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JU R I D I Q U E page 3 à page 12 • Réduction Fillon • Loi de finances rectificative pour 2010 • Loi de finances pour 2011 • Calendrier fiscal et social, février 2011 • Épargne salariale et prélèvements sociaux au 1er janvier 2011 n°2 > 31 janvier 2011 L ettre d’information du réseau des sociétés coopératives et participatives INTERNET > Un nouveau site Web pour les co-entrepreneurs Plus moderne, plus visuel, le nouveau site Web de la Confédération générale des Scop a été conçu pour répondre aux attentes de tous les publics, à commencer par les Scop elles-mêmes, et de tous les entrepreneurs, salariés et porteurs de projet pour lesquels le modèle Scop peut être une bonne solution mais qu’ils ne connaissent pas encore. Préservant la qualité de l’information, le nouveau site présente des textes courts et centrés sur l’essentiel avec plus d’espace laissé aux photos et bientôt aux vidéos. Il met en avant les Scop ellesmêmes, avec la rubrique « Scop en vue », pour faire connaître la diversité des Scop au gré de leur succès au cœur de leur territoire ainsi que celle des co-entrepreneurs qui font les Scop, avec la rubrique « Parcours ». Pour les porteurs de projet, le nouveau site propose des menus dédiés à celles et ceux qui souhaitent entreprendre en Scop, qu’ils soient créateurs, repreneurs d’entreprise, cédants ou associations. L’annuaire des Scop est reconduit, en accès libre après inscription préalable de l’internaute, pour faciliter la recherche d’un prestataire, d’un partenaire, d’un emploi. Pour les porteurs de projet, il offre la possibilité de prise de contact avec une Scop exerçant le même métier et, pour les Scop elles-mêmes, de contacts externes afin de faciliter l’intercoopération. PICARDIE > A Cappella sur la Chaîne parlementaire La Chaîne parlementaire (LCP-AN), diffusée sur la TNT, a choisi la Scop A Cappella, seul centre d’appels organisé en Scop, pour illustrer le débat qu’elle organisait le 26 janvier sur les enjeux économiques et sociaux du moment à l’occasion du lancement du célèbre Forum de Davos. Pendant près de cinq minutes, le reportage a témoigné des bonnes pratiques de la Scop qui connaît une croissance ininterrompue depuis sa création en 2001 en misant sur une politique de priorité à l’emploi en CDI, à l’insertion, à la qualification et aux pratiques sociales favorisant l’implication et la participation pleine et entière des salariés au fonctionnement de l’entreprise. Le journaliste Hervé Kempf a souligné la modernité du modèle Scop par la démocratie qu’il permet d’introduire dans l’entreprise. L’économiste et député européen socialiste Liêm Hoang Ngoc, également présent sur le plateau, a lui aussi encouragé au développement des Scop et plus généralement de l’économie sociale. A Cappella réunit aujourd’hui 85 salariés ETP, dont 35 associés, et réalise 2,8 millions de chiffre d’affaires. DÉBAT > « Peut-on concilier croissance et valeurs coopératives ? » en débat au Ceges Tel était le thème de la table ronde à laquelle participait la CG Scop, par la voix de son président Patrick Lenancker, dans le cadre de la conférence organisée par le Ceges (conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’économie sociale) le 25 janvier à Paris. Après les interventions de Roger Belot, PDG de la MAIF et président du groupement de mutuelles Sferen, d’Yves Guénin, secrétaire général du groupement coopératif d’opticiens Gadol-Optic 2ooo, et de Michel Fosseprez, président du premier groupe coopératif agricole français In Vivo, le président de la CG Scop a souligné les idées reçues qui restent attachées aux Scop et insisté sur la capacité des Scop à grandir en France et à l’international en cultivant leurs valeurs coopératives, citant en exemple Acome, qui montre qu’il est possible de faire vivre une industrie en France, ou encore Alma, éditeur de logiciels intervenant sur le champ mondial. À propos du groupe coopératif Mondragon, Patrick Lenancker a rappelé que la démocratie peut être directe mais aussi représentative et appelé à ce que naisse en France un modèle de groupe coopératif favorisant la croissance et les rapprochements entre Scop. BTP > Les Scop du BTP à l’honneur dans la presse professionnelle La fin de l’année 2010 a donné lieu à une moisson d’articles dans Le Moniteur des travaux publics et du bâtiment démontrant la réussite des Scop du BTP, leur capacité de résistance à la crise et la place reconnue les scop info est édité par Scop Édit ● 37, rue Jean-Leclaire, 75017 Paris. Tél. 01 44 85 47 00. Fax. 01 44 85 47 10 ● www.les-scop.coop ● [email protected] ● Rédacteur en chef : Pierre Liret ● ISSN 1958-7635 ● Réalisation : www.lasouris.org ACTUALITÉ qu’elles tiennent dans le paysage économique et politique du secteur. Alpha TP, Sciren, Mader, Etec et Socatel ont été distinguées par le prix du Moniteur de la construction ; Le Moniteur du 17 décembre 2010 consacre une page entière au thème « Pourquoi les Scop résistent bien à la crise ? » ; enfin, le début de l’année 2011 s’est traduit par un dossier sur la qualification « Qualibat : relevons ensemble les défis post-Grenelle » dans lequel le président Petey donne un point de vue fort remarqué. FRANCHE COMTÉ > Ouverture d’une antenne pour l’Union régionale L’Union régionale de Bourgogne-Franche Comté vient d’ouvrir une antenne à Besançon et agrandit son équipe dans le cadre d’un projet de convention avec la région Franche Comté pour y développer les Scop, notamment dans la transmission d’entreprises classiques en Scop. OUEST > OPCA de la construction > La Scop Créabois s’agrandit Dans le prolongement des accords du 29 juin 2010 portant création de l’organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de la construction et du 24 novembre 2010 relatif à ses statuts, les partenaires sociaux du BTP ont franchi le 20 janvier 2011 une nouvelle étape avec la mise en place du conseil d’administration de la nouvelle entité. Appliquant le principe « une organisation, une voix », ils ont désigné leurs représentants dans les deux collèges. La Fédération nationale des Scop du BTP dispose de trois sièges. Olivier Diard, délégué général de la Fnscop BTP, a été nommé secrétaire du conseil. Regroupant les trois OPCA de la branche, l’OPCA de la construction est le premier exemple de fusion d’organismes paritaires de collecte émanant de la réforme des OPCA prévue par la loi du 24 novembre 2009 sur l’orientation et la formation tout au long de la vie. Ce nouvel ensemble, dédié exclusivement à la formation dans le BTP, doit être opérationnel au 1er janvier 2012 avec une collecte annuelle de 350 millions d’euros. Spécialiste de la menuiserie dans le secteur de l’agencement de magasin, la Scop Créabois (35) a été créée en 1989 à l’initiative de Bernard Beaudouin et d’André Gérard. Avec 37 salariés aujourd’hui, et pour faire face à son évolution tout en répondant aux attentes du marché, l’entreprise a inauguré le 21 janvier dernier l’extension de ses bâtiments et l’acquisition de nouveaux outils, dont deux cabines à vernis. Après l’accueil des clients et des professionnels, la Scop a également reçu les habitants pour permettre à tous la découverte de cette entreprise dynamique. www.creabois.net Source : Ouest France – 18 janvier 2011 FORMATION > Financement des formations coopératives : pour Form.coop Toutes les Scop et Scic ont reçu ou reçoivent en ce début d’année le courrier pour la cotisation 2011 au fonds Form.coop. Ce fonds, créé en 2004 par accord collectif de la CG Scop et des Confédérations syndicales, a confié sa gestion à l’OPCA Uniformation, l’organisme paritaire collecteur agréé de l’économie sociale. Il repose sur un financement mutualisé des coopératives, qu’elles relèvent ou non d’Uniformation, sur la base de 0,1 % des salaires bruts au titre du Plan de formation : cette contribution vous donne un droit annuel à la prise en charge du coût pédagogique des Parcours de professionnalisation coopérative des salariés ou des cadres dirigeants salariés de la coopérative, ainsi que des formations des salariés ayant un mandat électif dans le réseau des Scop. Pour que les dépenses de formation engagées en 2011 puissent être prises en charge sur cette année, votre versement doit intervenir avant le 28 février 2011. Plus d’information : Pierre Liret - [email protected] 2 Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 DANS LES MÉDIAS Objectif Aquitaine (février) - Les Scop bordelaises Motion Twin et Aesia sont mises en avant dans un dossier dédié aux jeux vidéo. Ouest France (27 janvier) - Gros plan sur Le Relais Bretagne (collecte et tri de vêtements et chaussures) qui compte 95 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de 2,3 millions d’euros en 2010. La Voix du Nord (24 janvier) - « A Warneton, Scowarton est l’unique Scop française dans l’enduction textile », titre le quotidien qui retrace l’historique de la Scop. L’Alsace (20 janvier) - Les Scop, qui sont une petite quarantaine en Alsace, sont à l’honneur avec notamment une interview de Marie-Madeleine Maucourt, directrice de l’UR Scop Alsace Lorraine Champagne-Ardenne. Cession entreprise (18 janvier) - Le site Internet spécialisé dans la reprise de PME-PMI a publié le communiqué de l’UR Scop RhôneAlpes sur la reprise d’entreprise par les salariés en Scop. Indicerh.net (11 janvier) - Le site d’information et de veille presse dans les RH a repris le communiqué de presse de la CG Scop sur la quinzaine de Scop récompensées par un prix en 2010. Interdépendances (janvier-mars) - La revue des nouveaux enjeux de société dresse le portrait de Denis Clerc, fondateur d’Alternatives économiques. Acome fait également l’objet d’un article ainsi que les coopératives d’activités. Social CE (janvier-février) - Le magazine d’information des comités d’entreprise consacre trois pages aux Scop sous le titre « Un modèle qui fait rêver ». Le Journal des entreprises (janvier) - Coup de projecteur sur Gautier Moulron reprise en Scop par huit salariés il y a un an suite à sa liquidation judiciaire. ACTUALITÉ TRANSMISSION > La Renaissante, une transmission exemplaire Depuis 2008, le conseil général du Finistère coordonne ses actions de développement économique avec celles de la région. Dans le cadre de la commission « insertion et économie », une délégation a été reçue par Marylise Lebranchu, députée, et Yvon Abiven, maire de la commune et conseiller général, dans les locaux de La Renaissante, Scop artisanale du BTP. Créée en 1978 lors de la retraite de son dirigeant, dont Dominique Morel a pris la relève, elle compte aujourd’hui 27 salariés avec des projets d’investissement et d’extension. Apportant son expérience à la mise en place d’autres Scop, elle est un exemple réussie de la transmission d’entreprise. RHÔNE-ALPES > Chiffre d’affaires record pour Escale création La Scic (Société coopérative d’intérêt collectif) Escale Création a dépassé le million d’euros, ce qui représente le cumulé d’une centaine de comptabilités d’entrepreneurs (porteurs de projet) et d’entrepreneurs salariés. Située à Saint-Fons (69), cette coopérative d’activités et d’emploi (CAE) a été créée en 2002 à l’initiative des communes du Sud-Est lyonnais avec le soutien de Cap Services, CAE lyonnaise. www.escalecreation.fr Source : Le Progrès – 20 janvier 2011 ANNIVERSAIRE > Le restaurant Indonesia fête ses 28 ans Créé en coopérative en 1982, le restaurant parisien a fêté ses 28 ans le 24 janvier dernier en présence de Danielle Mitterrand, de Christian Sautter, adjoint au OFFRES D’EMPLOI Retrouvez les offres d’emploi détaillées sur : www.scop.coop Espace «emploi» Contact: Françoise Pallarès - [email protected] • Technicien bois - métreur-dessinateur H/F - (31) Formation initiale de niveau technicien supérieur dans le bois avec obligatoirement des connaissances sur les logiciels de calcul et de dessin… maire de Paris, et d’un représentant du cabinet de Seybah Dagoma, adjointe au maire de Paris. À cette occasion, André Aumars, l’un des fondateurs, s’est vu remettre la médaille de la ville de Paris. Situé dans le VIe arrondissement, le restaurant a été fondé par quatre Français et quatre Indonésiens pour faciliter l’insertion et l’intégration des réfugiés politiques indonésiens ainsi que la promotion de la culture de ce pays, notamment à travers sa cuisine traditionnelle. www.restaurant-indonesia.com INTERNATIONAL > Booster les entreprises à l’international en Pays de Loire Bruno Hug de Larauze a été élu le 20 janvier à la présidence de la CCIR (chambre de commerce et d’industrie de région) Pays de la Loire avec objectif principal « d’améliorer la compétitivité des entreprises pour qu’elles bénéficient de la croissance mondiale, de développer des dispositifs de formation très réactifs et d’accélérer l’innovation et la recherche », souhaitant notamment voir conclu l’ambitieux projet d’Institut de recherche technologique de Nantes. À 50 ans, il est PDG du groupe MTTM-Idéa logistique (44), chapeauté par la Scop MTTM La Fraternelle qui emploie 680 personnes. Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 3 ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT SOCIAL Réduction Fillon Depuis le 1er janvier 2011, les modalités de calcul de la réduction Fillon ont évolué pour que le calcul de cette réduction s’opère sur une base annuelle. La formule de calcul de l’allégement annualisé est calquée sur la formule du calcul mensuel. Alors que jusqu’au 31 décembre 2010 le calcul de la réduction était fait mensuellement, la réforme a pour objectif de rétablir une égalité de traitement entre les employeurs qui versent ponctuellement certains éléments de salaire (prime, 13e mois, etc.) et ceux qui intègrent ces sommes au salaire de façon lissée sur l’année. ■ Modalités de calcul de la réduction La réduction est désormais calculée en fonction de la rémunération annuelle versée au salarié. Il est rappelé qu’un employeur peut obtenir une réduction de cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales. Cette réduction devient nulle à partir d’une rémunération supérieure à 1,6 fois le Smic. Le calcul de l’allégement mensuel est maintenu Les montants mensuels de réduction, calculés par anticipation en cours d’année, sont égaux au produit des rémunérations mensuelles par un Cœfficient de réduction reposant sur des paramètres mensuels. Ce sont des acomptes. Régularisation Une régularisation du montant de la réduction doit être opérée, le cas échéant, selon l’une des deux modalités suivantes : ■ Montant de la réduction régularisation annuelle effectuée lors du calcul des cotisations dues au titre du dernier mois de l’année ou du dernier mois d’emploi, Le montant annuel de réduction est égal au produit de la rémunération mensuelle brute du salarié par un coefficient de réduction. ou une régularisation progressive opérée tous les mois. > Décret n° 2010 -1 779 du 31 décembre 2010. DROIT FISCAL Loi de finances rectificative pour 2010 TVA ■ Consolidation du paiement au sein d’un groupe de sociétés À compter du 1er janvier 2012, la possibilité d’opter pour la consolidation, au niveau de la société tête de groupe, du paiement de la TVA au sein des groupes de sociétés sera ouverte. En pratique, c’est à compter du premier jour du premier exercice comptable suivant, soit au plus tôt, le 1er janvier 2013 que le régime s’appliquera. Le périmètre de ce dispositif ne sera pas exactement le même que celui de l’intégration fiscale. 4 Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 L’option sera prise pour une période initiale de deux exercices comptables et pourra être dénoncée à compter du 1er mois du troisième exercice. Le dispositif entre en vigueur à compter du 1er janvier 2012 et c’est à compter de cette date que les entreprises pourront opter. Nous reviendrons sur ce dispositif dans un prochain numéro. > Article 50-I à III. ACTUALITÉ ■ Régime simplifié : déclaration annuelle Les entreprises relevant du régime simplifié de TVA et qui clôturent leur exercice comptable en cours d’année civile avaient le choix de faire une déclaration en fonction soit de l’année civile soit de leur exercice comptable. Cette possibilité est supprimée et les entreprises devront obligatoirement déposer leur déclaration JURIDIQUE annuelle de TVA dans les trois mois suivant la clôture de l’exercice comptable. Cette disposition s’appliquera pour la première fois aux exercices clos à compter du 30 septembre 2011. > Article 70-II. Cession de droits sociaux ■ Exonération en cas de départ à la retraite 10 novembre 2010 et qui pourraient se trouver dans l’impossibilité de respecter le délai de deux ans. L’article 151 septies A du CGI prévoit un régime d’exonération des plus-values sur cession de titres au bénéfice du dirigeant de PME qui cède ses titres lors de son départ à la retraite dans les deux ans précédant ou suivant la cession. Le délai est prolongé jusqu’à la date d’ouverture de leur droit à une pension de retraite. Compte tenu du relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite, un assouplissement de ce délai est prévu par la loi pour les contribuables qui ont cédé leur entreprise entre le 1er juillet 2009 et le Le bénéfice de cette disposition est réservé aux contribuables qui, en raison de la législation antérieure sur les retraites, auraient pu faire valoir leurs droits à la retraite dans les deux années suivant la cession mais qui, sous l’empire de la nouvelle loi, ne le peuvent plus. > Article 58-II. Loi de finances pour 2011 Fiscalité du patrimoine ■ Revenus mobiliers Prélèvements libératoires sur les dividendes et produits de placement à revenu fixe Le taux des prélèvements libératoires sur les dividendes et sur les produits de placement est porté de 18 % à 19 %. À ce taux, il faut ajouter la CSG, la CRDS, le prélèvement social et les taxes additionnelles à ce prélèvement, ce qui porte le taux d’imposition global à 31,3 %. L’augmentation du taux s’applique aux revenus perçus et aux gains réalisés à compter du 1er janvier 2011. > Article 6-II et VII-b. Suppression du crédit d’impôt sur les produits distribués Depuis 2004, date de la suppression de l’avoir fiscal, un crédit d’impôt de 50 % était accordé sur les revenus distribués ouvrant droit à l’abattement de 40 % et sur les revenus de même nature perçus dans le cadre d’un PEA (plan d’épargne en actions). Cet abattement est supprimé. Le mode d’imposition des revenus qui n’ont pas donné lieu à option pour le prélèvement libératoire est inchangé. Ils sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement proportionnel de 40 % et d’un abattement fixe annuel de 1 525 € pour les célibataires et de 3 050 € pour les couples soumis à imposition commune. Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 5 ACTUALITÉ JURIDIQUE La suppression du crédit d’impôt sur les revenus distribués s’applique sur l’imposition des revenus de 2010. > Article 7. ■ Plus-values mobilières • sur les revenus de placement énumérés à l’article L. 137-6 du Code de la Sécurité sociale et comprenant les revenus de l’épargne salariale pour la partie acquise et, le cas échéant, constatée à compter du 1er janvier 2011. > Article 6. Suppression du seuil d’imposition Les plus-values de cessions à titre onéreux de valeurs mobilières et de droits sociaux n’étaient soumises à l’impôt sur le revenu que si le montant annuel des cessions imposables réalisées par le foyer fiscal excédait un seuil fixé à 25 830 € pour 2010. La taxation des prélèvements sociaux intervenait dès le premier euro de cession. La suppression du seuil d’imposition unifie les modalités d’imposition des plus-values à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Réduction générale de 10 % sur les niches fiscales La majorité des réductions et crédits d’impôts compris dans le champ du plafonnement global de certains avantages fiscaux à l’impôt sur le revenu prévu par l’article 200-0A du CGI, à l’exception des avantages destinés à soutenir la politique de l’emploi ou en faveur du logement social outre-mer, est concernée par cette réduction. Cette disposition s’applique aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2011. > Article 105-I, II, VI, VIII et IX. > Article 8. Souscription de parts de FCPI et de FIP Augmentation du taux d’imposition Le taux d’imposition de l’ensemble des plus-values de cessions de valeurs mobilières, droits sociaux et titres assimilés, réalisées par des particuliers est porté à 19 % au lieu de 18 %. Ce nouveau taux s’applique aux cessions réalisées par les particuliers à compter du 1er janvier 2011. > Article 6. ■ Prélèvements sociaux Prélèvement social sur les revenus du capital et les produits de placement Le taux du prélèvement social visé à l’article L. 245-16 du Code de la Sécurité sociale est relevé de 2 % à 2,2 %. Le taux global des prélèvements sociaux comprenant la CSG, la CRDS, le prélèvement social et ses contributions additionnelles est porté de 12,1 % à 12,3 %. La majoration du taux de prélèvement social s’applique: • sur les revenus du patrimoine perçus à compter du 1er janvier 2010, 6 ■ Réduction d’impôt Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 Des réductions d’impôt sont prévues pour la souscription de parts de fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI) et de parts de fonds d’investissements de proximité (FIP) ou de « FIP Corse ». La réduction d’impôt, qui devait prendre fin au 31 décembre 2010, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2012. Les droits ou frais d’entrée versés lors de la souscription de parts sont désormais exclus du montant des versements ouvrant droit à la réduction d’impôt. Le bénéfice de la réduction d’impôt pour souscription de parts de fonds constitués à compter du 1er janvier 2011 ne peut plus s’appliquer à des parts figurant dans un PEA. La réductions d’impôts pour souscription de parts de FCPI ou de FIP est concernée par la réduction de 10 % sur les niches fiscales. Ces modifications s’appliquent aux souscriptions réalisées depuis le 1er janvier 2011. > Article 38, III et X. ACTUALITÉ JURIDIQUE Fiscalité des entreprises ■ Impôt sur les sociétés Crédit d’impôt recherche Divers aménagements sont apportés au crédit d’impôt recherche (CIR). Réduction du taux majoré des deux premières années. Première année : Le taux est réduit de 50 % à 40 %. Deuxième année : Le taux est réduit de 40 % à 35 %. Ensuite, c’est le taux normal de 30 % qui est appliqué. Dépenses prises en compte Le mode d’évaluation des dépenses de fonctionnement est modifié. Remboursement du CIR Le CIR, qui ne peut être imputé sur l’impôt société, est remboursé trois ans après l’année au titre de laquelle la créance est constatée. Les dépenses de fonctionnement, autres que les dotations aux amortissements et les frais de personnel, exposées pour les opérations de recherche étaient évaluées forfaitairement à 75 % des dépenses prises en compte et des sommes versées aux salariés non chercheurs auteurs d’une invention. Le dispositif exceptionnel de remboursement immédiat dont les PME ont bénéficié en 2009 et en 2010 est pérennisé en faveur des entreprises répondant à la définition communautaire des PME (effectif inférieur à 250 salariés, CA HT ≤ 50 m €, total du bilan ≤≤ 43 m€). Les dépenses externes (réalisation d’opérations de recherche par des organismes de recherche privés ou des experts scientifiques ou techniques agréés) étaient prises en compte dans la limite de 10 millions d’euros par an en l’absence de lien de dépendance entre l’organisme prestataire et de 2 millions d’euros dans le cas contraire. Ces dispositions s’appliquent au CIR calculé sur les dépenses exposées à compter du 1er janvier 2010. Désormais : les dépenses de fonctionnement sont prises en compte en retenant 50 % des immobilisations affectées à la recherche, les dépenses confiées à des organismes de recherche privés sont retenues dans la limite de trois fois le montant total des autres dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt. Cette limite est calculée avant l’application de la mesure de plafonnement des recherches externes de 10 ou 2 millions d’euros. Détermination du CIR Les sommes versées pour des prestations de conseil (non seulement en innovation mais aussi des conseils d’avocats, d’experts-comptables, etc.) sont, dans certains cas, exclues de la base de calcul du crédit impôt. Il s’agit: • des rémunérations fixées proportionnellement au montant de l’avantage obtenu par l’entreprise, • des rémunérations forfaitaires, lorsqu’elles excèdent le plus élevé des deux montants suivants : 15 000 euros hors taxes ou 5 % du total des dépenses de recherche éligibles minoré des subventions publiques reçues en application de l’article 244 quater B III du CGI, c’est-à-dire reçues à raison des opérations ouvrant droit au CIR. Nouvelles obligations déclaratives De nouvelles obligations déclaratives sont mises à la charge des entreprises. • Les entreprises qui déclarent plus de 100 millions d’euros de dépenses de recherche doivent joindre à leur déclaration de crédit d’impôt recherche (n° 2069 A) un état décrivant la nature des travaux de recherche en cours, l’état d’avancement des programmes, les moyens matériels et humains et la localisation de ces moyens. Le défaut de production de cet état peut être sanctionné par une amende de 1 500 €€ (article 1729 B I du CGI). • Les entreprises qui demandent le remboursement immédiat et qui sont créées depuis moins de deux ans doivent joindre les pièces justificatives attestant des dépenses engagées. Ces obligations déclaratives s’appliquent au crédit d’impôt calculé sur les dépenses exposées à compter du 1er janvier 2010. > Article 41. ■ Crédit d’impôt–intéressement La conclusion d’un accord d’intéressement entre le 4 décembre 2008 et le 31 décembre 2014 permet aux entreprises de bénéficier d’un crédit d’impôt d’après le montant total des primes dues aux salariés, si elles n’avaient pas appliqué d’accord au titre des quatre exercices précédents. Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 7 ACTUALITÉ JURIDIQUE Si c’est un nouvel accord ou un avenant qui était conclu, le crédit d’impôt portait sur la différence entre les primes d’intéressement dues au titre du nouvel accord (ou de l’avenant) et la moyenne des primes dues en application de l’accord précédent. Ce dispositif est aménagé. Le crédit impôt intéressement est réservé aux entreprises de moins de 50 salariés pour lesquelles la participation n’est pas obligatoire. L’assiette de crédit d’impôt est limité à la hausse des primes d’un exercice à l’autre et d’un accord à l’autre. Le taux du crédit d’impôt est porté de 20 à 30 %. Le dispositif entre dans le plafonnement des minimis. Ces mesures s’appliquent aux crédits d’impôt acquis au titre des primes versées à compter du 1er janvier 2011. > Article 131. Régime d’exonération des entreprises nouvelles Le régime d’exonération totale ou partielle d’impôt sur les bénéfices des entreprises nouvelles prévue par l’article 44 sexies du CGI est prorogé, de 2011 à 2013, pour les seules entreprises créées en zones AFR (zones d’aide à finalité régionale). Les entreprises créées dans les ZRU (zones de rénovation urbaine) après le 31 décembre 2010 ne sont plus éligibles au dispositif. Les entreprises créées dans les ZRR (zones de revitalisation rurale) ne bénéficient plus de ce dispositif mais d’un nouveau régime. Régime d’allégement dans les zones de revitalisation rurale ; Un nouveau dispositif d’allégement de l’IS est institué pour les entreprises implantées en zone de revitalisation rurale (ZRR) et figure à l’article 44 quindecies du CGI. Ce nouveau régime ne concerne plus seulement les créations mais également les reprises d’entreprises. Certaines conditions sont à respecter : Activité exercée Sont exclues les activités de location d’établissements industriels et commerciaux munis de leurs équipements et visés à l’article 35-1-5° du CGI. 8 Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 Détention du capital Le capital de l’entreprise créée ou reprise ne doit être détenu, directement ou indirectement, pour plus de 50 % par d’autres sociétés. Entreprise employant moins de 10 salariés Pour bénéficier de la réduction d’impôt, l’entreprise doit employer moins de 10 salariés employés sous contrat de travail à durée indéterminée ou sous contrat à durée déterminée d’au moins six mois. Cette condition s’apprécie à la clôture du premier exercice et à la clôture de chaque exercice d’application de l’exonération. Les salariés qui ne sont pas présents dans l’effectif à la date de clôture de l’exercice sont pris en compte au prorata de leur temps de présence sur l’exercice. Implantation Le siège social doit se trouver dans la ZRR mais il est également exigé que l’entreprise ait une implantation matérielle, des moyens d’exploitation dans la ZRR et y exerce effectivement son activité. Lorsque l’entreprise exerce une activité non sédentaire, réalisée en partie en dehors des ZRR, la condition d’implantation est réputée satisfaite dès lors qu’elle réalise au plus 25 % de son chiffre d’affaires en dehors de ces zones. Une entreprise ne peut pas bénéficier du régime d’exonération si l’installation en ZRR est consécutive au transfert d’une activité pour laquelle le contribuable a bénéficié de la prime d’aménagement du territoire ou de certains allégements fiscaux au titre d’une ou de plusieurs des cinq années précédant le transfert. Montant des allégements L’avantage fiscal prévu consiste : • en une exonération totale d’impôt sur les bénéfices pendant une période de 60 mois, • en une période d’allégement dégressif de 36 mois, soit un allégement de 75 % du montant des bénéfices pendant 12 mois, de 50 % durant les 12 mois suivants et enfin de 25 %. L’exonération concerne les bénéfices et les plusvalues, à l’exclusion des plus-values de réévaluation d’actif déclarées. Elle s’applique après imputation des bénéfices reportables. Le dispositif entre dans le plafonnement des minimis. > Article 129. ACTUALITÉ ■ Charges déductibles Véhicules de tourisme homologué N1 Sont désormais exclus des charges déductibles : • les amortissements des véhicules immatriculés dans la catégorie des voitures particulières pour la fraction de leur prix d’acquisition, taxes comprises, qui dépasse 9 900 € pour les véhicules les plus polluants et 18 300 € pour les autres véhicules, • en cas d’opérations de crédit-bail ou de location de tels véhicules pour une durée supérieureà trois mois, la part du loyer correspondant à l’amortissement pratiqué par le bailleur pour la fraction du prix d’acquisition excédant ces limites. JURIDIQUE La définition des véhicules soumis à ces limitations est modifiée et étendue aux véhicules homologués « N1 » qui sont destinés au transport de personnes. La définition correspond à celle qui est retenue pour la taxe sur les véhicules de société (TVS) et qui regroupe désormais, sous la dénomination « véhicules de tourisme », les voitures particulières ainsi que les véhicules homologués « N1 » qui sont destinés au transport de personnes. Ces véhicules doivent être mentionnés sur le rélevé des frais généraux. Ces dispositions s’appliquent aux exercices clos depuis le 1er octobre 2010. > Article 24. Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 9 ACTUALITÉ JURIDIQUE CALENDRIER FISCAL ET SOCIAL, FÉVRIER 2011 Samedi 5 février au plus tard Certains organismes admettent un report de délai jusqu’au jour ouvrable suivant lorsque la date limite tombe un samedi, un dimanche ou un jour férié. S’adresser à l’organisme concerné Coopératives de 50 salariés et plus ayant versé les salaires entre le 11 et le 31 janvier 2009 inclus Sécurité Sociale - Versement de transport – FNAL – Contribution Solidarité Autonomie Versement des cotisations sur salaires (CSG -CRDS) Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires Mardi 8 février au plus tard Coopératives Relevé des embauches et résiliations de contrats de travail de 50 salariés et plus effectuées en janvier 2009 Vendredi 11 février au plus tard Coopératives réalisant Déclaration d’échanges de biens des échanges intracommunautaires Mardi 15 février au plus tard Toutes Coopératives Prélèvement libératoire : retenue à la source Déclaration 2777 et versement des sommes retenues au titre des non-résidents et retenues à la source pour les revenus mobiliers payés en janvier à des non-résidents Recette des Impôts des non-résidents Urssaf DDTEFP Douanes Recette des impôts des non-résidents Toutes Coopératives Déclaration récapitulative n° 2561 des opérations sur valeurs mobilières et des revenus de capitaux mobiliers Direction des Services Fiscaux Coopératives ayant clos un exercice le 31 octobre 2010 Paiement du solde de l’IS, et le cas échéant, de la contribution Percepteur sociale de 3,3 %, de la contribution sur les revenus locatifs Déclaration relative aux crédits et réductions d’impôts DGE imputables sur l’IS Déclaration des résultats n° 2065 en cas de souscription par voie électronique entreprises relevant de la DGE) Coopératives Pour les coopératives ayant opté pour le paiement mensuel n’employant pas plus des cotisations mêmes obligations que pour les employeurs de 9 salariés de plus de 9 mais de moins de 50 salariés (sauf versement transport et cotisation supplémentaire Fnal non dus). Coopératives de plus Sécurité Sociale - Versement de transport – FNAL Urssaf de 9 salariés et de Contribution de Solidarité Autonomie moins de 50 salariés Versement des cotisations sur salaires (CSG -CRDS) ayant versé les Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires salaires entre le Versement des cotisations sur salaires 11 janvier et le 10 février 2011 Coopératives de 50 Sécurité Sociale - Versement de transport – FNAL Urssaf salariés et plus ayant Contribution Solidarité Autonomie versé les salaires Versement des cotisations sur salaires (CSG -CRDS) entre le 1er février Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires et le 10 février 2011 Versement des cotisations sur salaires Coopératives ayant Déclaration 2494 des revenus versés à des bénéficiaires Recette des impôts versé en janvier établis ou domiciliés hors de France et paiement de la retenue des salaires ou des à la source (sous réserve des conventions internationales) honoraires à des bénéficiaires domiciliés à l’étranger 10 Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 ACTUALITÉ JURIDIQUE Samedi 19 février au plus tard Certains organismes admettent un report de délai jusqu’au jour ouvrable suivant, lorsque la date limite tombe un samedi, un dimanche, ou un jour férié. S’adresser à l’organisme concerné Toutes Coopératives Taxe sur le chiffre d’affaires Recette des impôts Régimes normaux et simplifiés : déclaration et paiement des taxes sur les opérations de janvier (normal et simplifié) Paris, Hauts de Seine, Seine St Denis, Val de Marne : SA : au plus tard le 23 ou le 24 selon les deux premiers chiffres de n° SIREN Autres sociétés : au plus tard le 19 ou le 20 ou le 21 selon les 2 premiers chiffres Autres départements : SA au plus tard le 24 - Autres sociétés : au plus tard le 21 Coopératives de travail temporaire Relevé des contrats de travail temporaire exécuté ou en cours Centre Serveur ETT d’exécution en janvier Vendredi 25 février au plus tard Coopératives de 50 salariés et plus ayant versé les salaires entre le 11 et le 20 février lorsque les salaires ne sont pas exclusivement afférents au mois de février Sécurité Sociale - Versement de transport – FNAL – Contribution Solidarité Autonomie Versement des cotisations sur salaires (CSG -CRDS) Assurance chômage - Garantie des créances sur salaires Versement des cotisations sur salaires Urssaf Toutes Coopératives Paiement de la cotisation confédérale CGSCOP Lundi 28 février au plus tard Coopératives ayant clos un exercice comptable le 30 novembre 2010 Déclaration des résultats n° 2065 Déclaration des commissions, courtages, ristournes, honoraires, versés en 2010 Déclaration des droits d’auteur et d’inventeur versés en 2010 Recette des impôts Coopératives Participation formation continue occupant au moins 10 Contribution au financement du DIF et des contrats de salariés et 20 salariés professionnalisation et plus OPACIF Coopératives de moins de 10 salariés OPACIF Participation formation continue Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 11 12 CSG CRDS Les Scop info > n° 2 > 31 janvier 2011 7,50 % 0,50 % sur 97 % de sur 97 % de l’abondement l’abondement Abondement versé à un PEE 2,5 % sur 100 % des produits acquis depuis le 1er janvier 2011 2,3 % sur 100 % des produits acquis depuis le 1er juillet 2004 2% sur 100 % des produits acquis depuis le 1er janvier 1998 1,1 % sur 100 % des produits acquis depuis le 1er janvier 2009 Précompte 6% par l’entreprise Versement de 1re échéance l’abondement qui suit la délivrance Déclaration du bénéficiaire et précompte par voie de rôle ou précompte par l’entreprise si option des bénéficiaires pour le prélèvement forfaitaire libératoire Précompte par l’entreprise Précompte 6% par l’entreprise Imposition au titre de l’année de perception 1re échéance qui suit la délivrance Paiement Urssaf Déclaration 2777 ou Trésor3 10, rue du centre TSA 50014 93465 Noisy-leGrand Cedex 7 Centre des impôts Service des impôts des non – résidents CSG-CRDS et contribution RSA 6 % 1 inclus Urssaf dans la part travail tenant lieu de RSP Précompte ou Forfait social déclaration (charge bénéficiaire employeur) 1re échéance Précompte remboursement par l’entreprise qui suit l’AGO (répartition individuelle) Exigibilité 1ER JANVIER 2011 Versement 1re échéance de la prime qui suit la ou affectation délivrance au PEE Débloqués annuellement et imposables à l’IR Délivrance des droits2. Si produits réinvestis et bloqués donc non imposables à l’IR Répartition de la RSP Fait générateur 1. Pour les versements effectués à compter du 1er janvier 2011 (4% pour les versements effectués en 2010). 2. La délivrance intervient à l’issue du délai de blocage ou annuellement. 3. Virement obligatoire au Trésor pour les versements supérieurs à 1 500 €par échéance et par support déclaratif. 0,50 % sur 97 % de la prime 7,50 % sur 97 % de la prime Intéressement 0,50 % sur 100 % des produits acquis depuis le 1er février 1996 8,2 % sur 100 % des produits acquis depuis le 1er janvier 2005 (5,8 déductible) Produits de la participation et de l’épargne Intérêts compte courant, dividendes Réserve spéciale 7,50 % 0,50 % de participation sur 97 % de sur 97 % la RSP (5,1 de la RSP déductible) Sommes visées Prélèvement Prélèvement social et RSA contribution additionnelle ÉPARGNE SALARIALE ET PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX AU ACTUALITÉ JURIDIQUE