PRATIQUES MUSÉE MAILLOL - FONDATION DINA VIERNY 59-61, rue de Grenelle 75007 Paris Tél : 01 42 22 59 58 Fax : 01 42 84 14 44 Métro : Rue du Bac Bus : n° 63, 68, 69, 83, 84 www.museemaillol.com Horaires L’exposition est ouverte tous les jours de 10h30 à 19h sauf les 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier. Prix d’entrée Tarif : 11 euros Tarif réduit : 9 euros Gratuit pour les moins de 11 ans CONTACTS PRESSE Agence Observatoire 2 rue Mouton-Duvernet - 75014 Paris Céline Echinard Tél : 01 43 54 87 71 [email protected] visuels disponibles sur le www.observatoire.fr Musée Maillol Claude Unger Tél : 06 14 71 27 02 [email protected] Elisabeth Apprédérisse Tél : 01 42 22 57 25 [email protected] 28