Le projet STAR - Fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie
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Le projet STAR - Fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie
Stiftung Schweizer Chirurgen in Äthiopien Swiss surgeons in Ethiopia Chirurgiens suisses en Ethiopie Projet STAR Espoir pour les mutilés de l'Ethiopie traumatologique à Jimma, une ville au sud-ouest de l'Ethiopie. Sa randonnée en vélo l'a amené à travers tout le pays. L'argent ainsi reçu des sponsors lui a permis d'équiper une salle d'opération complète et les premières 1350 opérations traumatologiques ont pu être financées. Traduction: Melanie Holzgang et Olivier Willemin | Graphisme: WORTSACHEN Silvia Rohner | mars 2011 C'est à vélo que le Dr Jörg Peltzer, en 2003, a récolté les premiers fonds pour la création d'un centre Texte et Photos: Jörg Peltzer Chirurgiens suisses en Ethiopie Sommaire Le projet STAR 4 L'Ethiopie 7 La situation médicale 8 Les répercussions sur la population 9 Le centre traumatologique à Jimma 10 Formation du personnel local 11 La consultation des patients traumatisés 12 Le service de traumatologie 13 Les opérations 15 L'atelier orthopédique 17 Votre soutien 18 3 Le projet STAR Prise en charge traumatologique avec soutien suisse Manque de personnel et mauvaise répartition Le chirurgien et traumatologue suisse, le Dr Jörg Peltzer s'investit depuis 1999 dans des projets humanitaires médicaux en Ethiopie. Le manque de connaissances et d'infrastructures dans le domaine de la chirurgie des accidents a amené l'idée de fonder un service de traumatologie dans l'hôpital universitaire de Jimma: le projet STAR. Ce dernier fait également office de formation en traumatologie pour le personnel médical éthiopien. Le programme a été approuvé avec enthousiasme par les responsables éthiopiens et en 2006, sous parrainage suisse, le premier et unique centre traumatologique en Ethiopie a pu être inauguré. L'Ethiopie dispose de quelques chirurgiens bien formés, par contre le domaine de la traumatologie est pratiquement inexistant. Pour 80 millions d'habitants seulement 80 chirurgiens et 10 orthopédistes sont disponibles, ce qui correspondrait à sept chirurgiens pour toute la population suisse. 95% des chirurgiens travaillent à Addis Abeba, capitale du pays habitée par 5% de la population. La quasi-totalité des habitants ne disposent donc que de soins médicaux minimaux. Le projet STAR a comme objectif à long terme l'amélioration de la prise en charge traumatologique des régions rurales de l'Ethiopie. Cadre institutionnel Une étoile dans le ciel de l'Ethiopie Le nom du projet STAR (S Schweiberer's, T Trauma, A And, R Rehabilitation) est dédié au Professeur Schweiberer, docteur honoraire de l'université de Munich. Ce dernier s'est battu pendant des années pour une amélioration de la situation de la traumatologie en Ethiopie. 4 Afin de pouvoir consolider le projet STAR, d'en assurer le financement et de faciliter le recrutement de personnel suisse qualifié, le Dr Peltzer a constitué en 2009 la fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie. Présence permanente Afin d'assurer la qualité constante du centre ainsi que la bonne formation du personnel médical local, une équipe suisse doit être constamment sur place. Le team suisse se compose d'un chirurgien qualifié en traumatologie, d'une instrumentiste ainsi que d'un physiothérapeute. Le Dr Peltzer accompagne son équipe de très près depuis la Suisse et travaille lui-même chaque année quelques semaines à l'hôpital de Jimma. Une augmentation de la capacité d'accueil des patients et opératoire est absolument nécessaire pour pouvoir répondre aux besoins des blessés de la région qui viennent quotidiennement à l'hôpital dans l'espoir d'obtenir un traitement chirurgical. L'équipe médicale doit trop souvent faire attendre les patients durant des jours voire des semaines faute de places disponibles, malgré l'urgence d'une opération. Objectif: augmentation de la capacité Avec le projet STAR l'hôpital universitaire de Jimma dispose aujourd'hui du seul centre traumatologique pour le district de Jimma, soit 10 millions de personnes. Afin que davantage de patients puissent être traités, la fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie voudrait au plus vite créer deux salles d'opération supplémentaires et augmenter le nombre de lits disponibles dans le service. Foto CH-Physio at work 5 6 Ethiopie Beauté et misère L'Afrique est un continent de contrastes où la beauté de la nature et de ses habitants côtoie de manière frappante la misère et la pauvreté. Selon l'ONU l'Ethiopie fait partie des pays les plus pauvres du monde. L'Ethiopie est la patrie de plus de 80 millions de personnes, divisées en 90 groupes ethniques. La plupart d'entre eux ont une vie simple d'ouvrier ou d'agriculteur dans les campagnes. Environ la moitié du peuple éthiopien souffre de malnutrition sévère, et 75% de la population n'a pas accès à l'eau potable. L'espérance de vie moyenne en Ethiopie est de 49 ans. 60% de la population est analphabète. L'explosion démographique, la chute des prix des matières premières ainsi que le mauvais rendement de l'agriculture à la suite de périodes de sécheresses ou d'inondations dans des régions déjà largement déboisées, sont à l'origine de l'extrême pauvreté des habitants de ce pays. L'Ethiopie, appelée aussi la corne de l'Afrique, souffre en plus de conflits militaires, de surendettement énorme, de corruption et d'un système de santé déplorable. 7 La situation médicale Conditions dramatiques Traitement différé – la triste réalité La prise en charge médicale en Ethiopie est presque partout rudimentaire. Les personnes malades ou accidentées sont tout d'abord accueillies par du personnel soignant dans des «district health stations», stations de santé locales souvent mal équipées. Les cas plus difficiles sont transférés au prochain centre hospitalier où les patients sont pour la première fois évalués et traités par un médecin. Un hôpital de district est souvent l'unique centre d'accueil médical pour une région de 1 ou 2 millions d'habitants. Même l'arrivée à l'hôpital ne garantit pas le traitement adéquat. Les hôpitaux éthiopiens sont débordés, leur capacité insuffisante. Les patients sont obligés pendant des heures, voire des jours de rester dans la fil d'attente. Le délai jusqu'à l'hospitalisation et la prise en charge médicale est impossible à déterminer. Dans ces conditions les malades risquent d'être traités de manière inappropriée ou même d'être amputés. Un long chemin jusqu'à l'hôpital le plus proche 80% de la population éthiopienne habite à plus de 40 kilomètres d'une route et met par conséquent plusieurs jours pour arriver jusqu'à l'hôpital le plus proche. Les patients sont transportés par leurs proches sur des mauvais chemins pierreux à l'aide de simples civières. La plupart d'entre eux ne peuvent plus profiter de l'aide médicale, car plus de 90% des malades à traiter en urgence, souvent des cas «simples» à résoudre telles des appendicites ou hernies étranglées, succombent malheureusement aux complications avant même d'arriver à l'hôpital. 8 Déficits de la traumatologie Partout le manque de connaissances, de moyens techniques et de matériel orthopédique empêche une prise en charge correcte des accidentés. Des coupures d'électricité et d'eau sont choses courantes dans la vie professionnelle. Elles ralentissent le rythme de travail dans les hôpitaux et compliquent le respect des règles les plus élémentaires de stérilité des instruments et d'hygiène. Les répercussions sur la population Les patients restent pendant des mois dans les services de chirurgie, les membres soumis à des appareils de traction. Pour les fractures qui sont souvent ouvertes et infectées, ainsi que pour les blessures complexes des tissus mous, il n'existe pas de concept de traitement, ce qui rend la guérison difficile, souvent impossible. Pour sauver la vie du patient l'amputation d'un membre est finalement dans certains cas inévitable. joue le rôle central pour l'approvisionnement de la famille africaine, est particulièrement grave. Le grand pourcentage des habitants handicapés et inaptes à travailler ralentit le développement de l'Ethiopie. Avec des concepts traumatologiques adaptés, la situation peut être améliorée. Dans beaucoup de cas une guérison est possible par une prise en charge chirurgicale correcte. Handicap au lieu de guérison Les conséquences de l'état déplorable du système de santé sont visibles dans chaque village éthiopien. De nombreuses personnes handicapées suite à un accident, deviennent par conséquent incapables de soutenir la famille et sont désocialisées. L'absence de la femme respectivement de la mère, qui 9 Le centre traumatologique de Jimma Prise en charge globale Grâce au projet STAR, l'hôpital universitaire de Jimma dispose aujourd'hui d'un concept et d'infrastructures nécessaires pour un traitement intégral des traumatismes dans la mesure des possibilités éthiopiennes. Le centre englobe une salle d'opération complètement équipée ainsi qu'un service de traumatologie avec 60 lits. Les plaies y sont soignées et la physiothérapie pré- et postopératoire réalisée. L'atelier orthopédique, y joue Traumatologie La traumatologie de l'appareil moteur est la science qui décrit les blessures des os, des articulations, des ligaments ainsi que des muscles suite à un accident. A l'aide de l'examen clinique ainsi que de l'imagerie diagnostique, les traumatismes sont soigneusement analysés et une stratégie thérapeutique est établie. La traumatologie englobe à la fois le traitement conservateur, dit non-opératif, des blessures ainsi que le traitement opératoire visant à la reconstruction anatomique et fonctionnelle du membre lésé. 10 un rôle tout aussi important pour l'ajustement personnalisé des prothèses, qui sont toutes élaborées sur place. Formation du personnel – la clé pour la durabilité Un point crucial dans la philosophie du projet STAR est le «teaching»: cette formation englobe tout le personnel éthiopien, soit les infirmiers au service, le personnel du bloc opératoire, les chirurgiens. L'objectif du projet STAR est l'amélioration durable de la prise en charge traumatologique en Ethiopie. Ceci n'est réalisable que si les connaissances et le savoir-faire sont directement transmis au personnel éthiopien et exercés sur place. De cette façon, il existe une réelle chance pour que le domaine de la traumatologie se développe progressivement à travers le pays. Formation du personnel local Transmission du savoir Succès considérable La formation se réalise surtout à travers le travail quotidien à l'hôpital. De plus, des cours pratiques sont organisés, de la littérature médicale est mise à disposition et les cas particulièrement difficiles sont discutés par internet avec le Dr Peltzer. Lors du «teaching», en plus de la formation en traumatologie, des principes d'hygiène et de stérilisation sont transmis aux collègues éthiopiens. Pour chaque patient, la stratégie, le matériel nécessaire, ainsi que les suites postopératoires sont discutés. Le plus souvent possible, les opérations sont réalisées par les chirurgiens éthiopiens, sous supervision suisse, afin qu'ils puissent affiner leurs capacités manuelles et se familiariser avec de nouvelles techniques opératoires. Chaque année le projet STAR enseigne la traumatologie à quatre chirurgiens. Au cours de leur formation d'une durée de quatre ans à l'hôpital de Jimma, ces jeunes médecins participent durant plusieurs mois au «teaching» en centre de traumatologie. Entre 2006 et 2010 seize chirurgiens ainsi que de nombreux infirmiers et instrumentistes ont été formés aux concepts de la traumatologie. A Jimma, on observe une véritable prise de conscience quant à l'importance de la prise en charge professionnelle des accidentés. Il est prodigieux de constater combien l'équipe éthiopienne a développé son intérêt, sa motivation et sa joie au travail. 11 La consultation traumatologique 12 Une salle d'attente remplie Triage – mettre les priorités Tous les jours entre 50 et 100 personnes se présentent à la consultation chirurgicale de l'hôpital de Jimma. Les raisons qui amènent les patients chez le médecin sont variées: fractures mal guéries après la chute d'un arbre, plaies infectées et purulentes après une morsure de serpent où d'hyène, blessures graves par des machettes ou des épieux, déformations handicapantes des membres ou des contractures des tissus mous suite à des brulûres limitant fortement la mobilité des patients. Il s'agit souvent de cas complexes, ignorés ou mal soignés, ayant engendré des années de souffrance. Les patients s'adressent à l'hôpital dans l'espoir d'être soignés et de pouvoir retrouver leur rôle dans leur famille et la société. Chaque jour le personnel médical doit mettre des priorités et déterminer le degré d'urgence du traitement de leurs patients. La capacité du bloc opératoire ainsi que le nombre de lits disponibles étant limités il n'est malheureusement pas possible d'offrir à tous les patients un traitement adéquat. Uniquement les cas les plus urgents peuvent être pris en charge. Devoir sélectionner des patients chaque jour est certainement une des obligations les plus difficiles de l'engagement humanitaire des chirurgiens suisses sur place. Le service traumatologique Un maillon important dans la chaîne Demande urgente: plus de lits Le service de traumatologie avec ses 60 lits est la pièce maîtresse des soins postopératoires. Une équipe de 20 personnes est responsable de la prise en charge des patients, des préparations préopératoires, des soins des plaies, des changements de pansements quotidiens et de la physiothérapie. Chaque jour de nombreux patients attendent en vain des heures devant le département traumatologique à Jimma, raison pour laquelle la fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie lutte pour pouvoir tripler le nombre de lits au service traumatologique durant les prochaines années. Travail d'équipe Des médecins, des infirmiers, des étudiants et des physiothérapeutes s'occupent ensemble des patients. Pour le bon déroulement du travail, les fonctions et le rôle de chacun dans le team doivent être régulièrement entrainés et contrôlés. Des soins postopératoires efficaces permettent une guérison accélérée des plaies, un récupération de la mobilité et un retour à domicile plus rapide. Par la suite les contrôles médicaux pourront être effectués ambulatoirement et la capacité du nombre de lits disponibles ainsi augmentée. Une relation de confiance entre le personnel médicale et la famille du patient est essentielle pour assurer le succès du suivi ambulatoire. 13 14 Opérations Travail épuisant Salles d'opération supplémentaires Tous les jours des opérations osseuses planifiées, souvent complexes, ainsi que des opérations d'urgence sont exécutées par une équipe suisse-éthiopienne. C'est ainsi que les jeunes chirurgiens éthiopiens et le personnel du bloc opératoire sont formés de manière pratique et gagnent de plus en plus en autonomie. Chaque année environ 750 patients sont opérés par le service de chirurgie traumatologique du projet STAR qui recouvrent une vie quotidienne meilleure grâce à une nouvelle mobilité. Avec cette prise en charge professionnelle environ 60-80 amputations peuvent être évitées annuellement. La fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie s'investit également pour pouvoir installer deux nouvelles salles d'opération, afin de pouvoir offrir un traitement chirurgical à un nombre plus important de patients. Professionnalisme requis Respecter les règles d'hygiène malgré les coupures d'eau et d'électricité est un véritable défi. Le projet STAR veille aussi à la maintenance correcte des instruments et des appareils du bloc opératoire et à la suffisance des implants osseux tels que les plaques, les vis, les clous et les fixateurs externes. Pour pouvoir garantir ces services, le projet STAR dépendra aussi dans le futur de l'engagement de la Suisse et des ressources financières des sponsors. 15 anderes Bild 16 L'atelier orthopédique Retour à la vie grâce aux prothèses Un autre pilier important du projet STAR est la réhabilitation des patients physiquement handicapés dans leur vie quotidienne. Dans le centre de prothèses et d'orthèses (POC) et dans l'atelier orthopédique travaillent actuellement deux spécialistes éthiopiens en technique orthopédique qui forment 3 - 4 apprentis. Adaptation personnalisée Les appareils utilisés pour la construction des prothèses sont à la hauteur des standards techniques européens et permettent la fabrication de prothèses de jambe ou de cuisse de haute qualité. Chacune est adaptée individuellement au patient. L'équipe du POC fabrique aussi des chaussures spéciales afin de satisfaire aux besoins des patients avec des déformations invalidantes des pieds, souvent observées en Afrique suite à la Polio. Rendement impressionnant Recyclage Le POC produit annuellement 250 paires de prothèses faites sur Les déchets de la fabrication des orthèses et des prothèses sont recyclés pour la production de cannes. Prochainement un nouveau défi se posera au POC: la production de fauteuils roulants pour 150 francs suisses. mesure, 200 paires de chaussures spéciales et 500 paires de cannes. Le personnel du POC enseigne aux patients à l'aide des physiothérapeutes comment se mouvoir avec leurs nouveaux moyens de locomotion. 17 Votre soutien Urgent besoin: vos dons Pour que le projet STAR puisse continuer et évoluer, la fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie a besoin de votre soutien financier. Vos dons permettent, par exemple, d'acheter et de transporter du matériel opératoire y compris les implants osseux nécessaires. Le personnel suisse reçoit un modeste dédommagement pour les frais de voyages, d'assurances et de logements. Wanted: du personnel compétent La fondation Chirurgiens suisses en Ethiopie recherche en permanence des chirurgiens avec de l'expérience en traumatologie, des instrumentistes, des physiothérapeutes et des techniciens hospitaliers motivés pour affronter un défi à la fois personnel, culturel et humanitaire pendant quelques mois à l'hôpital de Jimma en Ethiopie. 18 Dons compte postal 60-334455-9 Iban: CH62 0900 0000 6033 4455 9 ou banque Raiffaisen de Bâle Iban: CH02 8148 6000 0071 9189 2 au nom de Stiftung Schweizer Chirurgen in Äthiopien c/o AMTS, Spitalstrasse 10, 6004 Luzern Contact Stiftung Schweizer Chirurgen in Äthiopien Administration Marianne Grima Alte Landstrasse 23 8702 Zollikon [email protected] 30 francs permettent à un patient éthiopien de se faire 4'000 francs couvrent les frais du séjour humanitaire opérer. Il retrouve ainsi la mobilité indispensable pour d'une instrumentiste suisse en Ethiopie pour un mois. continuer une vie quotidienne normale et pouvoir assurer Son rôle dans le projet STAR est crucial: elle forme les son rôle au sein de la famille. Un don de 300 francs peut instrumentistes éthiopiennes, et leur transmet les règles changer la vie de 10 familles éthiopiennes. capitales de stérilisation et d'hygiène pour la chirurgie des os. 100 francs financent une prothèse de la jambe ainsi que son adaptation et permettent donc la réhabilitation du 5'000 francs financent l'engagement humanitaire d'un patient amputé. Un don de 200 francs couvre les frais de chirurgien suisse sur place pour un mois. Dans ce temps production d'une prothèse de la cuisse. Un don de 1000 environ 80 fractures sont opérées et 4-8 amputations peu- francs permet la production de prothèses pour le nombre vent ainsi être évitées. d'amputés d'un village éthiopien moyen. 10'000 francs permettent l'achat d'un dermatome. A l'aide de cet appareil maniable, des couches de peau infimes peut être prélevées et utilisées pour des greffes de peau, ce qui profite à plus de 500 patients annuellement. La guérison de la plaie en est facilitée et les complications infectieuses évitées. www.chirurgen-in-aethiopien.ch Stiftung Schweizer Chirurgen in Äthiopien Swiss surgeons in Ethiopia Chirurgiens suisses en Ethiopie www.chirurgen-in-aethiopien.ch | compte postal pour dons 60-334455-9