al hassan (p) - AHL-UL

AL HASSAN (P)
L’Imam Al Hassan (P) est le premier petit-fils du Prophète de par sa mère Fatimâh mais aussi
le fils aîné du Prophète de par son père ‘Ali (P) qui selon Mohammed (P) « est de lui et lui est
de ‘Ali ». Rappelons à ce propos que lors de l’ordalie (Mubahilah) qui opposa le Prophète aux
chrétiens de Najran, Muhammad (P) appela Al Hassan (P) et Al Hussein (P) là où Dieu lui
demandait d’appeler ses fils, l’Imam ‘Ali (P) pour « nous-mêmes » et Fâtima (P) pour « nos
femmes ».
Il est né à Médine le 15 du mois de Ramadhan de l’an 3 après l’Hégire alors que le Prophète
avait 56 ans.
Ce dernier fut immédiatement averti et se rendit aussitôt auprès de Fâtima (P). Il prit l’enfant et
l’embrassa puis demanda au père, l’Imam ‘Ali (P), le nom de son enfant. ‘Ali (P) lui répondit de
la même manière qu’il venait de répondre quelques instants plus tôt à sa femme lorsqu’elle lui
posa la même question : « je ne peux pas devancer le Prophète (P) de Dieu que tu es. ». Et le
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Prophète (P) de lui répondre : « Moi non plus, je ne peux pas devancer Dieu. » C’est alors que
l’Ange Jîbril (P) apparut au Prophète (P) pour lui annoncer le nom que Dieu avait donné à
l’illustre enfant : Al Hassan (P). Un nom que personne n’avait porté jusque là dans toute
l’Arabie.
Dans l’oreille droite du nouveau-né le Saint Prophète récita l’Appel à la prière (Al Azan) puis
dans l’oreille gauche l’annonce de la prière (Al iqâma).
Au septième jour de la naissance de Al Hassan (P), le Prophète égorgea un mouton. A la
femme qui assista Fâtima (P) dans son accouchement il remit une partie du mouton et un dinar
pour lui exprimer sa joie et sa reconnaissance. Il fit également raser la tête du divin enfant et
donna en aumône la valeur d’un poids d’argent (métal) équivalent à celui des cheveux coupés.
A la place du sang avec lequel les arabes de l’époque enduisaient le corps d’un nouveau-né, le
Prophète (P) utilisa les huiles mélangées de Khaloûq et de safran. Puis il circoncit l’enfant.
Al Hassan et son petit- frère Al Hussein (P) – qui naquit un an après lui – grandirent sous l’aile
protectrice et l’amour infini du Prophète (P). Un hadith de Abu Huraïra rapporté par l’Imam
Ahmad Ibn Hanbal nous raconte cette anecdote :
« Un jour que le Prophète (P) se promenait avec ses deux enfants, un arabe, qui l’observait
depuis un bon moment lui fit la remarque suivante :
- ô Prophète (p) de l’Islam, tu ne cesses d’embrasser ces enfants. Je sens que tu les aimes au
plus haut point. Et le Prophète de lui répondre :
- Je jure que je les aime et celui qui les aime m’aimera et celui qui les déteste me détestera. »
De même qu’il répondit à un autre qui lui reprochait cette fois ce noble élan :
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« Je consacrerais toujours le temps qu’il faut pour donner à ces enfants tout l’amour que je
nourris pour eux. Quant à toi ce n’est pas de ma faute si Dieu t’a enlevé du cœur toute
affection. »
Même dans la prière – moment de vérité absolue chez le musulman a fortiori chez le Prophète
(P) – il lui arrivait que l’un de ces enfants soit sur sa nuque alors qu’il avait le front par terre. Il
attendait simplement que l’enfant se dégage pour se soulever.
Les deux frères tirèrent de leur proximité avec le Prophète (p) une éducation sans faille
sous-tendue par une instruction tout aussi vaste que dense embrassant tous les domaines de
la Connaissance. Cela se passa ainsi jusqu’à la disparition du Prophète (P) à l’âge de 8 ans
pour Al Hassan (P) et 7 ans pour Al Hussein (P). C’est alors que l’Imam ‘Ali (P) prit la relève
auprès de ses illustres enfants.
Al Hassan (P) ressemblait beaucoup au Prophète (P) tant au plan physique que moral. Il était
très actif auprès du Prophète (P) et plus tard auprès de son père l’Imam ‘Ali (P). Ceci
contrairement à ce que l’on a pensé de lui et que certains ouvrages et autres traditions ont pu
le soutenir lui prêtant des attitudes de personnage débonnaire, sans forte personnalité.
Il suffit pour s’en convaincre de se rappeler le rôle de preux défenseur qu’il joua en compagnie
de son frère Al Hossein (P) devant la porte du Palais de Usmân quant ce dernier se trouva
menacé par une foule de musulmans révoltés ayant à leur tête Mohammed fils de Abu Bakr.
Un second exemple parmi d’autres est sa grande capacité mobilisatrice et de combattant lors
des deux campagnes[30] que mena son père contre les armées de Moâwiyah et de Aïcha en
vue des batailles respectives de Jamal et de Cifayin.
L’Imam Al Hassan (P), digne fils de l’Imam ‘Ali (P), était un guerrier redoutable mais également
un fin stratège. Il savait que le grand dessein de Moâwiyah, après la mort de l’Imam ‘Ali, était
l’extermination de tous les descendants du Prophète (P). Il s’arma de cette certitude mais aussi
de la Parole de son Père le Prophète (P) de l’Islam qui avait prédit que Al Hassan (P) et Al
Hussein (P) étaient tous deux Imams qu’ils soient « assis » ou « debouts ». En effet, pour
sauver la descendance du Prophète (P) et tous les musulmans véridiques qui leur étaient
restés fidèles de l’infâme dessein de Moâwiyah, il fut amené à se faire violence en acceptant, à
travers la négociation avec Moâwiyah, d’être l’Imam des deux qui était « assis ». Ses forces
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militaires réduites et l’héritage affaibli dont il disposait ne lui permettaient pas de s’opposer à
Moâwiyah qui avait acheté avec l’argent de Beytul-mâl (ou encore Trésor Public) de nombreux
notables et chefs de guerres de la région. Cette situation ajoutée à la révolte des Khârijîtes
contre tous les dirigeants (‘Ali et Moâwiyah), à la dislocation de l’armée de l’Imam ‘Ali (P) à la
suite des batailles de Cifayin, Jamal et Nahrawân, à la forte affliction causée par la mort de
son père ‘Ali (P), tout cela mis ensemble justifiait amplement le choix hautement stratégique et
combien sage de l’Imam Al Hassan (P) qui décida donc de négocier, répétons-le, malgré lui.
Le traité qu’il signa avec Moâwiyah stipulait clairement qu’aucun Calife ne pouvait avoir autorité
sur lui Al Hassan (P), ensuite que les partisans de l’Imam ‘Ali (P) ne pouvaient faire l’objet
d’une chasse aux sorcières et encore moins persécutés, que les injures et calomnies
proférées jusque-là sur la descendance du Prophète (P) dans les mosquées et autres lieux
publics étaient immédiatement proscrites.
Certains musulmans protestèrent tandis que l’Imam Al Hussein (P), lui, accepta comme
toujours les décisions de son frère qui, selon sa conception se devait « d’être assis » en ce
moment et qu’au moment opportun il devra, lui Al Hussein (P) « rester debout ».
Moâwiyah ne respecta pas ses engagements. Il fit même pire en envoyant une femme du nom
de Ja’âda, fille de la sœur de Abu Bakr, pour empoisonner l’Imam Al Hassan (P). Il lui promit
de la marier à son fils Yazid, de lui offrir son poids en or, etc. Évidemment une fois la tâche
accomplie, comme à son habitude, il ne tint aucune de ces promesses.
C’est ainsi que l’Imam Al Hassan (P) devint martyr à Médine le 28 du mois Safar de l’an 50
après l’Hégire. Il fut enterré à Baqia (Médine) loin de son grand-père le Prophète (P) de l’Islam.
Et comme tous les Imams de la Sainte Lignée il prit le soin avant de mourir de désigner l’Imam
Al Hussein (P) comme son successeur désigné par Dieu et tel que le lui ont indiqué ses
prédécesseurs, le Prophète Muhammad (P) et l’Imam ‘Ali (P).
Nous n’avons retracé là qu’une infime partie de la vie de l’Imam Al Hassan (P) qui pourrait faire
l’objet de plusieurs livres. Son importance dans l’histoire de la succession méritait cependant
qu’on fasse ce petit détour.
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AL HASSAN (P)
Nom:
Hasan (as) - le 2e Saint Imam
Titre:
Al-Mojtaba
Surnom:
Abul-Mohammad
Père:
Imam Ali (as) - le 1er Saint Imam
Mère:
Fatima Az-Zahra (as) fille Mohammad Le Message-Allah (s)
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Naissance:
A Médine, le 15 de Ramadhan 3 AH (624 AD)
Décès:
A Médine à l'âge de 47 ans, le 28 Safar 50 AH (670 AD)
Cause de décès / sépulture:
Martyre par le poison et enterré à Baqi à Médine.
Sa naissance et les bénédictions
Le 2ème Imam après l'Imam Ali (as) est son fils Hassan (as), le fils de la maîtresse des femmes
des mondes, Fâtima (sa), la fille du Prophète Muhammad (s). Imam Hassan (as) dont le
surnom est Abu Muhammad. Il est né à Médine, dans la nuit du 15e jour du Ramadan, trois ans
après la hijra (624 AD).
A sa naissance, le Prophète (s) le porta et récita l'adhan (appel à la prière) dans son oreille
droite, et fit l’iqama (mots similaires à l'adhan) dans son oreille gauche. Le Messager sacrifia
ensuite un bélier pour le nouveau né (Aqiqa) dont il rasa ses cheveux. Le Prophète (sa) donna
d'argent en aumône équivalent au poids des cheveux rasés soit un dirham et quelques pièces.
Ainsi, le sacrifice du bélier et l'aumône équivalent au poids des cheveux sont devenus des
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actes recommandés.
Un jour, Fâtima (as) amena ses deux fils, l'Imam Hassan (as) et Imam Hussain (as) à l'Apôtre
de Dieu (s) au moment où il souffrait de la maladie qui l’emporta. « Apôtre de Dieu, » dit-elle, «
ce sont vos deux (grand) fils. Donnez-leur quelque chose comme un héritage ». « En ce qui
concerne Hasan, » répondit-il, "il a ma forme et ma noblesse et Hussain a ma générosité et ma
bravoure. »
Ses noms d'autres
Al-Sibt, Al-Sayyid, Al-Zaki, Al-Mojtaba, Al-Taqi.
Ses épouses
Imam Hassan (as) a épousé Umm Ishâq la fille de Talha fils de `Ubayd Allah, Hafsa la fille de
Abd al-Rahman b. Abou Bakr, Hind la fille de Suhayl b. `Amrou, et Ju'da la fille de) al-Ash'ath
b. Qays, que Mu'awiya a soudoyé pour tuer l'Imam Hassan (as). Elle le tua en
l’empoissonnant.
Ses enfants
Imam Hassan (as) a eu une quinzaine d'enfants aussi bien des garçons que des filles: Zayd, `Amr, al-Qasim,` Abd Allah, `Abd al-Rahman, al-Athram, et Talha , Umm Imam Hassan , Umm
al-Husayn, Fatima, Umm Salama, Ruqayya, Umm `Abd Allah, et Fâtima.
Ses caractéristiques
Personne ne ressemblait autant l'Apôtre d'Allah ( qu'Allah le bénisse, lui et sa famille) que
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l'Imam Hassan (as) par son physique, ses manières et la noblesse. Imam Hassan (as) a été
décrit comme: "Il avait un blanc, le visage rouge, il avait des yeux noirs, les joues lisses, la
barbe épaisse et frisée, cheveux abondants. Son cou était blanc comme une cruche d'argent. Il
avait les épaules grandes et de grands os charnus. De taille moyenne, il n’était ni géant ni court
: il était beau, le meilleur de toutes les personnes dans le visage ".
Son Honneur
Imam Hassan (as) effectua vingt-cinq fois le hajj à pied. Quand il a mentionné la mort, il se mit à
pleurer. Quand il a mentionné la tombe, il pleura. Quand il a mentionné la résurrection, il pleura.
Quand il a mentionné traversant le Sirat (une sorte de pont qui seuls les justes peuvent
traverser sur la route vers le Paradis), il a pleuré. Quand il a mentionné la qualité pour agir
devant Allah (s), il s'est évanoui. Quand il a mentionné le Paradis et l’Enfer, il eu le genre de
choc qu’atteint la personne malade. Alors il demanda à Allah (s) de lui faire entrer au Paradis et
de le protéger contre les incendies.
Quand l'Imam Hassan (as) finit d’effectuer l’ablution pour la prière, il devient comme atteint d’un
choc et son visage devient pâle. Il a mentionné Allah (swt) dans toutes les conditions agréables
ou non.
Son éthique
L’Imam Hassan (as) est un d'excellent exemple pour les humains. Donc tout le monde le
respectait. Tout le monde l'aimait quand il s’associait à lui. Lorsque son ami ou son ennemi entendait parler ou prononcer un discours, il était désolé quant il (l'Imam Hassan (as)) cessait
de parler. Muhammad b. Ishaq a déclaré: «Après l'apôtre d’Allah (qu’Allah le bénisse, lui et sa
famille) personne n'a une position sociale élevée que l'Imam Hassan (as).
avait (Mats) ont été répartis à la porte de sa maison Quand il est sorti et s'est assis.. , la
rue a été trop de monde. Donc pas de l'une des créatures d'Allah pourrait passer à
montrer du respect pour lui. Quand il sut que, il se leva et entra dans sa maison. Ainsi,
les gens puissent passer. "
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Malgré, le rang de l'Imam Hassan (as), il était d’une gentillesse légendaire. Un jour, il passa
voir des personnes démunies assis à même le sol avec quelques morceaux de pain devant eux.
Qu’ils ont pu ramasser pour manger. Quand ils virent l'Imam Hassan (as), ils lui dirent: « Fils de
l'Apôtre d'Allah est venu déjeuner! » Il descendit aussitôt de son chameau et répondit t: « En
effet, Allah n'aime pas les orgueilleux » puis commença à manger avec eux. Par la suite, il les a
invités et leur donna la nourriture et des vêtements.
Quelques exemples de la générosité de l'Imam Hassan (as): Un homme vint à lui et fit part de
son besoin. L'Imam répondit à l'homme: «Écrivez votre besoin sur une feuille de papier et soumettez le moi » L'homme s’exécuta. L'Imam Hassan (as)) doubla la satisfaction du besoin
de l'homme. Ainsi, certains de ceux qui étaient assis avec l'Imam lui dit: "Fils de l'Apôtre d'Allah,
la bénédiction de la feuille de papier était grande pour l'homme." l'Imam Hassan (as) leur fit
remarquer: "Sa bénédiction pour nous est plus grand, car Allah nous a fait pour faire le bien.
Ne savez-vous pas que faire le bien devrait être spontané en l'absence d’une quelconque
demande. Quant à celui que vous donnez après qu’il vous ait demandé, en réalité, il perd la
face en vous demandant. En effet, Il pourrait passer sa nuit agitée et sans sommeil partagé
ente le désespoir et l'espoir. Il ne sait pas s'il fera face à une triste réponse ou un succès
heureux. Il vient à vous secoué avec un cœur qui a peur (de vous). Ensuite, si vous avez
satisfait son besoin en lui faisant perdre la face, bien que (perdre la face) serait supérieur à ce
qu'il a obtenu de vous »
Imam Hassan (as) donna un peu d'argent à un poète. Donc, un de ceux qui étaient assis avec
lui(as) dit: « Gloire à Allah , vous donnez à un poète qui désobéit le Miséricordieux (Allah) et
raconte des mensonges? » Imam Hassan (as) répondit: "Serviteur d'Allah, le meilleur de votre
argent est ce que vous dépensez pour protéger votre dignité. Il s'agit d'un acte de bonté pour
éviter le mal.».
Un bédouin vint à l'Imam Hassan (as) et demanda une aide, l’Imam dit: « Donnez-lui tout
l'argent contenu dans le coffre.» Il y avait vingt mille dirhams. Le bédouin reçu la totalité de
cette somme alors Imam (as) dit: «Mon maître, ne m'avez-vous pas laissez pour vous parler de
mon besoin et vous louer?" Imam Hassan (as) de poursuivre: Nos cadeaux sont nombreux, les
plus optimistes en profite, nous donnons généreusement avant que la demande ne soit formuler
de peur de perdre la face du besogneux.
Un jour, l'Imam Hassan (as) a vu un petit garçon noir. Le garçon noir a été manger un
morceau de pain et de donner un morceau de pain à son chien. Donc, l'Imam Hassan (as)
lui dit: "Qu'est-ce vous a fait cela?" "J'ai honte de mon chien quand je mange et ne lui
donner à manger», répondit le jeune garçon noir. Puis l'Imam Hassan (as) lui dit: "Ne
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laissez pas votre place jusqu'à ce que je viens à vous." A ce moment, l'Imam Hassan (as)
est allé au capitaine du garçon noir. Il a acheté le garçon noir et le mur (le jardin) où il a
vécu. Il a libéré le garçon noir et fait de lui possèdent le mur.
Ses mérites exceptionnels
Imam Hassan (as) est le Seigneur de la jeunesse du Ciel. Il était l'un des deux personnes en
qui la descendance de l'Apôtre d'Allah, qu'Allah le bénisse, lui et sa famille, a été limitée. Il était
l'un des quatre personnes à travers lequel le Prophète (psl & sf) faites le concours de la prière
avec les chrétiens de Najran. Il était l'un des cinq personnes dont le Prophète (psl & sf) couvrit
de son manteau. Il était l'un des douze Imams dont l'obéissance d'Allah (swt) a fait historique
sur les gens. Il était parmi ceux qui ont été purifiés de leurs péchés comme dit le Coran. Il était
parmi ceux dont l'amour d'Allah (swt) a fait de récompense pour le message. Il était parmi ceux
que le Messager d'Allah (psl & sf) a fait l'une des deux choses précieuses (Thaqalayn). Ainsi
celui qui s'attache à eux ne pas s'égarer. Il était la plante du basilic de l'Apôtre d'Allah (psl & sf).
Le Prophète (psl & sf) l'aimait et a demandé à Allah (swt) à aimer ceux qui l'aiment.
Succession Imam Hassan (as) 's au califat et son abdication
Imam Hassan (as) était le fiduciaire testamentaire (wasi) de l'Imam Ali (as) sur sa famille, ses
enfants et ses disciples. Il lui légua pour s'occuper de sa position et (la position de) ses impôts
(zakat) et il lui écrivit une alliance (de succession) qui est bien connue. Sa tutelle testamentaire
est évident en termes de contours de la religion, la caractéristique essentielle de la sagesse et
le savoir-vivre. Un grand nombre de savants ont rapporté cette tutelle et la plupart des gens
doués d'intelligence ont réalisé la vérité de ce à travers son (attitude à l'égard) du monde.
Quand l'Imam Ali (as) est décédé, l'Imam Hassan (as) s'est adressé au peuple. Il leur a rappelé
de son droit (à l'autorité). Les disciples de son père fait allégeance à lui en termes de lutte
contre ceux qu'il a combattu et faire la paix avec ceux avec qui il fait la paix. Il a pris la
succession de la meilleure manière que le moment de sa succession a été courte. En outre, il a
fait un traité de paix avec Mu'awiya le 15 Joumada Al-Awwal dans les 41 ans AH, selon les
rapports les plus correctes. Alors qu'il était en mesure de protéger la religion et à épargner le
sang des croyants. Dans le traité de paix, il a suivi les enseignements, dont il fait rapport sur
l'autorité de son père sur l'autorité de son grand-père, qu'Allah le bénisse, lui et sa famille.
Apparemment, sa succession était de sept mois et vingt jours.
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Après le traité de paix avait été conclu, l'Imam Hassan (as) est venu à Médine pour y rester.
Donc, sa maison devint comme un haram seconde (un sanctuaire sacré) pour les personnes à
visiter. Grâce à ces deux lieux sacrés (l'Imam Hassan (as) la maison et de Médine), l'Imam
Hassan (as), est devenu le lieu de l'orientation. Il était le bastion de la connaissance et le
logement des musulmans. Pendant ce temps, il y avait beaucoup de personnes bien informées
tout autour de lui. Quoi qu'il en soit ces personnes bien informées étaient les élèves de l'Imam
Hussain (as). Donc, ils ont appris des connaissances de lui et l'a signalé sur son autorité. Allah
(swt) a accordé l'Imam Hassan (as) la connaissance abondante et une position sociale élevée
dans les cœurs des musulmans. Ainsi, il (l'Imam Hassan (as)) a été en mesure de guider la
communauté, pour diriger les musulmans spirituellement, afin de corriger les croyances
islamiques, et à unifier le peuple du monothéisme.
Sa mort
Imam Hassan (as) a été donné à plusieurs reprises poison. Quand l'Imam Hassan (as) sentait
le danger dans la dernière tentative, il dit à son frère l'Imam Hussain (as):. "Mon frère, je vous
quitte et rencontrer mon Seigneur m'a donné du poison à boire, et ont vomi mon du foie dans le
bassin. Je suis conscient de la personne qui a empoisonné moi et d'où j'ai été un sujet de cette
action trompeuse. Je vais lui opposer devant Allah, le Grand et Tout-Puissant. " Puis il dit:
«Enterrez-moi avec mon grand-père, le Messager d'Allah (psl & sf) Car je suis plus digne de lui
et sa famille» (que d'autres) Si l'on vous empêche de le faire, alors je te fais jurer par le..
relation qui Allah (swt) a fait près de vous et par la relation de sang à l'Apôtre d'Allah (psl & sf)
de ne pas verser même votre sang dans la ventouse dans (la réalisation) mon commandement,
jusqu'à ce que nous rencontrons le Messager d'Allah (psl & sf) de s'opposer à des gens avant
lui et pour lui parler de ce que nous avons souffert. "
Puis l'Imam Hassan (as) a fait ses legs testamentaires à sa famille et ses enfants. Il a donné
l'Imam Hussain (as) ses objets de famille et les choses qui l'Commandeur des croyants (Imam
Ali (as)) lui avait légués, quand il lui avait fait son successeur, avait déclaré digne d'occuper son
poste, et avait indiqué à son chiite (ses disciples) qu'il (l'Imam Hassan (as)) était son
successeur. Puis l'Imam Hassan (as) est décédé le 28 Safar dans les année 50 AH
Abu al-Faraj al-Isfahani a déclaré: «Mu'awiya voulait que les gens de prêter allégeance à Yazid
son fils Toutefois, l'existence de l'Imam Hassan (as) b 'Ali et de Saad Abu Waqqas b le troublait
très... beaucoup. Alors, il leur a donné du poison à boire, et ils sont morts. "
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Les catastrophes abominables de ce genre a secoué la conscience des pays musulmans. Il y
avait donc différentes révolutions à travers l'histoire. A cet égard, Allah (swt), l'Exalté, dit: «Et
ceux qui agissent injustement saurons à ce lieu final de tourner, ils doivent revenir en arrière."
Son enterrement
Sibt b. al-Jawzi rapporté sur l'autorité de la b. Saad sur l'autorité d'al-Waqidi, qui a dit: «Quand
l'Imam Hassan (as) était sur le point de mourir, il dit:` Enterrez-moi à côté de mon père. Il voulait
dire l'Apôtre d'Allah (psl & sf). Toutefois, banu (les fils de) Umayya et Marwan b. Al-Hakam et
Saïd b. Al-As, qui était le gouverneur de Médine, l'a empêché. " Ibn Saad a dit: "Parmi eux se
trouvait` Aïcha, qui a dit:. `Personne n'est enterré à côté de l'Apôtre d'Allah"
Abu al-Faraj al-Amawi al-Isfahani rapporté sur l'autorité de Yahya b. Imam Hassan (as), qui a
dit: «J'ai entendu Ali b Tahir b Zayd dit:..` Quand ils ont voulu enterrer l'Imam Hassan (as), elle
(Aïcha `) monté une mule et a demandé l'aide de banu ( . les fils de) Umayya, Marwan, ceux qui
étaient là de leur part (banu Umayya) et de leurs préposés Alors quelqu'un a dit: `Un jour (elle
était) sur une mule, et un jour (elle était) sur un chameau». "
Al-Mas'udi a mentionné que `Aïcha a monté une mule grise et a mené les Omeyyades de
déclarer une seconde bataille contre les membres de la Chambre (Ahl al-Bayt (as)). Il
(al-Mas'udi) a dit: "Alors, al-Qasim b Muhammad Abu Bakr b vint à son (` Aïcha) et dit:.. `Tante,
nous, n'ont pas lavés de nos têtes depuis la bataille du Chameau . Voulez-vous les gens à
appeler ce jour de la bataille de la mule grise? Elle est donc revenue. "
Beaucoup de gens se sont réunis avec l'Imam Hussain (as) et lui dit: ".. Laissez-nous avec les
enfants de Marwan Par Allah (swt), ils sont, avec nous, rien d'autre qu'une démangeaisons de
la tête" Imam Hussain (as) a dit: `Par Allah (swt), s'il y avait eu aucune injonction à moi de
l'Imam Hassan (as) d'éviter le carnage et que je ne devrais même pas verser le sang dans une
ventouse dans (la réalisation) de son commande, vous auriez su les épées d'Allah (swt) aurait
eu des conséquences néfastes de vous. Vous avez rompu l'accord qui est intervenu entre vous
et nous. Vous avez ignoré les conditions que nous avons faites avec vous pour nous-mêmes.
"Ici Imam Hussain (as) leur a rappelé les conditions du traité de paix.
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AL HASSAN (P)
Puis ils sont allés sur d'(le corps de) l'Imam Hassan (as) et on l'enterra dans (le cimetière de)
al-Baqi près de sa grand-mère, Fatima bint-e-Asad (que) bin Hashim bin Abd Manaf.
Dans son livre `al-Isaba», Ahmad Shahab al-Din al-`Asqalani dit: b Dawud. Sinan nous a
informés: Tha'laba b. Abu Malik nous a dit:. «Je (. Tha'laba b Abu Malik) a vu l'Imam Hassan
(as) le jour où il mourut et fut enterré dans (le cimetière de) al-Baqi`, j'ai vu que si une aiguille
avait été jetés dans (le cimetière de) al-Baqi `, il (l'aiguille) n'aurait pas diminué, mais sur la tête
d'une personne."
L’Imam AL HASSAN (as), La Fleur du Prophète.
Le deuxième Imam est Al Hassan, fils d’Ali (P). Sa mère est Fatimâ al-Zahra', la fille du
Prophète (P). Il est donc le petit-fils du prophète et le deuxième de ses Califes. Il fut
l'Imam après son père Amir al-Mouminîn Ali (P).
Il est né à Médine le mardi 15 Ramadan en l'an 3 après l'Hégire. Le Prophète (s) lui donna
le nom d’Hassan rapporté d'Allah par l’ange Gabriel. Abû Muhammad al-Hasan ibn `Alî
az-Zakî ou Hasan surnommé Az-Zakî est le fils aîné d' Ali et de Fâtima et premier
petit-fils du Prophète
Mohamm
ad.
Le Prophète dit à l’Imam Ali (as) : "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Haroun était pour
Moussa. Le Prophète Haroun avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction
de Shabbar en arabe est Hassan." Il est le fils de l’Imam Ali Amir al-Mouminîn (as.) et Fatima Zahra (as) la fille du Prophète (s). Son surnom est Abou Mohammad et son titre
est Al Moujtabà (le Choisi, l’Elu). Il est né durant une année de batailles par conséquent il
a ouvert les yeux dans un environnement de guerre sainte.
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AL HASSAN (P)
L’Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (s) et à la nouvelle de sa naissance le
Prophète a sourit jusqu’à ce qu’on entrevoyait ses dents (une des rares occasions de
son bonheur intense). Le 7è jour eut la rituelle de aqikà et ce fut le premier en Islam. A
cette occasion, le Prophète organisa un festin pour les tous les habitants de Médine.
Cheikh Mohammad Moughniyàh dans son livre Ash Shià wal hakimoune cite que Ahmad
ibn Abdoullah écrit: "la teinte de l’Imam Hassan était blanche mélangé à du rouge. Ses
yeux étaient très noirs et son visage n’était pas charnu. Il avait une barbe bien garnie.
Ses cheveux tombaient jusqu’au niveau de ses oreilles. Il avait des épaules larges, une
stature moyenne, un beau visage avec des cheveux bouclés et un excellent physique.
Personne ne ressemblait autant au Prophète ;
En effet, il était l’image parfaite du Prophète et avait l’habitude d’écouter attentivement
ses sermons et ensuite il relatait fidèlement et intégralement ces Khoutba (sermons) à
sa mère dés l’âge de 4 ou 5 ans. Une fois Fatima Zahra (as) rapporta cet événement à
l’Imam Ali (as.) qui souhaita aussi écouter son fils.
Ainsi, l’Imam Ali avant le retour de son fils s’installa discrètement dans un endroit où il
ne pouvait pas être vu. Dés que l’Imam Hassan est arrivé et a commencé à relater les
propos tenus par le Prophète, il se senti gêné jusqu’à ne pouvoir pas continuer. Il dit
alors à sa mère: "je sens comme la présence de mon père dans la maison et je ne peux
continuer."
Une fois, alors qu’il avait seulement 14 mois Abou Sofiane est venu voir son père, l'Imam
Ali (as) pour lui demander d’intercéder pour lui auprès du Prophète. Comme l'Imam Ali (as) refusa cette intercession et voyant le jeune Imam, Abou Sofiane a supplia l’Imam ‘Ali
de demander à son fils d’aller intercéder pour lui auprès du Prophète. Alors Imam Ali lui
rétorqua de s’adresser directement à Imam Hassan. En réponse, le jeune enfant saisi
Abou Sofiane par le nez en lui disant: "d’abord dit du fond de ton cœur Là ilàhà illallàh
puis j’intercèderais en ta faveur auprès du Prophète."
Sa patience, sa piété et sa force étaient apparents dans ses actions et dans son silence.
Il préférait plus discuter que se disputer. A chaque fois que l’Imam se préparait à faire
son ablution, il tremblait et son visage devenait pâle. Quand on le questionna à ce sujet,
il dit : "ne savez vous pas que je suis debout devant mon Créateur?" Il avait l’habitude de
distribuer tous ses biens dans la voie d’Allah. Quand il récitait le Coran et en lisant un
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verset commençant par: "Ô vous qui croyez..." il répondait immédiatement : "Labaik
allàhoummà labaik (je suis là, Ô Allah je suis là)."
Une fois, un serviteur d'Al-Hassan fils de `Alî fit tomber sur son maître un plat bouillant
alors qu'il s'asseyait à table. Craignant la colère d'Al-Hassan, il tomba sur ses genoux et
se mit à répéter ces mots : "Le Paradis est pour ceux qui refrènent leur colère".
Al-Hassan répondit : "Je ne suis pas en colère". Le serviteur poursuivit : "Et pour ceux
qui pardonnent aux gens". "Je te pardonne" dit al-Hassan. Le serviteur sembla toutefois
décidé à réciter le contenu de quelques versets coraniques, il ajouta : "Car Dieu aime les
bienfaisants". "Puisque c'est ainsi, fit al-Hassan, je t'affranchis et je te donne quatre
cents pièces d'argent". En effet, l’esclave citait les versets 133-134 de la Sourate Âle
`Imrân : « Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme
les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui font l'aumône,
dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui
pardonnent aux hommes .. »
Un autre de ses actes de générosité s'est révélé lorsque l'une de ses servantes se
présenta à lui avec un bouquet de fleurs. L'Imam lui dit : « Vous êtes affranchie pour
l'amour d'Allah». Et d'ajouter : «Lorsqu'on vous offre un cadeau, rendez-en un qui soit
meilleur ou égal». « Dieu aime ceux qui font le bien"
Imam Hassan est connue par sa courtoisie légendaire. Celle ci s’illustre d’une singulière
façon devant un cavalier syrien qui le maudissait. L'Imam ne broncha pas. Lorsque le
cavalier finit de le maudire, il s'approcha de lui, souriant, le salua et lui demanda : «0
Monsieur, Je suppose que vous êtes étranger ici et ne m'avez pas reconnu. Si vous
voulez résoudre vos problèmes, je le ferai volontiers à votre place ; si vous cherchez
quoi que ce soit, je vous en donnerai, si vous voulez allez n'importe où, je vous y
conduirai. Si vous avez faim, je vous nourrirai et si vous n'avez pas de vêtements, je
vous habillerai. Si vous vous sentez seul, je vous offrirai de la compagnie, et si vous
avez besoin de quoi que se soit, je satisferai votre besoin». Lorsque l'étranger entendit
ces propos, il s'écria :’’ j'atteste que vous êtes le Calife d'Allah sur la Terre et qu’Allah
sait pertinemment à qui confier sa représentation.’’
Hassan ibné Yassar (Bashari) était une personne sainte de l’Islam et un homme de
sagesse de 21 A.H. à 110 A.H.période de l’Imam Ali à l’Imam Sàdiq. Il ne croyait pas que
l’homme avait le libre choix. Un jour après que sa pensée ait changé, il écrivit à l’Imam
Hassan: "Bismillàhir Rahmànir Rahim. Ô fils de Hàchim, Ô fils de Ali, vous êtes l’Arche
de Noé. Celui qui y monte est sauvé et celui qui le laisse est noyé. Que pensez-vous des
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actions de l’homme. Sont-elles par Allah ou par nous même?" L’Imam a répondu: "Ô
Hassan ibné Yassar, souviens toi! Ces mains, ces pieds, cette langue et ce corps vous
ont été attribués par Allah. Il vous a munit et vous a rendu son gérant pour utiliser ces
membres pour ses propres usages personnels." Allah est le propriétaire et l’homme est
le détenteur.
Imam Hassan dans sa jeunesse a connu le règne des 3 premiers Califes qui avaient une
volonté constante d’accaparer les droits de son père. En effet, les Khums étaient
désormais payés aux Califes. Les partisans de l'Imam Ali étaient mutés loin Médine, à
Rome, Palestine et Iran pour combattre. Ces Califes s’assuraient continuellement que
personne à Médine ne sache ou ne découvre la bravoure et les droits de l’Imam Ali.
Des faux héros étaient crées de toute pièces tel que Khàlid ibn Wàlid pour minimiser
l’héroïsme de l’Imam Ali. Dans la bataille de Yamàmà, dix sept de ceux qui ont combattu
à la guerre de Badr, parmi eux se trouvaient ceux qui ont mémorisé entièrement le Saint
Coran (Hàfiz-é-Coran) furent tués.
Quand l’Imam Ali a assumé le Califat en 34 A.H. les batailles de Jamal, Siffine,
Nahrawànne eurent lieu. Imam Hassan était le porte drapeau (Alamdàr) dans toute ces
batailles et s’est beaucoup investi pour obtenir les victoires. A l’exemple de la bataille
de Siffine où les gens de Basrah étaient contre l’Imam Ali. Celui-ci envoya son fils, Imam
Hassan qui en quelques jours rallia une majorité des habitants pour combattre aux cotés
de l’Imam Ali.
A son retour, Imam Ali écrira une lettre de très grande pensée à l’attention de l’Imam
Hassan ( confère khoutba N°31 de Nàjoul Balàghà).
Imam Ali fut assassiné le 21Ramazàne de 40 A.H., Imam Hassan et Hussein après l’avoir
inhumé se rendirent directement à la mosquée de Koufà. L’Imam Hassan délivra alors
son premier Khoutba après la mort de son père. Abdoullàh ibné Abbàs s’éleva et accepta
l’allégeance, à la suite de laquelle tous les présents l’imitèrent. Cependant, quand l’Imam
leur demandera d’accomplir le Djihàd, ils s’éloignèrent de lui et préfèrent la compagnie et
les promesses de richesses de Moawiyà
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Ainsi, dans leur majorité, ils écrivirent à Moawiyà pour l’informer que l’Imam Hassan
cherche à les enrôler afin de le combattre. Ils proposèrent à Moawiyà de le capturer et de
l’amener. Moawiyà envoya toutes ces lettres (portées par environs 4 à 5 chameaux) à
l’Imam Hassan.
Moawiyà mettra sur pied de guerre une armée de 60 000 hommes qui se dirigea vers
Iraq. L’Imam fût contraint de se préparer à la guerre avec très peu de combattants qui
succombaient au fur et à mesure à la corruption de Moawiyà. Le 21 Ramadan 40 000
hommes avaient fait l’allégeance mais 4 mois plus tard il ne restait plus que 10 à 12
combattants. L’Imam Hassan voyant le volte face des soit disant partisans fit un serment
informant la communauté que ceux qui ont trahi et sont aller joindre Moawiyà le
regretteront et leur supplication pour être pardonné (towbà) ne sera jamais accepté par
Allah.
Moawiyà proposa un traité dont l’Imam Hassan modifiera en relevant qu’il n’y a pas de
compromis à faire sur le Califat ou l’Imamat selon le Commandement de Allah.
Les termes du Traité de Paix.
« Ceci est le traité entre Moawiyà fils d’Abou Sofiane et Al Hassan fils de Ali.
1- Que Moawiyà respectera les préceptes du Coran et la Sounna du Saint Prophète.
2- Que les musulmans des Territoires islamique (Syrie, Iraq, Hedjaz, Yémen, Egypte)
vivront en paix et seront protégés contre les persécutions.
3- Que Moawiyà ne désignera aucun successeur.
4- Que les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam Ali et toute leur famille
seront protégés contre toute agression et laissés en paix.
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5- Que Moawiyà s’engage à ne faire aucun mal notamment menacer ou comploter
(secrètement ou non) contre Imam Hassan et Imam Hussein.
6-Que Moawiyà ne proférera des propos de malédictions sur l’Imam Ali dans le sermon
de la prière du vendredi,...etc.
Moawiyà accepta les termes de ce traité sauf l’article 6. Devant son entêtement à
maintenir la clause de maudire l’Imam ‘Ali , l’Imam Hassan obtiendra que ces
malédictions ne soient proférées en présence des l’Imam Hassan et Hussein. Finalement
Moawiyà approuvera le traité en s’engageant de respecter toutes les clauses arrêtées.
Malheureusement, à peine rentrer à Shàm il déclarera: " Je n’ai à respecter rien du tout.
Je ferais ce que je veux."
Les avantages du traité de paix
L’Imam Hassan cherchait à gagner du temps par ce traité pour faire le tabligh
(vulgarisation du message divin). L’atmosphère de haine contre Imam Ali crée par
Moawiyà fut fortement atténuée par les méthodes déployées par l’Imam. En 10 ans de
après l’adoption bien que partielle de ce traité, l’Imam a pu effacer cinquante années de
calomnie, dissimulation des traditions du Prophète, de mensonges et de haine sur
l’Imam Ali. Actes savamment inventés et planifiés par Moawiyà et ses prédécesseurs. A
l’exemple de cette pratique qui avait cours et qui consistait à ne servir les repas scolaire
à la condition que les élèves proférèrent au préalable des malédictions sur Imam Ali et sa
famille. Cette prise de conscience s’est manifestée lorsque les captifs de Karbala
(constitués de la famille de Ali) furent promenés dans les villes de Koufà et Shàm, les
habitants ont délibérément refusé d’ouvrir les portes aux soldats de Yazid le fils de
Moawiyà. Dans certains cas, ces vaillants habitants refusait systématiquement de leur
pouvoir en nourriture et boisson et même dans certains cas combattaient ces soldats.
L’Imam Hassan a mis à profit cette période pour préparer les compagnons qui
combattront aux côtés de l’Imam Hussein à Karbala.
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Il a patiemment et méthodiquement formé les rares fidèles compagnons dont la foi,
l’engagement et la fidélité constituaient la force. La force d’un seul de ces hommes égale
celle de plus d’une centaine des combattants du camp adverse. Le maitre du Temps, le
12è Imam est en attente de la constitution de ce genre de partisans.
Enfin, ce traité a permis à l’ensemble de la communauté islamique de toutes les
générations de constater que Moawiyà est un hypocrite, mécréant. Il maudissait l’Imam
Ali et sa famille alors que le Prophète a à maintes reprises déclaré: "celui qui maudit Ali
me maudit. Celui qui me maudit se déclare mécréant». Malgré l’insistance de l’Imam
Hassan de l’empêcher à poser cet acte, il s’est entêté à exiger le maintien de cette
clause. Moawiyà s’est ouvertement déclaré.
Ahl UL Sounnah wal Jamà’a
Un groupe de ceux qui se prétendaient neutres ont vite rejoins Moawiyà le 25 Rabioul
Awwal de l’année 41 après Hijr. Moawiyà appela cette année, l’année de Sounnatoul
Jamà’a (la tradition de la communauté). Tous ceux qui ont allégeance à Moawiyà furent
nommé Ahlou Sounnah wal Jamà’a.
Moawiyà tentera durant les 9 années suivantes à maintes reprises d’intenter à la vie de
l’Imam Hassan. Il y parviendra finalement à la neuvième tentative par l’intermédiaire de
Jo’dà, une épouse de l’Imam. En contrepartie elle a reçu la promesse d’une grande
somme d’argent et celle d’épouser Yazid fils de Moawiyà. En effet, Jo’dà mettra du
poison qu’elle a reçu de Moawiyà dans de l’eau qu’elle fera boire à l’Imam Hassan dans
la nuit. Il rendra l’âme 3 à 4 jours plus tard, le 7 du mois de Saffar de l’an 50 A.H.
Le vœu de l’Imam Hassan était d’être enterré à côté du Prophète. Alors que le cortège
funèbre se dirigeait vers la Mosquée du Prophète, Marwàne (que dieu le maudisse)
informa Aïshàh qui enfourcha aussitôt une mule et se rendit vers la mosquée du
Prophète. Elle s’opposa ferment à cette initiative. Aussi, Abdoullàh ibné Jàffar rétorqua
en ces termes: " Vous êtes venue sur une mule et un chameau (en référence à sa
participation à la bataille de Jammal contre l’Imam ‘Ali), le prochain sera sur un éléphant
alors que votre droit sur les biens du Messager n’est que le 1/9 (par rapport aux 9
épouses du Prophète) du 1/8 (par rapport à la part des autres ayants droits du Messager).
Comment pouvez vous tout réclamer?" Des flèches furent tirées sur le cercueil pour
confirmer la détermination d’Aïshàh à empêcher cet enterrement. Imam Hussein ramena
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le corps à la maison pour enlever les flèches planter sur le corps de l’Imam Hassan et
puis lui refaire le lavage mortuaire et changer son linceul. Imam Hassan fut ensuite
inhumé dans le Jannatoul Baqi près de sa grand-mère paternelle Fatimah binté Assad.
Assistèrent à l’enterrement Imam Hussein, Abdoullàh ibn Abbas, Abdoullàh ibné Jàffar et
Mohammad-é-Hanafia.
Le Prophète (s) dit : «Quiconque désire avoir le plaisir de voir le Maître de la jeunesse du
Paradis, qu'il regarde al-Hassan». Et d'ajouter : «Quiconque m'aime doit l'aimer»
(c'est-à-dire l'Imam Hassan). L'Imam Hassan participa au Hajj trente cinq fois. Pour
accomplir cet acte de piété, il fit même à pied le trajet de Médine à la Mecque. Abu
Huraïra, l'un des Compagnons du Prophète raconta : «Un jour, Hassan fils de Ali vint et
salua les gens, lesquels répondirent à sa salutation. Il continua son chemin. Je ne savais
pas qui c'était. On m'informa que c'était Hassan fils de Ali. Puis je le suivis et dis : «Que
la paix soit sur toi, 0 mon Maître». Les gens me demandèrent pourquoi je l'appelle «mon
Maître». Je répondis : J'atteste que le prophète d'Allah avait dit: «En réalité, il (l'Imam
Hassan) est le Maître».
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