L`Echo - Institut des Actuaires
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L`Echo - Institut des Actuaires
L’ numéro Août 2009 Echo 10 Édito d e s A c t u a i r e s Chers collègues, Solvabilité II va profondément modifier le cœur de métier des actuaires de l’assurance. L’Institut s’est fixé comme priorité de vous aider à vous y préparer. Le 29 juin dernier, notre Congrès annuel, organisé sur le thème de Solvabilité II a rencontré un grand succès avec 230 actuaires participants. Tant les deux conférences plénières avec des orateurs prestigieux, représentatifs de la Place, que les ateliers spécialisés ont permis à chaque participant de mieux comprendre le nouveau régime prudentiel. Je me félicite que l’Institut soit maintenant proche de dépasser le seuil de 10 % de ses membres assistant au Congrès annuel. Je tiens à cet égard à remercier tout particulièrement Christophe Eberlé qui, avec l’appui du Département Événements actuariels récemment créé, l’aide des salariés de l’Institut et le soutien de nos sponsors, s’est beaucoup impliqué pendant 6 mois dans l’organisation de cet événement. Notre partenariat avec la société FFE nous a également permis de mieux organiser cette manifestation. Parce que « Fonction actuarielle » et « Contrôle des risques en charge du calcul du SCR » sont distincts dans la Directive, l’Institut s’est résolument positionné pour que l’actuaire soit reconnu comme Risk manager. C’est le cas avec la création de l’Institut du Risque Management (IRM) en octobre 2008 (dont la première promotion date de 2009) et la Summer School à Lyon en juillet 2008. Les journées d’études de Deauville des 17 et 18 septembre, organisées par l’Institut et le SACEI, auront également l’ERM comme l’un des deux thèmes principaux. L’Institut prend par ailleurs position et entend répondre à la majeure partie des Consultation papers du CEIOPS, qui agrémente notre été avec environ 1 143 pages techniques soumises à notre avis. Ces documents permettent de fixer le niveau 2 de la réglementation prudentielle. C’est donc le moment capital où chacun d’entre nous doit rentrer dans le cœur du sujet. Afin de vous y aider, nous organisons une conférence le 2 septembre prochain avec l’ACAM et les fédérations professionnelles pour des échanges techniques sur ces Consultation papers. L’Institut renforce ses moyens dans ce contexte et je suis très honoré de vous rappeler le recrutement de Régis de Laroullière, nouveau directeur de l’Institut, de l’IRM et du CEA, qui va nous aider à franchir ce cap. Vous pourrez lire sa contribution sur Solvabilité II en page 3. Le changement ne sera pas uniquement technique, il sera avant tout professionnel. Le rôle et les responsabilités des actuaires vont être radicalement transformés. Autre élément consubstantiel d’une profession, la formation professionnelle continue ou perfectionnement professionnel continu (PPC). Voté à l’unanimité en cinquième résolution à l’Assemblée générale du 29 juin 2009, le PPC devient obligatoire pour le maintien de la qualification dès le 1er janvier 2010. Sa mise en œuvre et la conduite de changement qu’elle suppose vont être organisées par la Commission de qualification. Nous pourrons ainsi collectivement démontrer que chacun des membres qualifiés de l’Institut maintient à jour ses connaissances professionnelles. Quelles sorties de quelles crises ? L’Institut ne pourra mener à bien ses projets qu’en développant les par Jean-Paul Betbèze moyens humains sur lesquels il s’appuie. Le développement de la Les actuaires et Solvabilité II formation continue, qui répondra à vos besoins actuels et aux noupar Régis de Laroullière velles exigences propres à Solvabilité II, est un des principaux Congrès annuel 2009 moyens permettant d’atteindre cet objectif. Sommaire 2 3 6 7 Résumés des meilleurs mémoires présentés en conférence scientifique 9 Congrès de l’AFIR Discours de Jean Berthon 10 Rapport d’activité de la Commission d’agrément par Thierry Poincelin 11 Programme de travail 2009/2010 du Conseil 12 Agenda / Contacts / Nouveaux membres 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 1 En conclusion, nous sommes véritablement engagés dans un tournant décisif qui sera franchi avec succès grâce à une réelle mobilisation de nos forces vives, dans l’exercice de leur activité et dans leur soutien et leur adhésion à l’organisme professionnel qui les représente. Thomas Béhar Président 07/08/09 17:50 Quelles sorties de quelles crises ? « Un risque nouveau est en train Jean-Paul Betbèze Chef Économiste Crédit Agricole SA Tout le monde attend la sortie de crise, sans se préoccuper suffisamment de ce qui a conduit à la crise, de ses effets et de ses héritages. Si l’on regarde d’abord ce qui a conduit à la crise, il faut constater qu’il s’agit non seulement de purger les excès de la dette aux États-Unis, mais aussi d’une erreur de diagnostic – tant il est vrai qu’en 2006 tout le monde craignait l’inflation. Tous les acteurs ont donc été pris par surprise, surprise car ils craignaient l’inflation, surprise car ils ne voyaient pas de problème de subprime, surprise enfin car les systèmes de surveillance et de régulation américains, puis anglais, n’ont pas fonctionné. En catastrophe, les banques centrales ont donc dû parer au plus pressé en baissant leurs taux d’intérêt et en fournissant des masses croissantes de liquidité. Mais ceci n’a pas suffi. Les actionnaires de la finance ont été très durement éprouvés, des soutiens des banques centrales de plus en plus importants ont été mis en œuvre, suivis par des soutiens publics. Les baisses de taux d’intérêt n’ont donc pas suffi : il a donc fallu que les grandes banques centrales refinancent plus largement les économies, c’est-à-dire prennent en charge les risques croissants. L’inquiétude qui s’est partout développée, a atteint les entreprises et les ménages, non seulement parce que les banques ont eu des problèmes de liquidité, mais plus profondément parce que l’avenir s’est obscurci. En outre, si la croissance doit reposer sur plus de fonds propres, elle sera plus réduite. Ceci conduit donc à une politique de désendettement généralisée, particulièrement violente dans les pays les plus développés. Par différence, les pays émergents, Chine en tête, ont les moyens de soutenir leur économie, en baissant leurs taux, en laissant filer le déficit budgétaire, et en menant des politiques encore plus mercantilistes. Un énorme mouvement se met donc en place dans le monde, faisant que la dette privée n’augmente plus, tandis que la dette publique explose. Cette dette publique est celle des États qui font face à des déficits mécaniques dus à la récession, États qui soutiennent des programmes de relance et/ou qui garantissent leurs systèmes bancaires. Une nouvelle fragilisation se met en place. Elle n’est plus privée mais publique. 2 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 2 des Actuaires de naître, celui d’un serrage du financement par la régulation… en phase de reprise. » C’est bien pour cela que les débats sur la sortie de crise ont parfois quelque chose d’immature, comme s’il s’agissait de renouer avec les bons vieux jours de 2005/2006. Mais ceci ne sera plus possible, d’abord parce que la dette publique va faire porter, partout, son poids. Elle réduira les capacités d’expansion et captera toute reprise. Mais cela n’est pas tout. En effet, les marchés financiers vont regarder de plus près les niveaux d’endettement des agents privés. Ils vont regarder en particulier les entreprises et peut-être plus encore les banques. En même temps, un système de régulation et de surveillance plus strict va se mettre en place. Du côté de Bâle II, de plus en plus de risques vont se voir recensés, notamment dans les risques de marchés. Et ils porteront chacun des pondérations plus fortes. Il faudra de plus en plus de fonds propres pour financer l’économie, au moment même où l’économie aura de plus en plus besoin de crédits et où les fonds propres seront de plus en plus rares ! On comprend donc qu’un risque nouveau est en train de naître, celui d’un serrage du financement par la régulation… en phase de reprise. Pour avancer, il faut sans doute que des systèmes de surveillance se mettent partout en place. Mais il vaut mieux qu’ils se mettent en place sous la responsabilité proche des banques centrales que sous l’effet d’une norme Bâle II trop renforcée, nécessairement générale et procyclique. Ceci d’autant plus que les firmes financières américaines y échapperont, créant les conditions, demain et après-demain, d’une crise nouvelle… tandis qu’elles auront freiné les acteurs sains européens. Ceci explique pourquoi les logiques « à la de Larosière » paraissent bien moins distorsives que celles d’un Bâle II renforcé. Dans tous ces domaines, il s’agit donc de se préparer à une reprise économique lente. En sens inverse, c’est bien cette situation qui crée la nécessité de réfléchir à une reprise sur de nouvelles bases, avec de nouveaux secteurs de soutien, pour fabriquer une nouvelle croissance dans laquelle les pays mûrs pourraient pleinement manifester leurs avantages compétitifs, en matière de savoirs et d’innovations. Mais, encore une fois, il faudra veiller à ce que l’innovation financière ne s’invite pas trop au bal. août 2009 07/08/09 17:50 Trois mondes et deux crises… Croissance du PIB réel : monde et BRIC a /a % 10 Taux d’inflation : États-Unis, UEM, BRIC % 8 m3 8 9 C2 7 6 6 C1 m1 4 5 4 3 2 2 1 m2 0 96 98 États-Unis 00 UEM 02 04 06 Moyenne BRIC Source : Datastream, CA 0 01 02 03 États-Unis 04 UEM 05 06 07 08 Moyenne BRIC Source : Datastream, CA Les actuaires et Solvabilité II Cette tendance de fond de la croissance du rôle de l’actuariat fait place aujourd’hui à une véritable révolution à notre échelle, pour trois raisons : Le contexte de la crise remet le risque au centre du métier, dans la finance comme dans l’assurance. Régis de Laroullière Directeur de l’Institut des Actuaires, de l’IRM et du CEA « Les assureurs français sous-estiment les impacts de Solvabilité II » titrait le quotidien économique « Les Échos » le 29 juin dernier au matin de notre Congrès, s’appuyant sur une étude de PricewaterhouseCoopers. « Révolution en vue chez les actuaires » titrait-il le même jour dans un second article nous concernant directement. Cette révolution à venir s’inscrit dans la ligne d’une tendance de fond. La croissance des risques auxquels nos sociétés sont exposées, la complexité croissante de nos réglementations, de nos produits et de nos organisations, et une aversion au risque toujours plus grande à mesure que nos sociétés se développent, ont depuis longtemps alimenté la croissance du besoin en actuaires. En conséquence, le flux annuel d’entrants à l’Institut des Actuaires est passé de quelques dizaines par an au début des années 80 à près de 150 par an depuis 2004. Nous sommes à présent 2 330 membres de l’Institut, sans compter le millier de nos collègues qui se sont éloignés (provisoirement je l’espère) après avoir été membres. L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 3 des Actuaires Après une longue période où les risques notamment financiers ont semblé sous contrôle, le brutal réveil provoqué par la crise, et la conviction partagée que la convalescence sera longue, accroissent non seulement le besoin de procédures et de contrôles, mais aussi et plus fondamentalement celui de professionnels maîtrisant à tous les niveaux le risque dans ses différentes dimensions. Cette prise de conscience n’est plus limitée au cercle des spécialistes, en témoignent les succès de librairie des nombreux ouvrages d’économistes, et plus encore de livres moins accessibles comme « Le cygne noir » de Nassim Nicholas Taleb ou « Une approche fractale des marchés » de Benoît Mandelbrot. Le besoin en professionnels formés et expérimentés, exprimé depuis longtemps par les entreprises, et que nous avons accompagné, s’en trouve brutalement accru. Gardons de plus en tête qu’au royaume de la finance, le Royaume-Uni, il y a dès à présent 16 000 actuaires… Bâle II puis Solvabilité II imposent aux banques puis aux entreprises d’assurances des fonds propres calculés en fonction du risque. Les calculs associés, tant au niveau des actifs que des passifs, des équilibres de bilan, des modèles internes et une approche du risque qui devient plus prospective que rétrospective, pour se limiter aux principales exigences quantitatives, augmentent sensiblement le besoin en professionnels du risque que sont les actuaires, et accroissent sensiblement la complexité de leur métier. août 2009 3 07/08/09 17:50 Les actuaires et Solvabilité II (suite) La nouvelle gouvernance introduite par les nouvelles réglementations ajoute une dimension nouvelle au métier d’actuaire. C’est ainsi que, pour favoriser une gestion saine et prudente des entreprises d’assurances, la Directive Solvabilité II institue une nouvelle gouvernance au sein même des entreprises d’assurances. Il s’agit d’une véritable redistribution des responsabilités, et c’est là que les changements sont les plus novateurs. En premier lieu est affirmée la responsabilité des administrateurs, déjà largement mise en place par différents textes, et notamment l’ordonnance du 8 décembre 2008 transposant la 8e Directive, qui rend obligatoires les Comités spécialisés généralement dits « Comités d’audit ». Cette gouvernance doit également reposer sur des dirigeants et des titulaires des poste-clés compétents, une fonction actuariat efficace, et une fonction gestion des risques efficace. La fonction actuariat sera tenue d’émettre auprès des administrateurs un avis portant notamment sur son propre fonctionnement, le calcul des provisions, la qualité des données, la pertinence et les limites des éventuels modèles internes permettant de définir l’exigence de fonds propres et la politique de souscription. Les compétences attendues des actuaires vont s’en trouver élargies. Avec l’objectif explicite d’une meilleure protection des assurés et d’une meilleure solvabilité des entreprises d’assurances, leur rôle va de plus apparaître en France dans la loi à l’occasion de la transposition de la Directive, et leur relation avec la Direction et les administrateurs des entreprises d’assurances va se trouver modifiée, selon des règles qui sont à présent à construire en association avec toutes les parties prenantes. Les exigences de professionnalisme et de déontologie s’en trouveront renforcées. Cette révolution constitue pour les actuaires et leur institut un triple défi, auquel ils se préparent depuis plusieurs années, franchissant en 2009 une étape décisive : Participer à la définition de l’avenir de la profession et des règles qu’elle applique, tant au sein du Groupe consultatif actuariel européen qu’en répondant aux Consultation papers de la Commission sur les textes d’application de la Directive. Ce sont onze membres bénévoles de l’Institut qui nous représentent au niveau européen. Une coordination avec l’ACAM et la DGTPE est également organisée. Plus largement, il s’agit de représenter l’actuariat français au bon niveau qualitatif et quantitatif au sein de l’actuariat européen et mondial. Veiller à ce qu’un nombre suffisant d’actuaires compétents au standard international soit formé chaque année. La plupart des filières de formation ont accru ou sont en train d’accroître la taille de leurs promotions, et plusieurs 4 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v6.indd 4 des Actuaires « Solvabilité II impose de nouvelles exigences en fonds propres et une nouvelle gouvernance de nature à renforcer le niveau de professionnalisme et de déontologie des actuaires. » ont développé ou développent des partenariats institutionnels avec de nouvelles filières débouchant sur un double diplôme. La moindre attractivité conjoncturelle des filières de mathématiques financières a également provoqué un afflux supplémentaire de candidatures de grande qualité. Veiller à ce que les actuaires en activité acquièrent tout au long de leur carrière professionnelle les compléments de formation leur permettant de rester au niveau des évolutions de la science actuarielle et des meilleures pratiques du marché. C’est dans ce sens que l’Assemblée générale de l’Institut du 29 juin a voté à l’unanimité la mise en place du Perfectionnement Professionnel Continu, faisant obligation aux actuaires qualifiés de suivre en moyenne trois jours de formation par an, par période de trois ans glissants, pour conserver leur qualification. Dans la même ligne, l’Institut a lancé le 1 er janvier 2009 une nouvelle formation à l’Enterprise Risk Management pour permettre aux actuaires de mieux remplir les fonctions et responsabilités de gestion des risques. Les formations thématiques d’une journée, dites « Sépia », seront doublées au second semestre. Une formation managériale sera mise en place à compter du 1 er janvier 2010 pour répondre à une demande ancienne, et préparer les actuaires à l’exercice de leurs nouvelles responsabilités. C’est pour tous les actuaires une formidable période de changements, de risques parfois, d’opportunités surtout. C’est une période de très forte mobilisation pour vos élus et tous ceux qui vous représentent dans les différentes instances. Je me permets d’exprimer ici la gratitude de chacun à leur égard et à celui de leurs employeurs. C’est aussi pour moi comme pour la petite équipe que j’anime depuis peu, dont vous connaissez et appréciez la compétence et le dévouement, et qui a vocation à s’élargir pour accompagner la transformation de la profession, un passionnant projet tant dans son contenu que sa dimension de contribution à l’intérêt général. Je suis heureux de mettre mon expérience au service de sa réussite. Avec vous tous, nous ferons mieux que faire face à la crise et aux nouvelles exigences réglementaires de la banque et de l’assurance, confortant au service de nos employeurs, des autorités de contrôle et des pouvoirs publics la place de l’actuariat français en France et sur la scène internationale. août 2009 10/08/09 15:28 Programme de développement des formations @ Vers de plus grandes promotions du CEA Pour répondre à la demande exprimée par de nombreux employeurs dans le contexte du vote et de la préparation à la mise en œuvre de la Directive Solvabilité II, l’Institut a engagé un programme de développement des formations. En raison du plus grand nombre d’élèves susceptibles d’être admis au CEA, le calendrier de sélection est avancé. Pour permettre une bonne information des entreprises et des candidats, nous vous recommandons de relayer auprès d’eux et de votre DRH les nouvelles modalités : • dates de dépôt des dossiers : du 1er juillet au 15 septembre 2009 • examen écrit : premiers jours d’octobre • entretiens : octobre et novembre • décision : 25 novembre 2009 • début de scolarité : janvier 2010 @ Formation managériale Pour répondre à une demande récurrente de ses membres et pour leur permettre de mieux assumer les responsabilités nouvelles dont ils seront investis dans le cadre de Solvabilité II, l’Institut des Actuaires et le CEA proposent, à partir de janvier 2010, une nouvelle formation dédiée au management. Cette formation, destinée aux actuaires en situation de management, vise à : • développer les compétences managériales des actuaires ; • développer l’aptitude des actuaires à participer au management transversal de l’entreprise (accompagnement du changement, conduite de projets) ; • développer les compétences personnelles des actuaires (communication, leadership, etc.). Les cours seront assurés par des professionnels du management et des ressources humaines reconnus dans leurs spécialités respectives, ainsi que par des cadres et des dirigeants. Cette formation se déroule sur une année. Elle comprend 150 heures de cours dispensés lors de 10 sessions mensuelles de 2,5 jours. Le nombre d’élèves étant limité à 20 personnes, une sélection sera effectuée sur dossier, sur la base des documents devant être transmis au secrétariat à partir de juillet 2009 et au plus tard le 30 octobre 2009. La plaquette de présentation est disponible sur le site de l’Institut des Actuaires www.institutdesactuaires. com, dans « Institut des Actuaires > Documents et publications > Formation au management » (lien direct). Pour plus d’information, vous pouvez contacter le secrétariat de l’Institut des Actuaires et du CEA : 4, rue Chauveau Lagarde, 75008 Paris Tél. : 01 44 51 72 72 ■ Fax : 01 44 51 72 73 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 5 POUR LES FORMATIONS DU CEA POUR LA FORMATION MANAGÉRIALE [email protected] [email protected] des Actuaires août 2009 5 07/08/09 17:50 Congrès du 29 juin 2009 Programme MATIN APRÈS-MIDI Assemblée générale Ateliers Opportunités et limites des modèles internes Plénière : Solvabilité II / État des lieux et calendrier de la réforme Gildas ROBERT & Adrien LAFAILLE – OPTIMIND FFSA - Jean-François LEQUOY ACAM - Antoine MANTEL CEIOPS – Perrine KALTWASSER Groupe consultatif - Seamus CREEDON Institut des Actuaires - Thomas BÉHAR Modèle interne ou modèle standard, comment intégrer la réassurance ? Ateliers Fabrice SAUVIGNON – La Mondiale AG2R Étude de quelques problèmes d’estimation statistique en France Mathieu ROSENBAUM – Prix SCOR Enterprise Risk Management au sein de Solvabilité II Régis de LAROULLIÈRE – Directeur de l’Institut des Actuaires Avec Romain DURAND – ACTUARIS & Chief Risk Officer Emmanuel BECACHE – PARTNER RE Impact de la réforme sur l’offre produit : exemple en épargne retraite Plénière : les actuaires et Solvabilité II “du pilier I au pilier II” Pierre de VILLENEUVE – BNP Paribas Assurances Antoine LISSOWSKI – CNP Régis de LAROULLIÈRE – Directeur de l’Institut des Actuaires Angela ENRIQUEZ – La Tribune de l’Assurance Normes IFRS versus Solvabilité II Maxime SIMOEN & Alexandre GUCHET – MAZARS Actuariat Compte rendu par Christophe Eberlé Directeur du Département Événements actuariels 230 participants ont assisté au Congrès Portée par le thème fédérateur de « Solvabilité II », des intervenants de qualité et un format attractif comportant six ateliers et deux conférences plénières, la 8e édition du Congrès annuel du 29 juin dernier a rencontré un réel succès. Intervenants en séance plénière, Antoine Mantel, secrétaire général de l’ACAM et Antoine Lissovski, directeur financier de CNP assurances et président du comité directeur « Solvency II » du Comité Européen des Assurances avaient déjà eu l’occasion de s’exprimer sur Solvabilité II à l’occasion d’un dîner-débat le 24 septembre 2007. La FFSA et le CEIOPS étaient également représentés en plénière par Jean-François Lequoy, délégué général de la FFSA, et Perrine Kaltwasser. Pierre de Villeneuve, directeur général délégué de BNP Paribas assurance, est également intervenu sur sa vision de la réforme et sur les prochaines échéances. Pour la première fois, une plénière a été animée par une journaliste : Angela Enriquez, rédactrice en chef de la Tribune de l’Assurance a en effet animé la deuxième plénière sur le thème « Les actuaires et Solvabilité II : du pilier I au pilier II ». La formule des ateliers, trois par demi-journée, a été très appréciée et sera renouvelée l’an prochain. Le prochain numéro de l’ÉCHO (numéro 11) consacré au Congrès présentera une synthèse des principales interventions et, au mois de septembre, un article paraîtra à ce sujet dans la Tribune de l’Assurance. Une nouvelle formule pour nos partenaires sponsors a rendu possible l’édition et l’envoi d’une revue de 26 pages propres au Congrès ainsi que l’édition d’un programme remis aux participants le jour même, en plus des stands de présentation. Un questionnaire de satisfaction a été distribué. Les réponses recueillies nous permettront de préparer au mieux le Congrès 2010, congrès que nous envisageons sur 2 jours, selon vos attentes. Fabrice Sauvignon prend dès septembre la direction du Département Événements actuariels et donc, la charge de l’organisation du Congrès 2010. 6 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v6.indd 6 des Actuaires août 2009 10/08/09 15:28 Résumé des meilleurs mémoires présentés en conférence scientifique Réassurance et technique financière de transfert de risque – l’exemple du Mortality bond : une obligation indexée au risque de (sur)mortalité Blaise Bourgeois (CEA) et Gwendal Pougnet (CEA) Dans ce mémoire, nous montrons l’intérêt de recourir aux marchés de capitaux pour transférer l’exposition d’un portefeuille décès à des chocs de mortalité (du type pandémie). Cette solution de marché offre une alternative intéressante face aux limites voire à l’absence des protections traditionnelles sur ce type de risque (mutualisation, couverture naturelle, réassurance). Une obligation dont le remboursement du nominal est conditionné à la survenance d’un événement de surmortalité est ainsi structurée. Les mesures de risque de chaque tranche de risque de l’obligation (i.e. prime pure, probabilité d’attachement, probabilité d’expiration) sont obtenues à partir d’une calibration d’un modèle de tendance générale de mortalité couplé à un générateur de pandémies (modèle fréquence-sévérité). Enfin, le point de vue de l’investisseur pour ce type d’instrument est également abordé sous l’angle du triptyque rendement – risque – diversification. En mettant en rapport les pertes moyennes attendues et les spreads des obligations indexées au risque de surmortalité émises à ce jour, nous mettons en évidence les primes de risque attendues par le marché pour porter le risque à travers des opérateurs de distorsion (transformée de Wang & PH-transform). Analyse de risque et couverture des tranches de CDO synthétique Areski Cousin (ISFA) Ce mémoire propose d’éclaircir plusieurs aspects de la gestion des risques des tranches de CDO synthétique. La première partie traite des modèles à facteur et souligne le rôle prépondérant joué par la probabilité conditionnelle de défaut, à la fois pour l’évaluation et pour l’analyse du risque de ces produits. La seconde partie aborde le problème de la couverture des tranches standardisées de CDO dans le cadre d’un modèle de contagion markovien. Sous certaines conditions, nous montrons que le payoff d’une tranche peut être parfaitement répliqué en prenant des positions opposées sur le portefeuille d’indice et sur l’actif sans risque. Les stratégies de couverture correspondantes se calculent de manière simple et rapide dans les nœuds d’un arbre binomial. Mesure du risque de provisions sur un an Arnaud Lacoume (ISFA) La marge de solvabilité, d’après la définition qu’en donne la Commission Européenne, est paramétrée pour supporter toutes les pertes sur une année calendaire. Or, les méthodes actuarielles classiques mesurent le risque jusqu’au développement ultime des charges et non sur une seule année calendaire, ce qui pourrait entraîner une sur calibration du risque de réserves, plus particulièrement sur les branches longues. L’objet de ce mémoire a été d’adapter les méthodes de provisionnement classiques comme la méthode de Chain Ladder, de Bornhuetter-Ferguson ou du bootstrap pour mesurer le risque à un an. Modélisation des marchés des matières premières et valorisation des dérivés Jean-Baptiste Nessi (ENSAE) et Louis Margueritte (ENSAE) La crise énergétique, accentuée par de fortes variations de la demande mondiale entraîne une modification significative de la variation des prix spots et de leurs produits dérivés : futures et forwards, options sur spot et sur future, produits exotiques. Les modèles de courbe consistent à spécifier directement l’évolution de la courbe des prix des contrats à terme en prenant comme donnée de marché la courbe des futures aujourd’hui. L’étude reprend un modèle de courbe à un facteur donnant la dynamique de la courbe, suivant une loi lognormale. Nous proposons deux extensions nouvelles qui L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 7 des Actuaires permettent de prendre en compte l’ensemble de la nappe de volatilité. La première extension résout le problème de la structure à terme de la volatilité (dépendance en la maturité). La méthode propose de considérer une volatilité constante par morceaux sur chacun des intervalles bornés par les maturités des contrats futures. La seconde extension prend en compte le smile de volatilité, c’est-à-dire sa dépendance en fonction du prix d’exercice d’une option. Un modèle à logarithme décalé, issu de la précédente extension, permet de prendre en compte cette dépendance monotone. août 2009 7 07/08/09 17:50 Résumé des meilleurs mémoires présentés en conférence scientifique (suite) Lois de maintien d’incapacité/invalidité en assurances statutaire-rechutes Ginette Agopomé (ISFA) Les agents CNRACL des collectivités territoriales et des établissements hospitaliers ne dépendent pas du régime général de la Sécurité sociale. Ils relèvent des dispositions prévues par leur statut : leurs indemnités journalières d’arrêt de travail sont donc à la charge des collectivités. La connaissance de leur comportement en arrêt de travail s’avère donc d’une importance capitale pour les différents acteurs intervenant sur ce marché. Pour ce faire, des durées moyennes d’arrêt par type de risque et de collectivités ont été calculées avant de procéder à la conception de lois de maintien d’incapacité - invalidité en utilisant la modélisation non paramétrique de Kaplan Meier. D’une part, les tables obtenues interpellent sur l’utilisation des tables réglementaires du BCAC pour le provisionnement en assurance statutaire. Les risques secondaires viennent en outre prolonger le maintien en arrêt d’où la nécessité de les intégrer dans le calcul des provisions. D’autre part, les travaux effectués sur les rechutes révèlent qu’elles sont statistiquement présentes sur les risques longs et restent un phénomène complexe à appréhender. Titrisation d’un risque de longévité : modélisation, tarification, et conséquences sur le besoin en capital Blanche Pepin de Bonnerive (ISUP) La titrisation permet de transférer les risques d’assurance sur les marchés financiers, via l’émission d’instruments permettant en quelque sorte de « neutraliser » le risque, ce dernier étant porté par les investisseurs. La titrisation a un impact sur le besoin en capital d’une compagnie. En effet, celle-ci diminue les risques de la compagnie en les transférant ; elle diminue alors aussi le besoin en capital de la compagnie. Le risque de longévité apparaît en assurance de personnes sur les produits à prestation en cas de vie, principalement les rentes viagères. Ce mémoire étudie l’impact de la titrisation du risque de longévité sur le niveau de capital requis au titre d’un portefeuille de rentes viagères dans le cadre de Solvabilité II et sur la base des hypothèses de la 4e Étude Quantitative d’Impact. L’objectif principal du mémoire est d’étudier la couverture d’un risque de longévité sur un portefeuille de rentes viagères par émission d’obligations dans le cadre d’une opération de titrisation. Provisionnement et définition des fonds propres afférents au référentiel Solvabilité II d’une compagnie d’assurance Solvabilité II. Analyse de l’impact sur la valorisation du portefeuille Nada Chidiac (ISFA) Pour pallier la faiblesse des directives Solvabilité I qui ne prennent pas suffisamment en compte les risques encourus par les assureurs et les réassureurs, la Commission Européenne a lancé un projet visant à élaborer de nouvelles normes européennes de solvabilité : « Solvabilité II ». actuelle (Solvabilité I) vers celle en cours de réalisation (Solvabilité II). L’objectif de cette nouvelle réforme est de permettre une meilleure absorption des risques auxquels sont confrontés les différents acteurs de l’industrie d’assurance européenne et d’améliorer leur compétitivité par rapport à leurs concurrentes américaines. Pour mesurer l’impact du changement du référentiel de solvabilité sur la valorisation d’une compagnie d’assurance, nous avons déroulé une étude actuarielle sur un portefeuille Non-Vie avec des garanties « Responsabilité Civile » et « Incendie et autres dommages aux biens ». Il est clair que les grandes compagnies ne sont pas concernées par cet impact, du moment que les QIS antérieurs ont démontré qu’elles peuvent libérer une partie de leurs fonds propres mais la question demeure entière pour les compagnies à taille petite ou moyenne. Les modélisations effectuées ont mis en évidence la perte de valeur lors du passage de la règlementation Les principaux éléments qui justifient cet écart sont le changement des méthodes de valorisation du passif et surtout les exigences supplémentaires en matière d’immobilisation des fonds propres. Nous pensons que des adaptations supplémentaires sont requises pour pallier ce genre de dysfonctionnement. D’autres études d’impacts doivent se pencher sur cette question et alléger quelques contraintes sur les règles d’allocations de fonds propres en fonction de l’actif, sur l’immobilisation des fonds propres tout en observant un niveau de sécurité optimal pour les souscripteurs. Ces mémoires sont téléchargeables sur : www.institutdesactuaires.com > Institut des Actuaires > publications et documents > mémoires Si vous souhaitez présenter votre mémoire dans le cadre d’une conférence scientifique, veuillez contacter : Claire Audiffret – [email protected] – 01 44 51 72 76 8 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 8 des Actuaires août 2009 07/08/09 17:50 18e Congrès de l’AFIR - 1er octobre 2008 (Rome) Discours d’introduction de Jean Berthon, Président de l’AFIR Dear colleagues, As I read on the walls of the reception room here at Enel, Franz Kafka said: “ideas often light each other, like sparks”. But, is it not strange to be here and discuss models, statistics, mathematics, risks analysis when the world financial system is faltering if not sinking in one of the most appalling storm that it has had to face since hundreds of years? And why are we in that situation? Because of too much mathematics in finance, bad modeling, too much greed, too much liberty, lack of controls, lack of transparency, governance failure at the company level or at the state level, incompetence? A little bit of all of that. Too much maths in finance: we all like mathematics and we all think that mathematical and statistical analysis are the best tools to understand and measure risks. And we are right. Except that human behavior diverge in some cases from rationality and became quite impossible to predict. Well, prices on a market are the results of a multitude of various rational or irrational behaviors. And in these cases, I don’t think that maths or statistics can help us so much. So we should rely on our models and the datas but not too much. Take the example of derivatives: how many hypothesis should be fulfill for the model to be accurate? Are they in reality fulfilled? No, and the models just give us an estimate of the price but not the true price. Another story about bad modeling or incompetence. I remember one day having a discussion with a very talented and bright rocket scientist who was working in a large French bank. He wanted to sell me reverse floater. They had developed a very nice model to quote these products and they were trying to show me the appeal of such a product when interest rates are falling down (the yield curve was flat at that time). So on the coupon we were suppose to make a lot of money because of the reverse effect. But what about the value of the zero coupon attached? Clearly if the yield curve was becoming too steep, then we would lose a lot of money on this part of the reverse bond and much more than we would have earned on the other part. But he had not anticipated that. And so they make a lot of misselling (not to me), and lost their clients after these had lost a lot of money due to the rotation of the yield curve. Too much greed: I don’t have to develop so much. You all know what I am talking about. I am not blaming the young trader to try too maximize is current wealth. I am blaming his boss and all the hierarchy to give him the possibility to do it through compensations schemes were you can only gain and never lose. And I am also blaming the board of directors and the regulators, and the politicians to let this happen. Too much liberty in the trading room, lack of controls. I tell you another story. Some 15 years ago, I will always remember it, a big French banker, head of a bank considered at that time as being the best managed bank, declared before a large audience of other bankers that he could not explain 60% of the earnings of the bank because he was unable to understand how they had been done in the derivative business. 15 years later, he or his bank lost 5 billion euros in a supposed fraud. But look: in quite all the countries throughout the world the two heads of a bank must be accepted and agreed by the regulatory institution. They should have proven their capacity of managing a company, should be honest and so and so… What impeach the regulatory institutions to asked each candidate what will be his or her policy in terms of remuneration for the traders dealmakers and other golden boys. And decide that the risks in a bank where there is a compensation scheme based on short term profit without limits are too high and that therefore these guys are not allowed to manage that bank? Also why these big bankers should not pass an exam and acquire a certificate of expertise? This is required already to exercise certain professions. Why should the top bankers escape this rule? Lacks of transparency: it is hard to believe, and I hope is not true, that banks don’t know exactly what is their exposure to credit risks. But where are the figures? Mainstreet and Wallstreet should know them to know whether panic is or not justified. If there is no public disclosure how can we be sure that bank X will not be in the future the target of speculation because of its supposed exposure to such risks? Incompetence: the guys have been buying and selling products they knew nothing about. They were relying on notation given by the agencies and the agencies had no time enough to analyse the products to rate them correctly. As an old banker said, who until now has proven its competence in the Spanish banking industry, namely Emilio Botin: if you don’t understand an instrument, don’t use it. If you would not buy a product for yourself, don’t sell it to somebody else. If you don’t know very well your clients don’t lend them money. So what can be done in addition to remember these words? At AFIR it seems to me that we can propose research themes on some aspects of this crisis that have not been enough studied before. I think of research in liquidity risk and how to reserve for illiquidity, work on market structure, valuation of assets and reserving taking into account the real duration of the liability covered by the asset or the portfolio of assets and not only the market value, especially when they is no more an active and liquid market, actuarial valuation of CDS and many other topics, regulation, solvency requirements in banking and finance and so on. L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 9 des Actuaires août 2009 9 07/08/09 17:50 But this crisis should not divert us from another target which is to expand our scope of competence to newly developing sectors like operational risks, risk analysis in corporate finance, more generally speaking Entreprise Risk Management, themes that are at the core of this colloquium. As actuaries we can bring a lot of value in this crazy world of global finance. Actuaries have a special cachet which is characterized by what our Australian colleagues have developed: the actuarial control cycle. Analyse the data and their accuracy, make a model, test it, refine it, apply it to new data, analyse the results, and so on… Actuaries know that models are imperfect and they know how important it is to get good data. They don’t want to understand or explain everything they just want to be able to deal with uncertainty. They also are organized as a global profession with ethics and professional rules which should guaranty a high level of integrity, transparency and humility: the black box model is dead and we know now that we know nothing. Because of the peculiarity of the actuarial profession, I think that a very large boulevard is now open to us and that we will be able if we want it to become in the future a major player in the financial markets and in the banking sector and not only in the insurance business. I declare open the 18th AFIR Colloquium. Commission d’agrément des actuaires : synthèse de l’activité par Thierry Poincelin, président de la Commission Les missions de la Commission d’agrément sont au nombre de trois : @ agréer les actuaires, @ surveiller l’activité d’agrément, @ rendre compte à l’ACAM, à la FFSA, à la FNMF, au GEMA, au CTIP et à l’Institut des Actuaires de cette activité. La Commission d’agrément est composée de deux sections composées de huit binômes nommés par l’Institut, de trois par la FFSA, d’un par la FNMF, le GEMA et le CTIP, et d’un au titre des enseignants. Chaque section dispose d’une Charte contenant les procédures d’agrément, les règles de fonctionnement qui sont communes aux deux sections ainsi que d’autres dispositions. méthodes de construction des lois de maintien en incapacité et en invalidité étant achevé, la rédaction de lignes directrices sur la construction de ces lois de maintien peut commencer. En mortalité, à ce jour 14 actuaires sont agréés, 93 certifications ont été effectuées dont 8 pour l’année 2007. En incapacité-invalidité, 12 actuaires sont agréés, 34 certifications ont été effectuées, dont 6 en 2007 actualisation. Section PERP L’activité de la Section créée en 2006, n’a pas encore pris son rythme de croisière. Seuls 4 actuaires ont été agréés en 2006. 9 actuaires sont agréés à ce jour, et une seule étude actuarielle a été réalisée. Chaque candidat à l’agrément est « examiné » par une équipe de membres de la Section, celui-ci est ensuite entendu par la section ad hoc. Les premiers PERP arrivant à échéance en 2009, la section s’attend à une croissance nette de l’activité de la section. Section mortalité-incapacité-invalidité Évolution de la Commission Comme en atteste l’examen des rapports d’activité des actuaires agréés, l’action d’amélioration de la qualité des rapports de certification a porté ses fruits. Les procédures, règles de fonctionnement et de déontologie étant écrites sur les mêmes principes, il est projeté de revoir les deux chartes en les fusionnant. À la suite de la publication de la directive IRP, la Commission devra intégrer en 2009 les dispositions prévues de celle-ci au sein de la section PERP. L’Institut a demandé officiellement la reconnaissance prévue par la réglementation. Cependant, si le fond des rapports d’activité n’est pas mis en cause, la section « Mortalité-incapacité-invalidité » a renforcé ses exigences quant au respect de la forme des rapports. Celle-ci a, en effet, imposé cette année que soient séparées les missions de suivi et les missions de certification tout en demandant aux actuaires agréés de respecter la rédaction d’un modèle spécifique de rapport. Cette mesure a été prise à la suite des constatations faites pour l’exercice 2006. Un mémoire rédigé par deux étudiants du CEA dirigé par le président de la Commission sur la comparaison des 10 L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 10 des Actuaires DOCUMENTATION Les documents de la Commission dont la liste des actuaires agréés sont accessibles sur le site de l’Institut des Actuaires : www.institutdesactuaires > documents > commission d’agrément. août 2009 07/08/09 17:50 Programme de travail 2009-2010 du Conseil Chantiers vis-à-vis de la place, profession Réponse aux Consultation papers du CEIOPS @ Groupes de travail @ Conférences avec l’ACAM Développement des échanges avec les pouvoirs publics Promotion du rôle d’expertise publique (ACAM, ministère de l’Intérieur et ministère de l’Économie et des Finances) Reconnaissance croisée des diplômes et formation @ Bilan des accords de reconnaissance mutuelle et diffusion @ Recherche de nouveaux accords Cas de l’ERM Coopération avec les instituts européens @ DAV @ Italie et Espagne Statuts Étude des professions réglementées Recherche de sponsors privés Service aux membres, vie de l’Institut des Actuaires Ciblage et contact Mouvement actuariel Grand prix de l’actuariat Conférences scientifiques, journées d’études, dîners-débats, tables rondes, Congrès Modalités, communication, organisation Projet phare : formation ERM Position à l’international Promotion à l’international @ Meilleure visibilité du Département international @ Promotion des travaux des représentants Accueil des nouveaux membres, forum métier Communication @ Communication interne : enrichissement du site (y compris forum d’échange des bonnes pratiques) @ Communication externe : positionnement de l’Institut sur les sujets d’actualité (tables rondes, partenariats, communiqués, relations presse) Le Conseil d’administration est composé de : Thomas BÉHAR, Président Emmanuel TASSIN, Vice-président Fabrice SAUVIGNON, Vice-président Jean CASANOVA, Trésorier François BONNIN, Secrétaire général Christophe MUGNIER, Secrétaire général adjoint et des administrateurs suivants : Stéphanie BÉGUÉ, Charles DESCURE, Christophe EBERLÉ , Guillaume EROUKHMANOFF, Stéphane KUYPERS, Alexandre GUCHET, Vincent HEBERT, Frédéric HEINRICH, François LEPRINCE, Stéphane LOISEL, Catherine PIGEON, Solenn QUEAU, Sophie TERRIER, Martine VAREILLES L’Echo 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 11 des Actuaires août 2009 11 07/08/09 17:50 Agenda des prochains mois Les nouveaux membres de l’Institut des Actuaires André BERNAY 2 septembre 2009 Joffrey BILLMAN Conférence Solvabilité II « Échanges techniques autour de la 2e série de documents en consultation du CEIOPS » Corinne COATEVAL Paris Fabrice COLIN Les inscriptions se font sur www.institutdesactuaires.com du 6 au 11 septembre 2009 ULP Véronique LE NEUDER Alexandre MOREAU ULP ULP Vincent MORTREUX EURIA Auguste MPACKO PRISO CNAM CNAM CEA Elodie PAGET ISFA Olivier PEROU Cécile FERNOUX CNAM EURIA Charles DARMON Sébastien DUPLOUY ISUP Thierry MOIRE Christine COMES Jelena DEDIC-SARAC Cette conférence se tiendra le 2 septembre 2009 de 9h (accueil dès 8h30) à 12h30 dans l’auditorium de Groupama, 8, rue d’Astorg, 75008 Paris (ACTU 446). ESSEC EURIA CEA Julien PRIMAUT ISFA CNAM DAUPHINE Grégory RACCAH ISUP Romain FITOUSSI ESSEC Audrey GAUTHIER ISFA Guy-Evariste SAURET Christophe GLAIZE CEA Adam SENIO ISFA Ina HAMADOUCHE ULP Anne SERRA CEA ISFA Razvan IONESCU Kentish RAGHOONUNDUN ULP EURIA Stéphane SOULIER ISUP Enora KERIGUY EURIA Jean-Baptiste VERCHAY ISFA Erika LE DONGE EURIA Yolouh Aimé YOH ISFA Corinne LEFUMAT CEA Réunion de l’AFIR et de la section Vie Munich - Allemagne 17 et 18 septembre 2009 Journées d’études organisées avec le SACEI Deauville « L’année actuarielle 2008-2009 », publication institutionnelle de l’Institut des Actuaires vient de vous être envoyée. Si vous ne l’avez pas reçue, c’est probablement parce que vos coordonnées postales nécessitent d’être mises à jour sur : www.institutdesactuaires.com 24 et 25 septembre 2009 Réunion annuelle du Groupe consultatif Lille Le document est téléchargeable sur : www.institutdesactuaires.com > institut des actuaires > publications > publications de l’Institut du 4 au 6 octobre 2009 Réunion de la section PBSS Tokyo - Japon du 12 au 15 novembre 2009 Réunion du Conseil et des Comités, et Forum des présidents de l’AAI 4 rue Chauveau Lagarde – 75008 Paris Tél. +33 1 44 51 72 72 ■ Fax +33 1 44 51 72 73 [email protected] ■ www.institutdesactuaires.com Hyderabad - Inde L’Écho des Actuaires est co-édité par le Centre d’Études Actuarielles et l’Institut des Actuaires sous la responsabilité éditoriale de l’Institut des Actuaires. du 7 au 12 mars 2010 Congrès international des actuaires Cape Town - Afrique du Sud Directeur de la publication : François Bonnin Ont participé à la rédaction : Ginette Agopomé, Claire Audiffret, Jean Berthon, Jean-Paul Betbèze, Blaise Bourgeois, Nada Chidiac, Areski Cousin, Christophe Eberlé, Régis de Laroullière, Blanche Pepin de Bonnerive, Gwendal Pougnet, Thierry Poincelin, Louis Margueritte, Jean-Baptiste Nessi. Maquette et réalisation : Imprimeur : Stipa 984_ACTU_Lecho10_v5.indd 12 07/08/09 17:50